Parti québécois

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Parti québécois
Image illustrative de l’article Parti québécois
Logotype officiel.
Présentation
Chef Pascal Bérubé (intérim)
Fondation
Siège 1200, avenue Papineau, bureau 150 Montréal (Québec) H2K 4R5
Présidente Gabrielle Lemieux
Positionnement Centre à Centre gauche[1],[2],[3]
Idéologie Indépendantisme québécois
Nationalisme québécois
Social-démocratie
Adhérents 47 605 (2018)[4]
Couleurs Bleu et vert
Site web pq.org
Présidents de groupe
Leader parlementaire Martin Ouellet
Whip Harold LeBel[5]
Président du caucus Harold LeBel
Représentation
Députés
9 / 125

Le Parti québécois (PQ) est un parti politique québécois indépendantiste, œuvrant sur la scène politique provinciale québécoise. Fondé en 1968, il est issu du Mouvement Souveraineté-Association (MSA) et du Ralliement national (RN), deux groupes résultant de la renaissance du nationalisme québécois comme force politique lors de la Révolution tranquille. Deux semaines après la fondation, un autre groupe indépendantiste, le Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN) vote à 82% en congrès de se dissoudre, en invitant ses membres à se joindre au PQ sur une base individuelle, ce qu’ils firent pour la plupart.

Après sa fondation, le Parti québécois s'est progressivement imposé à l'Assemblée nationale du Québec, comme l'alternative face au Parti libéral du Québec. Le PQ remporte les élections québécoises de 1976, et forme le premier gouvernement de René Lévesque, le fondateur du parti. Le PQ formera, jusqu'en 2014, plusieurs gouvernements, en alternance avec les libéraux.

Parmi les réalisations du Parti québécois on compte, notamment, la Charte de la langue française, la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles et le ministère de l'Environnement, la Loi sur le financement des partis politiques, la Société de l'assurance automobile du Québec, la Commission de la santé et sécurité au travail, la Loi sur l'équité salariale et le réseau des centres de la petite enfance. Le PQ a également tenu deux référendums sur la souveraineté du Québec : un en 1980 et un second en 1995. Le PQ propose aujourd'hui la mise en place d'un mode de scrutin proportionnel, la hausse progressive du salaire minimum à 15 $ l'heure, la gratuité scolaire au cégep et à l'université et s'assurer que les candidats à l'immigration connaissent le français dès leur arrivée.

Depuis mars 2019, le Parti québécois compte 9 députés à l'Assemblée nationale du Québec. Son chef intérimaire de groupe parlementaire est Pascal Bérubé[6].

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

Le Parti québécois est né de la fusion, le [7] du Mouvement Souveraineté-Association (MSA) de René Lévesque et du Ralliement national (RN) de Gilles Grégoire. Cette fusion est le fruit d'intenses négociations entre les chefs des trois principaux mouvements politiques indépendantistes durant une bonne partie de l'année 1968.

Selon le biographe de René Lévesque, Pierre Godin, le futur chef du PQ voit immédiatement l'avantage d'une fusion entre le MSA, qui est surtout montréalais, et formé de transfuges du Parti libéral et du RN, formé d'ex-créditistes et surtout présent dans les régions de la Gaspésie, de l'Abitibi et du Saguenay-Lac-Saint-Jean[8]. Si le mariage entre le MSA et le RN se conclut rapidement, au cours de deux rencontres tenues à Montréal en juin 1968[9], en revanche, la convergence entre Lévesque et le Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN) de Pierre Bourgault se heurtera à plusieurs difficultés.

L'indéfectibilité du RIN sur l'unilinguisme français d'un Québec souverain, ses positions socialistes en matière économique et la manifestation violente du défilé de la Saint-Jean-Baptiste à Montréal en 1968 excluent pour Lévesque toute possibilité de fusion avec le RIN[10]. Il accepte cependant que les militants rinistes s'inscrivent à titre individuel au nouveau parti politique, ce qui était déjà le cas.

Le congrès de fondation du Parti québécois se déroule du 11 au 14 octobre 1968 au Petit Colisée de Québec[11]. Fort de 14 280 membres dès sa fondation[12], les militants ratifient les quatre grandes orientations fondamentales du parti, telles que dévoilées en août : « création d'un État souverain de langue française, instauration d'une authentique démocratie, reconnaissance des droits scolaires de la minorité anglophone et association économique avec le reste du Canada. »[13].

