Tozinaméran

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Tozinaméran
Image illustrative de l’article Tozinaméran
Noms commerciaux BNT162b2, Comirnaty
Laboratoire BioNTech et Pfizer
Administration Injection intramusculaire, deux doses à 21 jours d'intervalle
Autres informations Vaccin ARN Messager
Statut Canada : AUU
États-Unis : AUU
OMS : AUU
Royaume-Uni : AUU
Suisse : AUU
Union européenne : AUU
Identification
DCI 11889Voir et modifier les données sur Wikidata
No CAS 2417899-77-3 Voir et modifier les données sur Wikidata
Code ATC J07BX
DrugBank 15696 Voir et modifier les données sur Wikidata

Le Tozinaméran[1] (DCI), nom de code BNT162b2, communément appelé le vaccin Pfizer–BioNTech contre la Covid-19 et vendu sous la marque Comirnaty, est un vaccin contre la Covid-19 mis au point par BioNTech en collaboration avec Pfizer ; Fosun Pharmaceutical (en) est chargée de la distribution et de la fabrication des vaccins pour le marché chinois, car elle a acquis une licence de BioNTech et a investi dans cette dernière. Au début du mois de décembre 2020, les autorités sanitaires du Royaume-Uni ayant accordé une autorisation d'utilisation d'urgence pour ce vaccin, ce pays commence une campagne de vaccination de masse. Les agences sanitaires d'autres pays autorisent son usage dans les jours qui suivent : Canada, États-Unis, Suisse, Union européenne… L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a accordé une homologation d'urgence à ce vaccin.

Il doit être stocké à de plus basses températures que les températures habituelles de stockage des vaccins[2]. Toutefois, la Food and Drug Administration (FDA) et Santé Canada autorisent sous certaines conditions le transport et la conservation des doses dans des conditions moins extrêmes. Le Tozinaméran est un vaccin à ARN messager qui doit être injecté dans les muscles. Il atteint son efficacité maximale lorsque deux doses sont injectées à un intervalle de trois semaines[3],[4],[5]. Sa capacité à prévenir une grave infection chez les enfants en bas âge, les femmes enceintes et les personnes immunosupprimées est inconnue, de même que la durée de l'immunité induite[5],[6],[7].

Histoire[modifier | modifier le code]

Lot de vaccins Comirnaty/PfitzerBioNTech prêts à être injectés dans le cadre de la phase 1 de la campagne de vaccination contre la Covid-19 aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg le 8 janvier 2021
Lot de vaccins Comirnaty prêts à être injectés dans le cadre de la phase 1 de la campagne de vaccination contre la Covid-19 aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg le 8 janvier 2021.
Injection du vaccin Comirnaty à une personnelle de santé, dans le cadre de la phase 1 de la campagne de vaccination contre la Covid-19 aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg le 8 janvier 2021

BioNTech développe les premières versions du vaccin. Elle s'associe ensuite à Pfizer, société qui est chargée de poursuivre le développement, soutenir la logistique, monter les cadres financiers, organiser et superviser les essais cliniques, ainsi que fabriquer pour le marché mondial à quelques exceptions. Fosun Pharmaceutical (en) est chargée de la distribution et de la fabrication des vaccins pour le marché chinois, car elle a acquis une licence de BioNTech et a investi dans cette dernière[8],[9]. BioNTech est responsable de la distribution en Allemagne et en Turquie[10]. Pfizer a indiqué en novembre 2020 que 50 millions de doses seraient disponibles à la fin de l'année 2020[5]. Elle a aussi annoncé avoir des ententes d'achats d'environ 3 milliards US$ pour la fourniture de vaccins aux États-Unis, dans l'Union européenne, au Royaume-Uni, au Japon, au Canada, au Pérou et au Mexique[11].

Description[modifier | modifier le code]

Schéma de fonctionnement du vaccin covid 19 par morceaux d'ARN (Exemple Moderna, Pfizzer/BioNTech)

Le vaccin est composé d'ARN messagers à nucléotides modifiés qui encodent une forme mutée du péplomère du SARS-CoV-2. Selon The New England Journal of Medicine et MedRxiv, le péplomère est encapsulé dans des nanoparticules solides lipidiques (en)[12],[13]. Selon Futura-Sciences et Numerama, le péplomère est encapsulé dans des liposomes, vésicules artificielles formées par des bicouches lipidiques concentriques[14],[15].

Essais cliniques[modifier | modifier le code]

BioNTech déclare avoir procédé aux premiers essais cliniques en avril 2020 ; en novembre de la même année, le vaccin a été testé sur plus de 40 000 personnes[16]. Une analyse intérimaire (en) des données des essais a montré une efficacité potentielle préventive de l'infection excédant 90 % dans les sept jours suivant l'injection de la seconde dose[4],[5].

