Impact et rapports

Suivi de notre empreinte écologique et responsabilités

Impact

Rapports


Impact

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Immeubles

Maison Radio-Canada Est du Québec
— Rimouski, Québec

Le portefeuille immobilier de CBC/Radio-Canada compte 84 sites. S’y trouvent nos studios de production, infrastructures de transmission et nos bureaux.

Plus nous diminuons la superficie de notre portefeuille immobilier, et plus nous réduisons notre empreinte écologique et nos dépenses d’exploitation. Depuis 2010-2011, nous avons diminué notre superficie occupée de 129 310 pieds carrés. Nous devons maintenant faire encore plus. Nous comptons retrancher de notre portefeuille immobilier au moins 800 000 pieds carrés supplémentaires – soit plus de neuf terrains de football – d’ici 2017. À cette fin, nous prendrons plus particulièrement les mesures suivantes :

  • vendre nos établissements actuels à Halifax et emménager dans un immeuble loué;
  • réduire de 400 000 pieds carrés la superficie de la Maison de Radio-Canada, à Montréal;
  • vendre notre immeuble à Calgary, du fait de la réorganisation de nos activités dans des espaces plus petits;
  • déménager nos services actuellement installés à Rimouski, Sydney, Corner Brook et Saint John, dans de nouveaux locaux, libérant ainsi 60 000 pieds carrés.

Au total, nous voulons nous installer dans des immeubles plus récents, qui sont plus fonctionnels et plus efficients, et qui requièrent un budget de réparation et d’infrastructure minimal.

Le 31 juillet 2012, CBC/Radio-Canada a mis hors service 607 émetteurs de télévision analogique disséminés au Canada. Cette initiative devrait contribuer à réduire davantage notre empreinte écologique en 2012-2013.

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Systèmes de refroidissement, systèmes de chauffage et groupes électrogènes

Dans les mois plus chauds, les systèmes de refroidissement nous permettent de maintenir une température confortable dans nos établissements, pour le bien-être de nos employés et le bon fonctionnement de notre équipement de radiodiffusion. Nous estimons à 18 821 tonnes de réfrigération la capacité totale de nos systèmes de refroidissement, soit une légère augmentation par rapport à l’an dernier.

En 2011-2012, CBC/Radio-Canada a utilisé 165 groupes électrogènes (lors de pannes de courant) et des systèmes de chauffage (en hiver), d’une capacité totale estimée à 21 575 kilowatts. Les groupes électrogènes alimentent en électricité nos sites de radiodiffusion et de transmission qui assurent la diffusion de notre programmation sur l’ensemble du territoire canadien. Depuis 2010-2011, nous avons diminué de 11,24 % la capacité totale de ces deux types d’équipements.

La capacité totale est le reflet des moyens dont nous nous dotons pour refroidir et chauffer nos immeubles, et pour faire fonctionner nos groupes électrogènes. Elle correspond à l’utilisation maximale possible, et non à l’utilisation réelle – une capacité totale inférieure serait une indication de la mise en place d’un programme plus efficace et plus respectueux de l’environnement. Tel est notre objectif, et pour l’atteindre, nous remplaçons progressivement nos groupes électrogènes, nos systèmes de refroidissement et nos systèmes de chauffage par des équipements plus modernes et plus efficients.

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Réservoirs de stockage de produits pétroliers

Enlèvement des conduites de carburant d’un ancien
réservoir de stockage de produits pétroliers

— Maidstone, Ontario

En 2011-2012, CBC/Radio-Canada a remplacé, enlevé et amélioré plusieurs systèmes de stockage.

Les réservoirs de stockage servent à entreposer les produits pétroliers qui servent à alimenter les systèmes de chauffage et les groupes électrogènes d’urgence qui assurent la diffusion ininterrompue de notre programmation en cas de panne de courant. En enlevant et en remplaçant les réservoirs plus âgés, nous atténuons le risque de déversement d’hydrocarbures dans l’environnement. Par cette action responsable et proactive, nous améliorons dans la durée notre programme environnemental.

L’inventaire de nos réservoirs de stockage comprend 262 réservoirs (quatre réservoirs souterrains et 258 hors sol), d’une capacité totale de 613 223 litres. En 2011-2012, nous avons enlevé cinq réservoirs, et malgré cela, notre capacité de stockage a augmenté de 514 litres. Cela s’explique par le fait que nous avons remplacé certains réservoirs par des réservoirs plus grands, à la fois pour des raisons financières et pratiques, comme la fréquence et la durée des pannes de courant dans le secteur.

