Europe Écologie Les Verts

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Europe Écologie Les Verts
Image illustrative de l’article Europe Écologie Les Verts
Logotype officiel.
Présentation
Secrétaire national David Cormand
Fondation
Siège 3 rue de Vincennes
93100 Montreuil
Porte-paroles Sandra Regol
Julien Bayou
Mouvement de jeunesse Jeunes écologistes
Positionnement Gauche[1]
Idéologie Écologie politique[2]
Fédéralisme européen[3]
Affiliation européenne Parti vert européen
Groupe au Parlement européen Groupe des Verts/Alliance libre européenne
Affiliation internationale Les Verts mondiaux
Adhérents 3 800 (2018)[4]
Couleurs Vert
Site web eelv.fr
Présidents de groupe
Sénat Éliane Assassi (CRCE)
Parlement européen Ska Keller et Philippe Lamberts
(Verts/ALE)
Représentation
Députés
0[N 1] / 577
Sénateurs
3 / 348
Députés européens
9 / 74
Conseillers régionaux
65 / 1 758
Conseillers départementaux[5]
32 / 4 108
Maires de communes de plus de 60 000 habitants
1 / 88

Europe Écologie Les Verts (abrégé en EELV ou EÉLV) est un parti politique écologiste français qui succède au parti Les Verts le , à la suite d'un changement de statuts permettant de rassembler les militants venus dans le cadre des listes Europe Écologie aux élections européennes de 2009 et régionales de 2010.

Histoire[modifier | modifier le code]

2008-2010 : fondation[modifier | modifier le code]

Après les élections municipales de 2008, qualifiées de « petite renaissance » par Cécile Duflot, s'est engagée une réflexion au sein des Verts pour accroître l’influence politique des écologistes. En écho, Daniel Cohn-Bendit a proposé la constitution de listes ouvertes pour les élections européennes de 2009. Aussi en le Conseil national inter-régional (CNIR), organe législatif et décisionnel du mouvement des Verts, a décidé de permettre au Collège exécutif d'explorer cette possibilité, et lors des universités d’été du parti à Toulouse des débats ont eu lieu sur une stratégie de rassemblement de l'écologie politique. Celle-ci a été lancée à l'automne de la même année en vue du scrutin européen, sous l’appellation Europe Écologie. L'Assemblée générale de Lille de a résolument lancé le parti dans la politique de rassemblement de la mouvance écologiste, autour de figures de l'écologie telles que Sandrine Bélier, Jean-Paul Besset, José Bové, Yannick Jadot, Eva Joly ou encore Michèle Rivasi. Au soir des élections, le score obtenu a dépassé toutes les attentes, et avec 16,3 % des voix, soit 2 803 759 voix[6], les listes écologistes se sont placées en troisième position, à quelques dixièmes des listes socialistes.

Le parti Vert et les militants venus avec les listes d’Europe Écologie qui ne souhaitaient pas adhérer aux Verts ont alors entamé un travail permettant la réunion de tous dans un mouvement politique renouvelé, plus élargi, notamment à l’approche des élections présidentielle et législatives de 2012. En , à l’occasion des Assises territoriales, les participants au processus d’Europe Écologie ont été appelés à se prononcer sur les statuts et le manifeste qu'ils souhaitaient pour leur parti, et qu’ils ont approuvé à respectivement 84 % et 90 %. Début , les militants Verts ont adopté à 85,1 % des voix (10 % opposés) leurs nouveaux statuts et le manifeste votés précédemment.

Le lancement officiel de la nouvelle forme du parti, présenté comme une force politique nouvelle, s'est fait lors des Assises Constituantes de Lyon, le . Après un discours remarqué de Nicolas Hulot et de personnalités écologistes, le nouveau nom du parti « Europe Écologie – Les Verts » (EELV), a été adopté par 53,19 % des militants. Toutefois, des tensions ont subsisté, comme l'illustre le renoncement de Jean-Paul Besset à prétendre à toute responsabilité au sein d'EELV quelques semaines plus tard, celui-ci faisant état d'un « climat délétère de guerre froide » entre d'un côté les anciens Verts et de l'autre « la Coopérative que certains veulent instrumentaliser en machine de guerre contre le parti », la « fusion-dépassement » annoncée au congrès de Lyon n'ayant selon lui « pas eu lieu »[7].

Un mois plus tard, le , le Conseil fédéral, nouvelle dénomination du CNIR dans les nouveaux statuts, a nommé à sa tête le pédagogue Philippe Meirieu, tête de liste aux élections régionales en Rhône-Alpes la même année, et qui est donc devenu le premier président du conseil fédéral d'Europe Écologie – Les Verts, fonction nouvelle créée dans les nouveaux statuts du parti.

2010-2011 : élections intermédiaires[modifier | modifier le code]

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Noël Mamère (à gauche) et Cécile Duflot (à droite) au meeting final de la campagne pour les régionales françaises de 2010 au Cirque d'Hiver.

Avant même la fondation officielle du parti, les écologistes se sont présentés aux élections régionales de 2010 sous la même dénomination qu'au scrutin européen de l'année précédente. Au terme du premier tour, les écologistes ont enregistré une moyenne nationale de 12,2 % des suffrages exprimés, soit 2 372 379 voix[8], obtenant leur meilleur résultat dans la Région Rhône-Alpes (17,8 % des voix)[9] et leur plus mauvais en Champagne-Ardenne (8,5 % des voix)[10]. Dans la perspective du second tour, les listes écologistes ont fusionné avec les autres listes de gauche dans toutes les régions à l'exception de la Région Bretagne, où la liste Europe Écologie-UDB emmenée par Guy Hascoët s'est maintenue au second tour, à la suite d'un désaccord avec la liste de l'alliance du Parti socialiste et de Bretagne Écologie menée par Jean-Yves Le Drian. Cette liste autonome est alors passée de 12,2 % à 17,4 % des suffrages.

EELV a pris part aux élections cantonales de 2011. Alors que seuls 24 départements faisaient l'objet d'un accord total ou partiel entre le PS et EELV, le parti a rassemblé 8,22 % des suffrages exprimés (des candidats étaient présents dans 1 400 cantons des 2 000 renouvelables) et s'est maintenu comme la troisième force de gauche, derrière le PS et le Front de gauche. Bien qu'un accord ait été signé entre les deux tours avec des représentants de ces deux organisations, EELV a maintenu ses candidats contre d'autres candidats de gauche dans plusieurs cantons au second tour (30 face au PS et 7 face au FG), suscitant des tensions[11]. Le parti a finalement obtenu 27 élus, soit 16 de plus que les Verts en 2004 sur la même série de cantons, faisant passer son nombre total de conseillers généraux à 49.

