Novembre 2015

Table des matières

  • Introduction
  • Mandat et sites de Parcs Canada
    • Aires protégées
  • Survol de Parcs Canada - Qui nous sommes
    • Biographie du directeur général de l’Agence
    • Cadres supérieurs
    • Organigramme
    • Aperçu financier
    • Aperçu des ressources humaines
    • Responsabilités législatives
  • Survol de Parcs Canada - Ce que nous faisons
    • Opérations
    • Établissement et Protection des aires protégées
    • Conservation and Commémoration du patrimoine
    • Relations externes et Expérience du visiteur
    • Services de soutien interne
  • Enjeux
    • Programme d’investissement en immobilisations
    • Réconciliation avec les Autochtones
    • Expédition de Franklin
    • Commémoration du 150e anniversaire de la Confédération
    • Pressions dues au développement
    • Approche en matière de service aux visiteurs
    • Capacité scientifique pour la conservation des ressources naturelles
    • Mémorial national N’oublions jamais
  • Possibilités en matière de communications
  • Annexe
    • Intervenants et partenaires
    • Liens avec les médias
Un plongeur dans les forêts de varech à Gwaii Haanas
Coucher de soleil dans le Parc urbain national de la Rouge
Guides costumés et visiteurs, lieu historique national de Louisbourg

Introduction

Lorsque les gens pensent au Canada, ils imaginent sa géographie extraordinaire, sa culture diversifiée et ses nombreuses réalisations historiques. Parcs Canada a la garde de certains des exemples nationaux les plus grandioses du patrimoine naturel et culturel du Canada et a la responsabilité de maintenir leur intégrité écologique et commémorative pour les générations à venir. Ce réseau de plus de 200 parcs nationaux, aires marines nationales de conservation et lieux historiques nationaux fait l'envie du monde entier et Parcs Canada a le privilège de mettre en valeur ces trésors nationaux pour gens d’ici et d’ailleurs, afin qu’ils puissent mieux les comprendre et les apprécier.

Le Canada a établi le premier service de parcs nationaux au monde, en mai 1911. Parcs Canada est un chef de file international de la protection et la mise en valeur de sites naturels et culturels, grâce à son réseau de parcs nationaux, d’aires marines nationales de conservation et de lieux historiques nationaux. En vertu de multiples mesures législatives, l'Agence est responsable des opérations et assure l'intendance de 46 parcs nationaux protégeant environ 328 198 kilomètres carrés du territoire canadien, de 168 lieux historiques nationaux et de quatre aires marines nationales de conservation composées d'écosystèmes de mer et d’eau douce qui s'étendent sur 14 800 kilomètres carrés, ainsi que d’un parc urbain national.

L’Agence Parcs Canada assume un rôle de gardien de ces lieux patrimoniaux naturels et culturels et est déterminée à les protéger et à maintenir leur santé et leur intégrité. Parcs Canada est un guide qui invite les Canadiens et les étrangers à visiter notre famille nationale d'aires protégées et à y connaître des expériences de découverte, d'apprentissage, de loisir et de réflexion. Parcs Canada est un partenaire précieux qui mise sur les riches traditions des peuples autochtones et sur la force de nos diverses cultures et qui honore nos engagements envers la population canadienne et de la communauté internationale. Parcs Canada est un conteur qui retrace l'histoire des gens et des paysages qui ont façonné le territoire, qui fait découvrir la beauté et la richesse de nos milieux naturels et qui rappelle le courage et l'ingéniosité de ceux et celles qui ont contribué à façonner le Canada.

Le présent cahier d'information vise à vous faire connaître le mandat et la structure de Parcs Canada et à vous donner un aperçu de certaines des questions qui déterminent l'évolution de l'Agence.

Mes fonctionnaires et moi serons heureux de vous fournir, ainsi qu'à votre cabinet, tous les renseignements voulus relatifs au contenu de ce cahier d'information et je serai ravi de collaborer avec vous sur le large éventail d'enjeux dont Parcs Canada a la responsabilité.

Mandat et sites de Parcs Canada

Le mandat de Parcs Canada est de protéger et de mettre en valeur des exemples représentatifs du patrimoine naturel et culturel du Canada de façon à en assurer l’intégrité écologique et commémorative et d’en favoriser chez le public la connaissance, l’appréciation et la jouissance pour les générations d’aujourd’hui et de demain.

Parcs Canada est responsable d’établir et de gérer le réseau des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation, qui constituent des exemples représentatifs des régions naturelles et marines du Canada.

Soixante-dix-sept pour cent du réseau des parcs nationaux est achevé, et ce réseau créé au cours des années 70 représente la diversité des régions et des paysages naturels de 30 des 39 régions terrestres du Canada. Dans le cadre de sa gestion des parcs nationaux, Parcs Canada y protège ou y restaure l’intégrité écologique et y offre au bénéfice de la population canadienne des possibilités d’expériences et de découvertes.

Le portefeuille de lieux de Parcs Canada comprend le parc urbain national de la Rouge (PUNR), premier parc urbain national du Canada. Le PUNR comprend des sites patrimoniaux culturels et naturels et des terres agricoles qui seront protégés afin de permettre à des millions de Canadiens de développer un sentiment d’attachement à leur patrimoine.

Les quatre aires marines nationales de conservation représentent cinq des 29 aires marines du Canada et protègent des écosystèmes de mer d’eau douce. Dans le cadre de sa gestion des aires marines nationales de conservation, Parcs Canada s’emploie à favoriser l’utilisation écologiquement durable des ressources marines, tout en protégeant leurs principales caractéristiques pour le bénéfice et l’agrément des Canadiens, des visiteurs et des collectivités côtières.

Parcs Canada a également le mandat de commémorer l’histoire du Canada. Selon les recommandations de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada, le ministre désigne les lieux, personnages et évènements d’importance historique nationale. À l’heure actuelle, l’Agence administre 168 lieux historiques nationaux. De plus, Parcs Canada représente le Canada au sein du Comité du patrimoine mondial des Nations Unies et assure la gestion de 11 des 17 sites du patrimoine mondial au Canada.

Parcs Canada est l’autorité fédérale pour les activités archéologiques sur les terres fédérales et les terres fédérales immergées et est le plus important gardien de biens meubles patrimoniaux au Canada. La collection nationale d’artéfacts de l’Agence est composée de 31 millions d’objets historiques et archéologiques qui ont des liens directs avec les parcs et les lieux historiques nationaux du Canada.

L’Agence est le plus grand propriétaire de terres fédérales et le troisième plus important gestionnaire de biens fédéraux, avec plus de 11 700 éléments de patrimoine bâti situés dans 216 endroits. La valeur de remplacement totale de ces biens a été évaluée à 16 milliards de dollars en 2012. Le portefeuille de biens bâtis inclut 1 050 kilomètres d’autoroutes qui traversent les parcs nationaux et les lieux historiques nationaux.

Les neuf canaux historiques de Parcs Canada soutiennent la navigation commerciale et de plaisance et sont constitués de 625 kilomètres de voies navigables et de plus de 200 barrages qui contrôlent d’importants bassins versant en Ontario et au Québec.

Aires protégées

Aires protégées
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Survol de Parcs Canada - Qui nous sommes

Parcs Canada relève d’un directeur général de l’Agence (DGA), qui est appuyé par une équipe de cadres supérieurs. Les opérations de l’Agence sont soutenues par des programmes et des services internes.

Biography of the Chief Executive Officer

Daniel Watson
Daniel Watson
Directeur général de l’Agence

Né en Saskatchewan, Daniel Watson est diplômé de l’Université de la Colombie-Britannique en histoire et littérature française. Il a amorcé sa carrière comme superviseur dans un Centre d’emploi du Canada pour étudiants de l’est de Vancouver. Après avoir œuvré dans le domaine de l’accès à l’information et de la protection des renseignements personnels à l’ancien ministère fédéral de l’Emploi et de l’Immigration, il a passé les dix années suivantes au sein du gouvernement de la Saskatchewan où il a dirigé les politiques et la recherche en matière d’enseignement postsecondaire ainsi que les questions de formation, puis il a travaillé au gouvernement de la Colombie- Britannique où il a été responsable des mandats d’application de traités et des lois de mise en œuvre. Il a agi comme négociateur pour l’Accord définitif Nisga'a et a mené le développement de la de la première loi créée au Canada pour mettre en œuvre un traité conclu avec une Première nation et prévoyant l’autonomie gouvernementale.

Il est revenu au gouvernement fédéral en 1999 comme directeur des Relations autochtones et territoriales du ministère des Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC). En 2001, il a assumé les fonctions de directeur général de la Direction de la justice applicable aux Autochtones à Justice Canada, où il est resté jusqu’à ce qu’il soit nommé, en 2003, sous-ministre adjoint de Diversification de l’économie de l’Ouest Canada en Saskatchewan. En 2006, il accédait au poste de sous-ministre adjoint principal des Politiques et de l’Orientation stratégique à AINC. En mars 2009, il devenait sous-ministre délégué de Diversification de l’économie de l’Ouest Canada, avant de se voir confier le poste de sous-ministre en juillet de la même année. En 2012, il a été nommé dirigeant principal des ressources humaines du gouvernement du Canada, puis en 2015, directeur général de l’Agence Parcs Canada.

Daniel aime parler avec passion, en anglais, en français ou en espagnol, du service public et des fonctionnaires ainsi que de leurs contributions exceptionnelles au Canada et à la vie des Canadiens et Canadiennes. Il est également pilote, ancien membre de la chorale philharmonique de Regina, un lecteur avide, un ancien instructeur de sécurité en maniement des armes à feu, et il se plaît à sillonner régulièrement les routes des quatre coins du pays sur son Harley-Davidson.

Cadres supérieurs

Carol Sheedy
Carol Sheedy
Vice-présidente des opérations, Est du Canada
Jeff Anderson
Jeff Anderson
Vice-président des opérations, Ouest et Nord du Canada
Rob Prosper
Rob Prosper
Vice-président, Établissement et Conservation des aires protégées
George Green
George Green
Vice-président, Conservation et Commémoration du patrimoine
Jane Pearse
Jane Pearse
Dirigeante principale administrative
Michael Nadler
Michael Nadler
Vice-président, Relations externes et Expérience du visiteur
Sylvain Michaud
Sylvain Michaud
Dirigeant principal des finances
Maria Stevens
Maria Stevens
Vice-présidente associée, Planification d’investissements et Rapports
Pierre Richer de La Flèche
Pierre Richer de La Flèche
Dirigeant principal des ressources humaines

Organigramme, septembre 2015

Organigramme de la haute direction de Parcs Canada dans les secteurs Opérations, Programmes et Soutien interne
Organigramme, septembre 2015

Aperçu financier

Le budget permanent de l’Agence est d’environ 500 millions de dollars (soit 43 % des autorisations actuelles) et environ 75 % de cette somme proviennent des fonds alloués votés par le Parlement et 25 % proviennent des recettes générées par l’Agence. De plus, Parcs Canada reçoit un financement limité dans le temps pour diverses initiatives d’immobilisations, comme la création de parcs nationaux et d’aires marines nationales de conservation, le développement du parc urbain national de la Rouge, l’évaluation et l’assainissement de sites fédéraux contaminés et la mise en œuvre continue de stratégies pour les espèces en péril.

Le budget de Parcs Canada pour l’exercice 2015-2016 est de 1 157,7 millions de dollars et comprend un financement unique particulier pour l’infrastructure.

