Le PM annonce d’autres détails sur le nouveau Fonds pour le transport en commun

Toronto (Ontario)
18 juin 2015

Merci beaucoup. 

Merci beaucoup, Joe, pour cette présentation très aimable. 

Je parlerai aujourd’hui d’un sujet rattaché à certaines mesures que Joe a présentées dans son Plan d’action économique de 2015 et, bien sûr, à son rôle de ministre régional pour la région du Grand Toronto.

Avant tout, veuillez applaudir bien chaleureusement Joe Oliver pour tout le travail préparatoire qu’il a fait dans ce dossier.

Je salue également le maire Tory. Monsieur le Maire, très heureux de vous voir.

Nous avons pu discuter ensemble à plusieurs reprises au cours de la dernière année, et chaque fois, un sujet revenait toujours, alors je sais que vous serez un homme heureux aujourd’hui. 

J’aimerais également vous remercier pour votre leadership et votre vision, qui ont mené à l’annonce que je ferai aujourd’hui. 

Félicitations.

Salutations également à mon collègue, le député d’Etobicoke-Lakeshore, Bernard Trottier. 

Merci, Bernard, d’être ici et de votre travail à titre de secrétaire parlementaire.   

Salutations aussi à tous les distingués invités de notre gouvernement et de l’administration municipale, qui sont ici avec nous aujourd’hui.

Nous sommes réunis pour parler des moyens que nous pouvons prendre pour aider les Canadiens à se déplacer dans nos grandes villes, comme Joe l’a dit. 

Depuis toujours, la réussite du Canada, pays immense sur le plan géographique et économie mondiale ouverte, repose sur la capacité de circuler. 

En effet, la capacité de circuler est essentielle à notre existence en tant que pays uni.

Depuis toujours, l’histoire du Canada repose sur la capacité de circuler.

Et, pour cette raison, nous avons souvent fait des investissements massifs dans de grands ouvrages d’ingénierie qui nous ont permis de nous déplacer de manière plus rapide et plus pratique. 

Par exemple, le chemin de fer Canadien Pacifique au 19e siècle et la route transcanadienne au 20e siècle. 

Ces ouvrages ont permis de relever des défis urgents de leur époque. 

Cependant, les plus grands défis d’aujourd’hui consistent souvent à assurer les déplacements des gens dans de vastes régions urbaines.

Pour un énorme pourcentage de la population du 21e siècle, il est important de pouvoir circuler en milieu urbain pour travailler, élever ses enfants et faire des activités que nous aimons, comme des activités sportives et culturelles.

Alors quand des Canadiens qui travaillent fort doivent passer d’innombrables heures dans des bouchons de circulation, attendre à un arrêt ou changer de ligne de transport collectif au lieu de consacrer leur temps à des activités productives, cela devient un grand problème pour tous les ordres de gouvernement.

Mesdames et messieurs, avant même d’être élu, notre gouvernement savait que la solution à la congestion urbaine moderne dans les grandes villes du Canada résidait en grande partie dans l’amélioration considérable du transport en commun. 

C’est pourquoi nous avons investi massivement, à maintes reprises, dans de telles améliorations. 

Et pourquoi Joe a établi le Fonds pour le transport en commun, comme je viens de le mentionner, dans le Plan d’action économique de 2015.

Je suis ravi de vous dire que le Fonds pour le transport en commun annoncé dans le Plan d’action économique de 2015 fournira de manière constante un milliard de dollars par année pour aider les municipalités canadiennes et leurs habitants qui doivent se déplacer pour leurs activités quotidiennes.

Bien entendu, j’ai une autre bonne nouvelle, et c’est la principale raison de ma présence ici aujourd’hui.

J’ai le grand plaisir d’annoncer que notre gouvernement paiera jusqu’au tiers du coût du système de transport collectif SmartTrack du maire Tory.

Ces fonds seront disponibles dans le cadre du nouveau Fonds pour le transport en commun lorsqu’une demande officielle aura été reçue et approuvée. 

En fait, le Fonds pour le transport en commun a été conçu pour des projets novateurs menés dans le cadre d’un partenariat public-privé, comme le SmartTrack. 

Le fait d’ajouter de la capacité à la ligne de train rapide régional tout électrique de 53 kilomètres qui va de Mississauga au centre de Toronto, puis jusqu’à Markham, allègerait les autres circuits.   

Les 22 gares proposées, qui croisent d’autres circuits et des trajets d’autobus, amélioreraient beaucoup l’accès des usagers. 

