Impact et rapports

Pratiques durables pour le suivi de notre empreinte écologique et la gestion responsable

Impact

Rapports


IMPACT

Immeubles

À CBC/Radio-Canada, notre impact environnemental est principalement attribuable à l’utilisation de ressources, surtout par nos actifs immobiliers. Ces dernières années, nous avons fait subir une cure minceur à notre portefeuille immobilier en vendant et en louant des sites tout en optimisant nos besoins d’espace actuels.

Au 31 mars 2017, le parc immobilier de CBC/Radio-Canada comprenait 76 sites, 16 en propriété et 60 en location, qui abritaient nos studios de production, nos infrastructures de transmission et nos bureaux.

Dans le cadre de notre stratégie pour l’infrastructure, nous avons réduit davantage notre empreinte immobilière dans l’exercice 2016-2017.

Parmi les projets réalisés, mentionnons :

  1. le retranchement de 50 000 pieds carrés par rapport à l’an passé, de sorte que notre empreinte s’établit maintenant à 3 850 000 pieds carrés;
  2. la vente de notre immeuble de Moncton;
  3. l’ouverture de nouveaux établissements à London et à Iqaluit.

Nous comprenons qu’il existe un rapport direct entre notre parc immobilier et notre empreinte carbone : notre impact sur l’environnement est proportionnel au nombre de nos immeubles. Notre bulletin environnemental trace un portrait clair de ce rapport. Au cours des cinq dernières années, nous avons réduit considérablement notre superficie occupée, ce qui a eu un effet marqué sur la consommation de carburant, d’eau et d’électricité à la grandeur de la Société. La conception des nouveaux établissements est plus écologique, ce qui optimisera notre utilisation des ressources dans l’avenir. Les Services immobiliers sont continuellement à l’affût de solutions pour réduire le plus possible nos besoins d’espace, notamment la conception de bureaux en aire ouverte ou d’espaces multifonctionnels.

Une telle approche comporte une multitude d’avantages pour la Société, notamment :

  1. une réduction des émissions de gaz à effet de serre;
  2. une diminution de la consommation d’électricité et des coûts connexes;
  3. une augmentation des revenus fonciers;
  4. une réduction des déchets;
  5. une amélioration de la performance environnementale annuelle.

Dans les régions où nous n’avons aucun projet de vente ou de rationalisation de l’espace, nous cherchons constamment des façons et des idées pour améliorer notre performance environnementale. Ces initiatives sont présentées dans la section Pleins feux sur l’écologie.

Réduire est devenu une mission de tous les jours pour la division de la Transmission. Dans l’exercice 2015-2016, tous nos émetteurs de télévision analogique ont été mis hors service, ce qui a représenté une réalisation de taille pour la Société. En 2016-2017, d’autres initiatives ont été mises en œuvre sur ce front, comme la vente des sites suivants : Sackville (N.-B.); Taylor (C.-B.); Irishtown (T.-N.-L.); Midway (C.-B.); Fort Qu’Appelle (Sask.); Sioux Lookout-AM (Ont.); McArthur’s Mills (Ont.); Ucluelet (C.-B.); Pouce Coupe (C.-B.); Cypress Hills (Sask.); New Ross (N.-É.) et Bowen Island (C.-B.). Suite au déplacement de nos installations de maintenance à Québec, notre superficie occupée est passée de 8 319 pieds carrés à 4 385 pieds carrés.

Systèmes de refroidissement, systèmes de chauffage et groupes électrogènes

Les groupes électrogènes sont indispensables à CBC/Radio-Canada, car ils constituent la garantie que la Société pourra toujours diffuser sa programmation en cas de panne de courant.

D’entrée de jeu, il importe de souligner que la capacité de nos groupes électrogènes correspond au potentiel total d’alimentation en électricité et non à l’utilisation annuelle réelle. Nous déterminons la capacité de nos groupes électrogènes au moyen d’une approche fondée sur le risque qui tient compte de nos besoins en matière de chauffage et de refroidissement, ainsi que de production. Comme les moteurs des voitures, les groupes électrogènes sont devenus de plus en plus efficients avec le temps grâce à une conception améliorée et à des fonctions opérationnelles perfectionnées. Il ressort de cette évolution que, même si leur capacité peut augmenter en fonction de nos besoins d’énergie, nos groupes électrogènes sont aujourd’hui plus écologiques et, de là, ont un impact environnemental inférieur à celui des modèles antérieurs.

