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Le vapotage chez les jeunes Néo-Écossais inquiète

Un jeune homme fume une cigarette électronique.

Les jeunes Néo-Écossais mettent surtout de la nicotine liquide dans leurs cigarettes électroniques, et certains, en concentration élevée.

Photo : La Presse canadienne / Nam Y. Huh

Radio-Canada

Une organisation néo-écossaise qui lutte contre le tabagisme, Smoke Free Nova Scotia, se préoccupe des résultats d’un sondage sur le vapotage chez les jeunes de la province.

Selon ce sondage, 90 % des vapoteurs de 16 à 24 ans mettent de la nicotine liquide dans leurs cigarettes électroniques, et plus de la moitié, en concentrations de 50 mg/ml ou plus.

Ça nous dit qu’il faut songer à imposer des plafonds aux concentrations de nicotine, affirme Mohammed Al-Hamdani, directeur général de l’organisme.

Les répondants au sondage ont également affirmé dépenser en moyenne 25 $ par semaine sur les produits de vapotage.

Une invitation à participer au sondage avait été lancée par Smoke Free Nova Scotia sur Facebook et Instagram. Six cent soixante-dix jeunes y ont répondu : 369 âgés de 16 à 18 ans et 301 âgés de 19 à 24 ans.

La cigarette électronique mène souvent vers la cigarette traditionnelle

Les résultats confirment également que le vapotage tend à mener ses jeunes utilisateurs vers la cigarette traditionnelle, une crainte souvent exprimée par les responsables de la santé publique.

Parmi les répondants, 20 % des 16 à 24 ans ont déclaré que le vapotage les avait menés vers la cigarette.

Ces résultats n’ont pas surpris M. Al-Hamdani. Ce qui l’a surpris, en revanche, c’est la source des produits de vapotage obtenus par les jeunes.

Nous croyions qu’ils se les procuraient en ligne, avant tout, mais nous avons appris qu’en réalité, ils les achètent dans des magasins, qu’il s’agisse de dépanneurs ou de commerces spécialisés en produits de vapotage.

Cette information devrait inciter le gouvernement provincial, dit-il, à faire passer de 19 à 21 ans l’âge légal pour acheter ces produits.

Les produits aromatisés ont la cote

Autre donnée issue du sondage : on apprend que près de 96 % des jeunes préfèrent les liquides aromatisés dans leurs cigarettes électroniques. Si ces produits étaient bannis, près de la moitié des répondants ont déclaré qu’ils cesseraient de vapoter.

L’opposition progressiste-conservatrice, en Nouvelle-Écosse, réclame justement l’interdiction des liquides aromatisés pour cigarettes électroniques.

Le premier ministre Stephen McNeil a affirmé que son gouvernement songe à donner suite à cette demande.

Smoke Free Nova Scotia présentera les résultats de son sondage devant le comité permanent de la santé, le 12 novembre, à l’Assemblée législative.

Avec les renseignements de Preston Mulligan, CBC

Nouvelle-Écosse

Santé publique