Pfizer déclare, le 25 mars 2021, commencer des essais cliniques de son vaccin sur les enfants de moins de 11 ans, « disant espérer qu’il soit disponible pour eux début 2022 ». Des essais sont en cours d’étude sur plus de 2200 enfants de 12 à 15 ans. Ces essais sont effectués de manière plus tardive du fait que les enfants sont, selon l'âge, moins impactés et moins contagieux que les adultes[17].

Efficacité[modifier | modifier le code]

Selon Pfizer, l'efficacité du vaccin serait de 100 % pour le enfants de 12 à 15 ans[18].

Selon une étude appuyée par des données israëliennes, l'efficacité contre les adultes de tous âges de plus de 16 ans est de 95,3 %, et de 97,5 % contre les cas graves[19].

Une étude israélienne publiée le donne l'efficacité suivante du vaccin Pfizer-BioNTech (BNT162b2) contre les variants les plus courants[20] :

Variant Cas documentés Étude de cohorte
Variant britannique (B.1.1.7)
89 %
87 %
Variant sud-africain (B.1.351)
75 %
72 %

Au Qatar, où sévit d'un mélange des 2 variants, l'étude trouve une efficacité contre les cas graves de 97,4 %.

Effets secondaires[modifier | modifier le code]

D'après l'Agence européenne du médicament (AEM), les effets secondaires les plus communs sont : « douleur légère à modérée »[trad 1] au site d'injection, fatigue et mal de tête, fièvre, douleurs musculaires et articulaires [21],[22].

En Angleterre, en décembre 2020, aucune complication à long terme n'est rapportée[23]. Au , des observations d'effets secondaires graves, comme des réactions allergiques, sont qualifiées de « très rares »[trad 2],[note 1]. Le déploiement à très grande échelle du vaccin a cependant fait apparaître des effets secondaires très rares qui n'avaient pas été observés dans les essais cliniques. En Israël, 62 cas de myocardites (sur 5 millions d'injections) ont été rapportés après injection de la deuxième dose, majoritairement chez des hommes de moins de 30 ans, dont deux sont morts [25]. En France et en Suisse, ce sont respectivement 86 et 61 cas de zona qui ont été observés en avril 2021[26].

En ce qui concerne les « personnes âgées », la revue Prescrire du indique « des effets indésirables locaux et systémiques très fréquents, de rares réactions anaphylactiques »[27]. Toujours pour les personnes âgées, elle souligne que « la présence de polyéthylène glycol (PEG) expose à des réactions d'hypersensibilité et à des réactions anaphylactiques »[27].

Autorisations d'urgence[modifier | modifier le code]

Le Tozinaméran est à la fois le premier vaccin contre la Covid-19 qui reçoit d'une agence nationale (Royaume-Uni) une autorisation d'utilisation d'urgence[28],[29] et le premier vaccin autorisé pour usage régulier (Suisse)[30].

En novembre 2020, le vaccin doit encore passer du prototype à un produit industrialisé avec des problématiques de qualité quant au taux d'intégrité de l'ARN pour pouvoir bénéficier d'une autorisation de mise sur le marché[31].

Au début de décembre 2020, le Tozinaméran est en attente d'une autorisation d'utilisation d'urgence dans plusieurs pays en vue d'un déploiement généralisé. Cette autorisation d'urgence est requise puisque la phase III des essais cliniques est en cours au début 2021 : le monitoring des résultats primaires se poursuit jusqu'en août 2021, alors que le monitoring des résultats secondaires se poursuit jusqu'en janvier 2023[3].

Le , le Royaume-Uni devient le premier pays à autoriser l'usage d'urgence du Tozinaméran[23]. D'autres pays suivent dans la semaine, dont le Canada[32], Bahreïn[33], l'Arabie saoudite[34], le Mexique[35], les États-Unis[36], Singapour[37] et le Koweït[38]. Au 20 décembre 2020, plus d'un demi-million de personnes ont été vaccinées dans le cadre du programme de vaccination contre la Covid-19 du Royaume-Uni[39].

Le 21 décembre, l'Agence européenne des médicaments donne son autorisation pour l'Union européenne, avec une semaine d'avance sur son agenda initial. La vaccination des personnes les plus vulnérables commence le 27 décembre dans plusieurs États, dont l'Allemagne et la France[40]. Le 31 décembre 2020, l'OMS accorde à ce vaccin « sa première homologation d'urgence »[41].

Stockage et transports problématiques[modifier | modifier le code]

La distribution et l'entreposage des doses de vaccin constituent un défi logistique parce qu'elles doivent être stockées à une température entre −80 °C et −60 °C[42], sauf pendant quelques heures avant la vaccination lorsqu'elles sont alors décongelées puis diluées[11],[42].

