Covid long

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Un scanner des poumons d'une femme de 50 ans atteinte de la Covid mettant en surbrillance les lésions (régions claires).

Le Covid long[a], parfois appelé syndrome Covid chronique ou syndrome post-Covid-19[1],[2],[3], est le nom communément donné aux séquelles à long terme engendrées par la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) chez les personnes infectées, même après la période de convalescence typique[4],[5],[6]. Les deux symptômes les plus fréquents demeurent l’asthénie (une forte fatigue bien plus présente que d’ordinaire), ainsi que la dyspnée (essoufflement). Mais ils peuvent être également accompagnés par des céphalées (mal de tête), de la parésie (faiblesse musculaire), de l'anosmie (perte d'odorat), de l'agueusie (perte du goût) et l’obnubilation (pouvant traduire des dysfonctionnements cognitifs)[7].

Après plusieurs modifications de sa définition[8],[9], le terme est maintenant utilisé pour caractériser une présence de symptômes au delà de 4 semaines ou sur du long terme. La Haute Autorité de santé considère ainsi que des symptômes se manifesteraient au delà de 6 mois chez 10 % des personnes ayant contracté la Covid-19[10],[11].

Bien qu’encore mal compris, ce syndrome fut observé dans de nombreuses populations, y compris les personnes jeunes et ne souffrant pas de comorbidités ainsi que celles n’ayant pas développé une forme grave[12]. Les enfants, originellement plutôt épargnés par les symptômes les plus critiques de la maladie du Covid, y seraient vulnérables, et les femmes pourraient être davantage affectées que les hommes.

Le suivi médical des 100 000 participants aux essais de développement d'un vaccin permit de démontrer en décembre 2020 que l’administration de ce vaccin anti-Covid ne déclenche pas de covid long, à l’inverse des cas d’infections naturelles[13],[14],[15].

Terminologie[modifier | modifier le code]

Le terme « Covid long » est une traduction littérale de l’anglais Long COVID, qui aurait été utilisé pour la toute première fois en tant qu’hashtag sur Twitter en mai 2020 par Elisa Perego[16] — cette dernière entendait exprimer ses préoccupations vis-à-vis de ses propres symptômes — puis repris par les médias et l’ensemble des réseaux sociaux[17],[18].

Le terme est officiellement reconnu par Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur-général de l'OMS en août 2020[19],[20].

Par la suite, les termes anglophones adjacents Longhaul COVID ainsi que Long-hauler (pour désigner une personne souffrant du Covid long) furent repris par la plupart des personnes directement affectées[21],[22],[23],[24],[25].

Définitions[modifier | modifier le code]

Le National Institute for Health and Care Excellence britannique (NICE) propose de diviser la maladie de la Covid-19 en trois phases :

  • La Covid-19 avec symptômes : pouvant se manifester jusqu’à 4 semaines après l’infection au SARS-CoV-2.
  • Les symptômes nouveaux ou persistants, comprenant :
    • La Covid-19 avec symptômes prolongés (ongoing symptomatic COVID-19) : se manifestant entre 4 et 12 semaines.
    • Le syndrome post-Covid (post-COVID Syndrome) : dont les effets peuvent perdurer au-delà de 12 semaines.

Selon la définition proposée, le terme Covid long pourrait inclure les deux dernières phases (La Covid-19 avec symptômes prolongés + Syndrome post-Covid) pour définir la persistance (ou le développement) des séquelles après le seul Covid-19 avec symptômes.[26]

En France, la Haute Autorité de santé rejoint partiellement la définition britannique en proposant 3 critères[11] :

  • les malades ont présenté une forme symptomatique de Covid-19 ;
  • ils présentent un ou plusieurs symptômes initiaux au delà de 4 semaines après le début de leur maladie ;
  • aucun de ces symptômes ne peut être expliqué par une autre cause.

En outre, le chiffre de 10 %au delà de 6 mois après les premiers symptômes est avancé par cet organisme.

Incidence[modifier | modifier le code]

Dés le commencement de la pandémie de Covid-19 vers la fin 2019 / début 2020, il fut rapidement établi que les symptômes de cette maladie pouvaient persister et ce quel qu'en soit le degré de sévérité initial[27],[21]. Cela concernerait aussi bien des personnes ayant développé des formes légères et modérées de la maladie[28] que des personnes qui ont été gravement atteintes[29]

Plus de 10 % de COVID long en population générale[modifier | modifier le code]

Selon l'OMS, en mars 2021, les COVID longs concerneraient 10 à 15 % des personnes infectées, soit près de 11,5 millions de personnes dans le monde, et 250 000 à 300 000 en France[10]. la Haute Autorité de santé donne les mêmes chiffres : 10% à six mois.

