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Introduction
Hémicycle de la Chambre des députés.
Hémicycle de la Chambre des députés.

L’Italie est une République (en italien : Repubblica Italiana) à régime parlementaire.

Le président de la République est le chef de l'État. Élu au suffrage indirect, il exerce une magistrature morale, au-dessus du jeu politique. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement, dont le président du Conseil des ministres est le chef. Le pouvoir législatif appartient au Parlement, constitué de la Chambre des députés et du Sénat de la République, élus au suffrage universel pour cinq ans. La Cour suprême de cassation est la plus haute juridiction du pays tandis que la Cour constitutionnelle veille à la conformité des lois avec la Constitution.

L'actuelle Constitution a été approuvée par le Parlement le puis promulguée le . Elle est entrée en vigueur le et remplace le statut fondamental de qui définissait l'Italie comme une monarchie.

L'Italie est une démocratie multipartite. De à , les deux principaux partis politiques sont la Démocratie chrétienne (DC) et le Parti communiste italien (PCI). La DC se maintient au pouvoir tout au long de cette période grâce à des alliances à géométrie variable, tandis que le PCI reste dans l'opposition. À la suite du tournant de Bologne et de l'opération Mains propres, ces deux grandes formations disparaissent au profit de coalitions de centre gauche — emmenée par le Parti démocrate de la gauche (PDS), puis les Démocrates de gauche (DS), L'Olivier et enfin le Parti démocrate (PD) — et de centre droit — dominée par l'homme d'affaires Silvio Berlusconi et son parti Forza Italia puis par la Ligue du Nord. En , l'apparition du mouvement populiste antisystème Mouvement 5 étoiles (M5S) bouleverse le jeu politique.

Scrutins récents
Dernière procédure électorale Prochaine procédure électorale
2 mois et 25 jours depuis les élections régionales au Trentin-Haut-Adige. 19 jours avant les élections régionales dans les Abruzzes.
Élections et partis politiques
1 an, 3 mois et 22 jours depuis les élections générales.

Les élections de 2018 ont pour résultat deux chambres sans majorité, aucune des trois principales forces politiques n'étant parvenue à obtenir la majorité absolue. Le Mouvement 5 étoiles arrive en tête et devient le premier parti au Parlement avec près d'un tiers des sièges. Il est toutefois devancé par la somme des partis de la « coalition de centre droit », au sein de laquelle la Ligue s'impose face à Forza Italia, tandis que le Parti démocrate du président du Conseil sortant Paolo Gentiloni observe un net recul. Son chef Matteo Renzi annonçe le lendemain sa démission du secrétariat du parti.

Sièges à la Chambre des députés à l'issue des élections de 2018.
Sièges à la Chambre des députés à l'issue des élections de 2018.
Drapeau de l'Italie Partis politiques nationaux
Drapeau de l’Union européenne Élections européennes (dernières élections en 2019)
Institutions


Citation
Les Droits des hommes sont gravés dans le cœur de chacun ; l'idée d'un ordre moral, avant qu'il ne s'entende, par tous se sent.
Francesco Mario Pagano, dans les années 1790.
Lumière sur une personnalité historique

Benito Mussolini, né le à Dovia di Predappio dans la province de Forlì-Cesena dans la région Émilie-Romagne en Italie et mort le à Giulino di Mezzegra, est un journaliste, idéologue et homme d'État italien, président du Conseil de 1922 à sa chute en 1943.

Fondateur du fascisme en 1921, il est président du Conseil du Royaume d'Italie, du au , premier maréchal d'Empire du au , et chef de l'État de la République sociale italienne (RSI) de à . Il est couramment désigné par le terme « Duce », mot italien dérivé du latin dux et signifiant « chef » ou « guide ».

