Sénatrice Marilou McPhedran

Sénatrice Marilou McPhedran

  • Province : Manitoba (Manitoba)
  • Affiliation : Groupe des sénateurs indépendants
  • Téléphone : 613-996-2106
  • Télécopieur : 613-996-2125
  • Courriel : Marilou.McPhedran@sen.parl.gc.ca  vCard
  • Personnel : Crich, Daniel (E); Lin, Cathy (S); Leclerc, Katrina (R); de Moissac, Jacques (A)

Biographie

Marilou McPhedran est née et a grandi dans une région rurale du Manitoba, au Canada. Elle a été admise au Barreau de l’Ontario, et a été nommée Membre de l’Ordre du Canada en 1985 pour avoir mené conjointement la campagne visant à mieux protéger l’égalité entre les hommes et les femmes dans la Constitution canadienne. Le premier ministre Justin Trudeau l’a nommée au Sénat du Canada en 2016. Marilou McPhedran est avocate et éducatrice spécialisée dans l’enseignement et la mise en œuvre de mécanismes de changement systémiques et durables visant à promouvoir l’égalité et la diversité. Elle a fondé conjointement plusieurs organismes canadiens sans but lucratif de réputation internationale, comme le Fonds d’action et d’éducation juridiques pour les femmes, qui, depuis plus de 30 ans, intervient dans des causes afin d’en évaluer le degré d’égalité en regard de la Constitution, METRAC, le Metropolitan Action Committee on Violence against Women and Children, et le Gerstein Crisis Centre, ouvert aux patients sans-abri qui sortent des hôpitaux psychiatriques. 

Elle a fondé l’International Women’s Rights Project en 1998 et l’Institut pour les droits internationaux des femmes au Global College en 2009, reposant sur ses modèles intergénérationnels, « l’activité de défense fondée sur des éléments de preuve » et « les droits vécus ». En sa qualité de directrice générale d’un centre d’excellence fédéral relevant de l’Université York, au Canada, elle a dirigé du personnel et des programmes, dont un réseau de cyberrecherche sur la santé et les droits des femmes.

Elle a mis sur pied des cours sur les droits de la personne qui se donnent en ligne et en classe, et a présidé trois enquêtes indépendantes concernant les agressions sexuelles contre des patients (1991-2015), a comené des recherches appliquées et corédigé des rapports, y compris la première étude internationale visant à évaluer les répercussions sur dix pays de la Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes (1998-2000); What about accountability to the patient? (2001), National Study on Rural, Remote and Northern Women’s Health in Canada (2001 ‑ 2003); le manuel Preventing Sexual Abuse: a Legal Guide for Health Care Professionals (2004); un document de stratégie à l’intention de l’ambassadeur du Canada aux Nations Unies, Engendering the ‘Responsibility to Protect’ Doctrine (2005); Women’s Constitutional Activism in South Africa and Canada (2009, International Review of Constitutionalism); 28-Helluva Lot to Lose in 27 Days: The Ad Hoc Committee and Women’s Constitutional Activism in the Era of Patriation (2015).

Elle a aussi publié, à titre d’auteure, en 2006, dans la Revue nationale de droit constitutionnel, l’article Impact of S.15 equality rights on Canadian society: beacon or laser?, en 2007, dans la Supreme Court Law Review, l’article A Truer Story: Constitutional Trialogue et, en 2014, dans la Michigan State Law Review, l’article Complements of CEDAW—U.S. foreign policy coherence on women’s human rights and human security.

Pionnière en matière de recherche et d’activités de défense pour la promotion des droits de la personne grâce au changement systémique en droit, en médecine, en éducation et en gouvernance, elle a présidé en 2006 le Forum international sur l’activisme des femmes dans la réforme constitutionnelle, a été titulaire de la chaire des droits de la personne Ariel F. Sallows de la Faculté de droit de l’Université de la Saskatchewan, elle a été nommée commissaire en chef de la Commission des droits de la personne de la Saskatchewan en 2007, et elle a été directrice (doyenne) du Global College de l’Université de Winnipeg, au Manitoba, de juin 2008 à juillet 2012, pour ensuite devenir Fellow (chercheure) en matière de droits de la personne au Bureau de liaison du FNUAP, à Genève, et professeure associée à l’Université pour la paix au Costa Rica, mandatée par les Nations Unies, en 2012-2013.

Professeure titulaire permanente, elle est la directrice fondatrice de l’Institut pour les droits internationaux des femmes au Global College et directrice fondatrice des cours de l’Institut d’été annuel « Human Rights UniverCity », un partenariat pour le savoir avec le Musée canadien des droits de la personne visant à promouvoir les « droits vécus ». En 2015, Mme McPhedran a présidé le Groupe de travail ministériel indépendant sur la prévention de la violence sexuelle contre des patients et la Loi sur les professions de la santé réglementées pour le compte du gouvernement de l’Ontario. En plus de ses charges pédagogiques et sénatoriales, elle se concentre surtout sur un travail effectué à titre gracieux à l’égard de stratégies visant à accroître la diversité au sein des organismes gouvernementaux et des organisations de la société civile portant sur les femmes, la paix et la sécurité, l’édification de la paix et la défense des droits de la personne grâce à des mesures d’inclusion des jeunes et des peuples autochtones.