F0 - Généralités
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A Barometer of Canadian Financial System Vulnerabilities
Cette note présente un indicateur composite des vulnérabilités du système financier canadien, le baromètre des vulnérabilités. Il vise à compléter l’évaluation des vulnérabilités de la Banque du Canada en ajoutant un aspect quantitatif et synthétique à l’analyse présentée dans la Revue du système financier, laquelle est plus granulaire et davantage portée sur l’évolution des distributions. -
16 novembre 2017 Le point sur le taux d’intérêt neutre
Le taux d’intérêt neutre sert d’indice de référence pour évaluer le degré de détente monétaire et représente un point d’arrimage à moyen et à long terme pour le taux directeur réel. Les estimations du taux neutre mondial sont en recul depuis quelques décennies. Sous l’influence de facteurs comme le vieillissement démographique, la forte épargne des sociétés et la faible croissance tendancielle de la productivité, le taux neutre mondial continuera vraisemblablement de se maintenir à un bas niveau. Ces facteurs internationaux, de même que des facteurs nationaux, exercent des pressions à la baisse sur le taux neutre réel canadien, qui s’inscrit dans une fourchette estimative allant de 0,5 à 1,5 %. Ce bas niveau a d’importantes conséquences pour la politique monétaire et la stabilité financière.
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Low Inflation in Advanced Economies: Facts and Drivers
Depuis la crise financière mondiale, l’inflation fondamentale s’est maintenue en deçà de la cible dans la plupart des économies avancées. Dernièrement, elle s’est inscrite en baisse dans plusieurs de ces économies, malgré la diminution graduelle de la marge de capacités excédentaires qui s’y opère. Dans cette note, nous examinons les évolutions récentes de l’inflation fondamentale dans les économies avancées et distinguons des dynamiques particulières selon les régions. -
11 mai 2017 Comment expliquer l’atonie de l’investissement des entreprises à l’échelle mondiale? Éléments de réponse tirés des économies avancées
Plusieurs facteurs qui influencent les investissements des entreprises peuvent offrir une explication à l’atonie de l’investissement observée dans les économies avancées depuis la crise financière mondiale, et plus particulièrement depuis 2014. La lenteur du rythme de croissance de la demande globale ne peut rendre entièrement compte de la faiblesse récente des dépenses d’investissement, qui apparaît essentiellement liée à l’effondrement des prix internationaux des matières premières et à la montée de l’incertitude économique. À terme, le taux de progression des investissements des entreprises demeurera vraisemblablement inférieur à ce qu’il était avant la crise, pour une bonne part à cause de facteurs structurels comme le vieillissement démographique. -
The Global Benefits of Low Oil Prices: More Than Meets the Eye
Entre le milieu de 2014 et le début de 2016, les prix du pétrole ont chuté de 65 % environ. La présente note analytique décrit les canaux par lesquels cette chute des prix du pétrole est susceptible de se répercuter sur l’économie mondiale. L’un d’eux, un canal important et immédiat, est la hausse des dépenses, en particulier dans les pays importateurs nets de pétrole. -
The Case of Serial Disappointment
Les prévisions de la Banque du Canada concernant la croissance du PIB mondial, tout comme celles d’autres institutions, ont présenté des erreurs négatives persistantes ces cinq dernières années. Cette situation tranche avec la période d’avant-crise, durant laquelle les erreurs de prévision étaient systématiquement positives, la croissance du PIB mondial étant alors plus élevée qu’escompté. -
What Is Behind the Weakness in Global Investment?
La reprise de l’investissement des entreprises privées à l’échelle mondiale reste anémique plus de sept ans après la crise financière. Notre étude contribue au débat actuel sur les causes de cette faiblesse en explorant le rôle des perspectives de croissance et de l’incertitude comme facteurs explicatifs de l’évolution de l’investissement privé non résidentiel dans les grandes économies avancées depuis la crise. -
19 novembre 2015 La croissance lente : la nouvelle norme dans les économies avancées?
Cet article décrit et examine certaines des raisons le plus souvent proposées pour expliquer la croissance lente que bon nombre d’économies avancées continuent de connaître sept ans après la crise financière mondiale de 2007-2009. Cette reprise modeste s’apparente-t-elle à un cycle prolongé, survenu dans la foulée d’une crise financière? Découlerait-elle d’une insuffisance structurelle de la demande, qui est à l’origine d’une trappe à liquidité de longue durée? Ou s’agit-il essentiellement, du fait de sa nature, d’un phénomène d’offre résultant de facteurs démographiques et technologiques? -
The Safety of Government Debt
Les auteurs examinent la sécurité des obligations d’État en situation d’incertitude knightienne sur les marchés financiers. Dans leur modèle, l’insensibilité des obligations d’État à l’information dépend des complémentarités stratégiques entre les contreparties et de la structure des rapports de négociation. -
Prospects for Global Current Account Rebalancing
En se servant de la variante du modèle GEM élaborée à la Banque du Canada – BOC-GEM-FIN, un modèle multirégional d'équilibre général dynamique et stochastique qui comporte plusieurs secteurs, dont un secteur bancaire actif –, les auteurs étudient l'évolution des balances courantes à l'échelle internationale dans le contexte de la récente crise financière mondiale.