Vers la fin février 2021, la Food and Drug Administration (FDA) modifie son autorisation d'utilisation d'urgence : elle autorise le transport et le stockage de doses congelées et non diluées à des températures entre −25 °C et −15 °C jusqu'à deux semaines avant l'injection[43],[44],[45]. Au début mars 2021, Santé Canada fait la même recommandation[46].

En mars 2021, The British Medical Journal révèle que "certains des premiers lots de vaccins commercialisés par la firme Pfizer-BioNTech auraient offert des résultats bien inférieurs aux attentes". En effet, l'ARNm n'est pas resté intact, impactant la performance du vaccin[47].

Production[modifier | modifier le code]

À cause d'une homologation moins rapide des autorités sanitaires européennes et de faibles commandes, la production massive de ce vaccin en territoire européen a été plus lente qu'en Amérique du Nord par exemple. En conséquence, plusieurs régions européennes sont à court de doses de vaccin dès le 27 décembre 2020[48].

La production par Pfizer des doses de vaccin en Europe se fait à Puurs (Belgique). Une usine achetée par BioNTech à Marbourg (Allemagne) doit permettre d'augmenter la production à partir de mars 2021. La mise en flacons pour la France doit avoir lieu au laboratoire Delpharm de Saint-Rémy-sur-Avre à partir d'avril 2021[49].

Les livraisons des doses fabriquées en Europe sont retardées à partir de la mi-janvier 2021 à la suite de modifications apportées aux installations européennes de Pfizer qui visent à augmenter sa capacité de production. Tous les pays qui utilisent les doses d'origine européenne se trouvent dans la même situation[50]. Vers le 20 janvier 2021, des rumeurs circulent selon lesquelles l'Union européenne souhaite retenir la totalité de la production faite par Pfizer sur le territoire européen, mais la Commission européenne dément[51]. Sanofi annonce le 26 janvier 2021 qu'elle va collaborer à la mise en flacons en Allemagne[52]. Elle indique avoir signé une entente de fabrication avec Pfizer pour la production de 125 millions de doses à être livrées « à partir de l'été 2021 »[53].

Vaccination[modifier | modifier le code]

En Israël[modifier | modifier le code]

À la mi-janvier 2021, l'Institut de recherche de Clalit Health Services (en) (principale caisse de santé israélienne) rend public les éléments d'une étude préliminaire des effets du vaccin Pfizer-BioNTech sur un groupe de 200 000 personnes âgées de plus de 60 ans. L'analyse des données indique qu'après quatorze jours, on enregistre une chute de 33 % du taux d'infection des personnes vaccinées. Le vaccin diminue le taux d'infection avec symptômes et prévient aussi la transmission de la maladie asymptomatique. Néanmoins, selon Sharon Alroy-Preis, à la tête du département de la Santé publique au sein du ministère de la Santé d'Israël, 17 % des cas ayant développé une forme grave de la Covid-19 seraient des personnes ayant reçu la première dose[54]. Nachman Ash, spécialiste israélien du coronavirus, avertit que la première dose du vaccin pourrait offrir moins de protection contre le Covid-19 que la société pharmaceutique américaine ne l'a initialement indiqué et qu'elle pourrait ne pas protéger contre les nouvelles souches du virus. Selon le ministère israélien de la Santé, plus de 12 400 personnes ont été testées positives pour le coronavirus après avoir reçu des vaccins ; ce chiffre comprend 69 personnes ayant reçu la deuxième dose. Pfizer soutient que le Tozinaméran est efficace à environ 52 % après la première dose et augmente à environ 95 % quelques jours après la deuxième dose[55],[56]. Le , une étude statistiques des résultats de la vaccination en Israël du 20 décembre au 1er février, portant sur 596 618 personnes, publiée dans The New England Journal of Medicine (NEJM), conclut à une efficacité dans une grand variété de situations, en cohérence avec les essais cliniques[57]. Elle observe une diminution de 93,7 % des cas symptomatiques et également une diminution de 89,4 % du risque d'infections asymptomatiques sept jours après la deuxième dose du vaccin, ce qui suppose alors que la majorité des personnes vaccinées avec le Tozinaméran ne seraient à terme plus contagieuses[58].

Autres pays[modifier | modifier le code]

Des doses de Tozinaméran sont administrées au Canada à partir de la mi-décembre 2020 et se poursuivent en janvier 2021[59]. En mai 2021, Santé Canada autorise l'usage du vaccin chez les personnes âgées de 12 à 15 ans. Cette approbation semble cruciale pour lutter contre la pandémie au Canada, puisque « jusqu'à 20 % des cas de Covid-19 signalés au Canada l'ont été chez les moins de 19 ans »[60].

Le 18 janvier 2021, la Norvège change sa politique d'utilisation du vaccin Pfizer-BioNTech pour envisager d'exclure les malades en phase terminale, à la suite de rapports faisant état de décès chez des receveurs très fragiles après l'inoculation[61].

