Les rivières pourpres

Le corps d'un prêtre, Eric Spaggio, est retrouvé nu et crucifié sur une croix inversée dans l'église d'un petit village. Le lieutenant Camille Delaunay et le commandant Pierre Niemans sont chargés de l'enquête. Les deux policiers établiront un lien entre cette mise en scène macabre et un martyr du 3e siècle apr. J.-C. Ils n’hésiteront pas à se fondre dans le village pour tenter de démasquer l'assassin.

Au cours de l'enquête sur le meurtre du père Spaggio, Camille fait une découverte sinistre. Le tueur a glissé un mot dans une des poches de sa veste, sur lequel est écrit : « La première lettre du nom du père a été prononcée. » Un deuxième meurtre est alors commis alors que d'autres reliques sont dérobées à quelques kilomètres de là.

Dans un hangar désaffecté, le corps d'une femme noire est découvert. La victime porte un dièse gravé sur le front et le tueur a pris soin de prélever ses entrailles. Niemans et Camille orientent leur enquête vers une jungle de migrants, située à quelques kilomètres de là. Pour les deux policiers, la mise en scène scabreuse du lieu du crime pourrait être liée à un rituel teinté de vaudou et de mysticisme.

Niemans pense avoir identifié un premier suspect. Camille infiltre la jungle en se faisant passer pour une bénévole. La policière y fait la connaissance d’un professeur. Alors que les énigmes s'accumulent et qu'un deuxième corps est retrouvé, le duo d'enquêteurs découvre l'existence d'un démon qui semble terrifier les migrants installés dans le camp : le Kenbaltyu.

Alors qu'il parcourt le jardin de la propriété des Monferville, leur majordome tombe sur un adolescent dans un triste état. Celui-ci se dit âgé de 17 ans et prétend être Herminien de Monferville, disparu six ans plus tôt. Camille Delaunay profite de ses vacances pour tenter de retrouver son fils, Léo, dont elle a perdu toute trace depuis des années. Son enquête la mène jusque chez les Monferville.

Camille tombe de haut lorsque Caroline de Monferville lui affirme que l'adolescent retrouvé dans le jardin de la propriété est bien Herminien. Camille est persuadée que Léo profite du malheur de cette mère éplorée pour se tailler une place dans la famille. L'enquête prend une tout autre dimension lorsque la policière reçoit les résultats du test ADN pratiqué sur Léo et elle. Léo, enfermé dans l'inquiétante bâtisse des Monferville, comprend qu'il s'est jeté dans la gueule du loup.

Le corps d'une sexagénaire, qui paraît avoir 20 ans, est retrouvé nu, rasé et ligoté aux poignets dans le spa de la clinique de luxe de Clinagen. L'établissement réputé dans le monde entier et spécialisé dans le rajeunissement des femmes est dirigé par la docteure Vialle, une femme peu commode. Le commissaire Niemans et le lieutenant Delaunay sont chargés d'enquêter sur la victime. Ils constatent des traces de torture sur le cadavre et des symboles sataniques gravés sur son ventre.

Un nouveau cadavre est découvert, suspendu par les poignets dans le parc de la clinique de Clinagen. La victime porte les mêmes stigmates que la première : une rosace sur le ventre. Les deux femmes auraient été torturées selon un rituel pratiqué par les bourreaux pendant l'Inquisition. La directrice du laboratoire et Claude, la sorcière, continuent d'intriguer les deux enquêteurs, qui tentent de percer le mystère d'une sorcellerie qui semble terrifier tout le monde.