SNO : Hawaii

Les candidats doivent s'entraîner ferme dans leurs régions respectives. Sans entraînements, ils ne pourront passer à travers les épreuves qui les attendent à Hawaii. Lors d'un week-end, ils sont soumis à un « boot camp » rigoureux au parc Jean-Drapeau, pour permettre aux organisateurs de choisir les 36 athlètes qui prendront part à l'aventure.

Les participants se plongent rapidement dans leur formation. Les recrues seront soumises à trois tests qu'elles doivent absolument réussir pour devenir SNO. Pour le premier jour, ils ont un entraînement matinal, suivi du premier test physique qui comprend 100 mètres de course, 100 mètres de nage et 100 mètres de course.

Déjà, la fatigue est au rendez-vous et l'inquiétude de ne pas réussir s'installe chez certains. Les participants doivent passer le deuxième test physique qui double les distances du premier, soit 200 mètres de course, 200 mètres de nage et 200 mètres de course. À Moana Beach, ils reçoivent une formation, avec des moniteurs hawaiiens, sur l'aquaplane et les premiers soins à donner en cas de diverses blessures.

C'est le quatrième jour de cours, et les jeunes doivent faire un nouveau test d'endurance constitué d'une entrée à l'eau, d'une mise des palmes et d'un sprint de 50 mètres en une minute. Ils sont aussi entraînés à faire de l'analyse de plage, de la recherche de gens disparus et à couvrir des zones de recherche en eau profonde. Même si la fatigue est présente, le groupe se soude de plus en plus.

Les émotions sont au rendez-vous pour la cinquième et dernière journée de cours. C'est aujourd'hui que ça passe ou ça casse. Les candidats sont soumis à un quatrième test physique où ils doivent faire preuve de technique et utiliser la force de leurs jambes. Par la suite, les moniteurs délibèrent pour déterminer ceux qui ont réussi et ceux qui ont échoué.

Mission accomplie : la formation et les épreuves sont terminées. Il reste quelques jours aux participants pour prendre de vraies vacances ensemble. Les athlètes en profitent pour visiter la ville, prendre de bons soupers au resto, voir des spectacles, partir en randonnée et, bien sûr, faire la fête. Pour plusieurs, la fierté et le sentiment d'accomplissement sont au rendez-vous, mais il y en a quelques-uns qui ressentent énormément de douleur à l'idée de ne pas être qualifié.