Restait la question du nom à donner au nouveau parti. René Lévesque appuyait l'utilisation d'un nom qui utiliserait le mot « souveraineté », comme « Parti souverainiste », « Parti souveraineté-association » ou « Parti du peuple souverain ». Quatre des cinq noms qui étaient proposés au congrès de Québec comprenaient d'ailleurs l'expression. Cependant, Gilles Grégoire, avec la complicité d'anciens ministres, réussit à obtenir des organisateurs l'ajout d'une ligne blanche sur le bulletin de vote distribué aux délégués. L'appellation Parti québécois se classe parmi les trois finalistes. Il est finalement ratifié par le congrès au deuxième tour de scrutin, après un vote à main levée[14].

Après quelques hésitations, Lévesque se rallie finalement au nom après en avoir été convaincu par le psychiatre et futur ministre Camille Laurin, pour qui ce nom avait une valeur thérapeutique puisqu'elle renforçait l'identité incertaine des Québécois[15].

Deux semaines après le congrès de fondation du PQ, le , Pierre Bourgault et André D'Allemagne proposent la dissolution du RIN et recommandent aux 14 000 membres de leur formation politique d'adhérer à la nouvelle coalition souverainiste[16].

Croissance[modifier | modifier le code]

Le Parti québécois a participé pour la première fois aux élections générales le 29 avril 1970, où sept députés sont élus, mais pas son chef, René Lévesque. En 1971, lors du troisième congrès national, René Lévesque menace de démissionner si une résolution reconnaissant les droits scolaire linguistiques de la minorité anglophone au Québec, n'est pas adoptée. Effectivement, René Lévesque était contre la position unilinguiste prise par beaucoup de Québécois. Il pensait qu'une protection de droits linguistiques pour les anglophones devait être fait pour maintenir de bonnes relations avec le reste de l'Amérique anglophone[17] Aux élections générales du 29 octobre 1973, six députés sont élus et le parti devient l'opposition officielle ; René Lévesque n'est cependant pas élu dans son comté. Le Parti québécois remporte les élections nationales du 15 novembre 1976 avec 41,4 % des voix et l'élection de 71 députés ; René Levesque est élu dans le comté de Taillon et devient premier ministre. L'engagement est pris de soumettre, par voie référendaire, l'option souverainiste.

Le premier gouvernement du PQ fut surnommé la « République des professeurs » à cause du nombre élevé de ses membres qui étaient professeurs d'université[18]. Le PQ fut un des premiers gouvernements au sein du Canada à reconnaître le droit à l'autonomie gouvernementale aux Premières Nations. Durant son premier mandat, le PQ a voté la Loi sur les consultations populaires, la Loi régissant le financement des partis politiques, ainsi que la Charte de la langue française (loi 101).

Selon l'avis même des militants, le Parti québécois serait une analogie au Parti canadien, un parti révolutionnaire dirigé par Louis-Joseph Papineau. Pour cette raison, plusieurs ont vu en Lévesque un « nouveau Papineau »[réf. souhaitée].

Référendums sur la souveraineté[modifier | modifier le code]

Le Parti québécois a tenu deux référendums sur la souveraineté du Québec. Le est déposé à l'Assemblée nationale le Livre Blanc du projet de Souveraineté-Association. Le premier référendum se tint le . Il se solda par une victoire de l'option fédéraliste dans une proportion d'environ 59 %. Par contre, le PQ remporta les élections nationales du 13 avril 1981.