À l'occasion des élections sénatoriales de 2011, à l'approche des sénatoriales, les discussions ont commencé entre le PS, le Front de gauche et Europe Écologie Les Verts, les socialistes proposant 11 sièges, contre la totalité des quatre sénateurs sortants dont disposait le parti. Cette proposition a été jugée « sérieuse » par Jean-Vincent Placé, un des négociateurs écologistes, cependant le parti souhaitait atteindre les 15 sièges afin de constituer un groupe indépendant à la chambre haute. Le nombre de sénateurs écologistes est alors passé de 4 à 10, grâce aux résultats des listes communes avec le PS, le PCF et le PRG. Sur les quatre sénateurs sortants, deux se représentaient : Marie-Christine Blandin et Jean Desessard[12].

Le bureau exécutif et le conseil fédéral ont alors annoncé l'intention d'Europe Écologie Les Verts de fonder un groupe autonome au Sénat, à la suite d'un accord sur la réforme du règlement en vigueur au Sénat avec les groupes socialiste, communiste, et radicaux. C'est ainsi que pour la première fois les écologistes sont parvenus à obtenir un groupe parlementaire indépendant. Jean-Vincent Placé a été élu à la tête de ce groupe. De plus, Marie-Christine Blandin a été nommée présidente de la Commission « Culture et Communication ».

2012 : élections présidentielle et législatives[modifier | modifier le code]

Une primaire a été organisée en et pour désigner le candidat écologiste pour l'élection présidentielle de 2012. Le périmètre des électrices et électeurs a comporté, conformément aux statuts d'EELV, tous les membres de la « coopérative », membres ou non du parti, et les membres des organisations partenaires. Cette élection primaire était de type ouvert, autrement dit il existait des adhésions dites low cost pour les sympathisants — « coopérateurs » dans le cas d'EELV — dans le but de prendre part au vote. C'est Eva Joly qui a remporté ce scrutin, au second tour, avec 58,16 % des voix (contre 41,34 % pour Nicolas Hulot)[13].

Eva Joly a obtenu 2,31 % des voix (828 345) au premier tour de l'élection présidentielle. Bien que supérieur au score de Dominique Voynet en 2007, ce résultat a marqué un sérieux repli par rapport aux scores obtenus aux élections intermédiaires. Eva Joly a appelé à voter pour François Hollande au second tour, dès le soir du premier tour. Lors du Conseil fédéral du , les cadres d'EELV ont voté à une très large majorité (83,80 % des 200 membres présents) en faveur d'une éventuelle participation au futur gouvernement de gauche[14].

Lors des élections législatives, EELV a présenté des candidats dans pratiquement toutes les circonscriptions. Grâce à un accord électoral signé avec le PS, EELV a obtenu le soutien du PS dans une soixantaine de circonscriptions en France, dont une vingtaine considérées comme « gagnables ». Les candidats ont été choisis en respectant la parité hommes-femmes, notamment en étudiant les critères de gagnabilité des circonscriptions afin d'obtenir autant d'élues que d'élus.

Un accord a également été passé avec le MEI, qui a affirmé avoir obtenu le soutien d'EELV dans une vingtaine de circonscriptions dont celle de son président, Antoine Waechter, qui a en outre bénéficié du soutien du PS à sa propre candidature dans le Haut-Rhin[15]. À la suite de la saisie en référé du tribunal de grande instance de Paris par des militants mécontents, EELV a dû procéder à une nouvelle désignation de ses candidats aux législatives dans 63 circonscriptions, car la répartition des circonscriptions entre les courants d'EELV n'était pas conforme aux statuts du mouvement[16].

17 députés ont été élus (grâce aux alliances avec le PS) et ont pu former, pour la première fois de l'histoire du parti, un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale.

2012-2015 : partenaires du quinquennat Hollande[modifier | modifier le code]

François Hollande (PS) élu à la présidence de la République, Cécile Duflot a été nommée dans le premier gouvernement de Jean-Marc Ayrault au poste de ministre du Logement ; Pascal Canfin l'a rejointe dans le second gouvernement, au poste de ministre délégué au Développement auprès du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

Élu secrétaire national en , Pascal Durand a annoncé le qu'il allait quitter la direction d'EELV. Cela est intervenu quelques jours après l'« ultimatum » lancé par celui-ci au gouvernement s’il ne proposait pas plusieurs mesures écologiques, propos qui ont déclenché de vives critiques dans son propre camp[17]. Durant la même semaine, Noël Mamère, figure historique des Verts, a annoncé son départ du parti, alors qu'en de l'année précédente, Daniel Cohn-Bendit, l'un des « architectes » du bon score du parti écologiste aux élections européennes de 2009, choisissait également de s'en éloigner.

Depuis , les écologistes se sont plusieurs fois distingués de la position du gouvernement issu de la majorité PS, notamment au sujet de la taxe sur le diesel, au moment de l'éviction de la ministre de l'Écologie (PS) Delphine Batho et lors de l'affaire Leonarda, quand certains cadres ont appelé les lycéens à manifester contre l'action du ministre de l'Intérieur Manuel Valls. Jean-Vincent Placé, président du groupe EELV au Sénat, a pour sa part un temps envisagé une sortie du gouvernement[18],[19],[20],[21].

Le s'est déroulé le congrès de Caen, chargé d'élire un successeur à Pascal Durand. La motion principale, « Pour un cap écologiste », soutenue par Cécile Duflot, Jean-Vincent Placé et de nombreux parlementaires, a emporté 38,29 %, en deçà de l'objectif des 40 % qu'ils s'étaient fixés. Afin qu'Emmanuelle Cosse, première signataire de cette motion, devienne secrétaire nationale d'EELV, des négociations se sont déroulées avec les motions arrivées derrière, comme « La motion participative » (LMP) d'Yves Cochet et Alain Lipietz (20,58 %, considérée comme plus à gauche), « Via écologica » de Stéphane Gatignon, Karim Zéribi et Christophe Rossignol (17,07 %) et plus loin derrière « Là où vit l'écologie » (LOVE) d'Eva Joly (8,76 %), « Avenir écolo » (6,30 %), « Déterminé-e-s » (4,14 %) et « Objectif Terre » (3,47 %)[22]. Le , Emmanuelle Cosse est devenue officiellement secrétaire nationale d'EELV, élue la semaine suivante avec 55 % des voix. Le , Thierry Brochot a été élu président du Conseil fédéral et Sandrine Rousseau et Éric Loiselet sont devenus porte-parole.

