Monique Pauzé

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Monique Pauzé
Illustration.
Fonctions
Députée à la Chambre des communes
En fonction depuis le
(4 ans et 10 mois)
Élection 2015
Réélection 2019
Circonscription Repentigny
Législature 42e, 43e
Groupe politique Bloc québécois (2015-2018 et depuis 2018)
Québec debout (2018)
Prédécesseur Jean-François Larose
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montréal (Québec, Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Bloc québécois
Profession Enseignante, syndicaliste

Monique Pauzé, née en 1950 à Montréal[1], est une enseignante, syndicaliste et femme politique canadienne. Elle est députée du Bloc québécois à la Chambre des communes pour la circonscription de Repentigny depuis les élections fédérales de 2015.

Biographie[modifier | modifier le code]

Monique Pauzé enseigne pendant plus de vingt ans au niveau primaire. Elle sensibilise notamment les élèves à l'importance de l'environnement. Dès le début de sa carrière, elle est déléguée syndicale[2]. De 1995 à 2003, elle s'engage plus activement dans l'action syndicale en tant que coordonnatrice à l’action sociopolitique au sein du Syndicat de Champlain, un syndicat de l'enseignement de la région de Montréal affilié à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ). Lorsqu'en 2003 le président du Syndicat de Champlain Réjean Parent est élu président de la CSQ, elle lui succède à titre de présidente du syndicat, et ce jusqu'à sa retraite en 2013[2]. La défense et la promotion de l'école publique est son principal cheval de bataille[3].

Au moment de sa retraite elle accepte le poste de commissaire à la Commission spéciale sur le renouveau syndical mise sur pied par la CSQ. Elle est aussi engagée dans le milieu environnemental, ayant appuyé le mouvement des écoles vertes Brundtland et est vice-présidente de la Coalition Eau Secours.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Monique Pauzé est également impliquée pour la cause de la souveraineté du Québec. En , elle fait partie de la commission du Conseil de la souveraineté du Québec chargée de mettre sur pied les États généraux sur la souveraineté[4]. En , elle devient vice-présidente du Bloc québécois[5].

En Monique Pauzé est choisie candidate du Bloc québécois dans la circonscription de Repentigny[6]. Le , elle est élue avec 34,69% des voix. Le elle est nommée whip de son parti[7], poste qu'elle conserve jusqu'en février 2018. Durant ce premier mandat, elle est également porte-parole de son parti en matières d'Environnement, de Ressources naturelles et de Condition féminine[7].

En , Monique Pauzé dépose le projet de loi C-392 qui vise à obliger le gouvernement fédéral à respecter les lois provinciales et les règlements municipaux en matière de protection de l’environnement et d’aménagement du territoire, quand ceux-ci diffèrent des lois fédérales. Le projet de loi vise une modification de certaines législations (huit au total) dont celle sur l’Office national de l'énergie et les radiocommunications. Ces modifications ont pour objectif d'éviter que l’installation d’oléoducs et de tours de communication ne s’effectuent en contournant les lois environnementales provinciales et les décisions des conseils municipaux, comme l'a fait TransCanada dans son projet Oléoduc Énergie Est[8]. Ce projet de loi a été rejeté de deuxième lecture en [9].

Crise de 2018 au Bloc québécois[modifier | modifier le code]

Monique Pauzé fait partie des sept députés du Bloc québécois qui quittent le parti en février 2018[10],[11] et siègent sous l'étiquette de Groupe parlementaire québécois, puis Québec debout, à la suite de désaccords avec la cheffe Martine Ouellet. Elle réintègre le Bloc en septembre 2018.

Deuxième mandat[modifier | modifier le code]

Aux élections de 2019, Monique Pauzé est réélue avec une majorité accrue, récoltant 53 % des suffrages. Elle reprend depuis son rôle de porte-parole pour l'Environnement[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Claude-André Mayrand, « Portrait de candidate: Monique Pauzé », sur Hebdo Rive-Nord, (consulté le 27 décembre 2016).
  2. a et b « Monique Pauzé, CSQ », sur Ferrisson - Les militants, les militantes - La mémoire progressiste du Québec telle que racontée par ses acteurs et actrices, (consulté le 27 décembre 2016).
  3. « Monique Pauzé », sur OUI Québec - Organisations unies pour l'indépendance (consulté le 27 décembre 2016).
  4. « Les commissaires », sur OUI Québec - Organisations unies pour l'indépendance (consulté le 27 décembre 2016).
  5. « Monique Pauzé », sur Bloc québécois, (consulté le 27 décembre 2016).
  6. Pierre Chartier, « Monique Pauzé sera candidate du Bloc québécois dans Repentigny », sur Hebdo Rive-Nord, (consulté le 27 décembre 2016).
  7. a b et c « Monique Pauzé — Fiche de parlementaire », Parlement du Canada
  8. « Projet de loi sur la gestion du territoire : Ottawa doit respecter les lois provinciales | L'aut’journal », sur lautjournal.info (consulté le 1er mars 2018)
  9. « C-392 - Loi modifiant la Loi sur l’aéronautique, la Loi sur les ports de pêche et de plaisance et d’autres lois (application du droit provincial) », sur Parlement du Canada (consulté le 13 mai 2020)
  10. « Sept députés sur dix claquent la porte du Bloc québécois », sur Huffington Post Québec, (consulté le 28 février 2018)
  11. « Nouvelle crise au Bloc québécois », sur Le Devoir (consulté le 28 février 2018)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]