Nos origines

Réflecteur d'antenne Kennedy, utilisé par le CRC pour recevoir des données de télémesure provenant des satellites ISIS durant les années 1960.

Depuis plus de 40 ans, le CRC relève un vaste éventail de défis et saisit les possibilités sans pareilles qui s'offrent dans le paysage des télécommunications au Canada. Des antennes aux algorithmes, de la radiodiffusion aux services à large bande et des satellites aux logiciels, le CRC a joué un rôle crucial en fixant le cap de l'évolution du Canada dans le domaine des communications.

Les premières recherches du CRC sur les satellites, par exemple, ont conduit à la mise au point de satellites de communications utilisés en radiodiffusion, en recherche et sauvetage, sans oublier d'autres applications dont profitent maintenant la population canadienne. C'est au CRC qu'a eu lieu la première connexion terrestre internationale à ARPANET, le précurseur d'Internet. La découverte par le CRC de la photosensibilité dans la fibre optique a été l'origine d'Internet haute vitesse et a propulsé la croissance de l'industrie des communications optiques du Canada. La recherche et les essais effectués par le CRC ont grandement contribué à l'adoption de la norme sur la télévision numérique de l'Amérique du Nord. Plus récemment, la recherche effectuée par le CRC a eu des répercussions fondamentales sur l'établissement de nouvelles normes régissant le contrôle et l'intensité sonore pour la radiotélédiffusion.

Alouette 1, le premier satellite canadien, en grande partie conçu, construit et mis à l'essai au Campus de Shirleys Bay du CRC. M. John Chapman révélant les composants électroniques internes du satellite en 1962.

Tout comme les pionniers du satellite Alouette ont fait entrer le Canada dans l'ère de l'exploration spatiale, un esprit semblable de découverte s'impose aujourd'hui pour guider le pays à l'aube d'une ère nouvelle où la demande de spectre des radiofréquences exerce des pressions sur l'offre. La prolifération des appareils mobiles sur lesquels tournent des applications voraces en bande passante exerce des pressions sur cette ressource limitée. Une pénurie pourrait mettre en danger non seulement les communications personnelles et commerciales, mais aussi celles qui ont trait à la sécurité publique.

Des solutions technologiques peuvent contribuer à répondre à la forte demande imposée au spectre. Le savoir-faire du CRC réside dans les technologies et les techniques sans fil de demain, capables de partager le spectre, d'atténuer l'interférence, d'optimiser l'interopérabilité et, globalement, d'exploiter cette ressource précieuse. Les conseils et l'appui que le CRC fournit à Innovation, Sciences et Développement économique Canada, gestionnaire du spectre, ainsi qu'à d'autres ministères qui comptent grandement sur les communications sans fil, sont essentiels pour l'avenir. Notre relation avec l'industrie, les milieux universitaires et d'autres instituts de recherche est tout aussi importante, car c'est par la collaboration que le Canada parviendra à surmonter les défis de demain sur le plan du spectre.