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Comité Consultatif National

Présentations de films

'Switch' est un long-métrage documentaire suivant Dr Scott Tinker alors qu'il explore la recherche, la production, l'économie et la politique de l'énergie aujourd'hui. À travers le film, Dr Tinker visite une grande variété de sites d'énergie importants, couvrant l'ensemble du globe, et réalise des entrevues perspicaces avec des personnes cultivées, des individus hauts placés et influents de tous les secteurs de l'industrie énergétique. Dr Tinker et Harry Lynch, le réalisateur du film, abordent les sujets controversés reliés À l'énergie pendant tout le film avec une approche équilibrée qui poursuit la trajectoire empruntée concernant l'avenir énergétique.

Parlons énergie, en collaboration avec des musées, des centres de sciences, des universités, des collèges, et des groupes locaux présenteront des projections de 'Switch' à travers le pays (les dates et les localisations se trouvent ci-dessous). De plus, plusieurs des projections incluront une discussion tout de suite après le film. Pour en savoir davantage ou pour partager vos impressions sur le film ou sur l'énergie au Canada, cliquez sur les liens ci-dessous.

Présentations

Le 8 mai 2013Fredericton, NBSt. Thomas University, 51 Dineen Drive19h00 
Le 25 avril 2013Midland, ONBiblioteque publique de Midland18h45Compte rendu
Le 16 avril 2013Happy Valley-Goose Bay, NLCollege of the North Atlantic15h30 p.m.Compte rendu
Le 27 mars 2013London, ONUniversity of Western Ontario18h00Compte rendu
Le 26 mars 2013Fort Albany, ONFort Albany Community Hall14h45Compte rendu
Le 23 mars 2013Lindsay, ONLecture Theatre 250, Fleming College18h30Compte rendu
Le 21 mars 2013Saskatoon, SKNeatby Timlin Theatre, Arts Building, University of Saskatchewan19h00Compte rendu
Le 13 mars 2013Toronto, ONInnis Town Hall, University de Toronto18h30Compte rendu
Le 19 février 2013Toronto, ONRyerson University, Library Building18h00Compte rendu
Le 5 février 2013Sherbrooke, QCThe Gait (Edifice Student Union) Bishop's University17h00Compte rendu
Le 29 janvier 2013Calgary, ABUniversité de Calgary18h00Discussion
Le 26 janvier 2013Barrie, ONUptown Theatre12h00Compte rendu
Le 23 janvier 2013Waterloo, ONThe Original Princess Theatre19h00Compte rendu
Le 21 november 2012Prince George, B. C.Canfor Theatre, University of Northern B.C.19h00Compte rendu
Le 8 novembre 2012Ottawa, ONKailash Mital Theatre, Carleton University19h00Compte rendu
Le 6 novembre 2012Halifax, NSOndaatje Hall, McCain Building, Dalhousie University19h00Compte rendu

Plus de représentations sont à venir!

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Projection de film à l'Université Carleton
Compte rendu
Le 8 novembre 2012

Au début de la soirée, Ellen Burack (DG, initiative Parlons énergie, Société des musées de sciences et technologies du Canada) a souhaité la bienvenue au public et a présenté l'initiative Parlons énergie. Elle a également remercié ses collègues du Musée des sciences et de la technologie du Canada, du Carleton Sustainable Energy Research Centre et de La Prospérité durable, à l'Université d'Ottawa, qui ont aidé à organiser la projection.

Après la projection, le public a participé à une discussion animée par le professeur James Meadowcroft.

