Marc Miller

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Marc Miller
Illustration.
Marc Miller en 2016.
Fonctions
Ministre fédéral canadien des Relations Couronne-Autochtones
En fonction depuis le
(2 jours)
Premier ministre Justin Trudeau
Gouvernement 29e conseil des ministres
Prédécesseur Carolyn Bennett
Ministre des Services aux Autochtones

(1 an, 11 mois et 6 jours)
Premier ministre Justin Trudeau
Gouvernement 29e conseil des ministres
Prédécesseur Seamus O'Regan
Successeur Patricia Hajdu
Député à la Chambre des communes
En fonction depuis le
(6 ans et 9 jours)
Élection 19 octobre 2015
Réélection 21 octobre 2019
20 septembre 2021
Circonscription Ville-Marie—Le Sud-Ouest—Île-des-Sœurs
Législature 42e, 43e et 44e
Groupe politique Libéral
Prédécesseur Circonscription créée
Secrétaire parlementaire de la ministre des Relations Couronne-Autochtones

(1 an et 11 jours)
Ministre d'État Carolyn Bennett
Prédécesseur Yvonne Jones
Successeur Fonction supprimée
Secrétaire parlementaire du Ministre de l'Infrastructure et des Collectivités

(1 an, 7 mois et 2 jours)
Ministre d'État Amarjeet Sohi
François-Philippe Champagne
Prédécesseur Pablo Rodriguez
Successeur Marco Mendicino
Biographie
Date de naissance (48 ans)
Lieu de naissance Montréal (Québec, Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral
Père Carman Miller (en)
Mère Pamela Gales
Conjoint Elin Sandberg
Diplômé de Université de Montréal
Université McGill
Profession Avocat

Marc Miller, né le à Montréal, est un avocat et homme politique canadien. Membre du Parti libéral du Canada, il est député de la circonscription de Ville-Marie—Le Sud-Ouest—Île-des-Sœurs à la Chambre des communes depuis les élections fédérales de 2015. De 2019 à 2021, il est ministre des Services aux Autochtones.

Le , il est nommé ministre des Relations Couronne-Autochtones suite au remaniement du gouvernement de Justin Trudeau.

Biographie[modifier | modifier le code]

Marc Miller est né à Montréal et a grandi à Westmount[1]. Son père Carman Miller (en) était professeur et doyen à l'Université McGill. Il est de langue maternelle anglaise mais il a fréquenté l'école française et est parfaitement bilingue. À son entrée au collège Jean-de-Brébeuf, à l'âge de 11 ans, il a fait la rencontre de Justin Trudeau, le futur premier ministre, qui est demeuré un ami proche[1]. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1994, il a voyagé en Afrique, sac au dos, avec Justin Trudeau et deux autres amis[1]. Il a par la suite étudié à l'Université de Montréal et à l'Université McGill, où il a été diplômé en droit civil et en common law[2].

Marc Miller a également passé quatre ans dans les Canadian Grenadier Guards, une unité de la Première réserve des Forces armées canadiennes, atteignant le grade de commandant de section d'infanterie[2],[1]. Il a travaillé trois ans en Suède et quatre ans à New York[1], et est membre du Barreau de New York[3]. Il était, avant son élection, avocat au bureau de Montréal du cabinet Stikeman Elliott[3], spécialisé en fusions et acquisitions[2].

Il est marié à Elin Sandberg, ancienne diplomate suédoise, avec laquelle il a trois enfants. Il vit à Westmount[1].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Marc Miller appuie son ami Justin Trudeau lors de ses campagnes électorales dans la circonscription de Papineau de 2008 et de 2011, et est son conseiller et un de ses cinq directeurs nationaux du financement lors de sa campagne de 2013 pour devenir chef du Parti libéral du Canada[1]. Le , il est choisi candidat libéral dans la nouvelle circonscription de Ville-Marie—Le Sud-Ouest—Île-des-Sœurs. Certains adversaires se sont plaints que cette campagne ait été manipulée pour favoriser sa candidature[4].

Lors des élections générales d'octobre 2015, il est élu avec 50,8 % des voix[5],[6]. Durant son premier mandat, il accède à deux postes de secrétaire parlementaire, soit celui du ministre de l'Infrastructure et des Collectivités, Amarjeet Sohi, puis de la ministre des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord, Carolyn Bennett.

Lors des élections de 2019, il est réélu en augmentant légèrement son pourcentage des voix à 53,5 %. À la constitution du nouveau cabinet, il est nommé ministre des Services aux Autochtones[7]. Au début de 2020, il est appelé à négocier avec les chefs autochtones dans le cadre des blocus anti-gazoduc qui se déroulent à plusieurs endroits du pays[8].

Le , lors des élections de 2021, Marc Miller est réélu avec 50,5 % des voix[9].

Lors de ses mandats, il livre quelques discours en mohawk, langue qu'il a décidé d'apprendre, faisant de lui la première personne qui s'adresse dans cette langue à la Chambre des communes depuis le début de la Confédération canadienne en 1867[10],[11].

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élection fédérale canadienne de 2015
Nom Parti politique Voix % Majorité
Marc Miller Libéral 25 491 50,82 % 13 734
Allison Turner NPD 11 757 23,44 %
Steve Shanahan Conservateur 5 948 11,86 %
Chantal St-Onge Bloc québécois 4 307 8,59 %
Daniel Green Vert 2 398 4,78 %
Daniel Wolfe Parti Rhinocéros 161 0,32 %
William Sloane Parti communiste 102 0,2 %
Total des votes valides 50 164 99,14 %
Total des votes rejetés 435 0,86 %
Total des votes exprimés 50 599 59,04 %
Électeurs inscrits 85 702

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g (en) Laureen Sweeney, « Amyot, Miller running for Liberal candidacy - Two Westmounters face off in new federal riding of Ville Marie », sur Westmount Independent, (consulté le ).
  2. a b et c Page de Marc Miller, sur le site du Parti libéral du Canada.
  3. a et b Marie Pâris, « It's Miller time! », sur Droit-Inc, (consulté le ).
  4. Hugo de Grandpré, « Des militants mécontents des nominations libérales fédérales », sur La Presse, (consulté le ).
  5. (en) Rachel Lau, « Liberal candidate Marc Miller elected in Ville-Marie—Le Sud-Ouest—Île-des-Soeurs - Montreal | Globalnews.ca », sur Global News, (consulté le )
  6. « Résultats officiels du scrutin », sur www.elections.ca (consulté le )
  7. « Marc Miller — Fiche de parlementaire », Parlement du Canada
  8. La Presse canadienne, « Le ministre Miller parle d’un «modeste progrès» avec les Mohawks », Le Devoir, (consulté le )
  9. Katrine Desautels, « Victoire de Marc Miller dans Ville-Marie–Le Sud-Ouest–Île-des-Sœurs », sur Journal Métro, (consulté le )
  10. Fanny Lévesque, « L'«hommage» à la langue mohawk du député Marc Miller », sur La Presse, (consulté le )
  11. Delphine Jung, « Marc Miller plaide pour les langues autochtones lors d'un deuxième discours en mohawk », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]