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Image : 

Textes et photos : Denis Wong

Image : Une fille et un garçon assis côte à côte dessinent dans une classe.

Changements climatiques, gaz à effet de serre, pollution des océans… Leurs parents, leurs profs et les adultes en parlent souvent. Leurs grands frères et leurs grandes sœurs, qui ont l’âge de Greta Thunberg, ratent des cours pour manifester. Mais comment les enfants qui fréquentent l’école primaire et qui n’ont pas encore les deux pieds dans l’adolescence voient l’avenir de la planète? Des élèves de sixième année de l’École La source, à Laval, répondent à cette question avec des crayons de couleur.

L’exercice n’a aucune prétention scientifique. Il s’agit simplement du pouls d’un groupe d’enfants à l’heure où les questions environnementales débarquent autant dans les rues que dans la sphère politique. Que ressentent ces jeunes? De l’angoisse? Ou de l’espoir? Leur vision, ils et elles la racontent à travers leurs dessins et dans leurs mots.

Avec toute la candeur propre à l’enfance.

Image : Le dessin de Kamilia.
Image : Une élève tient son dessin pour la caméra.

Kamilia, 11 ans

« Mon dessin représente la future Terre. En gros, chaque pays a sa bulle, faite en plastique fondu, et les bulles sont reliées avec des tuyaux. Nous avons réussi à sauver la Terre, mais malheureusement, notre beau ciel bleu, comme on le connaît aujourd’hui, a disparu et est devenu mauve. L’oxygène n’existera plus, donc nous serons obligés de construire des arbres qui projettent de l’oxygène. Il y aura quelques robots qui ramassent les déchets. »

Image : Le dessin d'Adam.
Image : Un élève tient son dessin pour la caméra.

Adam, 11 ans

« La Terre a perdu sa couche d’ozone et les rayons violets se sont infiltrés. Ils ont brûlé la planète et nous sommes obligés de vivre dans des vaisseaux spatiaux. La nourriture n’a pas changé; elle n’a pas perdu son goût, heureusement. Mais les gens sont comme du bétail, obligés de vivre dans des gratte-ciel en ville. Ils ne peuvent pas faire du bateau sur un lac. Il faut toujours qu’on voie notre Terre détruite et qu’on pense qu’on est des animaux et des êtres impropres. »

Image : Le dessin de Lilia.
Image : Une élève tient son dessin pour la caméra.

Lilia, 11 ans

« Il n’y a plus de pollution, on utilise juste des vélos, des trottinettes, etc. Il y a plus de nature, plus de fleurs, et les maisons sont moins grandes, donc il y a moins de pollution. » – Lilia

Image : Le dessin de Nersay.
Image : Un élève tient son dessin pour la caméra.

Nersay, 11 ans

« Mon dessin consiste en un immeuble comme ceux de New York, avec plein de nouvelles choses. Comme une pilule superpouvoir, un billet d’un million de dollars, le nouvel iPhone 21 avec six caméras, et le Pizza Burger King. Si jamais il y a des déchets par terre, il y a la poubelle automatique et les serviteurs robots. »

Image : Le dessin de Simone.
Image : Une élève tient son dessin pour la caméra.

Simone, 12 ans

« Mon dessin représente que la pollution affecte la Terre gravement. Je pense qu’à cause de la pollution, la Terre commence à se déformer et à faire des trous qui avalent des gens jusqu’au noyau de la Terre où ils meurent. »

Image : Le dessin de Sami.
Image : Un élève tient son dessin pour la caméra.

Sami, 11 ans

« J’ai dessiné une fissure dans l’atmosphère à cause de la pollution que crée la Terre, ou plutôt les humains. Il y a aussi un homme qui travaille sur l’énergie solaire. Au-dessus du bâtiment où il travaille, il y a de la végétation. Il y a aussi plus d’électricité, car maintenant, c’est des panneaux solaires. Plus tard, il y aura des robots qui ramasseront les déchets. »

Image : Le dessin de Danika
Image : Une élève tient son dessin pour la caméra.

Danika, 11 ans

« Vous devez surement connaître les effets de serre… Sur mon dessin, ils cachent le soleil et rendent l’air toxique. À cause qu’ils cachent le soleil, les plantes ne poussent plus, alors il n’y a plus de nourriture pour les herbivores et donc pour les carnivores aussi. Bref, plus personne ne pourra se nourrir (comme les dinosaures). En tout cas, j’espère que nous saurons résoudre ce problème. »

Image : Le dessin de Thomas.
Image : Un élève tient son dessin pour la caméra.

Thomas, 11 ans

« Je voulais faire une ville qui fonctionne à l’électricité et au frottement de l’air. Le monorail fonctionne à l’électricité et au frottement de l’air. Et le dernier arbre, on ne le coupera jamais. Il y a l’entreprise TD Assurance [NDLR : sa mère travaille pour cette compagnie], elle fonctionne entièrement à l’électricité et à l’air. »

Image : Le dessin de Blake.
Image : Un élève tient son dessin pour la caméra.

Blake, 11 ans

« Dans le futur, je pense qu’il y aura beaucoup de pollution, comme des poubelles, des structures cassées, etc. Je pense aussi que l’eau va remonter et je pense que la Troisième Guerre mondiale va arriver. Je pense que la Terre va mourir, car il y aura beaucoup de pollution, et les animaux et les humains vont mourir parce que c’est toxique. »

Image : Le dessin de Dina.
Image : Une élève tient son dessin pour la caméra.

Dina, 11 ans

« Dans mon dessin, je parle de la Terre avant, vers 1900-1950, et de la mer qui est toute propre, et de l’autre côté, la planète dans le futur, avec la mer remplie de déchets. J’ai aussi mis plein de pétrole tout autour de mes planètes. »

Image : Le dessin de Simon.
Image : Un élève tient son dessin pour la caméra.

Simon, 11 ans

« J’ai fait une calotte glaciaire, car en ce moment, à cause du réchauffement climatique, eh bien les calottes glaciaires sont en train de fondre. J’ai fait un lac clair, car je rêve de voir des lacs avec de l’eau claire. »

Image : Le dessin de Ryan.
Image : Un élève tient son dessin pour la caméra.

Ryan, 11 ans

« La planète ne sera pas morte. Le robot est en train de ramasser un déchet. L’immeuble veut dire qu’il n’y a pas que les robots qui travaillent, les humains aussi. Le gazon et l’arbre veulent dire qu’ils ne sont pas encore disparus. Le ciel bleu veut dire que le soleil n’a pas encore disparu. »

Image : Le dessin d'Elio.
Image : Un élève tient son dessin pour la caméra.

Elio, 11 ans

« Mon dessin, c’est une ville parfaite. Aussi, à chaque deux ans, un milliard de dollars tombe du ciel. C’est toujours ensoleillé dans la ville. L’argent tombe pour égaliser le nombre d’argent pour tout le monde. »

Image : L'enseignante Julie Pelletier se promène dans sa classe et discute avec ses élèves.
Photo: L'enseignante Julie Pelletier et ses élèves de sixième année, dans sa classe de l’École La source, à Laval.  Crédit: Radio-Canada / Denis Wong

Merci à Julie Pelletier, enseignante à l’École La source de Laval, et à ses élèves.

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