ANIMATEUR DE LA DISCUSSION

James Meadowcroft, PhD
Chaise de recherche canadienne en gouvernance pour le développement durable,
École de politique publique et d'administration, Université Carleton

Pendant la discussion, plusieurs questions ont été soulevées, notamment :

  • Les Européens acceptent plus facilement que les Canadiens de payer l'énergie plus cher parce qu'ils ont toujours payé plus que les Canadiens, étant donné que l'offre est moins importante que la demande.
  • Que devraient faire les gouvernements pour influencer le prix de l'énergie?
  • Beaucoup d'énergie est gaspillée au Canada sous forme de chaleur résiduelle. Il serait très utile de faire plus de recherches sur le captage et l'utilisation de cette chaleur.
  • Pourquoi est-ce que le film est intitulé Switch? Il ne traite pas des avantages de l'abandon du pétrole et du charbon. Il n'explore pas non plus les politiques qu'il faudra introduire pour assurer la transition. Beaucoup de suppositions ne sont pas explicitées dans le film.
  • Le film ne nous donne pas l'impression que le temps presse. Devrait-il le faire? De plus, 2064 semble trop loin. Comment pourrait-on accélérer cela?
  • La croissance des énergies renouvelables, qui a à peu près quintuplé, semble insuffisante pour permettre une transition du pétrole au charbon.
  • Le rôle des nouvelles technologies et les développements qui « changent la donne » ne semblent pas avoir été considérés.
  • Exception faite de la conservation, le film ne montre pas clairement comment les gens peuvent avoir un impact sur le système énergétique. Est-ce cette approche légère qui fait que tout le monde ait aimé le film?
  • Le film montre la complexité des questions énergétiques et explique où l'énergie est trouvée et comment elle est produite. Ce sont des informations précieuses pour les Canadiens. Le film nous donne envie d'approfondir nos connaissances sur l'énergie.
  • L'énergie nucléaire semble très prospective. Quel est le coût de la technologie de recyclage de déchets nucléaires présentée dans le film et quelles recherches sont effectuées pour en réduire le coût? De plus, le film n'explore pas le transport des déchets nucléaires, qui peut être très difficile.
  • Pourquoi accorde-t-on si peu d'importance à la promotion de l'utilisation rationnelle de l'énergie au Canada? Si c'est si essentiel, pourquoi est-ce que nombre / la plupart des programmes d'encouragement fédéraux ont été graduellement supprimés?
  • Le film ne mentionne pas l'hydrogène.
  • L'énergie marémotrice, une source d'électricité, n'est pas abordée dans le film.
  • Quant aux véhicules électriques, il faut faire attention. Ils ne sont pas nécessairement toujours bons. Lorsque la source d'électricité est le charbon, par exemple, l'adoption de véhicules électriques est discutable.

Projection de film à la University of Northern British Columbia
Compte rendu
Le 21 novembre 2012

Présentée par la Dre Belinda Larisch, coordonnatrice des études en énergie renouvelable, la projection du film « Switch » entrait dans le cadre des efforts déployés pour accroître la connaissance de la question énergétique à la University of Northern British Columbia et au sein de la communauté de Prince George. Avant le visionnement du film, on a fait l'essai de voitures électriques. Dans la ville de Prince George située dans le nord de la Colombie-Britannique, on trouve deux véhicules électriques; cet événement était l'occasion d'en faire la démonstration au public. La température a chuté à -20 oC ce soir-là, permettant ainsi de faire la preuve que les voitures électriques représentent un moyen de transport viable dans notre climat nordique.

La discussion qui a suivi le visionnement était animée par Mme Larisch.

ANIMATRICE DE LA DISCUSSION

Dre Belinda Larisch,
coordonnatrice des études en énergie renouvelable,
Science et génie de l'environnement, University of Northern British Columbia

Pendant la discussion, plusieurs questions ont été soulevées, notamment :

