Pleins feux sur l'écologie

Regard sur les initiatives environnementales réalisées cette année dont nous sommes particulièrement fiers

Notre engagement à l’égard de l’environnement est clair. Nous avons à cœur de trouver des solutions à d’éventuels problèmes, comme la gestion des déchets électroniques, et nous poursuivons parallèlement notre programme de conservation visant une utilisation efficace de l’énergie et de l’eau. Mais ce n’est pas tout. Chaque année, le Rapport de performance environnementale met en lumière des réalisations de l’année précédente et souligne l’engagement de notre personnel et de notre organisation à protéger l’environnement et à travailler au mieux-être des communautés et de notre monde dans son ensemble. Notre personnel est un acteur de premier plan dans l’évolution de la Société en tant qu’organisation respectueuse de l’environnement.

Cette année, nous attirons l’attention sur certaines initiatives clés qui ont joué, et continuent de jouer, un rôle important dans l'approche de notre stratégie environnementale dans une optique de durabilité.

Mont Logan

Biodiversité

Le service Santé, Sécurité et Environnement et les Services immobiliers se sont associés à la fin de juin 2015 pour installer huit colonies d’abeilles sur le toit des immeubles de CBC à Toronto et de Radio-Canada à Montréal. L’installation de quatre ruches à chaque établissement est notre façon de contribuer à la protection de l’environnement et de freiner le terrible déclin observé actuellement au sein de la population d’abeilles à l’échelle mondiale. Le changement climatique, l’utilisation de pesticides, la perte d’habitat et l’apparition de nouvelles maladies contribuent à ce déclin. La présence de colonies d’abeilles sur nos immeubles permet de polliniser les jardins des centres urbains, de produire du miel local et de prendre un virage écologique durable.

Des représentants clés de notre organisation ont participé à l’installation des ruches, à savoir : Athena Trastelis et Christina Boncheff de Santé, Sécurité et Environnement; Daniel Langevin des Services immobiliers; Azim Remani des Services juridiques; Nata Maggio d’Assurances et Gestion des risques; et David Oille des Communications d’entreprise. Un apiculteur externe a veillé au bon état des ruches pendant toute la saison.

Ce programme de biodiversité a été un franc succès pour CBC/Radio-Canada. Il a suscité l’enthousiasme de nos employés, qui ont participé à toutes les activités centrées sur la situation générale des abeilles. Une caméra d’observation a été installée sur le toit de l’immeuble de Toronto et un concours a été lancé pour nommer les reines. Les propositions reçues ne manquaient pas d’inventivité, avec des jeux de mots sur l’apiculture ou les personnalités de CBC/Radio-Canada. Nos employés ont des ressources d’imagination et de créativité infinies! Des ateliers d’information sur l’importance des abeilles dans notre environnement, axés principalement sur le fonctionnement interne de la ruche et l’extraction du miel, ont aussi été organisés. En lien avec le volet « responsabilité sociale » du programme, la totalité du miel produit par les abeilles a été remise à nos employés en échange d’un don et toutes les sommes recueillies ont été versées à un organisme de bienfaisance local.

Compte tenu du succès du programme et de l’enthousiasme de notre personnel, le programme prendra de l’expansion et se poursuivra en 2016-2017. Il est proposé que nos établissements de Winnipeg, Vancouver et Ottawa accueillent aussi des abeilles dans l’exercice 2016-2017.

Mais pour CBC/Radio-Canada, la valorisation de la biodiversité prend bien d’autres formes. Lorsque les sites de transmission s’y prêtent, la division de la Transmission et les agriculteurs locaux passent des accords pour que ceux-ci puissent se servir des terrains contigus aux pylônes pour faire paître leur bétail, récolter le foin et cultiver des végétaux comme les céréales et le soja. Ces accords profitent aux deux parties, car les agriculteurs ont accès à des pâturages et à des espaces cultivables à proximité, la croissance des cultures est gérée et la Société tire des revenus de l’utilisation de ses sites à des fins agricoles. Plusieurs accords sont déjà en vigueur au pays, notamment à Middleton (N.-É,), Windsor (Ont.), Chatham (Ont.), Wingham (Ont.), Kitchener (Ont.), Lethbridge (Alb.) et Red Deer (Alb.).

