Spécial numérique

Tablet Take Over

Tandis que les ventes d’ordinateurs sont en baisse, le marché des tablettes progresse à pas de géant. Selon Gartner, « les livraisons de tablettes atteindront 202 millions d’unités en 2013, une hausse de 67,9 % par rapport à l’année précédente ».

En plus de cette croissance, on observe aussi une évolution du côté des prix, de la taille des écrans et même des technologies sous-jacentes. Ces gadgets pratiques sont maintenant offerts à des prix aussi bas que 129 $, et les prix pourraient même descendre à 99 $ à l’automne 2013. Les consommateurs optent maintenant pour des tablettes de base moins coûteuses et semblent préférer des modèles de dimensions plus réduites.

Une étude de DisplaySearch révèle que « les tablettes de plus petites dimensions devraient dominer le marché au deuxième semestre de l’année... les tailles d’écran inférieures à neuf pouces représenteront jusqu’à 66 % du total des livraisons de tablettes cette année ». Les analystes du marché font également le pari qu’Android supplantera iOS dans le marché des tablettes, suivant dans cette voie l’exemple des téléphones intelligents.

Pour s’adapter à cette popularité croissante des tablettes, CBC/Radio-Canada est en train de redéfinir la façon dont ses sites Web sont conçus et construits, de manière à offrir une expérience positive aux personnes qui accèdent aux sites à partir d’une tablette ou d’un autre type d’appareil tactile.

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Place à la « technologie qui se porte »

Bienvenue dans le monde du futur, où la réalité est « augmentée » au moyen de lunettes, où les téléviseurs sont commandés par des bagues et où nos montres font jouer de la musique. La « technologie qui se porte » fait la manchette, mais est-ce une simple mode ou un phénomène durable?

La technologie Google Glass, qui semble attirer des éloges croissants des premiers utilisateurs, a des impacts potentiels qui semblent illimités. Qu’elle s’applique au monde des affaires, aux soins de santé ou à l’aviation, cette technologie révolutionnaire « pourrait être un point tournant dans notre façon d’interagir avec le monde qui nous entoure ».

Apple, elle aussi, embrasse la « technologie qui se porte » avec l’introduction de l’accessoire iRing. Porté comme une bague, ce gadget améliorerait la précision de commande du téléviseur iTV, disent les rumeurs. Il y aurait donc des avantages à tirer de cette technologie, mais comme elle ne sera pas nécessaire pour commander un téléviseur iTV, sa valeur réelle reste à démontrer.

Par ailleurs, la technologie des montres intelligentes gagne du terrain sous l’impulsion de joueurs clés comme Sony, Google, Apple et plusieurs autres qui en font l’expérimentation. Ces montres sont essentiellement une extension de votre téléphone intelligent et vous permettent de faire des appels, de vérifier vos courriels, de recevoir des avis, de prendre des photos et même de régler le volume de votre musique. Aux fonctions d’une montre traditionnelle s’ajoutent des fonctions d’alarme et de lampe de poche.

Ce sont toutes des nouveautés dont CBC/Radio-Canada doit suivre la progression, afin d’en tirer d’éventuelles possibilités.

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Fragmentation des systèmes d’exploitation – Pour le meilleur ou pour le pire?

Google et Apple lancent tous deux de nouveaux systèmes d’exploitation cet automne, Android 5 et iOS 7 respectivement.

Par le passé, les mises à jour d’Android ont donné des maux de tête aux développeurs, car au fil des versions, de nouvelles fonctions étaient introduites et des fonctions standard étaient remaniées pour mieux fonctionner avec le matériel; par conséquent, les développeurs devaient mettre à jour leurs applications, par exemple pour les rendre compatibles à la fois avec un ancien – et avec un nouveau – processus de lecture vidéo.

La dernière version d’Android (4.1.x, 4.2.x) a apporté une certaine stabilisation, car à partir de ce stade, les nouvelles et les anciennes versions (4.1.x et au-dessus) devraient offrir une rétrocompatibilité largement supérieure.

Cela étant dit, avec 34 % des appareils Android qui exploitent la version 2.3.x du système d’exploitation, les développeurs doivent encore décider s’il y a lieu de soutenir les fonctions pour les anciens appareils. C’est un aspect qui touche CBC/Radio-Canada, et la Société a pris la décision d’offrir l’audio en continu pour les versions 4.1.x et supérieures, car les éditions plus anciennes du système d’exploitation n’ont pas les capacités qu’offrent les versions plus récentes.

