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Regard sur les initiatives environnementales réalisées cette année dont nous sommes particulièrement fiers

En matière d’environnement, CBC/Radio-Canada privilégie une gestion proactive, comme en témoignent chaque année nos réalisations en matière de durabilité. Nous nous sommes principalement attachés à réduire notre empreinte carbone et notre production de déchets, et notre bulletin environnemental montre hors de tout doute que nos efforts ont porté leurs fruits. En outre, nous nous sommes ingéniés tout au long de l’année à réduire notre impact environnemental à l’échelle locale et nationale, tout en mettant en œuvre des initiatives pour protéger la planète entière. Notre approche traduit une véritable conscience environnementale, portée par nos employés.

Cette année, nous attirons votre attention sur certaines initiatives clés qui ont joué, et continuent de jouer, un rôle important dans la gestion de notre stratégie environnementale dans une optique de durabilité.

1. Biodiversité

En juin 2015, CBC/Radio-Canada s’est lancée dans l’apiculture en installant six colonies d’abeilles sur le toit de ses immeubles de Montréal et de Toronto.

Le projet n’a pas tardé à prendre de l’expansion. L’année dernière seulement, Toronto et Montréal ont reçu deux nouvelles ruches et les établissements de Winnipeg, de Vancouver et d’Ottawa ont accueilli leurs premières abeilles.

L’apiculture en milieu urbain est essentielle pour préserver l’actuelle population d’abeilles et inverser son déclin. L’utilisation de pesticides, la destruction des habitats, le changement climatique et le dépérissement des abeilles observés à l’échelle planétaire ont entraîné une disparition massive de celles-ci. Ce phénomène est lourd de conséquences parce que l’abeille contribue à au moins 30 % de la production agricole mondiale et favorise la croissance de 90 % des plantes sauvages. Nos ruches permettent de polliniser les jardins des centres urbains, et produisent du miel en prime!

Nous devons le succès et l’essor de ce projet à la précieuse collaboration d’employés clés de l’organisation, à savoir : Athena Trastelis et Christina Boncheff de Santé, Sécurité et Environnement; Daniel Langevin des Services immobiliers; Azim Remani des Services juridiques; Nata Maggio d’Assurances et Gestion des risques; et David Oille des Communications d’entreprise. Un apiculteur externe a veillé au bon état des ruches pendant toute la saison.

Les employés se sont vraiment investis à fond dans ce programme de biodiversité. À preuve, le projet a obtenu en 2016 le prix du président dans la catégorie « Mieux faire les choses ». Des communications en continu et une forte implication ont permis d’ancrer solidement le projet tout au long de sa réalisation. L’installation d’une caméra d’observation sur le toit de l’immeuble de Toronto et le lancement d’un concours pour nommer les reines ont suscité une large adhésion des employés à tous les niveaux de la Société. Pour nourrir cet enthousiasme, des ateliers sont organisés chaque année afin de donner la possibilité aux employés d’être en contact avec les abeilles et les ventes de miel à l’automne sont l’occasion pour eux de goûter à cet or liquide. Les revenus de ces ventes sont versés à des organismes de bienfaisance locaux, pour accroître les retombées positives du projet dans la communauté.

L’an dernier, les ruches de Toronto ont produit 788 pots de miel, dont la vente aux employés a généré 3 940 $ au profit de la banque alimentaire Daily Bread. Nos ruches ont produit 460 pots à Montréal, 94 à Ottawa et 140 à Winnipeg. L’hiver a été rude pour les ruches de Vancouver, de sorte qu’il a été impossible de récolter du miel pour la vente. Nous espérons que la prochaine saison sera plus favorable.

Depuis mars, l’état de santé des abeilles à tous nos établissements a été examiné. Bon nombre d’entre elles ont survécu à l’hiver, de sorte que l’été de 2017 devrait être une bonne année pour la production de miel.