À titre de propriétaire et d’exploitant de réservoirs de stockage de produits pétroliers souterrains et hors sol au Canada, CBC/Radio-Canada se conforme au Règlement sur les systèmes de stockage de produits pétroliers et de produits apparentés. Cinquante et un de nos réservoirs de stockage sont assujettis au Règlement, qui vise à prévenir la contamination des sols et des eaux souterraines causée par des systèmes de stockage se trouvant sur des terres fédérales et autochtones.

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Consommation d’énergie

La consommation d’énergie estimée de nos immeubles s’est établie à 233 millions de kilowattheures (kWh), soit une augmentation de moins de 1 % comparativement à l’an dernier. Notre consommation d’énergie comprend la totalité de l’électricité, du gaz naturel, du mazout et de la vapeur utilisée par les installations de production de CBC/Radio-Canada.

L’indice de consommation d’énergie moyen de nos immeubles est de 33,9 kWh par pied carré, c’est-à-dire plus de 2,5 kWh par pied carré sous les points de référence établis par le Conseil du bâtiment durable du Canada. Comme pour tous les autres aspects environnementaux sous notre surveillance, nous continuerons de chercher des moyens de consommer le moins possible d’énergie.

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Consommation d’eau

La consommation d’eau de CBC/Radio-Canada comprend l’eau qui se trouve dans les fontaines, les toilettes et les tours de refroidissement des installations de climatisation – essentiellement, tout ce qui, dans un immeuble, est relié aux réseaux de distribution d’eau municipaux ou autres. La consommation d’eau totale dans les immeubles dont nous sommes propriétaires est passée de 76 à 79,2 litres par pied carré, soit l’équivalent de 82 piscines olympiques.

Cela peut sembler beaucoup, mais la consommation normalisée était de 79,2 litres par pied carré, de sorte que notre consommation est inférieure aux points de référence établis par l’Association des biens immobiliers du Canada (Realpac), qui varient entre 89 et 189 litres par pied carré. Cette comparaison avec les normes de l’industrie immobilière joue en notre faveur, et constitue une évaluation encourageante de notre programme environnemental. Quoi qu’il en soit, nous poursuivrons nos efforts pour freiner le plus possible la progression de notre consommation, voire pour diminuer notre consommation, si cela est réalisable.

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Émissions atmosphériques

Les émissions atmosphériques comprennent tout ce que nos installations émettent dans l’air, notamment les gaz d’échappement des véhicules et des groupes électrogènes et les systèmes de chauffage des immeubles. Les émissions atmosphériques produites par CBC/Radio-Canada totalisent 53 000 kilogrammes d’équivalents CO2 pour la période 2011-2012, ce qui représente une diminution de 9 % par rapport à 2010-2011. Nos données sont normalisées et indiquent que, pour une deuxième année d’affilée, nos résultats sont inférieurs aux points de référence de la Building Owners and Managers Association (BOMA).

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Déchets non dangereux

Les déchets non dangereux comprennent le papier, le plastique, le verre et le métal, ainsi que tous les produits d’usage quotidien dont le recyclage ne porte pas atteinte à la santé des personnes et à l’environnement. Aux fins du rapport, notre taux de détournement est demeuré le même que l’an dernier, alors que 69,6 % des déchets non dangereux n’ont pas abouti dans les sites d’enfouissement. Ce taux se compare avantageusement aux objectifs des gouvernements provinciaux, mais nous visons plus haut, à savoir un taux de 90 %, la meilleure performance rapportée par la BOMA.

Récupération des déchets électroniques et des déchets dangereux

Ayant implanté des programmes de recyclage des déchets électroniques et des piles, nous sommes devenus plus efficaces à récupérer les produits potentiellement dangereux qui, autrement, seraient mis au rebut. Par « déchets électroniques », on entend les appareils électroniques comme les ordinateurs, les téléviseurs et les radios. Les déchets dangereux comprennent, entre autres, les piles, les produits pétroliers, l’amiante contenu dans les immeubles et les solvants industriels.