Sûreté[modifier | modifier le code]

Au , un article du NEJM fait le point sur la sûreté de la campagne de vaccination. Les cas de choc anaphylactique restent rares, mais sont plus élevés que pour d'autres vaccins (un cas pour 100 000 au lieu d'un pour un million), et concernent particulièrement des personnes ayant déjà un historique de telles réactions allergiques sévères. Ceci amène la Medicines and Healthcare products Regulatory Agency (en) (MHRA) britannique et les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) américains à restreindre l'administration des vaccins à ARN messager pour les personnes ayant un tel profil[62].

Le , l'Agence européenne des médicaments publie son premier bilan mensuel sur la sûreté du vaccin, à partir des données issues du réseau EudraVigilance (en) et d'autres sources (dont Pfizer et BioNTech). La sûreté est conforme aux études et aucun effet secondaire supplémentaire n'a été relevé. De plus, une analyse des décès survenus postérieurement à une vaccination chez des personnes âgées et fragiles n'a pas montré de lien avec celle-ci[63].

Le , le CDC fait à son tour un bilan du premier mois (14 décembre - 13 janvier) de vaccination des deux vaccins à ARN messager, analysant les données des systèmes de surveillance VAERS et V-safe. Près 14 millions de doses ont été administrées aux États-Unis, qui ont donné lieu à 6994 rapports d'effets secondaires dont 614 sévères. Les cas de crise anaphylactique sont rares avec 4,5 cas par million de dose. 113 décès consécutifs à l'administration d'une dose ont été signalés, pour lesquels les certificats de décès, les autopsies et les autres données n'ont pas montré de lien de cause à effet. Pour le CDC, le profil de sûreté des deux vaccins, tels qu'employés, ne montre pas d'effets secondaires sévères inattendus[64].

En mai 2021 Axel Kahn se prononce contre l'utilisation du vaccin pour les moins de 30 ans, et déclare qu'il ne donne pas une très bonne protection contre les variants sud-africain et brésilien[65].

Craintes concernant les vaccins à ARN[modifier | modifier le code]

Des chercheurs en génétique, tel Christian Vélot ou Jacques Testard, membre du CRIIGEN et de Sciences citoyennes, émettent des doutes quant à l'innocuité des vaccins à ARN[66].

Selon plusieurs radiologues américains, les vaccins à ARN ont provoqué « un gonflement des ganglions lymphatiques situés sous les aisselles et visibles sur les mammographies »[67].

Commandes publiques[modifier | modifier le code]

L'Union européenne a commandé 200 millions de doses livrables en 2021, avec une option pour 100 millions de doses supplémentaires. La France a sécurisé la livraison de 16,4 millions de doses du vaccin livrables au cours du 1er semestre 2021, sur un total de 67,9 millions de doses sécurisées pour cette période pour 5 vaccins anti-Covid différents[49].

À la mi-janvier 2021, le gouvernement du Canada affirme avoir commandé en tout 40 millions de doses du vaccin, à être livrées pendant l'année 2021[68]. Toujours à la même date, la société Pfizer indique qu'elle anticipe livrer moins de doses en janvier et au début février 2021 à cause de modifications aux installations où sont fabriquées ces doses. Par la suite, son rythme de fabrication devrait augmenter significativement, ce qui devrait lui permettre de livrer 4 millions de doses à la fin mars 2021[69].

Fin janvier, en lien avec la possibilité de tirer six doses de chaque flacon livré, la Suède suspend le paiement des doses commandées sur un « soupçon de surfacturation » par Pfizer[70].

Avant négociation, le prix de la dose livrée en Europe était aux environs de 54,08 euros. Après négociation, il est tombé aux environs de 15,50 euros par dose[71].

Sixième dose possible[modifier | modifier le code]

Fiole contenant cinq doses selon la société Pfizer.
Comparaison d'une seringue à faible volume mort et à volume mort élevé

Le flacon de vaccin Comirnaty a initialement été commercialisé pour cinq doses, mais une sixième peut être exploitée sous certaines conditions[72]. Cette sixième dose couvre une partie des 30 % de produit « gâchée » en France[73].

D'après la fiche d'information de 36 pages du produit, la fiole contient 450 microlitres destinées à être diluées pour obtenir six doses de 300 microlitres chacune après dilution avec 1800 microlitres d'une solution de chlorure de sodium[73] (soluté physiologique à 0,9 %[72]). Une fois la dilution réalisée, le flacon contient 2 250 microlitres de solution diluée.

Chaque dose de 300 microlitres contient 30 microgrammes de vaccin à ARN embarqué dans des nanoparticules lipides.

Le vaccin est conditionné en fiole de cinq doses. Ces cinq doses sont comptées pour répondre à la réglementation de la Food and Drug Administration américaine et de l'Agence européenne des médicaments européenne. Ces quantités supplémentaires tiennent compte du produit qui par sa nature lipidique reste adhérent aux parois du flacon ou qui se trouve dans l'espace mort de la seringue et de l'aiguille une fois l'injection faite[72].

