Promouvoir la démocratie, la saine gouvernance, les droits de la personne et la primauté du droit

La démocratie, des institutions capables et inclusives, le respect des droits de la personne et la primauté du droit sont les ingrédients de base d'une stabilité et d'une prospérité durables. Dans bon nombre de pays de l'Afrique subsaharienne, la stabilité politique s'améliore et la démocratie prend racine. Il n'en demeure pas moins que certains problèmes perdurent et que des réformes majeures restent à faire.

Rôle du Canada

Le Canada appuie les réformes politiques et économiques en Afrique lorsqu'elles sont fondées sur la démocratie, des institutions publiques fortes, la primauté du droit et les droits de la personne.

Le Canada collabore avec des pays africains et des organisations internationales, telles que l'Union africaine, afin de renforcer les institutions et les acteurs de la démocratie, de réduire la corruption et de promouvoir la transparence et la responsabilisation. Ainsi, le Canada a participé à l'instauration de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance de l'Union africaine, par laquelle les états membres s'engagent à mettre sur pied des organes électoraux indépendants, à mettre en œuvre des codes de conduite et des normes et à créer l'obligation de réagir à tout acte inconstitutionnel dans un état membre.

Le Canada continue d'appuyer la tenue des élections, entre autres en appuyant les commissions électorales, en déployant des observateurs nationaux et internationaux lors des scrutins et en soutenant la sensibilisation des électeurs aux élections.

Mettre fin au mariage d'enfants, au mariage précoce et au mariage forcé constitue une priorité de la politique étrangère et de développement du Canada. Le Canada collabore avec ses partenaires du monde entier, dont ceux de l'Afrique, pour atteindre cet objectif. Dans le cadre de ses efforts, le Canada a lancé une campagne de sensibilisation sur les causes et les conséquences du mariage d'enfants, du mariage précoce et du mariage forcé et a mis en œuvre des initiatives, dont un projet en collaboration avec l'UNICEF pour accélérer le mouvement. Le Canada a également joué un rôle de chef de file, en collaboration avec ses partenaires internationaux, dans l'élaboration de la toute première résolution autonome du Conseil des droits de l'homme et de l'Assemblée générale des Nations Unies en 2013. Le leadership des États où cette pratique est courante est essentiel, et le Canada se réjouit du lancement récent de la campagne de l'Union africaine visant à mettre un terme au mariage d'enfants.

Par l'entremise de son Bureau de la liberté de religion, le Canada fait la promotion à l'étranger des valeurs canadiennes, soit le pluralisme et la tolérance; il protège et défend les communautés religieuses menacées et s'oppose à l'intolérance et aux haines motivées par l'appartenance religieuse. Au Kenya, le Canada soutient le dialogue entre les communautés musulmanes et les adeptes d'autres religions pour assurer la paix et la sécurité dans des agglomérations informelles de Nairobi. Le Canada appuie également le dialogue intercommunautaire et interreligieux et la médiation des conflits au Nigéria.

Les faits en bref

  • Depuis 2010, par l'entremise du Programme d'aide au renforcement des capacités antiterroristes, le Canada a consacré plus de 28 millions de dollars au soutien de programmes au Sahel, comme des programmes de formation et de mentorat des forces de l'ordre, des forces militaires et des hauts fonctionnaires, pour renforcer la sécurité et la capacité des autorités gouvernementales de lutter contre les activités terroristes dans la région.
  • En 2014, les représentants de quinze pays africains ont participé au Programme international de formation aux droits humains, un programme annuel appuyé par le Canada qui vise à former des éducateurs en droits de la personne et à renforcer la capacité des participants à s'engager efficacement pour défendre les droits de la personne dans leur pays.
  • Le Canada a dernièrement annoncé l'octroi d'une contribution de 20 millions de dollars à l'UNICEF pour mettre en œuvre un projet d'accélération du mouvement visant à mettre un terme au mariage d'enfants, au mariage précoce et au mariage forcé qui s'adressera entre autres aux pays d'Afrique.