Le , la population du Québec fut à nouveau consultée sur la question de la Souveraineté-Association. Jacques Parizeau, alors Premier ministre du Québec et chef du Parti québécois, déclara en entrevue à Stéphan Bureau qu'il donnerait sa démission en cas de défaite. C'est ce qui arriva, l'option fédéraliste ayant remporté la victoire par moins d'un pour cent des suffrages. La question du référendum de 1995 était : « Acceptez-vous que le Québec devienne souverain, après avoir offert formellement au Canada un nouveau partenariat économique et politique, dans le cadre du projet de loi sur l'avenir du Québec et de l'entente signée le 12 juin 1995 ? »

Le texte de l'entente tripartite (l'entente signée le )[19], signée par Jacques Parizeau, du Parti québécois, Lucien Bouchard, chef du Bloc québécois, et Mario Dumont de l'Action démocratique du Québec, a été envoyé à tous les domiciles au Québec quelques semaines avant le vote. Plusieurs fédéralistes pensent cependant que la question n'était pas claire. Le texte de l'entente proposait qu'advenant une victoire du Oui au référendum, une période de négociations de 2 ans serait amorcée entre le Canada et le négociateur en chef du Québec, Lucien Bouchard (qui n'est désigné négociateur que quelques semaines avant le jour du vote). Les négociations déboucheraient sur un partenariat économique entre le Québec souverain et le Canada, même si le Canada n'avait aucune obligation de négocier[20].

Affaiblissement[modifier | modifier le code]

Électoralement, le PQ connait ses meilleures années entre 1976 et 1998 (pratiquement un électeur sur deux l'appuyait en 1981). Un lent déclin débute à partir de 2003, avec un léger soubresaut en 2008. Le parti reprend le pouvoir en 2012 mais avec l'appui de seulement un tiers de l'électorat. Il rechute en 2014, avec un appui similaire à ce qu'il obtenait à ses débuts en 1970[21]. En octobre 2018 il encaisse la pire défaite de son histoire[22], puis est même relégué en mars 2019 au rang de 3e opposition à l'Assemblée nationale derrière Québec solidaire après le départ de Catherine Fournier du caucus péquiste[23].

L'échec référendaire de 1995 et la démission subséquente de Jacques Parizeau seront cuisants pour le parti. Selon le politologue Éric Montigny, l'arrivée de Lucien Bouchard comme chef en 1996 marque une nouvelle ère : le PQ commence à prioriser des objectifs pragmatiques visant à prendre le pouvoir plutôt que la cause souverainiste. Le nouveau mot d'ordre est d'attendre les « conditions gagnantes » de Lucien Bouchard, « l’assurance morale de gagner » de Bernard Landry, ou encore pratiquer la « gouvernance souverainiste » du gouvernement Marois (qui consiste à miser sur le rapatriement de compétences du fédéral plutôt que sur l'idéal indépendantiste[24])[25]. Lors de la campagne électorale de 2018, Jean-François Lisée a aussi opté pour cette stratégie, s'engageant même à ne pas tenir de référendum durant un premier mandat au gouvernement[25].

Avec l'effritement du clivage indépendantisme/fédéralisme, le parti se cherche au cours des années 2000 : « pro-pétrole puis anti-pétrole (voir Île d'Anticosti#Arrivée de l'exploitation pétrolière) ; inclusif avec un chef, laïciste avec son successeur ; social-démocrate une année, à droite la suivante ». Le PQ revient au pouvoir en minorité en 2012 puis se lance dans le controversé projet de Charte des valeurs, qui ne concrétisera jamais et qui lui fera perdre de nombreux appuis chez les jeunes : il se situe au 4e rang chez 18-24 ans aux élections de 2014[26]. Dans le rapport Oser repenser le Parti québécois que les instances du Parti ont commandé à Paul St-Pierre Plamondon en 2016, celui-ci considère que « le PQ des belles années se définissait comme un parti réformiste, inventif et brasse-camarade, alors qu’il serait aujourd’hui décrit par certains comme un parti figé, conservateur et vieillissant. »[26]

Idéologie et réalisations[modifier | modifier le code]

Le Parti québécois est un parti nationaliste qui souhaite réaliser la souveraineté du Québec[27],[28]. C'est d'ailleurs l'objet de l'article 1 de son programme : « Le Parti Québécois a pour objectifs politiques de mener le peuple québécois à sa liberté pleine et entière par l’accession à l’indépendance, et la fondation de la République du Québec »[29].

Son programme est historiquement une combinaison du nationalisme québécois et de la social-démocratie, ce qui le place traditionnellement au centre gauche de l'échiquier politique[28]. Une des mesures législatives majeures du Parti québécois fut l'adoption en 1977 de la Charte de la langue française[27],[28] qui fait « du français la langue de l’État et de la Loi aussi bien que la langue normale et habituelle du travail, de l’enseignement, des communications, du commerce et des affaires[30] ».