Conformément à notre approche progressive, nous nous efforçons d’examiner continuellement nos groupes électrogènes et nos systèmes de chauffage et de refroidissement pour les améliorer, dans la mesure du possible.

En 2016-2017, la Société utilisait 148 groupes électrogènes. Nous avons installé de nouveaux systèmes et en avons éliminé d’autres dans le cadre de la mise hors service ou de la vente de nos sites, et, au final, la capacité totale estimative de nos groupes électrogènes s’est établie à 24 972 kW, une diminution de 400 kW par rapport à l’an dernier. Notons qu’une augmentation de la capacité ne signifie pas qu’il y a une augmentation de l’utilisation, mais plutôt que nous sommes à même de répondre aux exigences des systèmes, en fonction des besoins.

Nos systèmes de chauffage et de refroidissement maintiennent un niveau constant, d’une saison à l’autre, de confort thermique pour nos employés et notre équipement (de radiodiffusion et de transmission).

La capacité estimative totale de nos systèmes de refroidissement a varié de 278 tonnes. En tout, nous avions 457 systèmes de refroidissement en service, comparativement à 464 l’année précédente. Les systèmes de chauffage en service sont également passés de 51 à 47.

Réservoirs de stockage de produits pétroliers

Les produits pétroliers et les réservoirs de stockage – hors sol et souterrains – servent à faire fonctionner les systèmes de chauffage de la Société et, plus important encore, à alimenter en électricité ses installations en cas de panne.

À titre de propriétaire et d’exploitant de réservoirs de stockage de produits pétroliers souterrains et hors sol au Canada, CBC/Radio-Canada se conforme au Règlement sur les systèmes de stockage de produits pétroliers et de produits apparentés. Au total, 23 de nos systèmes de stockage sont soumis à cette réglementation pour les réservoirs d’une capacité supérieure à 2 500 litres.

Sur le plan de la gestion environnementale, le transfert de carburant dans les réservoirs de stockage représente le plus grand risque environnemental auquel la Société est exposée. Dans une perspective proactive et préventive, CBC/Radio-Canada a mis en place des procédures normalisées à chaque aire de transfert. Pour ce faire, la Société a appliqué une méthode de gestion des risques visant à prévenir la contamination des sols et des eaux souterraines.

Chaque année, nous examinons nos besoins de stockage et, si possible, nous améliorons nos réservoirs et en diminuons le nombre. Ce programme continu d’examen et d’amélioration contribue à atténuer le risque pour l’environnement d’éventuels déversements d’hydrocarbures, ce qui se répercute sur la durabilité future de notre système de gestion environnemental.

Au cours de la dernière année, la capacité de stockage a été réduite de 5 754 litres consécutivement à une intervention de la division de la Transmission pour ramener de 142 à 139 le nombre de ses réservoirs. Les Services immobiliers comptaient, dans l’exercice 2016-2017, un total de 42 réservoirs en service.

Par rapport à l’année précédente, la capacité totale de leurs réservoirs est passée à 114 831 litres, en baisse de 77 478 litres. Pour l’ensemble de la Société, le nombre de réservoirs a été ramené de 193 à 181, soit 12 de moins, et la capacité totale a affiché une baisse de 40 %.

À l’automne 2016, le Service de santé, sécurité et environnement a réalisé un audit environnemental du processus de transfert de carburant dans notre réservoir de stockage sur le site de transmission du mont Royal, à Montréal. Il a évalué la conformité du processus aux procédures de transfert normalisées mises en place par CBC/Radio-Canada. Pour ce faire, le transfert de carburant du camion-citerne au réservoir de stockage souterrain d’une capacité de 5 000 litres a été observé, ainsi que les actions des intervenants. Pendant toute l’opération, le technicien de CBC/Radio-Canada et le livreur se sont conformés à l’ensemble des étapes de la procédure de transfert et aucun déversement ni aucune fuite n’ont été signalés. L’équipement d’intervention d’urgence était facilement accessible et les intervenants ont montré qu’ils comprenaient bien la procédure et leur rôle pour l’appliquer.

