Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
RMR 2001-2002
Les documents budgétaires
Chaque année, le gouvernement
établit son Budget des dépenses, qui présente l'information
à l'appui des autorisations de dépenser
demandées au Parlement pour l'affectation des
fonds publics. Ces demandes d'autorisations sont
présentées officiellement au moyen d'un projet
de loi de crédits déposé au Parlement.
Le Budget des dépenses du
gouvernement du Canada est divisé en plusieurs
parties. Commençant par un aperçu des dépenses
totales du gouvernement dans la Partie I, les
documents deviennent de plus en plus détaillés.
Dans la Partie II, les dépenses sont décrites
selon les ministères, les organismes et les
programmes. Cette partie renferme aussi le
libellé proposé des conditions qui s'appliquent
aux pouvoirs de dépenser qu'on demande au
Parlement d'accorder.
Le Rapport sur les plans et les
priorités fournit des détails
supplémentaires sur chacun des ministères ainsi
que sur leurs programmes qui sont principalement
axés sur une planification plus stratégique et
les renseignements sur les résultats escomptés.
Le Rapport sur le rendement met
l'accent sur la responsabilisation basée sur
les résultats en indiquant les réalisations en
fonction des prévisions de rendement et les
engagements à l'endroit des résultats qui sont
exposés dans le Rapport sur les plans et les
priorités.
Le Budget des dépenses, de même
que le budget du ministre des Finances, sont le
reflet de la planification budgétaire annuelle de
l'État et de ses priorités en matière d'affectation
des ressources. Ces documents, auxquels viennent s'ajouter
par la suite les Comptes publics et les rapports
ministériels sur le rendement, aident le
Parlement à s'assurer que le gouvernement est
dûment comptable de l'affectation et de la
gestion des fonds publics.
©Ministre des Travaux publics et
Services gouvernementaux Canada - 2002
En vente au Canada chez votre
libraire local ou par la poste auprès des
Éditions du gouvernement du Canada - TPSGC
Ottawa, Canada K1A 0S9
No de catalogue BT31-4/38-2002
ISBN 0-660-62108-8
Avant-propos
Au printemps 2000, la présidente
du Conseil du Trésor a déposé au Parlement le
document intitulé Des résultats pour les
Canadiens et les Canadiennes : Un cadre de
gestion pour le gouvernement du Canada. Ce
document expose clairement les mesures qu'entend
prendre le gouvernement pour améliorer et
moderniser les pratiques de gestion des
ministères et organismes fédéraux.
En ce début de millénaire, l'approche
utilisée par le gouvernement pour offrir ses
programmes et services aux Canadiens et aux
Canadiennes se fonde sur quatre engagements clés
en matière de gestion. Tout d'abord, les
ministères et les organismes doivent reconnaître
que leur raison d'être est de servir la
population canadienne et que tous leurs
programmes, services et activités doivent donc
être « axés sur les citoyens ». Deuxièmement,
le gouvernement du Canada s'engage à gérer ses
activités conformément aux valeurs les plus
élevées de la fonction publique. Troisièmement,
dépenser de façon judicieuse, c'est dépenser
avec sagesse dans les secteurs qui importent le
plus aux Canadiens et aux Canadiennes. En dernier
lieu, le gouvernement du Canada entend mettre l'accent
sur les résultats, c'est-à-dire sur les
impacts et les effets des programmes.
Les rapports ministériels sur le
rendement jouent un rôle de premier plan dans le
cycle de planification, de suivi, d'évaluation
ainsi que de communication des résultats, par l'entremise
des ministres, au Parlement et aux citoyens. Les
ministères et les organismes sont invités à
rédiger leurs rapports en appliquant certains
principes. Selon ces derniers, un rapport ne peut
être efficace que s'il présente un tableau du
rendement qui soit non seulement cohérent et
équilibré mais bref et pertinent. Un tel rapport
doit insister sur les résultats - soit les
avantages dévolus aux Canadiens et aux
Canadiennes et à la société canadienne - et il
doit refléter ce que l'organisation a pu
contribuer à ces résultats. Il doit mettre le
rendement du ministère en contexte ainsi que
décrire les risques et les défis auxquels le
ministère a été exposé en répondant aux
attentes sur le rendement. Le rapport doit aussi
rattacher le rendement aux engagements
antérieurs, tout en soulignant les réalisations
obtenues en partenariat avec d'autres
organisations gouvernementales et
non-gouvernementales. Et comme il est nécessaire
de dépenser judicieusement, il doit exposer les
liens qui existent entre les ressources et les
résultats. Enfin, un tel rapport ne peut être
crédible que si le rendement décrit est
corroboré par la méthodologie utilisée et par
des données pertinentes.
Par l'intermédiaire des
rapports sur le rendement, les ministères et
organismes visent à répondre au besoin croissant
d'information des parlementaires et des
Canadiens et des Canadiennes. Par leurs
observations et leurs suggestions, les
parlementaires et les autres lecteurs peuvent
contribuer grandement à améliorer la qualité de
ces rapports. Nous invitons donc tous les lecteurs
à évaluer le rendement d'une institution
gouvernementale en se fondant sur les principes
précités et à lui fournir des commentaires en
vue du prochain cycle de planification.
Le présent rapport peut être
consulté par voie électronique sur le Site web
du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada à
l'adresse suivante : http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/dpr/dprf.asp
Les observations ou les questions
peuvent être adressées à l'organisme suivant
:
Direction de la gestion axée sur les résultats
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
L'Esplanade Laurier
Ottawa (Ontario) K1A 0R5
OU à l'adresse Web suivante
: rma-mrr@tbs-sct.gc.ca
- Messages
- Contexte
ministériel
- Rendement
du ministère
Résultats stratégiques, utilisation des ressources et réalisations
par secteur d'activité
- Renseignements
financiers
- Rapport
sur d'autres thèmes gouvernementaux et
questions de gestion
- Renseignements
supplémentaires
Messages
Message des ministres
L'honorable Pierre S. Pettigrew
Ministre du Commerce international |
L'honorable Bill Graham
Ministre des Affaires étrangères |
L'année qui vient de s'écouler a été par
moments tragique, tumultueuse, inquiétante et réconfortante.
Les attentats terroristes du 11 septembre 2001 ont
mis au premier plan, de façon immédiate - et
soutenue -, la complexité et le caractère imprévisible
de la communauté internationale. Les Canadiens
furent profondément touchés par ces événements,
et en réponse le Canada demeure fermement résolu
à poursuivre l'affirmation des valeurs et des
principes que les Canadiens ont toujours défendus
: la paix et la sécurité mondiales, la démocratie,
les droits de la personne et la règle de droit.