En , le magazine Cash Investigation a critiqué les liens entre le parti et la formation des élus[23]. Selon l'émission, l'organisme de formation Cédis aurait participé en 2004, pour un montant de 75 000 euros, à l'achat du siège parisien à l'époque des Verts. La somme a été remboursée peu après, à la suite de l'intervention d'un commissaire aux comptes[23]. Toujours en 2004, le Cédis aurait financé 75 % de la location des locaux pour l'Université d'été des Verts, en tenant sa formation en même temps. Le Conseil d’administration du Cédis a indiqué que le documentaire était hors sujet, que le reportage était uniquement à charge alors que l'organisme a répondu pendant plusieurs mois dans la plus grande transparence à toutes les questions posées par les journalistes sur son fonctionnement, ses finances et sur ses liens avec le parti[24], sans que ces réponses aient été intégrées dans le documentaire. Début , la députée Isabelle Attard a, à son tour, démissionné d'EELV et a rejoint Nouvelle Donne.

En , EELV a annoncé qu'il ne participerait pas au gouvernement conduit par Manuel Valls. Au sein du parti, deux lignes stratégiques se sont opposées, l'une soutenue par Cécile Duflot, l'autre par Jean-Vincent Placé. La première justifiait la sortie du gouvernement par le soutien majoritaire de son parti et cherchait des convergences avec la gauche du PS, alors que le second regrettait cette décision et mettait en lumière de possibles convergences avec le centre au sujet de la réforme territoriale ou de l'introduction de la proportionnelle dans les élections législatives, le tout avec l'hypothèse d'une candidature Duflot à la présidentielle 2017 en toile de fond[25].

Le , le député européen José Bové est désigné par EELV pour représenter la France à la primaire européenne verte de 2013, en vue des élections européennes de 2014[26]. Il a été élu, en tandem avec l'allemande Ska Keller, tête de liste du Parti vert européen et candidat à la présidence de la Commission européenne.

Aux élections départementales de 2015, EELV obtient seulement 2,03 % des voix au premier tour. Ces résultats ont suscité des tensions au sein du parti[27]. Le parti ne parvient à faire élire que 32 conseillers départementaux sur l'ensemble du territoire[28].

Aux élections régionales de 2015, EELV obtient 6,81 % des voix au premier tour, soit près de la moitié du pourcentage obtenu aux élections régionales de 2010[29]. En raison de ce mauvais score, le parti fait face à des problèmes financiers pour rembourser ses frais de campagne[30],[31].

2015-2016 : scission de l'aile droite et multiples départs[modifier | modifier le code]

Quelques jours plus tard, une crise naît au sein du parti entre les partisans et les opposants à un retour dans le gouvernement[32]. Certaines analyses estiment alors qu'une scission au sein du parti est « inévitable »[33]. Selon un sondage réalisé en , 60 % des Français pensent qu'EELV risque d'imploser[34].

Fin , Jean-Vincent Placé et François de Rugy, respectivement président du groupe écologiste au Sénat et coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée nationale quittent le parti[35],[36], provoquant une crise ouverte au sein des écologistes[37]. Jean-Vincent Placé affirme qu'EELV « est un astre mort, une structure morte qui donne aujourd'hui une vision caricaturale et politicienne de l'écologie »[35], tandis que François de Rugy dénonce « une dérive gauchiste »[36]. Les deux présidents de groupe sont favorables à un retour des écologistes au gouvernement et opposés à une alliance avec le Front de gauche en vue des élections régionales de . Quant à Barbara Pompili, même si elle partage la même analyse que Jean-Vincent Placé et François de Rugy, elle se refuse à ce moment à quitter EELV, préférant défendre ses convictions à l'intérieur du parti[38]. Les deux parlementaires créent alors un autre mouvement, Écologistes !, ainsi que l'Union des démocrates et des écologistes, qui fédère Écologistes ! et d'autres petits mouvements politiques de centre gauche[39]. Les semaines suivantes, plusieurs élus locaux quittent à leur tour EELV[40].

En , Stéphane Gatignon, maire écologiste de Sevran, annonce qu'il quitte le parti et 200 adhérents d'Île-de-France avec lui[41]. Il se dit triste de voir ce que ce parti « est devenu » et accuse EELV « d'être devenu une remorque de la gauche de la gauche»[42]. Quelques jours plus tard, Barbara Pompili, co-présidente du groupe EELV à l'Assemblée, quitte à son tour le parti.

Emmanuelle Cosse estime que « ces départs [...] viennent tous d'anciens apparatchiks des Verts »[43].

En , l'un des fondateurs d'EELV, Jean-Paul Besset, quitte le parti. Le mois suivant, l'ancien secrétaire national Pascal Durand fait de même pour rejoindre Nicolas Hulot[44].

En , à l'occasion d'un remaniement ministériel, la secrétaire nationale d'EELV Emmanuelle Cosse entre au sein du gouvernement Manuel Valls (2) comme ministre du Logement et déclare se mettre en retrait du parti. EELV désapprouve dans un communiqué cette participation gouvernementale, précisant « que la politique gouvernementale est malheureusement incompatible avec des orientations écologistes, de justice sociale, solidaires, et à même de construire une société apaisée » alors qu'Emmanuelle Cosse se dit « heureuse de poursuivre au gouvernement [son] engagement pour une écologie en action ». Un secrétaire national par intérim, David Cormand, est nommé à sa place[45]. À noter également que Jean-Vincent Placé et Barbara Pompili, récemment démissionnaires d'EELV entrent également au gouvernement.

Le , le député et vice-président de l'Assemblée nationale Denis Baupin annonce qu'il démissionne à son tour d'EELV, affirmant qu'il « partage de moins en moins les choix stratégiques du mouvement »[46]. Le , l'ex-secrétaire nationale d'EELV Emmanuelle Cosse quitte le groupe EELV et apparentés du conseil régional d'Île-de-France[47].

En , Europe 1 révèle qu'Europe Écologie Les Verts ne compterait plus que 6 000 adhérents, alors qu'ils étaient encore 16 000 en 2010[48]. La porte-parole du mouvement Sandrine Rousseau affirme que ce chiffre serait dû au fait que des adhérents n'auraient pas renouvelé leurs cartes, mais que le nombre serait toujours de 8 000 adhérents[49]. Emmanuelle Cosse affirme en qu'EELV compte seulement 3 000 adhérents[50].

Le groupe EELV à l'Assemblée nationale est dissous en par manque de députés, six députés, tous anciens membres d'EELV, ayant rejoint le groupe socialiste[51].

Lors du congrès extraordinaire du , David Cormand est élu secrétaire national. La Motion D (Réinventer Horizon 2025) obtient 1 128 voix (34,42 %), devant la Motion A (Écologie en Commun) qui obtient 772 voix (23,56 %), juste derrière la motion B (L'Imprévu), 547 voix (16,69 %), les autres motions C (Europa) et E (Tic-tac) obtiennent respectivement 543 voix (16,57 %) et 242 voix (7,38 %). Quant à eux, les votes blancs représentent 45 voix (1,37 %)[52].

