Les recrues d'infanterie

Un peloton d'aspirants fantassins fait son entrée sur la base des Forces canadiennes de Valcartier. Ils s'apprêtent à débuter l'un des cours les plus difficiles et exigeants des Forces armées canadiennes. Le PP1 Fantassin est la formation qui leur permettra de devenir des soldats d'infanterie.

La deuxième semaine du cours débute et, déjà, un des soldats est forcé d'arrêter l'entraînement. Le reste du peloton s'exerce au maniement d'armes. Au champ de tir, la neige en ralentit plusieurs. Le manque d'assiduité d'un des membres du peloton oblige les soldats à agir.

La rude étape des exercices en campagne débute. Les futurs fantassins vivent selon les contraintes d'une vraie mission extérieure. Malgré la mauvaise température, les soldats doivent creuser des tranchées qui leur serviront d'abris pour la nuit, tout en gardant le moral. Un des soldats commet une erreur qui pourrait avoir de lourdes conséquences.

À mi-chemin du cours d'infanterie, les exercices en campagne se poursuivent avec les patrouilles de reconnaissance. Les recrues doivent observer et récolter de l'information sur l'ennemi sans se faire repérer. La nuit est difficile et porteuse d'incidents, et une situation malheureuse oblige certains membres à quitter l'entraînement.

Les soldats sont initiés aux méthodes de combat en zone urbaine. Leur endurance et leurs techniques de tir seront mises à l'épreuve. Devant le sérieux de l'exercice auquel ils sont confrontés, les soldats réalisent de plus en plus la dangerosité du métier qu'ils ont choisi.

Les soldats se préparent pour la mission finale. Ce dernier exercice en campagne se veut l'ultime examen de leur formation de fantassin. Tous prennent conscience de l'impact de leurs actes sur leur propre vie, mais aussi sur la vie de ceux avec qui ils iront au combat.

Le grand jour approche. Avant la fin de la formation, les soldats doivent surmonter l'entraînement le plus exigeant et le plus difficile physiquement: celui des combats rapprochés. Même si l'épuisement est à son comble, les soldats doivent tout donner et l'abandon n'est pas une possibilité.

La course contre la montre se poursuit. Le stress et la fébrilité se font sentir au sein des membres du peloton. Après 13 semaines d'entraînement acharné, les soldats finissants récoltent enfin le fruit de leur labeur. Pour certains, c'est un accomplissement, pour d'autres, un nouveau dépa