Par ailleurs, Android n’est pas le seul à connaître des problèmes de compatibilité. Bien qu’Apple souligne que 93 % des appareils tournent sous iOS 6, bon nombre des fonctions de ce dernier ne sont pas compatibles avec le iPhone 3GS et le iPhone 4. La version iOS 7 d’Apple ne fonctionne pas sur le iPhone 3, et a des difficultés avec la fonction AirDrop et les filtres de l’application photo sur le iPhone 4S.

Dans ce contexte, CBC/Radio-Canada devra continuer de prendre des décisions quant aux appareils et aux versions de systèmes d’exploitation qui seront pris en charge, en tenant compte des investissements additionnels qu’exige la compatibilité.

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Autos sans conducteur – Vers de nouvelles options de divertissement

Le concept de voitures sans conducteur est dans l’air depuis des décennies, mais ce n’est que récemment que l’idée s’est matérialisée. De grands fabricants d’autos comme General Motors, Ford, Mercedes-Benz, Volkswagen, Audi, Nissan, Toyota, BMW et Volvo mettent à l’essai des systèmes de voitures sans conducteur, et selon leurs prédictions et celles de leurs partenaires technologiques, cette nouvelle réalité est maintenant tout près de nous. GM prévoit offrir des voitures partiellement autonomes dans le marché de masse d’ici 2015, Google prédit que nous nous déplacerons dans des voitures robotisées d’ici cinq ans et Forbes estime que d’ici 2040, les voitures à conduite autonome auront pris d’assaut le marché.

Capables de naviguer sans aucune intervention humaine en analysant leur environnement au moyen de capteurs, les voitures sans conducteur changeront radicalement notre façon de « conduire » et les activités que nous pourrons accomplir quand nous serons derrière le volant. Puisque les conducteurs pourront, en toute sécurité, centrer leur attention ailleurs que sur la route, de nouvelles options de divertissement dans la voiture verront sûrement le jour.

« La voiture est devenue un ordinateur mobile riche en nouvelles options de divertissement » comme la vidéo, les jeux électroniques, « l’accès Internet et une gamme étourdissante d’applications qui aident les conducteurs à éviter les bouchons de circulation, à trouver des places de stationnement et à repérer le café le plus proche ». – Bill Vlasic, The New York Times

Avec la diversité des options de divertissement dans la voiture et leur attrait croissant pour les conducteurs, des ouvertures s’offriront aux sociétés de médias pour promouvoir leur contenu de façon créative – qu’il s’agisse d’audio, de vidéo, de texte ou de médias interactifs – dans ce nouvel environnement. CBC/Radio-Canada suit de près l’évolution du divertissement offert dans les voitures afin d’évaluer la place qu’elle pourrait occuper dans ce domaine.

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Intégration sur téléviseur... pour regarder plus facilement des vidéos en ligne

Nombreux sont ceux qui connaissent le système AirPlay d’Apple, sur le marché depuis 2004. AirPlay détecte les divers appareils Apple connectés à un réseau et reproduit leur contenu média sur un téléviseur muni d’un module Apple TV; il est extrêmement facile d’utilisation, mais il ne fonctionne qu’avec la famille de produits Apple.

Or, la plupart des foyers utilisent aujourd’hui plusieurs plateformes (p. ex. Netflix, YouTube, Hulu) et appareils (téléphones intelligents Android, tablette iPad, télé Samsung) pour regarder la télévision et des contenus vidéo. Heureusement, plusieurs innovations et collaborations entre concurrents ont récemment contribué à simplifier le processus de transfert sur le téléviseur du contenu média d’autres appareils.

DIAL (DIscovery And Launch) : Fruit d’une collaboration entre YouTube et Netflix, ce protocole ouvert est utilisé par les développeurs d’applications « deuxième écran » pour permettre de détecter, de lancer et de diffuser le contenu sur les téléviseurs compatibles. Il n’exige pas d’appariement des appareils et redirige l’utilisateur à un magasin d’applications Smart TV si une application n’est pas installée. La BBC, Hulu, Pandora, Disney, Turner, LG, Samsung et Sony sont parmi les entreprises qui se sont engagées à participer.

Chromecast : Cette clé offerte par Google, d’un coût de 35 $, se branche directement dans une prise HDMI du téléviseur et permet de faire jouer le contenu lancé sur une tablette ou un appareil mobile. Le dispositif est très élémentaire et n’impose pas aux utilisateurs d’avoir une application Smart TV. Comme DIAL, il ne se limite pas aux appareils de l’univers Google et les développeurs indépendants peuvent eux-mêmes ajouter la prise en charge de Chromecast à leurs applications et services médias.

