Aller au contenu
Pierre-Hugues Boisvenu

Sénateur Pierre-Hugues Boisvenu

Biographie

Originaire de l’Abitibi, Pierre-Hugues Boisvenu possède un baccalauréat en psychopédagogie et une maîtrise en administration publique.

Pierre-Hugues Boisvenu a œuvré plus de 30 ans dans l’administration publique québécoise comme haut fonctionnaire et sous-ministre. En juin 2002, sa fille aînée a été assassinée par un criminel récidiviste : il s’est alors engagé à faire reconnaître les droits des familles dont un proche a été assassiné ou est disparu, afin que la justice leur reconnaisse les mêmes droits qu’aux criminels. En novembre 2004, avec trois autres pères de famille, il a fondé l’Association des Familles de Personnes Assassinées ou Disparues (AFPAD). Cette association, qui accompagne et conseille les familles éprouvées par la perte brutale d’un de leurs membres, compte aujourd’hui plus de 600 familles. Il a contribué à faire connaître la cause des droits des victimes d'actes criminels auprès du grand public canadien, notamment par une présence médiatique soutenue et par les nombreuses conférences qu’il continue toujours de présenter. Il a également mis sur pied le Fonds Isabelle Boisvenu qui verse des bourses d’étude à des étudiants en victimologie.

En novembre 2005, Pierre-Hugues Boisvenu a reçu le Prix de la justice du gouvernement du Québec. Ce prix souligne une réalisation importante d'un citoyen qui a contribué de façon exceptionnelle à la promotion de la justice dans la société québécoise.

Pierre-Hugues Boisvenu est co-fondateur de la maison pour femmes violentées le Nid de Val-d’Or et il a été membre de plusieurs conseils d’administration et d’organismes humanitaires en Estrie. Il fut président de Centraide Estrie de 2006 jusqu’en mars 2010.

Le 14 avril 2008, il a publié Survivre à l’innommable et reprendre le pouvoir sur sa vie aux Éditions de l’Homme.

Le 28 janvier 2010, Pierre-Hugues Boisvenu a accepté l’invitation de M. Stephen Harper alors, Premier ministre du Canada et a été assermenté membre du Sénat du Canada le 3 mars 2010.  En tant que sénateur, il œuvre à renforcer la législation et les droits des victimes dans le système judiciaire canadien. Il a réussi à faire adopter la Charte canadienne des droits des victimes au cours de son mandat.

Il a parrainé plusieurs projets de loi émanant du gouvernement et des députés : C-23A (Loi limitant l’admissibilité à la réhabilitation pour des crimes graves), C-310 (Loi modifiant le Code criminel-traite des personnes), C-316 (Loi modifiant la Loi sur l’assurance-emploi-incarcération),
C-293 (Loi modifiant la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition-plaignants quérulents), C-37 (Loi modifiant le Code criminel), C-452 (Loi modifiant le Code criminel (exploitation et traite de personnes) et C-479 (Loi sur l'équité à l’égard des victimes de délinquants violents).

Il est le père de Julie, Isabelle et Christian. Il est aussi grand-père d’un petit-fils (Jakob) et d’une petite-fille (Roxane).

 

Travaux du Sénat