  • Le film était en réalité, comme l'annonçait la publicité, une présentation factuelle objective des options actuelles en matière d'énergie. Par conséquent, et sans grande surprise, il était déprimant.
  • L'analyse effectuée pour une « seule personne » (un Texan!) n'est pas représentative de l'empreinte énergétique typique représentant la moyenne des humains sur la planète.
  • On n'a pas tenu compte du statu quo de l'occident dans le cadre du problème, ce qui fait aussi partie de la solution (c.-à-d. que nous sommes nombreux à vivre dans des villes mal conçues dans de grands logements unifamiliaux).
  • L'année 2064 (point de « transition » où le charbon, bien qu'il demeure une source principale d'énergie, est égalé par une combinaison d'autres sources d'énergie) est trop loin pour éviter une hausse des températures qui entraînera un changement climatique catastrophique. On pourrait aussi affirmer qu'un vrai « point de transition » serait encore plus loin dans le futur, puisque l'utilisation du charbon demeurera la principale source d'énergie en 2064.
  • Le message final ne met pas suffisamment l'accent sur l'urgence de la situation.
  • En général, les nouvelles technologies ne sont pas adoptées de façon répandue avant une période allant de 40 à 50 ans – c'est pour cette raison que nous n'avons pas connu une hausse importante de l'apport éolien et solaire. Lorsqu'elles le sont, le taux continuellement lent d'adoption de l'énergie renouvelable démontré par Scott Tinker sous-évaluera probablement de façon considérable la contribution des énergies renouvelables au mixte énergétique.
  • La possession d'une voiture électrique dans un climat nordique est possible et profitable. (Ce commentaire découle de la démonstration de voitures électriques plutôt que du film.)
  • Tout le film passe sous silence les raisons de changer nos habitudes énergétiques (ce qui se solde par un message final qui ne met pas l'accent sur l'urgence de la situation).
  • Le message final est un scénario de statu quo et n'indique pas ce que nous pourrions faire.
  • Le film a présenté un point de vue américain et a passé sous silence tous les arguments éthiques pour changer le système.
  • Il n'a été question d'efficacité/de conservation qu'à la fin du film.

En dépit de la nature critique d'un grand nombre de points discutés, les commentaires sur le film lui-même ont été positifs. Il s'agissait d'une excellente présentation de l'état actuel des sources d'énergie les plus disponibles, et on y a présenté suffisamment de renseignements pour que le commun des mortels puisse prendre conscience de l'ampleur du défi auquel nous faisons face.

Projection à l'Original Princess Cinema
Compte rendu
Le 23 janvier 2013

Community Renewable Energy Waterloo (CREW) a collaboré avec THEMUSEUM pour présenter Switch en tant que 15e édition de sa soirée de cinéma vert. La projection du film a eu lieu à l'Original Princess Cinema, à Waterloo, et fut suivie d'une séance de questions et de réponses animée par Paul Parker, de l'Université de Waterloo. Après la discussion, des prix de présence ont été remis aux participants, dont plusieurs ont poursuivi la conversation à l'Hôtel Huether dans le cadre de la séance AFTERGLOW de la CREW.

ANIMATEUR DE LA DISCUSSION

Paul Parker, PhD ,
Professeur, Département de géographie et de gestion de l'environnement,
Université de Waterloo

Le film et la discussion qui a suivi ont suscité beaucoup d'intérêt et ont été chaleureusement applaudis. Le titre du film fut l'un des points principaux de la discussion. Le film mérite-t-il son titre? Voici quelques points saillants de la discussion :

  • Le film mérite son titre, mais on aurait pu faire bien plus pour communiquer l'importance du rôle que chacun peut jouer dans la conservation en réduisant sa demande d'énergie et son empreinte carbonique.
  • La comparaison entre la consommation d'énergie individuelle au Canada et ailleurs dans le monde était utile. Cependant, on n'a pas mis assez d'accent sur l'urgence et les conséquences de notre appétit incroyable.
  • Puisqu'on présente le film comme étant équilibré, plutôt qu'une attaque, il a une valeur éducative et ne divise pas son public.
  • Le narrateur de Switch affirme que la transition aura lieu en 2064, mais Fatih Birol, de la AIE, a déclaré l'année passée que, d'ici 2017, le budget carbone qui sert à maintenir l'augmentation de la température de la planète à moins de 2 °C sera épuisé.
  • On a fait un commentaire sur le segment sur les sables bitumineux. Il examine l'extraction in situ, qui exige bien plus d'énergie que l'extraction à ciel ouvert. De plus, le film n'a pas abordé les émissions de carbone associées à l'extraction et à la valorisation du bitume par rapport au pétrole brut. Il n'a pas non plus abordé le sujet de la consommation/contamination de l'eau.
  • Le message aurait pu être plus puissant, mais si les spectateurs écoutent ce que l'on dit et voient que notre appétit énergétique est vorace et que nous gaspillons beaucoup d'énergie, le film aura été efficace.