Toutefois, l'utilisation de seringues spéciales à volume mort inférieur à 35 microlitres permet de faire six doses de 300 microlitres chacune au lieu de cinq[74]. Ceci permet de ne pas perdre 0,1 % du produit. Toutefois, le mélange de plusieurs flacons n'est pas autorisé en Europe.

Le laboratoire annonce en janvier ne prévoir livrer à l'Europe, en conséquence, que 100 millions de flacons au lieu de 120 million de flacons initialement prévus, alors que les retards de livraison se multiplient[75]. Le 27 janvier 2021, Pfizer et BioNTech indiquent qu'ils enverront moins de flacons au Canada si le personnel de vaccination parvient à tirer six doses de chaque flacon ; le contrat pour le nombre total de doses vaccinales sera toutefois honoré[76].

Au Japon, les autorités déclarent devoir jeter les sixièmes doses faute de n'avoir sous la main que des seringues standards, comme plusieurs autres pays qui souffrent d'une pénurie de seringues à « faible espace mort »[77].

Evolutions du vaccin et troisième injection[modifier | modifier le code]

En , Albert Bourla le patron de Pfizer déclare qu'une troisième injection du vaccin sera certainement nécessaire « d'ici six mois à un an, puis chaque année »[78]. La raison en est principalement l'augmentation (10 à 20 fois) de la réponse des anticorps grâce à cette troisième dose, face notamment aux nouveaux variants[79]. Il s'agit aussi d'adapter le vaccin aux nouveaux variants.

Le , Ursula von der Leyen annonce que l'Union européenne va passer commande de 1,8 milliard de doses supplémentaires à Pfizer-BioNTech pour les nouvelles injections, dont 900 millions fermes et 900 millions optionnels. Ces doses destinées à des injections ultérieures à la 2e seront livrables entre fin 2021 et 2023[80].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Tozinameran » (voir la liste des auteurs).

Citations originales[modifier | modifier le code]

  1. (en) « mild to moderate pain »
  2. (en) « very rare »

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon les conventions de déclaration du British National Formulary et du MedDRA, les effets secondaires sont[24] :
    • « très courants » (very common) quand ils surviennent plus de 1 fois sur 10 patients ;
    • « courants » (common) de 1 fois sur 100 à 1 fois sur 10 ;
    • « peu courants » (uncommon) de 1 fois sur 1 000 à 1 fois sur 100 ;
    • « rares », de 1 fois sur 10 000 à 1 fois sur 1 000 ;
    • « très rares » quand ils surviennent moins de 1 fois sur 10 000 patients.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en + fr + es) Organisation mondiale de la santé, « Dénominations communes internationales des Substances pharmaceutiques (DCI) : Dénominations communes internationales proposées : Liste 124 - Covid-19 (édition spéciale) », WHO Drug Information, vol. 34, no 3,‎ , p. 666 (lire en ligne[archive du ] [PDF], consulté le 23 novembre 2020).
  2. « La Commission européenne approuve le vaccin de Moderna », Ici.Radio-Canada.ca,‎ (lire en ligne).
  3. a et b (en) Essai clinique NCT04368728 intitulé « Study to Describe the Safety, Tolerability, Immunogenicity, and Efficacy of RNA Vaccine Candidates Against Covid-19 in Healthy Individuals » sur ClinicalTrials.gov.
  4. a et b (en) J. Palca, « Pfizer says experimental Covid-19 vaccine is more than 90% effective » [archive du ], NPR, .
  5. a b c et d (en) M. Herper, « Covid-19 vaccine from Pfizer and BioNTech is strongly effective, early data from large trial indicate » [archive du ], sur STAT (en), (consulté le 9 novembre 2020)
  6. (en) E. Edwards, « Pfizer's Covid-19 vaccine promising, but many questions remain », NBC News,‎ (lire en ligne[archive du ], consulté le 12 novembre 2020)
  7. (en) J. Gallagher, « Covid vaccine: First 'milestone' vaccine offers 90% protection », BBC News,‎ (lire en ligne[archive du ], consulté le 9 novembre 2020)
  8. (en) K. Thomas, D. Gelles et C. Zimmer, « Pfizer's early data shows vaccine is more than 90% effective », The New York Times,‎ (lire en ligne[archive du ], consulté le 9 novembre 2020)
  9. (en) L. Burger, « BioNTech in China alliance with Fosun over coronavirus vaccine candidate », Reuters,‎ (lire en ligne[archive du ], consulté le 10 novembre 2020)
  10. (en) « Pfizer and BioNTech Celebrate Historic First Authorization in the U.S. of Vaccine to Prevent Covid-19 », Pfizer Inc. and BioNTech SE
  11. a et b (en) « Deep-freeze hurdle makes Pfizer's vaccine one for the rich », Bloomberg,‎ (lire en ligne[archive du ], consulté le 12 novembre 2020) :