Principales réalisations[modifier | modifier le code]

Le Québec, sous la gouvernance du PQ, s'est doté d'importants outils de justice sociale, de développement économique, social et culturel et a mené diverses réformes sociétales. En voici quelques exemples :

C'est aussi le Parti québécois qui fit élire le premier Noir à l'Assemblée Nationale, Jean Alfred, en 1976, ainsi que le premier Autochtone depuis l'obtention du droit de vote des Premières Nations en 1969, Alexis Wawanoloath, lors de l'élection québécoise de 2007. En 1981, c'est le Parti québécois qui fit élire et nomma ministre la première femme enceinte, Pauline Marois (qui était alors enceinte de 8 mois). En 2012 c'est également le Parti québécois qui fera élire la première femme première ministre du Québec, Pauline Marois.

C'est également sous un gouvernement du Parti québécois que fut atteint le premier équilibre budgétaire en 40 ans ainsi que le premier remboursement d'une partie de la dette, soit 500 millions de dollars[32], alors que Pauline Marois était ministre des Finances.

Le gouvernement du Parti québécois est aussi l'instigateur du dossier « Mourir dans la dignité », visant à légaliser l'aide médicale à mourir. Le projet de loi 52 fut finalement adopté sous les libéraux en juin 2014.

Protection de la langue française[modifier | modifier le code]

À la suite d'une Commission d'enquête (de 1968 à 1972) sur la langue et les droits linguistiques au Québec, dans la foulée de la Révolution tranquille, le , donc avant l'arrivée au pouvoir du Parti québécois (le premier ministre à cette époque étant Robert Bourassa, du Parti libéral du Québec), la Loi sur la langue officielle (« Loi 22 ») a été sanctionnée, faisant ainsi du français la seule langue officielle du Québec.

La Charte de la langue française (« Loi 101 ») fut quant à elle proposée par René Lévesque, premier ministre du Québec à cette époque, et adoptée le . La première version de la Charte de la langue française (« Loi 101 ») fut l'objet d'une controverse sur sa réglementation de l'affichage commercial qui imposait l'unilinguisme français sur les enseignes extérieures. Cette loi fut grandement modifiée par les libéraux en 1993 avec la Loi 86 qui l'harmonisa avec l'Arrêt FORD, un jugement rendu par la Cour suprême du Canada le (une dérogation de cinq ans avait été obtenue par l'Assemblée nationale avec la Loi 178). Aujourd'hui, l'affichage peut être fait en n'importe quelle langue, dans la mesure où le français est prédominant (dans la pratique, ceci signifie que le texte en français doit être sensiblement plus grand que le texte dans une autre langue). Par contre, le français peut être complètement absent lorsqu'il s'agit de publicité véhiculée par des organes d'information diffusant dans une langue autre que le français (ex. : une publicité pour un journal anglophone). La Charte de la langue française ne concerne cependant pas que l'affichage, elle encadre aussi les modalités d'accès à l'école en langue anglaise et la francisation des entreprises publiques et privées par exemple. La Charte de la langue française est souvent citée par son numéro, la « Loi 101 »[33].

Structure[modifier | modifier le code]

Direction du parti[modifier | modifier le code]

Chefferie[modifier | modifier le code]

René Lévesque fut le premier chef du Parti québécois. Il fut premier ministre du Québec de 1976 à 1985

Le Parti québécois a été dirigé par neuf chefs depuis la fondation du parti en 1968. Le chef ayant exercé la fonction durant la plus longue durée a été René Lévesque, qui a été à sa tête de la fondation du parti en 1968 jusqu'à 1985, tandis que le chef ayant exercé la fonction durant le moins longtemps a été Pierre Karl Péladeau de 2015 à 2016. Sur les neuf chefs du PQ, un seul n'a pas mené le parti lors d'une élection générale, soit Pierre Karl Péladeau.

En outre, lors de la dernière année de la chefferie de Jean-François Lisée, en 2018, Véronique Hivon a été nommée vice-cheffe du parti jusqu'aux élections d'octobre 2018.