2016-2017 : primaire écologiste et élection présidentielle[modifier | modifier le code]

Après avoir dans un premier temps montré de l'intérêt à l'idée de prendre part à une primaire rassemblant l'ensemble de la gauche[53], EELV décide finalement en juillet 2016 d'organiser sa propre primaire en vue de l'élection présidentielle[54], et donc de ne pas participer à celle organisée par le Parti socialiste[55]. Quatre candidats sont retenus pour le premier tour de la primaire organisée en , à savoir Cécile Duflot, Yannick Jadot, Karima Delli et Michèle Rivasi[56].

Néanmoins, la primaire suscite des critiques et des doutes sur son bien-fondé dès le départ : des analystes se demandent par exemple de quoi pourront débattre les candidats vu que leurs programmes ne présentent que peu de différences entre eux[57]. L'ancienne secrétaire nationale d'EELV Emmanuelle Cosse qualifie la primaire de « petite primaire d'un petit parti »[58]. De son côté, la secrétaire d'État à la biodiversité Barbara Pompili y voit le « jeu » d'un parti devenu « groupuscule »[59]. En , un sondage indique que plus d'un Français sur deux juge que la participation d'un candidat écologiste à l'élection présidentielle serait inutile[60]. Pour accentuer le tout, le secrétaire national David Cormand fait part de son inquiétude à l'idée que le candidat d'EELV qui sera investi par la primaire n'obtienne même pas les 500 parrainages d'élus nécessaires pour se présenter à la présidentielle, étant donné la forte chute du nombre d'élus EELV depuis 2012[61].

La primaire est remportée au second tour par Yannick Jadot, qui obtient 54 % des voix face à Michèle Rivasi[62].

Le , le sénateur Joël Labbé quitte EELV, ce qui porte le groupe écologiste au Sénat à cinq adhérents EELV et cinq non-EELV[63].

En , le co-président du groupe EELV au conseil régional d'Ile-de-France déclare qu'il voit dans le projet de Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche organisée par le PS, un projet « ecolo-compatible »[64]. En conséquence, il appelle Yannick Jadot à renoncer à sa candidature au profit de Benoit Hamon si celui-ci remporte la primaire[64]. Yannick Jadot fait alors savoir qu'il refuse cette proposition, n'y voyant que de la « politique-fiction »[64].

Le , 59,5 % des adhérents et sympathisants EELV inscrits à la primaire du parti votent à 89,7 % pour une « recherche de convergences et de rassemblement » de leur candidat, Yannick Jadot, avec le candidat du Parti socialiste, Benoît Hamon, et le candidat de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon[65]. Le , 55,2 % des électeurs de la primaire écologiste approuvent à 79,5 % l'accord prévoyant le ralliement de Yannick Jadot au candidat socialiste Benoît Hamon (15,4 % ont voté contre et 5,1 % ont voté blanc) pour l'élection présidentielle 2017[66]. Néanmoins, le député Sergio Coronado et le maire de Grenoble Éric Piolle choisissent de soutenir Jean-Luc Mélenchon.

Le premier tour des élections législatives de 2017 sont très difficiles pour EELV, qui voit un grand nombre de ses ténors éliminés, comme Cécile Duflot ou Julien Bayou. Le second tour ne voit qu'un seul député issu d'EELV élu sur tout le territoire : Éric Alauzet, réélu dans le Doubs, grâce au soutien de la majorité présidentielle, mais en perdant l'investiture de son parti[67]. Celui-ci choisit ensuite de se rattacher financièrement au parti présidentiel et de quitter EELV.

Aux élections sénatoriales françaises de 2017, EELV fait élire trois sénateurs : Esther Benbassa à Paris, Guillaume Gontard en Isère et Ronan Dantec en Loire-Atlantique.

Depuis 2017 : opposition à Macron et élections européennes[modifier | modifier le code]

Ayant perdu la plupart de ses élus par rapport au quinquennat précédent, ne comptant plus de député, EELV connaît des difficultés au début de la présidence d'Emmanuel Macron, le parti étant divisé entre ceux qui prônent l'autonomie aux élections et ceux qui défendent des alliances avec d'autres partis de gauche[68].

Toutefois, fort de sondages le plaçant nettement au-dessus de 5 %, EELV annonce une liste autonome aux européennes 2019[69]. Yannick Jadot en est la tête de liste et exprime son objectif de 15 %[70],[71],[72], la liste est intitulée "Pour le climat"[73].

Le 26 novembre 2018, alors que commence le mouvement des Gilets jaunes et qu'émerge un débat autour de la taxation des carburants automobiles, il exprime son soutien à la hausse de cette taxe, se positionnant en désaccord avec une des revendications du mouvement[74]. En décembre, Ségolène Royal, qui avait pourtant exprimé un point de vue opposé sur cette question, se déclare prête à s'associer à la liste d'EELV pour les européennes de 2019, à la condition qu'elle ne soit pas tête de liste[75]. Le parti, par la voix de Yannick Jadot, rejette le 20 décembre cette proposition, estimant qu'elle « ressemble un peu à un énième tour de passe-passe du PS pour se sauver la mise »[76].

Yannick Jadot présente l'écologie comme n’étant « ni de droite, ni de gauche », déclarant : « L'écologie c'est pas la gauche. L'écologie veut occuper une place centrale dans le débat politique. L'écologie c'est bien plus que la gauche[77],[78]. » Ce positionnement suscite notamment les critiques d’Yves Contassot, conseiller de Paris et ex-EELV passé à Génération.s, qui dénonce un « retour au ni-ni des années Waechter et de l’alignement sur les Grünen prêts à s’allier avec la droite libérale allemande ». Les écologistes allemands étant alliés à la droite dans certains exécutifs régionaux[78]. Cette stratégie est aussi critiquée par Benoît Hamon, pour les mêmes raisons[78]. Aux élections européennes de 2019, EELV crée la surprise en remportant 13,5 % des suffrages exprimés.

Idéologie[modifier | modifier le code]

Certains axes du projet sont détaillés ci-dessous[79],[80].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Les écologistes souhaitent « sanctuariser » les terres agricoles françaises : d'une part pour protéger une production locale, et d'autre part pour opérer une transformation écologique du monde agricole. EELV souhaite donc supprimer les circuits longs, développer une agriculture de proximité et limiter la marge prise par les distributeurs. L'objectif en matière environnementale est d'arriver à 30 % de culture biologique et 70 % de culture « durable », c'est-à-dire sans OGM, locale et limitée par des quotas en pesticide[81].

