Louis Plamondon

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Louis Plamondon
Illustration.
Fonctions
Député à la Chambre des communes
En fonction depuis le
(35 ans, 11 mois et 15 jours)
Élection 4 septembre 1984
Réélection 21 novembre 1988
25 octobre 1993
2 juin 1997
27 novembre 2000
28 juin 2004
23 janvier 2006
14 octobre 2008
2 mai 2011
19 octobre 2015
21 octobre 2019
Circonscription Richelieu (1984-2000)
Bas-Richelieu—Nicolet—Bécancour (2000-2004)
Richelieu (2004-2006)
Bas-Richelieu—Nicolet—Bécancour (2006-2015)
Bécancour—Nicolet—Saurel (depuis 2015)
Législature 33e, 34e, 35e, 36e, 37e, 38e, 39e, 40e, 41e, 42e et 43e
Groupe politique PPC (1984-1990)
Indépendant (1990)
BQ (1990-2018)
Groupe parlementaire québécois (2018)
Québec debout (2018)
BQ (depuis 2018)
Prédécesseur Jean-Louis Leduc
Biographie
Date de naissance (77 ans)
Lieu de naissance Saint-Raymond (Québec, Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti progressiste-conservateur du Canada (1984-1990)
Bloc québécois (1990-fév. 2018, depuis sept. 2018)
Québec debout (2018)
Fratrie Luc Plamondon
Diplômé de Université Laval
École nationale d'administration publique
Profession Enseignant
Homme d'affaires
Site web www.louisplamondon.com

Louis Plamondon, né le à Saint-Raymond (Québec), est un homme politique canadien. Il est député à la Chambre des communes du Canada, représentant la circonscription québécoise de Bécancour—Nicolet—Saurel sous l'étiquette du Bloc québécois. Élu une première fois lors des élections fédérales de 1984 en tant que membre du Parti progressiste-conservateur (PPC) et constamment réélu depuis, il devient en 2008 le doyen de la Chambre des communes (en)[1]. Il est actuellement président du caucus du Bloc québécois.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Élu pour la première fois lors de l'élection fédérale canadienne de 1984, Louis Plamondon est alors membre du Parti progressiste-conservateur du Canada. Après l'échec de l'accord du lac Meech le , il fait partie d'un groupe de trois députés progressistes-conservateurs qui démissionnent du caucus pour siéger comme indépendants[2], les autres étant Benoît Tremblay et Nic Leblanc. Il fait partie du groupe de sept députés qui ont fondé le Bloc québécois au cours de l'été 1990[3].

Louis Plamondon est élu lors de onze élections fédérales consécutives : 1984, 1988, 1993, 1997, 2000, 2004, 2006, 2008, 2011, 2015 et 2019.

Le , Louis Plamondon devient leader parlementaire du Bloc québécois[4], succédant à Jean Lapierre[5]. Il quitte la fonction en avril 1993[6] après avoir été accusé d'avoir tenté de solliciter une prostituée au marché By, près de la Colline du Parlement[7]. En avril 1994, il plaide coupable mais bénéficie immédiatement d'une libération complète[8]. Il est président du caucus du Bloc québécois de 2004 à 2011 et le devient de nouveau en [9]. Au cours des différentes législatures, Louis Plamondon est porte-parole sur les sujets suivants :

  • 36e (1997-2000) : Francophonie, langues officielles, francophones hors Québec[9].
  • 37e (2001-2004) : Anciens combattants, agriculture et agro-alimentaire.
  • 38e (2004-2005) : Langues officielles.
  • 41e (2011-2015) : Premier ministre, anciens combattants, patrimoine, finances, réforme démocratique, affaires indiennes et nord canadien, travaux publics et services gouvernementaux, aînés, revenu national.
  • 42e (2015-2019) : Transports, infrastructure et collectivités, aînés.

