Bila Tserkva
Pour les articles homonymes, voir Bila Tserkva (oblast de Transcarpatie).
Bila Tserkva (uk) Біла Церква | ||||
Héraldique |
Drapeau |
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Montage photographique sur Bila Tserkva. | ||||
Administration | ||||
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Pays | Ukraine | |||
Subdivision | Oblast de Kiev | |||
Maire | Hennadiy Dykyi | |||
Code postal | 09100 — 09117 | |||
Indicatif tél. | +380 456"3" | |||
Démographie | ||||
Population | 208 737 hab. (2021) | |||
Densité | 6 194 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 49° 48′ nord, 30° 06′ est | |||
Superficie | 3 370 ha = 33,7 km2 | |||
Divers | ||||
Fondation | 1032 | |||
Statut | Ville depuis 1589 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Oblast de Kiev
Géolocalisation sur la carte : Ukraine
Géolocalisation sur la carte : Ukraine
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Sources | ||||
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Bila Tserkva (en ukrainien : Біла Церква) ou Belaïa Tserkov (en russe : Белая Церковь) est une ville de l'oblast de Kiev, en Ukraine, et le centre administratif du raion de Bila Tserkva. Sa population s'élevait à 208 737 habitants en 2021.
Géographie[modifier | modifier le code]
Bila Tserkva est située sur la rivière Ros, un affluent du Dniepr, à 78 km au sud-sud-ouest de Kiev[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
La ville a été fondée en 1032 sous le nom de Iouriev par Iaroslav le Sage, dont le nom de baptême était Iouri. Le nom actuel de la ville est littéralement « église blanche » et se réfère probablement à la cathédrale de la Iouriev médiévale, qui était peinte en blanc. En 1363, Iouriev fut intégrée au Grand-duché de Lituanie et en 1569 à la République des Deux Nations (Pologne-Lituanie). Le droit de Magdebourg lui a été accordé en 1620 par Sigismond III de Pologne. Un traité de paix entre la République des Deux Nations et les rebelles cosaques ukrainiens conduits par Bogdan Khmelnitski y fut signé en 1651.
En 1774, le domaine de Biała Cerkiew — le nom polonais de Bila Tserkva — fut un don du roi polonais Stanislas Auguste Poniatowski à son confident polonais, le Hetman, Franciszek Ksawery Branicki (1730-1819). Son fils unique, Ladislas (1783-1843) en fut l'héritier, suivit brièvement par le fils aîné de celui-ci, Xavier Branicki (1816-1879), futur propriétaire de Montrésor en Touraine [2]. Le domaine serait resté dans la Famille Branicki jusqu'en 1917. Après le troisième partage de la Pologne en 1795, Biała Cerkiew passa sous la souveraineté de l'Empire russe.
Au XIXe siècle, la ville était un important marché. Au cours de la période soviétique, la ville devint un grand centre industriel (construction de machines, industrie de la construction). Avant la Révolution russe de 1917 et jusque dans les années 1930, il y avait à Bila Tserkva une importante communauté juive. Certains furent chassés par les Cosaques et la politique des tsars, d'autres par les purges staliniennes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville fut occupée par l'Allemagne nazie du au . Les juifs qui étaient restés dans la ville furent exterminés pendant l'occupation. Bila Tserkva fut libérée par le premier front ukrainien au cours de l'offensive Jitomir-Berditchev.
Population[modifier | modifier le code]
Recensements ou estimations de la population[3] :
Économie[modifier | modifier le code]
La principale entreprise de la ville est l'usine de pneumatiques Rosava, mise en service en 1972 et qui employait 6 050 salariés en 2002.
Personnalités[modifier | modifier le code]
Personnalités nées à Bila Tserkva :
- David Bronstein (1924-2006), grand maître international d'échecs et écrivain.
- Iouri Linnik (1915-1972), mathématicien soviétique.
- Ivan Mazepa (vers 1639-1709), hetman des Cosaques.
- Alexander Medved (°1937), lutteur biélorusse.
- Lioudmila Pavlitchenko (1916-1974), tireur d'élite soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale.
- Shmuel Yerushalmi (°1972), poète protestataire israélien et militant politique.
- Yossele Rosenblatt (1882-1933), chantre juif (hazzan)
Jumelages[modifier | modifier le code]
- Xinzhou (1997)
- Senaki (1997)
- Baryssaw (1998)
- Ostrowiec Świętokrzyski (2001)
- Krementchouk (2001)
- Púchov (2004)
- Tarnów (2007)
- District de Solomianskiy (2009)
- Bijelo Polje (2011)
- Vilnius (2011)
- Itea (2013)
- Stara Zagora (2016)
- Izmir (2016)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Distances à vol d'oiseau ou distances orthodromiques.
- Line Skórka, « Un magnat polonais en Touraine - Xavier Branicki (1816-1879) », bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. XXXIX, 1980, p. 555-569 (lire en ligne).
- « Recensements et estimations de la population depuis 1897 », sur pop-stat.mashke.org — (uk) « Office des statistiques d'Ukraine : population au 1er janvier 2010, 2011 et 2012 », sur database.ukrcensus.gov.ua — « Office des statistiques d'Ukraine : population au 1er janvier 2011, 2012 et 2013 », sur database.ukrcensus.gov.ua