Nous avons dégagé des améliorations possibles que nous avons pris l’initiative d’apporter depuis. Les conclusions favorables de l’audit (notre conformité aux procédures normalisées) ont montré, d’une part, que nous respectons la législation en vigueur et, d’autre part, que nous examinons activement notre système de gestion environnementale. Des exercices semblables sont prévus en 2017-2018, tant pour la division de la Transmission que pour les Services immobiliers.

Consommation d’énergie

Notre consommation d’énergie comprend la totalité de l’électricité, du gaz naturel, du mazout et de la vapeur utilisée par les installations de production de CBC/Radio-Canada.

Les données sur la consommation énergétique de CBC/Radio-Canada peuvent être recoupées avec les résultats d’une enquête menée par Ressources naturelles Canada (Enquête sur l’utilisation commerciale et institutionnelle d’énergie : Bâtiments 2009, Rapport sommaire, 2013). En 2016-2017, l’indice de consommation d’énergie moyen de nos activités de radiodiffusion a été de 27,58 ekWh par pied carré, ce qui est inférieur au point de référence établi par Ressources naturelles Canada.

Une ventilation plus fine des données recueillies sur notre performance globale en 2016-2017 indique une très légère augmentation de 894 190 ekWh, soit 0,4 %. Ce résultat est attribuable en grande partie à l’augmentation de la consommation d’électricité. Nous pouvons pousser l’analyse encore plus loin en examinant les principales sources de consommation d’énergie au sein de la Société. En général, la division de la Transmission a enregistré une augmentation de 1,4 % de sa consommation, qui est passée de 58 911 471 à 59 799 369 ekWh en raison, probablement, de l’été plus chaud que nous avons connu en 2016. Pour leur part, les Services immobiliers ont consommé 0,01 % d’énergie de plus que l’an passé, soit 123 075 095 ekWh au lieu de 123 068 803 ekWh. Les conditions météorologiques ont, ici aussi, joué un rôle.

Des efforts pour réduire notre consommation d’énergie sont continuellement déployés dans l’ensemble de la Société. Cette réduction pourrait notamment passer par :

  1. l’éclairage DEL,
  2. le refroidissement naturel,
  3. des systèmes de CVH écoénergétiques dans les centres d’équipement technique.

Nous sommes déterminés à réduire globalement notre consommation d’énergie et nous cherchons continuellement des moyens d’atteindre cet objectif.

Consommation d’eau

La consommation d’eau dans les immeubles de CBC/Radio-Canada comprend tout ce qui est relié aux réseaux de distribution d’eau municipaux ou autres, notamment l’eau qui se trouve dans les fontaines, les toilettes, les tours de refroidissement des installations de climatisation, etc.

Cette année, la consommation d’eau totale estimée dans nos immeubles en propriété a diminué de 8,60 %, passant de 61,8 à 56,4 litres par pied carré. Ce résultat s’explique surtout par un remaniement de notre parc immobilier dans le cadre de la stratégie d’infrastructure. En 2015-2016, nous avons cessé de rendre compte de la consommation d’eau à certains sites en particulier en raison de la vente ou de la mise hors service des immeubles qui s’y trouvaient, notamment à Halifax (Radio), à Sydney et à Windsor.

Les valeurs de consommation d’eau de CBC/Radio-Canada sont comparées aux points de référence standards de l’industrie établis par l’Association des biens immobiliers du Canada (Real Pac). Les données recueillies indiquent que, pour la dixième année consécutive, notre consommation d’eau normalisée moyenne est meilleure que les normes de l’industrie.

Nous nous efforçons toujours de trouver des moyens pour réduire la consommation d’eau, dans la mesure du possible.

Émissions atmosphériques – Infrastructure

Les émissions atmosphériques comprennent tout ce que nos installations émettent dans l’air, notamment les gaz d’échappement des véhicules, des groupes électrogènes, des systèmes de chauffage des immeubles, etc.

