Le colloque de 2005 organisé par la Banque du Canada portait sur deux enjeux fondamentaux : l'opportunité d'utiliser des cibles définies par rapport au niveau des prix plutôt que par rapport à l'inflation, et le taux d'inflation optimal à viser. Voici quelques-uns des thèmes qui étaient à discuter lors des différentes séances : nouvelles méthodologies pour l'examen de la validité de la courbe de Phillips néokeynésienne dans le cas du Canada; implications pour la politique monétaire des effets frontières et du modèle de l'accélérateur financier; borne inférieure limitant les taux d'intérêt nominaux à zéro; inflation, bien-être et modèles macroéconomiques d'équilibre général. Des experts ont été invités à donner leur point de vue sur chacun des thèmes abordés, et deux conférenciers réputés ont fait part de leurs réflexions sur la poursuite de cibles d'inflation.
Si l'on pose pour hypothèse que la dynamique macroéconomique est déterminée par des fluctuations partiellement aléatoires entre deux équilibres, le « bon » et le « mauvais », il est alors possible d'interpréter les crises de change (ou les récessions) comme le passage du bon au mauvais équilibre.
L'auteur décrit le modèle d'un système bancaire corrompu où les banquiers prêtent intentionnellement des fonds au taux du marché pour financer des projets plus risqués que ce n'est normalement le cas à un tel taux.