Data Centre in Halifax

Infrastructure de refroidissement des centres de données

L’exploitation de l’infrastructure de refroidissement des centres de données d’Halifax et de Moncton a été optimisée avec succès en 2015-2016. Misant sur une conception qui offre une solution mécanique résiliente, fiable et efficiente pour la salle d’équipement informatique, le programme a permis d’atteindre des niveaux d’efficience inégalés dans le secteur et d’amorcer un virage vers la durabilité.

Grâce à l’installation de dispositifs de confinement intelligents dans nos centres de données, nous avons réduit considérablement la consommation d’énergie à chaque emplacement en maximisant l’utilisation de nos refroidisseurs naturels et en maintenant des températures ambiantes appropriées, conformément aux pratiques exemplaires du secteur. Les dispositifs permettent de moduler le refroidissement de l’équipement en fonction de la demande, d’éliminer les points chauds et les pannes d’équipement, et d’assurer une résilience accrue de toutes les composantes du système.

Notre performance est continuellement suivie au moyen d’un tableau de bord pour chaque centre. En 2015-2016, la consommation d’énergie à CBC Halifax et à CBC Moncton a affiché des réductions moyennes de 80 % et 85 % respectivement, comparativement aux​ normes du secteur et aux résultats des systèmes classiques de refroidissement des centres de données. Plus particulièrement, pour l’année complète suivant la mise en service du système à Halifax (soit la période comprise entre le 1er avril 2015 et le 31 mars 2016), des économies de 528 000 kWh et une réduction de 360 tonnes d’émissions de dioxyde de carbone ont été enregistrées. À l’immeuble de Moncton, les économies se chiffrent à 471 000 kWh et la réduction des émissions à 325 tonnes depuis le lancement du programme le 1er juin 2015. La réduction de la consommation d’énergie aux deux centres, qui représente des économies totales de 97 603 $, est la preuve qu’une solution durable a été mise en place pour résoudre les problèmes d’efficience des salles d’équipement informatique, et que l’optimisation de l’infrastructure de refroidissement a porté ses fruits.

En 2016-2017, on prévoit des économies supplémentaires de 1 150 000 kWh et une réduction de 783 tonnes d’émissions de dioxyde de carbone pour les deux centres, ce qui représente un total de 115 140 $. Nous demeurons à l’affût de possibilités d’optimisation des infrastructures pour d’autres établissements.

Environmental Management System

Décontamination du sol par biotertre au mont Logan

Le mont Logan est un site fédéral situé dans le parc national de la Gaspésie, au Québec, qui a abrité des installations de transmission alimentées par des groupes électrogènes au diesel jusqu’en 1978. Durant la mise hors service du site, on a découvert qu’un déversement de carburant s’était produit. Étant donné l’éloignement, on a opté pour la technologie de décontamination par biotertre, une approche novatrice pour traiter de petites quantités de sols contaminés par des hydrocarbures.

Comme il est mentionné dans le rapport de l’an dernier, le traitement par biotertre actif (par ventilation forcée) est une méthode couramment utilisée pour traiter les sites éloignés contaminés par des hydrocarbures. La technologie est simple et repose sur le principe qu’en contrôlant les conditions à l’intérieur du biotertre, les bactéries naturellement présentes dans les sols biodégradent les hydrocarbures.

Le biotertre a été construit à l’été 2014, et des analyses du sol et de l’eau ont été menées au printemps et à l'automne 2015 pour évaluer la progression de la restauration du sol.

Selon Dennis Graham, chef, Santé, Sécurité et Environnement auprès de la Transmission, les résultats indiquent que, pour les paramètres analysés, les concentrations d’hydrocarbures dans les puits de surveillance de la qualité des eaux souterraines ne sont généralement pas détectées ou sont bien inférieures aux critères applicables au Québec. Il précise que les concentrations d’hydrocarbures mesurées en juillet et en septembre 2015 sont en net recul par rapport à celles qui précédaient l’installation du biotertre, et que, dans l’ensemble, les données sur les prélèvements montrent que le biotertre continue de produire les résultats attendus.