La répartition du budget est la suivante :

  • 587 millions de dollars en affectations pour les dépenses en capital;
  • 551 millions de dollars en fonds de fonctionnement;
  • 20 millions de dollars en subventions et contributions.
Capital

L’affectation pour les dépenses en capital comprennent un financement limité dans le temps de 471 millions de dollars qui provient du budget de 2014 et de l’initiative visant les infrastructures fédérales afin de permettre à l’Agence de reconstituer le capital de son portefeuille de patrimoine bâti de 16 milliards de dollars et de rétablir l’état global du portefeuille à un niveau acceptable ou bon.

Contributions

L’Agence a deux programmes de contributions principaux. Le Programme de contributions par catégorie générale soutient principalement les organisations autochtones ou sans but lucratif et le Programme de partage des frais pour les lieux historiques nationaux du Canada, qui appuie des activités visant à assurer l’intégrité commémorative de lieux historiques nationaux qui n’appartiennent pas au gouvernement fédéral ou qui ne sont pas administrés par ce dernier.

Revenues

La Loi sur l’Agence Parcs Canada autorise la conservation des recettes perçues. Il s’agit là d’une source de financement importante qui soutient l’exécution des programmes de Parcs Canada, y compris les opérations des parcs et des lieux et la prestation de services aux visiteurs.

En moyenne au cours des cinq dernières années, les recettes disponibles se sont élevées à environ 120 millions de dollars annuellement. En date de septembre 2015, le total des recettes avait augmenté d’environ 10 % par rapport à l’année précédente.

Les trois sources principales suivantes représentent environ 90 % des recettes de Parcs Canada :

  • les droits d'entrée des parcs et des lieux historiques nationaux (plus de 50 %);
  • les droits de camping (entre 15 et 20 %);
  • les locations de terrain et les concessions, principalement en ce qui concerne les activités commerciales dans les parcs nationaux (plus de 20 %).

Aperçu des ressources humaines

La Loi sur l’Agence Parcs Canada a établi Parcs Canada comme employeur distinct et le directeur général de l’Agence est le seul responsable des questions relatives aux ressources humaines. Cette situation offre à l’Agence de la flexibilité dans la gestion de son effectif. Le régime de ressources humaines de Parcs Canada est guidé par des valeurs et des principes de gestion.

Parcs Canada est une agence opérationnelle. Pendant la période de pointe, lorsque la plupart de nos parcs et de nos sites sont ouverts au public, 85 % des employés travaillent dans des lieux régionaux, éloignés et nordiques situés à l’extérieur de la région de la capitale nationale, dans plus de 450 collectivités. À longueur d’année, quelques postes organisationnels du bureau national, comme des ingénieurs, des spécialistes de la conservation et du personnel des ressources humaines et des finances, sont situés à l’extérieur du bureau national de Gatineau.

Parcs Canada embauche entre 2 950 employés de durée indéterminée en saison creuse et 4 200 en haute saison. Environ 50 % de l’effectif de l’Agence est composé d’employés saisonniers nommés pour une durée indéterminée qui travaillent selon le cas de 13 à 42 semaines par année. Parcs Canada embauche plus de 1 500 étudiants par année et plus de 1 100 employés temporaires (non permanents). Dans l’ensemble, après conversion des postes saisonniers en équivalents temps plein, l’Agence compte 4 224 équivalents temps plein (ETP), selon le Rapport ministériel sur le rendement de 2014-2015.

Guide et enfants lisant Xplorateurs, réserve de parc national Pacific Rim
Guide et visiteurs, parc national Fundy
Activité d’interprétation, parc national Tuktut Nogait

Parcs Canada encourage et promeut la diversité dans le milieu de travail, notamment par l’embauche d’employés autochtones. Le personnel qui s’identifie en tant qu’Autochtone représente plus de 8 % de l’effectif, un pourcentage bien supérieur à celui de la disponibilité dans la population active qui est de 6 % et aux taux d’emploi moyens pour ce groupe dans l’ensemble du gouvernement fédéral. Les femmes composent 47 % de l’effectif.

Tous les cinq ans, en vertu de la loi, Parcs Canada doit mener un examen indépendant de son régime de ressources humaines. Le dernier examen mené en 2015 a révélé que : « De manière générale, il s’est avéré que le régime de RH de l’Agence était compatible avec les valeurs et les principes de gestion. L’Agence dispose d’un ensemble de valeurs et de principes de gestion bien établi et, dans l’ensemble, le régime de RH de l’Agence s’aligne sur les valeurs et les principes de gestion, les appuie et les renforce. »

Responsabilités législatives

Parcs Canada a une fière tradition de leadership pour la protection et la conservation des ressources naturelles et culturelles. Le cadre législatif pour la gestion des aires protégées du Canada a une vaste portée et est composé de plusieurs lois et règlements.

Lois dont le ministre est responsable

Loi sur l’Agence Parcs Canada, 1998

La Loi établit Parcs Canada comme un organisme distinct qui relève du ministre de l’Environnement et fournit un vaste mandat à l’Agence afin de s’assurer que les parcs nationaux, les lieux historiques nationaux et les aires marines nationales de conservation et autres aires patrimoniales sont protégés et mis en valeur pour les générations d’aujourd’hui et de demain. La Loi impose au ministre des exigences de surveillance et d’établissement de rapports et accorde de la flexibilité à l’Agence en ce qui concerne les questions financières et liées aux ressources humaines, ainsi que d’importants pouvoirs relatifs à la passation de marchés de même qu’à l’acquisition et à l’aliénation de biens.

Loi sur les parcs nationaux du Canada, 2000

Les parcs nationaux sont dédiés au peuple canadien pour son bénéfice, son instruction et sa jouissance et doivent être entretenus et utilisés de façon à rester intacts pour les générations futures. La Loi prévoit que le ministre est responsable de l’administration, de la gestion et du contrôle des parcs nationaux, et qu’il fait de la conservation ou du rétablissement de l’intégrité écologique sa principale priorité lorsqu’il s’agit d’examiner la gestion des parcs. Des plans directeurs des parcs doivent être déposés au Parlement dans les cinq années suivant l’établissement des parcs et doivent être examinés par a suite tous les dix ans. Des pouvoirs réglementaires sont accordés pour un éventail d’enjeux qui traitent de la gestion des parcs. À l’heure actuelle, 25 règlements sont pris en vertu de la Loi. Certains articles de la Loi s’appliquent aux 58 lieux historiques nationaux énumérés en vertu de la Loi.

Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada, 2002

Cette loi établit les aires marines nationales de conservation en vue de protéger et de conserver des zones représentatives. Ces aires protégées doivent être utilisées de manière durable de sorte qu’elles répondent aux besoins des générations actuelles et futures, sans compromettre la fonction et la structure des écosystèmes marins. Le ministre est responsable de l’administration, de la gestion et du contrôle des aires marines nationales de conservation en ce qui concerne les questions ne relevant pas d’autres ministères fédéraux. Des plans directeurs doivent être déposés au Parlement dans les cinq années suivant l’établissement des aires et doivent être examinés tous les dix ans. Le ministre doit mettre sur pied un comité consultatif de gestion afin de formuler des conseils relativement à ces plans et certains aspects nécessitent l’accord du ministre des Pêches et Océans et du ministre des Transports. Des règlements, en cours d’élaboration, aborderont un éventail de questions, y compris le zonage en vue d’assurer une utilisation écologiquement durable. Les règlements qui limitent ou interdisent la navigation maritime ou les activités liées à la sécurité maritime ne peuvent être pris que sur la recommandation conjointe du ministre de l’Environnement et du ministre des Transports.

Loi sur le parc marin du Saguenay–Saint- Laurent, 1997

Cette loi établit le parc marin du Saguenay–Saint- Laurent en conformité avec une entente avec le gouvernement du Québec, et assure la protection du parc tout en encourageant son utilisation à des fins éducatives, récréatives et scientifiques. Le ministre est responsable de l’administration, de la gestion et du contrôle du parc marin et doit déposer un plan directeur au Parlement, qui doit faire l’objet d’un examen tous les sept ans. Un comité de coordination formule des recommandations au ministre responsable de Parcs Canada et au ministre du Québec relativement à la mise en œuvre du plan directeur. Un comité supplémentaire veille à l’harmonisation des activités et des programmes fédéraux et provinciaux. Des pouvoirs réglementaires sont accordés à diverses fins, y compris la protection des écosystèmes, la protection des ressources culturelles submergées, les caractéristiques de zonage et le contrôle de la nature et du genre d’activités exercées dans le parc marin. À l’heure actuelle, un règlement porte sur les activités exercées dans les parcs marins.

Loi sur le parc urbain national de la Rouge, 2015

Cette loi établit le parc urbain national de la Rouge, premier parc urbain national du Canada, comme la catégorie la plus récente d’aires protégées relevant de Parcs Canada. La Loi prévoit la protection du parc et promeut la nature, la culture et l’agriculture, tout en respectant l’infrastructure urbaine requise en fonction de la situation géographique par rapport à la plus grande région métropolitaine du Canada. Le ministre est responsable de l’administration, de la gestion et du contrôle du parc urbain national, ainsi que de l’administration des terrains publics dans le parc. Des pouvoirs réglementaires sont accordés relativement à tous les aspects de la gestion et de l’administration du parc urbain. Un plan directeur du parc doit être déposé au Parlement au plus tard en 2020 et devra faire l’objet d’un examen tous les 10 ans.

Loi sur les lieux et monuments historiques, 1985

Cette loi établit la Commission des lieux et monuments historiques du Canada (CLMHC) et prévoit la commémoration des lieux, personnages et événements d’importance historique nationale. Le mandat de la CLMHC est de conseiller le gouvernement du Canada par l’intermédiaire du ministre de l’Environnement quant à la commémoration des aspects d’importance nationale de l’histoire du Canada. À la suite de l’évaluation et de la recommandation par la Commission, le ministre peut déclarer qu’un lieu, un événement ou un personnage revêt une importance historique nationale et peut recommander sa commémoration au moyen d’une plaque ou d’une autre façon appropriée. Les commissaires de la CLMHC sont nommés par le gouverneur en conseil sur la recommandation du ministre.

De plus, un représentant de Parcs Canada est désigné par le ministre.

Loi sur la protection des gares ferroviaires patrimoniales, 1985

Cette loi prévoit la désignation de gares ferroviaires patrimoniales et stipule qu’il faut l’approbation du gouverneur en conseil en cas de modification, de démolition ou de cession d’une gare ferroviaire patrimoniale désignée. La Loi exige également que les gares admissibles soient évaluées par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada (CLMHC) qui formule au ministre de l’Environnement une recommandation à savoir si un bâtiment mérite ou non la désignation. La Loi prévoit un processus par lequel les changements proposés à des gares ferroviaires patrimoniales doivent être examinés et approuvés. Les règlements régissent la façon dont l’avis et l’exécution doivent être faits par un propriétaire en vue de l’aliénation, de la destruction, de la modification, de la vente, de la cession ou du transfert d’une gare ferroviaire patrimoniale.

Loi sur la protection des phares patrimoniauxt, 2008

Cette loi prévoit la désignation de phares patrimoniaux appartenant au gouvernement fédéral, protège le caractère patrimonial des phares désignés en empêchant leur modification ou leur aliénation non autorisées, et exige que les phares soient entretenus ou modifiés conformément aux normes de conservation établies. Le ministre peut désigner un phare comme phare patrimonial en vertu de la Loi, tout en tenant compte de l’avis d’un comité consultatif à cet effet.