Il est d'abord membre du Parti socialiste italien (PSI) et directeur du quotidien socialiste Avanti! à partir de 1912. Anti-interventionniste convaincu avant la Première Guerre mondiale, il change d'opinion en 1914, se déclarant favorable à l'entrée en guerre de l'Italie. Expulsé du PSI en , il crée son propre journal, Il Popolo d'Italia (Le peuple d'Italie) qui prend des positions nationalistes proches de celles de la petite bourgeoisie. Dans l'immédiate après-guerre, profitant du mécontentement de la « victoire mutilée », il crée le Parti national fasciste (PNF) en 1921 et se présente au pays avec un programme politique nationaliste, autoritaire, antisocialiste et antisyndical, ce qui lui vaut l'appui de la petite bourgeoisie et d'une partie des classes moyennes industrielles et agraires.

Dans le contexte de forte instabilité politique et sociale qui suit la Grande Guerre, il vise la prise du pouvoir en forçant la main aux institutions avec l'aide des actions de squadristi et l'intimidation qui culminent le avec la Marche sur Rome. Mussolini obtient la charge de constituer le gouvernement le . En 1924, après la victoire contestée des élections et l'assassinat du député socialiste Giacomo Matteotti, Mussolini assume l'entière responsabilité de la situation. La série de lois fascistissimes lui attribue, à partir de 1925, des pouvoirs dictatoriaux et fait de l'Italie un régime à parti unique.

Après 1935, il se rapproche du régime nazi d'Adolf Hitler avec qui il établit le Pacte d'Acier. Convaincu d'un conflit à l'issue rapide, il entre dans la Seconde Guerre mondiale au côté de l'Allemagne nazie. Les défaites militaires de l'Italie et le débarquement des Alliés sur le sol italien entraînent sa mise en minorité par le Grand Conseil du fascisme le  : il est alors destitué et arrêté par ordre du roi. Libéré par les Allemands, il instaure en Italie septentrionale la République sociale italienne. Le , alors qu'il tente de fuir pour la Valteline déguisé en soldat allemand, il est capturé par un groupe de partisans, qui le fusillent avec sa maîtresse Clara Petacci. Leurs corps sont livrés à une foule en colère, pendus par les pieds, sur la Piazzale Loreto de Milan.

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Des élections marquantes
Parti vainqueur par province à la Chambre des députés.
Parti vainqueur par province à la Chambre des députés.

Les élections générales italiennes de (en italien : Elezioni politiche italiane del 1976) se tiennent les dimanche et lundi , afin d'élire les 630 députés et les 315 sénateurs de la VIIe législature de la Chambre des députés et du Sénat de la République.

Quelques semaines après avoir formé son cinquième gouvernement, le président du Conseil Aldo Moro remet sa démission en conséquence des fortes dissensions internes à la Démocratie chrétienne (DC). Le président Giovanni Leone prend alors la décision de dissoudre le Parlement un avant le terme naturel de la législature.

Anticipé d'un an, le scrutin est organisé dans un contexte de perte d'influence de la DC, au pouvoir sans discontinuer depuis . En , les électeurs ont rejeté à une large majorité l'abrogation de la loi sur le divorce, défendue par les démocrates chrétiens. Un an plus tard, lors des élections régionales de , le Parti communiste italien (PCI) talonne la DC et s'impose dans sept régions sur 15, dont le Latium.

Si la Démocratie chrétienne remporte les élections générales anticipées, elle stagne dans les deux chambres. C'est le Parti communiste qui apparaît comme le grand gagnant du scrutin : en progression de sept points, il parvient à capter pour la première fois depuis 1948 plus du tiers des suffrages exprimés. Le taux de participation dépasse une nouvelle fois les 93 % et se trouve le plus élevé depuis .

Le président Leone confie à Giulio Andreotti le mandat de former un nouvel exécutif. Après un accord entre le secrétaire de la DC Benigno Zaccagnini et celui du PCI Enrico Berlinguer, Andreotti constitue un gouvernement minoritaire qui bénéficie de l'abstention des communistes au Parlement. Cette coopération est la première étape du « compromis historique » cher à Moro et Berlinguer.

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