Louis Plamondon

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Louis Plamondon
Fonctions
Député de Bécancour—Nicolet—Saurel
En fonction depuis le
(34 ans, 11 mois et 7 jours)
Législature Chambre des communes du Canada
Groupe politique Bloc québécois
Prédécesseur Jean-Louis Leduc
Biographie
Date de naissance (76 ans)
Lieu de naissance Saint-Raymond (Canada)
Parti politique Parti progressiste-conservateur du Canada (1984-1990),
Indépendant (1990),
Bloc québécois (1990-février 2018),
indépendant (février 2018-aujourd'hui)
Fratrie Luc Plamondon
Diplômé de Université Laval, École nationale d'administration publique
Profession Enseignant, homme d'affaires

Louis Plamondon (né le à Saint-Raymond dans la région de la Capitale-Nationale) est un homme politique québécois. Il est actuellement député à la Chambre des communes du Canada, représentant la circonscription québécoise de Bécancour—Nicolet—Saurel comme indépendant depuis février 2018, après avoir été élu sous l'étiquette du Bloc québécois.

Il est le plus ancien député siégeant actuellement à la Chambre des communes. Il est le frère du parolier Luc Plamondon. Il est actuellement le doyen des députés à la Chambre des communes et le chef intérimaire de l'aile parlementaire du Bloc québécois.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Élu pour la première fois lors de l'élection fédérale canadienne de 1984, Louis Plamondon est alors membre du Parti progressiste-conservateur du Canada. Il quitte son parti pour siéger comme indépendant en 1990 après l'échec de l'Accord du lac Meech. Il fait partie du groupe de députés qui ont fondé le Bloc québécois. Il a été le président du caucus du Bloc québécois de 2004 à 2011 et l'est de nouveau depuis octobre 2015[1].

Louis Plamondon a été élu lors de dix élections fédérales consécutives : 1984, 1988, 1993, 1997, 2000, 2004, 2006, 2008, 2011 et 2015.

Le 28 février 2018 il annonce, avec six autres députés, quitter le Bloc québécois pour siéger comme indépendant, contestant le leadership de Martine Ouellet[2]. Pour le député démissionnaire, « La nouvelle orientation, préconisée par la chef du Bloc québécois, subordonne les intérêts du Québec à la promotion de l’indépendance. Or, nous sommes justement indépendantistes parce que nous sommes convaincus que c’est dans l’intérêt du Québec ! ». Le lendemain, sur les ondes de 98,5 FM, le doyen du BQ, précise son opinion sur Martine Ouellet: «Elle est incapable de rassembler; elle ne l’a pas du tout».

Pour L'ex-chef Bloquiste, Daniel Paillé, après la démission en bloc de 70 % de la députation du BQ : « le fondamental du parti [...], est resté à mon avis entre les mains de [Louis] Plamondon et de Rhéal Fortin, et des autres. »[7]   

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]