Les auteurs étudient l'interdépendance des politiques budgétaire et monétaire au moyen d'un modèle d'équilibre général dynamique et stochastique à prix rigides et taux d'inflation tendanciel non nul. Les politiques en question sont caractérisées par une règle selon laquelle une fraction k de la dette publique doit être garantie par la valeur actualisée des excédents primaires présents et futurs, et la fraction restante par les revenus de seigneuriage.
Les auteurs élaborent et estiment un modèle dynamique d'équilibre général où est représentée avec réalisme la relation qui lie, par le biais des intrants et des extrants, les entreprises intervenant aux diverses étapes du processus de production. Les chocs technologiques subis diffèrent selon que l'entreprise se charge de l'étape intermédiaire ou de l'étape finale de la production, tout comme la probabilité qu'elle révise ses prix à chaque période (dans un cadre à la Calvo).
Les auteurs étudient l'incidence macroéconomique d'un taux d'inflation tendanciel non nul à l'aide d'un modèle d'équilibre général stochastique et dynamique simple où les prix sont rigides.
Les auteurs analysent les implications pour le bien-être de règles simples de politique monétaire, en estimant un modèle de petite économie ouverte pour le Canada qui compte deux secteurs (biens échangeables et non échangeables) et où les prix et les salaires sont rigides.
D'après plusieurs études empiriques, l'incidence de l'évolution du taux de change sur les prix a diminué ces dernières années dans les pays industrialisés.