Projection à l'Université Bishop's
Compte rendu
Le 5 février 2013

Malgré les examens de mi-session, beaucoup de gens ont assisté à la projection du film Switch au Gait (édifice du syndicat des étudiants), sur le campus de l'Université Bishop's. La soirée a été organisée par l'Université Bishop's, le Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke, et Parlons énergie. Après le film, un groupe divers d'experts fut réuni pour une table ronde sur le film et les questions qui y sont abordées.

ANIMATRICE DE LA DISCUSSION

Kassandra McAdams-Roy, co-présidente du Club environnemental de l'Université Bishop's

TABLE RONDE – PARTICIPANTS

Michael Caron

Terry Eyland, PhD

Jean Manore, PhD

Matthew Peros, PhD

Chaire de recherche du Canada sur le climat et le changement environnemental

Peter Stoett, PhD

Directeur, Immeubles et terrains, Université Bishop's

Professeur, Département d'économie, Université Bishop's

Professeur, Département d'histoire, Université Bishop's

Professeur agrégé, Département d'études environnementales et de géographie, Université Bishop's

Professeur et directeur, Loyola Sustainability Research Centre, Université Concordia

Quelques points saillants de la discussion :

  • On a souvent affirmé que le terme « développement durable » est un oxymoron parce que la définition que l'on donne de « développement » est l'industrialisation sur une grande échelle. Le « développement durable » est-il possible? Cela dépend de la définition des termes qui constituent cette expression.
  • Ce qui distingue le changement climatique naturel du changement climatique anthropogénique (provoqué par l'être humain) est le fait que ce dernier peut être observé sur des périodes plus courtes. On a également maintenu que la politique publique, les décisions ayant trait au développement économique et les actions individuelles devraient tenir compte du changement climatique.
  • Le projet d'énergie géothermique de l'Université Bishop's fut financé uniquement par les pouvoirs publics et a permis de réduire de 60 % les émissions de gaz à effet de serre de l'Université. De tels projets sont possibles quand le public les demande. Il convient aussi de noter que la mise en œuvre de projets d'énergie renouvelable dépend des types d'énergie disponibles dans la région géographique en question.
  • Bien qu'il ne soit peut-être pas possible d'abandonner complètement les combustibles fossiles (on en a encore besoin pour les avions et les longs trajets domicile-travail), l'électricité et le gaz naturel, des sources d'énergie plus propres, peuvent les remplacer dans une large mesure.
  • En règle générale, les taxes sur le carbone sont inefficaces parce que les entreprises peuvent transférer leur production dans des pays où ce genre de taxes n'existe pas. De plus, les taxes sur le carbone peuvent augmenter le coût de production des biens, entraînant ainsi l'augmentation du prix de ces derniers. Les consommateurs peuvent acheter des produits moins chers importés de pays sans taxe sur le carbone, d'où le prix moins élevé. Un ajustement fiscal à la frontière, qui varierait selon l'intensité de gaz à effet de serre, pourrait inciter d'autres pays et des sociétés du secteur privé à réduire leurs émissions de carbone tout en équilibrant le jeu.
  • Le plus grand obstacle au changement sociétal – à la réduction de la consommation d'énergie – est le fait que le coût de l'énergie est trop bas. Les subventions gouvernementales rendent le prix des sources d'énergie non renouvelables artificiellement bas.

Projection à l'Université Ryerson
Compte rendu
Le 19 février 2013

Le 19 février, l'association des étudiants de deuxième cycle du programme de sciences environnementales appliquées et de gestion de l'environnement a organisé une projection de Switch à la bibliothèque du campus. Bien que l'événement ait eu lieu pendant la semaine de relâche, plus de 160 personnes ont assisté à la projection, représentant l'industrie, le milieu universitaire et le secteur public.