Chefs du Parti québécois
Nom Chef Premier ministre
René Lévesque octobre 1968 - juin 1985[34] novembre 1976 - septembre 1985[n 1]
Pierre Marc Johnson septembre 1985[34] - novembre 1987[35] septembre 1985 - décembre 1985
Jacques Parizeau mars 1988[35] - janvier 1996 septembre 1994 - janvier 1996
Lucien Bouchard janvier 1996 - mars 2001 janvier 1996 - mars 2001
Bernard Landry mars 2001 - juin 2005[36] mars 2001 - avril 2003
André Boisclair novembre 2005[36] - mai 2007[37]
Pauline Marois juin 2007[37] - avril 2014[38] septembre 2012 - avril 2014
Pierre Karl Péladeau mai 2015[38] - mai 2016[39]
Jean-François Lisée octobre 2016[39] - octobre 2018[40]

Présidence[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 2005, le chef était aussi président du parti et de l'exécutif national. Quatre personnes ont exercé la présidence du Parti québécois depuis que cette fonction et celle de chef ont été séparées.

Nom Présidence
Monique Richard 2005-2009
Jonathan Valois 2009-2011
Raymond Archambault 2011-2017
Gabrielle Lemieux Depuis 2017

Congrès national[modifier | modifier le code]

Le congrès national est l'instance suprême du parti. Des délégués y fixent les objectifs fondamentaux du parti pour les années à venir. Les membres du conseil exécutif national y sont également élus et le chef du parti est soumis à un vote de confiance. La conférence nationale des présidentes et des présidents a le mandat de fixer la date d'un congrès, qui doit habituellement avoir lieu tous les 4 ans, mais qui peut être reporté ou devancé. Traditionnellement, le congrès national se tient en alternance entre les régions de Montréal et de Québec.

Édition Dates Lieu Thématique
1er 11 au Québec Ce pays qu’on peut bâtir
2e 17 au Montréal Congrès de la preuve et de l’élan
3e 26 au Québec Québécois, faites vos choix
4e 23 au Laval Québécois, le temps presse
5e 15 au Québec Le Québec, ça vaut le coup
6e 27 au Montréal Demain nous appartient
7e 1 au Sainte-Foy D’égal à égal
8e 4 au [41] Montréal C'est souverainement le temps
9e 8 au Montréal Souveraineté : un monde neuf
10e 12 au Sainte-Foy Agir dès maintenant
11e 25 au Québec Parti pour la souveraineté
12e 20 au Montréal J'ai des idées pour mon pays
13e 22 au Québec La volonté de réussir
14e 5 au Montréal Un pays pour le monde
15e 3 au Québec Le grand chantier
16e 15 au Montréal Agir en toute liberté
17e 8 au Montréal Le chemin des victoires

Comité national des jeunes du Parti québécois[modifier | modifier le code]

Fondé en 1987, ce comité national est responsable de l'implication des jeunes au sein du parti et possède le mandat des membres de 16 à 30 ans. Sa mission:

1. Défendre les intérêts de la jeunesse québécoise à l’intérieur du parti

2. Être les porte-parole du Parti québécois auprès des jeunes de 16 à 30 ans

3. Recruter et former les jeunes militants de la souveraineté

Le CNJPQ soumet les idées portées par les jeunes des quatre coins du Québec aux membres du Parti québécois pour faire en sorte que le parti comprenne les préoccupations des jeunes, qui décideront bientôt des grandes orientations du Québec.

Le CNJPQ a également pour mission de parler aux jeunes Québécois et de les informer ainsi que de les intéresser à la vie publique et politique. Par le biais de rencontres, de kiosques et de débats, le CNJPQ s'emploie à la promotion de la souveraineté du Québec.

Relation avec le Bloc québécois[modifier | modifier le code]

Le Bloc québécois est un parti fédéral canadien, il n'agit donc pas sur le même palier de gouvernement que le Parti québécois. Favorable à la souveraineté du Québec, il est considéré comme étant près du Parti québécois, l'un de ses fondateurs, Lucien Bouchard, ayant par ailleurs rejoint le Parti québécois — et fut élu premier ministre du Québec, avant de démissionner et de céder sa place à Bernard Landry.