Nous nous réjouissons aussi de la nouvelle expansion du projet d’abeilles, puisque les établissements de Fredericton et de St. John’s pourraient se joindre aux autres en 2018.

2. Pouce vert

La valorisation de la biodiversité à CBC/Radio-Canada prend bien d’autres formes!

À Yellowknife, des employés reconnus pour leur pouce vert ont transformé une triste pelouse du site de CBC/Radio-Canada en une oasis de légumes et de fleurs.

Marilyn Robak, première réalisatrice, s’est associée à l’entrepreneur Roger Russell et à Kevin Woldum et Janice Stein, chefs, Entretien des immeubles, pour créer ce qui est devenu un beau jardin polyvalent.

Par l’utilisation intelligente du terrain à des fins agricoles, le jardin s’inscrit dans les actions durables de la Société. Cette initiative peut certainement être reprise à d’autres sites (p. ex. à notre établissement de Québec en 2017-2018).

À Sherbrooke, des employés ont fait preuve d’imagination en décidant d’aménager un beau jardin sur le toit, un endroit inhabituel où cultiver la biodiversité. En plus de créer un havre de verdure sur leur lieu de travail, ils ont offert un habitat sûr et durable aux abeilles et aux insectes.

Ce jardin sur le toit produit des fruits et des légumes qui sont ensuite donnés au projet d’aide aux personnes dans le besoin Fridge Free.

La division de la Transmission favorise le développement de liens avec les agriculteurs locaux. Dans cette optique, elle passe des accords avec ceux-ci pour qu’ils puissent se servir des terrains contigus aux pylônes pour faire paître leur bétail, récolter le foin et cultiver des produits agricoles comme les céréales et le soja. Ces accords profitent aux deux parties, car les agriculteurs ont accès à des pâturages et à des espaces cultivables à proximité, la croissance des végétaux est gérée et la Société tire des revenus de l’utilisation de ses sites à des fins agricoles. Plusieurs accords sont déjà en vigueur au pays, notamment à Middleton (N.-É,), Windsor (Ont.), Chatham (Ont.), Wingham (Ont.), Kitchener (Ont.), Lethbridge (Alb.) et Red Deer (Alb.).

CBC/Radio-Canada regorge de possibilités pour réaliser des projets de biodiversité. Nous espérons aménager l’an prochain un autre jardin sur le toit de notre établissement à Québec, un projet qui suscite beaucoup d’intérêt chez nos employés. D’autres initiatives sont bien accueillies par tous les employés et sont le reflet de l’approche globale de la Société à l’égard de la conservation de l’environnement.

3. Décontamination du sol par biotertre au mont Logan

Comme il a été mentionné dans des rapports précédents, la division de la Transmission continue de suivre de près les résultats des prélèvements et des analyses effectués dans le cadre du projet de décontamination du sol par biotertre au mont Logan, au Québec. Les concentrations d’hydrocarbures dans le sol mesurées en 2016-2017 confirment une tendance à la baisse. D’autres prélèvements et analyses sont prévus en 2017-2018.

4. Bornes pour voitures électriques

On voit de plus en plus de véhicules électriques sur le réseau routier du Canada – une tendance à laquelle CBC/Radio-Canada participe avec fierté. En raison de leur mode de propulsion, ces véhicules sont le mode de transport le plus écologique. Comme ils fonctionnent grâce à des batteries rechargeables au lieu de combustibles fossiles, ils contribuent à diminuer la demande en ressources naturelles et la pollution atmosphérique.

Dans l’exercice 2014-2015, nous avons installé deux bornes de recharge pour véhicules électriques à notre établissement de Montréal. Les employés peuvent recharger la batterie de leur voiture personnelle pendant leurs heures de travail. Les bornes permettent de recharger quatre véhicules simultanément et sont à la disposition de tous les employés utilisant le parc de stationnement de Montréal. Par cette initiative visionnaire, nous avons démontré notre engagement à améliorer notre impact sur l’environnement même en dehors de nos activités.

