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La Super Aguri SA05 est la première monoplace de Formule 1 de l'écurie japonaise Super Aguri Formula 1 Team, engagée lors des onze premiers Grands Prix du championnat du monde de Formule 1 2006. Elle est pilotée par les Japonais Takuma Satō et Yuji Ide, remplacé par le Français Franck Montagny, troisième pilote de l'écurie, dès le Grand Prix d'Europe. Le Japonais Sakon Yamamoto reprend le poste de troisième pilote laissé vacant, à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne. Conçue par les ingénieurs Mike Preston, Daniele Audetto, Peter McCool et Ben Wood, la Super Aguri SA05 est en réalité une Arrows A23 de 2002 développée par Mike Coughlan et Sergio Rinland, adaptée à la réglementation technique en vigueur et à laquelle a été greffée un moteur V8 Honda. Dernière monoplace du plateau, présentée le , la SA05 ne réalise que 600 kilomètres d'essais avant le début du championnat. Particulièrement lente, la monoplace japonaise ne permet pas à ses pilotes de concurrencer ses rivaux du peloton, puisqu'elle rend régulièrement une à deux secondes par tour à la Midland M16, l'autre monoplace de fond de grille engagée par la nouvelle équipe russe Midland F1 Racing. À son volant, le novice Yuji Ide se distingue par des performances largement en deçà de celles de son expérimenté équipier, Takuma Satō. Après un accrochage avec Christijan Albers lors du Grand Prix de Saint-Marin, la Fédération internationale de l'automobile conseille à Aguri Suzuki, le président de Super Aguri, de le remplacer. Ce dernier fait alors appel à Franck Montagny : malgré une monoplace plus lourde de douze kilogrammes et ne bénéficiant pas d'améliorations techniques contrairement à Satō, le Français parvient à faire jeu égal avec le Japonais. La SA05 est remplacée par la Super Aguri SA06 à partir du Grand Prix d'Allemagne. |
Héraclius (en latin Flavius Heraclius Augustus), en grec Ηράκλειος (Hérakleios), né vers ou en 575 et mort le , est un empereur romain d'Orient de 610 à 641. Il est le fondateur de la dynastie des Héraclides qui règne sur l'Empire pendant plus d'un siècle (610-711) . Le règne d'Héraclius est l'un des plus fondamentaux de l'histoire byzantine. Il intervient à un tournant de l'évolution de l'Empire. Dernier empereur de l'époque romaine tardive, il arrive au pouvoir en 610 au terme d'une rébellion dirigée par son père, Héraclius l'Ancien, contre l'empereur Phocas, qui a renversé et tué Maurice quelques années plus tôt. Toutes les premières années de son règne sont consacrées, avec la plus grande énergie, à une lutte à mort contre les Sassanides qui ont profité des désordres internes de l'Empire pour assaillir et conquérir ses provinces orientales, puis menacer Constantinople avec l'aide des Avars dans les Balkans. Grâce à son habileté stratégique et diplomatique, Héraclius renverse progressivement la situation et parvient à reconquérir l'ensemble des territoires perdus, ainsi qu'à conclure la paix avec les Sassanides entre 628 et 630. Pendant quelques années, Héraclius jouit d'une brève période de paix. Il se consacre au rétablissement de l'autorité byzantine en Orient et tente, sans succès, de réconcilier les différentes branches du christianisme qui coexistent au sein de son Empire. Cependant, en 633-634, une nouvelle menace apparaît. Les Arabes, portés par une nouvelle religion, l'islam, se lancent à l'assaut du Moyen-Orient. Encore épuisé par la guerre contre les Perses qui l'a laissé exsangue, l'Empire cède rapidement. La défaite du Yarmouk oblige Héraclius à abandonner à nouveau la Syrie, la Palestine et bientôt l'Égypte. Sans ressources militaires et financières, il ne peut que constater l'effondrement de l'œuvre de son règne. À sa mort, en 641, l'Empire byzantin entre dans une nouvelle ère. Ses provinces orientales sont perdues ou en passe de l'être. Les Balkans voient l'installation progressive des Slaves qui menacent la souveraineté byzantine dans la région tandis que la séparation entre l'ancien monde romain occidental et l'Empire d'Orient s'affirme. Le grec a définitivement supplanté le latin sous Héraclius, un premier schisme apparaît entre Rome et Constantinople, tandis que les vieilles structures administratives héritées de l'Empire romain sont contraintes à une transformation profonde qui s'étale sur toutes les décennies à venir. En dépit de la période sombre dans laquelle s'enfonce l'Empire au milieu du VIIe siècle, Héraclius a laissé l'image d'un empereur combattant, déterminé et capable d'audace stratégique pour rétablir une situation compromise face aux Sassanides. Dans l'imaginaire chrétien occidental, il devient un symbole de la défense de la chrétienté et un modèle pour les Croisades, tandis que la tradition musulmane a largement épargné celui qui a pourtant été un adversaire de l'islam. | |
