Marchés du travail
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Downward Nominal Wage Rigidity Meets the Zero Lower Bound
Nous intégrons la rigidité à la baisse des salaires nominaux à un modèle de type nouveau Keynésien standard à prix et salaires rigides dans lequel la borne du zéro des taux d’intérêt constitue parfois une contrainte. Nous constatons que la rigidité des salaires non seulement réduit la fréquence des épisodes où les taux d’intérêt nominaux atteignent la borne du zéro, mais atténue la gravité des récessions concomitantes. -
April 2017 Annual Reassessment of Potential Output Growth in Canada
La présente note résume la réévaluation de la croissance de la production potentielle à laquelle procède annuellement la Banque du Canada et dont les résultats sont publiés dans le Rapport sur la politique monétaire d’avril 2017. Le taux de croissance de la production potentielle devrait passer de 1,3 % en 2017 à 1,6 % d’ici 2020. -
A Canada-US Comparison of Labour Market Conditions
Dans cette note, nous faisons une brève comparaison de l’évolution récente des marchés du travail au Canada et aux États-Unis. Notre analyse indique qu’il reste encore des ressources inutilisées sur le marché du travail canadien, alors que le marché du travail américain est proche du plein emploi. -
Downward Nominal Wage Rigidity in Canada: Evidence from Micro- Level Data
Nous évaluons l’importance de la rigidité à la baisse des salaires nominaux au Canada au moyen de microdonnées sur les entreprises et la main-d’oeuvre. Plus précisément, nous analysons les données administratives des Grands règlements salariaux, obtenues auprès d’employeurs, ainsi que les données de l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu, recueillies auprès des ménages. -
The US Labour Market: How Much Slack Remains?
Bien que le taux de chômage aux États-Unis soit proche des estimations du taux de chômage non accélérationniste (TCNA), il subsiste encore une marge de ressources inutilisées dans ce pays, comme en témoigne le niveau élevé de diverses mesures du sous-emploi. En effet, la proportion de travailleurs occupant involontairement un poste à temps partiel et celle des chômeurs de longue durée demeurent importantes à ce stade-ci du cycle économique, ce qui donne à penser que le facteur travail disponible est sous-utilisé. -
Un examen plus approfondi des pressions salariales au Canada
Dans cette note, nous décrivons brièvement les développements récents concernant les mesures des salaires au Canada. Nous cherchons ensuite à déterminer si la croissance des salaires observée s’avère conforme à ses déterminants fondamentaux. -
16 mai 2016 Analyse microéconomique et macroéconomique de la rigidité à la baisse des salaires nominaux
L’article examine l’ampleur de la rigidité à la baisse des salaires nominaux (RBSN) au Canada et ses implications pour la politique monétaire. Les auteurs se demandent si l’existence de la RBSN constitue un argument suffisant en faveur du relèvement de la cible d’inflation si l’on répond adéquatement aux préoccupations à l’égard de la valeur plancher des taux d’intérêt nominaux. -
April 2016 Annual Reassessment of Potential Output in Canada
Cette note résume la réévaluation annuelle de la croissance de la production potentielle effectuée par la Banque en 2016. Le taux d’augmentation devrait s’établir à 1,5 % pour la période 2016-2018, et à 1,6 % pour la période 2019-2020. La croissance projetée sera plus faible que la prévision présentée dans le Rapport sur la politique monétaire d’avril 2015. -
Canadian Labour Market Dispersion: Mind the (Shrinking) Gap
Les chocs peuvent, comme cela a été souvent observé, avoir une incidence asymétrique sur les régions d’une zone monétaire et provoquer des disparités entre les marchés du travail lorsqu’il n’y a pas de mobilité parfaite de la main-d’oeuvre : en témoignent par exemple les répercussions de la récession des années 2008-2009 et de la crise financière subséquente en Europe sur la dispersion des taux d’emploi dans la zone euro et, dans une moindre mesure, aux États-Unis. -
Capital Structure, Pay Structure and Job Termination
Les auteurs élaborent un modèle permettant d’analyser les liens entre le levier financier, la structure de rémunération et le risque de licenciement. Contrairement à ce qui est généralement admis, ils montrent que, même en l’absence de problème de délégation entre les travailleurs et l’entreprise, une rémunération variable peut être optimale bien que les travailleurs soient réfractaires au risque et que l’entreprise soit neutre à cet égard.