Loi sur le cimetière national du Canada, 2009

Cette loi reconnaît le Cimetière Beechwood, à Ottawa, en Ontario, comme le cimetière national du Canada.

Loi sur la maison Laurier, 1952

Cette loi exige du ministre qu’il assume la responsabilité de l’administration de la propriété et du contenu du lieu historique national de la maison Laurier du Canada et des fonds dans le Compte de fiducie Mackenzie King, conformément au testament de feu le très honorable William Lyon Mackenzie King.

Autres lois importantes

Loi sur les espèces en péril (LEP), 2002

Le ministre de l’Environnement est le principal responsable de l’administration de la Loi, en collaboration avec le ministère des Pêches et des Océans. En ce qui concerne Parcs Canada, le ministre est responsable de la mise en œuvre de plans d’action, étant donné l’important rôle de l’Agence comme responsable des parcs nationaux, des aires marines nationales de conservation, des lieux historiques nationaux et autres aires patrimoniales protégées.

Loi sur le ministère des Transports, 1985

Pour ce qui est des canaux historiques, le ministre de l’Environnement assume les pouvoirs, obligations et fonctions du ministre des Transports en vertu de la Loi sur le ministère des Transports. Cette dernière octroie les pouvoirs réglementaires associés au Règlement sur les canaux historiques et au Règlement sur les canaux. Ces règlements régissent la gestion, l’entretien, l’utilisation et la protection des neuf canaux historiques administrés par Parcs Canada et définissent les pouvoirs nécessaires en vue de contrôler les diverses activités terrestres et maritimes et la navigation. Les neuf canaux historiques sont les suivants : le canal de St. Peters en Nouvelle-Écosse; les canaux de Saint-Ours, Chambly, Carillon, Sainte-Anne-de-Bellevue et Lachine au Québec; ainsi que le canal Rideau, le canal de Sault Ste. Marie et la voie navigable Trent–Severn en Ontario. La Loi sur l’Agence Parcs Canada confirme que Parcs Canada est responsable de l’administration et de l’application du Règlement sur les canaux historiques.

Loi sur les forces hydrauliques du Canada, 1919

La Loi, qui relève du ministre des Affaires indiennes et du Nord, contrôle le développement et l’utilisation des forces hydrauliques sur toute propriété fédérale et s’applique aux forces hydrauliques sur les terres administrées par Parcs Canada.

Loi sur les frais d’utilisation, 2004

La Loi sur les frais d’utilisation, sous l’autorité du président du Conseil du Trésor, établit les exigences pour tous les nouveaux frais d’utilisation fixés par une autorité réglementaire, et pour apporter des changements aux frais actuels. Certains des frais d’utilisations établis par Parcs Canada sont assujettis aux exigences de cette loi.

Loi sur les contraventions, 1992

Cette loi est utilisée pour intenter des poursuites relatives à des infractions à des lois fédérales mineures au moyen d’un système de billets de contravention, plutôt qu’une accusation criminelle. Les infractions réglementaires établies par les lois de Parcs Canada sont désignées comme des contraventions en vertu de la Loi sur les contraventions.

Loi sur les immeubles fédéraux et les biens réels fédéraux, 1991

Sous l’autorité du président du Conseil du Trésor, la Loi fournit un cadre pour l’acquisition, l’administration et l’aliénation d’immeubles et de biens réels fédéraux par le gouvernement du Canada, y compris ceux qui sont administrés par Parcs Canada.

Loi sur la marine marchande du Canada, 2001

Sous l’autorité du ministre des Transports, la Loi fait la promotion de la sécurité du transport maritime et de la navigation de plaisance, protège l’environnement marin contre les dommages causés par la navigation et les activités de marine marchande, et assure un système de réglementation qui encourage un transport et un commerce maritimes viables, efficaces et économiques. Elle permet la protection et la conservation des épaves qui ont une valeur patrimoniale et pour lesquelles elle accorde les pouvoirs réglementaires au ministre responsable de Parcs Canada.

Loi sur la protection de la navigation, 1985

Sous l’autorité du ministre des Transports, la Loi réglemente les ouvrages et les obstructions qui risquent de gêner la navigation dans les eaux navigables répertoriées dans l’annexe de la Loi, y compris ceux qui sont administrés par Parcs Canada.

Survol de Parcs Canada - Ce que nous faisons

Le mandat de Parcs Canada nécessite l’exécution d’activités tout au long de l’année dans l’ensemble du Canada. Étant donné sa responsabilité en matière de gestion et d’administration de 46 parcs nationaux, du parc urbain national de la Rouge, de quatre aires marines nationales de conservation, de 168 lieux historiques fédéraux nationaux, dont neuf canaux historiques, les employés et ressources de Parcs Canada sont actifs dans des centaines de collectivités et de lieux éloignés, d’un océan à l’autre. Le personnel de Parcs Canada est déterminé à garder les sites patrimoniaux ouverts et opérationnels pour les Canadiens. De plus, l’Agence est responsable d’un patrimoine bâti diversifié et d’activités connexes, qu’il s’agisse de la route Transcanadienne qui traverse les parcs des montagnes en Alberta et en Colombie-Britannique ou du contrôle des avalanches aux abords des routes qui longent les Rocheuses et du contrôle des incendies dans toutes les zones de parcs. L’Agence possède une capacité de recherche et de sauvetage, du personnel dédié à la faune, une section d’agents armés chargés de l’application de la loi et un groupe d’archéologie subaquatique. Nous assumons la garde de 31 millions d’artéfacts utilisés de façon active dans nos sites aux fins d’interprétation et conservés dans des installations visant à préserver ces collections. Voici un aperçu des activités opérationnelles :

Entrée du parc national Banff
Un archéologue de Parcs Canada examine la cloche du HMS Erebus
Garçon assis sur un canon, lieu historique national Fort Beauséjou
Intégrité écologique

Parcs Canada étudie et surveille l’état des écosystèmes des parcs et établit des rapports connexes. Il gère et assainit les sites contaminés, assure le rétablissement écologique et atténue les impacts écologiques. Parcs Canada contrôle les espèces envahissantes, protège des espèces en péril et réintroduit des espèces dans leurs habitats indigènes. Parcs Canada gère les conflits entre les humains et la faune, notamment au moyen de la création et de l’entretien de corridors fauniques.

Conservation du patrimoine

Détenteur de 31 millions d’objets archéologiques et historiques, Parcs Canada gère et entretient activement cette collection. L’Agence restaure et répare les biens patrimoniaux et prend des mesures de conservation sur place afin d’atténuer la détérioration et les dommages causés aux objets historiques et archéologiques. Elle procède à la restauration et à la stabilisation des structures et bâtiments historiques. Certains artéfacts sont en montre et interprétés dans des sites de Parcs Canada de façon à ce que les Canadiens et Canadiennes puissent mieux apprécier l’histoire de leur pays et tisser des liens plus étroits avec celle-ci.

Visiteurs

Parcs accueille plus de 20 millions de visiteurs chaque année et leur offre, en collaboration avec ses partenaires, des expériences, des activités et des événements mémorables. Les visiteurs indiquent qu’ils sont en général très satisfaits de la qualité des services, des installations et des programmes de sécurité. Les services et les programmes destinés aux visiteurs comprennent l’interprétation, des reconstitutions, des installations, des terrains de camping, des pistes et sentiers, la surveillance de la faune et des systèmes de réservation.

Sécurité

Parcs Canada publie des bulletins d’avalanche, mène des opérations de recherche et de sauvetage et assure un service de répartition des urgences. L’Agence offre une orientation en matière de sécurité aux visiteurs, y compris sur les déplacements dans l’arrière-pays ou sur des rencontres éventuelles avec un animal sauvage. Pour les visiteurs de parcs nationaux du Nord, une partie de la formation sur la sécurité porte sur ce qu’il faut faire en cas de rencontre avec un ours blanc ou pour prévenir l’hypothermie.

Services d’infrastructure et de type municipal

Parcs Canada est responsable de la sécurité et de l’entretien des routes Transcanadienne et provinciales dans les parcs nationaux, y compris le déneigement, les inspections, de même que les réparations et le remplacement des revêtements de route, des murs de soutènement, des ponts et des ponceaux. Récemment, l’Agence a investi massivement pour réduire le nombre d’animaux tués le long des routes en construisant des passages supérieurs et inférieurs et en clôturant des tronçons critiques de route. Parcs Canada fournit des services municipaux à cinq lotissements urbainsNote de bas de page 1 notamment l’eau potable, le traitement des eaux d’égout, l’entretien des routes, le déneigement, ainsi que la collecte et l’élimination des ordures.

Biens réels

Parcs Canada, plus important propriétaire de terres fédérales, assure la tenue des registres liés à l’acquisition et à l’aliénation de ces terres de la Couronne. Les opérations liées aux biens réels de Parcs Canada comprennent l’administration, l’acquisition et l’aliénation des terres des parcs, l’octroi de licences et de permis spéciaux, ainsi que la gestion des possibilités de développement.

Opérations

ETP : 3 429 (Est du Canada : 1 705 | Ouest et Nord du Canada : 1 724)

Le vice-président des Opérations, Est du Canada (provinces de l’Atlantique, Québec et Ontario) et le vice-président des Opérations, Ouest et Nord du Canada (provinces des Prairies, Colombie-Britannique et Nord) assurent le leadership pour l’exécution de tous les aspects des programmes de Parcs Canada. Trente-deux unités de gestion s’occupent de gérer les parcs nationaux, les aires marines nationales de conservation, les lieux historiques nationaux et le parc urbain national de la Rouge. Les Opérations touchent environ 450 collectivités. Par exemple, les neuf canaux historiques, comptant 625 kilomètres de voies navigables, traversent 75 collectivités et 11 sites du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les Opérations constituent l’image de Parcs Canada auprès des visiteurs en leur faisant vivre des expériences mémorables et en fournissant de l’information au public. Le personnel des Opérations met en œuvre des programmes de conservation naturelle et patrimoniale, gère et entretient le patrimoine bâti, entreprend et soutient des projets scientifiques et archéologiques, et assure une collaboration et une coordination appropriée avec les partenaires autochtones et les intervenants provinciaux, territoriaux, municipaux et du secteur privé.

Pour structurer ses travaux, le personnel des Opérations compte sur le soutien et les conseils des directions générales au Bureau national. Cette relation de collaboration entre les Opérations sur le terrain et les fonctions centralisées favorise l’efficacité et la normalisation dans l’ensemble du pays.

Perspective d’avenir :

Le personnel des Opérations est crucial par rapport à la planification, à la consultation et à la mise en œuvre des étapes de toutes les activités de l’Agence. Il participe étroitement à l’exécution des plans d’infrastructure, à l’amélioration des loisirs et de la prestation de services, à l’identification de nouvelles possibilités opérationnelles et au maintien ou à l’amélioration de l’intégrité écologique et commémorative.

Gestion des incendies

Parcs Canada est un chef de file mondial en matière de gestion des incendies dans les zones protégées et d’utilisation du brûlage dirigé pour assurer la restauration, l’amélioration et le maintien des conditions des habitats naturels. Depuis 1983, nous avons effectué plus de 80 opérations de brûlage dirigé, restaurant ainsi plus de 25 000 hectares de végétation et d’habitat dans des parcs nationaux et des sites historiques de l’ensemble du Canada. En plus d’aider à restaurer les écosystèmes du Canada et d’améliorer la condition des indicateurs de l’intégrité écologique, ces opérations servent à protéger les ressources culturelles, à réduire les risques de feux de friches aux environs des valeurs à risque et à rétablir le rôle du feu en tant que processus naturel.

