Doctrine de la découverte

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La doctrine de la découverte est une doctrine que les Européens ont utilisée pendant des centaines d'années afin de justifier l'occupation, le pillage et l'expansion coloniale des terres colonisées au nom de principes juridiques ou autres. Elle se définit dans sa réalité actuelle comme l'héritage légal de principes discriminatoires visant à justifier le comportement des pays colonisateurs, découvreurs.

Selon des membres de l’Instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones, la doctrine de la découverte et les « écoles résidentielles »[1] furent des « vecteurs essentiels de l’asservissement des premiers peuples »[2].

Origine attribuée et contestation[modifier | modifier le code]

Selon l'Instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones, la doctrine de la découverte est née avec la bulle Romanus pontifex de 1455. Cette doctrine, qui a donné naissance au concept de terra nullius, consacre le principe selon lequel tout monarque chrétien qui découvre des terres non chrétiennes a le droit de les proclamer siennes car elles n’appartiennent à personne[2].

Au Canada, des leaders catholiques représentant les évêques, les communautés religieuses, les autochtones et le laïcat ont publié des documents répondant à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones[3]. Un des documents analyse l'historique de l'utilisation de concepts légaux niant les droits des peuples autochtones en regard de la doctrine catholique et présente leur répudiation[4].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bulles pontificales[modifier | modifier le code]

Droit international[modifier | modifier le code]

Études théoriques[modifier | modifier le code]