En matière d'élevage, les écologistes sont opposés à l'élevage industriel, notamment pour l'usage d'antibiotiques prescrit aux bêtes et l'insalubrité des conditions de vie des animaux[81]. La promotion d'une alimentation limitant l'apport en viande est souhaitée afin de réduire la consommation de viande en Europe qui pose problème pour la pollution aux nitrates, les liens récents établis par des scientifiques entre viande rouge et cancer, et l'obésité ou le cholestérol[81]. Le Parti vert européen défend une reforme globale de la PAC afin qu'elle concentre ses subventions sur les petites exploitations, respectueuses de l'environnement et de la vie animale.

Enfin, les écologistes souhaitent que l'État intervienne pour maintenir une agriculture locale dans les régions les plus urbanisées et limiter l'étalement urbain sur ces zones, comme en Île-de-France.

Budget[modifier | modifier le code]

EELV a proposé un budget alternatif pour l’année 2011. Il était présenté selon deux axes : réduction de la dette et transformation écologique de la société. En débloquant 29 milliards sur la suppression de niches « injustes socialement et polluantes » comme le bouclier fiscal et la « niche Copé », les écologistes souhaitent consacrer 15 milliards à la dette et les 14 autres milliards à l’investissement écologique, à la création d’emplois verts et non délocalisables (énergies renouvelables, logement, isolation…) et à la réduction de notre consommation de pétrole. Les écologistes souhaitent parvenir à un équilibre budgétaire, mais par le biais d’un investissement « juste sur tous les plans » et en réduisant les dépenses dans les domaines qui nuisent à l’environnement et les avantages accordés aux plus riches ou aux entreprises ne créant pas d’emplois.

Économie[modifier | modifier le code]

Dans le cadre des états généraux de l’emploi et de l’écologie, EELV s’est prononcé en faveur de la création de 600 000 emplois verts dans les domaines du logement, de l’isolation, des nouvelles énergies ou de l’agriculture locale. Ils souhaitent organiser parallèlement à ces nouvelles créations d’emplois une « transition écologique » des industries polluantes et en cours de délocalisations, financer la reconversion des ouvriers et solliciter la création de coopératives produisant écologiquement et localement. En 2007, Dominique Voynet proposait par exemple d’investir un euro dans ces coopératives pour un euro investi par les ouvriers.

Les écologistes sont favorables à la répartition du temps de travail avec pour modèle le travail de l’économiste Pierre Larrouturou, anciennement membre d'EELV et de son bureau exécutif, c'est-à-dire une plus grande généralisation des 35 heures et tendre vers les 32 heures. Le but est d’arriver à un taux de chômage inférieur à 5 % en l’espace d’une mandature de 5 ans.

EELV souhaite la création d’un nouvel indice de développement prenant en compte plus largement les considérations sociales, et surtout en y ajoutant des mesures de qualité d’environnement et de protection de la biodiversité. La croissance du PIB n’est pas en soi un objectif — EELV considérant qu'il soutient une économie polluante et injuste socialement — il faut d’abord se concentrer sur le plein-emploi et sur la réduction des inégalités entre les plus riches et les plus pauvres. Pour cela, EELV a défendu deux nouvelles tranches de taxation des revenus les plus aisés : 60 % pour les revenus entre 100 000 et 500 000 euros et 70 % au-delà par la voix d’Eva Joly lors de l'élection présidentielle de 2012.

Environnement[modifier | modifier le code]

Les écologistes se réclament de l'écologie politique, idéologie née à partir de la fin des années 1970 à la suite de travaux de philosophes tels que Ivan Illich ou André Gorz. Ce courant de pensée se caractérise par le souhait de repenser le mode de production, de consommation et d'aménagement des ressources naturelles, en développant un système politique nouveau à partir de la relation d'« interdépendance » des hommes, des espèces et de leur environnement.

Littéralement, écologie – οἶκος, oîkos + λόγος, lógos – signifie en grec ancien « science/étude de l'habitat » (ici la Terre). Ainsi, les écologistes défendent une transformation écologique qui permette de baisser nos émissions de CO2 de 40 % sur le moyen terme. Pour cela, ils proposent de repenser l'habitat (création d'éco-logements), la ville (développement concret et massif des transports collectifs, des vélos-routes), l'agriculture (objectif 30 % bio - 70 % « agriculture durable », moratoire sur les OGM en plein champ), mais aussi et surtout l'énergie (abandon du nucléaire, création d'un bouquet énergétique 100 % renouvelable (éolien terrestre/off-shore/sous-marin, solaire, biomasse, géothermie, hydraulique) adapté à chaque région en fonction de son environnement). Les écologistes se sont prononcés, notamment à l'occasion de la conférence internationale de Nagoya, pour des mesures drastiques en vue de la préservation intégrale de notre biodiversité. Cette dernière est considérée comme essentielle pour les écologistes qui en font un véritable indice d'une société plus saine, dans laquelle les humains cohabitent en harmonie avec l'ensemble des espèces de la faune et de la flore.

Par ailleurs, EELV défend une meilleure prise en charge de l'animal dans la société, une plus grande protection de son intégrité physique ainsi que le respect de ses besoins naturels[82],[83].

Europe[modifier | modifier le code]

EELV est une formation politique fédéraliste[3], membre du Parti vert européen. Elle défend la mise en place d'une assemblée constituante européenne, d'une haute autorité de la transparence pour lutter contre le poids des lobbys, ou encore la mise en place d’un référendum d’initiative citoyenne à l’échelle de l’Union européenne[3].

Elle défend une intensification de l'harmonisation des lois des États membres, de leur système éducatif, de la politique extérieure et en matière économique et sociale. Si les écologistes sont partisans de l'euro, ils s'opposent cependant à la plupart des autres partis fédéralistes d'Europe en matière sociale : EELV défend un salaire minimum européen, une répartition du temps de travail pensée à l'échelle européenne ainsi qu'un élargissement des moyens d'interventions des salariés dans les pouvoirs de décision des entreprises. Enfin, les écologistes proposent de faire du siège de la France au conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies un siège bi-national avec l'Allemagne, en vue d'une représentation européenne directe dans toutes les institutions internationales.[réf. nécessaire]

Relations internationales[modifier | modifier le code]

Sur le plan international, le parti écologiste veut baisser la part des ventes d'armes dans le commerce extérieur, défendre un vaste plan d'investissement et de développement écologique en Afrique (énergie renouvelable, subventions à des entreprises coopératives et équitables et endiguement de la désertification principalement). EELV veut par ailleurs répondre à la crise agricole en baissant le nombre de cultures vouées à l'alimentation des élevages (1/3 des terres agricoles mondiales — mais dont la quasi-totalité revient à l'Occident) et en développant la permaculture et le soutien aux exploitations familiales. Enfin sur les questions de société, les écologistes veulent promouvoir une dépénalisation mondiale de l'homosexualité et de la transidentité, et la parité dans les institutions internationales.

