Impact et rapports

Impact

Rapports

Impact

IMMEUBLES

La performance de notre parc immobilier est un facteur déterminant de notre empreinte environnementale. En réduisant notre empreinte écologique, nous réduisons la pression humaine sur l’écosystème.

En 2014-2015, nous avons poursuivi notre stratégie visant à réduire la taille de notre parc immobilier, et par conséquent, notre empreinte écologique. Comparée à 2013-2014, la superficie de notre parc s’est accrue de 5,1 %, pour s’établir à 4 190 000 pieds carrés en 2014-2015. Il s’agit toutefois d’un accroissement temporaire dû à la période de transition pour reloger nos activités dans leurs nouvelles installations. Par exemple, nos installations d’Halifax sont déménagées dans un immeuble de plus petite taille dans le cadre de la consolidation de nos deux stations dans cette ville. La superficie des anciennes stations est toutefois incluse dans notre analyse, puisque nous sommes en transition entre les deux bâtiments. La même situation s’applique à Gander et à Grand Falls.

Au 31 mars 2015, le parc immobilier de CBC/Radio-Canada comprenait 80 sites, 22 en propriété et 58 en location, qui abritaient nos studios de production, nos infrastructures de transmission et nos bureaux.

Nous sommes constamment à la recherche d’occasions pour réduire la taille de notre parc immobilier et notre empreinte écologique, ce qui inclut la conclusion d’ententes avec des locataires et la signature de nouveaux baux.

Le projet pluriannuel de mise hors service des sites de la Transmission a été mis en veilleuse en 2014-2015 en raison des insuffisances budgétaires. Au 31 mars 2015, la division de la Transmission de CBC/Radio-Canada comptait 200 sites actifs appartenant à la Société, et nous avons réduit de 67 à 51 le nombre de sites inactifs dont nous sommes propriétaires.

La fermeture de ces sites signifie que nous éliminerons de façon responsable les tours, les antennes, les émetteurs et les immeubles installés sur le terrain. Au 31 mars 2015, les activités de mise hors service étaient terminées dans 360 sites de la Transmission.

La mise hors service des sites devrait se poursuivre en 2015-2016.

Systèmes de refroidissement, systèmes de chauffage et groupes électrogènes

On utilise des groupes électrogènes pour alimenter, en cas de panne de courant, les sites de diffusion et de transmission de nos émissions dans les foyers canadiens, partout au pays.

En 2014-2015, CBC/Radio-Canada utilisait 164 groupes électrogènes, soit 16 de moins que l’année précédente. La capacité estimative totale de ces appareils était de 25 749 kW, soit une augmentation de 755 kW par rapport à l’an dernier. L’accroissement de la capacité, malgré l’élimination de systèmes lors de la mise hors service de sites et de la vente de terrains, s’explique par l’actualisation des données collectées pour les sites d’émetteurs dans l’Ouest du Canada. Nota : L’augmentation de la capacité ne signifie pas qu’il y a une augmentation de l’utilisation, mais plutôt que nous sommes à même de répondre aux exigences des systèmes, en fonction des besoins.

Nos systèmes de chauffage et de refroidissement maintiennent les lieux de travail à une température acceptable pour nos employés et nos équipements (de diffusion et de transmission).

La capacité totale estimative de nos systèmes de refroidissement a diminué de 0,8 % et est passée à 9 % en 2014-2015, par suite de la mise hors service et de la vente de sites, dont ceux de Windsor, d’Halifax (Radio), de Gander, de Matane et de Grand Falls. En tout, nous avions 502 systèmes de refroidissement et 55 systèmes de chauffage en service, comparativement à 572 et à 59 respectivement en 2013-2014. Des changements mineurs ont été apportés à la capacité de refroidissement de nos immeubles, notamment deux refroidisseurs ont été remplacés à la station de Chicoutimi et de nouvelles chaudières à gaz ont été installées à Toronto.

Réservoirs de stockage de produits pétroliers

Les réservoirs de stockage sont essentiels à nos principales activités. Ces réservoirs, qui sont utilisés pour stocker les produits du pétrole, alimentent nos systèmes de chauffage et les groupes électrogènes de secours, et nous permettent de demeurer en ondes en cas de panne de courant.