Il est prévu d’analyser d’autres échantillons du sol du biotertre en 2016-2017 afin d’étayer de manière fiable une tendance dans la diminution des concentrations d’hydrocarbures. Ces nouvelles analyses nous permettront aussi de prévoir le temps qu’il faudra pour abaisser les concentrations aux seuils acceptables.

Electric car charging station

Bornes pour voitures électriques

Les véhicules électriques produisent considérablement moins d’émissions que les véhicules conventionnels. Des bornes installées à des endroits stratégiques à la Maison de Radio-Canada, à Montréal, permettent de recharger ces véhicules et d’avoir un effet durable sur l’environnement.

En 2014-2015, nous avons fait état de l’installation et de la mise en service de deux bornes de recharge pour véhicules électriques à la Maison de Radio-Canada à Montréal. Dotés d’un moteur fonctionnant partiellement ou entièrement à l’électricité, les véhicules électriques (VE) s’appuient sur une technologie hybride qui diminue la consommation d’essence et les émissions de gaz à effet de serre (GES). En mettant des bornes de recharge à la disposition de nos employés, nous les encourageons à opter pour des modes de transport écologiques qui contribueront à réduire les émissions générées par les déplacements, et nous facilitons les choses pour ceux et celles qui souhaitent passer à un VE et pouvoir le recharger partout. Nous travaillons à des moyens d’aider nos employés à s’affranchir des combustibles fossiles.

Lancé officiellement le 31 mars 2015, ce programme a enregistré un peu plus de 650 recharges entre le 1er avril 2015 et le 31 mars 2016. Ce résultat se traduit comme suit :

  • une réduction de la consommation d’énergie de 5,902 MWh;
  • une économie de 2 803,73 litres de carburant.

En outre, grâce à nos efforts, 2 478 kg d’émissions de GES n’ont pas été relâchées dans l’environnement, soit l’équivalent des émissions de GES produites par une voiture moyenne sur une distance de 9 558 kilomètres (source).

D’après les commentaires des employés, on peut conclure que le programme a été bien accueilli et que les bornes sont utilisées presque en tout temps. Permettant de recharger quatre véhicules simultanément, les bornes sont situées dans le parc de stationnement du personnel à Montréal et actuellement réservées aux employés. Daniel Langevin (chef, Santé, Sécurité et Environnement auprès des Services immobiliers) et Mario Gionet (premier chef national du parc automobile) disent espérer que le programme connaîtra dans les prochaines années un essor qui se traduira par 1) l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques à d’autres établissements, et 2) l’introduction de véhicules électriques dans le parc automobile de CBC/Radio-Canada et leur utilisation.

Green fleet

Vers un parc automobile plus vert

Pour améliorer l’empreinte écologique de notre parc automobile, nous devons examiner constamment les possibilités d’évaluation et de mise en œuvre de pratiques durables. La Société fait de cette démarche une priorité de tous les instants en raison de ses répercussions favorables sur le plan environnemental et financier. Misant sur les initiatives passées, les efforts déployés cette année se sont soldés par une baisse considérable de nos émissions de gaz à effet de serre.

Le bilan des deux dernières années montre une réduction de 41,7 % du dioxyde de carbone émis par l’ensemble de notre parc. Diverses mesures expliquent ce résultat, comme la diminution de la taille de notre parc ou le remplacement de certains véhicules par des modèles hybrides ou moins énergivores. Mais le facteur qui a le plus pesé sur notre performance en 2015-2016 est la vente de notre Division des cars de reportage.