En guidant la politique étrangère canadienne,
le ministère des Affaires étrangères et du
Commerce international a la ferme conviction que
le Canada a un rôle unique à jouer en tant que
puissance moyenne dotée d'une société bilingue
et multiculturelle, poursuivant des intérêts
internationaux divers et étant connu pour avoir
toujours défendu la paix et la stabilité. Si les
attentats terroristes de l'an dernier ont amené
le Ministère à se concentrer plus intensément
sur la lutte contre le terrorisme et les questions
relatives à la sécurité mondiale, celui-ci a
continué tout aussi consciencieusement à
poursuivre ses autres objectifs internationaux,
comme la relance de l'économie mondiale,
l'accroissement du commerce et de l'investissement
et le développement économique et social,
particulièrement en Afrique.
Dans la poursuite de ses objectifs en
2001-2002, le Ministère a continué de coopérer
étroitement avec ses partenaires intérieurs,
dont les provinces et le secteur privé, ainsi que
des organisations internationales, comme les
Nations Unies, l'Organisation mondiale du
commerce, l'Organisation de coopération et de développement
économiques et le G8 (les sept grands pays
industrialisés du monde et la Russie). Étant
donné l'interdépendance de la communauté
internationale, une telle collaboration représente
la seule façon d'aborder efficacement les
principaux dossiers internationaux, comme le
terrorisme et l'intégration des marchés mondiaux
qui se poursuit.
En concentrant ses efforts sur les priorités
et les besoins des Canadiennes et des Canadiens
dans ce monde des plus complexes, le Ministère a
sumettre en oeuvre un large éventail d'activités
et accomplir de nombreuses réalisations. Nous présentons
ici quelques-uns des faits saillants de l'exercice
2001-2002.
Assurer la sécurité du
Canada dans un contexte mondial
- À la suite de vastes consultations menées
entre le Ministère et des responsables américains,
le Canada et les États-Unis ont signé, en décembre
2001, la Déclaration sur la frontière
intelligente. Cet accord, qui comporte un plan
d'action en 30 points, a pour objet de cerner
et de régler des problèmes de sécurité,
tout en assurant la circulation des personnes
et des marchandises à la frontière.
- Le Ministère a coordonné la participation
active du Canada à la campagne contre le
terrorisme en Afghanistan. En janvier 2002, le
Canada a rétabli les relations diplomatiques
avec ce pays, et annoncé l'allocation de 100
millions de dollars supplémentaires pour
l'aide humanitaire et la reconstruction. Il a
également oeuvré avec ses partenaires du G8,
les Nations Unies et l'Administration intérimaire
afghane à mettre sur pied des forces de sécurité
efficaces en Afghanistan, notamment une armée
et une force de police nationales, ainsi qu'
à démobiliser d'anciens combattants, à réformer
le système judiciaire et à soutenir la
campagne antidrogue.
- Dans la poursuite de ses objectifs
internationaux en matière de sécurité
humaine, le Canada a pris part à la Conférence
des Nations Unies de 2001 sur le commerce
illicite des armes légères sous tous ses
aspects, qui a abouti à l'adoption d'un
programme d'action visant à prévenir, à
combattre et à éliminer cette activité. En
outre, en 2002, le Ministère a lancé le
Consortium canadien sur la sécurité humaine,
établissant un réseau d'universitaires
canadiens qui enseignent et mènent des
travaux de recherche dans ce domaine.
- En 2001-2002, le Ministère a dirigé la
Campagne du Canada en faveur de la
ratification et de la mise en oeuvre du Statut
de Rome de la Cour pénale internationale (CPI),
signé par 139 pays. Devant être établie à
La Haye, aux Pays-Bas, la CPI
a pour mandat de juger les actes de génocide,
les crimes de guerre et les crimes contre
l'humanité. Le Ministère a également
continué d'oeuvrer afin d'assurer l'entrée
en vigueur harmonieuse du Statut, qui est
intervenue le 1er juillet 2002, et de mieux
faire connaître et comprendre la CPI.
- Le Ministère a continué de diriger les
efforts déployés par le Groupe de travail
sur la sûreté nucléaire du G7 afin d'accroître
la sûreté des réacteurs nucléaires de
fabrication soviétique. Au Sommet du G8, en
juin, le Partenariat mondial du G8 contre la
prolifération des armes et des matériaux de
destruction massive a été inauguré. Il a
pour objet de soutenir, en Russie dans un
premier temps, des projets de coopération précis
ayant trait à la non-prolifération, au désarmement,
à la lutte contre le terrorisme et à la sûreté
nucléaire.
- Les dirigeants du G8 se sont aussi entendus
sur un ensemble de principes en matière de
non-prolifération visant à empêcher les
terroristes ou ceux qui leur accordent refuge
d'acquérir ou de mettre au point des armes
nucléaires, chimiques, radiologiques ou
biologiques, des missiles, ainsi que des matériaux,
équipements ou technologies connexes. Ils ont
également dégagé un consensus sur une
nouvelle initiative visant à renforcer la sécurité
et l'efficacité du système de transport
international.
- Les ministres des Affaires étrangères du
G8 s'occupent activement des dossiers relatifs
à la sécurité mondiale et soutiennent le
processus des dirigeants. À leur réunion de
Whistler, les ministres des Affaires étrangères
du G8 ont examiné des façons d'élaborer des
mesures concrètes de lutte contre le
terrorisme, et diffusé un rapport d'étape
sur la lutte contre le terrorisme exposant les
mesures qui ont été prises depuis le 11
septembre 2001. Ils ont également examiné
les questions relatives à la sécurité en
Afghanistan; les tensions entre l'Inde et le
Pakistan et les préoccupations que continuent
de susciter le risque de confl it entre ces
pays dotés de l'arme nucléaire et la menace
que cela représenterait pour la sécurité et
la stabilité régionales et mondiales; le
nouvel environnement de sécurité
internationale et le défi que pose la prolifération
des armes de destruction massive en ce qui a
trait à la stabilité et la sécurité
mondiales; la crise au Moyen-Orient.
Promouvoir la prospérité
des Canadiens grâce à l'accroissement du
commerce et de l'investissement
- L'an dernier, le Ministère a joué un rôle
déterminant dans les préparatifs en vue du
Sommet du G8, que le Canada a accueilli et présidé
en juin 2002. Une aide du même ordre a été
fournie dans le cadre de la visite que le
premier ministre a effectuée en Afrique en
avril 2002 en prévision du Sommet, au cours
de laquelle les dirigeants africains ont
manifesté leur engagement sans équivoque à
l'égard de la concrétisation du Nouveau
partenariat pour le développement de
l'Afrique (NPDA).