ANIMATEUR DE LA DISCUSSION

Harry French, P.-D. G., Sustainability Services Ontario

TABLE RONDE – PARTICIPANTS

Peter Love

Tom Rand

Jim MacDougall

Shawn-Patrick Stensil

Président, Love Energy Consultants

Associé directeur, Cleantech Fund, MaRS Discovery District

Chercheur universitaire distingué, Centre for Urban Energy

Militant dans le domaine de l'énergie et du climat, Greenpeace

Points saillants de la discussion :

  • À première vue, le film est compréhensif, car il couvre la plupart des technologies traditionnelles et renouvelables dominantes.
  • On a posé des questions sur le fait que le film n'aborde pas les innovations, par exemple les biocarburants à base d'algues et l'énergie marémotrice. On a demandé quel potentiel ces technologies ont au Canada et en Ontario. Ces technologies ont une place au Canada, mais leur potentiel est régionalisé. Par exemple, on explore l'énergie marémotrice dans la baie de Fundy. Les biocarburants à base d'algues ne sont généralement pas considérés au Canada parce qu'on met l'accent sur d'autres matières premières agricoles de deuxième génération, comme les déchets végétaux, fort probablement en vue d'intégrer le secteur agricole dans tout secteur de biocarburants qui connaîtrait une expansion.
  • Le film est pratique, car il offre une estimation du temps qu'il faut pour faire la « transition ». Cependant, certaines personnes se demandent si les cinéastes étaient un peu complaisants et trop insouciants. Beaucoup de personnes ont dit que le changement climatique et ses impacts planétaires exigent une réponse bien plus urgente.
  • Certains ont maintenu que, puisque le discours sur l'énergie est si politisé, les cinéastes ont habilement abordé l'efficacité énergétique et la conservation à la fin, comblant ainsi l'écart entre la macro-consommation d'énergie sur une grande échelle et la consommation individuelle.
  • Le film consacre très peu de temps à la dimension culturelle de la consommation. L'individu doit reconnaître l'impact de la consommation et la définition culturelle de l'énergie, soit l'empreinte des modes de vie (voitures, alimentation, vêtements, technologie, etc.) par rapport aux infrastructures et aux émissions.
  • On a conclu que la seule façon d'encourager une transition culturelle en ce qui concerne la consommation d'énergie, ce serait de fixer le prix de l'énergie à un niveau qui reflète vraiment tous les coûts de production qui y sont associés. Le prix devrait tenir compte des coûts de la pollution de l'air, de l'eau et de la terre; des soins de santé; de la perte de biodiversité; etc.
  • La culture des sociétés commerciales et des institutions reflète souvent les attitudes de la haute direction. Les comportements conventionnels sont liés à des habitudes enracinées qui deviennent démodées. Les attitudes changeront avec une nouvelle génération d'employés et de cadres plus conscients et plus motivés.

Théâtre Uptown, Barrie (ON)
Compte rendu
Le 26 janvier 2013

Au Théâtre Uptown de Barrie, Living Green Environmental Action Barrie a présenté une projection gratuite de Switch en collaboration avec la Ville de Barrie pendant l'après-midi. Dans l'ensemble, l'événement fut un grand succès, bien que le film ait attiré moins de gens que prévu parce que d'autres activités avaient lieu le même jour. Après le film, des experts en énergie de la communauté ont participé à une table ronde animée sur le film et les aspects qu'ils voudraient approfondir.

ANIMATEUR DE LA DISCUSSION

Mike Fox, Directeur administratif, Living Green Environmental Action Barrie

TABLE RONDE – PARTICIPANTS

Peter Brustyn

Erich Jacoby-Hawkins

Barry Thompson

Membre du conseil d'administration, Living Green Environmental Action Barrie

Membre du conseil d'administration, Living Green Environmental Action Barrie

Agent responsable de l'environnement et de l'énergie, Ville de Barrie

Points saillants de la discussion :

  • On a mis en question la viabilité de certains combustibles fossiles, comme le charbon, qui était considéré comme étant bien plus « sale » que d'autres sources.
  • Selon le public, on aurait pu aborder la « fracturation » de façon plus approfondie, puisque, après la projection, beaucoup de gens ont posé des questions sur le sujet et ont exprimé des préoccupations.
  • On s'intéresse aux techniques qui pourraient permettre d'améliorer la conservation d'énergie. Le groupe a posé beaucoup de questions sur le rôle de l'individu dans la réduction de la consommation d'électricité et la prévention du gaspillage d'énergie. On a demandé plus d'information sur le rôle que peut jouer le consommateur individuel.
  • Certaines personnes auraient aimé voir des véhicules électriques plus abordables dans le film. La Tesla, la voiture électrique présentée dans le film, est considérée comme une option trop chère pour le consommateur ordinaire.