Les programmes de recyclage de piles ont rejoint 88 % de nos employés. En 2011-2012, nous avons mis en place de nouveaux programmes de recyclage de déchets électroniques à Halifax, Carp (Ont.), Regina et Saskatoon, ce qui a eu pour effet d’augmenter le rayonnement et les résultats de notre programme environnemental.

Récupération des déchets dangereux (2011-2012)

Piles

(kg)

Déchets électroniques

(tonnes métriques)

Tubes fluorescents et ballasts

(kg)

Lampes au mercure (kg)

Peinture, colle, huile et autres produits

(kg)

Ferraille

(kg)

BCP

(litres)

3 782 137,02 1 014 76 48 32 748 304,49


Rapports

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Incidents environnementaux

Site de transmission
— Steveston, Colombie-Britannique

Au total, 35 incidents environnementaux ont été signalés entre le 1er avril 2011 et le 31 mars 2012, soit trois incidents de moins qu’en 2010-2011.

Au total, 23 incidents ont été classés comme des incidents de niveau 1, c’est-à-dire des incidents pouvant être maîtrisés sur place, dont l’impact environnemental est nul ou mineur, et qui ne dégénèrent pas en situation d’urgence.

Au total, 12 incidents ont été classés comme des incidents de niveau 2, c’est-à-dire des incidents nécessitant l’intervention de ressources extérieures et qui pourraient devoir être signalés aux autorités gouvernementales et/ou entraîner l’application des procédures d’escalade interne.

Aucun incident de niveau 3 n’a été signalé. Les incidents de ce niveau doivent être signalés aux autorités gouvernementales et peuvent entraîner l’application des mesures d’urgence.

Sur tous les incidents signalés en 2011-2012, 31 étaient attribuables à des déversements ou à des fuites occasionnés par la Société, et 4 étaient causés par un tiers se trouvant sur la propriété de la Société. La majorité, c’est-à-dire 25 d’entre eux, était des rejets d’halocarbures variant de 0,43 kilogramme à 45 kilogrammes.

Les halocarbures sont des produits chimiques synthétiques utilisés dans les frigorigènes. Classés dans les gaz à effet de serre (GES), les halocarbures contribuent au réchauffement planétaire et à l’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique.

Pour diminuer les fuites d’halocarbures, qui représentent 71,4 % des incidents environnementaux signalés, nous avons pris diverses mesures correctives, notamment l’inspection semestrielle des systèmes et la normalisation de la consignation des données pour tous les sites de CBC/Radio-Canada.

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Inspections du gouvernement

Les autorités gouvernementales ont effectué cinq inspections en 2011-2012. Aucune non-conformité n’a été relevée et, par conséquent, aucune mesure corrective n’a été apportée. La Société n’a fait l’objet d’aucun avertissement ni d’aucun avis d’infraction pendant la période visée par le présent rapport.

Environnement Canada a effectué trois inspections portant respectivement sur la gestion des systèmes de stockage de produits pétroliers à Charlottetown, la gestion des halocarbures à Moncton et la présence de biphényles polychlorés (BPC) à notre site de transmission de Baie Verte (Terre-Neuve). Les BPC sont des substances chimiques industrielles qui entrent dans la fabrication d’équipement électrique et de matériel de communication. CBC/Radio-Canada est autorisée, en vertu de la loi, à continuer d’utiliser des équipements contenant des BPC jusqu’à la fin de leur vie utile ou jusqu’au 31 décembre 2025. Nous présentons chaque année des rapports sur nos équipements contenant des BPC

Les deux autres inspections ont été effectuées par des municipalités à la suite de fuites mineures.

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Projets assujettis à la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale

En 2011-2012, un projet à notre site de transmission de Steveston, en Colombie-Britannique, a été assujetti à la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (LCEE).

CBC/Radio-Canada a mené à terme une évaluation environnementale pour le remplacement de vieux piliers d’ancrage de haubans, les câbles tendus sur le fond du détroit de Georgie qui contribuent à la stabilité de nos pylônes de transmission. Nous avons évalué l’impact que pourrait avoir ce projet sur divers facteurs environnementaux, y compris le milieu biologique marin et l’avifaune, la santé et la sécurité des personnes, des considérations socioéconomiques, etc. Nous avons conclu que les travaux requis n’entraîneraient vraisemblablement aucun impact négatif sur l’environnement, et avons été de l’avant avec le projet.

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