Les premières études préliminaires estimèrent qu'entre 10 % et 20 % des malades du Covid-19 présentaient des symptômes qui duraient plus d'un mois.[27] Ces études étaient basées sur les suivis des personnes hospitalisées pour une forme grave de la maladie, parfois placées sous respiration artificielle, et dont le rétablissement était bien plus long[8].

Des études ultérieures appuyèrent le fait qu'approximativement 10 % des malades continuaient à manifester des symptômes importants après trois semaines, alors que 90 % semblaient libérés de tout symptôme.

En Suède, une revue de question associée à une étude qualitative menée sur cinq jeunes suédois (de neuf à quinze ans) atteints du Covid et publié en décembre 2020 suggéra que les enfants pouvaient être aussi vulnérables à certains symptômes du Covid long[30],[31]. Ce qui peut inclure la fatigue intense, la dyspnée, les palpitations cardiaques ainsi que les douleurs thoraciques. Cette publication émet l’hypothèse que les femmes seraient plus exposées aux symptômes que les hommes.

Jusqu'à 80 % de COVID long chez les patients hospitalisés[modifier | modifier le code]

Bien que toute personne infectée puisse développer une COVID long (le pourcentage de cas pédiatriques est proche de celui de la population générale), les personnes qui ont besoin d'hospitalisation mettent plus de temps à se rétablir. Une majorité (jusqu'à 80 %[32]) de ceux qui ont été admis à l'hôpital pour une maladie grave présentent des symptômes à long terme, notamment de la fatigue et un essoufflement (dyspnée)[33],[34]. Les patients présentant une infection initiale sévère, en particulier ceux qui nécessitaient une assistance ventilatoire mécanique, sont également susceptibles de souffrir du syndrome de soins post-intensifs après la guérison.

Une étude concernant des patients hospitalisés dans la ville de Wuhan indiqua que la majorité d'entre eux présentaient toujours au moins un symptôme six mois après l'infection. Les patients les plus malades présentaient toujours une grande difficulté à respirer correctement[35]. Et parmi les 1 733 patients sortis de l'hôpital, les symptômes pouvant se manifester six mois plus tard étaient la « fatigue ou la faiblesse musculaire » (63 %), les troubles du sommeil (26%) et « l'anxiété ou la dépression » (23%)[36].

En janvier 2021, une étude britannique révéla que parmi les 47 780 personnes sorties des hôpitaux au cours de la première vague au Royaume Uni, un tiers d'entre eux (29,4%) furent réadmis à l'hôpital dans les 140 jours suivant leurs sorties et un huitième (12,3 %) y décédèrent. Beaucoup de ces personnes revenaient avec un nouveau diagnostic, ayant au passage développé des problèmes cardiaques, rénaux, hépatiques, ainsi que le diabète[37].

En mars 2021, l'Association indonésienne des médecins a déclaré que jusqu'à 21% des patients guéris souffriraient d'un long COVID, mais les premiers résultats d'une enquête auprès de 463 personnes suggéraient que 63,5% du groupe interrogé présentaient des symptômes. La fatigue et la toux étaient les symptômes les plus fréquemment rapportés, suivis des douleurs musculaires et des maux de tête. Un épidémiologiste australien de l'Université Griffith a déclaré que l'impact clinique à long terme de nombreux cas de COVID long est inconnu. À cette date, l'Indonésie avait enregistré 1,3 million de cas de COVID et plus de 36 000 décès[38].

en mai 2021, Une étude scientifique française publiée dans la revue Clinical Microbiology and Infection[39] a suivi, depuis le 27 janvier 2020, 1137 personnes prises en charge pendant la première vague, sous l'égide de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). L'étude examine dix symptômes attestés par visite médicale (fatigue, dyspnée, douleurs articulaires et musculaires, céphalées, toux, rhinorrhée, perte du goût et de l’odorat). Six mois après infection, l'étude recense:

  • 60% des patients hospitalisés à cause du Covid-19 sont toujours affectés par au moins un symptôme
  • 25% présentent «trois symptômes ou plus»
  • 2% ont «dû être hospitalisés à nouveau»
  • 7 % des patients n’ont pas retrouvé le goût ou l’odorat un semestre après leur infection.
  • 29% de ceux qui avaient initialement une activité professionnelle n'ont pas pu reprendre leurs fonctions

Jad Ghosn, l’auteur de l’article, préfère parler de séquelles plutôt que de Covid long, le virus n'étant plus détectable dans l'organisme chez la plupart des patients. L'étude ambitionne de suivre les passions sur 18 mois. Dans un premier temps, il avait été décidé de suivre «les symptômes classiquement décris» dans les maladies respiratoires. Les séquelles très diverses observées ont conduit les scientifiques à envisager des tests supplémentaires sur la mémoire, la concentration, les séquelles cardiaques, la qualité de vie ou la force musculaire. La cohorte suivie s'est élargie jusqu’à atteindre plus de 4 300 personnes, afin notamment de comparer les effets à long terme des différents variants.

