Impact et rapports

Suivi de notre empreinte écologique et responsabilisation

Impact

RAPPORTS

IMPACT

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Immeubles

Au 31 mars 2013, le portefeuille immobilier de CBC/Radio-Canada comprenait 91 sites qui logent nos studios de production, infrastructures de transmission et bureaux.

En cinq ans, nous avons réduit de 355 006 pieds carrés (pi2) notre superficie immobilière occupée et nous souhaitons réduire cette superficie d'au moins 600 000 pi2 additionnels – soit l'équivalent de plus de dix terrains de football – d'ici 2017. L'année 2012-2013 fut une année de transition pour l'équipe des services immobiliers. Bien que notre superficie occupée globale demeure pratiquement inchangée par rapport à l'année dernière, d'énormes progrès ont été réalisés afin de réduire la superficie occupée globale :

  • Nous avons signé des contrats de location pour plus de 176 000 pieds carrés au Centre de diffusion de Toronto, à Regina et à Vancouver.
  • Nous avons ouvert de nouveaux sites réduits à Laval, à Brossard, à Kamloops, à Kitchener et à Hamilton.
  • Nous avons réduit la taille, ou relocalisé, les sites loués ou nous appartenant à Rouyn-Noranda, Saint John, Corner Brook, Sydney, Rimouski, Victoria et Saskatoon.
  • Nous continuons de consolider nos nombreux emplacements à Halifax et à Matane.

Au 31 mars 2013, la division Transmission de CBC/Radio-Canada comptait 200 sites actifs et 98 sites inactifs, tous appartenant à la Société. Le 31 juillet 2012, 607 émetteurs de télé analogique de CBC/RadioCanada ont été mis hors service, marquant ainsi le début d’un projet pluriannuel d'élimination des actifs connexes de la division Transmission. La mise hors service de ces sites signifie que nous éliminerons de façon responsable les tours, antennes, émetteurs et immeubles installés sur le terrain. Cette année, les activités de mise hors service se sont déroulées dans 132 sites de transmission. Puisque certains actifs, comme des antennes, sont encore en place dans quelques-uns de ces sites, ce projet se poursuivra en 2013-2014.

En réduisant notre empreinte écologique, nous réduisons la pression humaine sur l'écosystème.

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Systèmes de refroidissement, systèmes de chauffage et groupes électrogènes

On utilise des groupes électrogènes pour alimenter, en cas de panne de courant, les sites de diffusion et de transmission de nos émissions dans les foyers canadiens, partout au pays.

En 2012-2013, CBC/Radio-Canada a exploité 168 groupes électrogènes. Trois nouveaux systèmes ont été installés, six ont été remplacés et deux ont été réduits. La capacité estimée totale de ces groupes électrogènes était de 21 683 kW, soit une légère augmentation par rapport à l'année dernière. Devant notre infrastructure vieillissante, nous remplaçons au besoin nos systèmes par de nouvelles unités plus performantes, ce qui entraîne parfois l’augmentation de notre capacité, sans nécessairement faire augmenter notre consommation d’électricité.

Nos systèmes de climatisation et de chauffage maintiennent les lieux de travail à une température acceptable pour nos employés et nos équipements (de diffusion et de transmission).

Cette année, nous avons exploité 604 systèmes de refroidissement (dont neuf nouvelles installations) et 52 systèmes de chauffage.

La capacité totale estimée de nos systèmes de refroidissement a diminué de 1,5 pour cent par rapport à l'an dernier en raison de la correction de la capacité des tours de refroidissement. Aucun changement majeur n'a été apporté à la capacité de climatisation de nos immeubles.

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Réservoirs de stockage de produits pétroliers

Les réservoirs de stockage sont essentiels à nos principales activités. Ces réservoirs, qui sont utilisés pour stocker les produits du pétrole, alimentent nos systèmes de chauffage et les groupes électrogènes de secours, et nous permettent de demeurer en ondes en cas de panne de courant.

Afin de prévenir proactivement la contamination des sols et des eaux souterraines, nous continuons d'améliorer et, au besoin, de réduire le nombre de systèmes de réservoirs de stockage que nous possédons partout au pays. Au cours de la dernière année, leur nombre est passé de 262 à 250, soit une réduction de pratiquement 60 000 litres de capacité.

