Pourquoi revoir la structure syndicale?

Pour continuer à être un diffuseur fort et créatif, Radio-Canada doit capitaliser sur la souplesse afin de faire face aux nouveaux défis auxquels elle est confrontée. La répartition des employés entre quatre différentes unités syndicales ne répond plus aux exigences d’aujourd’hui et alourdit indûment nos modes de fonctionnement. La simplification de notre structure syndicale offrira de nombreux avantages pour les employés et nous permettra d’aller chercher le meilleur de ce que nous sommes. Nous en sortirons tous gagnants.

  • Une structure syndicale simplifiée contribuerait à un meilleur climat de travail.

La structure syndicale actuelle est une source de mésentente qui nuit au climat de travail ainsi qu’à la mobilité des employés. La structure des quatre unités crée une fragmentation artificielle : il arrive de voir des salariés qui font sensiblement les mêmes tâches, mais qui appartiennent à des unités différentes.

Une structure plus simple et moins de cloisonnement réduiront les questionnements et les conflits de juridictions qui surgissent continuellement. La situation sera beaucoup plus claire et le climat plus serein pour tous les employés de Radio-Canada.

Depuis 10 ans, la technologie a révolutionné les modes de production et transformé en profondeur le travail de nombreux salariés à Radio-Canada. Par exemple, l’ordinateur est maintenant un outil de montage, les téléphones intelligents permettent de réaliser des reportages audiovisuels et on peut diffuser facilement des contenus sur plusieurs plateformes au moyen d’équipements simples et conviviaux.

Or, la structure syndicale ne favorise pas l’adoption et l’exploitation de ces nouvelles technologies conviviales, car les différentes affiliations des employés dressent des obstacles à leur utilisation. Plusieurs employés, notamment ceux qui ont été embauchés au cours des récentes années, disposent d’une formation polyvalente qui inclut une connaissance approfondie des technologies de l’information et de toutes les étapes de la production. Ils aimeraient mettre en œuvre leur plein potentiel, mais la structure syndicale actuelle ne le favorise pas.

  • Elle nous permettra d’être une organisation plus efficace, en accord avec les meilleures pratiques de l’industrie.

La structure actuelle, lourde et complexe, génère une bureaucratie qui rend très difficile la réalisation de projets nécessitant l’apport d’employés appartenant à des unités différentes. Nous avons besoin d’alléger nos processus de travail afin de créer la programmation distinctive qui fait la qualité du diffuseur public.

Actuellement, la présence des quatre unités syndicales multiplie les barrières et génère un nombre important de griefs qui monopolisent du temps, de l’énergie et des ressources financières que l’on ne peut consacrer à de nouveaux contenus. Enfin, nous devons tenir compte du contexte financier actuel. Notre marge de manœuvre est réduite, c’est pourquoi nous devons adopter les meilleures pratiques de l’industrie afin de croître dans le marché d’aujourd’hui.

  • Elle nous donnera une compétitivité accrue dans un environnement très concurrentiel et nous permettra de mieux répondre aux attentes de nos auditoires.

En 10 ans, le monde de la radiotélédiffusion a beaucoup changé : les nouvelles technologies ont complètement transformé les métiers, les modes de production et de diffusion et la multiplication des chaînes spécialisées ont entraîné une fragmentation des auditoires et des sources de revenus publicitaires. La formation de larges conglomérats dans le domaine de la radiodiffusion créent une concurrence et des pressions que nous ne pouvons ignorer.

Nous devons demeurer plus compétitifs que jamais afin de pouvoir réagir aussi promptement que nos concurrents dans un marché qui évolue constamment. Nos auditoires se sont habitués à l’émergence de productions quasi instantanées et s’attendent à recevoir des images et des reportages pratiquement en direct sur ce qui se passe dans le monde. Nous réussirons grâce à une main-d’œuvre polyvalente, mobile et bien formée, apte à relever les défis auxquels nous sommes confrontés en tant que média d’information et de divertissement.

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