Cela soulève la question de l’intérêt que peuvent présenter ces technologies. En fait, non seulement elles simplifient l’utilisation des téléviseurs intelligents pour les consommateurs, mais une intégration plus facile avec les appareils mobiles pourrait permettre de nouvelles expériences sociales. Des outils comme Chromecast pourraient aussi réduire la nécessité d’applications propres aux différentes plateformes, simplifiant ainsi la livraison de contenu pour des sociétés de médias comme CBC/Radio-Canada.

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Comment la « réalité augmentée » donne vie au contenu

Avec le gain de popularité de la « réalité augmentée », les utilisateurs ne sont plus seulement des consommateurs de contenu et deviennent plutôt un élément de ce dernier. Des entreprises comme IKEA et Disney ont adopté ce concept en cherchant à faire vivre à leurs auditoires des expériences avant-gardistes façonnant l’avenir de l’intégration de contenu parallèle.

Disney Research travaille actuellement à un nouveau prototype appelé HideOut qui donne vie aux personnages animés à la surface d’un jeu de société ou d’un livre, au moyen d’un projecteur mobile tenu dans la main. Ce projecteur ajoute aux jeux ou aux livres une couche numérique dynamique qui réagit à l’environnement physique ambiant. Autrement dit, « lorsqu’un personnage projeté avec HideOut arrive à un mur physique sur un tableau de jeu, ou à un mur dessiné sur une page, il réagit dans les deux cas comme si l’objet était “vraiment là” », explique John Pavlus de Fast Co. Design.

De même, IKEA a tiré parti de la technologie de la réalité augmentée pour faire entrer son mobilier directement dans les maisons des utilisateurs du catalogue, avec son « catalogue 2014 en réalité augmentée ».

« Les utilisateurs n’ont qu’à scanner le catalogue IKEA avec l’application de réalité augmentée installée sur leur appareil mobile, à placer le catalogue imprimé à l’endroit où ils aimeraient voir le meuble, et à choisir un article – avec l’aide de la réalité augmentée, l’application montre à quoi ressemblerait la pièce si le produit se trouvait à l’endroit où est placé le catalogue. » – Anthea Quay, Design Taxi

Tout comme Disney et IKEA, CBC/Radio-Canada a fait œuvre de pionnier en matière de contenu parallèle avec le lancement de plusieurs applications « deuxième écran », comme celle du dernier épisode de la saison de la série Arctic Air. Cette application permettait aux téléspectateurs d’accéder à un contenu unique lié au scénario, ajoutant ainsi un niveau additionnel de participation pour l’épisode. CBC/Radio-Canada continuera d’explorer d’autres possibilités dans le domaine du contenu parallèle offert aux téléspectateurs.

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L’interface de type cartes met en valeur le contenu et offre une expérience uniforme

Une nouvelle approche de conception touche la dernière lignée des applications de Google parue au cours de la dernière année – l’interface de type « cartes ». Tout récemment, une telle interface a été intégrée à l’application Android de YouTube. Google vise ainsi à introduire une uniformité dans ses produits, qui sont utilisés par plus d’un milliard de personnes sur d’innombrables appareils de tous genres.

Les « cartes » de l’interface Google sont de simples rectangles blancs qui fournissent une information succincte, en la présentant directement à l’utilisateur plutôt que par l’intermédiaire d’une liste de liens. Les cartes résument des données pertinentes, encadrent l’information, éliminent le besoin de cliquer sur des liens et offrent une version simplifiée de l’information de plus en plus riche à laquelle ont accès les utilisateurs.

La nature personnalisable des cartes permet d’appliquer facilement cette approche de conception à l’ensemble des produits offerts. On trouve maintenant une interface de type cartes dans les applications Google Maps, Google Glass, Google Keep, YouTube, Google +, Google Search et Google Now. L’adaptabilité de ces cartes permet d’offrir aux utilisateurs une expérience uniforme, peu importe l’appareil qu’ils choisissent.

Twitter a aussi adopté une interface de type cartes, dans le but de simplifier la découverte de contenu et d’offrir une expérience uniforme. Conçues en fonction des utilisateurs Web et mobiles de Twitter, les cartes présentent un contenu riche lié aux tweets et offrent une expérience unifiée sur toutes les tailles d’écran. La souplesse de l’interface de type cartes aide à mettre en valeur une multitude de types de contenus, tout en maintenant la fluidité visuelle sur la gamme complète des appareils.