À titre de propriétaire et d’exploitant de réservoirs de stockage de produits pétroliers souterrains et hors-sol au Canada, CBC/Radio-Canada se conforme au Règlement sur les systèmes de stockage de produits pétroliers et de produits apparentés. Au total, 47 de nos réservoirs de stockage sont soumis à cette réglementation. Aucun incident impliquant des réservoirs de stockage de produits pétroliers n'a été signalé en 2012-2013. Nous utilisons une méthode de gestion des risques afin de garantir la conformité des zones de transfert des produits ciblés.

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Consommation d’énergie

Notre consommation d’énergie comprend la totalité de l’électricité, du gaz naturel, du mazout et de la vapeur utilisée par les installations de production de CBC/Radio-Canada.

La consommation d'énergie dans nos immeubles a légèrement augmenté par rapport à 2011-2012 (de 1,8 pour cent). Cependant, l'interruption de nos services de télévision analogique le 31 juillet 2012 a eu une incidence importante sur notre consommation d'énergie; en effet, nous avons noté une réduction de 8,4 pour cent de notre consommation globale.

L’indice de consommation d’énergie moyen de nos installations de production est de 32,2 kWh par pied carré, c’est-à-dire plus de 4,3 kWh mieux que les points de référence établis par le Conseil du bâtiment durable du Canada. Comme pour tous les autres aspects environnementaux sous notre surveillance, nous continuerons de chercher des moyens de consommer le moins possible d’énergie.

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Consommation d’eau

La consommation d’eau comprend l’eau qui se trouve dans les fontaines, les toilettes et les tours de refroidissement des installations de climatisation, etc. – essentiellement, tout ce qui, dans un immeuble, est relié aux réseaux de distribution d’eau municipaux ou autres.

La consommation d'eau dans nos immeubles demeure meilleure que les points de référence standard de l'industrie établis par l'Association des biens immobiliers du Canada (Realpac) et la Building Owners and Managers Association (BOMA).

Cette année, notre consommation d'eau totale estimée a baissé de 1 pour cent, soit de 79,2 à 78,6 litres par pied carré. Nous nous efforçons toujours de réduire les augmentations de consommation, dans la mesure du possible. Cependant, notre rendement régulier au cours des deux dernières années témoigne de la bonne gestion de notre programme environnemental.

Comparativement à l’exercice 2008-2009, la consommation d’eau a augmenté de 16,7 litres par pied carré. Ce résultat pourrait s’expliquer par les améliorations constantes apportées à nos mécanismes de collecte des données et de communication de l’information, et qui seront encore renforcées après l’implantation de notre système de gestion environnementale électronique.

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Émissions atmosphériques – Infrastructure

Les émissions atmosphériques comprennent tout ce que nos installations émettent dans l’air, notamment les gaz d’échappement des véhicules et des groupes électrogènes, les systèmes de chauffage des immeubles, etc.

Les émissions atmosphériques totales de CBC/Radio-Canada ont diminué de 13 pour cent par rapport à 2011-2012. Plusieurs facteurs sont responsables de cette amélioration, dont l'interruption de la télévision analogique et l'écologisation constante de nos véhicules.

Nos données sont normalisées et indiquent que, pour une autre année d’affilée, nos résultats sont favorables lorsqu’on se compare aux points de référence de la Building Owners and Managers Association (BOMA).

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Émissions atmosphériques – Déplacements

Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) ne se limitent pas aux seules émissions de nos immeubles et de nos véhicules. Les déplacements de nos employés ont également une incidence sur l'environnement.

Nous avons recueilli, pour la première fois, des données sur les émissions de CO2 associées aux déplacements. En 2012-2013, CBC/Radio-Canada a émis un total de 5 020 085 kilos (kg) de CO2 reliés aux déplacements par avion ou par train; cela comprend une analyse des déplacements de courte, de moyenne et de longue distances (voir le tableau qui suit). Si nous comparons ces statistiques au nombre d'employés à temps plein permanents de CBC/Radio-Canada au 31 mars 2013, les émissions de CO2 totales en kg par personne s'élèvent à 708,7. Ces données portent sur 95 % des déplacements associés à des réservations faites avec les comptes de voyage de la Société.