Les émissions atmosphériques totales de nos immeubles ont diminué encore en 2016-2017 en raison, en partie, de l’exécution de la stratégie d'infrastructure des Services immobiliers et de la mise hors service du réseau de télévision analogique par la division de la Transmission. Les données, qui chiffrent à 6,1 % la baisse sur un an, révèlent une amélioration à l’échelle nationale, qui se traduit par une diminution des émissions totales dans pratiquement toutes les provinces et tous les territoires. Cette performance d’ensemble tient à plusieurs facteurs, dont les améliorations générales apportées à nos installations qui les ont rendues plus écoénergétiques, les déménagements dans des immeubles en location dont la taille correspondait davantage à celle de nos effectifs, la vente ou la mise hors service de sites, et même la température.

La quantité d’émissions que notre parc automobile rejette dans l’atmosphère dépend entièrement du type de véhicule choisi et de son utilisation. Grâce à l’amélioration des technologies de communication au sein de la Société, il n’est plus nécessaire de tenir des réunions en personne, ce qui entraîne une baisse des émissions de carbone par kilomètre parcouru. Notre parc ne cesse de diminuer, compte tenu du regroupement des services de télévision et de radio et de la vente des Productions mobiles. Le choix judicieux de nouveaux véhicules hybrides ou entièrement électriques contribue – et contribuera – beaucoup à réduire nos rejets. Pour 2016-2017, nos rejets s’élèvent à 2 560 tonnes métriques, soit une diminution de 10,65 % sur les 2 861 tonnes métriques produites en 2015-2016.

Émissions atmosphériques – Déplacements

En raison de la nature des activités de diffusion, les journalistes, reporters, équipes techniques de télévision, etc., doivent se déplacer pour produire le contenu qui nous est présenté chaque jour sur nos écrans. Les employés utilisent divers modes de transport, soit l’avion, le train ou l’automobile. Tous ces modes de transport produisent du dioxyde de carbone et ont ainsi une incidence sur notre bilan environnemental.

Distance de déplacement CO2, total en kg 2014-2015 CO2, total en kg 2015-2016 CO2, total en kg 2016-2017
Courte distance 0-499 km 233 440 682 699 280 828
Distance moyenne 500-1 499 km 1 012 670 835 495 1 061 408
Longue distance 1 500 km 2 806 623 922 928 2 828 885
Émissions totales de CO2* 4 052 734 2 441 121 4 171 120
* Le total suppose que les émissions de CO2 lors des déplacements par train sont équivalentes à celles des déplacements par avion.

À la lumière du tableau ci-dessus, on constate une baisse des déplacements de courte distance en 2016-2017 à peu près au niveau de ceux de 2014-2015. La baisse constante peut s’expliquer par une prise de conscience du coût des déplacements chez les cadres et les employés. Moins d’employés se rendent à l’extérieur pour couvrir l’actualité, assister à des réunions ou participer à des conférences.

L’augmentation notable des déplacements de moyenne et de longue distance peut s’expliquer par la diffusion des Jeux Olympiques de Rio 2016. En effet, plus de 300 de nos employés se sont rendus au Brésil pour couvrir les épreuves sportives. Comme il a été mentionné précédemment, la distance de déplacement au sein de l’industrie des médias est dictée par le lieu du reportage. Nous nous ingénions constamment à réduire les déplacements non essentiels, mais nous devons nous attendre à une augmentation de nos émissions de CO2 dans les années où nous devons couvrir des événements à l’étranger, comme les Jeux Olympiques qui se dérouleront prochainement dans la République de Corée.

Les émissions rejetées par nos véhicules de location ont enregistré une faible hausse en 2016-2017, mais demeurent somme toute à la hauteur de celles des années précédentes. Chaque véhicule de location utilisé pour des déplacements d’affaires et des activités de production a rejeté 71,62 kg de CO2 dans l’atmosphère, comparativement à 63,49 kg dans le dernier exercice. Il faut noter que les données relatives au programme d’incitation des employés à louer un véhicule pour des voyages d’agrément entrent dans le calcul de la distance parcourue et du nombre de kilogrammes de CO2 émis.

En 2016-2017, les employés ont continué de prendre le train rapide Union-Pearson (UP Express) – le premier lien express air-rail en Amérique du Nord – pour faire la navette entre l’immeuble de CBC/Radio-Canada à Toronto et l’aéroport international Pearson, contribuant ainsi à réduire l’empreinte carbone de la Société.