Mario Gionet, premier chef national du parc automobile, a constaté que, depuis leur installation, les bornes sont continuellement utilisées, ce qui témoigne de l’intérêt des employés et de leur volonté de contribuer à la protection de l’environnement.

Depuis son lancement officiel le 31 mars 2015, ce programme affiche les résultats suivants :

Nature des économies	2015-2016	2016-2017
Nombre de recharges	650	543
Réduction de la consommation d’énergie en MWh	5,902 MWh	4,709 MWh
Réduction de la consommation d’essence en litres	2 803,73 litres	2 237,0 litres
Réduction des émissions de gaz à effet de serre en kilogrammes	2 478 kg de GES*	1 977 kg de GES*
*Soit l’équivalent des émissions de GES produites par une voiture moyenne sur une distance de 9 558 km (source).

À la lumière de ces données, il est clair que les bornes de recharge remportent un franc succès et qu’il est justifié d’en installer d’autres, comme à l’établissement de Québec (voir la section suivante).

Engagement

5. Vers un parc automobile plus vert

En raison de la nature de ses activités, CBC/Radio-Canada est une entreprise mobile et dynamique, car ses reporters, journalistes et vidéastes, etc., font continuellement la chasse à la prochaine grande nouvelle. Ainsi, le transport est un volet à part entière de notre programme de durabilité environnementale, et un secteur où nos progrès ont été marquants.

Depuis la vente des Productions mobiles en 2015-2016, nous avons observé une diminution constante des émissions de dioxyde de carbone produites par notre parc automobile. Dans l’ensemble, nous avons abaissé nos émissions de 25 % au cours des trois derniers exercices, et nous espérons continuer sur notre lancée.

Le verdissement de notre parc automobile améliore notre bilan en ce qui concerne la durabilité environnementale, économique et sociale. Aujourd’hui, les émissions de dioxyde de carbone ont atteint un sommet sur la Terre (selon l’Organisation météorologique mondiale) et CBC/Radio-Canada entend jouer un rôle en réduisant ses émissions.

Nous avons revu la composition de notre parc, délaissant les gros cars de reportage au profit de modèles plus petits et plus écoénergétiques. En 2016, nous avons élargi la gamme de véhicules inclus dans notre outil de sélection pour pouvoir acheter des véhicules plus propres et plus écologiques, comme des modèles hybrides et électriques. Nous avons par ailleurs comparé le rendement de la Ford Escape à essence avec celui de la Ford Escape hybride. Même si les deux modèles consomment à peu près la même quantité d’essence par kilomètre pendant leur durée de vie, le véhicule hybride génère des économies cumulatives d’environ 9 300 $.

Avant 2016, nous avions acheté des Ford Escape hybrides à Québec, Toronto et Charlottetown; en 2016, nous avons plutôt opté pour deux véhicules entièrement électriques Nissan Leaf. Ces véhicules électriques réduisent l’empreinte carbone de notre parc automobile. Les Communications d’entreprise ont fait apposer la marque de la Société sur ces véhicules, et dans un sondage mené auprès de presque 1 000 passants, la réaction des personnes sondées a été aussi positive que le bilan environnemental de ces véhicules.

Les deux véhicules électriques sont utilisés à Québec par le reporter de l’émission du matin qui rend compte de divers aspects pratiques de la vie à cette période de la journée, et par le nouveau vidéojournaliste numérique affecté principalement à la rive sud de la ville de Québec. On compte aussi plusieurs autres utilisateurs occasionnels, notamment des journalistes qui font de temps à autre des reportages numériques pour leurs collègues de CBC/Radio-Canada et des techniciens qui doivent se déplacer pour remplir certaines affectations.

Il est important que les batteries de ces véhicules soient chargées à bloc avant le départ le matin. Les véhicules ont une autonomie moyenne de 160 à 180 kilomètres. Cette autonomie peut atteindre 200 kilomètres en été, mais elle diminue à 120 kilomètres en hiver en raison du chauffage de l’habitacle.