Contrairement au PLC, au PCC et au NPD, qui ont déjà été à la fois fédéraux et provinciaux (qui au Québec se sont ensuite dissociés[42]), il n'y a jamais eu de bannière nationale du Bloc, ni de bannière fédérale du Parti québécois. En plus d'avoir toujours été deux partis complètement distincts, il n'y avait aucun ex-député péquiste parmi les huit députés bloquistes initiaux. Il y a eu plus tard quelques passages du Bloc au PQ et vice versa, dont les ministres péquistes Lucien Bouchard, Serge Ménard, Maka Kotto et Stéphane Bergeron.

Courses à la direction[modifier | modifier le code]

Depuis 1968, sept courses à la direction du Parti québécois ont eu lieu. Trois d'entre elles ont nécessité un suffrage. Dans les autres cas, le chef du parti fut élu sans opposition. À noter qu'il existe des règlements[43] concernant la mise en candidature, notamment à propos du nombre d'appuis nécessaire de la part des membres, actuellement situé à 1000 signatures. En 1968, René Lévesque étant le fondateur du Parti québécois, il n'eut aucune opposition et fut déclaré Président du Parti le jour même du vote, le .

Le , à la suite du départ de René Lévesque, Pierre Marc Johnson fut choisi comme chef du Parti québécois, à la suite du premier tour de scrutin, récoltant 58,7 % (56 925) des votes. Les autres candidats étaient Pauline Marois, qui récolta 19,7 % (19 471) des votes, Jean Garon, qui récolta 16,2 % (15 730) des votes, Guy Bertrand, qui récolta 2,8 % (2 733) des votes, Francine Lalonde, qui récolta 1,5 % (1 484) des votes et Luc Gagnon, qui récolta 1,1 % (1 046) des votes. Le , à la suite du départ de Pierre Marc Johnson, Jacques Parizeau fut choisi, sans opposition, chef du Parti québécois.

Le , à la suite du départ de Jacques Parizeau, Lucien Bouchard fut choisi, sans opposition, chef du Parti québécois. Le , à la suite du départ de Lucien Bouchard, Bernard Landry fut choisi, sans opposition, chef du Parti québécois. Jean Ouimet s'était présenté contre lui, mais avait retiré sa candidature quelque temps avant.

Course de 2005[modifier | modifier le code]

Débat entre les huit candidats à la direction du Parti québécois, en 2005.

À la suite de la démission surprise de Bernard Landry le (pour avoir reçu un vote de confiance de 76,2 %), une autre course à la direction eut lieu. Le caucus des députés choisit Louise Harel comme chef intérimaire. Le vote pour ce poste eut lieu du 13 au par scrutin téléphonique de tous les membres et le résultat fut annoncé dans la soirée du , date du 29e anniversaire de la 1re accession au pouvoir du parti.

Huit candidats et une candidate officiels se proposèrent pour succéder à Bernard Landry. Il s'agit de Louis Bernard, André Boisclair, Pierre Dubuc, Ghislain Lebel, Richard Legendre, Pauline Marois, Jean Ouimet, Gilbert Paquette et de Jean-Claude St-André. À la suite du scrutin, André Boisclair fut élu au premier tour de vote avec 53,68 % des voix (soit 56 503 votes), devançant ainsi Pauline Marois qui récolta 30,6 % des voix (soit 32 166 votes). Par la suite, en 2006, celle-ci, membre du Parti québécois depuis 1981 et ayant occupé de nombreux postes importants dont celui de vice-première ministre se retira de la vie politique. Le , André Boisclair annonce sa démission comme chef du Parti québécois[44].

Course de 2007[modifier | modifier le code]

En raison de la démission d'André Boisclair le , une course à la direction a été enclenchée au Parti québécois. Le député François Gendron assume l'intérim jusqu'à l'élection du nouveau chef. En date du , alors que les règles de la course n'ont pas encore été fixées par le parti, deux personnes ont déjà annoncé officiellement leur candidature dans la course à la chefferie. Il s'agit de Gilles Duceppe, qui l'a annoncée par voie de communiqué, et de Pauline Marois. Le , Gilles Duceppe annonce qu'il se retire de la course et qu'il appuie Pauline Marois[45]. Le 26 juin, à la fermeture de la période de mise en candidature, elle est la seule personne ayant déposé les signatures requises. Elle devient ainsi officiellement chef du Parti québécois[46].