Le , il annonce, avec six autres députés, quitter le Bloc québécois pour siéger sous le nom de Groupe parlementaire québécois, contestant le leadership de Martine Ouellet[10],[11]. Pour le député démissionnaire, « la nouvelle orientation, préconisée par la chef du Bloc québécois, subordonne les intérêts du Québec à la promotion de l’indépendance. Or, nous sommes justement indépendantistes parce que nous sommes convaincus que c’est dans l’intérêt du Québec ! ». Le lendemain, sur les ondes de 98,5 FM, le doyen du BQ, précise son opinion sur Martine Ouellet: « Elle est incapable de rassembler; elle ne l’a pas du tout ».

Pour l'ex-chef bloquiste, Daniel Paillé, après la démission en bloc de 70 % de la députation du BQ : « le fondamental du parti [...], est resté à mon avis entre les mains de [Louis] Plamondon et de Rhéal Fortin, et des autres. »[12]. Le , le Groupe parlementaire québécois change de nom pour Québec debout. Après une période de reflexion, à la suite de la démission de Martine Ouellet comme chef, Louis Plamondon retourne au Bloc québécois en [13] et est réélu aux élections fédérales de 2019 sous cette bannière. Depuis, il assume la fonction de président du caucus du parti[14].

Projets de loi présentés[modifier | modifier le code]

Au cours de sa carrière parlementaire, Louis Plamondon a été le parrain de deux projets de loi émanant des députés, dont aucun ne s'est rendu plus loin que la première lecture[15] :

  • le projet de loi C-645, intitulé Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion (indépendance de la Société Radio-Canada), présenté le au cours de la 41e législature.
  • le projet de loi C-442, intitulé Loi modifiant la Loi permettant de faire certains paiements fiscaux aux provinces et autorisant la conclusion d’accords avec les provinces pour la perception de l’impôt, présenté le au cours de la 42e législature.

Liens familiaux[modifier | modifier le code]

Louis Plamondon est le frère du parolier Luc Plamondon[16].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) CBC, « Elizabeth May is 'interested' in being the next Speaker of the House of Commons », (consulté le 30 octobre 2019).
  2. Maurice Jannard, « Mulroney perd trois autres députés », La Presse, (consulté le 25 janvier 2020)
  3. « Le Bloc convertit le député de Shefford », La Presse, (consulté le 25 janvier 2020)
  4. Marcel Aubry, « Louis Plamondon devient leader parlementaire du Bloc québécois », Le Nouvelliste, (consulté le 28 avril 2020)
  5. La Presse canadienne, « Jean Lapierre quitte la politique », Le Nouvelliste, (consulté le 25 janvier 2020)
  6. Marcel Aubry, « Pierrette Venne le remplacera comme leader parlementaire - Louis Plamondon est relevé de ses fonctions », sur Le Nouvelliste, (consulté le 4 août 2020)
  7. La Presse canadienne, « Le député Plamondon accusé d'avoir tenté d'engager une prostituée », sur La Presse, (consulté le 4 août 2020)
  8. La Presse canadienne, « Louis Plamondon plaide coupable », sur Le Devoir, (consulté le 4 août 2020)
  9. a et b « Louis Plamondon — Fiche de parlementaire », Parlement du Canada
  10. « Plamondon quitte le Bloc Québécois », Le Courrier du sud, publié et consulté le 28 février 2018.
  11. Mylène Crête, « Le Bloc québécois fragilisé à l'aube de l'élection fédérale de 2019 », sur La Presse, (consulté le 26 janvier 2020)
  12. Philippe Teisceira-Lessard, « Crise au Bloc québécois: «Elle devrait partir», dit Gilles Duceppe », sur La Presse, (consulté le 26 janvier 2020)
  13. Stéphane Martin, « Louis Plamondon est officiellement de retour au Bloc québécois », sur www.soreltracy.com, Le SorelTracy Magazine, (consulté le 26 janvier 2020)
  14. « Le Bloc ne s’est jamais collé à la CAQ, dit Blanchet », sur TVA Nouvelles, (consulté le 26 janvier 2020)
  15. Projets de loi présentés par Louis Plamondon, sur LEGISinfo
  16. Groupe des Nouveaux Médias, « Radio-Canada.ca | Information, radio, télé, sports, Arts et divertissement », sur Radio-Canada, (consulté le 26 janvier 2020)

Liens externes[modifier | modifier le code]