Comptant six camions commerciaux lourds et une minifourgonnette, la Division des cars de reportage était responsable d’une grande partie de nos émissions de dioxyde de carbone. Chaque car de reportage parcourait, en moyenne, environ 60 000 km par an, contre 11 000 km pour un véhicule moyen de la Société. Survenue au milieu de l’année, la vente de ces véhicules aura probablement pour effet d’abaisser encore davantage nos émissions dans le prochain exercice.

Dans l’exercice 2015-2016, la Transmission a ajouté six nouveaux véhicules à son parc, dont les coûts d’exploitation sont à la baisse en raison des nouveaux modèles dotés de moteurs plus écoénergétiques, mais aussi de la préférence accordée à des véhicules plus légers. Les trajets ont raccourci et les coûts totaux en carburant ont fléchi. En 2016-2017, le retrait prévu de véhicules plus âgés au profit de modèles récents contribuera à améliorer davantage les résultats de ce programme.

Les négociations engagées avec notre fournisseur pour élargir la gamme de véhicules qu’il nous offre – dont il a été question dans le rapport précédent – ont abouti. Nous pouvons maintenant acheter des véhicules entièrement électriques ainsi que d’autres modèles hybrides. Les véhicules électriques, comme les véhicules hybrides, présentent des avantages multiples : moins gourmands en carburant, ils permettent d’économiser de l’argent et de diminuer les émissions de carbone. En fait, ils sont très bien adaptés aux reportages en milieu urbain, où les départs et les arrêts fréquents sont autant de moments favorables à la recharge. Le programme se poursuivra en 2016-2017; nous prévoyons faire l’essai de ces véhicules et les acheter, et installer des bornes de recharge supplémentaires pour répondre aux besoins de notre parc.

La formation à la conduite écologique offerte à nos employés met l’accent sur la nécessité d’adopter des pratiques durables dans l’exploitation de notre parc automobile. Elle comprend des trucs, des techniques et les comportements à adopter pour réduire les émissions relâchées par les véhicules de CBC/Radio-Canada. En 2015-2016, plus de 88 % des employés visés par la formation l’ont suivie. Le programme a des retombées positives pour la Société et l’application des connaissances acquises par les employés dans leur vie personnelle le rend aussi intéressant pour eux. Une dernière série de formations est prévue d’ici la fin du programme en 2016-2017.

Toutes ces mesures combinées ‒ diminution de la taille de notre parc, accès à de nouvelles technologies et formation ‒ participent à la réduction de notre empreinte carbone.

IP phone close-up

L’éclairage DEL

L’installation d’appareils d’éclairage DEL à CBC/Radio-Canada n’est pas une nouvelle initiative. Déjà en 2007-2008, la Société avait aménagé le premier studio au monde éclairé exclusivement par la technologie DEL pour les Jeux Olympiques de Pékin. Elle a ensuite procédé progressivement au déploiement de l’éclairage DEL dans tous ses principaux studios et dans certains espaces administratifs. La Société continue d’étendre ce type d’éclairage, qui permet des économies d’énergie, à toutes ses activités.

Deux principaux projets DEL ont été mis en œuvre dans l’exercice 2015-2016. Les Services français à Moncton et à Montréal ont pris part à un projet visant à moderniser et à remplacer les lampes utilisées par les équipes de collecte des nouvelles, et la Transmission a installé des lumières stroboscopiques DEL sur plusieurs de ses pylônes.

Les lampes à technologie HMI sont des lampes à décharge aux halogénures métalliques, de la famille des lampes à arc, qui sont utilisées dans l’industrie du divertissement pour réduire l’éblouissement lors de tournages en extérieur ou au moyen de cars de reportage. En plus de dégager de grandes quantités d’énergie, ces appareils émettent des rayons ultraviolets (UV) qui peuvent présenter un danger pour la santé et la sécurité lorsqu’ils sont utilisés de manière inappropriée.

À Montréal, les lampes HMI ont fait place à des lampes DEL à deux endroits, soit le studio 42, le plus grand studio dans l’immeuble, et la salle des nouvelles. On prévoit que l’utilisation de ces lampes au studio 42 générera des économies annuelles de 232 705,45 $. Pour ce qui est de la salle des nouvelles, les économies devraient s’élever à 94 710,20 $ par an.