Bacchus est un tableau de Caravage conservé à la galerie des Offices de Florence. Il a été peint à la fin du XVIe siècle, mais les experts sont partagés sur sa date précise ; il n'est pas non plus possible d'identifier un commanditaire certain, même s'il est établi que le tableau se retrouve rapidement dans la collection de la famille Médicis, où il est répertorié à partir de 1618. Une hypothèse courante consiste à penser que le premier commanditaire serait le cardinal del Monte, protecteur et mécène de Caravage, qui l'offrirait ensuite au grand-duc de Toscane Ferdinand Ier de Médicis. Dès lors, le tableau reste dans la collection Médicis jusqu'à son passage dans le fonds du musée des Offices. Longtemps oublié et presque abandonné dans les réserves du musée, il est retrouvé au début du XXe siècle puis identifié comme étant de la main de Caravage, essentiellement grâce à l'expertise de deux historiens de l'art italiens : Matteo Marangoni et Roberto Longhi. C'est aujourd'hui l'une des toiles les plus célèbres du peintre lombard ; elle appartient à une série d’œuvres qui traitent de sujets assez similaires et qui emploient le même type de modèle. La toile semble représenter le dieu romain Bacchus en position semi-allongée, un verre de vin à la main tendu vers le spectateur comme une offrande, un plateau de fruits devant lui et la tête couronnée de feuilles de vigne. Plusieurs détails montrent qu'en réalité, le peintre ne représente pas directement le dieu mais un jeune homme déguisé en Bacchus. Il existe de nombreux débats d'experts pour déterminer la part du portrait ou de l'autoportrait dans cette œuvre, mais un relatif consensus s'établit désormais pour identifier le modèle comme étant Mario Minniti, un ami proche de Caravage, ce qui exclurait donc l'hypothèse du véritable autoportrait. Il s'agit de l'une des deux représentations connues de Bacchus par Caravage, l'autre étant Le Jeune Bacchus malade ; l'une comme l'autre datent de sa période romaine, lorsqu'il est encore très jeune et qu'il travaille auprès du cardinal del Monte. Le Bacchus des Offices est donc une œuvre assez précoce dans la carrière du peintre, mais elle présente déjà des caractéristiques techniques remarquables et montre que le jeune artiste a beaucoup avancé dans sa maîtrise de la composition comme de la couleur, dans le droit fil de ses prédécesseurs lombards. Deux motifs importants pour Caravage y apparaissent : celui de la nature morte, dont il est l'un des précurseurs, et celui de l'autoportrait. Le tableau oscille entre la scène naturaliste et l'allégorie, qui souligne le passage du temps et l'évanescence des plaisirs sensuels. |
Joseph Bonaparte, né le à Corte, pendant la période d'indépendance de la République corse, et mort le à Florence, dans le Grand-duché de Toscane, est un homme d'État français et le frère aîné de l'empereur Napoléon Ier. Sa carrière politique, diplomatique et militaire, est intimement liée à la sienne. Après une enfance passée dans la maison familiale des Bonaparte à Ajaccio, il est élève au collège d'Autun pendant cinq années. À l'issue de brillantes études au sein de cet établissement, Joseph Bonaparte refuse d'embrasser la carrière ecclésiastique, contre l'avis de sa famille. Diplômé en droit à l'université de Pise en 1788, il s'installe comme avocat à Ajaccio peu avant le début de la Révolution française. C'est à partir de cette période qu'il occupe des fonctions de plus en plus importantes. Président du district d'Ajaccio puis membre du directoire du Conseil général de la Corse, il est nommé commissaire des guerres en 1793. La promotion de son frère comme général de division en 1795 accélère son ascension à l'instar de celle de sa famille. Élu député du Liamone au Conseil des Cinq-Cents en 1797, Joseph Bonaparte est nommé ambassadeur auprès du duc de Parme, puis à Rome auprès du pape Pie VI la même année. Sous le Consulat, il est d'abord nommé membre du Conseil d'État et du Corps législatif en tant que député du Golo, puis chargé de plusieurs missions diplomatiques d'importance majeure : c'est notamment lui qui négocie le traité de Mortefontaine avec les États-Unis, celui de Lunéville avec l'Autriche et la paix d'Amiens avec le Royaume-Uni, tout en prenant part aux discussions qui aboutissent à la signature du concordat. Grand électeur et prince français après l'avènement de l'Empire le , Joseph Bonaparte assure la responsabilité du gouvernement pendant les campagnes militaires de son frère. Roi de Naples de 1806 à 1808, puis d'Espagne de 1808-1813, il est un personnage important du dispositif que met en place Napoléon pour asseoir la souveraineté de la France sur l'Europe continentale. Son second règne, qui s'achève par une défaite cinglante des armées napoléoniennes qu'il dirige à la bataille de Vitoria, est marqué par une guerre incessante qui fait de lui Nommé lieutenant général de l'empereur lors de la campagne de France en 1814, il ne peut empêcher la capitulation de Paris devant les troupes coalisées. Exilé en Suisse, au château de Prangins, il est rétabli dans toutes ses fonctions impériales pendant la période des Cent-Jours, mais finalement contraint à un nouvel exil après l'abdication de son frère, cette fois aux États-Unis. Écarté de la politique, il fait prospérer ses affaires en Amérique, mais cherche de nouveau à jouer un rôle important en faveur son pays. En 1832, après la mort de son neveu Napoléon II, il devient le premier héritier du trône impérial et retourne en Europe. Établi à Londres, il tente de faire valoir les intérêts de sa famille et de convaincre, en vain, les responsables politiques et le peuple français de rétablir l'Empire. Après un autre séjour aux États-Unis entre 1835 et 1839, il revient une nouvelle fois en Europe à la mort de sa troisième fille, Charlotte et s'installe à Florence où il meurt quelques années plus tard en 1844. Homme cultivé, littéraire, séducteur et raffiné, Joseph Bonaparte souffre de la comparaison avec son frère sur le plan politique. Les historiens, comme la plupart de ses contemporains, ne lui attribuent que peu de qualités, tout en soulignant son incompétence militaire. Révolutionnaire libéral, partisan des gouvernements équilibrés, il apparaît comme un modéré face à la fougue et à l'autoritarisme de Napoléon. S'il combat souvent les projets de l'empereur, Joseph Bonaparte se résout toujours à soutenir celui dont il a probablement été |
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