Politique 1.1.2 : Stéréotypes dans les émissions

Entrée en vigueur : le 21 septembre 2005

STÉRÉOTYPES

  1. La notion de stéréotype implique une inadéquation entre la réalité et la manière dont on l'appréhende. Cette attitude de pensée comporte certains dangers et peut avoir pour effet, en enfermant l'être humain dans un modèle rigide, schématique, voir caricatural, de lui nier toute individualité propre, toute personnalité originale.
  2. La pensée stéréotypée se nourrit de généralisations et étend à tout un groupe social les distinctions de race, d'appartenance linguistique, d'origine ethnique - nationale ou régionale -, de sexe, de croyance, d'âge, d'état civil, de profession, ou encore l'apparence physique. Les stéréotypes, sauf lorsqu'ils sont nécessaires à l'intrigue ou aux personnages d'une émission ou d'un élément d'émission, tendent à renforcer les préjugés et peuvent être perçus comme une atteinte à la dignité d'un personne.
  3. Les réalisateurs et leurs collaborateurs doivent reconnaître l'influence de la radio et de la télévision dans la formation du goût et dans la définition des idéaux de l'individu et de la société, et, en conséquence, s'abstenir d'utiliser aveuglément des stéréotypes dommageables. Le personnel de production et les animateurs doivent non seulement faire preuve de jugement et observer les règles du bon goût, mais aussi veiller à ce que l'individualité de chacun soit respectée et remettre en question tout stéréotype gratuit que pourrait utiliser un participant.
  4. Les stéréotypes ne se justifient que dans la mesure où ils sont un élément essentiel de l'émission. Seuls l'élément dramatique et le développement de l'intrigue devraient commander le recours à des personnifications stéréotypées dans les émissions de CBC/Radio-Canada, telles les dramatiques, les comédies, etc.

RÉFÉRENCES

Voir aussi :

Outil de soulignement de texte