Le projet DEL a également été mis en œuvre avec succès à notre nouvel immeuble de Moncton. Le remplacement des lampes HMI par des lampes DEL abaissera les coûts d’exploitation annuels de 9 277,58 $ et le délai de récupération de l’investissement a été fixé à dix ans.

Plus durables et moins chères à l’exploitation, les lampes DEL permettent des économies d’énergie pouvant atteindre 90 % et surtout, elles ne dégagent ni rayon UV ni infrarouge.

Le deuxième projet réalisé en 2015-2016 avait trait à l’installation, par la Transmission, de lampes stroboscopiques DEL à forte intensité sur nos pylônes d’émetteurs. Les lampes DEL sont comparables aux lampes à xénon sur le plan de la consommation d’énergie, mais elles ont l’avantage d’exiger moins d’entretien et leurs ampoules durent environ deux fois plus longtemps que les ampoules incandescentes classiques. Des lampes stroboscopiques DEL ont été placées sur les pylônes à Charlottetown (Î.-P.-É.), Halifax (N.-É.), Kitchener (Ont.), Wiarton (Ont.), Wingham (Ont.) et Yarmouth (N.-É.), et pour la première fois sur un pylône de transmission AM à Springstein (Man.).

Chaque fois que des lampes devront être remplacées, la Transmission examinera la possibilité d’opter pour un éclairage DEL. Elle a d’ailleurs plusieurs projets en vue en 2016-2017.

Led Lighting Upgrades continue

Rajeunissement durable des studios de CBC à Charlottetown et à Fredericton

La mobilisation des employés est essentielle pour créer un environnement durable. Les équipes de production de Toronto, de Charlottetown et de Fredericton se sont associées pour rajeunir deux studios selon les principes de durabilité environnementale.

Conseillées par leurs collègues de CBC Toronto, CBC Charlottetown et CBC Fredericton avaient eu le mandat de rajeunir leurs studios en 2015-2016. Des spécialistes de la conception, de l’installation et de l’éclairage des décors se sont attelés à la tâche pour mettre les murs à nu, y apporter de légères modifications structurelles et les repeindre. De nouveaux éléments graphiques ont été ajoutés, les écrans de contrôle ont été retirés de leur socle et accrochés aux murs et les bureaux ont été remplacés. La métamorphose des studios a été faite selon la règle du « zéro déchet » et sans qu’aucun objet n’ait été destiné au site d’enfouissement.

À voir les images du studio de CBC Charlottetown, les équipes peuvent dire « mission accomplie ». Cette transformation est la preuve que, par leur engagement à adopter des pratiques durables, nos employés sont les meilleurs ambassadeurs du programme de durabilité environnementale de la Société.

Analogue Transmission Services

Mise hors service du réseau de télévision analogique

Le projet de mise hors service de notre réseau de télévision analogique a pris fin au cours de l’exercice 2015-2016. Étalé sur plusieurs années, ce projet comportait deux volets, soit le démantèlement des actifs déployés sur des sites en location (pylônes, antennes, émetteurs, immeubles) et l’élimination des sites inactifs excédentaires selon des pratiques environnementales durables.

La Transmission avait amorcé son projet pluriannuel de fermeture de multiples sites de transmission par l’abandon de la télévision analogique le 31 juillet 2012. Au final, elle a vendu 51 sites et mis hors service 99 sites supplémentaires. Bien qu’ils aient été mis en veilleuse à certains moments en raison des insuffisances budgétaires, les travaux ont produit 90,17 tonnes métriques de déchets électroniques et 699 867 kg de ferraille qui ont été détournés des sites d’enfouissement et recyclés.

Maintenant terminé, le programme constitue un modèle durable de la mise en application avec succès de principes environnementaux.