EELV, comme le parti écologiste qui le précédait, Les Verts, possède une tradition pacifiste en matière de politique de défense, voire antimilitariste (Eva Joly, candidate à l'élection présidentielle de 2012, proposait notamment de supprimer le défilé militaire du 14 Juillet). Toutefois, en 1999, ils soutiennent l'intervention militaire au Kosovo ; en 2011, deux députés (Noël Mamère et François de Rugy) votent pour la prolongation des opérations militaires en Libye et, en 2013, la grande majorité des ténors du parti se prononcent pour une attaque militaire contre la Syrie[84].

Social[modifier | modifier le code]

EELV considère qu'un monde dans lequel subsistent de profondes inégalités sociales n'est pas durable. Il dénonce régulièrement le fait que les plus pauvres sont les premières victimes de la dégradation de l'environnement alors qu'ils en sont souvent les derniers responsables.

D'un point de vue plus général, EELV considère que les revenus d'une personne devraient représenter ce qu'elle apporte à la société en général et non uniquement ce qu'elle apporte à l'économie marchande comme c'est le cas actuellement. Ils militent donc pour une déconnexion plus importante des notions de revenus et de travail marchand, certains soutenant l'idée d'un revenu de base.

Sur la question des retraites, EELV a proposé une réforme alternative à celle engagée par le gouvernement à l’automne 2010 qui permettrait de conserver l’âge de départ à la retraite à 60 ans tout en étalant les possibilités de départ en fonction de la pénibilité (travail de nuit, charges lourdes, maladies professionnelles, etc.) de 55 ans à 65 ans, pour ceux désirant poursuivre leur travail après 60 ans. Ils proposent que les travailleurs s’apprêtant à partir en retraite puissent engager un jeune en fin d’étude pour lui donner à la fois une expérience professionnelle (type alternance) et un emploi sûr à la sortie de ses études (type CDI) lors du départ en retraite de son « parrain ».

Société[modifier | modifier le code]

EELV est considéré comme progressiste sur les questions de société. Le principe de base est l'autonomie de l'individu, c’est-à-dire qu'aucun droit supérieur ne peut décider de la vie de chacun (morale religieuse, raison d'État, etc.). Ils soutiennent en particulier :

Organisation[modifier | modifier le code]

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Conseil fédéral[modifier | modifier le code]

Le Conseil fédéral est composé de 150 membres (75 hommes et 75 femmes). Il a été présidé par Philippe Meirieu[87],[88] de à puis par Thierry Brochot du au . Il est présidé actuellement par Nicolas Bonnet[89]. Il se réunit à un rythme environ trimestriel. Il est le « parlement » du parti écologiste.

Composition du bureau du conseil fédéral :

  • Bernard Bourdeix
  • Claire Desmares
  • Chekra Kaabi
  • Ludovic Lotode

Bureau exécutif[modifier | modifier le code]

À l'issue du congrès extraordinaire du , les membres du bureau dans l'ordre alphabétique sont[90]:

  • Henri Arévalo, délégué aux acteurs économiques
  • Julien Bayou, porte-parole, co-référent pour la réinvention
  • Bruno Bernard, délégué aux élections et aux relations avec les partis politiques
  • Nadia Azoug, co-référente de la réinvention (depuis janvier 2017)
  • Thierry Brochot, trésorier national, chargé de l'organisation du siège et de l'administration générale
  • David Cormand, secrétaire national
  • Alain Coulombel, secrétaire national adjoint délégué au projet, à la prospective, chargé des relations avec la Fondation de l'écologie politique et avec les commissions
  • Gwendoline Delbos-Corfield, déléguée à l'accueil et à la formation
  • Michèle Le Tallec, déléguée aux régions
  • Élise Lowy, déléguée aux relations internationales
  • Thierry Pradier, délégué aux instances internes, chargé du suivi statutaire
  • Sandra Régol, secrétaire nationale adjointe et porte-parole, déléguée aux relations extérieures
  • Nicolas Thierry délégué aux relations avec les acteurs environnementaux
  • Marine Tondelier, déléguée à la communication interne et externe et aux outils numériques, chargée des Journées d'été des écologistes
  • Marie Toussaint, déléguée à l'Europe, chargée de la jeunesse

Anciens bureaux exécutifs[modifier | modifier le code]

Le BE issu du congrès de La Rochelle était composé, dans l’ordre protocolaire[91], de :

  • Cécile Duflot, secrétaire national (Pascal Durand lui a succédé en )
  • Jacques Archimbaud, secrétaire national adjoint, chargé de la coordination et de la communication
  • Françoise Alamartine, secrétaire nationale adjointe, chargée des mouvements économiques et sociaux, de la conférence annuelle du bilan et des relations avec la Coopérative
  • Pascal Durand, porte-parole et relations avec la Fondation
  • Marie Bové, acteurs sociaux, mobilisation citoyenne, relations avec la Coopérative
  • Jérôme Gleizes, projet, programme, commissions et relations avec la Fondation
  • Sandrine Rousseau, projet, programme et journées d’été des écologistes (JDE)
  • Laurence Vichnievsky, porte-parole
  • David Cormand, délégué aux élections
  • Jean Desessard, relations avec les Régions, accueil, formation
  • Éva Sas, trésorière et ressources humaines
  • Jean-Philippe Magnen, International
  • Gwendoline Delbos-Corfield, relations avec les Régions, Europe
  • Nicolas Dubourg, campagnes-actions
  • Élise Lowy, évaluation de la réforme, démocratie et fonctionnement interne

À la suite des démissions de Cécile Duflot et de Laurence Vichnievsky, le le conseil fédéral d'EELV a approuvé la composition du bureau ci-dessous :

À l'issue du congrès de Caen du , une direction se met en place avec, dans l'ordre de l'élection à la proportionnelle :

Mouvement de jeunesse[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Jeunes écologistes.

Europe Écologie Les Verts reconnaît les Jeunes écologistes comme le mouvement de jeunesse de l'écologie politique. Ce mouvement se gère de façon autonome, sans intervention d'EELV dans son fonctionnement interne. Les Jeunes Écologistes ne prennent pas part aux débats internes d'EELV, mais s'associent parfois avec le parti écologiste dans différentes actions et campagnes.

Membres[modifier | modifier le code]

EELV revendique 17 371 coopérateurs et 14 869 adhérents à jour dans leur cotisation lors de la primaire présidentielle de et [92], leur nombre serait moins important depuis[93]. En , Leila Aïchi, sénatrice de Paris, avance qu'EELV ne dispose plus que de 4 000 à 5 000 adhérents[94]. Selon l'édition du 12 juillet 2017 du Canard enchainé, le parti ne compte qu'un peu plus de 1 500 adhérents, ce qui le rapprocherait d'un « parti d'élus » (comme l'Alliance centriste et La Gauche moderne par exemple) plutôt qu'à base militante.