Distance de déplacement Distance de déplacement CO2 total en kg
Courte distance 0-499 km 317,611
Distance moyenne 500-1499 km 1,323,867
Longue distance 1500 km 3,378,608
Emissions total de CO2 5,020,086*

* Le total suppose que les émissions de CO2 lors des déplacements par train sont équivalentes à celles des déplacements par avion.

Nous avons aussi entrepris de recueillir des données afin de calculer nos émissions de CO2 associées à la location de véhicules aux fins de déplacements et de production. En 2012-2013, nous avons parcouru 536,1 km par véhicule loué, soit une augmentation comparativement à 473,9 km par location en 2011-2012. En supposant une émission moyenne de 0,20 kg de CO2 par km parcouru par un véhicule à essence moyen, en 2012-2013, nous avons émis 107,24 kg de CO2 par véhicule de location.
(Source : Greenhouse Gas Protocol et Carbon Trust.)

Ce rapport traite pour la première fois des données sur les émissions atmosphériques et nous étudions présentement la possibilité de produire et d'analyser des données sur notre utilisation des hôtels et des services d'hébergement. Nous reconnaissons que nous ne pouvons pas éliminer les déplacements essentiels (p. ex. la couverture des Jeux olympiques), mais que nous pouvons réduire les voyages non essentiels en utilisant les nouveaux outils récemment mis à la disposition des employés de la Société (p. ex. Google Hangout) et des moyens de déplacement plus durables comme le train.

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Déchets non dangereux

Les déchets non dangereux comprennent le papier, le plastique, le verre et le métal, de même que tous les produits d’usage quotidien dont le recyclage ne porte pas atteinte à la santé des personnes et à l’environnement. Nous souhaitons, lorsque cela est possible, détourner les déchets non dangereux des sites d'enfouissement; autrement dit, nous voulons accroître notre taux de détournement.

Notre taux de détournement en 2012-2013 a légèrement baissé, soit de 69 pour cent à 66 pour cent. Il est important de noter que ces statistiques sont calculées en fonction des estimations de poids des transporteurs de déchets et de l'horaire de ramassage. Elles ne prennent pas en compte tous les efforts déployés en vue de favoriser le détournement des déchets (ex. : compostage des plastiques mous et des matières organiques et boîtes boomerang.

Nous continuons de chercher, dans le cadre de notre programme, des façons de continuer à détourner les matières non dangereuses des sites d'enfouissement. Le Centre de diffusion de Toronto contribue considérablement à nos résultats, grâce à un taux de détournement global de 73 pour cent, pendant que Montréal présente un taux de 60 pour cent sans encore compter sur un programme de collecte des matières organiques.

Ces taux se comparent avantageusement aux objectifs des gouvernements provinciaux, mais nous visons plus haut, à savoir un taux de 90 pour cent, la meilleure performance rapportée par la BOMA.

Récupération des déchets électroniques et des déchets dangereux

Programmes de recyclage territoriaux dans le Nord

Par « déchets électroniques », on entend les appareils électroniques comme les ordinateurs, les téléviseurs, les radios et les émetteurs. Les déchets dangereux comprennent, entre autres, les piles, l'huile, la peinture dans les immeubles et les solvants industriels.

Cette année, nous avons récupéré et recyclé 277,9 tonnes métriques de déchets électroniques, soit plus du double de l'année dernière ou l'équivalent en poids de plus de 55 camions à benne de cinq tonnes. Ces données ne comprennent pas les 103 tonnes métriques de déchets électroniques et de ferraille combinés recyclés par la division Transmission à la suite de la mise hors service des installations de télévision analogique. Ces statistiques impressionnantes peuvent s'expliquer par trois grands projets lancés pendant l'année : l'extension de notre programme de recyclage des déchets électroniques à d'autres sites, y compris un projet pilote dans le Nord, l'interruption des services de télévision analogique et d'importants projets de nettoyage en vue d'éliminer l'équipement désuet partout au pays. Notre programme de recyclage des déchets électroniques touche dorénavant 96,8 pour cent de nos employés; mais avant de recycler, nous cherchons des occasions de réutiliser les équipements électroniques au sein de la Société. Nos données sur les déchets électroniques ne comprennent pas les équipements électroniques redistribués à l'interne.