Projection au Collège Fleming
Compte rendu
Le 23 mars 2013

La projection de Switch au Campus Frost du Collège Fleming fut organisée par l'Association des étudiants du Collège Fleming, le Service de gestion des installations et les Services aux étudiants. Il s'agissait d'une des activités offertes par le collège pour souligner l'Heure pour la Terre. Avant la projection, le film fut présenté par Kayla Smith, spécialiste de la gestion énergétique au sein du Service de gestion des installations. Le film a attiré des étudiants, des enseignants, des membres du personnel et des membres de la communauté.

ANIMATRICE DE LA PROJECTION

Kayla Smith,
spécialiste des installations et de la gestion énergétique,
Collège Fleming

Aucune discussion n'a eu lieu après la projection.

Projection à l'Université de Saskatchewan
Compte rendu
Le 21 mars 2013

La Sustainability Initiative Liaison, Office of Sustainability, a collaboré à l'organisation de la projection de Switch au Théâtre Neatby Timlin de la Faculté des arts du campus de l'Université de Saskatchewan. Avant la projection, Astri Buchanan a présenté le film. La projection a attiré des étudiants, des enseignants, des membres du personnel et des membres de la communauté

ANIMATRICE DE LA PROJECTION

Astri Buchanan,
Association des étudiants de l'École des études environnementales et des études sur la durabilité

Dans l'ensemble, le documentaire a été bien accueilli par le public. La projection a été suivie d'une discussion à laquelle quatre personnes ont participé :

Kathryn Theede, agente responsable de l'énergie et des émissions, Université de Saskatchewan

Peter Prebble, directeur de la politique environnementale, Saskatchewan Environmental

Ian Loughran, gestionnaire des services de génie liés à l'énergie et à la durabilité, Ville de Saskatoon

Lisa White, ingénieure environnementale, Clifton Associates Ltd.

La discussion a porté sur les sujets suivants :

  • Les messages du film sont-ils applicables dans le contexte canadien? Manque-t-il quelque chose?
  • Que faut-il pour prendre des décisions judicieuses sur différentes sources d'énergie?
  • Selon vous, quelle est l'importance de la conservation / le rendement énergétique comparativement au rôle des technologies de production?
  • Quelles mesures précises faut-il prendre pour que le Canada s'engage plus agressivement dans la voie des énergies propres? Par les gouvernements, les universités, les étudiants?
  • Quelles discussions doivent avoir lieu pour réaliser cela et qui doit y participer?

Projection dans la salle des fêtes de Fort Albany
Compte rendu
Le 26 mars 2013

Le mardi 26 mars, le documentaire Switch a été présenté à Fort Albany (Ontario) dans le cadre du 2013 Mushkegowuk Energy Summit. Le film porte sur la production et la consommation d'énergie dans le monde, et examine la faisabilité d'une transition vers une viabilité énergétique. Le film a attiré surtout des membres des Premières Nations.

ANIMATEUR DE LA PROJECTION

Mike Metatawabin

Mike Metatawabin a animé une discussion qui a duré 20 minutes et au cours de laquelle on a entendu surtout des membres de la communauté.

La discussion a porté surtout sur le barrage hydroélectrique que l'on veut construire sur la rivière Albany (grande rivière de la région) et les autres options qui pourraient être proposées pour éviter la construction du barrage.

