Simon Marcil

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Simon Marcil
Fonctions
Député de Mirabel
En fonction depuis le
(3 ans, 9 mois et 23 jours)
Élection Élections fédérales canadiennes de 2015
Législature Chambre des communes du Canada
Prédécesseur Nouvelle circonscription
Biographie
Parti politique Bloc Québécois
Profession Représentant syndical, Électricien

Simon Marcil est un électricien, employé d'Hydro-Québec, représentant syndical et homme politique québécois. Lors de l'élection fédérale de 2015, il est élu député à la Chambre des communes du Canada pour la circonscription Mirabel sous la bannière du Bloc québécois. Il est le porte-parole du Bloc Québécois en matière d'agriculture, agroalimentaire, ressources humaines, développement social, condition des personnes handicapées, itinérance et la jeunesse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Simon Marcil est employé de la société d'État Hydro-Québec et a été responsable de l’information au Syndicat des employés de métiers d'Hydro-Québec[1].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Simon Marcil a été candidat du parti Option nationale dans la circonscription de Labelle aux élections provinciales québécoises de 2012[2]. Il obtient 0,94 % des voix. Il a par la suite été président du comité exécutif du Bloc québécois de Mirabel et membre de l’exécutif national du parti[1]. Déjà sur les rangs pour l'investiture en août 2014[3], il est choisi en mars 2015 candidat du Bloc pour la nouvelle circonscription de Mirabel[2].

Lors du scrutin du 15 octobre, il remporte la victoire, devançant de peu la députée sortante d'Argenteuil—Papineau—Mirabel Mylène Freeman du Nouveau Parti démocratique.

À deux reprises, Simon Marcil réussit un coup de force en obtenant l'unanimité de la Chambre des communes du Canada concernant la protection du système de la gestion de l'offre dans le cadre de négociations de traités internationaux. Le 26 septembre 2017, le député de Mirabel réussi à obtenir une motion unanime de la Chambre des communes qui réclame la protection intégrale du système de la gestion de l'offre dans la renégociation de l'Accord de libre-échange Nord-américain (ALÉNA)[4]. Par la suite, le 2 février 2018, Simon Marcil réussit une fois encore à obtenir l'unanimité de la Chambre des communes afin qu'il n'y ait aucune brèche dans le système de la gestion de l'offre dans le cadre de la négociation du Partenariat transpacifique global et progressif (PTPGP)[5].Or, le gouvernement canadien trahi son engagement le 8 mars 2018 envers la Chambre des communes et octroie 3,25 % du marché laitier canadien dans le PTPGP.[6]

Démission du Bloc Québécois[modifier | modifier le code]

À l’ouverture du congrès du Bloc Québécois, en février 2018, Martine Ouellet, dans son discours d’ouverture a lancé des flèches aux membres de son parti, notamment sur «les résistances au changement » de certains députés du bloc[7] et à propos du « coulage » d’information. Dans la semaine précédant le congrès, plusieurs médias québécois avaient dévoilé le salaire d’un peu moins de 100 000 $ par an que demandait Mme Ouellet. « On pourrait être encore plus efficaces si les joueurs/joueuses de notre propre équipe ne scoraient pas dans nos propres buts », a-t-elle mentionné.

Ses propos n’ont pas diminué la grogne à l’intérieur de son parti. Moins de 15 jours après le congrès, 7 des 10 députés du BQ (les députés Michel Boudrias, Rhéal Fortin, Simon Marcil, Monique Pauzé, Louis Plamondon, Luc Thériault et Gabriel Ste-Marie) quittent le parti en siégeant comme un bloc de députés indépendants voulant défendre les intérêts du Québec[8],[9]. Si Mme Ouellet quitte la direction du BQ, les 7 députés démissionnaires, reviendraient au parti[10].

Pour le député démissionnaire Louis Plamondon, « La nouvelle orientation, préconisée par la chef du Bloc québécois, subordonne les intérêts du Québec à la promotion de l’indépendance. Or, nous sommes justement indépendantistes parce que nous sommes convaincus que c’est dans l’intérêt du Québec ! »[11],[12]. Le lendemain, sur les ondes de 98,5 FM, le doyen du BQ, précise son opinion de Martine Ouellet: «Elle est incapable de rassembler; elle ne l’a pas du tout»[10]

Le député Marcil croit que «les divergences que nous avons avec notre chef sont malheureusement trop grandes pour qu’une paix durable soit envisageable»[13].