Nous continuons également de recueillir et de recycler les piles. Notre programme de recyclage des piles rejoint 89,3 % de nos employés, qui ont recyclé 4 867 kg de piles en 2012-2013.

Récupération des déchets dangereux (2012-2013)
Piles (en kg) Tubes fluorescents (en pieds linéaires) Peinture, colle, huile et autres produits (en litres) Déchets électroniques (en tonnes métriques)* Déchets électroniques et ferraille de Transmission (en tonnes métriques) BPC (en litres) Glycol (en litres)
4 867 17 202 1 455 277,9 103,0 2,65 1 230

* À l’exclusion des déchets électroniques récupérés par la division Transmission

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Rapports

Incidents environnementaux

Les halocarbures sont des produits chimiques synthétiques utilisés dans les frigorigènes, les agents extincteurs et les solvants, les fumigants et les agents moussants. Classés dans les gaz à effet de serre, les halocarbures contribuent au réchauffement planétaire et à l’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique.

Entre le 1er avril 2012 et le 31 mars 2013, un total de 22 incidents environnementaux a été rapporté, une baisse comparativement à 34 l'année dernière. Cette baisse est probablement attribuable aux mesures correctives mises en place l'année dernière (inspections des systèmes et tenue de livres uniformisée). Nous prévoyons d'autres améliorations lorsque nous lancerons notre nouveau programme prédictif qui fera appel à l'analyse des vibrations des équipements essentiels et des équipements comportant des halocarbures.

En 2012-2103, nous avons obtenu les résultats suivants :

  • Au total, 14 incidents ont été classés comme des incidents de niveau 1, c’est-à-dire des incidents pouvant être maîtrisés sur place, dont l’impact environnemental est nul ou mineur, et qui ne dégénèrent pas en situation d’urgence.
  • Au total, 8 incidents ont été classés comme des incidents de niveau 2, c’est-à-dire des incidents nécessitant l’intervention de ressources extérieures et qui pourraient devoir être signalés aux autorités gouvernementales et/ou entraîner l’application des procédures d’escalade interne.
  • Aucun incident de niveau 3 n'a été signalé. Les incidents de ce niveau doivent être signalés aux autorités gouvernementales et peuvent entraîner l’application des mesures d’urgence.

Les 22 incidents rapportés en 2012-2013 étaient associés à des déversements ou des rejets attribuables à la Société. La plupart (19) furent des rejets d'halocarbures variant entre 0,91 kg et 21,5 kg; un rejet a dépassé 100 kg. Ce dernier, attribuable à l'usure normale, a été signalé à Environnement Canada dans les délais prescrits. La fuite a été réparée et l'équipement a été remis en service.

CBC/Radio-Canada a aussi participé à une rencontre de consultation publique d'Environnement Canada avec d'autres agences gouvernementales fédérales sur les révisions proposées de la réglementation fédérale sur les halocarbures.

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Inspections gouvernementales

Une inspection a été menée par le gouvernement dans un site de transmission en 2012-2013. La visite comportait l'inspection du réservoir de stockage en copropriété avec une entreprise provinciale. Le réservoir de stockage de produits pétroliers en question a depuis été vendu.

D'autres contacts ont été établis par Environnement Canada, qui vérifiait l'état actuel de certains éléments en biphényles polychlorés (BPC) en stock. Toutes les exigences ont été respectées et nous n'avons reçu aucune lettre d'avertissement ni aucun avis.

Projets assujettis à la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale

De nouvelles exigences en vertu de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (LCÉE) ont été publiées en juillet 2012. Compte tenu de ces changements, CBC/Radio-Canada ne dispose pas présentement de projets qui exigeraient une évaluation environnementale tel que décrit dans la LCÉE de 2012.

Nous continuerons néanmoins d'effectuer des évaluations environnementales, au besoin, aux fins de diligence raisonnable et en tant qu'entreprise socialement responsable.

Nouvelles de l'évaluation environnementale menée dans une base de transmission de Steveston, en Colombie-Britannique : toutes les mesures d'atténuation déterminées dans le cadre de cette évaluation ont été mises en œuvre en septembre 2012. Pour en savoir plus, consultez le registre public.

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