Analogue Transmission Services

Place à l’immobilier durable

Dans le prolongement de notre stratégie pour l’infrastructure, nous avons réduit notre empreinte immobilière totale dans l’exercice 2015-2016, notamment à Moncton et à Sudbury. En appliquant des principes de durabilité environnementale, nous avons découvert de nouvelles possibilités et mis en place des méthodes pour détourner des équipements et d’autres produits des sites d’enfouissement.

Des représentants de la division Solutions de production (Infrastructure et Services technologiques médias) ainsi que des Services immobiliers ont mis en œuvre un projet pilote à Moncton en prévision de la vente de notre immeuble à la fin de 2015. Nous avons ainsi pu trouver des manières de réutiliser des équipements devenus inutiles mais encore en bon état, avant qu’ils n’aboutissent aux sites d’enfouissement. Avec la collaboration d’un fournisseur externe, plus de 60 palettes chargées d’équipements, ou de 50 000 à 60 000 lb environ de matériel n’ayant aucune valeur compte tenu des activités de CBC/Radio-Canada, ont été vendues à un courtier externe. Le produit de cette vente a été réinvesti dans la Société et nous n’avons aucunement eu recours aux sites d’enfouissement.

Une initiative a été réalisée selon des principes semblables à Sudbury, après la vente de notre immeuble. Tous les objets dont le site voulait se départir ont été proposés aux gestionnaires d’autres établissements de CBC/Radio-Canada au cas où ceux-ci pourraient les réutiliser. Ce n’est qu’une fois cette étape franchie que les objets dénués de valeur pour la Société ont été éliminés en suivant le processus de gestion des déchets électroniques. Tout comme à Moncton, aucun équipement n’a été envoyé au site d’enfouissement.

Dans nos efforts pour réduire continuellement notre empreinte immobilière, nous travaillerons encore à identifier des solutions durables pour produire le moins de déchets possible et décharger les sites d’enfouissement.

Data Centre Cooling

De la moquette pour compenser les émissions de GES

Les mesures de lutte contre le réchauffement planétaire sont diverses. Ainsi, on peut compenser les émissions de carbone en investissant dans des sources d’énergie renouvelable ou encore s’impliquer pour freiner la déforestation. Cependant, il est également utile de tisser des liens avec des fournisseurs qui mènent cette lutte en examinant le cycle de vie complet de leurs produits de manière à compenser et à éliminer toutes les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Cette stratégie a été appliquée pour le remplacement de la moquette usée dans divers établissements au pays. CBC/Radio-Canada a fait appel à un fournisseur qui cherche à éliminer complètement les émissions de GES en investissant dans des projets validés de réduction des émissions, comme ceux ayant trait à l’énergie renouvelable, et en achetant des crédits compensatoires de carbone certifiés. La Société a ainsi renouvelé 13 652 verges carrées de moquette depuis le lancement du programme ​ au début de 2015​. L’impact environnemental a été l’équivalent de :

  • 148 369 kg d’émissions de GES compensées;

  • 63 089 litres de carburant non consommé;

  • 28 voitures immobilisées pendant un an;

  • consommation d’électricité de 20 ménages pendant un an économisée.

Chaque phase du cycle de vie d’un produit – la récolte des matières brutes, la fabrication, l’expédition et le recyclage en fin de vie – ajoute au réchauffement planétaire. Ayant à cœur l’avenir de la planète, nos équipes de l’Approvisionnement et des Services immobiliers choisissent de la moquette et des matières durables pour diminuer notre participation au réchauffement planétaire.

Environmental Management System

CBC Toronto décroche l’or pour la deuxième année d’affilée

L’adoption de modes de transport écologiques est un moyen durable de réduire les émissions, de dépenser moins d’argent en essence et, plus important encore, d’améliorer notre santé et notre bien-être.

En janvier 2016, CBC Toronto a reçu la distinction Smart Commute Or décernée par la Ville de Toronto pour la deuxième année d’affilée. Cette distinction est remise aux milieux de travail qui se démarquent par leur soutien continu à l’adoption par les employés de moyens de transport écologiques. Ce soutien peut prendre la forme de communications régulières et de participations à des programmes comme des ateliers sur les déplacements en vélo.

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