À titre de propriétaire et d’exploitant de réservoirs de stockage de produits pétroliers souterrains et hors-sol au Canada, CBC/Radio-Canada se conforme au Règlement sur les systèmes de stockage de produits pétroliers et de produits apparentés. Au total, 41 de nos réservoirs de stockage sont soumis à cette réglementation.

Afin de prévenir proactivement la contamination des sols et des eaux souterraines, nous continuons d’améliorer et, au besoin, de réduire le nombre de systèmes de réservoirs de stockage que nous possédons partout au pays. Au cours de la dernière année, la division de la Transmission a ramené de 172 à 160 le nombre de ses réservoirs, soit une réduction de 20 677 litres de capacité. Les Services immobiliers comptaient, en 2013-2014, un total de 58 réservoirs en service, soit sept réservoirs de moins qu’en 2013-2014. La capacité totale a ainsi diminué de 19 253 litres, pour atteindre 204 052 litres. Pour l’ensemble de la Société, le nombre de réservoirs a été réduit de 237 à 218, et la capacité totale a affiché une baisse de 7,2 %.

CBC/Radio-Canada utilise une méthode de gestion des risques afin de garantir la conformité des aires de transfert des produits ciblés. Cette méthode a été utilisée avec succès pour la livraison de carburant à la Maison de Radio-Canada à Montréal en novembre 2014. Dans le cadre d’un test de conformité à nos procédures internes, nous avons pris livraison de 20 000 litres de carburant dans un réservoir souterrain. La livraison s’est bien déroulée et nous a permis de constater l’existence de problèmes d’importance mineure auxquels nous remédierons pour améliorer notre processus. Aucun déversement ni aucune fuite n’a été signalé, l’équipement d’intervention d’urgence était accessible et prêt à fonctionner, et tous les participants étaient alertes et ont collaboré aux opérations. Des activités d’évaluation semblables doivent avoir lieu dans d’autres endroits en 2015-2016.

Consommation d’énergie

Notre consommation d’énergie comprend la totalité de l’électricité, du gaz naturel, du mazout et de la vapeur utilisée par les installations de production de CBC/Radio-Canada.

Au cours des trois dernières années, nous avons réalisé de nombreuses initiatives qui nous ont permis de réduire globalement notre consommation d’énergie. Mentionnons à cet égard l’adoption de l’éclairage DEL dans nos bureaux et nos studios, la modernisation de notre infrastructure de refroidissement, la mise hors service des installations de télévision analogique et la vente de sites, qui nous ont permis de réduire continuellement notre consommation globale au fil des années.

La réduction s’est poursuivie en 2014-2015. Les données recueillies indiquent une diminution de 11 183 868 équivalents kilowattheures (ekWh), attribuable en grande partie à la baisse de la consommation d’électricité résultant de l’arrêt de nos activités et de la vente d’immeubles. Notre performance peut être ventilée plus finement en fonction des sources de consommation d’énergie. Les Services immobiliers ont ainsi enregistré une baisse de 131 408 521 ekWh, soit une diminution de 7,3 % par rapport à l’année précédente. La consommation totale d’énergie de la Transmission en 2014-2015 a également diminué, passant de 61 964 555 à 61 115 114 ekWh. Combinées, ces diminutions se traduisent par une diminution globale de 5,5 % de notre consommation d’énergie.

Les données sur notre consommation énergétique peuvent être recoupées avec les résultats d’une enquête menée par Ressources naturelles Canada (Enquête sur l’utilisation commerciale et institutionnelle d’énergie : Bâtiment 2009, Rapport sommaire, 2013). En 2014-2015, l’indice de consommation d’énergie moyen de nos activités de radiodiffusion a été de 30,5 ekWh par pied carré, ce qui est inférieur au point de référence établi par Ressources naturelles Canada.

Nous continuons d’attacher une grande importance à la réduction de notre consommation d’énergie et nous continuons de chercher des moyens de réduire notre impact environnemental.


Consommation d’eau

La consommation d’eau de CBC/Radio-Canada comprend l’eau utilisée dans les fontaines, les toilettes, les tours de refroidissement des installations de climatisation, etc. – essentiellement, tout ce qui, dans nos immeubles, est raccordé aux réseaux de distribution d’eau municipaux ou autres.

