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Martine Laberge avec une chemise grise et un pantalon noir
Audio fil du mardi 2 octobre 2018

Un cimetière autochtone vivant malgré le temps

Publié le

Une croix de bois entourée d'une clôture de bois.
Laissé à lui-même, le Vieux cimetière indien de Mattice-Val Côté mérite tout de même un détour.   Photo : Radio-Canada / Frédéric Projean

« C'est un endroit magique, c'est un lieu de mémoire, et c'est un lieu qui est resté malgré le temps très vivant. »

Rarement utilise-t-on de qualificatifs de ce genre pour décrire... un cimetière!

Ce sont pourtant les mots qui viennent à la pensée de l'historienne Marie Lebel, à son arrivée au vieux cimetière indien de Mattice-Val Côté, dans le nord de l'Ontario.

La professeure de l'Université de Hearst nous y a donné rendez-vous dernièrement, pour témoigner de son attachement à ce lieu unique, caché près de la route 11, en bordure de la rivière Missinaibi.

Après avoir roulé 5 minutes sur un chemin de gravelle, une marche de quelques minutes seulement, à travers un sentier, nous mène au vieux cimetière.

Il est représentatif d'un ensemble de lieux de sépultures qui ponctuent la rivière Missinaibi. Mais celui-là et accessible, donc c'est un cadeau de pouvoir s'y rendre.

Marie Lebel, professeure d'histoire à l'Université de Hearst
Marie Lebel au cimetière.
Marie Lebel est professeure d'histoire à l'Université de Hearst. Photo : Radio-Canada/Frédéric Projean

Cachet

Le vieux cimetière indien revêt un cachet particulier pour Marie Lebel, puisqu'elle l'a découvert à son arrivée dans le nord de la province en 1991.

Loin de sa Gaspésie natale, elle cherchait la mer et les montagnes.

Elle y a trouvé un autre havre de paix, la rivière Missinaibi.

C'est un endroit extrêmement paisible, mais pas mort. Il y a la rivière à contre-bas qui brille un peu.

Marie Lebel

Notre visite au cimetière

Abandonné

Le vieux cimetière autochtone de Mattice-Val Coté a principalement été utilisé du début des années 1920 jusque dans les années 40.

Il a ensuite été laissé à l'abandon, jusqu'à ce que Laurent Vaillancourt et Fred Neegan le restaurent, à la fin des années 1980.

Aujourd'hui, la plupart des clôtures sont croches, l'herbe y est longue.

J'ai juste une petite peine: c'est de voir l'état de délabrement qui prend le dessus. C'est peut-être un appel aux gens qui auraient le goût de s'investir (dans un tel projet).

Marie Lebel
Une croix sur le gazon entourée d'une clôture de bois.
Le site est de plus en plus en état de délabrement. Photo : Radio-Canada/Frédéric Projean

De retour aux sources

L'activiste autochtone Fred Neegan est la dernière personne à y avoir été inhumé, en juin 2018.

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