Regardez la vidéo : La question brûlante

Établissement et Conservation des aires protégées

ETP : 181 au total

Le groupe comprend la base scientifique des normes et des pratiques qui ont trait à la protection des espèces et du territoire. Il examine la possibilité de créer des parcs et des aires marines en tant que nouvelles aires protégées et travaille à l’avancement des négociations avec les provinces, les territoires, les groupes autochtones et autres intervenants. Cette direction générale comprend également le programme de gardes de parc pour les activités d’application de la loi sur les terres et les eaux sous la responsabilité de Parcs Canada.

Dans ses activités de création et de gestion des lieux patrimoniaux naturels, l’Agence travaille avec les Autochtones afin de trouver des terrains d’entente pour le maintien de l’intégrité de l’environnement et de la santé des ressources biologiques et culturelles.

Cette direction générale est responsable de ce qui suit :

  • créer des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation;
  • établir une orientation stratégique et offrir un soutien opérationnel pour le maintien ou le rétablissement de l’état écologique des aires patrimoniales;
  • mettre en œuvre le programme fédéral des espèces en péril au sein de l’Agence;
  • diriger la gestion des feux de forêt, y compris les éléments de suppression, les brûlages dirigés et le rétablissement écologique;
  • les agents d’application de la loi de Parcs Canada;
  • offrir des conseils et une analyse des questions environnementales;
  • soutenir les efforts internationaux, y compris la participation à l’Union internationale pour la conservation de la nature et à la Convention sur la diversité biologique.

Perspective d’avenir :

La Direction générale travaille à parachever les réseaux des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation en vue de représenter les régions naturelles et marines du Canada, de même qu’à contribuer à l’atteinte des cibles du Canada en matière de biodiversité internationale visant la protection dans des aires protégées de 17 % de ses terres et de 10 % de ses zones marines d’ici 2020.

Réintroduction du bison dans le parc national Banff

Depuis sa création en 1885, le parc national Banff n’a hébergé aucun bison des plaines, alors que cette espèce errait autrefois librement dans ce secteur. La réintroduction d’un petit troupeau sur les côtes à l’est du parc, une aire de nature sauvage éloignée, contribuera aux efforts de conservation et de rétablissement de cette espèce emblématique, en plus de rétablir le lien entre celle-ci et les Canadiens et les Premières nations.

Parcs Canada collabore avec les Premières nations Stoney Nakoda et Siksika dans l’objectif de cibler et de créer des possibilités pour la réintroduction du bison. Cette collaboration comprend, entre autres, le partage de connaissances traditionnelles, la bénédiction et la célébration des animaux et de l’habitat, ainsi que la participation à l’intendance et aux activités. À l’avenir, leur engagement leur permettra également d’obtenir de la viande du bison et d’autres restes que leurs membres pourront utiliser à des fins traditionnelles.

Conservation et Commémoration du patrimoine

ETP : 151 au total

Les activités de la Direction générale de la conservation et de la commémoration du patrimoine sont principalement axées sur les politiques et les normes visant la protection du patrimoine culturel du Canada. Ce travail sert à déterminer la façon dont le patrimoine bâti est désigné et préservé, ainsi que les activités et les priorités pour la conservation des artéfacts détenus dans les collections de l’Agence.

L’Agence tire avantage de la profonde compréhension et de la vaste expérience des peuples autochtones. Cette connaissance aide la Direction générale de la conservation et de la commémoration du patrimoine à mieux gérer les lieux patrimoniaux par l’entremise de relations efficaces et habilitantes.

La Direction générale est responsable de ce qui suit :

  • les recherches historiques pertinentes aux lieux de Parcs Canada;
  • les fouilles archéologiques terrestres et subaquatiques dans les sites de Parcs Canada;
  • la collecte, l’entretien et la conservation d’objets au niveau national;
  • la gestion de 31 millions d’objets archéologiques et historiques;
  • le soutien de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada dans son rôle de conseiller du ministre pour la désignation de lieux, personnages et événement historiques;
  • le leadership canadien dans la mise en œuvre des conventions, des programmes et des accords internationaux, y compris la Convention du patrimoine mondial des Nations Unies;
  • les programmes de désignation et de commémoration, y compris : les travaux du Bureau d’examen des édifices fédéraux du patrimoine, le Programme national des lieux de sépulture des premiers ministres du Canada et le Programme des rivières du patrimoine canadien;
  • les programmes visant à mobiliser les Canadiens pour la conservation des lieux historiques, y compris le Répertoire canadien des lieux patrimoniaux, les Normes et lignes directrices pour la conservation des lieux patrimoniaux au Canada et le Programme de partage des frais pour les lieux historiques nationaux.

Perspective d’avenir :

Pour tenir compte des changements démographiques, le travail se poursuit en vue de déterminer la meilleure façon d’améliorer la présentation de l’histoire dans les sites de Parcs Canada afin d’attirer les jeunes, les résidents des centres urbains et les Canadiens d’origine ethnique diversifiée. La Direction générale travaille à l’élaboration de documents et d’une approche pour mieux inclure et refléter l’histoire des Autochtones dans les programmes d’interprétation.

Archéologie subaquatique

Parcs Canada, en collaboration avec la Garde côtière canadienne et le Service hydrographique du Canada, a réalisé un levé de vastes secteurs de terrain auparavant vierge, ce qui a permis d’améliorer la sécurité maritime, la navigation et les activités de recherche et sauvetage dans le Nord du Canada.

Grâce au partenariat établi entre Parcs Canada et d’autres organisations, de nouvelles connaissances ont été obtenues au sujet des écosystèmes de l’Arctique et de l’archéologie subaquatique du Canada. Par exemple, le déploiement du véhicule sous-marin autonome de Recherche et développement pour la défense Canada a permis d’améliorer la compréhension et les réalisations du Canada dans les domaines de la glaciologie et du mouvement des glaces ainsi que la navigation.

Deux plongeurs
Un plongeur à l’arrière de l’épave du HMS Erebus
Un plongeur éclaire la cloche du HMS Erebus avec sa lampe de poche

Relations externes et Expérience du visiteur

ETP : 152 au total

La Direction générale des relations externes et de l’expérience du visiteur est chargée d’offrir de l’information utile et d’organiser des célébrations pour les Canadiens et Canadiennes afin de favoriser une appréciation profonde du patrimoine naturel et culturel et de soutenir la fréquentation des sites de Parcs Canada.

La Direction générale collabore avec ses partenaires autochtones dans le cadre d’une gamme d’activités, qu’il s’agisse de programmes d’interprétation, de visites communautaires et d’événements sociaux pour l’établissement de relations personnelles.

Un concert jamais entendu

Le groupe de rock Hedley a débarqué à Banff à l’automne 2013 pour donner un concert incroyable aux chanceux fervents devant les majestueuses montagnes du parc national Banff. En août 2015, la chanteuse canadienne Serena Ryder s’est produite sur le plancher océanique pendant la marée basse dans le parc national Fundy devant plus de 1 000 spectateurs. Il est à noter qu’il ne s’agit pas de concerts en plein air ordinaires! On les appelle des « concerts jamais entendus ».

Aux concerts, accueillis par CBC Music et Parcs Canada, chaque spectateur a reçu un casque d’écoute sans fil qui captait la diffusion de la musique en direct dans l’air.

La Direction générale est responsable de ce qui suit :

  • soutenir une expérience du visiteur de grande qualité pour plus de 20 millions de visiteurs annuellement;
  • assurer le marketing et la promotion des sites de Parcs Canada en tant que destinations touristiques clés;
  • mener des activités de sensibilisation et d’apprentissage, y compris la célébration de grands jalons historiques du Canada;
  • les affaires publiques, les relations avec les médias ainsi que les communications ministérielles et publiques, y compris des événements et des annonces;
  • la recherche en sciences sociales;
  • gérer les relations avec l’industrie du tourisme;
  • initiatives nationales liées aux médias sociaux, au site Web et aux nouveaux médias;
  • des partenariats stratégiques nationaux.

Perspective d’avenir :

La Direction générale étudie la façon dont l’Agence peut améliorer ses liens avec la population canadienne, accroître la fréquentation des sites de Parcs Canada et fournir une expérience pertinente aux visiteurs qui s’y rendent.

Expérience des chaises rouges

Lorsqu’ils visitent les sites et les parcs entretenus par Parcs Canada, les Canadiens profitent de nombreux programmes incroyables. Cet été, un grand-père a mis ses petits-fils au défi de découvrir le plus grand nombre d’endroits possible de l’Île-du-Prince-Édouard à l’Alberta. Au fil de leur voyage, les garçons ont participé au programme des chaises rouges de Parcs Canada, et se sont photographiés assis sur 76 des 500 chaises rouges disposées dans tout le pays, le record actuel!

Ce programme défie les visiteurs de trouver le plus possible de chaises rouges emblématiques placées à des endroits stratégiques. Les chaises rouges offrent un endroit pour relaxer et capter certains des panoramas les plus emblématiques de notre pays.

Regardez la vidéo : Un bon temps pour se rapprocher

Chaises rouges, parc national Kouchibouguac
Chaises rouges, réserve de parc national Pacific Rim
Chaises rouges, parc national Fundy

Services de soutien internes

ETP : 516 au total

Les Services de soutien internes sont composés de quatre directions générales et d’un secrétariat : la Direction générale de la stratégie et des plans, le Secrétariat aux affaires autochtones, la Direction générale de la planification des investissements et des rapports, la Direction générale du dirigeant principal des finances et la Direction générale des ressources humaines.

Strategy and Plans

La Direction générale de la stratégie et des plans, sous la direction du dirigeant principal administratif, s’occupe principalement des activités de gestion générale au sein de l’Agence. Ces activités comprennent le suivi du portefeuille du patrimoine bâti afin de comprendre l’état des biens, les questions liées à la santé et à la sécurité, l’exécution des projets d’investissement et la coordination avec Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, notre principal partenaire en matière de construction. Le groupe dirige les processus législatifs et du Cabinet, surveille les activités liées aux biens réels pour les biens et les terres de Parcs Canada, gère l’infrastructure de gestion de l’information et de technologie de l’information en collaboration avec Services partagés Canada, rédige les rapports du ministre au Parlement sur les opérations de l’Agence et appuie les Opérations relativement à la planification de la gestion.

La Direction générale est responsable de ce qui suit :

  • exécuter tous les projets d’investissement dans les routes et les voies navigables;
  • élaborer des normes pour l’évaluation de l’état des biens et l’établissement des rapports connexes;
  • élaborer et mettre en œuvre des politiques et des normes de gestion de l’information et de technologie de l’information en fonction du soutien offert par Services partagés Canada;
  • élaborer et coordonner des propositions législatives et de réglementation et les initiatives liées aux affaires du Cabinet;
  • gérer les services relatifs aux biens réels, l’énergie hydraulique et les services administratifs, la gestion des installations et de l’environnement et la sécurité;
  • gérer la planification intégrée et le cycle d’établissement de rapports;
  • analyser et évaluer les options pour la gestion active du portefeuille des biens.
Secrétariat aux affaires autochtones

Le Secrétariat aux affaires autochtones s’occupe particulièrement du renforcement de la participation et de l’établissement de relations avec les peuples autochtones. Le Secrétariat s’efforce de favoriser une compréhension commune en fournissant une formation, une orientation et des outils communs.