Les produits de CBC/Radio-Canada étant disponibles sur un nombre croissant de plateformes, nous sommes face à un défi semblable en matière de conception et devons trouver comment maintenir une présence visuelle cohérente et faciliter la découverte de contenu, tout en offrant une expérience utilisateur uniforme. L’approche des cartes offre une stratégie pour unifier les interfaces de bureau et mobiles pour des services riches en information, et est une voie pertinente à explorer au moment où CBC/Radio-Canada remanie les produits existants et lance de nouveaux services.

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Tendances de la publicité vidéo

De plus en plus, on voit des éléments d’interactivité s’ajouter aux annonces vidéo. AOL vient de lancer sa division publicitaire « Spot On », qui porte l’interactivité à un niveau supérieur : « En passant le doigt ou le pointeur sur l’icône située dans le coin gauche du lecteur vidéo, l’utilisateur peut interagir avec des offres de vente, des questionnaires, des recettes et d’autres contenus fournis par la marque. »AOL Launches New Interactive Video Ads, The Content Standard

Selon eMarketer, « tous les éléments suivants sont considérés, au moins par certains, comme des outils qui contribuent à l’interactivité des vidéos : »

  • Un bouton cliquable pour une participation par l’entremise de Facebook, Twitter, Google+, Pinterest, etc.
  • Un sélecteur d’annonce donnant aux membres de l’auditoire un choix parmi plusieurs catégories
  • Un clic, le survol d’un élément ou une autre action de l’utilisateur afin de lancer un contenu additionnel
  • Un appel à l’action à l’intérieur du lecteur vidéo : l’annonce fait une pause et s’ouvre dans une nouvelle fenêtre avec laquelle l’auditoire peut interagir
  • Une couche superposée qui permet d’offrir par exemple un sondage à deux questions, un graphisme ou une animation en média enrichi, ou encore un niveau de vidéo additionnel par-dessus le contenu de l’annonce principale.

La plateforme vidéo Hulu permet aux utilisateurs de confirmer la pertinence d’une annonce, de passer outre à une annonce pour en visionner une autre et de choisir, parmi trois annonces, celle qui sera présentée au début de la vidéo. Des marques comme Toyota ont offert des jeux-questionnaires interactifs dans leurs annonces Hulu. L’utilisateur peut participer et, ensuite, le reste de la vidéo se déroule sans annonces.

Un nouveau rapport de IPG Media Lab et YuMe examine l’interaction des utilisateurs de tablettes avec les vidéos et les annonces vidéo. L’étude a observé que « l’ajout d’éléments interactifs dans les annonces vidéo a fait augmenter certains indicateurs des marques, par exemple la notoriété, l’attachement à la marque et l’intention d’achat ».

Actuellement, les visiteurs de CBC/Radio-Canada peuvent cliquer sur une annonce vidéo, et cela les amène à la page d’accueil de la marque pour la campagne en question. À mesure que les annonces riches en interactivité du type décrit ci-dessus se répandront, la Société pourrait devoir envisager la prise en charge de fonctionnalités supplémentaires dans ses services d’annonces vidéo.

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La normalisation des plateformes de télévision intelligente est-elle finalement à l’horizon?

Roku, la populaire plateforme de diffusion en continu, a confirmé qu’elle cherche à conclure des ententes avec les fabricants d’électronique grand public afin que la plateforme soit intégrée aux téléviseurs. Compte tenu des évaluations plutôt mitigées qu’obtiennent les téléviseurs intelligents de la part des consommateurs, cette nouvelle représente une évolution intéressante dans le secteur des services de programmation par contournement.

Des études publiées par Strategy Analytics, YouGov et Deloitte révèlent que les propriétaires de téléviseurs intelligents trouvent ces derniers plus difficiles à utiliser que les autres appareils connectés, comme les téléphones intelligents et les tablettes. Résultat : ces appareils ne sont pas utilisés à leur plein potentiel. Une étude récente révèle que moins de 50 % des propriétaires de téléviseurs intelligents utilisent au moins une fois par semaine la connexion Internet de leur téléviseur pour aller en ligne.

Une autre difficulté est le manque d’uniformité des plateformes. Les fournisseurs de contenu qui lancent des applications pour téléviseurs intelligents doivent conclure des ententes de distribution avec les fabricants, puis développer et lancer des applications sur de multiples plateformes. Les développeurs d’applications d’autres domaines (interaction sociale, jeux, etc.) se heurtent aux mêmes obstacles. Il y a donc une insuffisance de contenu et d’applications susceptibles d’ajouter de la valeur à l’expérience des téléviseurs intelligents. Au Japon, où la pénétration des téléviseurs intelligents est plus élevée qu’en Amérique du Nord, le gouvernement a réclamé l’adoption d’une norme ouverte qui ne serait liée à aucun système d’exploitation ou appareil particulier.