    « Vaccine goes bad five days after thawing, requires two shots; Many nations face costly ramp up of cold-chain infrastructure »

  12. (en) Edward E. Walsh, Robert W. Frenck, Ann R. Falsey, Nicholas Kitchin, Judith Absalon, Alejandra Gurtman, Stephen Lockhart, Kathleen Neuzil, Mark J. Mulligan, Ruth Bailey, Kena A. Swanson, Ping Li, Kenneth Koury, Warren Kalina, David Cooper, Camila Fontes-Garfias, Pei-Yong Shi, Özlem Türeci, Kristin R. Tompkins, Kirsten E. Lyke, Vanessa Raabe, Philip R. Dormitzer, Kathrin U. Jansen, Uğur Şahin et William C. Gruber, « Safety and Immunogenicity of Two RNA-Based Covid-19 Vaccine Candidates », New England Journal of Medicine, vol. 383, no 25,‎ , p. 2439–2450 (ISSN 0028-4793, PMID 33053279, PMCID 7583697, DOI 10.1056/NEJMoa2027906).
  13. (en) Edward E. Walsh, Robert Frenck, Ann R. Falsey, Nicholas Kitchin, Judith Absalon, Alejandra Gurtman, Stephen Lockhart, Kathleen Neuzil, Mark J Mulligan, Ruth Bailey, Kena A Swanson, Ping Li, Kenneth Koury, Warren Kalina, David Cooper, Camila Fontes-Garfias, Pei-Yong Shi, Özlem Türeci, Kristin R Thompkins, Kirsten E. Lyke, Vanessa Raabe, Philip R Dormitzer, Kathrin U Jansen, Uğur Sahin et William C. Gruber, « RNA-Based Covid-19 Vaccine BNT162b2 Selected for a Pivotal Efficacy Study », MedRxiv,‎ , p. 2020.08.17.20176651 (PMID 32839784, PMCID 7444302, DOI 10.1101/2020.08.17.20176651)
  14. Julie Kern, « Comment fonctionne un vaccin à ARN ? », Futura Science (consulté le 21 janvier 2021).
  15. Marcus Dupont-Besnard, « Vaccin à ARN messager contre le coronavirus : 8 réponses à vos questions », Numerama, (consulté le 21 janvier 2021).
  16. (en) Update on our Covid-19 vaccine development program with BNT162b2, Mans, Allemagne, BioNTech, , Pdf (lire en ligne)
  17. https://www.lavenir.net/cnt/dmf20210326_01567045/coronavirus-pfizer-a-commence-a-tester-son-vaccin-chez-les-jeunes-enfants
  18. « Pfizer-BioNTech Announce Positive Topline Results of Pivotal Covid-19 Vaccine Study in Adolescents », sur Pfizer,
  19. « Impact and effectiveness of mRNA BNT162b2 vaccine against SARS-CoV-2 infections and Covid-19 cases, hospitalisations, and deaths following a nationwide vaccination campaign in Israel: an observational study using national surveillance data », The Lancet,‎ (lire en ligne)
  20. « Effectiveness of the BNT162b2 Covid-19 Vaccine against the B.1.1.7 and B.1.351 Variants », The New England Journal of Medicine,‎ (lire en ligne)
  21. (en) Fernando P. Polack, Stephen J. Thomas, Nicholas Kitchin, Judith Absalon, Alejandra Gurtman, Stephen Lockhart, John L. Perez, Gonzalo Pérez Marc, Edson D. Moreira, Cristiano Zerbini, Ruth Bailey, Kena A. Swanson, Satrajit Roychoudhury, Kenneth Koury, Ping Li, Warren V. Kalina, David Cooper, Robert W. Frenck, Laura L. Hammitt, Özlem Türeci, Haylene Nell, Axel Schaefer, Serhat Ünal, Dina B. Tresnan, Susan Mather, Philip R. Dormitzer, Uğur Şahin, Kathrin U. Jansen et William C. Gruber, « Safety and Efficacy of the BNT162b2 mRNA Covid-19 Vaccine », New England Journal of Medicine,‎ (ISSN 0028-4793, PMID 33301246, DOI 10.1056/NEJMoa2034577)
  22. (en) « Questions and Answers About Pfizer-BioNTech Covid-19 Vaccine », Pfizer (consulté le 16 décembre 2020)
  23. a et b (en) « Coronavirus vaccine » [archive du ], National Health Service, (consulté le 7 décembre 2020)
  24. (en) « Adverse reactions to drugs », British National Formulary (consulté le 19 décembre 2020)
  25. « Un lien entre le vaccin et des myocardites chez des hommes jeunes à l’étude », sur timesofisrael.com,
  26. « Le zona, un effet secondaire inattendu de la vaccination ? », sur lefigaro.fr,
  27. a et b « Vaccin covid-19 à ARN messager tozinaméran (Comirnaty des firmes Pfizer et BioNTech) et personnes âgées : quelques données, beaucoup d'incertitudes », revue Prescrire,‎ (lire en ligne)
  28. (en) « UK medicines regulator gives approval for first UK Covid-19 vaccine », Medicines and Healthcare products Regulatory Agency (MHRA), (consulté le 2 décembre 2020)