Le Secrétariat est responsable de ce qui suit :

  • établir des liens avec des partenaires autochtones;
  • consulter les peuples autochtones;
  • créer des partenariats économiques;
  • accroître les possibilités d’emploi autochtone;
  • accroître les programmes axés sur les cultures autochtones dans les sites de Parcs Canada;
  • prendre part, sous le leadership d’Affaires autochtones et Développement du Nord Canada, aux négociations sur les revendications territoriales globales et les traités.
Planification des investissements et des Rapports

Vu les fonds importants reçus au cours des deux dernières années pour des investissements dans le patrimoine bâti, le groupe se concentre sur l’élaboration de processus de planification et la surveillance pour s’assurer que les fonds d’investissement sont affectés aux biens prioritaires. Ces fonds d’investissement seront utilisés pour reconstituer le capital des biens dans l’ensemble du portefeuille, y compris ceux liés au patrimoine, au tourisme, aux voies navigables et aux routes dans des lieux historiques nationaux, des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation.

Cette direction générale offre des conseils, une orientation et des outils de planification des investissements. Elle gère l’intégration du programme d’investissement par rapport aux sources de financement et dans l’ensemble des emplacements concernés. Elle établit les priorités, les stratégies financières et les cadres de coordination.

La Direction générale est responsable de ce qui suit :

  • établir des plans à long terme et annuels et formuler des recommandations en cours d’exercice afin de répondre aux modifications de projets;
  • surveiller la mise en œuvre des décisions en matière d’investissement;
  • surveiller et évaluer le rendement des investissements et établir des rapports connexes;
  • évaluation et recommandations sur les exigences en matière de capacité pour l’exécution du programme d’investissement à l’Agence;
  • détermination des principaux risques et des stratégies d’atténuation;
  • communications liées au programme d’investissement.
Direction générale du dirigeant principal des finances

La Direction générale du dirigeant principal des finances offre une orientation stratégique, des conseils et des outils nationaux pour les activités financières et de passation de marchés de Parcs Canada. Ce groupe joue un rôle important dans la détermination des attentes financières dans le cadre de la planification des programmes nouveaux et courants. Il joue également un rôle important au niveau de la surveillance et de l’établissement de rapports, tant à l’interne qu’au Parlement et pour les Canadiens, y compris la prestation d’une fonction de remise en question pour les décisions opérationnelles.

La Direction générale est responsable de ce qui suit :

  • la planification et la surveillance des finances et les rapports financiers (y compris le Budget principal des dépenses et le Budget supplémentaire des dépenses, les niveaux de référence annuels et les états financiers);
  • le service central de trésorerie et la comptabilité (y compris les subventions et les contributions, la planification et le contrôle du budget, ainsi que les services de passations de marché);
  • fournir une attestation financière pour tous les mémoires au Cabinet et toutes les présentations au Conseil du Trésor.
Direction générale des ressources humaines

La Direction générale des ressources humaines offre des directives, une orientation et des outils nationaux en matière de gestion des personnes à Parcs Canada. À ce titre, la Direction générale assume une fonction importante pour l’Agence en fournissant des conseils objectifs et en veillant à ce que les ressources soient bien en place et prêtes à assurer la prestation des services de Parcs Canada.

La Direction générale est responsable de ce qui suit :

  • l’élaboration et la mise en œuvre du cadre de gestion des personnes (notamment les relations de travail, la dotation, la formation et la gestion de la santé et de la sécurité au travail et de l’invalidité);
  • la négociation de conventions collectives;
  • la rémunération et les avantages sociaux des employés.

Perspective d’avenir :

Compte tenu du nombre d’initiatives éventuelles et en cours, le personnel des Services de soutien interne joue un rôle important en fournissant des analyses, des évaluations et des conseils à toutes les unités opérationnelles pour appuyer le plan de conservation de l’Agence, pour favoriser la qualité de l’expérience des visiteurs et pour rendre nos infrastructures plus sécuritaires et plus attrayantes pour les visiteurs.

L’Agence adopte des pratiques exemplaires pour la gestion et le maintien du portefeuille du patrimoine bâti. Au cours des quatre prochaines années, l’Agence investira près de 3 milliards de dollars dans des projets visant à reconstituer le capital et à pallier des travaux reportés. De plus, à titre de gestionnaire de biens actif, l’Agence réévalue les biens actuels pour s’assurer que le portefeuille est étroitement lié à la réalisation du mandat.

Vu le personnel supplémentaire à l’appui du programme d’infrastructure, les services de soutien connexes tels que l’aménagement et la technologie de l’information sont essentiels à une exécution couronnée de succès.

Élargissement de la route Transcanadienne

Parcs Canada a géré avec succès un important projet de construction visant à élargir environ 37 km de la route Transcanadienne dans le parc national du Canada Banff en vue de régler les graves problèmes de circulation sur le tronçon entre Vancouver et Calgary. Le projet a respecté les délais et a permis d’économiser plus de 30 millions de dollars (10 %) du budget prévu. La sécurité des automobilistes et la circulation se sont considérablement améliorées, puisque le taux de collisions mortelles ont diminué de 80 %, la vitesse moyenne a augmenté et les retards dans les déplacements ont grandement diminué.

Issues

Des questions sur les enjeux suivants pourraient être soulevées par le public au cours des premiers jours de votre mandat.

Je serai heureux au cours des prochaines semaines de tenir avec vous des séances d’information sur ces enjeux ainsi que sur tout autre sujet pertinent.

  1. Programme d'investissement en immobilisations
  2. Réconciliation avec les Autochtones
  3. Expédition de Franklin
  4. Célébration du 150e anniversaire de la Confédération
  5. Pressions dues au développement
  6. Approche en matière de service aux visiteurs
  7. Capacité scientifique pour la conservation des ressources naturelles
  8. Mémorial national N’oublions jamais

Programme d’investissement en immobilisations

Aperçu

Dans le cadre de son budget courant, l’Agence a un budget d’investissement annuel d’environ 120 millions de dollars pour l’entretien et la réfection des immobilisations. Étant donné un portefeuille de biens dont la valeur de remplacement a été évaluée à 16 milliards de dollars en 2012, ce montant est bien inférieur aux moyennes de l’industrie en ce qui a trait aux investissements dans le maintien et la restructuration des actifs.

Afin de combler cette lacune, Parcs Canada a obtenu en 2014 une somme de 391,5 millions de dollars pour réaliser un programme quinquennal visant à prendre en charge les risques immédiats pour la santé et la sécurité qui découlent de l’usure de routes, ponts et barrages d’importance. Par la suite, Parcs Canada a reçu 2,6 milliards de dollars, encore sur cinq ans, afin d’effectuer les travaux qui avaient été reportés dans l’ensemble du portefeuille. En combinant ces sources de financement, Parcs Canada dispose d’un programme d’investissement très imposant, qui s’étale de 2014 à 2020.

Pour 2015-2016, l’Agence veut investir quelque 550 millions de dollars dans l’ensemble de son portefeuille de biens, et un autre montant de 2,7 milliards de dollars sera investi à cet effet au cours des quatre prochaines années (de 2016-2017 à 2019-2020).

Afin de gérer et de mettre en œuvre efficacement un programme d’investissement de cette importance, Parcs Canada a décidé en 2014-2015 de recourir à un cycle de planification des investissements d’une durée de cinq années consécutives. Au printemps de 2016, Parcs Canada devra retourner au Conseil du Trésor pour solliciter l’approbation d’un plan quinquennal. Ce plan d’investissement exposera les grandes lignes du programme quinquennal et soulignera les mécanismes de surveillance et de prise de décision en place pour soutenir la prestation avisée et efficace du programme.

Considérations

Bien que les fonds obtenus viennent pallier les travaux qui avaient été reportés, en vue d’en arriver à l’obtention d’un portefeuille de biens présentant une condition globale allant de passable à bonne, il reste un manque à gagner dans le financement annuel de réfection et d’entretien. Les efforts en cours s’appuient principalement sur une planification stratégique visant à s’assurer que les projets portent sur les biens les plus prioritaires pour la réalisation du mandat, correspondent aux objectifs de durabilité des actifs et améliorent la condition globale du portefeuille.

Parcs Canada surveille attentivement la progression de la mise en œuvre du programme des travaux pour 2015-2016.


Réconciliation avec les Autochtones

Aperçu

Au vu des conclusions de la Commission de vérité et de réconciliation, du rapport Eyford et de l’opinion de nombreux Canadiens, on constate une volonté de nouer des relations renouvelées et plus justes entre Autochtones et non-Autochtones au Canada. Parcs Canada est en bonne posture pour favoriser cette démarche, notamment dans nos parcs et lieux au moyen de collaborations susceptibles d’illustrer la réconciliation d’une manière significative et concrète, et encore davantage dans des endroits où les Autochtones cherchent à rétablir leurs liens avec les eaux et les terres associées à leurs traditions.

Contexte

Au cours des dernières années, l’Agence Parcs Canada a été reconnue pour ses bonnes relations avec les Autochtones. Cette réputation a été sciemment et attentivement consolidée au fil du temps, notamment en investissant dans un Secrétariat des affaires autochtones au sein de l’Agence, dont l’objectif est de développer des relations significatives et respectueuses avec nos partenaires autochtones partout au pays. Lors de l’établissement des premiers parcs nationaux dans les années 1800, les Autochtones étaient souvent exclus et, dans certains cas, chassés de leurs terres et plans d’eaux traditionnels. Dans de nombreux endroits, ces legs demeurent, et il faut établir des relations renouvelées et restaurer les liens entre les collectivités autochtones et les paysages qui font encore partie intégrante de leur bien-être social, culturel, spirituel et économique.

En tant qu’agence responsable de nombreuses terres de la Couronne fédérale, Parcs Canada met en œuvre une partie de ses activités sur des terres et des plans d’eau utilisés traditionnellement par les Premières nations, les Inuits et les Métis, y compris des terres et des eaux faisant l’objet de traités et des zones assujetties aux accords de revendications territoriales. Parcs Canada a tissé des relations avec plus de 300 collectivités autochtones. Dans la plupart des endroits gérés par l’Agence, des partenariats de travail sont en place avec les collectivités autochtones locales. Ces relations aident les Autochtones à conserver leurs connaissances traditionnelles et peuvent leur offrir la possibilité de présenter leur culture et leur histoire aux visiteurs canadiens et étrangers. Parcs Canada participe souvent à l’élaboration et au développement d’occasions de développement économique dans des collectivités autochtones.

Au cours des dernières décennies, la majeure partie de l’expansion du réseau des parcs et des lieux a été réalisée par la voie d’accords de revendications territoriales qui comprennent une référence à l’établissement de parcs nationaux. Par exemple, plus récemment, l’établissement de la réserve de parc national Nááts'ihch'oh dans la région du Sahtu et du parc national Qausuittuk, au Nunavut, a été prévu dans les accords territoriaux respectifs. La mise en valeur et la protection des ressources naturelles et culturelles ont été améliorées grâce à la participation accrue des Autochtones. De plus, cette participation a permis de bonifier les services aux visiteurs dans les endroits où ceux-ci cherchent à vivre des expériences culturelles autochtones de plus en plus authentiques.