Liste des symptômes[modifier | modifier le code]

À l'heure d'aujourd'hui, les termes communs fréquemment rapportés par les personnes atteintes de Covid long consistent en[40],[23],[24],[41],[42] :

  • Troubles généraux
    • Fatigue intense
    • Faiblesse musculaire
    • Douleurs articulaires
    • Douleurs aiguës dans les bras et les jambes
    • Fièvre légère
    • Diarrhées et vomissements
    • Démangeaisons
    • Perte de cheveux
    • Perte de dents
  • Troubles pulmonaires et ORL
    • Toux de longue durée
    • Maux de gorge et difficultés de déglutition
    • Essoufflement
    • Douleurs à la poitrine

Séquelles pulmonaires[modifier | modifier le code]

Comme pour la plupart des survivants du syndrome de détresse respiratoire aiguë, la dyspnée est le symptôme persistant le plus courant après un COVID-19 grave, avec une prévalence de 42 à 66 % après plus de 60 jours de suivi. Par exemple, parmi 1800 patients espagnols qui ont dû subir une trachéotomie au cours d'un épisode aigu, seuls 52 % ont réussi à être sevrés de la ventilation mécanique un mois plus tard. Cela s'explique par une baisse de la capacité de diffusion pulmonaire (la quantité de gaz absorbé par le sang des capillaires pulmonaires à partir du gaz alvéolaire), phénomène déjà observé chez des survivants de la grippe H1N1. L'invasion des cellules alvéolaires par le SRAS-CoV-2, ou l'inflammation périvasculaire, participent à la rupture des barrières endothéliales et épithéliales avec invasion de monocytes et de neutrophiles et extravasation d'un blastème riche en protéines[44],[45],[46],[47],[48].

Causes[modifier | modifier le code]

À ce jour, il n’existe aucun consensus réel dans la communauté scientifique sur les véritables causes qui entrainent ces symptômes à perdurer dans l’organisme pour certains individus et non pour d'autres.[8]

D’après une analyse préliminaire du National Institute for Health Research du Royaume-Uni, quatre conditions peuvent possiblement expliquer la persistance des symptômes[27],[49] :

  • dommages importants au niveau des organes vitaux (particulièrement le cœur et les poumons) ;
  • syndrome de soins post-intensifs ;
  • Syndrome de fatigue post-virale ;
  • symptômes continus du Covid-19
  • Atteinte du nerf vague

Les autres situations susceptibles de provoquer des symptômes nouveaux et persistants demeurent :

  • le virus resterait présent dans l'organisme, possiblement dissimulé, en raison d'une réponse immunitaire insuffisante[8] ;
  • réinfection (par exemple, avec une autre mutation du virus) ;
  • dommages causés par l'inflammation due à une forte réponse immunitaire ;
  • déconditionnement physique en raison d'un manque d'exercice ;
  • Séquelles post-traumatiques en particulier chez les personnes affectées par l’anxiété, la dépression, des problèmes d’insomnie ou d'autres problèmes de santé mentale[50]

Le Covid long fut parfois comparé aux autres syndromes post-infectieux, parmi lesquels le syndrome post-Ebola. Bien que le lien ne soit pas encore totalement établi, il fut découvert que le virus d’Ebola était effectivement capable, dans certains cas documentés, de survivre pendant des mois dans certaines parties du corps inaccessibles au système immunitaire (exemples : yeux et testicules)[51],[52].

Facteurs de risque[modifier | modifier le code]

Selon une étude du King's College London publiée le  les facteurs les plus à même d'engendrer des formes plus graves de Covid long peuvent inclure[53],[54] : 

  • être âgé de plus de cinquante ans ;
  • disposer d’un indice de masse corporelle avoisinant ou surpassant 30 (surpoids et obésité) ;
  • présenter de l’asthme ;
  • présenter plus des cinq symptômes ayant trait au Covid-19 durant les premiers jours de la maladie (par exemple : toux, fatigue, maux de tête, diarrhée, perte de l'odorat). Cinq symptômes étant le nombre médian relevé.

Bien que les femmes soient moins susceptibles de développer une forme sévère du Covid-19, elles semblent cependant plus exposées au Covid long que les hommes.

Réponses selon les pays[modifier | modifier le code]

Australie[modifier | modifier le code]

En octobre 2020, il fut décidé par le Royal Australian College of General Practitioners (RACGP), principal organisme des médecins généralistes d’Australie, que les symptômes de l'infection post-Covid-19 (fatigue, essoufflement et douleurs thoraciques) devront impérativement être pris en charge par les médecins généralistes afin de prévenir des maladies cardiaques ou pulmonaires potentielles pouvant se manifester dans le futur[55].