Voici les principales suggestions :

  • À long terme, il vaut mieux s'opposer à la construction du barrage afin de protéger l'environnement pour les générations futures. Cela devrait être la principale priorité.
  • Il existe d'autres sources d'énergie, telles que les microcentrales hydroélectriques, l'énergie solaire et l'énergie éolienne, qui sont toutes faisables étant donné la topographie des communautés.
  • Les gains financiers qui pourraient être réalisés si on permet la construction du barrage ne seront pas transférés aux futures générations d'une manière vraiment bénéfique. Il faut faire preuve de prudence, car bien d'autres problèmes pourraient survenir. Il faut s'assurer d'avoir une vue d'ensemble.

Projection à l'Université de Toronto
Compte rendu
Le 13 mars 2013

Le mercredi 13 mars, l'Institute for Sustainable Energy (ISE) a présenté une projection de Switch, documentaire primé. Le film porte sur la production et la consommation d'énergie dans le monde, et examine la faisabilité d'une transition vers une viabilité énergétique. Des étudiants et des enseignants de diverses facultés de l'université ont assisté à la projection au Innis Town Hall.

ANIMATEUR DE LA PROJECTION

Professeur David Sinton
Directeur de l'Institute for Sustainable Energy
Université de Toronto

Le professeur David Sinton, directeur de l'Institute for Sustainable Energy, a animé une conversation ouverte avec tous ceux qui ont assisté à la projection. Il n'y a pas eu de groupe d'experts. Des enseignants et des étudiants ayant divers domaines d'intérêt ont fait des commentaires.

Les spectateurs ont apprécié l'approche réaliste du film relativement aux défis que posent la production d'énergie et la transition vers des combustibles moins riches en carbone, car le film met cela dans le contexte d'une très forte demande d'énergie.

Le film montre bien l'énormité de notre infrastructure énergétique actuelle et, ce faisant, nous aide à comprendre pourquoi il est difficile d'abandonner complètement le charbon comme source d'énergie. Les segments sur l'extraction et la préparation du charbon ont été informatifs. Il aurait été intéressant de présenter des centrales alimentées au gaz, car il s'agit d'une source d'électricité non négligeable et de plus en plus importante en Amérique du Nord.

Le méthode employée dans le film pour calculer le nombre de personnes dont les besoins peuvent être satisfaits par chaque source d'énergie peut induire en erreur. Selon cette méthode la forte consommation d'énergie est la norme, donc les choix que font les individus par rapport à leur mode de vie et les différences qui existent d'une région à l'autre ne sont pas mis en question.

Selon les spectateurs, le film n'a pas vraiment examiné les mesures d'économie d'énergie et de rendement énergétique qui pourraient réduire nettement la demande d'énergie.

Le film met presque exclusivement l'accent sur des technologies qui sont déjà bien établies et ne présente que des sources d'énergie viables qui sont bien connues. On aurait pu dire plus sur le stockage de l'énergie également. De plus, le film n'a pas suffisamment examiné les réseaux énergétiques et leur rôle.

Le film n'aborde pas le rôle que jouent les intérêts commerciaux intransigeants dans le maintien de l'asservissement aux sources d'énergie riches en carbone. Est-ce que c'est la technologie, l'infrastructure, l'économie ou la politique qui nous empêche d'adopter rapidement des sources d'énergie renouvelables?

Le film ne mentionne pas vraiment le rôle des politiques gouvernementales et du gouvernement. Il propose un changement mais fait peu de cas des facteurs qui motivent le changement, qu'ils soient politiques ou culturels. Il se concentre surtout sur des changements plutôt discrets que les individus peuvent faire, sans discuter du rôle considérable que joue l'industrie dans la demande d'énergie peu coûteuse.

Projection au College of the North Atlantic
Compte rendu
Le 16 avril 2013

Le mardi 16 avril, le College of the North Atlantic, situé à Happy Valley-Goose Bay (Terre-Neuve-et-Labrador), a présenté une projection du documentaire Switch. Le film porte sur la production et la consommation d'énergie dans le monde, et examine la faisabilité d'une transition vers une viabilité énergétique. Le film a attiré des étudiants et des membres du personnel du collège.

ANIMATRICE DE LA PROJECTION

Morgan Mills
Coordonnateur de programme, Labrador Institute
Memorial University of Newfroundland

Switch a été très bien accueilli par les spectateurs.