Considérations

En donnant suite aux recommandations formulées par la Commission de vérité et de réconciliation, Parcs Canada peut jouer un rôle opportun et utile. L’Agence peut à tout le moins répondre à l’« appel à l’action » pour mettre au point un cadre de réconciliation en ce qui a trait à la commémoration et au patrimoine du Canada. Aux quatre coins du pays, il existe des cas où l’histoire et la culture autochtones ont été déformées ou omises dans des renseignements présentés et sur des plaques historiques. L’Agence peut prendre des mesures immédiates pour corriger cette situation et veiller à ce que l’histoire autochtone soit mieux intégrée dans l’histoire et le patrimoine nationaux du Canada.

Gwaii Haanas

Dans le royaume marin de Gwaii Haanas se trouve une diversité extraordinaire de caractères écologiques et d’habitats. Les preuves archéologiques d’établissement de l’homme sur ces îles remontent à plus de 12 500 ans, et les générations d’Haïda se nourrissent depuis de la riche abondance de Haida Gwaii.

Le programme des gardiens de Haida Gwaii procure des emplois saisonniers à des hommes et des femmes haïdas à des postes de gardiens et de protecteurs de ces sites vulnérables, et informe les visiteurs au sujet du patrimoine naturel et culturel de Gwaii Haanas. Parcs Canada fournit des fonds et assure l’entretien en vue d’atteindre les objectifs communs en matière de gestion et de conserver la région.

À plus grande échelle, Parcs Canada est dans une bonne position pour soutenir une relation renouvelée entre Autochtones et non-Autochtones. En prenant appui sur les réussites actuelles et antérieures, l’Agence peut contribuer de manière positive aux initiatives qui satisfont aux objectifs des collectivités des Premières nations, des Inuits et des Métis, et établir un lien avec les collectivités rurales et isolées qui avoisinent de nombreux sites de Parcs Canada. Ces efforts aideront à gérer les lieux patrimoniaux comme des paysages vivants dans lesquels le milieu naturel et les cultures autochtones sont des parties indissociables d’un tout.

Le travail pour favoriser la réconciliation revêtira une importance particulière dans les sites patrimoniaux où les Autochtones cherchent à rétablir leurs liens avec des terres et des plans d’eau traditionnellement utilisés. Ces endroits offrent une possibilité unique de proposer une réconciliation qui aura des effets significatifs et durables pour les collectivités autochtones et la population canadienne en général.


Franklin Expedition

Aperçu

La découverte du HMS Erebus Erebus, de même que les recherches en cours du HMS Erebus Terror, offrent une occasion exceptionnelle d’inspirer chez les Canadiens le désir de mieux connaître leur histoire et le Nord du Canada. À la fin de 2015 et au début de 2016, Parcs Canada et ses partenaires externes commenceront à planifier les efforts de recherche et de sensibilisation qui seront réalisés en 2016 en lien avec le site de l’épave du HMS Erebus. Le projet Franklin comporte des relations partenariales complexes et des enjeux juridictionnels avec le gouvernement du Nunavut. Ce projet a des incidences en matière de relations internationales avec le Royaume- Uni et nécessite la négociation d’une Entente sur les répercussions et les avantages pour les Inuits pour le lieu historique national des Épaves-du-HMS Erebus-et-du- HMS Erebus -et-du- Terror, conformément à l’Accord sur les revendications territoriales du Nunavut. Les options pour l’établissement d’un site opérationnel de Parcs Canada à Gjoa Haven, au Nunavut, et les possibilités de tourisme connexes seront abordées dans le cadre de ces négociations à venir.

HMS Erebus

En 2014, l’épave du HMS Erebus, navire de Sir John Franklin, a été découverte au large de la côte du Nunavut. Parcs Canada a dirigé la recherche réalisée en collaboration.

Le 16 avril 2015, des images en direct de la plongée effectuée par Parcs Canada dans l’épave ont été transmises à des élèves de septième année au Musée royal de l’Ontario. L’évènement a suscité un grand intérêt médiatique et a été diffusé sur le site Web de la Société Radio-Canada. La couverture en ligne, y compris sur le site Web de Parcs Canada, a permis de rejoindre des milliers de personnes et d’insuffler un nouvel élan d’intérêt pour l’histoire et le patrimoine canadiens, et ce, grâce aux nouveaux médias.

Regardez la vidéo : Briser la glace : la visite du HMS Erebus

Contexte

En 1992, les épaves du HMS Erebus et du HMS Terror ont été désignées comme lieu historique national en vertu de la Loi sur les lieux et monuments historiques. Aucune des deux épaves n’avait été retrouvée à l’époque. Elles ont été désignées en raison de leur association directe avec la dernière expédition de sir John Franklin, dont l’importance pour l’histoire de l’exploration du Nord du Canada et pour le développement du Canada en tant que pays a été reconnue.

Après la découverte du HMS Erebus, Parcs Canada a pris des mesures pour assurer la protection du lieu historique national des Épaves-du-HMS Erebus-et-du-HMS Terror en vertu de la Loi sur les parcs nationaux du Canada. Ainsi, l’Agence peut y contrôler l’accès et les activités sur une superficie de 10 km par 10 km du plancher océanique et de la colonne d’eau sous la laisse de basse mer. Le site est devenu le 168e site historique national géré par Parcs Canada.

Parcs Canada a mis au point des protocoles à l’intention du gouvernement du Canada, du gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, du gouvernement du Nunavut et des organisations et des partenaires inuits désignés, en vue de préciser les rôles et responsabilités de chacun en matière de signalement et de disposition des objets archéologiques retrouvés et de découverte de restes humains sur le HMS Erebus et le HMS Terror. En vertu du protocole d’entente de 1997, le Royaume- Uni reste le propriétaire légal de ces deux navires et de leur contenu conformément au droit maritime, bien que le gouvernement du Canada en détienne la garde.

Une stratégie pluriannuelle dans le cadre du projet Franklin guide l’Agence et ses partenaires dans la mise en commun de l’histoire de cette découverte et de la recherche en cours. La Nunavut Tunngavik Incorporated, la Fiducie du patrimoine inuit et la Kitikmeot Inuit Association ont approché Parcs Canada pour entamer des négociations en vue d’une entente sur les répercussions et les avantages pour les Inuits, conformément à l’Accord sur les revendications territoriales du Nunavut.

Considérations

Depuis la découverte du HMS Erebus en 2014, on a observé un intérêt continu de la part des médias, tant nationaux qu’internationaux, et un intérêt accru de la part d’organisations privées souhaitant s’associer au gouvernement du Canada dans ses activités et communications liées au projet Franklin.

La recherche des navires de sir John Franklin a été couronnée de succès grâce à des efforts novateurs de coordination des activités réalisées par les partenaires dans une zone géographique présentant de grands défis. Un effet multiplicateur a été créé et a permis de regrouper des ressources financières, humaines, technologiques et autres pour soutenir des objectifs communs, et donc, les résultats s’en voient améliorés et l’efficacité accrue. En travaillant dans le cadre d’une collaboration étroite avec la Garde côtière canadienne et le Service hydrographique du Canada, Parcs Canada a contribué aux efforts de levé cartographique de centaines de kilomètres carrés de terrain dont la topographie était auparavant inconnue, ce qui a permis des améliorations concrètes et opportunes à la sécurité maritime, à la navigation et aux activités de recherche et sauvetage dans le Nord du Canada.

Les efforts en cours par rapport aux activités archéologiques, à la communication, à l’interprétation et à la recherche ont été rendus possibles grâce à la collaboration avec un large éventail de partenaires : le Ministère de la défense nationale, l'Agence spatiale canadienne, la Garde côtière canadienne, Recherche et développement pour la défense Canada, le gouvernement du Nunavut, la Arctic Research Foundation, le Seneca College, la Société géographique royale du Canada, la W. Garfield Weston Foundation, le Musée royal de l’Ontario et One Ocean Expeditions.


Commémoration du 150e anniversaire de la Confédération

Aperçu

Les célébrations du 150e anniversaire de la Confédération en 2017 approchent à grands pas. Les sites de Parcs Canada aident la population canadienne à se rapprocher de son patrimoine culturel et naturel et peuvent également jouer un rôle clé pour soutenir les plans du gouvernement du Canada qui visent à célébrer et à commémorer le 150e anniversaire de la Confédération.

Contexte

Parcs Canada a collaboré étroitement avec le ministère du Patrimoine canadien ainsi qu’avec d’autres ministères fédéraux en vue des célébrations du 150e anniversaire du Canada. L’Agence a des sites dans tout le Canada, lesquels peuvent être associés à la préparation et à la célébration du 150e anniversaire. Parcs Canada peut offrir des activités et des programmes aux visiteurs dans ses lieux patrimoniaux, organiser des événements de sensibilisation dans de grands centres urbains et célébrer des personnages et événements historiques clés au moyen de matériel visuel, comme des bannières de rue, des affiches, des expositions d’interprétation et de la documentation en ligne.

Parcs Canada a démontré sa capacité à relever des défis similaires à l’occasion d’initiatives comme le 400e anniversaire de Québec, le Relais de la flamme olympique de 2010, le centenaire de Parcs Canada en 2011, le 200e anniversaire de la guerre de 1812 et le 300e anniversaire de Louisbourg. En 2015, Parcs Canada a lancé « Les héros de chez-nous », un programme national qui honore les récits et les contributions de citoyens canadiens en lien avec les événements, les batailles et les conditions sociales associés aux guerres mondiales.

L’Agence collabore étroitement avec des ministères et organismes fédéraux, comme l’Office national du film du Canada, la Monnaie royale canadienne, Postes Canada, la Société Radio- Canada et Citoyenneté et Immigration Canada afin d’améliorer les possibilités offertes à la population canadienne d’interagir et de mieux connaître leur patrimoine.

Considérations

Parmi les grandes étapes nationales menant au 150e anniversaire de la Confédération que Parcs Canada pourrait célébrer, mentionnons celles-ci :

2016

  • le 175e anniversaire de naissance de Sir Wilfrid Laurier (novembre);
  • e 175e anniversaire de l’élection de Baldwin et de Lafontaine, instigateurs du gouvernement responsable (avril et septembre);
  • le 150e anniversaire de l’invasion des féniens (d’avril à juin);
  • le centenaire du suffrage féminin (de janvier à avril);
  • le centenaire des batailles de la Somme (de juillet à novembre) et de Beaumont-Hamel (juillet);
  • le 75e anniversaire de la bataille de Hong Kong (décembre).

2017

  • le 150e anniversaire de la Confédération (juillet);
  • le centenaire du programme des lieux historiques nationaux de Parcs Canada;
  • le centenaire de la Ligue nationale de hockey (de novembre à décembre) et le 125e anniversaire de la Coupe Stanley (mars);
  • le centenaire de la bataille de la crête de Vimy de la Première Guerre mondiale (avril) et de Passchendaele (d’octobre à novembre);
  • le 75e anniversaire du raid sur Dieppe de la Deuxième Guerre mondiale (août);
  • le 50e anniversaire des Jeux du Canada (août).

Pressions dues au développement

Aperçu

L’Agence Parcs Canada a comme mandat de protéger et de mettre en valeur des sites du patrimoine. Dans les parcs nationaux du Canada, il faut conjuguer les intérêts en matière de protection de l’environnement avec ceux des visiteurs. L’Agence gère avec succès cette intégration depuis plus de 100 ans et s’efforce d’assurer l’intégrité écologique des parcs tout en offrant des services et des expériences aux visiteurs.

