Guerre, terrorisme et catastrophes naturelles

  • Scènes de violence

    Notre couverture journalistique présente la réalité telle qu'elle est. Les scènes de violence et de souffrance font partie de notre couverture des guerres, des catastrophes, des crimes et d'une variété de conflits.

    Mais nous respectons aussi la sensibilité de nos spectateurs, auditeurs et lecteurs.

    En conséquence, nous évaluons l'impact des images en fonction de l'heure du jour et du contexte de leur diffusion.

    Les réalisateurs et journalistes doivent connaître la réglementation du CRTC sur les reportages décrivant des incidents violents et respecter ces lignes directrices .

    S'il est nécessaire que nous utilisions des images qui risquent de choquer notre auditoire, nous faisons une mise en garde avant de les diffuser.

  • Journaliste intégré à une unité combattante

    Nos reportages sur des conflits doivent permettre de comprendre la réalité sur le terrain et décrire la situation des combattants et des personnes touchées par le conflit. À l'occasion, nous choisissons de le faire comme « journaliste intégré » en accompagnant une unité militaire, une faction insurgée ou d'autres parties intéressées.

    Habituellement, cette méthode suppose certaines restrictions de mouvement et limite notre capacité d'enregistrer ou de présenter les informations.

    Lorsque nous produisons un reportage dans ces conditions, nous sommes conscients de ne pouvoir présenter qu'un seul point de vue. Il importe donc d'équilibrer le reportage en présentant d'autres perspectives et de l'information provenant d'autres sources dans un délai raisonnable.

    Nous devons aussi expliquer clairement à notre auditoire les restrictions imposées aux journalistes intégrés à une unité combattante.

    L'intégration d'un journaliste à un groupe est une décision importante qui comporte de graves enjeux de sécurité et des considérations d'objectivité. Cette décision incombe au directeur.

    Seuls des professionnels ayant suivi la formation de Radio-Canada sur le reportage en situations dangereuses peuvent être affectés à de telles missions.

  • Enlèvements

    Un enlèvement représente pour nous une situation difficile. En effet, nous sommes alors obligés de trouver le juste équilibre entre notre obligation professionnelle de rendre compte de ce que nous savons et le souci de protéger des personnes innocentes.

    Les autorités publiques ou les personnes participant aux négociations avec les ravisseurs peuvent nous demander de retarder la publication d'informations. La décision de satisfaire ou non à une telle demande incombe au directeur général de l'Information.

  • Catastrophes naturelles

    En cas de catastrophe naturelle, nous communiquons des informations et des mises en contexte. Celles-ci sont particulièrement utiles aux personnes directement touchées par l'événement.

    Les informations que nous diffusons aident le public à comprendre une situation évolutive et chaotique et à en évaluer les répercussions et les dangers possibles. Nous recevons parfois des informations contradictoires de la part de sources crédibles. Nous pouvons choisir de rapporter ces informations, en précisant les circonstances de la situation et en citant les sources. Il importe cependant de poursuivre la recherche pour résoudre les contradictions à la lumière de la réalité sur le terrain.

  • Respect de la douleur des victimes et des proches

    Lorsque nous prenons contact avec les victimes ou les témoins d'un drame, nous nous demandons s'il est d'intérêt public de révéler certains détails tout en faisant preuve de compassion et de retenue. Nous agissons avec sensibilité et jugement.

    Nous prenons soin de ne pas exercer de pressions indues auprès de personnes en détresse en vue d'obtenir une entrevue.

    Si des images ou des extraits sonores sont susceptibles de bouleverser une partie de l'auditoire, nous choisissons avec soin ces séquences pour les limiter à ce qui est nécessaire à la compréhension du sujet. De plus, nous faisons une mise en garde au public avant leur diffusion ou leur mise en ligne.

  • Identité des victimes d'un accident ou d'un crime

    Si la police n'a pas communiqué l'identité des victimes décédées des suites d'un accident ou d'un crime, nous ne divulguons ces renseignements qu'après les avoir confirmés et nous être assurés que les membres de la famille immédiate ont déjà été avisés.

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