- Les préparatifs en vue du Sommet du G8 ont
été axés sur trois priorités établies par
le premier ministre : renforcer la croissance
économique mondiale et promouvoir le développement
durable; édifier un nouveau partenariat pour
le développement de l'Afrique; et lutter
contre le terrorisme. Au Sommet, les
dirigeants ont réagi au NPDA
en établissant le Plan d'action du G8 pour
l'Afrique. Pour sa part, le Canada a annoncé
qu'il verserait 6 milliards de dollars sur
cinq ans en ressources nouvelles et existantes
afin de contribuer au développement de
l'Afrique. Par ailleurs, le Canada a indiqué
qu'il éliminerait, à compter du 1er janvier
2003, les droits de douane et les contingents
visant la presque totalité des importations
de 48 pays les moins avancés, 34 desquels
sont Africains.
- Toujours au Sommet, les dirigeants du G8 ont
réaffirmé leur volonté de faire aboutir,
d'ici janvier 2005, le nouveau cycle de négociations
de l'OMC,
et d'obtenir des résultats productifs au
Sommet mondial sur le développement durable
de 2002.
- Le Ministère a joué un rôle de premier
plan dans le lancement réussi du nouveau
cycle de négociations de l'OMC
à Doha, au Qatar, en 2001. Le programme de négociations
refl ète les principaux objectifs du Canada,
qui consistent à réduire les barrières
commerciales et à renforcer les règles
commerciales internationales. En outre, le
Canada cherche à éliminer les subventions
agricoles qui ont des effets de distorsion sur
le commerce, à établir des calendriers de négociations
précis en ce qui a trait au commerce des
services, à adopter des règles plus sévères
applicables aux actions antidumping et aux
subventions, ainsi qu'à améliorer le mécanisme
de règlement des différends. L'an dernier,
le Canada a également continué de préconiser
une plus grande transparence des activités de
l'OMC
afin de mieux faire comprendre au public les
avantages que présente le système commercial
multilatéral.
- Dans la gestion de la relation commerciale
la plus importante qu'entretient le Canada,
soit celle avec les États-Unis, le Ministère
a travaillé avec d'autres ministères fédéraux,
les provinces et l'industrie à la recherche
d'une solution à long terme à l'actuel différend
sur le bois d'oeuvre, tout en exerçant des
droits sous les auspices de l'Accord de libre-échange
nord-américain et de l'OMC.
Le Ministère a également pris une part
active dans la défense des intérêts
canadiens dans les dossiers de l'agriculture
et de l'énergie, et a collaboré à une
initiative couronnée de succès afin
d'exclure le Canada de la mesure de sauvegarde
engagée par les États-Unis en ce qui a trait
à l'acier.
- En 2001-2002, le premier ministre et le
ministre du Commerce international ont dirigé
des missions commerciales d'Équipe Canada en
Europe ainsi qu'au Texas et en Californie. Les
participants à cette dernière mission (Équipe
Canada Ouest) provenaient des provinces et des
territoires de l'Ouest; le voyage s'est
traduit par 19 ententes d'une valeur globale
de 92,9 millions de dollars. La mission d'Équipe
Canada en Russie et en Allemagne a permis la
conclusion de 133 nouvelles ententes
commerciales représentant quelque 583,6
millions de dollars. Les missions commerciales
de cette année ont suscité une participation
sans précédent de femmes et d'Autochtones
entrepreneurs.
- Le Ministère s'est employé à faire en
sorte que le Canada joue un rôle de chef de
file dans la négociation d'un accord de
libre-échange des Amériques. Dans le cadre
d'autres négociations sur la libéralisation
du commerce, un accord a été conclu avec le
Costa Rica, des pourparlers ont été entamés
avec d'autres pays d'Amérique centrale et les
discussions se sont poursuivies avec
l'Association européenne de libre-échange et
avec Singapour. Au Sommet Canada-CARICOM
(Communauté des Caraïbes), qui s'est tenu à
la Jamaïque en 2001, le premier ministre et
les chefs de gouvernment des Caraïbes ont
convenu d'amorcer des discussions sur un éventuel
accord de libreéchange. Ces négociations
dureront tout au long de la prochaine année
financière.
Faire rayonner la culture et
les valeurs canadiennes partout dans le monde
- En 2001-2002, le Ministère a consenti plus
de 6,5 millions de dollars à plus de 400
artistes et compagnies artistiques afin de
leur permettre de présenter leurs oeuvres à
des publics internationaux à l'occasion d'événements
importants tels que la Biennale de Venise,
l'une des expositions d'art contemporain les
plus prestigieuses du monde. Parmi les activités
artistiques marquantes appuyées par le Ministère
l'an dernier figurait la tournée du Royal
Winnipeg Ballet aux États-Unis et dans divers
pays d'Asie. Toujours l'an dernier, le Ministère
a organisé les visites officielles de la
gouverneure générale en Argentine, au Chili
et en Allemagne, auxquelles ont participé d'éminents
artistes, chercheurs et universitaires
canadiens ainsi que des personnalités des
milieux de la culture et des affaires pour
rencontrer leurs homologues dans ces pays.
- Le programme de bourses du Ministère a
permis à 300 étudiants étrangers de suivre
des cours du cycle supérieur au Canada l'an
dernier. Dans le même temps, les missions du
Canada à l'étranger ont continué de
promouvoir activement les produits et services
canadiens en matière d'éducation. En
2001-2002, plus de 200 000 étudiants étrangers
ont suivi des études postsecondaires et
linguistiques de premier cycle au Canada,
injectant ainsi plus de 4 milliards de dollars
dans l'économie canadienne. Dans plus de 30
autres pays ailleurs dans le monde, quelque 6
000 professeurs ont fait découvrir le Canada
à près de 150 000 étudiants. Les efforts
ainsi déployés ont permis de mieux faire
connaître et comprendre le Canada aux jeunes
de la communauté internationale.
- Dans le cadre d'une importante initiative
qui faisait la promotion des valeurs
canadiennes partout dans les Amériques, le
Canada a joué un rôle clé dans l'adoption
de la Charte démocratique interaméricaine
par les ministres des Affaires étrangères de
l'Organisation des États américains (OEA)
à Lima, en septembre 2001. Le Canada a veillé
à ce que le processus préparatoire prévoit
une marge de temps suffisante pour que la société
civile du Canada et du reste de la région y
prenne une part active; il a veillé en outre
à ce qu'elle obtienne les renseignements nécessaires.