  29. (en) Sarah Boseley et Josh Halliday, « UK approves Pfizer/BioNTech Covid vaccine for rollout next week », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le 14 décembre 2020)
  30. « Swissmedic autorise un premier vaccin contre le coronavirus », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le 19 décembre 2020)
  31. « Ce que disent les documents sur les vaccins anti-Covid-19 volés à l’Agence européenne des médicaments », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 17 janvier 2021)
  32. (en) « Regulatory Decision Summary - Pfizer-BioNTech Covid-19 Vaccine » [archive du ], Health Canada, (consulté le 9 décembre 2020)
  33. (en) « Bahrain becomes second country to approve Pfizer Covid-19 vaccine » [archive du ], sur Al Jazeera (consulté le 5 décembre 2020)
  34. (en) « Coronavirus: Saudi Arabia approves Pfizer Covid-19 vaccine for use » [archive du ], sur Al Arabiya English, (consulté le 10 décembre 2020)
  35. (en) Daina Beth Solomon et Noe Torres, « Mexico approves emergency use of Pfizer's Covid-19 vaccine », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le 12 décembre 2020)
  36. (en) Katie Thomas, « F.D.A. Clears Pfizer Vaccine, and Millions of Doses Will Be Shipped Right Away » [archive du ], sur The New York Times, (consulté le 11 décembre 2020)
  37. (en) « First shipments of Pfizer-BioNTech vaccine in Singapore by end-Dec; enough vaccines for all by Q3 2021 », sur The Straits Times, (consulté le 14 décembre 2020)
  38. (en) Yasmena Al Mulla, « Kuwait approves emergency use of Pfizer vaccine », Gulf News,‎ (lire en ligne, consulté le 14 décembre 2020)
  39. (en) « Covid-19 Vaccination Statistics –Week ending Sunday 20th December 2020 » [PDF], NHS,
  40. « Opération "Vitesse de la lumière": comment Pfizer-BioNTech a gagné la course au vaccin », sur Sciences et Avenir (consulté le 30 décembre 2020)
  41. Justine Cohendet, « Covid-19 : Québec change sa stratégie de vaccination pour immuniser plus de personnes », Ici.Radio-Canada.ca,‎ (lire en ligne)
  42. a et b (en) « Pfizer-BioNTech Covid-19 Vaccine Vaccination Storage & Dry Ice Safety Handling », Pfizer (consulté le 17 décembre 2020)
  43. (en) « Pfizer-BioNTech Covid-19 Vaccine EUA Fact Sheet for Healthcare Providers » [PDF], Pfizer (consulté le 25 février 2021)
  44. (en) « Coronavirus (Covid-19) Update: FDA Allows More Flexible Storage, Transportation Conditions for Pfizer-BioNTech Covid-19 Vaccine », sur U.S. Food and Drug Administration, (consulté le 25 février 2021) Cet article reprend du texte de cette source, qui est dans le domaine public.
  45. (en) « Pfizer and BioNTech Submit Covid-19 Vaccine Stability Data at Standard Freezer Temperature to the U.S. FDA », sur Pfizer, (consulté le 19 février 2021)
  46. La Presse canadienne, « Des congélateurs ordinaires suffisent pour entreposer le vaccin de Pfizer-BioNTech », Ici.Radio-Canada.ca,‎ (lire en ligne)
  47. https://www.levif.be/actualite/sante/revelations-sur-un-defaut-du-vaccin-pfizer-biontech-quelles-consequences/article-normal-1402755.html?utm_medium=social_vif&utm_source=Twitter&cookie_check=1615448539
  48. Reuters, « Des ruptures d'approvisionnement du vaccin Pfizer-BioNTech sont à prévoir en Europe », Ici.Radio-Canada.cs,‎ (lire en ligne)
  49. a et b Aline Gérard et Aymeric Renou, « Fabriquer plus de vaccins, c'est possible ? », Le Parisien,‎ , p. 2-3
  50. François Messier, « Pfizer va réduire ses livraisons de vaccins contre la Covid-19 au Canada », Ici.Radio-Canada.ca,‎ (lire en ligne)
  51. « L'UE ne veut ni interdire ni restreindre les exportations de vaccins, assure-t-elle », Ici.Radio-Canada.ca,‎ (lire en ligne)
  52. « Vaccins contre le Covid-19 : comment Sanofi va prêter main-forte à son concurrent Pfizer », sur Francetvinfo,
  53. « Sanofi va produire 125 millions de doses du vaccin de Pfizer-BioNTech », Ici.Radio-Canada.ca,‎ (lire en ligne)
