Patrick Sabourin

Chef adjoint

Communiquer avec

Patrick Sabourin

Chef adjoint
Analyses de l'économie canadienne
Prix, main-d’oeuvre et logement

Banque du Canada
234, avenue Laurier Ouest
Ottawa, ON, K1A 0G9

Dernières parutions

19 novembre 2015 La prise en compte des prix des biens durables et des logements dans l’IPC : une évaluation empirique

Même si l’IPC est la mesure de l’inflation la plus couramment utilisée, il ne constitue pas un véritable indice du coût de la vie. Bien que la méthode officielle suivie pour prendre en considération les prix des biens durables et des logements dans l’IPC soit un bon compromis dans un contexte caractérisé par des taux d’inflation bas et stables, Sabourin et Duguay pensent qu’il serait utile d’envisager de traiter le logement et les biens durables de la même manière et de rendre l’IPC réel plus conforme à un indice du coût de la vie. On pourrait y parvenir en calculant, au moyen d’une méthode plus complète du coût d’utilisation, le coût imputé des services procurés par les biens durables ou le logement.
Type(s) de contenu : Publication, Article de la Revue de la Banque du Canada Sujet(s) : Inflation et prix Code(s) JEL : E, E3, E31, E5, E52

A Comprehensive Evaluation of Measures of Core Inflation for Canada

Document d’analyse du personnel 2015-12 Mikael Khan, Louis Morel, Patrick Sabourin
Dans cette étude, les auteurs évaluent l’utilité de diverses mesures de l’inflation fondamentale pour la conduite de la politique monétaire. À la lumière de toute une série de critères d’évaluation, ils constatent que les mesures traditionnelles à exclusion de composantes font plutôt pâle figure, ce qui s’explique en partie par leur incapacité à faire abstraction des chocs temporaires inattendus.

The Common Component of CPI: An Alternative Measure of Underlying Inflation for Canada

Document de travail du personnel 2013-35 Louis Morel, Mikael Khan, Patrick Sabourin
Les auteurs proposent une mesure de l’inflation sous-jacente au Canada qu’ils obtiennent en estimant, à partir de données mensuelles, un modèle factoriel des variations des composantes individuelles de l’indice des prix à la consommation (IPC).

16 août 2012 Les biais de mesure inhérents à l’indice des prix à la consommation canadien : une mise à jour

L’indice des prix à la consommation (IPC) est la mesure la plus couramment utilisée pour suivre l’évolution du niveau général des prix. Comme il diffère d’un véritable indice du coût de la vie, il est susceptible de comporter quatre types de biais, attribuables à la substitution de produits, à la substitution de points de vente au détail, à l’arrivée sur le marché de nouveaux biens et aux modifications de la qualité des produits. L’auteur met à jour les estimations de la Banque du Canada quant au biais inhérent à l’IPC canadien en examinant ces quatre sources possibles de biais. Pour la période allant de 2005 à 2011, il estime à environ un demi-point de pourcentage le biais de mesure total annuel, ce qui cadre avec les conclusions des recherches antérieures. Légèrement plus de la moitié de ce biais tient au fait que la composition du panier de biens et services servant au calcul de l’IPC est fixe.

23 décembre 2003 L'évolution comparative des prix des services et des biens

Depuis plusieurs décennies, les prix des services au Canada et dans les autres grands pays industrialisés augmentent plus rapidement que ceux des biens. En 2002, l'écart entre les taux d'accroissement des prix des composantes services et biens de l'IPC s'est fortement creusé, ce qui a porté les chercheurs à se demander s'il s'agissait du début d'une tendance. L'analyse révèle toutefois que cet élargissement résulte d'une dynamique de court terme et qu'il semble indépendant de la tendance de l'évolution du niveau général des prix. L'expérience montre également qu'un tel écart finit par se résorber. Les auteurs examinent diverses explications possibles du renchérissement plus vif des services par rapport à ceux des biens, notamment, le rythme plus rapide des gains de productivité dans le secteur des biens, la plus grande ouverture de ce secteur aux échanges extérieurs et la croissance plus forte de la demande de services.

Plus

À propos

Suivez la Banque