États-Unis[modifier | modifier le code]

Au cours d'une conférence de presse le , l'immunologiste Anthony Fauci, en sa qualité de conseiller médical de l'Administration Biden, émit de fortes inquiétudes quant au degré de gravité du Covid long chez certains individus ainsi que de sa progression ininterrompu au sein de la population. Indiquant prendre le problème au sérieux, il rappela que ce syndrome pouvait se manifester assez tard, même dans les cas originellement asymptomatiques du Covid-19[56],[57].

Dans une autre perspective, des cliniques spécialisées uniquement consacrées au traitement des formes longues du Covid commencent à apparaitre dans le paysage américain[58].

France[modifier | modifier le code]

Une proposition de résolution visant à reconnaître et prendre en charge les complications à long terme de la Covid-19 fut proposée à l'Assemblée nationale le 21 janvier 2021 par Patricia Mirallès, députée de la première circonscription de l'Hérault, et Julien Borowczyk, député de la sixième circonscription de la Loire.

L'objectif de cette résolution étant d'une part, de reconnaitre la gravité de certains symptômes du Covid long tout aussi douloureux que handicapants. Et d'autre part, d'apporter une réponse à l'insuffisance de la réponse médicale actuelle, pouvant entrainer de mauvaises répercussions psychologiques chez certains patients.[59],[60]

La Haute Autorité de santé considère toutefois que l'état de santé s'améliore de façon progressive, dans la plupart des cas en quelques mois, grâce à une prise en charge pouvant inclure des traitements symptomatiques, du repos et une réadaptation en fonction de la nature des symptômes qui persistent. Les troubles anxieux ou dépressif doivent également faire l’objet d’une prise en charge[61].

L'association de malades #AprèsJ20[62]est créée pour se soutenir, informer le public et donner des conseils.

Suisse[modifier | modifier le code]

Une information sur les effets à long terme a été communiquée et publiée en novembre 2020 par la Swiss National Covid-19 Science Task Force[63],[64]. Les autorités, en particulier l'office fédéral de la santé publique et la Confédération n'ont pas de stratégie en place concernant le Covid long[65],[64]. Les caisse maladies excluent déjà les effets à long terme de la couverture des assurances complémentaires[64].

La ligue pulmonaire zurichoise met en place le réseau "Altea" permettant l'échange entre les malades, le corps médical et le communauté scientifique[65].

Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

Le National Health Service a mis en place des cliniques spécialisées pour le traitement des formes longues du Covid[66] et l'Institut national pour la recherche en santé a alloué des fonds pour la recherche portant sur les mécanismes responsables de ce syndrome[67]. D’autre objectifs immédiats furent dévoilés, avec par exemple un suivi approprié de 10 000 patients affectés et la mise en service d’une méthode en ligne : "Your Covid Recovery"[68],[69].

En novembre 2020, il était estimé que plus de 60 000 citoyens britanniques pourraient souffrir d'une forme longue du Covid, bien qu'il soit impossible de savoir si certaines de ces personnes étaient déjà porteurs de symptômes analogues avant l'infection[70].

Conséquences[modifier | modifier le code]

Alors qu'il n'existe actuellement aucun consensus sur la nature exacte du Covid long ainsi que sur la possibilité de guérison totale pour l'ensemble des cas, l'impact réel de ce syndrome sur la société dans le futur (notamment dans les milieux professionnel et sportif) ne peut donc être mesuré avec certitude pour le moment[71],[72].

Afin de sensibiliser le grand public aux différents symptômes, des internautes ont décidé de créer de véritables communautés sur les réseaux sociaux[73],[74], où ils y partagent leurs témoignages.[75],[76]

À titre d'exemple, une campagne virale fut lancée par des internautes francophones victimes du Covid. Majoritairement représentée sur Twitter, elle consistait en des tweets accompagnés de hashtags évoquant l'ensemble des expériences vécues jour après jour ("#apresJ20", "#apresJ60", "#apresJ90"..., etc.). Cette campagne rencontra un certain écho sur les réseaux sociaux ainsi que dans l'ensemble de la sphère médiatique[77].

Un sujet de préoccupation régulièrement énoncé par les personnes malades étant le refus de la part de tierces personnes de prendre leurs symptômes au sérieux et de les reconnaitre en tant que cause d'invalidité en l'absence d'une confirmation d'infection au Covid-19[78],[79].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. L'expression « Covid long » est employée très majoritairement au masculin en francophonie, bien que certaines institutions préfèrent la forme « Covid longue » au féminin[1].
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