Aider les Canadiens et oeuvrer au nom du
gouvernement du Canada à l'étranger
- Dans plus de 270 bureaux répartis un peu
partout dans le monde, le Ministère a dispensé
l'an dernier des services consulaires à 2,5
millions de Canadiens qui travaillaient,
voyageaient ou faisaient des affaires à l'étranger,
ainsi qu'à leur famille au Canada. Parmi les
services consulaires fi gurent le remplacement
des passeports perdus ou volés et la
prestation d'une aide en cas d'urgence médicale,
juridique ou autre.
- Les attentats du 11 septembre 2001 ont
sensibilisé davantage le grand public aux
risques que présentent les voyages à l'étranger.
Le Ministère a réagi en améliorant la
teneur, la gamme et la diffusion de
l'information sur la façon de voyager en
toute sécurité, ainsi qu'en renforçant la
capacité des missions de faire face à des
situations de crise et en ajoutant 42 nouveaux
agents consulaires à l'administration
centrale et à l'étranger.
- Pour la deuxième année d'affilée, le
Canada s'est classé au premier rang dans le
monde pour la prestation de services
gouvernementaux en direct, selon une étude
publiée en avril 2002 par la fi rme
d'experts-conseils Accenture. Le Ministère
est extrêmement dynamique dans ce domaine et
joue un rôle de premier plan dans le cadre du
programme fédéral Gouvernement en direct.
L'an dernier, le Ministère a amélioré
considérablement sa présence dans Internet
et élargi l'accès électronique à ses
missions à l'étranger. En outre, il a
continué de diriger la mise en place des
composantes internationales du site Web
principal du gouvernement du Canada.
Lorsque nous passons en revue les réalisations
du Ministère en 2001-2002, nous sommes particulièrement
fi ers de la détermination et du
professionnalisme hors du commun dont tous les
employés ont fait preuve pendant ce qui a été,
selon tous les avis, une année particulièrement
difficile et tumultueuse pour la communauté
internationale. De concert avec la ministre de la
Coopération internationale et les secrétaires d'État
à l'Asie-Pacifique, à l'Europe centrale et
orientale et au Moyen-Orient, ainsi qu'à l'Amérique
latine, à l'Afrique et à la Francophonie, nous
souhaitons souligner le dévouement des personnes
qui travaillent pour ce Ministère ainsi que la
contribution qu'ils apportent aux Canadiens. C'est
en leur nom que nous présentons ce rapport.
Le ministre du Commerce international
Pierre S. Pettigrew |
Le ministre des Affaires étrangères
Bill Graham |
Contexte ministériel
À propos du ministère
Notre mandat
Le Ministère élabore et met en oeuvre la
politique étrangère dans l'intérêt du Canada,
projette les valeurs et la culture canadiennes
dans le monde entier et protège la sécurité du
Canada. Il travaille à promouvoir le commerce
international et à stimuler l'investissement du
pays de façon à accroître la création
d'emplois et la prospérité. Il offre des
services consulaires et d'autres services d'aide
aux Canadiens se rendant, travaillant ou faisant
affaire à l'étranger, et appuie en outre les
objectifs et les activités internationales des
ministères partenaires et organismes fédéraux
ainsi que des provinces et territoires.
Le Ministère est unique en son genre parmi les
ministères fédéraux non seulement de par son
mandat, mais aussi en raison de l'ampleur de sa présence
internationale. Son réseau de missions à l'étranger
joue un rôle crucial dans toute la gamme de ses
activités, en intervenant auprès de
gouvernements étrangers et d'autres autorités
internationales au nom du gouvernement canadien,
en fournissant les informations, les contacts et
les méthodes afin d'habiliter notre pays à défendre
ses intérêts nationaux à l'étranger et en
dispensant des services aux Canadiens à l'extérieur
du Canada (quelque 2,5 millions au cours du
dernier exercice). Une liste des missions du
Ministère à l'étranger et une description des
différents types de missions se trouvent à
l'adresse suivante :
http://www.dfait-maeci.gc.ca/world/embassies/menu-fr.asp.
Nos effectifs
Les employés du Ministère (plus de 8 300)
sont désignés comme étant permutants, non
permutants ou recrutés sur place. Les employés
du service extérieur - au nombre de plus de 1
900) changent régulièrement de lieu
d'affectation entre Ottawa et les missions à l'étranger.
Les 4 170 employés recrutés sur place
travaillent exclusivement dans d'autres pays où
ils possèdent des connaissances, des capacités
langagières et des compétences particulières.
Au Canada, 2 200 employés non permutants
travaillent à l'administration centrale ainsi que
dans les bureaux de passeports et les centres du
commerce.
Nos installations
Le Ministère sert les Canadiens à partir de
son administration centrale à Ottawa ainsi que
par l'intermédiaire de 29 bureaux des passeports
et d'un réseau de délégués commerciaux régionaux
d'un bout à l'autre du pays. À l'extérieur du
Canada, il exploite plus de 270 « points de
service » desservant 192 États indépendants.
Les biens immobiliers achetés ou loués à l'étranger
comprennent 242 chancelleries (locaux à bureaux),
104 résidences officielles et quelque 1 600
logements pour le personnel. Les terrains et les
immeubles propriétés de l'État à l'extérieur
du Canada ont une valeur marchande d'environ 1,5
milliard de dollars, un investissement considérable
et productif pour les Canadiens. Ces biens
constituent une ressource essentielle qui permet
au Ministère de réaliser ses objectifs
prioritaires dans le monde entier et, parallèlement,
de garantir la meilleure sécurité possible à
ses employés, ses biens et ses renseignements.
Un chef de file mondial dans
l'utilisation de la technologie de l'information
Reconnu comme un chef de file parmi les
organisations nationales des pays membres de
l'Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE)
pour son utilisation de la technologie de
l'information et des télécommunications, le
Ministère gère l'un des réseaux internationaux
client-serveur les plus importants au monde et
l'un des plus diversifiés. Il utilise également
à grande échelle la technologie Internet et,
dans le cadre du programme Gouvernement en direct,
accroît et améliore sans cesse sa présence en
ligne ainsi que les volets internationaux du site
Web principal du gouvernement du Canada http://www.gc.ca.