Course de 2015[modifier | modifier le code]

Course de 2016[modifier | modifier le code]

Quatre candidats se présentent officiellement pour succéder Pierre Karl Péladeau à la tête du Parti québécois:

Véronique Hivon, députée de Joliette, était également de la course mais s'en est retirée à cause de la maladie.

Jean-François Lisée a été choisi le 7 octobre 2016 suite à un vote en ligne.

Participations aux élections[modifier | modifier le code]

Le Parti québécois a participé à toutes les élections générales québécoises depuis 1970. Il a formé le gouvernement à cinq reprises au fil des dernières années. Son élection la plus victorieuse fut celle de 1981 où il réussit à faire élire 80 députés sur 122.

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Résultats électoraux du Parti québécois
Élection Sièges Voix Chef Slogan
Candidats Sièges
obtenus
Gouvernement Nombre Pourcentage
Avril 1970 108
7 / 108
Non Non 662 404 23,1 % René Lévesque Oui
Octobre 1973 110
6 / 110
Non Non 897 809 30,2 % J'ai le goût du Québec
Novembre 1976 110
71 / 110
Oui Oui 1 390 351 41,4 % On a besoin d'un vrai gouvernement
Avril 1981 122
80 / 122
Oui Oui 1 773 237 49,3 % Faut rester forts au Québec
Décembre 1985 122
23 / 122
Non Non 1 320 008 38,7 % Pierre Marc Johnson Le Québec avec Johnson
Septembre 1989 125
29 / 125
Non Non 1 369 067 40,2 % Jacques Parizeau Je prends le parti du Québec
Septembre 1994 125
77 / 125
Oui Oui 1 751 442 44,8 % L'autre façon de gouverner
Novembre 1998 124
76 / 125
Oui Oui 1 744 240 42,9 % Lucien Bouchard J'ai confiance
Avril 2003 125
45 / 125
Non Non 1 269 183 33,2 % Bernard Landry Restons forts
Mars 2007 125
37 / 125
Non Non 1 125 546 28,4 % André Boisclair Reconstruisons notre Québec
Décembre 2008 125
51 / 125
Non Non 1 141 751 35,2 % Pauline Marois Québec gagnant avec Pauline
Septembre 2012 125
54 / 125
Oui Oui 1 393 703 32 % À nous de choisir
Avril 2014 124
30 / 125
Non Non 1 074 120 25,4% Déterminée
Octobre 2018 125
10 / 125
Non Non 687 995 17,1% Jean-François Lisée Sérieusement
Sources : « Élections générales », sur www.dgeq.qc.ca, Directeur général des élections du Québec (consulté le 2 octobre 2018);
Président général des élections, Élections 1970. Résultats officiels. Élections générales
29 avril 1970. Élection partielles 28e législature
, Québec, Le Président, , 505 p.
Graphique démontrant l'évolution du pourcentage que voix que le Parti québécois a recueilli depuis sa fondation.
Évolution du pourcentage de voix recueillies par le Parti québécois aux élections générales.

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Le logo du parti est créé en 1968 par le peintre Roland Giguère[47]. Il s'agit de la lettre « Q » (pour Québec), constituée d'un cercle bleu brisé par un triangle rouge qui coupe le cercle en deux de bord en bord. Ces deux couleurs sont utilisées par plusieurs partis politiques contemporains dont l'Union nationale et le Parti libéral du Québec. En 1985, le triangle devient à la fois plus large et plus court, arrêtant en plein milieu du cercle. En février 2007, le parti modifie une seconde fois son logo. Le triangle passe au vert et est pivoté vers le haut[48]. Depuis 2012, le parti utilise de plus en plus une variante monochromatique de cette version, soit un logo entièrement blanc sur un fond bleu, ou l'inverse.

