Nous présentons un cadre stratégique pour la monnaie électronique et les paiements. Le cadre comporte un ensemble de questions objectives liées aux domaines de responsabilité des banques centrales : les systèmes de paiement, la politique monétaire et la stabilité financière. Les questions portent sur quatre grandes formes de monnaie électronique : la monnaie d’émission privée ou publique accompagnée d’une vérification centralisée ou décentralisée des transactions. Le cadre est conçu dans le but de faciliter l’évaluation des arbitrages que doivent effectuer les banques centrales lorsqu’elles décident d’émettre de nouvelles formes de monnaie électronique.
Cette étude met en évidence les propriétés des titres du gouvernement du Canada dans les transactions du marché au comptant, les opérations de pension et les prêts de titres au fil de leur cycle de vie. En suivant tous les titres depuis leur émission jusqu’à leur échéance, nous sommes en mesure de faire ressortir les interrelations entre les marchés au comptant et les marchés de titres particuliers.
Cette étude vise à estimer les expositions potentielles, les avantages sur le plan de la compensation et les gains en matière de règlements d’un modèle hypothétique de « système calibré de paiements » unique permettant de regrouper par lots des paiements de détail et de gros et de procéder à de multiples règlements intrajournaliers. Nos résultats démontrent que l’ampleur du risque de crédit auquel sont exposés les participants au système dépend largement de leur activité relative dans les systèmes de paiements de détail et de gros. Le système calibré réduit les expositions des participants grâce à une amélioration de la compensation et aux gains importants que permet la hausse de la valeur et du volume des paiements.
L’importance croissante que revêt la gestion des risques dans les systèmes de paiement amené à l’élaboration d’un éventail d’outils destinés à atténuer le risque extrême dans ces systèmes. Nous utilisons des méthodes fondées sur la théorie des valeurs extrêmes pour quantifier l’ampleur du risque extrême dans le Système automatisé de compensation et de règlement (SACR) pour la période allant de 2002 à 2015.
Cette étude propose une lecture contemporaine de trois grandes politiques de commerce extérieur pilotées par les autorités canadiennes qui ont marqué l’histoire économique du Canada depuis la Confédération : la Politique nationale (1879), l’Accord canado-américain sur les produits de l’industrie automobile (Pacte de l’automobile de 1965) et l’Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis (l’Accord de libre-échange de 1989 et son prolongement, à savoir l’Accord de libre-échange nord-américain, ou ALENA, de 1994).
Au Sommet de Pittsburgh, en 2009, les pays du G20 ont annoncé leur engagement de procéder à la compensation de toutes les opérations sur les dérivés de gré à gré standardisés par l’entremise de contreparties centrales. Depuis, les contreparties centrales ont gagné en importance, et elles ont fait, de même que les marchés des produits dérivés de gré à gré, l’objet d’une vaste réforme réglementaire.
L’arrivée des monnaies numériques comme le bitcoin ainsi que la chaîne de blocs ou technologie du grand livre partagé sous-jacente suscitent beaucoup d’intérêt. Ces évolutions laissent entrevoir la possibilité d’incidences notables sur le système financier et peut-être même sur l’ensemble de l’économie.
La croissance des exportations réelles de la Chine a décéléré de façon significative au cours des dix dernières années. Notre analyse démontre que ce ralentissement s’explique en grande partie par la présence de biens plus sophistiqués dans les exportations chinoises. En effet, la Chine a produit des biens plus sophistiqués pour lesquels elle est en mesure d’imposer ses prix au lieu de fabriquer de grands volumes de biens moins sophistiqués.
Les banques centrales ne peuvent pas donner d’indications complètes sur leurs interventions futures, mais il est de leur intérêt et de celui des participants aux marchés qu’elles fassent preuve de transparence au sujet de leur fonction de réaction et de son possible changement face aux évolutions économiques, aux chocs et aux risques pesant sur leurs prévisions.
Pour les banques centrales, la conduite de la politique monétaire dans un contexte d’incertitude est une réalité quotidienne. Cette incertitude peut prendre de nombreuses formes, qui vont d’une connaissance incomplète du modèle et des données économiques appropriés aux phénomènes économiques et géopolitiques futurs dont il est impossible de cerner l’ampleur et les effets avec précision.