Partenaires clés
Le succès de l'action du Ministère est
largement tributaire de ses partenariats avec :
- les ministères partenaires et organismes fédéraux,
comme Industrie Canada, Citoyenneté et
Immigration Canada, le ministère de la Défense
nationale, Patrimoine canadien et l'Agence
canadienne de développement international;
- les gouvernements provinciaux, territoriaux
et municipaux;
- le secteur privé canadien, y compris les
exportateurs, les entreprises prêtes à
exporter et leurs employés, les investisseurs
et les personnes à la recherche
d'investissements, les importateurs et les
consommateurs, les secteurs touristique et
culturel, ainsi que les industries vulnérables
et sensibles;
- le secteur bénévole;
- les organisations non gouvernementales et
les groupes de citoyens canadiens;
- le milieu universitaire canadien;
- les milieux culturels et universitaires étrangers
manifestant un intérêt à l'égard du
Canada;
- les médias canadiens et étrangers;
- les représentants des gouvernements étrangers;
- les organisations multilatérales, telles
que les Nations Unies (ONU),
l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord
(OTAN),
l'Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE),
l'Organisation mondiale du commerce (OMC),
le forum de Coopération économique
Asie-Pacifi que (APEC),
le Commonwealth et la Francophonie.
Notre organigramme
Le Ministère relève de la compétence du
ministre des Affaires étrangères et du ministre
du Commerce international. Quatre autres membres
du Cabinet ont des responsabilités précises.
L'Agence canadienne de développement
international (ACDI)
relève du ministre de la Coopération
internationale et trois secrétaires d'État font
la promotion de la politique étrangère et des
priorités commerciales du Canada au sein des
organisations et/ou des régions désignées
suivantes : l'Asie-Pacifi que; l'Europe centrale
et orientale et le Moyen-Orient; l'Amérique
latine et l'Afrique, ainsi que la Francophonie.
D'autres organisations en dehors du Ministère
relèvent du ministre des Affaires étrangères;
à savoir :
- le Centre de recherches pour le développement
international, qui aide des collectivités de
pays en développement à régler des problèmes
sociaux, économiques et environnementaux;
- la Commission mixte internationale, organe
canado-américain qui gère et protège les
lacs et le bassin hydrographique situés à la
frontière entre le Canada et les États-Unis;
- Droits et Démocratie : le Centre
international des droits de la personne et du
développement démocratique, organisme indépendant
qui défend les droits démocratiques et les
droits de la personne.
Le ministre du Commerce international a des
responsabilités supplémentaires en ce qui
concerne :
- la Corporation commerciale canadienne,
organisme de ventes à l'exportation qui
s'efforce d'élargir le commerce extérieur
canadien;
- Exportation et développement Canada,
institution financière qui fournit aux
exportateurs et aux investisseurs canadiens
des services financiers liés au commerce;
- l'Administration du pipe-line du Nord, qui
supervise la planification et la construction
de la portion canadienne du projet de gazoduc
transalaskien;
- la section canadienne du Secrétariat de
l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA),
qui aide à administrer les dispositions de l'ALENA
relatives au règlement des différends.
Le Bureau des passeports est un organisme de
service spécial interne au Ministère qui relève
du sous-ministre des Affaires étrangères.
À l'administration centrale, le Ministère a
un conseiller juridique et dix sous-ministres
adjoints (SMA)
qui relèvent directement des sous-ministres et du
sous-ministre délégué. Six de ces SMA
élaborent des politiques et des initiatives pour
atteindre les objectifs des secteurs d'activité
du Ministère dans le monde entier (voir le
tableau ci-dessous). Ces secteurs d'activité
constituent le cadre de la responsabilité de
gestion du Ministère, ainsi que de ses rapports
de planification et de rendement. Entre eux les SMA
Politique commerciale, économique et
environnementale et Politique mondiale et sécurité
doivent également rendre compte de neuf missions
auprès d'organisations internationales.
Sous-ministre adjoint (SMA) |
Secteur de responsabilité |
SMA,
Commerce international |
Développement du commerce international |
SMA,
Politique commerciale, économique et
environnementale |
Politique commerciale, économique et
environnementale |
SMA,
Politique mondiale et sécurité |
Sécurité et coopération
internationales |
SMA,
Communications, culture et planification
des politiques |
Diplomatie ouverte |
SMA,
Services ministériels, passeport et
affaires consulaires |
Aide aux Canadiens à l'étranger
Service de passeport
Services aux autres ministères
Services ministériels
|
SMA,
Ressources humaines |
Composante distincte des services ministériels |
Les quatre autres SMA
du Ministère sont chargés des politiques et des
activités de régions géographiques précises :
l'Afrique et le Moyen-Orient, les Amériques,
l'Asie-Pacifique et l'Europe. Ces quatre SMA,
ainsi que le conseiller juridique, s'occupent de
la coordination horizontale et de la mise en oeuvre
de l'ensemble des politiques et des programmes des
secteurs d'activité pour leurs régions ou leurs
domaines de compétence respectifs. Ce faisant,
les secteurs géographiques collaborent de manière
approfondie avec les missions à l'étranger.
Structure du Ministère (2001-2002)
Contexte stratégique et défis
Avant que nous ne passions en revue les
principales réalisations du Ministère en
2001-2002, il importe de comprendre le contexte de
fonctionnement et les défis qui ont eu des
incidences sur son milieu et sur ses opérations
au cours de la dernière année. Les facteurs les
plus importants ont été :
- l'accroissement de l'accent sur les
questions de sécurité dans le monde entier
: le Ministère a réagi immédiatement aux
attaques terroristes du 11 septembre 2001,
d'abord aux États-Unis, puis à l'échelle
mondiale, en se concentrant de manière plus
intensive sur l'antiterrorisme et les
questions connexes, dont la sécurité de la
frontière entre le Canada et les États-Unis,
et le resserrement de la coopération avec les
partenaires européens. Cette action s'est
poursuivie pendant tout l'exercice 2001-2002,
compte tenu d'autres développements, y
compris la campagne militaire en Afghanistan,
l'escalade du conflit israélo-palestinien et
l'augmentation de la tension entre l'Inde et
le Pakistan.
- l'importance croissante du commerce
et de l'investissement pour l'économie du
Canada : les exportations représentent
maintenant une part étonnante de 45,4 p. 100
du produit intérieur brut (PIB)
du Canada - en hausse par rapport à sa
proportion de 25 p. 100 de 1990. Cela fait du
Canada, et de loin, le pays le plus tourné
vers l'exportation au sein du G8. La gestion
constante des relations commerciales bilatérales
cruciales du Canada avec les États-Unis - les
plus importantes relations de ce type du monde
- a constitué une priorité clé du Ministère
au cours de l'année qui vient de s'écouler.
Une attention considérable a également été
accordée à l'amélioration des relations du
Canada avec d'autres partenaires de l'hémisphère
comme le Mexique et les pays d'Amérique
latine et des Caraïbes.
