Soraya Martinez Ferrada

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Soraya Martinez Ferrada
Fonctions
Députée à la Chambre des communes
En fonction depuis le
(9 mois et 27 jours)
Élection 21 octobre 2019
Circonscription Hochelaga
Législature 43e
Groupe politique Parti libéral du Canada
Prédécesseur Marjolaine Boutin-Sweet
Biographie
Date de naissance vers 1972
Parti politique Parti libéral du Canada
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Soraya Martinez Ferrada, aussi connue sous le nom de Soraya Martinez, née vers 1972, est une organisatrice communautaire, conseillère politique et femme politique canadienne d'origine chilienne.

Elle représente la circonscription d'Hochelaga depuis le à la Chambre des communes du Canada, et occupe la fonction de secrétaire parlementaire du ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marco Mendicino.

Biographie[modifier | modifier le code]

Soraya Martinez Ferrada est née au Chili de parents militants socialistes qui ont dû fuir leur pays durant la dictature militaire d'Augusto Pinochet[1]. Sa famille s'installe dans l'Est de Montréal en 1980[2], alors qu'elle a huit ans. Au début de la vingtaine, elle étudie, travaille et voyage par alternances[1]. Au cours d'une première grossesse difficile, elle commence à faire du bénévolat au sein de l'Éco-quartier Saint-Michel, et découvre qu'elle se plaît dans ce milieu dans lequel elle s'implique durant quatre ans[1]. Après la naissance d'un deuxième enfant, elle fait partie de l'équipe fondatrice de TOHU, un organisme à but non-lucratif qui fait converger les arts du cirque, l'environnement et l'engagement communautaire. Elle y est responsable de la programmation culturelle, environnementale et communautaire, de 2002 à 2005[3].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

En 2005, Soraya Martinez se présente au poste de conseillère municipale pour le district électoral de Saint-Michel, sous la bannière de l'Union des citoyens et citoyennes de l'île de Montréal du maire Gérald Tremblay, et est élue[4]. Elle quitte cependant le parti du maire Tremblay en septembre 2007, disant que celui-ci négligeait le contact avec la population et avait des « actions mitigées dans les relations interculturelles et intergénérationnelles »[5]. Elle siège d'abord comme conseillère indépendante, puis passe au parti Vision Montréal dirigé par Benoit Labonté[6]. En décembre 2008 elle devient leader adjointe de l'opposition à l'hôtel de ville de Montréal[7]. Elle est défaite lors des élections municipales de 2009, alors que Vision Montréal est dirigé par Louise Harel[1].

Elle poursuit cependant son engagement politique dans Vision Montréal, devenant la directrice générale du parti[8]. À ce titre, elle a encouru une amende imposée par le Directeur général des élections du Québec pour avoir contracté des emprunts dépassant les limites permises lors de la campagne électorale de 2009[9]. Plus tard, en 2011, elle devient aussi chef de cabinet de Mme Harel[1]. Pour les élections municipales de 2013, elle est candidate au poste de maire de l'arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension pour Vision Montréal[10], mais à la suite du retrait de Louise Harel de l'élection, elle devient candidate pour le nouveau parti Coalition Montréal de Marcel Côté[1]. Elle termine au troisième rang.

Après cette campagne électorale, Soraya Martinez retourne travailler chez TOHU à titre de directrice partenariats et philanthropie[3], puis en 2015 Mélanie Joly, ancienne candidate à la mairie de Montréal, lui demande de l'aider pour sa campagne d'investiture pour le Parti libéral du Canada dans Ahuntsic-Cartierville[1]. Une fois celle-ci obtenue, elle dirige la campagne électorale de Mme Joly, puis accompagne celle-ci à Ottawa en tant que conseillère principale de la ministre du Patrimoine canadien[11].

En juillet 2018, elle décide de revenir à Montréal pour tenter d'obtenir l'investiture libérale dans Hochelaga[12]. Elle est choisie par acclamation, le parti ayant rejeté d'autres candidatures[13]. Le jour du scrutin, elle est élue avec une faible majorité de 328 voix. Un recomptage judiciaire est demandé par le Bloc québécois, mais abandonné après la première journée[14].

Le 12 décembre 2019, elle est nommée secrétaire parlementaire du ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marco Mendicino[15].

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élection fédérale canadienne de 2019
Nom Parti politique Voix % Majorité
Soraya Martinez Ferrada Libéral 18 008 33,95 % 328
Simon Marchand Bloc québécois 17 680 33,34 %
Catheryn Roy-Goyette NPD 11 451 21,59 %
Robert D. Morais Parti vert 2 618 4,94 %
Christine Marcoux Conservateur 2 381 4,49 %
Stepan Balatsko Parti populaire 377 0,71 %
Chinook Blais-Leduc Parti Rhinocéros 314 0,59 %
Christine Dandenault Marxiste-léniniste 107 0,2 %
JP Fortin Parti communiste 101 0,19 %
Total des votes valides 53 037 100 %
Total des votes rejetés 907 1,71 %
Total des votes exprimés 53 944 65,38 %
Électeurs inscrits 82 504

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d e f et g André Bérubé, « Un café avec... Soraya Martinez Ferrada », sur Est Média Montréal, (consulté le 2 août 2020)
  2. ↑ « Soraya Martinez Ferrada - Secrétaire parlementaire du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté », sur Justin Trudeau, premier ministre du Canada (consulté le 2 août 2020)
  3. ↑ a et b « Soraya Martinez Ferrada », sur LinkedIn (consulté le 2 août 2020)
  4. ↑ « Victoire de Soraya Martinez », sur Le Devoir, (consulté le 3 août 2020)
  5. ↑ Sébastien Rodrigue, « Benoit Labonté largue Gérald Tremblay - Il devient un nouvel adversaire du mair et entraîne deux autres élus avec lui », sur La Presse, (consulté le 3 août 2020)
  6. ↑ Alexandre Shields, « Benoit Labonté passe du côté de Vision Montréal », sur Le Devoir, (consulté le 3 août 2020)
  7. ↑ « En bref - Nominations au parti Vision Montréal », sur Le Devoir, (consulté le 3 août 2020)
  8. ↑ Jeanne Corriveau, « Financement - Harel et son parti ont enfreint la loi électorale », sur Le Devoir, (consulté le 3 août 2020)
  9. ↑ Jeanne Corriveau, « Le DGEQ impose une amende à Louise Harel », sur Le Devoir, (consulté le 3 août 2020)
  10. ↑ Jeanne Corriveau, « Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension – Soraya Martinez fera la lutte à Anie Samson », sur Le Devoir, (consulté le 3 août 2020)
  11. ↑ « Biographie - Soraya Martinez », sur Parti libéral du Canada (consulté le 3 août 2020)
  12. ↑ Suzanne Colpron, « Du sang neuf à Ottawa », sur La Presse, (consulté le 5 août 2020)
  13. ↑ Jean Numa Goudou, « PLC : « pas de course à l’investiture » dans Hochelaga », sur Intexto, jounal nou, (consulté le 5 août 2020)
  14. ↑ Agence QMI, « Le Bloc abandonne ses procédures dans Hochelaga », sur Le Journal de Montréal, (consulté le 5 août 2020)
  15. ↑ « Soraya Martinez Ferrada — Fiche de parlementaire », Parlement du Canada

Liens externes[modifier | modifier le code]

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