CBC/Radio-Canada analyse sans cesse l’utilité des déplacements de son personnel et y substitue, chaque fois que cela est possible, d’autres modes de communication (téléconférences, vidéoconférences et webinaires). Toutefois, la nature dynamique des activités de radiodiffusion et de communication impose, et imposera toujours, des déplacements. Par contre, en sortant des sentiers battus, nous sommes de plus en plus en mesure de trouver des modes de transport écologiques qui s’inscrivent dans notre volonté d’être une entreprise plus sensible à l’environnement.

Ces valeurs ont été normalisées en fonction du nombre d’employés permanents à temps plein (7 615) de CBC/Radio-Canada au 31 mars 2017 et indiquent des émissions de CO2 totales de 569,67 kg par employé, une augmentation de 40,5 % par rapport au dernier exercice (calcul basé sur 7 214 employés en 2015-2016).

Déchets non dangereux

Les déchets non dangereux comprennent le papier, le plastique, le verre et le métal, de même que tous les produits d’usage quotidien dont le recyclage ne porte pas atteinte à la santé des personnes et à l’environnement. Nous souhaitons, lorsque cela est possible, détourner les déchets non dangereux des sites d’enfouissement. Autrement dit, nous voulons accroître notre taux de détournement.

À CBC/Radio-Canada, nous visons de manière générale à détourner le plus possible de déchets non dangereux des sites d’enfouissement. Après examen de la hiérarchie des déchets illustrée ci-dessous, nous avons déterminé des secteurs clés dans la Société où nous pourrions réduire, réutiliser, recycler et récupérer les déchets pour satisfaire notre ambition de créer un environnement plus durable. Nous espérons cette année mener une analyse des sources de déchets pour dégager d’autres améliorations possibles, notre but à long terme étant de n’acheminer aucun déchet aux sites d’enfouissement. Comme le montre la hiérarchie des déchets, la prévention est la solution la plus écologique. Outre notre démarche d’amélioration continue, nous souhaitons axer nos actions sur une plus grande sensibilisation de nos employés afin que leur soutien accru nous permette de gravir les échelons de la hiérarchie.

Selon les statistiques recueillies par la Building Owners and Managers Association (BOMA), les meilleurs taux de détournement de l’industrie se situent à 90 %, cible que nous nous efforçons d’atteindre. Notre taux de détournement national pour l’exercice 2016-2017 est légèrement à la hausse et s’établit à 67,6 %, d’après les audits des déchets effectués par des tiers indépendants. Nous poursuivons les efforts engagés et continuons de chercher des occasions d’améliorer notre taux de détournement, notamment par les initiatives décrites ci-dessous.

Recyclage des plastiques souples et compostage des matières organiques

Notre programme de recyclage des plastiques souples et de compostage des matières organiques dans nos installations de Vancouver contribue encore cette année à augmenter notre taux de détournement. Le succès remporté par le programme depuis son lancement il y a quatre ans tient en grande partie à la mobilisation de nos employés, dont le soutien indéfectible à la mise en œuvre de solutions durables témoigne de leur grand sens de la responsabilité sociale. Les plastiques souples, qui comprennent les plastiques extensibles, sont issus d’une ressource non renouvelable et leur décomposition ne survient parfois qu’au bout d’un millier d’années. Dans l’exercice 2016-2017, 16 900 kg de déchets organiques et 198 kg de plastiques souples, soit un total de 17 098 kg de déchets, n’ont pas été enfouis. Cela représente une baisse de 413 kg comparativement à 2015-2016.

Recyclage du papier

Les documents imprimés renfermant des renseignements confidentiels sont collectés et déchiquetés de manière sécuritaire par un fournisseur externe, qui achemine les débris à une usine de papier où ils sont réduits en pâte. Cette méthode de destruction réduit la pollution et contribue à sauver des arbres et à économiser de l’eau et de l’énergie, tout en allégeant la charge imposée aux sites d’enfouissement.

Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2016, 1 466 tonnes métriques de papier ont été collectées et recyclées ainsi. Ces résultats reflètent néanmoins les mesures adoptées ces dernières années pour encourager l’impression recto verso ou décourager tout simplement l’impression au besoin.

Le reste du papier est assujetti aux dispositions de notre programme officiel de recyclage. Nous poursuivons nos efforts pour atteindre l’excellence dans le recyclage du papier.