- la nécessité d'attirer au Canada
davantage d'activités de commerce
international et d'investissement en
faisant la promotion des avantages que le
Canada offre en sa qualité de centre clé
d'entrepreneurship et d'innovation. Tout au
long de l'exercice 2001-2002, le Ministère a
entrepris de nombreuses activités en matière
de commerce et de développement du commerce
international afin de favoriser une plus
grande libéralisation des échanges
commerciaux et d'accroître la participation
des entreprises canadiennes aux marchés
mondiaux.
- l'interdépendance croissante des
politiques étrangères et intérieures
: la campagne internationale contre le
terrorisme a clairement illustré la nécessité
d'intégrer les politiques étrangères et intérieures
afin de traiter efficacement les questions
mondiales. Au cours de l'année qui vient de
s'écouler, il a continué de se produire une
augmentation prononcée du nombre de questions
que le Ministère doit traiter
horizontalement, non seulement parmi les
ministères et organismes fédéraux, mais
aussi de concert avec le plein éventail de
ses partenaires nationaux et internationaux.
La préparation du Sommet du G8, présidé et
accueilli par le Canada en juin 2002, a
constitué, elle aussi, un dossier horizontal
de premier plan traité l'année dernière. Ce
dossier a comporté également l'organisation
du voyage du premier ministre en Afrique préalablement
au Sommet ainsi qu'un soutien stratégique et
logistique d'ensemble.
- l'accroissement des demandes de
services du Ministère de la part de
partenaires intérieurs et internationaux
: attribuable à un certain nombre de
facteurs, dont une expansion importante des
activités des organisations multilatérales
dont le Canada est membre, la croissance des
milieux diplomatiques étrangers dans notre
pays et l'augmentation du nombre de Canadiens
à l'étranger qui demandent une aide
consulaire et autre.
- les défis régionaux : au
cours de l'année qui vient de s'écouler, le
Ministère a été confronté à un certain
nombre de défis régionaux importants à
travers le monde. En Amérique du Nord,
l'accent est, clairement, placé sur une réaction
coordonnée aux attaques terroristes du 11
septembre, même si on reconnaît la nécessité
d'élargir les relations du Canada avec le
Mexique. En Amérique latine et dans les Caraïbes,
le Canada travaille à l'expansion du commerce
dans le cadre des négociations sur la Zone de
libre-échange des Amériques, tout en renforçant
notre engagement commun en faveur de la démocratie
dans la région. S'agissant de l'Europe, il
importe pour le Canada de mettre l'accent sur
un partenariat transatlantique, fondé sur
d'importants liens commerciaux, culturels et
historiques. En Afrique, le défi consiste à
favoriser un plus grand développement afi n
d'éradiquer la pauvreté et de permettre au
continent de participer plus pleinement à l'économie
mondiale. Au Moyen-Orient et en Asie-Pacifi
que, des confl its régionaux influent
directement sur le programme d'action
international du Canada, particulièrement en
ce qui concerne l'antiterrorisme, le contrôle
des armements et la sécurité humaine.
Simultanément, le Canada a grand intérêt à
générer davantage de commerce et
d'investissement avec l'Asie-Pacifique, région
qui compte la moitié de la population
mondiale.
Résultats stratégiques
Aux fins de l'évaluation de ses progrès et de
son rendement en 2001-2002, le Ministère a mesuré
ses réalisations par rapport aux résultats stratégiques
suivants (le nom des secteurs d'activités est
indiqué à l'intérieur des parenthèses) :
- Contribuer à la création d'emplois au
Canada et à la prospérité du pays en aidant
le secteur privé à profi ter pleinement des
débouchés internationaux, notamment au
chapitre du transfert de technologies, de même
qu'en promouvant et en facilitant
l'investissement étranger au pays (Développement
du commerce international);
- Contribuer à la création d'emplois, à la
prospérité du pays et à la défense des intérêts
ainsi qu'à l'avancement des priorités du
Canada en ce qui a trait à l'environnement
par une gestion efficace des relations
commerciales, économiques et
environnementales du Canada, ainsi que par la
libéralisation des échanges et des
mouvements de capitaux dans le monde, le tout
reposant sur des règles claires et équitables
qui tiennent compte des intérêts canadiens
(Politique commerciale, économique et
environnementale);
- Chercher à établir un système
international pacifi que fondé sur le droit,
qui reflétera les valeurs canadiennes et au
sein duquel le Canada sera protégé des
menaces provenant de l'étranger (Sécurité
et coopération internationales);
- Donner une aide, une assistance et des
conseils efficaces aux Canadiens travaillant,
voyageant ou vivant à l'étranger et à
d'autres personnes, en leur nom (Aide aux
Canadiens à l'étranger);
- Accroître la sensibilisation et le respect
à l'égard du rôle du Canada comme
participant dynamique aux affaires mondiales
et comme partenaire économique, promouvoir
l'identité et les valeurs canadiennes à l'étranger,
et créer un environnement international
favorable aux intérêts politiques et économiques
du Canada (Diplomatie ouverte);
- Fournir les services essentiels d'une manière
effi cace et rentable pour permettre au Ministère
de remplir son mandat et d'atteindre ses
objectifs (Services ministériels);
- Permettre aux ministères partenaires de
mettre en oeuvre efficacement leurs programmes
à l'étranger en leur donnant des services
rentables qui répondent à leurs besoins,
dans le respect des limites imposées par la
loi, par la politique et par les ressources
disponibles (Services aux autres ministères);
- Fournir aux citoyens canadiens et aux résidents
admissibles du Canada des documents de voyage,
y compris les passeports, respectés dans le
monde entier afin de faciliter leurs déplacements
dans le monde (Service de passeport).
Le présent Rapport de rendement présente des
résultats quantitatifs et qualitatifs, y compris
des récits de réussites et relève certaines
lacunes. Le rapport expose ainsi un compte rendu
équilibré, tout en mettant en relief la
complexité de l'action du Ministère. Pour ce qui
est de l'analyse des résultats, le Ministère
s'en remet aux avis d'experts internes, y compris
de spécialistes de chacun des secteurs d'activité,
ainsi que du personnel de la vérification
comptable et de l'évaluation. Il recourt également
à cette fin à des renseignements en provenance
de l'extérieur du Ministère, dont des sondages
auprès de la clientèle et des recherches sur
l'opinion publique.