Cette année, la consommation d’eau totale estimée dans nos immeubles en propriété a augmenté de 6,6 %, passant de 69,3 à 73,9 litres par pied carré. Cette augmentation s’explique par les fluctuations de la consommation à notre installation de Montréal, où les locataires utilisent l’eau plutôt que l’électricité comme moyen de refroidissement.

Les valeurs de consommation d’eau de CBC/Radio-Canada se comparent aux points de référence standards de l’industrie établis par l'Association des biens immobiliers du Canada (Realpac). Les données recueillies indiquent que, pour la huitième année consécutive, notre consommation d’eau normalisée moyenne est meilleure que les normes de l’industrie.

Nous poursuivons nos efforts pour réduire notre consommation d’eau.



Émissions atmosphériques – Infrastructure

Les émissions atmosphériques comprennent tout ce que nos installations émettent dans l’air, notamment les gaz d’échappement des véhicules, des groupes électrogènes, des systèmes de chauffage des immeubles, etc.

Les émissions atmosphériques totales des immeubles des Services immobiliers et de la Transmission ont diminué de 7,9 % en 2014-2015. Les données révèlent une amélioration à l’échelle nationale, qui se traduit par une diminution des émissions totales dans pratiquement toutes les provinces et tous les territoires. Cette performance d’ensemble s’explique par les améliorations générales apportées à nos installations, la mise hors service des sites et la température qui a favorisé nos activités.

Nous surveillons également les émissions atmosphériques de dioxyde de carbone rejetées par nos véhicules. Pour 2014-2015, ces rejets s’élèvent à 3 438 tonnes métriques, soit une diminution de 15,22 % sur les 4 055 tonnes métriques produites en 2013-2014.

Émissions atmosphériques – Déplacements

Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) ne se limitent pas aux seules émissions de nos immeubles et de nos véhicules. Les moyens de transport utilisés par nos employés pour leurs déplacements à des fins professionnelles ont un impact général sur l’environnement.

Les émissions produites par les déplacements par avion, train et automobile varient selon le type de moteur utilisé, la taille du véhicule, le nombre de passagers et la distance parcourue.

Jusqu’à ce jour, les données liées aux déplacements proviennent des relevés de frais de déplacement produits par notre fournisseur officiel de carte de crédit. Lorsqu’on compare les chiffres de 2014-2015 et de 2013-2014, on constate que les émissions de dioxyde de carbone liées aux déplacements ont diminué. Selon les relevés, les émissions se chiffrent à 4 052 734 kilogrammes (kg) de CO2 au total. Nous avons ventilé les données en fonction de la distance parcourue (déplacements de courte, de moyenne ou de longue distance), comme le résume le tableau qui suit. Ces valeurs ont été normalisées en fonction du nombre d’employés permanents à temps plein (7 700) de CBC/Radio-Canada au 31 mars 2015 et indiquent des émissions de CO2 totales de 526,33 kg par employé, une diminution de 23 % par rapport au dernier exercice (calcul basé sur 9 136 employés en 2013-2014).

Distance de déplacement Distance de déplacement CO2 total en kg
2012-2013
CO2 total en kg
2013-2014
CO2 total en kg
2014-2015
Courte distance 0 - 499 km 317 611 356 029 233 440
Distance moyenne 500 - 1 499 km 1 323 867 1 526 133 1 012 670
Longue distance 1 500 km 3 378 608 4 032 370 2 806 623
Émissions totales de CO2 * 5 020 086 5 914 533 4 052 734

* Le total suppose que les émissions de CO2 lors des déplacements par train sont équivalentes à celles des déplacements par avion.

CBC/Radio-Canada est consciente qu’en raison de ses activités, elle ne peut éliminer les déplacements essentiels (p. ex. couverture de l’actualité ou couverture d’événements à l’étranger). Toutefois, nous faisons preuve de diligence et examinons régulièrement des approches différentes pour réaliser notre production.

La connaissance de nos émissions atmosphériques et l’exploration d’options répondant à nos exigences opérationnelles nous permettent de nous fixer des objectifs réalistes qui aident à diminuer notre impact sur l’environnement, ainsi que de réduire nos déplacements non essentiels.