Des véhicules traditionnels sont mis à la disposition des employés qui parcourent de grandes distances ou qui se déplacent avec un collègue. Il faut espérer qu’avec l’évolution de la technologie, les futurs véhicules pourront accueillir plusieurs passagers et parcourir des distances plus grandes sans devoir être rechargés.

Une borne de recharge a été installée à l’établissement de CBC/Radio-Canada à Québec pour recharger ces véhicules et les voitures personnelles des employés. Les deux véhicules électriques ont maintenant parcouru 11 100 km et dégagé une économie de 1 119 $ par rapport à des modèles traditionnels de même dimension. Ils ont également émis 2 302 tonnes de dioxyde de carbone de moins – ce qui correspond à la quantité d’énergie nécessaire pour alimenter 308 maisons durant un an.

La réussite de cette initiative verte est elle aussi attribuable au travail de plusieurs employés; mentionnons particulièrement Mario Gionet, André Duchesneau, André Fortin et tous les conducteurs et mécaniciens qui n’ont ménagé aucun effort pour que les véhicules triomphent, même en hiver! Nous examinons actuellement la possibilité d’acheter des véhicules électriques pour l’établissement de Montréal, qui est déjà équipé de bornes de recharge.

En ce qui concerne nos autres véhicules, force est de reconnaître que les pratiques de conduite ont aussi une incidence sur le bilan environnemental de notre parc. Un programme de formation à la conduite écologique est offert en permanence pour améliorer les techniques de conduite des employés et notre durabilité globale dans ce domaine.

En 2016, le fournisseur de services de gestion du parc automobile de CBC/Radio-Canada a décerné à la Société un prix en reconnaissance de sa capacité à tirer parti de la technologie du parc pour assurer la sécurité des conducteurs. Ce prix est le résultat du travail accompli par le Comité d’orientation (Santé et Sécurité) – composé de représentants de la direction et des syndicats de la Société – et le service de gestion du parc automobile pour mener à bien de nombreuses activités de formation au sein de la Société. Ces activités portent notamment sur la conduite préventive, les techniques de conduite écologique, la conduite en hiver, le remorquage, etc. Il est aussi important de noter qu’une collaboration avec notre fournisseur de services de gestion du parc automobile au cours des deux dernières années nous a permis de réduire de près de 40 % le nombre d’accidents.

CBC/Radio-Canada applique à son parc automobile la méthode de la gestion du cycle de vie – qui va de l’acquisition à l’utilisation finale. La gestion du cycle de vie est un facteur important pour la préservation de l’environnement et nous nous engageons à nous améliorer à cet égard année après année.

À Montréal, nous avons poussé notre démarche plus loin en affectant à car2go 10 places du parc de stationnement près de la Maison de Radio-Canada. Depuis mai 2016, les abonnés de car2go peuvent donc accéder aux stationnements de la Maison de Radio-Canada en utilisant les espaces réservés à cette fin. Sur le plan de la durabilité, les voitures Smart, propulsées par des moteurs hybrides ou entièrement électriques, émettent moins de dioxyde de carbone et peuvent inciter des employés à ne pas acheter de voiture personnelle. Les automobiles en libre service de car2go sont une option intéressante pour les employés de CBC/Radio-Canada, car elles peuvent faciliter leurs déplacements personnels avec un faible impact environnemental. Cette initiative s’ajoute aux voitures utilisées à Montréal depuis 2016.

6. Hackathon écologique

En mars 2017, l’équipe des Médias numériques de CBC/Radio-Canada a organisé un hackathon pour l’innovation à la Maison de Radio-Canada, à Montréal. Pendant trois jours, développeurs, designers, stratèges et autres artisans du numérique ont rivalisé d’inventivité dans le contexte d’une compétition amicale de programmation web. Les 51 participants répartis dans 11 équipes ont exploré de nouveaux concepts de développement. En mettant en commun leurs habiletés, ils devaient développer un prototype d’application web ou mobile pour Radio-Canada.ca.