Principales réalisations des
secteurs géographiques
Les secteurs géographiques mettent en oeuvre
l'objectif du secteur d'activité du Ministère
dans leur région désignée. Ils gèrent également
les missions à l'étranger, qui représentent le
Canada sur une base quotidienne auprès de la
communauté internationale et permettent au
gouvernement du Canada de défendre les intérêts
du pays partout dans le monde. En 2001-2002, la
relation de travail étroite entre les secteurs géographiques
et les missions à l'étranger a été extrêmement
efficace s'agissant des questions suivantes :
Lutte contre le
terrorisme et promotion de la paix mondiale
Le Ministère a réagi immédiatement aux événements
du 11 septembre 2001, en commençant par New York
et par Washington (D.C.), où les attentats
terroristes se sont produits. Le consulat général
du Canada à New York a oeuvré infatigablement de
concert avec les services de police et d'autres
autorités pour retrouver les Canadiens portés
disparus. Dans l'ensemble des États-Unis, toutes
les missions canadiennes ont porté l'horaire de
leurs opérations à 24 heures par jour, sept
jours par semaine, pendant une certaine période
consécutive aux attaques. Le Centre des opérations
du Ministère à Ottawa a reçu 5 500 appels téléphoniques
le jour des attentats (moyenne normale pour une période
de deux semaines) et 24 000 au cours des deux
semaines qui ont suivi.
La Direction générale responsable de l'Amérique
du Nord et l'ambassade du Canada à Washington ont
joué un rôle central dans la coordination de la
réaction du gouvernement du Canada aux attaques
terroristes. Par exemple, elles ont organisé des
visites d'une importance cruciale aux États-Unis
de la part du premier ministre et de 11 autres
membres du Cabinet. Leur action a également débouché
sur l'élaboration de la Déclaration sur la
frontière intelligente signée par le Canada et
les États-Unis en décembre 2001, laquelle
garantit une coopération étroite à propos de la
sécurité de la frontière commune tout en
assurant qu'elle soit tout à fait ouverte pour le
commerce.
La participation subséquente du Canada à la
campagne internationale contre le terrorisme a nécessité
une grande participation de la part des missions
du monde entier, dont voici certains éléments :
- Diverses missions ont fourni un apport
crucial aux avis aux voyageurs du Ministère
pour faire en sorte qu'ils soient aussi à
jour que possible à la lumière de divers événements
internationaux, dont la campagne militaire en
Afghanistan et la montée des tensions au
Moyen-Orient.
- En janvier 2002, le Canada a rétabli ses
relations diplomatiques avec l'Afghanistan et
il a annoncé un montant supplémentaire de
100 millions de dollars au titre de l'aide
humanitaire et à la reconstruction.
- Les missions du Canada en Israël ont
prodigué une aide critique aux Canadiens
coincés dans l'escalade de la violence en
Cisjordanie. Au Canada et au Moyen-Orient, le
Ministère a lancé une campagne de
sensibilisation publique afi n de souligner le
caractère non racial, non religieux de la
campagne internationale contre le terrorisme.
Les ministres ont constamment souligné les préoccupations
qu'inspirent au Canada les activités
palestiniennes et israéliennes.
- En octobre 2001, le Ministère a annoncé de
nouvelles mesures visant à aider le Pakistan,
en guise de reconnaissance de la décision de
ce pays de se joindre à la coalition
internationale contre le terrorisme. Ces
mesures comprennent l'assouplissement des
sanctions contre Islamabad. Le Canada a également
réagi positivement à l'annonce faite plus tôt
par le Pakistan d'une carte routière vers la
démocratie, qui expose les étapes d'un rétablissement
progressif de la démocratie au Pakistan, le
point culminant résidant dans des élections
nationales et provinciales en octobre 2002.
Il convient également de faire observer que,
dans l'ensemble des opérations du Ministère, des
améliorations ont été apportées en 2001-2002
aux systèmes et procédures de sécurité à
l'administration centrale et dans les missions à
l'étranger afi n de mieux protéger ses employés,
ses biens et ses renseignements; et qu'au même
moment la capacité analytique du Ministère à l'étranger
était accrue, particulièrement dans le domaine
de la sécurité internationale.
L'élargissement de la
présence internationale du Canada
En juin 2002, le Canada a présidé et
accueilli le Sommet du G8 à Kananaskis, en
Alberta. Il a joué un rôle directeur dans la préparation
d'un Plan d'action du G8 pour l'Afrique afin de
stimuler le développement économique et social
sur ce continent. Dans le cadre des préparatifs
du Sommet, le Ministère a dispensé un soutien
stratégique et logistique d'ensemble et a organisé
la tournée africaine préalable au Sommet du
premier ministre en avril 2002.
En janvier 2002, le Canada a officiellement
ouvert une ambassade à Tripoli, en Libye et a établi
un protocole d'entente avec ce pays afin de
promouvoir le dialogue politique. En octobre 2001,
le Canada a procédé à l'ouverture d'un
consulat/bureau commercial à Barcelone, en
Espagne.
Pendant toute l'année 2001, le Canada a, de
plusieurs façons, rendu un hommage particulier au
centenaire de l'Australie. Il a fait cadeau d'un
dallage en pierres réalisé par le sculpteur
canadien réputé John McEwen, illustrant les
ciels nocturnes des hémisphères septentrional et
austral. Le Canada a également participé à de
nombreuses manifestations culturelles et il a
assisté à la Réunion des chefs de gouvernement
du Commonwealth, qui se tenait en Australie cette
année-là. En partenariat avec l'Association pour
les études canadiennes en Australie et en
Nouvelle-Zélande, le Ministère a lancé la série
des Dialogues Canada-Australie, à laquelle
participent des citoyens éminents des deux pays.
La gestion des affaires publiques et la
migration sont des questions importantes qui présentent
un intérêt pour nos partenaires européens et
elles ont fait l'objet de discussions lors des
Sommets Canada-UE,
tels que celui qui s'est tenu à Stockholm en juin
2001, dans le cadre de la présidence suédoise de
l'Union européenne, et à Ottawa, en décembre
2001, dans le cadre de la présidence belge.
L'Allemagne a adopté une nouvelle législation en
matière d'immigration, qui est inspirée de la
vision canadienne. Le colloque Canada-Royaume-Uni
de novembre 2001 portait sur le Canada et le
Royaume-Uni dans un monde branché.
Une stratégie commerciale a été élaborée
et mise en oeuvre pour la région. Elle vise à
renforcer la sensibilisation au commerce afin de
favoriser la création de réseaux et de liens
commerciaux entre le Canada, le Moyen-Orient et
l'Afrique du Nord.