Déchets non dangereux

Les déchets non dangereux comprennent le papier, le plastique, le verre et le métal, de même que tous les produits d’usage quotidien dont le recyclage ne porte pas atteinte à la santé des personnes et à l’environnement. Nous souhaitons, lorsque cela est possible, détourner les déchets non dangereux des sites d’enfouissement. Autrement dit, nous voulons accroître notre taux de détournement.

Selon les statistiques recueillies par la Building Owners and Managers Association (BOMA), les meilleurs taux de détournement de l’industrie se situent à 90 %, cible que nous nous efforçons d’atteindre. Notre taux de détournement national pour 2014-2015 est identique à celui de l’année précédente, soit 64 %. Ces statistiques sont calculées à partir des estimations de poids des transporteurs de déchets et de l’horaire de ramassage. Nous poursuivons les efforts engagés et continuons de chercher des occasions d’améliorer notre taux de détournement, notamment par les initiatives décrites ci-dessous.

Recyclage des plastiques souples et compostage des matières organiques

Nous avons mis en œuvre différentes initiatives pour améliorer notre taux de détournement des déchets des sites d’enfouissement, notamment le programme de recyclage des matières plastiques souples et de compostage des déchets organiques à Vancouver. Après trois années de fonctionnement, ce programme continue de remporter un vif succès et s’est traduit par une hausse de 8 % de notre taux de détournement à Vancouver. En 2014-2015, 16 900 kg de matières organiques et 332 kg de plastiques souples ont été détournés des sites d’enfouissement, soit un total de 17 232 kg de déchets. Cela représente une hausse de 1 277 kg comparativement à 2013-2014.

Recyclage du papier

Les documents imprimés renfermant des renseignements confidentiels sont collectés et déchiquetés de manière sécuritaire par un fournisseur externe, qui achemine les débris à une usine de papier où ils sont réduits en pâte. Cette méthode de destruction réduit la pollution et contribue à sauver des arbres et à économiser de l’eau et de l’énergie, tout en allégeant la charge imposée aux sites d’enfouissement.

En 2014-2015, 77,69 tonnes métriques de papier ont été collectées et recyclées ainsi. Cela représente 1 437 arbres, 10 657 550 litres d’eau et 11 561,4 pieds cubes d’espace dans les sites d’enfouissement. Notre bilan est meilleur que l’an dernier, où nous avions récupéré 61 885 tonnes métriques de papier.

Récupération des déchets électroniques et des déchets dangereux

Par « déchets électroniques », on entend les appareils électroniques comme les ordinateurs, les téléviseurs, les radios et les émetteurs. Les déchets dangereux comprennent, entre autres, les piles, l’huile, la peinture dans les immeubles et les solvants industriels.

Déchets électroniques

La récupération des appareils électroniques désuets est un volet important de notre stratégie environnementale, car les déchets électroniques représentent l’une des plus grandes sources de déchets que nous produisons. Grâce à nos programmes de recyclage déployés à l’échelle du pays et rejoignant 98,5 % de nos employés, nous avons pu expédier des déchets électroniques récupérés à Yellowknife, Ottawa, Vancouver, Regina, Windsor, Sudbury, Halifax, Toronto et Montréal en 2014-2015.

En tout, 175,55 tonnes métriques de déchets ont été détournés des sites d’enfouissement et recyclés de manière responsable. Ces chiffres correspondent aux prévisions de déchets établies pour chaque exercice. Par exemple, la plupart des applications et logiciels que nous utilisons désormais dépendent d’une connexion Internet robuste, plutôt que de l’âge du matériel informatique sur lequel ils sont déployés Ce choix délibéré nous permet de réduire la fréquence à laquelle les vieux ordinateurs doivent être remplacés.

Nous continuons de respecter les exigences établies par les programmes provinciaux de recyclage en plus de nos propres lignes directrices et normes, qui sont constamment révisées. À cette occasion, nous évaluons les fournisseurs avec lesquels nous faisons affaire et établissons des ententes avec de nouveaux joueurs qui respectent nos exigences.

Piles

Le programme de recyclage des piles est offert dans 27 centres et rejoint environ 89 % de nos employés. En 2014-2015, 9 854 kg de piles ont été recyclées, en hausse sur le total de 3 481 kg en 2013-2014.

Autres déchets dangereux

Nous avons retiré et éliminé de manière sécuritaire de petites quantités d’amiante présentes sur le site de Sackville, au Nouveau-Brunswick.