Et comme le projet SmartTrack permettrait d’accélérer le service en donnant accès à un train toutes les 15 minutes – j’ai tout ça ici, John – il diminuerait le temps de déplacement de dizaines de milliers de Torontois qui travaillent fort.   

Au final, les déplacements de centaines de milliers de personnes seront plus agréables et plus rapides, ce qui fait que notre gouvernement est très fier d’être partenaire dans ce projet.

Maintenant, mesdames et messieurs, j’aimerais profiter de l’occasion pour replacer l’annonce d’aujourd’hui dans son contexte. 

Depuis notre arrivée en fonction, les investissements de notre gouvernement dans l’infrastructure sont sans précédent dans ce pays.

Nous avons commencé avec le Fonds de la taxe sur l’essence, qui fournit aux municipalités canadiennes des fonds prévisibles qu’elles peuvent investir dans leurs infrastructures. 

Nous l’avons doublé. 

Nous l’avons prolongé. 

Nous en avons fait une mesure permanente. 

Et, récemment, nous l’avons indexé.   

Nous avons ensuite établi le Plan Chantiers Canada. 

Nous l’avons également prolongé et élargi dans le cadre du Nouveau Plan Chantiers Canada – le plus vaste et le plus long plan national de l’histoire canadienne en matière d’infrastructure publique.

Nous pouvons admettre que son nom n’est pas des plus originaux, mais, au risque de me répéter, jamais un plan n’a eu cette envergure ou cette durée (il est échelonné sur dix ans). 

Dans le cadre de ces plans, nous avons déjà fait de gros investissements dans le transport en commun : la ligne Evergreen à Vancouver; la ligne Edmonton Valley; le réseau de train léger à  Kitchener-Waterloo. 

Et, ici même à Toronto, si vous me permettez d’en nommer quelques-uns : l’agrandissement de Toronto-York-Spadina à Vaughn; l’initiative de revitalisation du réseau GO; le parc de maintenance ferroviaire Est du réseau GO; la revitalisation de la gare Union; la phase 2, étape 1 du service Viva dans la région de York; le service d’autobus rapide de Mississauga – j’étais à MetroLink il y a quelques années pour annoncer ce projet; la phase 1 de l’Exceleride de Brampton; et bien entendu le métro Toronto-Scarborough.

Mes amis, outre le nouveau Fonds pour le transport en commun, notre gouvernement s’engage à verser 80 milliards de dollars en investissements dans l’infrastructure au cours de la prochaine décennie.

Ainsi, sous la direction de notre gouvernement, l’investissement fédéral dans l’infrastructure sera à un niveau trois fois plus élevé que sous tout gouvernement national précédent.

En effet, en pourcentage de notre revenu national, le Canada a fait ces dernières années les plus grands investissements dans le secteur de l’infrastructure de tous les pays du G7. 

Vous ne serez pas surpris d’apprendre que cela a généré et continue de générer des milliers d’emplois de qualité bien rémunérés et des possibilités partout au Canada. 

Mais, mes amis, vous devriez aussi savoir ceci :

Nous réussissons à offrir ce soutien sans précédent pour le renouvellement de l’infrastructure publique tout en baissant les taxes et les impôts et en rétablissant l’équilibre budgétaire au Canada.

Je le dis en partie parce que, dans quelques mois, nous serons en campagne électorale – je devais en parler tôt ou tard.

Et des gens vous diront – ils vous le disent déjà, en fait – qu’ils investiront encore plus dans l’infrastructure que nous. 

Ils peuvent bien vous dire cela, mais ils ne vous diront certainement pas où ils prendront l’argent pour le faire. 

Ils ont en fait deux options : augmenter le déficit ou augmenter les impôts, ou augmenter et le déficit, et les impôts. 

Ces deux options nuiraient à notre reprise économique et aux Canadiens.

Nous ne choisirons aucune de ces options.

Notre programme d’investissement dans l’infrastructure sous-entend le maintien de l’équilibre budgétaire et d’autres baisses d’impôts pour les Canadiens et les Canadiennes qui travaillent fort.

Pour terminer, j’aimerais revenir sur ce que j’ai dit un peu plus tôt. 

Les investissements ambitieux dans l’infrastructure qui ont été réalisés avant même que le terme « infrastructure » soit en usage sont le fondement de notre économie et de l’identité de notre pays. 

Les grands ouvrages forment les grandes nations. 

Et l’édification d’une grande nation n’est jamais terminée. 

C’est pourquoi notre gouvernement continuera de tout faire pour laisser aux générations à venir un Canada meilleur et plus fort.

Merci beaucoup.