Récupération des déchets électroniques et des déchets dangereux

Par « déchets électroniques », on entend les appareils électroniques comme les ordinateurs, les téléviseurs, les radios et les émetteurs. Les déchets dangereux comprennent, entre autres, les piles, l’huile, la peinture dans les immeubles et les solvants industriels.

Déchets électroniques

Parce que nous sommes une entreprise de radiodiffusion et de communication, les déchets électroniques constituent, il va sans dire, notre principale source de déchets. CBC/Radio-Canada applique aussi les principes de la hiérarchie des déchets aux déchets électroniques. C’est ainsi que nous réutilisons du matériel ou des appareils électroniques ailleurs dans notre organisation ou, quand cela n’est pas approprié, nous recyclons ce qui est désuet dans le cadre de notre programme de recyclage des déchets électroniques. Les déchets électroniques sont collectés et envoyés à des entreprises spécialisées dans le recyclage des déchets électroniques et la récupération de matériel plutôt qu’à des sites d’enfouissement.

Notre programme de recyclage des déchets électroniques est aujourd’hui bien implanté dans tous nos établissements. La clé de son succès réside dans l’élaboration et la grande diffusion d’une procédure claire, la présence de coordonnateurs à chaque établissement et le soutien de nos partenaires de recyclage. Au cours des dix dernières années, le programme a pris de l’expansion et représente maintenant une réalisation de taille, dont les beaux jours sont assurément loin d’être terminés.

La vente planifiée de notre immeuble à Iqaluit a donné le coup d’envoi à un vaste projet de nettoyage et de réduction des déchets du site. Ce projet devrait s’échelonner sur trois étés consécutifs et porter essentiellement sur cinq grandes sources de déchets : les déchets électroniques, les bandes vidéo, le papier et le carton, l’ameublement et la ferraille.

À Winnipeg, la chef de l’établissement, Sabrina Seepaul, a piloté un grand nettoyage dont le bilan a été :

  • 38 palettes de déchets électroniques;
  • 2 palettes surdimensionnées d’appareils téléphoniques de bureau;
  • 4 000 lb de métal, recyclé localement;
  • 2 camions remplis d’objets, de chaises et de meubles brisés, de vieux décors, de vieilles tentes (sans marque), etc., provenant des Communications;
  • 19 boîtes ramassées par les déchiqueteurs.

Au cours de l’exercice 2016-2017, une grande opération de nettoyage a eu lieu dans plusieurs de nos propriétés que nous avons quittées pour occuper des immeubles en location. À l’occasion de ces déménagements, des appareils électroniques excédentaires encore fonctionnels ont été vendus à des courtiers externes. Les appareils dénués de valeur pour la Société ou jugés désuets ont été recyclés comme déchets électroniques. Aucun appareil n’a été envoyé au site d’enfouissement.

Dans nos sites de transmission seulement, 9 560 kg de déchets électroniques et 29 590 kg de ferraille ont échappé à l’enfouissement. En tout, 106,11 tonnes métriques de déchets électroniques ont été détournés des sites d’enfouissement et recyclés de manière responsable partout au pays. Ces résultats représentent une baisse de près de 40 % par rapport à l’an passé et font état du succès des initiatives de nettoyage et de mises à niveau électroniques sans précédent à l’échelle de la Société. Avec l’évolution des technologies, les déchets électroniques demeureront l’une de nos principales sources de déchets, de sorte que les statistiques annuelles devraient fluctuer. Une augmentation ne signifie pas un recul; c’est plutôt le signe d’un vieillissement naturel des équipements de CBC/Radio-Canada.

Nous continuons de respecter les exigences établies par les programmes provinciaux de recyclage en plus de nos propres lignes directrices et normes, qui sont constamment révisées. Un examen du programme a eu lieu à nos établissements d’Ottawa et de Vancouver pendant ce dernier exercice, et d’autres sont prévus en 2017-2018.

Piles

Le programme de recyclage des piles est offert dans 27 centres et rejoint environ 89 % de nos employés. Au total, 2 062 kg de piles ont été recyclées dans le cadre du programme en 2016-2017.