Siège[modifier | modifier le code]

Le premier siège du parti était situé 6 bis rue Chaudron, dans le 10e arrondissement de Paris[95].

Depuis novembre 2016, le siège du secrétariat national est situé au 3 rue de Vincennes à Montreuil (93100). En août 2017, le parti compte seulement 3 permanents contre 18 en 2016[96]

Dirigeants[modifier | modifier le code]

Secrétaires nationaux[modifier | modifier le code]

Porte-paroles[modifier | modifier le code]

Représentation[modifier | modifier le code]

EELV a fait de la parité hommes-femmes une de ses règles de fonctionnement les plus importantes. Lors des élections (notamment législatives), les candidats sont investis ou investies à « parité de résultat » afin de garantir que la parité parmi les élus soit respectée.

Avec le groupe CRC au Sénat, les groupes écologistes à l'Assemblée nationale et au Sénat sont les seuls à être paritaires au sein de ces assemblées, à plus ou moins un près.

Sur les 27 parlementaires élus sous l'étiquette EELV lors des élections sénatoriales et législatives depuis la formation du parti, en 2010, 12 (soit 44,4 %) ont quitté le parti. 6 ayant quitté le groupe parlementaire à l'Assemblée nationale en , celui-ci est de facto dissous car il faut au moins 15 députés pour former un groupe dans cette chambre du Parlement.

Députés[modifier | modifier le code]

Élus en 2012 :

Isabelle Attard[98], Christophe Cavard[99], Noël Mamère[100], François-Michel Lambert, Barbara Pompili, François de Rugy, Véronique Massonneau[101] et Denis Baupin[102], élus sous l'étiquette EELV, ont ensuite quitté le parti.

Élu en 2017 :

Sénateurs[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Groupe écologiste (Sénat).

Élus en 2012 :

Marie-Christine Blandin (Nord), Jean-Vincent Placé (Essonne), Aline Archimbaud (Seine-Saint-Denis)[104], Leila Aïchi (Paris) et Joël Labbé (Morbihan) élus sous l'étiquette EELV, ont depuis quitté le parti. André Gattolin (Hauts-de-Seine) quitte EELV et rejoint le groupe parlementaire de La République en marche[105].

Après les élections sénatoriales de 2017, seuls trois candidats EELV sont élus : Esther Benbassa à Paris, Guillaume Gontard en Isère, et Ronan Dantec en Loire-Atlantique. Les deux premiers siègent au sein du groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste, tandis que le troisième est rattaché au groupe du Rassemblement démocratique et social européen.

Députés européens[modifier | modifier le code]

Pascal Durand, élu sous l'étiquette EELV, a depuis quitté le parti[106] et a été réélu en 2019 sur la liste LREM-MoDem.

Conseillers généraux puis départementaux[modifier | modifier le code]

En 2011, EELV compte 54 élus conseillers généraux, contre 24 en 2008. Le parti était présent sur 1 172 des 2 000 cantons renouvelables, avec un score aux élections de de 8,4 %.

En 2015, ce sont 32 conseillers départementaux qui sont élus lors des élections départementales.

Le , les deux conseillères départementales de la Somme, Marion Lepresle (Amiens-3), Blandine Denis (Amiens-5) quittent le parti, déçues par des « cadres du parti qui ne se remettent pas en question ». Le nombre de conseillers départementaux passe alors à 30.

Le , à l'occasion d'une élection départementale partielle, Elen Debost, adjointe EELV au maire du Mans, est élue dans le canton du Mans-7 en binôme avec un candidat PCF[107].

En le conseiller départemental Sylvain Iordanoff, élu dans le Vaucluse quitte EELV pour rejoindre LREM[108].

Conseil départemental Élus Sièges
Aisne Brigitte Fournié-Turquin (Laon-2)
1 / 42
Alpes-de-Haute-Provence Sandrine Cosserat (Château-Arnoux-Saint-Auban), Brigitte Reynaud (Reillanne)
2 / 30
Bouches-du-Rhône Rosy Inaudi (Gardanne), Michèle Rubirola (Marseille-1)
2 / 58
Charente Maryne Lavie-Cambot (Val de Tardoire)
1 / 38
Côte-d'Or Sandrine Hily (Dijon-3)
1 / 46
Creuse Pauline Cazier (Guéret-2)
1 / 30
Eure Maryannick Deshayes (Pont-de-l'Arche)
1 / 46
Gard Geneviève Blanc (Alès-1), Bérengère Noguier (Uzès)
2 / 46
Gironde Anne-Laure Fabre-Nadler (Créon), Laure Curvale (Pessac-2), Stéphane Saubusse (Les Portes du Médoc)
3 / 66
Isère Benjamin Trocmé (Grenoble-1), Olivier Bertrand (Grenoble-3)
2 / 58
Loire Marie-Michelle Vialleton (Saint-Étienne-5)
1 / 42
Loire-Atlantique Claire Tramier (Blain)
1 / 62
Loiret Thierry Soler (Saint-Jean-de-Braye)
1 / 42
Lozère Michèle Manoa (Le Collet-de-Dèze)
1 / 26
Marne Dominique Determ (Châlons-en-Champagne-1)
1 / 46
Meurthe-et-Moselle Manuela Ribeiro (Jarny), Anthony Caps (Entre Seille et Meurthe), Frédéric Maguin (Nancy 3)
3 / 46
Vaucluse Sylvie Fare (Avignon-2), Noëlle Trinquier (Pertuis)
2 / 34
Essonne Anne Launay (Palaiseau), Hélène Dian-Leloup (Ris-Orangis)
2 / 42
Sarthe Elen Debost (Canton du Mans-7)
1 / 42
Seine-Saint-Denis Frédérique Denis (Noisy-le-Grand), Nadège Grosbois (Saint-Denis-1)
2 / 42
Val-de-Marne Daniel Breuiller (Cachan)
1 / 50
Total
32 / 4 108

Conseillers régionaux[modifier | modifier le code]

Mandature 2015-2021[modifier | modifier le code]

Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, les élus EELV siègent dans un groupe commun avec les élus du PG et de Nouvelle Donne. Dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, ils siègent dans un groupe commun avec les élus PG, PCF, Ensemble ! et Partit occitan.