Martine Ouellet, qui siège toujours comme député péquiste a l’Assemblée nationale du Québec, a annoncé qu'elle «restait en place». «Des gens disent que je suis contrôlante. Je suis mille fois moins contrôlante que Gilles Duceppe », a confié Martine Ouellet au Journal de Montréal.

Devant l'insistance de Martine Ouellet de demeurer cheffe, les appels au départ de Martine Ouellet à la tête du Bloc québécois se multiplient. L'ex-chef du BQ Gilles Duceppe croit que Mme Ouellet devrait admettre sa défaite et de se retirer: « Un chef qui se voit contesté par 70 % du caucus devrait comprendre le message. Moi, être là, je comprendrais que je n’y ai plus ma place» déclare l'ex-chef [14],[15]. Pour le successeur de Gilles Duceppe, Daniel Paillé : « le fondamental du parti [...], est resté à mon avis entre les mains de Plamondon et de Rhéal Fortin, et des autres. »[16] Cependant, pour Mario Beaulieu (ex-chef du BQ, actuel député bloquiste de La Pointe-de-l’île et président du BQ depuis 2014) «Parler de souveraineté ne signifie pas de ne pas défendre les intérêts du Québec. Les deux notions sont complémentaires» et souhaite le retour au caucus des sept députés démissionnaires[17].

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élection fédérale 2015
Candidat Parti Nombre de votes % des voix
Simon Marcil Bloc québécois 18 660 (+788) 31,37 %
Mylène Freeman NPD 17 873 30,05 %
Karl Trudel Libéral 15 517 26,09 %
Gordon Furguson Conservateur 6 120 10,29 %
Jocelyn Gifford Vert 1 311 2,2 %
Total 59 482 100%

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Page de Simon Marcil »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du Bloc québécois
  2. a et b Éric Mondou, « Simon Marcil élu candidat du Bloc québécois dans Mirabel », sur L'Écho de la Rive-Nord, (consulté le 11 décembre 2016).
  3. Éric Mondou, « Le Bloc québécois n’est pas mort », sur L'Écho de la Rive-Nord, (consulté le 13 décembre 2016).
  4. « «La gestion de l'offre, c'est non-négociable!», Simon Marcil », sur http://lavieagricole.ca, (consulté le 16 avril 2018)
  5. « « Les libéraux doivent reprendre les négociations » – Simon Marcil », sur http://lavieagricole.ca, (consulté le 16 avril 2016)
  6. « Partenariat transpacifique : la gestion de l’offre écope », sur https://www.laterre.ca, (consulté le 16 avril 2018)
  7. « Martine Ouellet dit sentir de la «résistance» au sein du Bloc québécois », sur Le Devoir (consulté le 28 février 2018)
  8. « Sept députés sur dix claquent la porte du Bloc québécois », sur Huffington Post Québec, (consulté le 28 février 2018)
  9. « Nouvelle crise au Bloc québécois », sur Le Devoir (consulté le 28 février 2018)
  10. a et b « «Elle est incapable de rassembler; elle ne l’a pas du tout» - Louis Plamondon », sur 98,5 fm Montréal (consulté le 1er mars 2018)
  11. « Plamondon quitte le Bloc Québécois < », sur Le Courrier Sud, (consulté le 1er mars 2018)
  12. « Louis Plamondon réagit à la crise au Bloc québécois », sur Sympatico (consulté le 1er mars 2018)
  13. « Gabriel Ste-Marie quitte le Bloc Québécois », sur L'Action (consulté le 1er mars 2018)
  14. Maxime Bergeron et Philippe Teisceira-Lessard, « Le caucus du Bloc explose: Ouellet devrait partir, croit Duceppe », sur La Presse, (consulté le 1er mars 2018)
  15. (en-CA) Graham Slaughter, « Duceppe urges Bloc Quebecois leader to resign », sur CTVNews, (consulté le 1er mars 2018)
  16. Philippe Teisceira-Lessard, « Crise au Bloc québécois: «Elle devrait partir», dit Gilles Duceppe », sur La Presse, (consulté le 1er mars 2018)
  17. « Mario Beaulieu se range derrière Martine Ouellet », sur Métro (consulté le 1er mars 2018)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]