Contexte

Le mandat intégré de Parcs Canada en ce qui concerne la préservation et de mise en valeur se reflète dans la Loi sur les parcs nationaux du Canada, qui précise : « Les parcs sont créés à l’intention du peuple canadien pour son bienfait, son agrément et l’enrichissement de ses connaissances, sous réserve de la présente loi et des règlements; ils doivent être entretenus et utilisés de façon à rester intacts pour les générations futures ». La Loi stipule par ailleurs que : « La préservation ou le rétablissement de l’intégrité écologique par la protection des ressources naturelles et des processus écologiques sont la priorité numéro un du ministre pour tous les aspects de la gestion des parcs ». Le maintien de l’intégrité écologique ne signifie toutefois pas que tout impact environnemental est éliminé.

La tension qui oppose le développement et la protection au sein des parcs nationaux existe depuis longtemps. En effet, au moment de la création de plusieurs des parcs nationaux, des chalets et des terrains de golf y étaient déjà construits et des activités commerciales y avaient cours et c’est encore le cas de nos jours. Lorsque la propriété des terres sur lesquelles serait créé le parc urbain national de la Rouge a été transférée de Transports Canada, il s’y pratiquait des activités agricoles et celles-ci s’y poursuivront.

De nombreux passionnés et défenseurs des parcs plaident pour que les parcs nationaux soient des sanctuaires de préservation et de conservation et que leurs utilisations et les visites soient restreintes. Toutefois, les Canadiens doivent absolument visiter les parcs nationaux pour développer un sentiment d’attachement à ceux-ci. En effet, 90 % de ceux qui ont visité un parc national ont fait part d’un tel sentiment, alors que seulement 20 % des Canadiens qui n’ont visité aucun parc national en disent autant.

Un exemple récent des tensions liées au développement dans les parcs nationaux a été la construction de la passerelle des Glaciers à Jasper, dont l’ouverture a eu lieu en 2014. Des environnementalistes et des membres de la communauté locale étaient d’avis qu’elle n’était pas nécessaire, qu’elle représentait un risque pour la faune et qu’elle ne constituait qu’une « commercialisation envahissante » du parc national. Les promoteurs du projet ont mis en évidence l’expérience unique et novatrice qu’offrirait cette passerelle aux visiteurs du parc. Le nombre des visiteurs à la passerelle a dépassé les attentes durant la première année de sa mise en service. Le projet d’ériger le mémorial national N’oublions jamais dans le parc national du Canada des Hautes- Terres-du-Cap-Breton est un autre exemple récent à ce chapitre.

Les parcs des montagnes, et les parcs nationaux Banff et Jasper en particulier, font l’objet de pressions singulières quant aux limites légales en vigueur en matière de développement commercial des lotissements urbains et des stations de ski. Dans les parcs nationaux des montagnes, on compte environ 550 titulaires de bail qui tiennent des activités commerciales, possèdent des installations dans l’arrière-pays et s’occupent d’importantes attractions touristiques et d’activités commerciales liées au ski. Bien que les parcs des montagnes subissent les plus fortes pressions dues au développement, pas moins de 95 % de leur superficie est désignée à titre d’aires de nature sauvage et des restrictions sévères sont imposées à leur développement et à leur utilisation.

Considérations

Dans le Rapport du commissaire à l’environnement et au développement durable présenté à l’automne 2013, le commissaire a conclu que « Parcs Canada s’acquitte de ses principales responsabilités liées à la préservation ou au rétablissement de l’intégrité écologique des parcs nationaux ».

Le développement commercial dans les parcs nationaux demeure un sujet épineux au sein de la population, car on se préoccupe de son ampleur. Un rapport publié par la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP) en septembre 2015 laisse entendre que les parcs nationaux traversent une « crise » en raison de la menace contre leur intégrité écologique que représente le développement commercial par le secteur privé et les infrastructures pour les visiteurs. Le rapport met en lumière six projets qui ont été proposés et mis en œuvre dans les parcs nationaux du Canada Banff et Jasper, ainsi que le mémorial national N’oublions jamais dans le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton. Parallèlement, on observe une pression croissante, particulièrement dans les lotissements urbains, pour que soit permise l’expansion de la la superficie commerciale pour répondre aux demandes d’un nombre de plus en plus grand de visiteurs. Banff devrait accueillir quatre millions de visiteurs en 2015-2016.

Parcs Canada assure la gestion du développement commercial dans les parcs nationaux par ses activités de planification et en consultant le public et les intervenants concernés. Le processus d’examen du plan directeur de parc, qui se déroule sur un cycle de dix ans, vise à offrir un cadre de discussion publique structuré sur le développement et l’orientation future de la gestion d’un parc national.

Pin à écorce blanche

Le pin à écorce blanche est un pin en voie de disparition qui croît lentement dans l’ouest de l’Amérique du Nord, à des hauteurs subalpines rudes où peu de plantes survivent. Il stabilise le sol, crée un habitat et retient la neige, contrôlant ainsi les écoulements printaniers de la montagne. La perte de ces arbres a un effet marqué sur d’autres espèces et écosystèmes.

Parcs Canada participe à un programme élaboré de recherche, de surveillance et de restauration, qui comprend des organisations gouvernementales et non gouvernementales du Canada et des États-Unis, dont les membres collaborent afin de déterminer et de mettre en œuvre des solutions pour la survie et la santé de cette espèce importante.

La protection et la collecte de graines dans les arbres qui survivent de même que les essais pour la résistance aux maladies sont des activités clés de la restauration qui sont réalisées chaque année. Près de 9 000 semis de pin à écorce blanche ont été plantés, essentiellement aux lacs Waterton, et dans les parcs nationaux Banff et des Glaciers. En 2017, 4 000 autres semis seront plantés dans le parc national Jasper.


Approche en matière de service aux visiteurs

Aperçu

En 2012, Parcs Canada a harmonisé les saisons d’exploitation et les heures dans ses parcs nationaux et ses lieux historiques nationaux pour refléter les tendances de fréquentation tout au long de l’année. Cela signifie que dans les périodes de faible fréquentation d’un site, celui-ci peut être fermé ou offrir des services limités. Puisqu’environ 75 % des visites se produisent de juin à septembre, la vaste majorité des visiteurs ne sont pas touchés par ces changements.

L’Agence a également modifié l’expérience des visiteurs offerte aux lieux historiques nationaux moins fréquentés pour qu’elle prenne la forme de visites d’interprétation autonome, à l’aide de supports imprimés et électroniques.

Parcs Canada a travaillé en étroite collaboration avec les collectivités et les entreprises locales et l’industrie du tourisme pour mettre en œuvre ces changements. Les réductions des heures d’ouverture et des saisons d’exploitation ainsi que la modification du type d’interprétation ont attiré l’attention des médias et engendré des pressions par les intervenants. À la suite de ces réactions, la saison d’exploitation et les heures d’ouverture du canal Rideau et de la voie navigable Trent-Severn, par exemple, ont été en grande partie rétablies.

Lorsqu’il y avait de fortes indications de la possibilité d’une fréquentation plus élevée pendant les saisons intermédiaires et mortes, les saisons d’exploitation ou les heures ont été prolongées. La saison d’exploitation au lieu historique national de la Maison-Green Gables sur l’Île-du-Prince-Édouard, par exemple, a été prolongée pour accommoder les visiteurs provenant de l’industrie des croisières qui continuent d’affluer pendant l’automne.

Considérations

Parcs Canada a réalisé des économies de 5 millions de dollars par année avec l’harmonisation des saisons et des heures en fonction de la fréquentation. Dans la plupart des parcs et des lieux, plus de 60 % de l’effectif est constitué de personnel saisonnier qui arrive un jour avant le début de la saison d’exploitation et quitte un jour après la fermeture. Les employés sont pleinement occupés à répondre aux besoins des visiteurs, ce qui ne leur laisse pas de temps d’améliorer leurs compétences ou pour contribuer aux documents généraux, comme les plans de sécurité des visiteurs. Cette situation a des répercussions sur la capacité de l’Agence à garder son effectif et à attirer de nouveaux employés, et sur l’avancement de certains projets.

Parcs Canada a réalisé des économies de 2 millions de dollars par année en offrant seulement des activités d’interprétation autonome dans des lieux historiques nationaux où la fréquentation est faible. Parcs Canada utilise des outils technologiques et des supports visuels afin d’offrir des expériences mémorables et significatives dans ces lieux. Ce changement a été apprécié par les segments de visiteurs qui préfèrent explorer un lieu historique national à leur propre rythme.

Après une vague publique initiale de préoccupations publiques par crainte de la fermeture de ces sites, il y a eu une réaction modeste de la part du public et des intervenants par rapport aux changements à l’offre de service.


Capacité scientifique pour la conservation des ressources naturelles

Aperçu

Une expertise et une capacité technique des sciences naturelles sont requises pour gérer l’environnement dynamique des parcs nationaux, des aires marines nationales de conservation et des lieux historiques nationaux qui comprennent de grands espaces naturels. La capacité scientifique à Parcs Canada a augmenté considérablement au début des années 2000 et a été ajustée à la baisse en 2012 afin de se concentrer plus précisément sur les fonctions essentielles et les priorités. Les niveaux d’effectifs scientifiques au sein de l’Agence sont appropriés pour la prestation des priorités actuelles.

Contexte

La capacité des sciences naturelles a été augmentée au début des années 2000 en réponse à l’entrée en vigueur de la Loi sur les parcs nationaux du Canada et de la Loi sur les espèces en péril révisées. Les efforts visant à mettre en œuvre l’intégrité écologique dans l’ensemble des parcs nationaux ont mené à l’établissement d’un système de planification, de surveillance et d’établissement de rapports écologique intégré à l’ensemble du système. Ce système oriente les décisions sur l’attribution des ressources dans l’ensemble des projets de conservation et améliore la sensibilisation du public. Parcs Canada est le seul système d’aires protégées au monde à posséder ce type de planification à l’ensemble du système.

En ce qui concerne les espèces en péril, dans les années 2000, l’amélioration de la capacité scientifique a permis une attention concertée sur l’élaboration de stratégies de rétablissement pour les espèces fondamentales. Avec ce succès, l’Agence a recentré son attention sur la planification de mesures multiespèces et fondées sur les sites et la mise en œuvre des mesures prioritaires de rétablissement.

Ensemble, le personnel scientifique élaborant ces systèmes de surveillance et de planification ont permis à Parcs Canada d’établir et de mettre en œuvre le programme de restauration écologique le plus approfondi de son histoire.

La capacité scientifique a été évaluée en 2012 à la lumière des progrès réalisés dans l’élaboration de la surveillance écologique et des programmes concernant les espèces en péril. À l’avenir, il est important que la capacité scientifique appuie la durabilité à long terme de ces programmes et l’harmonisation scientifique avec le mandat principal de l’Agence.

Considérations

À l’heure actuelle, la capacité scientifique de l’Agence permet ceci : la prise de décision éclairée et judicieuse conformément aux priorités de conservation et à l’attribution des ressources; la conception et la mise en œuvre des projets prioritaires de conservation; et la sensibilisation du public et des programmes éducatifs menant à l’amélioration de l’intendance. Les scientifiques au sein de l’Agence sont étroitement reliés aux programmes de base et à la prise de décision. La capacité scientifique est calibrée afin de présenter un système de surveillance solide et supervise quelque 15 millions de dollars annuellement en restauration écologique.

Parcs Canada n’entreprend pas actuellement de recherche pure; il favorise plutôt la science par l’entremise de partenariats. Si Parcs Canada devait redoubler d’efforts dans la restauration écologique, faire progresser l’établissement d’aires marines nationales de conservation ou améliorer la capacité de l’Agence à comprendre et à atténuer les enjeux complexes de conservation comme les changements climatiques, une réévaluation de la capacité scientifique serait justifiée.