Le hackathon a remporté un vif succès grâce à la participation inspirante de toutes les équipes.

La durabilité a été un principe central du hackathon à toutes les étapes, de l’organisation au déroulement de l’événement. Dès le départ, le comité organisateur a voulu en faire un événement écologique. Après maintes recherches, il a élaboré son propre guide d’écoresponsabilité, comprenant des lignes directrices et des actions à privilégier pour réduire les impacts environnementaux dans l’organisation et le déroulement de l’événement. Les priorités du hackathon, à savoir réduire les émissions et les déchets et apporter des bénéfices à la communauté, étaient en tous points conformes aux principes du développement durable.

Les employés de CBC/Radio-Canada ont réussi à instiller le respect de l’environnement dans leurs nombreuses actions à cette occasion :

Le comité ne s’est pas arrêté en si bon chemin : il a planté, au Québec, 104 arbres qui permettront de séquestrer 18,33 tonnes métriques de CO₂ dans l’atmosphère, obtenant ainsi un certificat de compensation. En outre, il a détourné des sites d’enfouissement 91,2 kg de déchets organiques, ce qui lui a valu un certificat de reconnaissance. Le hackathon, rendu possible par la collaboration de chacun, montre comment l’écologie peut devenir le moteur de chaque événement. Grâce aux efforts de planification et de recherche du comité organisateur et à la volonté des participants d’adopter des comportements écologiques, cet événement a été l’une des activités les plus respectueuses de l’environnement au sein de la Société. L’expérience de cette année nous guidera dans la planification du hackathon de l’an prochain, et servira peut-être ailleurs dans la Société.

7. Guide de la production durable

Le respect de l’environnement devient un enjeu important dans la production de contenu télévisuel au sein de l’industrie médiatique, notamment du secteur de la radiodiffusion. En 2016, CBC/Radio-Canada a décidé de mettre à l’essai un guide de la production durable aux Services anglais dans le contexte de la nouvelle émission de services intitulée The Goods.

Nous devions d’abord réaliser une analyse d’écart pour repérer les initiatives vertes déjà en place et les possibilités d’amélioration. La Production a travaillé main dans la main avec l’Environnement pour recenser dès le départ toutes les implications environnementales associées à la production de l’émission et définir des mesures proactives visant à réduire le plus possible leur impact. Nous avons examiné la consommation d’énergie, les services de traiteur, la décoration scénique, les vêtements, le maquillage et la postproduction dans l’optique de la gestion du cycle de vie. Aaron Rajan, Portia Corman et Therese Attard ont joué un rôle capital dans le déroulement de cet essai couronné de succès.

Dès le début de l’analyse d’écart, nous nous sommes rendu compte que nous avions déjà des pratiques responsables :

Le guide constitue un bon point de départ pour les équipes de nouvelles émissions qui pourraient avoir besoin d’indications pour une production durable. En 2017-2018, il servira de référence pour réévaluer le succès de l’émission The Goods et déterminer comment nous pouvons nous inspirer de l’excellent travail de l’équipe pour aller encore plus loin.

8. CBC Toronto décroche l’or pour la deuxième année d’affilée

L’adoption de modes de transport écologiques est un moyen durable de réduire les émissions, de dépenser moins d’argent en essence et, plus important encore, d’améliorer notre santé et notre bien-être.

CBC Toronto a de nouveau reçu la distinction Smart Commute Or décernée par la Ville de Toronto. Cette distinction est remise aux milieux de travail qui se démarquent par leur soutien continu à l’adoption par les employés de moyens de transport écologiques. Ce soutien peut prendre la forme de communications régulières et de participations à des programmes comme des ateliers sur les déplacements en vélo.

Dans tout le Canada, les établissements de CBC/Radio-Canada ont fait la promotion de la journée vélo-boulot. À Windsor, environ 100 cyclistes ont longé la rivière Detroit pour s’arrêter ensuite à CBC Windsor où café, fruits et bagels les attendaient.