Recyclage des bandes

Démarré en 2014-2015, le programme de recyclage des bandes s’est poursuivi en 2016-2017. Devant la réduction du nombre de bandes magnétiques utilisées et la place grandissante prise par la production en mode fichier à la télévision, notre service Médiathèque et Archives a évalué physiquement les bases de données et visionné les bandes vidéo avant de déterminer lesquelles méritaient de figurer dans notre collection. Au total, nous avons déchiqueté et recyclé de façon responsable 9 043 lb de bandes vierges ou de doubles du 1er avril 2016 au 31 mars 2017. Ce travail se poursuivra en 2017-2018.

Dans le prochain exercice, nous prévoyons entreprendre un projet de numérisation du matériel de notre médiathèque et de nos archives à Montréal. D’une durée prévue de six ans, ce projet sera identique à celui de Toronto et pourrait servir à recycler plus d’un million de bandes. Nous tentons actuellement de définir la meilleure méthode pour le réaliser; toutefois, du point de vue de la durabilité, le recyclage des bandes est une importante mesure de protection de l’environnement.

Récupération des déchets dangereux (2016-2017)

Piles
(en kg)
Tubes
fluorescents
(en kg)
Peinture, colle, huile et
autres produits
(en kg)
Déchets
électroniques
(en tonnes
métriques)
Ferraille des sites
de transmission
(en kg)
BPC
(en litres)
2 062 880 1 945 106,11 29 590 44,6

RAPPORTS

Incidents environnementaux

Les incidents environnementaux à CBC/Radio-Canada vont des rejets d’halocarbures aux déversements de matières dangereuses. Les halocarbures sont des produits chimiques synthétiques utilisés dans les frigorigènes, les agents extincteurs et les solvants, les fumigants et les agents moussants. Classés dans les gaz à effet de serre, les halocarbures contribuent au réchauffement planétaire et à l’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique.

Entre le 1er avril 2016 et le 31 mars 2017, 17 incidents environnementaux ont été signalés, comparativement à 36 pour l’exercice précédent. Cette baisse est probablement due aux normes élevées de maintenance préventive fixées pour notre équipement. CBC/Radio-Canada continue d’appliquer les pratiques exemplaires reconnues pour assurer sa conformité aux exigences réglementaires. La plupart des 17 incidents signalés ont été détectés lors d’interventions de maintenance périodique ou de vérifications de fuites dans les systèmes.

Les incidents de 2016-2017 se répartissent comme suit :

  • 14 incidents ont été classés comme des incidents de niveau 1, c’est-à-dire des incidents pouvant être maîtrisés sur place, dont l’impact environnemental est nul ou mineur, et qui ne dégénèrent pas en situation d’urgence.
  • 3 incidents ont été classés comme des incidents de niveau 2, c’est-à-dire des incidents nécessitant l’intervention de ressources extérieures et qui pourraient devoir être signalés aux autorités gouvernementales ou entraîner l’application des procédures d’escalade interne.
  • Aucun incident de niveau 3 n’a été signalé. Les incidents de ce niveau doivent être signalés aux autorités gouvernementales et peuvent entraîner l’application des mesures d’urgence.

Tous les incidents signalés étaient associés à des déversements ou à des rejets attribuables à la Société. La majorité a été détectée lors d’activités de maintenance ou de vérifications semestrielles des fuites. Treize des 17 rejets étaient des rejets d’halocarbures variant de 0,56 kg à 147,3 kg. Deux rejets ont dépassé 100 kg et sont tous deux survenus à Montréal. Ainsi, un rejet de 147,3 kg a été détecté après qu’on a constaté pendant une opération d’entretien courant qu’une soupape de sûreté d’un condensateur fuyait légèrement, et 117,5 kg d’halocarbures se sont écoulés du compresseur d’un refroidisseur. Dans les deux cas, les systèmes ont été réparés, soumis à des tests d’étanchéité et remis en service. Ces deux rejets ont été signalés à Environnement et Changement climatique Canada dans les délais prescrits.

Inspections gouvernementales

En 2016-2017, les Services immobiliers ont fait l’objet de deux inspections gouvernementales.

La première a été menée par le service d’incendie de Calgary à notre établissement de la ville. La seconde a été effectuée à notre établissement de Montréal par Environnement et Changement climatique Canada.

Dans les deux cas, nous avons répondu à toutes les demandes formulées, les inspecteurs ont révisé nos programmes et se sont dits satisfaits des résultats, et aucun avis ni lettre d’avertissement n’a été émis.

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