Passages pour animaux

La mortalité des animaux le long des routes constitue un problème important aux endroits où les véhicules et les animaux se croisent. Depuis longtemps, Parcs Canada est déterminé à trouver des solutions efficaces pour réduire les incidents et assurer la connectivité de la faune dans nos lieux.

Depuis l’automne 2015, 53 structures permettant le passage des animaux et plus de 97 km de clôture sont en place ou presque le long de la route Transcanadienne dans les parcs nationaux Banff et Kootenay. Ainsi, de nombreuses espèces, comme l’orignal, l’ours, le loup, le cerf et l’élan disposent de plus de 150 000 passages sécuritaires, sans compter le nombre incalculable d’amphibiens et de poissons qui utilisent les caniveaux installés. Les collisions entre des véhicules et des animaux ont diminué de 80 % pour toutes les espèces et de 96 % pour le cerf et l’élan. Le modèle de passage pour animaux élaboré par Parcs Canada est utilisé partout sur la planète, et son efficacité a été validée par le programme de surveillance le plus ancien réalisé par des scientifiques du monde.

Regardez la vidéo : Une occasion saisie au passage


Monument commémoratif N’oublions jamais

Aperçu

Le Monument commémoratif N’oublions jamais est une initiative financée par le secteur privé visant à construire un monument commémoratif de guerre à Green Cove, dans le parc national du Canada des Hautes-Terres-du-Cap-Breton. Le site rendrait hommage à plus de 114 000 Canadiens tués dans des guerres en sol étranger. La conception et le lieu du monument commémoratif ont soulevé un important intérêt des médias et de la collectivité.

Contexte

En 2012, M. Tony Trigiani, président de Norstar Corporation, a créé la Fondation du monument commémoratif national N’oublions jamais et a soumis au gouvernement du Canada un projet de construire un monument commémoratif au parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton. Le gouvernement a approuvé le projet et un communiqué conjoint a été publié en août 2013.

Parcs Canada permettrait l’utilisation de terrain dans le parc par un permis d’occupation. Une fois terminée, la propriété du monument commémoratif sera transmise à l’Agence pour qu’il fasse partie du parc national. Le monument commémoratif sera entretenu par Parcs Canada, au moyen des recettes d’un fonds de dotation qui doit être créé par la Fondation.

Conformément au protocole d’entente d’octobre 2014, la construction du projet et l’entretien à long terme doivent être financés par une collecte de fonds de la Fondation. Aucune contribution financière à la construction et à l’entretien ne sera apportée par le gouvernement du Canada.

Considérations

Portée et échelle

Le projet, qui comporte cinq phases, est censé coûter entre 50 et 60 millions de dollars, sans compter les coûts d’entretien. Puisque les fonds pour la construction doivent provenir du secteur privé, Parcs Canada a convenu que l’échelle du projet pourrait être rajustée afin de tenir compte de l’avancement de la collecte de fonds. Toutefois, toutes les phases doivent être des projets autonomes, réduisant le risque pour la Couronne si la Fondation est incapable d’amasser les fonds nécessaires pour les années à venir. La Fondation vise juillet 2017 comme objectif pour l’achèvement de la phase 1, la construction initiale du stationnement et des trottoirs.

Contribution de l’APC

En février 2014, Parcs Canada a fourni des fonds par l’entremise de deux ententes de contribution totalisant 100 000 $ à la Fondation (25 000 $ pour soutenir le développement des analyses des visites et 75 000 $ pour développer le site Web de la Fondation). Les renseignements de ces contributions ont été rendus publics et ont attiré l’attention importante des médias.

Possibilités en matière de communications

Les activités et la programmation de Parcs Canada peuvent fournir une mine de possibilités de communications. Que ce soit pour annoncer la création d’un nouveau parc national ou lieu historique national, des investissements dans les infrastructures ou la désignation d’un peuple ou des lieux historiques, ou encore la participation à des programmes jeunesse ou les célébrations aux évènements et aux jalons importants canadiens uniques, il existe des possibilités de collaboration avec les collectivités et les organisations dans l’ensemble du pays.

L’intérêt des médias porté à Parcs Canada est élevé, soit entre 200 et 300 demandes des médias par mois au cours de l’été. Les demandes ont tendance à porter sur trois domaines : les expériences des visiteurs, comme les évènements et les activités dans les parcs nationaux et les lieux historiques nationaux; la faune; et la gestion des parcs et des lieux.

Parcs Canada participe aux relations proactives avec les médias afin de promouvoir nos lieux et de présenter des renseignements sur les projets de recherche d’intérêt pour le grand public. L’Agence répond à des dizaines de demandes des médias chaque année à propos de la sécurité des visiteurs et des opérations de recherche et de sauvetage. De manière générale, l’attention des médias est positive, particulièrement en ce qui a trait à l’expérience des visiteurs. Parcs Canada est présent de manière active et populaire sur les médias sociaux avec plus de 110 000 abonnés sur Twitter et plus de 90 000 mentions « J’aime » sur Facebook.

Au cours des prochains 6 à 12 mois, les évènements qui pourraient servir de plateformes pour les initiatives de communications comprennent les suivantes :

Célébrations

En tant que conteur, Parcs Canada raconte l’histoire de notre territoire et de notre peuple – les histoires du Canada. Parcs Canada commémore les moments et les étapes importantes de l’histoire canadienne, ainsi que les désignations d’évènements, de personnes et de lieux. Ces évènements peuvent permettre au ministre ou aux députés de collaborer avec les intervenants locaux, les groupes autochtones et les autres ordres de gouvernement dans la célébration de l’histoire canadienne. Quelques évènements à venir pourraient inclure la commémoration du jour du Souvenir le 11 novembre au lieu historique national de la Forteresse-de-Louisbourg en Nouvelle-Écosse ou les désignations historiques locales.

Tourisme

Parcs Canada est un acteur important dans l’industrie touristique nationale. L’Agence est active dans la sensibilisation pour les organisations touristiques gouvernementales municipales, provinciales et territoriales, ainsi que pour les groupes autochtones et les autres acteurs du secteur privé. Chaque année, Parcs Canada présente le Prix du jeune entrepreneur en tourisme de Parcs Canada au congrès du tourisme, présenté par l’Association de l’industrie touristique du Canada. Ce prix souligne les personnes exceptionnelles âgées de moins de 32 ans. Le ministre ou un autre député pourrait présenter le prix en décembre cette année et saisir la possibilité de faire participer de jeunes entrepreneurs.

Programmes jeunesse

Parcs Canada travaille avec des partenaires afin d’élaborer des manières nouvelles et excitantes pour les visiteurs de tous âges d’établir des liens avec nos lieux, en portant une attention particulière aux programmes et aux possibilités d’attirer les jeunes vers le patrimoine naturel et culturel du Canada de manière amusante et novatrice. Ce serait des occasions pour le ministre ou les députés de participer aux évènements qui font la promotion du concours La sortie scolaire la plus cool au Canada (un concours national de vidéo ouvert aux élèves de huitième année) et aux évènements locaux d’Initiation au camping pour les familles et les néo-Canadiens.

Création des parcs nationaux

Créer un parc national, une aire marine nationale de conservation ou un lieu historique national peut être une aventure complexe avec de nombreux intervenants vivement intéressés et engagés. En cours de route, de nombreuses étapes sont annoncées, comme l’intention de créer un nouveau parc ou une nouvelle aire de conservation, les ententes de partenariat avec les collectivités autochtones, les consultations publiques et l’adoption de mesures législatives. Chacune de ces étapes importantes fournit des possibilités positives pour les médias, souvent partagées avec les partenaires autochtones et les autres ordres de gouvernement. Il y aura la possibilité de tenir un évènement ministériel afin d’annoncer l’achèvement des dernières étapes de la création de la réserve de parc national des Monts-Mealy – un autre lien dans le système des parcs nationaux du Canada. Une visite du parc avec des journalistes pourrait être organisée pour présenter la région.s

Développements dans les parcs et les lieux

Avec un portefeuille aussi vaste que celui de Parcs Canada, il se passe toujours quelque chose d’excitant et de nouveau. Le ministre et les députés peuvent utiliser ces moments comme occasions de célébrer nos trésors culturels et naturels communs. À l’avenir, par exemple, nous nous attendons à annoncer des artéfacts du HMS Erebus et des renseignements sur les plans pour la recherche à venir à propos de l’expédition de Franklin. Nous nous attendons à lancer la programmation complète au Parc urbain national de la Rouge, ce qui offrirait un cadre adéquat pour les évènements médiatiques. La réintroduction éventuelle des bisons dans le parc national Banff est un projet de conservation qui pourrait être d’intérêt important pour les Canadiens et les médias.

Infrastructure

Les annonces d’infrastructures représentent d’excellentes occasions pour produire une exposition médiatique maximale dans les collectivités rurales et éloignées partout au pays. En mettant un terme à la perte des sites patrimoniaux bâtis, des voies navigables et des routes irremplaçables, et en renouvelant des installations des visiteurs, Parcs Canada restaure la vaste majorité de ses biens vieillissants ou qui sont à la fin de leur cycle de vie, ce qui permettra aux générations actuelles et futures de Canadiens d’établir des liens aux lieux spéciaux et d’en faire l’expérience. À ce jour, 1,93 milliards de dollars ont été annoncés de l’enveloppe financière de 3 milliards de dollars destinés à l’infrastructure sur cinq ans. Parcs Canada finalise actuellement une liste d’infrastructures et de projets de conservation pour appuyer le renouvellement de son plan d’investissement de cinq ans (2015-2016 à 2019-2020), qui présentera d’importantes occasions d’annonces.

Annexe

Intervenants et partenaires

Parcs Canada travaille avec une vaste gamme d’intervenants et de partenaires dans la prestation du mandat de l’Agence. Les partenariats et les ententes de collaboration ont été utilisés pour faciliter le travail de l’Agence dans presque tous les secteurs de ses activités. Au cours des dernières années, Parcs Canada a fait des progrès énormes pour élargir et diversifier ces collaborations. En travaillant en collaboration, l’Agence et ses partenaires peuvent tirer parti de l’expertise et des ressources de chacun afin d’atteindre les résultats de manière plus efficace et efficiente qui servent les intérêts de Parcs Canada, des partenaires et de tous les Canadiens et Canadiennes.

Organisations non gouvernementales
  • Arctic Research Foundation
  • Canadian Avalanche Association
  • Société pour la nature et les parcs du Canada
  • Fédération canadienne de la faune
  • Historica
  • Fiducie nationale du Canada
  • Nature Canada
  • Conservation de la nature Canada
  • Société géographique royale du Canada
  • Sentier transcanadien
  • Fonds mondial pour la nature Canada
Industrie
  • Air Canada
  • Brewster Travel
  • Destination Canada
  • Hôtels Fairmont
  • Google Inc.
  • Association de l’industrie touristique du Canada
Organisations provinciales, territoriales et municipales
  • Réseau canadien des musées d’histoire
  • Conseil canadien des parcs et ses organisations membres
  • Associations de commercialisation de destinations touristiques et provinciales

Liens avec les médias

Conservation et restauration de la nature
Conservation et restauration du patrimoine et archéologie
Expérience du visiteur
Immobilisations
Des rôles uniques
Unique Roles
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