Recyclage des bandes

La production en mode fichier à la télévision, qui a réduit le nombre de bandes magnétiques utilisées, a amené le service Médiathèques et Archives à déchiqueter et à recycler de façon responsable 10 630 lb de bandes vierges et de doubles de la mi-février au 31 mars 2015. Le projet de recyclage, qui comprend l’évaluation physique des bases de données et le visionnement des bandes vidéo, se poursuivra en 2015-2016.

Récupération des déchets dangereux (2014-2015)
Piles
(en kg)
Tubes fluorescents
(en kg)
Peinture, colle, huile et autres produits
(en litres)
Déchets électroniques
(en tonnes métriques)
Ferraille des sites de transmission
(en kg)
BPC
(en kg)
9 854 810 1 875 175,55 108 577 473,5

RAPPORTS

Incidents environnementaux

Les incidents environnementaux à CBC/Radio-Canada vont des rejets d’halocarbures aux déversements de matières dangereuses. Les halocarbures sont des produits chimiques synthétiques utilisés dans les frigorigènes, les agents extincteurs et les solvants, les fumigants et les agents moussants. Classés dans les gaz à effet de serre, les halocarbures contribuent au réchauffement planétaire et à l’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique.

Entre le 1er avril 2014 et le 31 mars 2015, 29 incidents environnementaux ont été signalés, comparativement à 35 pour l’exercice précédent. Cette baisse est probablement due aux normes élevées de maintenance préventive fixées pour notre équipement. CBC/Radio-Canada a mis en place des processus pour s’assurer que les exigences réglementaires sont respectées. La plupart des 29 incidents signalés ont été détectés lors d’interventions de maintenance périodique ou de vérification de fuites dans les systèmes.

En 2014-2015, nous avons obtenu les résultats suivants :

  • 20 incidents ont été classés comme des incidents de niveau 1, c’est-à-dire des incidents pouvant être maîtrisés sur place, dont l’impact environnemental est nul ou mineur, et qui ne dégénèrent pas en situation d’urgence.
  • 9 incidents ont été classés comme des incidents de niveau 2, c’est-à-dire des incidents nécessitant l’intervention de ressources extérieures et qui pourraient devoir être signalés aux autorités gouvernementales et/ou entraîner l’application des procédures d’escalade interne.
  • Aucun incident de niveau 3 n’a été signalé. Les incidents de ce niveau doivent être signalés aux autorités gouvernementales et peuvent entraîner l’application des mesures d’urgence.

En 2014-2015, 28 des 29 incidents signalés étaient associés à des déversements ou à des rejets attribuables à la Société. L’autre incident est aussi un déversement, causé par une tierce partie sur un terrain de la Société. La majorité (20) étaient des rejets d’halocarbures variant entre 0,3 kg et 116 kg. Le rejet dépassant 100 kg (comptabilisé à 116 kg) est attribuable à une fuite d’une électrovanne; le dispositif défectueux a été remplacé, testé et rechargé avant d’être remis en service. Le rejet a été signalé à Environnement Canada dans les délais prescrits.

Inspections gouvernementales

En 2014-2015, nous avons fait l’objet de deux types d’inspections gouvernementales : des inspections physiques et des vérifications par téléphone. Au total, nous avons fait l’objet de six inspections (trois pour la Transmission et trois pour les Services immobiliers), auxquelles s’ajoutent quatre prises de contact par téléphone pour vérifier ou confirmer des renseignements importants.

Les deux premières visites effectuées à la Transmission visaient l’inspection de sites et la formation de nouveaux agents gouvernementaux. Dans le cadre des trois inspections menées, les agents ont procédé systématiquement à la vérification de nos réservoirs de stockage de carburant, d’halocarbures et de BPC.

Deux des inspections gouvernementales menées dans les installations relevant des Services immobiliers ont porté sur les systèmes de stockage des halocarbures et du carburant. La troisième a été menée après un rejet de plus de 100 kg d’halocarbures dans l’environnement.

Dans tous les cas, nous avons répondu à toutes les demandes formulées, les agents gouvernementaux ont révisé nos programmes et se sont dits satisfaits des résultats, et aucun avis ni lettre d’avertissement n’a été émis.

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