Rivière-la-Paix
Rivière-la-Paix | |
![]() Vue aérienne de Rivière-la-Paix. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Province | ![]() |
Subdivision régionale | Peace No 135 |
Statut municipal | Ville (town) |
Maire | Lorne G. Mann |
Constitution | 1919 |
Démographie | |
Population | 6 729 hab. (2011) |
Densité | 271 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 56° 14′ 02″ nord, 117° 17′ 23″ ouest |
Superficie | 2 487 ha = 24,87 km2 |
Divers | |
Langue(s) | Anglais |
Fuseau horaire | Hiver : HNR (UTC-7) Été : HAR (UTC-6) |
Indicatif | +1-780 |
Code géographique | 48 19038 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.peaceriver.ca/ |
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Rivière-la-Paix (en anglais : Peace River) est une ville (town) du nord de l'Alberta au Canada fondée en 1914. Lors du recensement de 2006, sa population était de 6 315 habitants[1].
Historique[modifier | modifier le code]
La région historiquement habitée par les Cris est visitée notamment par Alexander Mackenzie en 1792-1793 qui y restera pour l'hiver avec ses hommes, nommant le site Fort Fork. Une communauté connue sous le nom de Peace River Crossing sera située au confluent de la rivière Heart (en) nord et de la rivière de la Paix et y restera jusqu'à la fin du XIXe siècle[2].
C'est en 1898 que la Police montée du Nord-Ouest y construit un poste. En , lors de la signature du Traité 8 entre le gouvernement et les Cris, le développement de la région commença, notamment dans le secteur minier lors de la ruée vers l'or du Klondike[3].
En 1914, le village de Peace River Crossing est fondé. Il sera renommé Peace River en 1916, année où le Central Canada Railway s'y installe[4]. En 1919, la ville (town) de Rivière-la-Paix est constituée[réf. nécessaire].
Géographie[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
On retrouve un important gisement de sables bitumineux, le troisième en importance au Canada et estimé initialement à 11 milliards de m3. Depuis 1986, la compagnie Shell y produit entre 1 600 et 2 000 m3 de bitume à chaque jour[5],[6]. On[Qui ?] estime que la production pourrait être portée jusqu'à 12 000 m3[réf. nécessaire].
Démographie[modifier | modifier le code]
![](http://webarchiveweb.wayback.bac-lac.canada.ca/web/20200819212022im_/https://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/timeline/53f351845f2bc0c709e55d3e9b84a350.png)
Transport[modifier | modifier le code]
La ville est au kilomètre « 0 » de l'autoroute Mackenzie (autoroute 35 (en)) qui relie l'Alberta au Grand Lac des Esclaves. On y retrouve également l'aéroport de Peace River (code OACI : CYPE)[réf. nécessaire].
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Peace River, Alberta » (voir la liste des auteurs).
- Statistique Canada : Recensement 2006 : Peace River
- David W. Leonard, « Peace River (Alb.) », sur L'Encyclopédie canadienne (consulté le 12 décembre 2011)
- « Carte de l'aire visée par le traité de juin 1899 - Traité no 8 », sur L'Atlas du Canada (consulté le 12 décembre 2011)
- (en) « History of Peace River », sur Peace River & District Chamber of Commerce (consulté le 12 décembre 2011)
- Michel Veyron, Dictionnaire canadien des noms propres, Louiseville (Québec), Larousse, , 764 p. (ISBN 2-920318-06-3), p. 529
- « Exploitation Peace River », sur Shell Canada (consulté le 12 décembre 2011)
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Peace River » (consulté le 28 mai 2020)
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Peace River » (consulté le 28 mai 2020)
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- [vidéo] « Les francophones de Rivière-la-Paix », La Semaine verte, (lire en ligne)
Municipalités limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Manning Dixonville |
Cadotte Lake | ![]() | |
Grimshaw | N | St-Isidore | ||
O Peace River E | ||||
S | ||||
Berwyn | Marie Reine Girouxville |
Nampa Falher |