9. Les journalistes à vélo à Ottawa

À Ottawa, CBC/Radio-Canada met deux vélos à la disposition des journalistes de la salle des nouvelles. Ils s’en servent pour couvrir ce qui se passe au centre-ville, des dernières activités du Parlement à l’état de la circulation routière. Kelly Dexter, première chef des Services de production à Ottawa, s’implique directement dans ce projet depuis quelques années. Elle souligne qu’outre les bienfaits pour l’environnement, l’utilisation des vélos a réduit les frais de taxi de la Société. Les utilisateurs sont des cyclistes aguerris et peuvent ainsi se déplacer plus efficacement aux quatre coins de la ville tout en profitant des effets bénéfiques sur la santé de l’exercice au travail.

Pour sensibiliser les employés, nous avons mis au point un cours sur la sécurité à vélo. Deux membres du corps de police d’Ottawa sont venus donner une séance d’information d’une heure sur la sécurité routière. En outre, les employés de l’établissement d’Ottawa qui se rendent au travail à vélo doivent suivre en ligne un cours sur la sécurité d’une durée de cinq minutes avant d’avoir accès au garage.

La photo qui suit montre l’un de nos employés d’Ottawa, Giacomo Panico, et un vélo de CBC/Radio-Canada. Ce projet porteur pourrait très bien être repris partout où la Société est présente, particulièrement dans les villes où les difficultés de stationnement et les embouteillages compliquent la collecte de nouvelles.

10. L’éclairage DEL

L’installation d’appareils d’éclairage DEL à CBC/Radio-Canada n’est pas une nouvelle initiative. Déjà en 2007-2008, la Société avait aménagé le premier studio au monde éclairé exclusivement par la technologie DEL pour les Jeux Olympiques de Pékin. Elle a ensuite procédé progressivement au déploiement de l’éclairage DEL dans tous ses principaux studios et dans certains espaces de travail. La Société continue d’étendre ce type d’éclairage, qui permet des économies d’énergie, à toutes ses activités.

La Transmission continue de remplacer les lampes à incandescence installées sur les pylônes par des lampes DEL. En 2016-2017, elle a installé ce type d’éclairage à Pembroke et à Huntsville en Ontario; à Mont-Bélair, à Ste-Anne-des-Monts et à Mont-Laurier au Québec; et enfin, à Red Deer en Alberta. D’autres remplacements sont prévus en 2017-2018.

11. Place à l’immobilier durable

La réduction de notre empreinte immobilière amorcée dans les années passées s’est poursuivie en 2016-2017 alors que nous avons retranché 50 000 pieds carrés de notre superficie totale. La rationalisation de l’espace occupé joue un rôle crucial dans notre performance environnementale, car nous n’occupons que l’espace nécessaire à nos activités et nous le faisons de manière plus durable.

Notre credo environnemental, zéro déchet au site d’enfouissement, est appliqué à la lettre dans la vente d’immeubles, les déménagements et la rationalisation de l’espace occupé, et fait maintenant partie intégrante de chaque projet. Nous avons terminé le nettoyage de notre immeuble à Iqaluit et la collecte des déchets électroniques a eu lieu à l’été 2017. D’autres types d’articles, comme les bandes vidéo, le papier et le carton, l’ameublement et la ferraille, ont été mis au rebut. Ce projet s’étendra sur trois étés, entre 2015 et 2017, parce que les déchets sont transportés par barge pour être recyclés ou détruits. Il n’existe en effet aucun programme de recyclage dans cette région.

Dans le prochain exercice, CBC/Radio-Canada ne sera plus propriétaire de l’immeuble à Calgary et les employés emménageront dans des locaux loués. La mise hors service est prévue pour l’automne 2017. Ce déménagement dans un immeuble plus moderne aura pour effet de réduire notre empreinte immobilière et d’augmenter notre efficience.