Région Élus[109] Groupe Sièges
Nouvelle-Aquitaine[110] Martine Alcorta - Vital Baude - Jean-François Blanco - Katia Bourdin - Maryse Combres - Françoise Coutant - Lionel Frel - Nicolas Gamache - Alice Leiciagueçahar - Christine Moebs - Léonore Moncond’Huy - Laurence Montoman - Jérôme Orvain - Mumine Ozsoy - Jean-Louis Pagès - Thierry Perreau - Nicolas Thierry - Stéphane Trifiletti Écologiste et citoyen - EELV
18 / 183
Auvergne-Rhône-Alpes[111] Fatima Bezli - Monique Cosson - Jean-Charles Kohlhaas - Myriam Laïdouni-Denis Le Rassemblement : Citoyens, Écologistes, Solidaires
4 / 204
Centre-Val de Loire[112] Estelle Cochard - Christelle De Crémiers - Benoît Faucheux - Charles Fournier - Jean-Philippe Grand - Sabrina Hamadi - Gérard Nicaud - Michelle Rivet - Alix Tery-Verbe Ecologiste
9 / 77
Île-de-France Julien Bayou - Frédéric Benhaim - Marie-Odile Bertella-Geffroy - François Damerval - Juliette Espargilière - Samia Kasmi - Annie Lahmer - Mohammed Mechmache - Bénédicte Monville - Corinne Rufet - Mounir Satouri - Ghislaine Senée - Pierre Serne Europe Écologie Les Verts et apparentés
13 / 209
Occitanie Agnès Langevine - Romain Pagnoux - Guillaume Cros - Christian Dupraz - Fatma Adda - Zina Bourguet - François Arcangeli - Véronique Vinet - Gérard Onesta - Aurélie Genolher - Kathy Wersinger Nouveau Monde en Commun
11 / 158
Normandie[113] Caroline Amiel - Laëtitia Sanchez - Claude Taleb Normandie Écologie - EELV
3 / 102
Pays de la Loire[114] Sophie Bringuy - Christelle Cardet - Pascale Debord - Christophe Dougé - Lucie Etonno - Franck Nicolon Écologiste et Citoyen
6 / 93
La Réunion Jean-Alain Cadet La Politique Autrement - Pour La Réunion - Parti Socialiste
1 / 45
Total
65 / 1 757

Maires[modifier | modifier le code]

Le parti dirige les mairies suivantes depuis les élections municipales françaises de 2014 :

Élus après les élections de 2014 :

Démissionnaire après avoir été élu en 2014 :

Autres membres notables[modifier | modifier le code]

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Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles[modifier | modifier le code]

Année Candidat Premier tour
Voix % Rang
2012 Eva Joly 828 345 2,31 6e
2017 soutien à Benoît Hamon

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Année Premier tour Sièges Rang[119] Gouvernement
Voix %
2012 1 418 264 5,46
17 / 577
5e Ayrault I et II (2012-2014)
Opposition (2014-2017)
2017 973 527 4,30
0 / 577
Opposition

Élections sénatoriales[modifier | modifier le code]

Année Sénateurs élus Total Rang
2011
10 / 170
10 / 348
4e
2014
0 / 178
10 / 348
7e
2017
3 / 178
3 / 348

Élections européennes[modifier | modifier le code]

Année Voix % Sièges Rang Tête de liste Groupe
2009 2 803 759 16,28
14 / 74
3e Circonscriptions

régionales

Verts/ALE
2014 1 696 442 8,95
6 / 74
5e Verts/ALE
2019a  3 055 023 13,48
10 / 79
3e Yannick Jadot Verts/ALE

a Liste commune avec l'Alliance écologiste indépendante (2 sièges) et Régions et peuples solidaires (1 siège).

Élections régionales[modifier | modifier le code]

Année % Conseillers Présidents
1er tour 2d tour
2010 12,18 0,98[a 1]
247 / 1 749
0 / 26
2015 6,63 -
52 / 2 040
0 / 26
  1. La liste EELV-UDB en Bretagne qui récolte 17,37 %.

Élections départementales[modifier | modifier le code]

Année 1er tour 2d tour Conseillers Présidents
% Rang % Rang
2011 8,22 4e 2,73 6e
27 / 2 026
0 / 101
2015 2,03 0,16
35 / 4 108
0 / 96

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Élection Score au 1er tour Score au 2d tour Villes + 100 000 hab.
2014 1,16 0,47
1 / 41

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Éric Alauzet, membre d'EELV, est réélu député le 18 juin 2017 dans la deuxième circonscription du Doubs alors qu'EELV lui a accordé puis retiré son investiture, en raison de sa trop grande proximité avec Emmanuel Macron.

Références[modifier | modifier le code]

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  2. (en) Wolfram Nordsieck, « France », sur parties-and-elections.eu (consulté le 21 août 2015).
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  4. « Yannick Jadot tête de liste EELV aux élections européennes de 2019 », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 16 juillet 2018).
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  6. « Résultats des élections européennes de 2009 », sur interieur.gouv.fr.
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  8. « Résultat des élections Régionales 2010 », sur interieur.gouv.fr.
  9. « Score en Rhône-Alpes aux élections régionales de 2010 », sur interieur.gouv.fr.
  10. « Score en Champagne-Ardenne aux élections régionales de 2010 », sur interieur.gouv.fr.
  11. Matthieu Deprieck, « Cantonales : la gauche boucle les négociations dans la douleur », L'Express, .
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  14. « Les Verts votent pour une participation à un gouvernement Hollande », Le Figaro, .
  15. « Un journal régional porte atteinte à l'honneur de notre mouvement et de son président », sur m-e-i.fr, .
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  20. « Taxe sur le diesel : nouveau couac entre gouvernement et écolos », in huffingtonpost.fr, .
  21. « Jean-Vincent Placé : « Nous sommes près de la sortie », in francetvinfo.fr, .
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  24. « Communiqué suite au documentaire « formation professionnelle, le grand détournement »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  25. Raphaëlle Besse Desmoulières, « Les chemins de Cécile Duflot et Jean-Vincent Placé se séparent », Le Monde, (consulté le 16 juin 2014).
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  86. Le non-cumul des mandats est un vœu programmatique. Sans contrainte légale, certains élus écologiste n'appliquent pas à eux-mêmes ce principe, comme Jean-Vinent Placé, qui est sénateur depuis 2011 et conseil régional d'Île-de-France depuis 2010, Aline Archimbaud, sénatrice depuis 2011 et adjointe au maire de Pantin de 2008 à 2014, ou encore Laurence Abeille, députée depuis 2012, adjointe au maire de Fontenay-sous-Bois de 2008 à 2014.
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  116. Michel Bourgain est membre du parti EELV, mais tous les membres de la liste qu'il conduit ne le sont pas. Sous le nom « Île vivante », elle se veut « citoyenne ».
  117. Thomas Poupeau, « Île-Saint-Denis : le maire Michel Bourgain démissionne », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  118. Catherine Lioult, « Mouans-Sartoux sous le choc, après la démission d'André Aschieri de son poste de maire », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le 2 avril 2018).
  119. En nombre de voix, et non en nombre de sièges.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]