Le film a fait l'objet d'une discussion sur plusieurs plans, et son message de clôture sur la responsabilité individuelle a été particulièrement bien marqué. Dans l'ensemble, les spectateurs ont trouvé le film juste et ont apprécié son approche équilibrée jugée inhabituelle pour un documentaire (c'est-à-dire que le film ne semble pas faire du prosélytisme ou être sensationnel). Les spectateurs ont été surtout soulagés de voir que le film n'était pas partial ou anti-développement, puisqu'ils sont las des débats partisans. C'est précisément le genre de chose que l'on s'attend à voir dans ce genre de film.

Étant donné les enjeux dans notre région, les spectateurs se sont intéressés surtout aux parties sur l'hydroélectricité, le pétrole et le gaz naturel – qui sont tous des ressources importantes dans la région. Ainsi que l'uranium, près de Makkovik. Un spectateur aurait voulu que le film examine les problèmes de protection de l'environnement associés à l'extraction et au raffinage de l'uranium.

Projection à l'University of Western Ontario
Compte rendu
Le 27 mars 2013

Le mercredi 27 mars, l'University of Western Ontario a présenté une projection de Switch, documentaire primé. Le film porte sur la production et la consommation d'énergie dans le monde, et examine la faisabilité d'une transition vers une viabilité énergétique. Le film a attiré surtout des étudiants en sciences ainsi qu'un nombre limité d'enseignants.

ANIMATEUR DE LA PROJECTION

Professeur Burns Cheadle
University of Western Ontario

De nombreux sujets ont été abordés pendant la discussion qui a suivi la projection, mais trois thèmes ont dominé la soirée :

  1. Dans l'ensemble, les spectateurs n'ont pas apprécié le fait que l'on ait consulté surtout des hommes blancs américains et que les femmes et les minorités visibles soient nettement sous-représentées dans un documentaire sur un sujet qui touche toute la population de la planète. On n'a pas vraiment entendu des personnes ordinaires et des consommateurs d'énergie, et la conversation fut limitée aux producteurs d'énergie.
  2. Bien qu'il y ait eu un certain débat sur la question, le public est arrivé à un consensus selon lequel les nations développées n'ont pas de base morale pour imposer une façon de faire aux économies en développement en ce qui concerne l'économie de l'énergie ou l'adoption d'options énergétiques vertes relativement coûteuses.
  3. Dans l'ensemble, le public s'est entendu pour dire que les individus peuvent avoir une incidence importante sur la consommation d'énergie s'ils connaissent assez bien les enjeux pour prendre des décisions personnelles concernant leurs habitudes de consommation. Une personne a affirmé fermement que Facebook devrait être interdit parce que les milliards de personnes qui utilisent ce réseau sont obligées de recharger leurs téléphones intelligents et leurs tablettes tous les soirs. Dans l'ensemble, les spectateurs se sont entendus pour dire que notre dépendance collective aux réseaux sociaux a une empreinte énergétique, mais selon la plupart d'entre eux, Facebook, Pinterest et Twitter ne sont pas à la base des problèmes d'approvisionnement en énergie.

Projection à la bibliothèque publique de Midland
Compte rendu
Le 25 avril 2013

Le jeudi 25 avril, la Simcoe Huronia Association for Renewable Energy (SHARE) a présenté le documentaire Switch. Le film porte sur la production et la consommation d'énergie dans le monde, et examine la faisabilité d'une transition vers une viabilité énergétique.

ANIMATRICE DE LA PROJECTION

Julie Barker, SHARE

Peu de temps a été prévu pour une discussion. Le groupe était content d'avoir vu le film, bien que plusieurs spectateurs aient contesté certaines statistiques qui y sont présentées.

Selon un spectateur, le film est parfois répétitif et il aurait été plus efficace s'il avait été plus court.

Certains spectateurs ont dit qu'ils espèrent que ce genre de film inspirera des mesures d'atténuation. Selon eux, les cinéastes pourraient, entre autres, proposer aux gens des moyens de se mobiliser.