  54. Pierre-Simon Assouline, « En Israël, une première éclaircie sur le front vaccinal », Libération,‎ (lire en ligne)
  55. (en) « Israel's virus czar says 1st dose less effective than Pfizer indicated — report », The Times of Israel,‎ (lire en ligne)
  56. (en) Peter Beaumont, « Single Covid vaccine dose in Israel 'less effective than we thought' », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  57. (en) Noah Dagan, Noam Barda et Eldad Kepten, « BNT162b2 mRNA Covid-19 Vaccine in a Nationwide Mass Vaccination Setting », New England Journal of Medicine,‎ (ISSN 0028-4793, DOI 10.1056/NEJMoa2101765, lire en ligne).
  58. Hugo Jalinière, « Covid-19 : les vaccins empêchent-ils la transmission du virus ? », Sciences et Avenir,‎ (lire en ligne, consulté le 1er mars 2021).
  59. François Messier, « Report de la deuxième dose des vaccins : Ottawa met en doute la stratégie de Québec », Ici.Radio-Canada.ca,‎ (lire en ligne)
  60. Bernard Barbeau, « Santé Canada approuve le vaccin de Pfizer-BioNTech pour les 12 à 15 ans », Ici.Radio-Canada.ca,‎ (lire en ligne)
  61. (en) « Norway advises caution in use of Pfizer vaccine for the most frail », reuters.com,
  62. (en) Mariana C. Castells, Dan L. Longo et Elizabeth J. Phillips, « Maintaining Safety with SARS-CoV-2 Vaccines », New England Journal of Medicine,‎ (ISSN 0028-4793, DOI 10.1056/NEJMra2035343, lire en ligne).
  63. (en) « First Covid-19 vaccine safety update published », Agence européenne du médicament, .
  64. (en) « First Month of Covid-19 Vaccine Safety Monitoring — United States, December 14, 2020–January 13, 2021 », Centres pour le contrôle et la prévention des maladies,
  65. https://actu.orange.fr/societe/videos/pr-axel-khan-les-etudes-cliniques-indiquent-que-le-vaccin-astrazeneca-n-a-pas-une-tres-bonne-protection-contre-les-variants-sud-africain-et-bresilien-CNT000001AjXA8.html
  66. Covid-19 : Les Technologies Vaccinales à la loupe, criigen.org
  67. Les vaccins Moderna et Pfizer provoquent un gonflement bénin, visible sur les mammographies, ouest-france.fr, 5 mars 2021
  68. François Messier, « Covid-19 : le Canada recevra 20 millions de doses de vaccins supplémentaires », Ici.Radio-Canada.ca,‎ (lire en ligne)
  69. François Messier, « Ottawa confirme une nouvelle baisse des livraisons de vaccins de Pfizer-BioNTech », Ici.Radio-Canada.ca,‎ (lire en ligne)
  70. Reuters, « Soupçon de surfacturation par Pfizer : la Suède suspend le paiement des vaccins », La Tribune,‎ (lire en ligne)
  71. Alexandra Brzozowski, « Biontech et Pfizer exigeaient 54 euros par dose de vaccin en juin », EuraActiv.com,
  72. a b et c « Vaccin Comirnaty contre la Covid19 : la curieuse affaire de la sixième dose », sur Vidal.fr (consulté le 17 janvier 2021)
  73. a et b Alexandre Chauvel, « Covid-19. La France va-t-elle gâcher 30 % des doses du vaccin Pfizer-BioNTech ? », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  74. (en) « Extra dose from vials of Comirnaty Covid-19 vaccine », Agence européenne des médicaments,
  75. Cédric Mathiot et Jacques Pezet, « Après l'Europe, la polémique autour de la «sixième dose» du vaccin Pfizer-BioNTech gagne les Etats-Unis », Libération,‎ (lire en ligne)
  76. La Presse canadienne, « Pfizer et BioNTech enverront moins de fioles de vaccin si le Canada en extrait 6 doses », Ici.Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  77. « Le Japon va jeter des millions de doses de vaccin Pfizer en raison d'une pénurie de seringues », CNEWS,
  78. « Covid-19 : une troisième dose du vaccin Pfizer sera «probablement» nécessaire », sur lefigaro.fr (consulté le 21 avril 2021)
  79. « Le PDG de Pfizer estime qu’une troisième dose du vaccin sera «probablement» nécessaire », sur leparisien.fr,
  80. « Covid-19 : l'UE commande 1,8 milliard de vaccins à Pfizer jusqu'en 2023 », Le Figaro,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]