Députés[modifier | modifier le code]

Il y a actuellement 9[49] députés représentant le Parti québécois à l'Assemblée nationale du Québec.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Note[modifier | modifier le code]

  1. Pour éviter de nommer un premier ministre intérimaire, Lévesque a d'abord démissionné en tant que chef, puis a démissionné du poste de premier ministre seulement à la fin de la course à la chefferie. Pour les deux cas subséquents de premiers ministres ayant annoncé leur démission (Parizeau et Bouchard), il n'y a pas eu de chef intérimaire, chacun ayant dit qu'il allait démissionner lorsqu'un nouveau chef aura été choisi.

Références[modifier | modifier le code]

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  2. Keith Banting et John Myles, Inequality and the Fading of Redistributive Politics, Vancouver, UBC Press, (ISBN 9780774826013, lire en ligne), p. 385
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  5. Désigné par le parti pour assumer les fonctions de whip. Le Parti québécois a obtenu le statut de groupe parlementaire reconnu, mais sans toutefois avoir un whip reconnu. Hugo Pilon-Larose, « Le PQ dévoile son cabinet fantôme », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le 8 février 2019)
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  11. Gilbert Athot et Benoit Lavoie, « Mot d'ordre de René Lévesque : entendre la contestation » (Journal), Le Soleil,‎ , p. 3 (lire en ligne)
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  13. Pierre Godin (1997). op. cit.. p. 389.
  14. Pierre Godin (1997). op. cit.. p. 390-392.
  15. ibid.
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  34. a et b Nadia Assimopoulos (en) assume l'intérim entre René Lévesque et Pierre Marc Johnson.
  35. a et b Guy Chevrette assume l'intérim entre Pierre Marc Johnson et Jacques Parizeau.
  36. a et b Louise Harel assume l'intérim entre Bernard Landry et André Boisclair.
  37. a et b François Gendron assume l'intérim entre André Boisclair et Pauline Marois.
  38. a et b Stéphane Bédard assume l'intérim entre Pauline Marois et Pierre Karl Péladeau.
  39. a et b Sylvain Gaudreault assume l'intérim entre Pierre Karl Péladeau et Jean-François Lisée.
  40. Pascal Bérubé assume l'intérim depuis le départ de Jean-François Lisée.
  41. Achevé du 13 au
  42. Le PLQ s'est dissocié du PLC en 1956 ; le PCQ s'est dissocié en fusionnant avec l'ALN pour donner l'UN ; le NPDQ s'est dissocié en 1989 pour devenir le Parti de la démocratie socialiste
  43. Parti québécois. [PDF]Règlements de 2005 et [PDF]Règlements de 2001
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  46. Paul Roy, « Pauline Marois est chef du PQ », dans La Presse, 27 juin 2007 [lire en ligne]
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  48. « Nouveau logo pour le Parti québécois », sur infopresse.com, (consulté le 28 septembre 2015)
  49. Pascal Dugas Bourdon, « Catherine Fournier quitte le Parti québécois pour siéger comme indépendante », sur Le Journal de Montréal (consulté le 11 mars 2019)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Lévesque et Martin Pelletier, Le Parti québécois : bibliographie 1968-2007, , 244 p. (lire en ligne)
  • René Lévesque, Attendez que je me rappelle, Montréal, Québec Amérique, (1re éd. 1986), 589 p. (ISBN 978-2-7644-0593-2).
  • Pierre Dubuc, L'autre histoire de l'indépendance : de Pierre Vallières à Charles Gagnon, de Claude Morin à Paul Desmarais, Trois-Pistoles, Éditions Trois-Pistoles, , 288 p. (ISBN 2-89583-076-2).
  • Graham Fraser (trad. Dominique Clift), Le Parti québécois, Montréal, Libre Expression, , 432 p. (ISBN 2891112075).
  • Annick Poitras, L'État du Québec 2015, Montréal, Institut du Nouveau-Monde, Delbusso, , 288 p. (ISBN 978-2923792699).
  • Philippe Bernier Arcand, Le Parti québécois: d'un nationalisme à l'autre, Montréal, Poètes de brousse, , 160 p. (ISBN 2-92333-885-5).
  • Jean-Charles Panneton, Le gouvernement Lévesque, t. 1 : De la genèse du PQ au 15 novembre 1976, Québec, Septentrion, .
  • Jean-Charles Panneton, Le gouvernement Lévesque, t. 2 : Du temps des réformes au référendum de 1980, Québec, Septentrion, .

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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