Compte tenu de ce qui précède, l’objectif déclaré du chef de la direction de Roku, Anthony Wood, de voir sa plateforme devenir « le système d’exploitation des téléviseurs » mérite l’attention. Cette entreprise innovatrice collabore actuellement avec plus d’une vingtaine de fabricants d’origine pour que son logiciel soit intégré aux téléviseurs intelligents, et souligne que d’ici la fin de 2013, quelque 3,5 millions d’appareils seront certifiés compatibles avec ses décodeurs et sa clé de diffusion en continu.

Toutefois, Roku n’est pas la seule à vouloir apporter une solution à l’absence de normalisation des plateformes télé. La Smart TV Alliance a récemment lancé un programme de soutien aux développeurs, en vertu duquel les équipes de conception de logiciels envoient leurs applications à un guichet unique où elles sont approuvées en vue d’une utilisation avec tous les appareils compatibles de l’Alliance (Toshiba, LG, Panasonic, IBM et plusieurs autres).

Une plateforme normalisée serait bénéfique à des producteurs de contenu comme CBC/Radio-Canada, en simplifiant de beaucoup le processus d’intégration de leur contenu aux téléviseurs intelligents et en leur permettant d’atteindre de nouveaux auditoires. La normalisation pourrait aussi être précieuse pour les fabricants. Actuellement, la moitié des ventes de téléviseurs intelligents sont simplement attribuables au fait que l’acheteur souhaite se procurer un téléviseur plus récent. Imaginons ce qu’une gamme élargie d’applications, une augmentation des choix de contenu et un système d’exploitation facile à utiliser pourraient faire pour rehausser la proposition de valeur des téléviseurs intelligents.

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Le système iOS 7, au design plat et épuré, est arrivé : quelles sont les conséquences pour les développeurs d’applications?

Avez-vous déjà téléchargé iOS 7 sur votre iPhone, iPad ou iPod Touch? Si oui, vous avez déjà fait connaissance avec le nouveau design « plat » d’Apple. Dans iOS 7, les images ont un aspect plat, c’est-à-dire qu’elles ne sont plus tridimensionnelles ou skeuomorphiques. Au revoir les dégradés, biseaux et ombres avec lesquels le monde a appris à utiliser les écrans tactiles, et bienvenue aux lignes étroites, aux icônes sans bordures, aux caractères minces et aux menus translucides.

Bien que ce changement cause bien des débats, il ne s’agit pas d’une première. Google a emprunté la voie du « plat et épuré » depuis quelque temps déjà. Plus de dix-huit mois se sont écoulés depuis que Google a publié une série de principes de conception qu’elle s’impose pour créer des logos, icônes et illustrations simples et sans fioritures.

L’approche minimaliste de Google préfigurait les lignes directrices d’Apple à l’intention des développeurs d’applications pour iOS 7, qui elles aussi demandent aux concepteurs d’« adopter la simplicité » et d’« éviter d’entasser une multitude d’images différentes » dans les icônes. Toutefois, iOS 7 représente plus qu’un changement de conception; Apple a aussi mis à jour ses Directives sur l’interface utilisateur d’iOS, ouvrant la voie à une expérience allégée d’utilisation des applications.

De nombreuses entreprises ont affecté leurs développeurs à la mise à jour de leurs applications depuis qu’iOS 7 a été dévoilé à la Conférence mondiale des développeurs d’Apple (WWDC) en juin dernier. D’importantes applications (p. ex. Foursquare, Instapaper et Evernote) ont diffusé de nouvelles versions majeures le jour même où iOS était lancé. S’agit-il, toutefois, de la voie normale à suivre? Des entreprises comme CBC/Radio-Canada devraient-elles aussi revoir leurs applications?

Apple n’exige pas que les créateurs d’applications reflètent la nouvelle esthétique; elle suggère cependant que les concepteurs réexaminent l’utilisation des ombres, des dégradés et des biseaux. Un rapport récent indiquait par ailleurs que 95 % des développeurs sur iOS travaillaient sur de nouvelles fonctionnalités pour iOS 7.

L’utilisateur moyen d’Apple ne laisse pas traîner les choses – pas moins de 61 % des iPhone et iPad existants tournaient déjà sous iOS 6 un mois après son lancement. Le message d’Apple est que la plupart de ses utilisateurs sont expérimentés; les entreprises, donc, doivent s’attendre à ce qu’ils se mettent à niveau rapidement, et planifier en conséquence.

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