Les défis que doit relever CBC/Radio-Canada découlent de plusieurs facteurs :

• Un environnement médiatique en mutation.
• Un affaiblissement du marché publicitaire de la télévision, et ce, à travers toute l’industrie.
• Un rendement de la grille de CBC Television inférieur aux prévisions pour la tranche clé des 25-54 ans.
• La perte du contrat de la LNH.
• Des revenus publicitaires beaucoup moins élevés que prévu pour Espace musique et CBC Radio 2.
• Des annonces gouvernementales et réglementaires qui ont des répercussions sur notre financement.

L’équivalent de 657 postes seront touchés au cours des deux prochaines années. Nous évaluerons ce qui est possible de faire et ferons ce que nous pourrons en éliminant des postes vacants et par le processus d’attrition.

Les solutions contenues dans notre budget 2014-2015 sont le résultat de choix éclairés que nous avons faits en tenant compte de l’avenir. Au moment de prendre ces décisions, nous avons tenu compte des principes suivants pour faire des choix stratégiques pour l’avenir :

• À l’échelle nationale : la grille de grande écoute doit enregistrer de bons résultats; la programmation parlée de haut calibre doit trouver un écho chez les auditoires.
• À l’échelle régionale : nous ne renierons pas notre engagement à l’égard des régions, mais il y a un besoin urgent de moderniser et de rationaliser la manière dont nous offrons les programmes et les services à la lumière des réalités budgétaires.
• Plateformes numériques : 5 % du budget de la programmation médias continuera d’être alloué au numérique.

Nous ne pouvons pas restructurer constamment le radiodiffuseur public tous les deux ans pour respecter notre cadre budgétaire annuel. Nous devons être plus souples et plus ciblés, être capable d’évoluer aussi rapidement que les habitudes de consommation média des auditoires que nous desservons, tout en remplissant notre mandat.

Il n’est pas question d’introduire de la publicité sur CBC Radio One et ICI Radio-Canada Première.

Nous nous sommes aperçus que les revenus étaient moins élevés que prévu en novembre. Par la suite, nous avons gelé les dépenses discrétionnaires et avons réduit, reporté ou annulé le plus de dépenses possible. Notre objectif a été de générer des fonds pour aider à combler le manque à gagner et payer les indemnités de l’année fiscale 2014-2015.

Malgré les défis financiers, notre engagement envers les régions doit être protégé. Toutes les décisions ont été prises basées sur notre intention de maintenir notre présence régionale. Cependant, il y a un besoin pressant de moderniser le « comment » nous nous y prenons pour offrir nos services aux Canadiens à la lumière des réalités budgétaires. Nous allons aussi continuer d’offrir de la programmation qui vient des Communautés de langues officielles en situation minoritaire (CLOSM) et qui reflète leur réalité.

Malheureusement, certaines émissions seront annulées. Nous ne sommes plus capables de protéger entièrement la programmation régionale. Dans certaines localités, la programmation locale va diminuer pour être remplacée par de la programmation régionale, intégrée et provenant des réseaux.

CBC/Radio-Canada doit être une organisation de média publique plus agile et plus ciblée, capable d’évoluer aussi rapidement que les habitudes de consommation média des auditoires qu’elle dessert, tout en remplissant le mandat qui nous a été confié il y a plus de 75 ans. Informer, éclairer et divertir les Canadiens figureront toujours au premier plan de nos activités.