Le festival Pensez Canada 2001 au Japon, la
plus importante manifestation canadienne de ce
type jamais tenue dans ce pays, visait à faire
mieux connaître le Canada comme étant un pays
moderne, diversifié et raffiné, et à encourager
la conclusion d'un plus grand nombre de
partenariats commerciaux et de coentreprises. Le
festival a comporté plus de 200 manifestations,
qui mettaient en vedette tous les aspects de la
société canadienne, notamment les arts, la
culture, le monde des affaires et la vie
politique. Le financement de cette initiative d'un
coût de trois millions de dollars a été assuré
par le Ministère ainsi que par plus de 50
entreprises commanditaires du Canada et du Japon.
Un examen indépendant est arrivé à la
conclusion que cette manifestation est parvenue,
en général, à atteindre ses objectifs.
En 2001-2002, le Canada a joué un rôle de
chef de file sans précédent dans la promotion de
la coopération hémisphérique. En étant l'hôte
du Troisième Sommet des Amériques, le Canada
s'est placé dans une situation favorable dans la
région et a su promouvoir un programme collectif
équilibré, axé sur les gens, basé sur les
valeurs et les intérêts canadiens. Les
dirigeants démocratiquement élus de 34 pays de
la région ont plus que jamais manifesté leur
solidarité et montré leur capacité à sortir
des sentiers battus en ce qui concerne les
questions de fond. Au Sommet, ils ont adopté la
Clause sur la démocratie, qui a été ensuite
complétée par la Charte démocratique interaméricaine,
laquelle améliore les instruments de
l'Organisation des États américains (OEA)
en renforçant les institutions démocratiques.
Ils ont réaffirmé en outre l'engagement qu'ils
avaient pris de conclure un accord sur la Zone de
libre-échange des Amériques (ZLEA)
d'ici 2005 et ont fait en sorte que le processus
de négociation maintienne le cap. Les
responsables canadiens ont joué également un rôle
clé dans la publication, à la veille du Sommet,
de l'avant-texte des négociations de la ZLEA,
qui était inédit.
L'an dernier, également, le Ministère a
organisé des visites officielles de la
gouverneure générale en Argentine, au Chili et
en Allemagne, dans le cadre desquelles des
artistes, scientifiques et chercheurs canadiens
distingués sont allés rencontrer leurs
homologues.
Le secrétaire d'État (Europe centrale et
orientale et Moyen-Orient) a effectué une visite
aux Émirats arabes unis, au Koweit et au Qatar,
notamment pour appuyer les intérêts commerciaux
du Canada dans la région. Aucun représentant au
niveau ministériel n'avait effectué de visite axée
sur des questions commerciales dans ces pays
depuis de nombreuses années. Celle-ci sera suivie
d'une mission commerciale dans la région.
Défense des intérêts
du Canada sur la scène internationale
Compte tenu de l'importance cruciale du
commerce et du développement du commerce
international pour la prospérité du Canada, le
Ministère a consacré des ressources considérables
à la libéralisation des échanges commerciaux et
au règlement des différends commerciaux en
2001-2002. Deux importantes missions commerciales
ont été engagées, une en Russie et en Allemagne
et l'autre, au Texas et en Californie. Les deux
ont connu un très grand succès et ont abouti à
de nouvelles ententes commerciales d'une valeur
supérieure à un demi-milliard de dollars. Le
ministre du Commerce international, Pierre
Pettigrew, a dirigé une mission fructueuse en
Inde en avril 2002. Ce voyage marquait une
importante étape de la reprise de l'engagement du
Canada avec ce pays et la première tournée de ce
type comportant une délégation du secteur privé.
Le Canada a entrepris l'an dernier des négociations
sur la conclusion d'un accord de libre-échange
avec Singapour et avec l'Association européenne
de libre-échange, et il a conclu un accord avec
le Costa Rica. Au Sommet Canada-CARICOM
(Communauté des Caraïbes), tenu en Jamaïque en
2001, le premier ministre et les chefs de
gouvernement des Caraïbes ont convenu d'amorcer
des pourparlers au sujet d'un accord de libre-échange.
Ces négociations se poursuivront pendant toute la
prochaine année financière.
Conformément à l'intérêt prioritaire que le
Canada attache à la prestation d'une assistance
technique afin de moderniser la gouvernance au
Mexique, les deux pays ont signé une lette
d'intention pour promouvoir et développer le fédéralisme
mexicain. Le Canada et le Mexique ont également
signé un accord sur l'application des législations
respectives de la concurrence, renforçant du même
coup les dispositions connexes de l'Accord de
libre-échange nord-américain. Travaillant avec
les provinces et avec le secteur privé, le Ministère
a concouru à l'accroissement de 10 p. 100 des
exportations canadiennes vers le Mexique en 2001,
en dépit de l'essouffl ement de l'économie dans
l'ensemble de l'Amérique du Nord et malgré un
recul de 4 p. 100 du total des importations du
Mexique cette année-là.
Au titre d'une autre initiative commerciale
importante, le Ministère a connu du succès dans
ses négociations avec la Commission européenne
visant à améliorer l'accès aux marchés du vin
de glace canadien. La négociation d'un accord
d'ensemble sur les vins et spiritueux a été lancée
en novembre 2001. La Commission européenne est
une des principales institutions de l'Union européenne.
Le Ministère a également organisé des
visites de délégations étrangères au Canada
l'an dernier. Par exemple, des représentants du
gouvernement brésilien et des leaders du monde
des affaires du Brésil ont fait une tournée d'un
bout à l'autre du pays afin de présenter aux
exportateurs canadiens des informations à jour
sur les débouchés en matière de commerce et
d'investissement sur cet important marché. En
guise de réponse, leurs homologues canadiens
feront une visite de promotion du commerce au Brésil
en 2002. Le Canada a également accueilli la
visite d'une première délégation commerciale
syrienne au Canada, ainsi qu'une réunion bilatérale
avec des responsables tunisiens.
La visite d'État effectuée au Canada par le
président du Portugal, M. Jorge Sampaio, en mai
et juin 2001, a également donné lieu à la commémoration
du 500e anniversaire de l'arrivée de Corte Real
à Terre-Neuve et à la visite d'une délégation
d'affaires pour laquelle des colloques et des réunions
ont été organisés à Montréal, Toronto,
Vancouver et Ottawa.
Le chancelier allemand, M. Gerhard Schroeder, a
effectué également une courte visite au Canada (à
Ottawa et à Montréal) à l'occasion du Sommet de
Kananaskis. L'Allemagne a occupé en outre une
place importante dans le secteur des sciences et
de la technologie, avec les festivités qui ont
entouré le 30e anniversaire de l'Accord
germano-canadien de coopération scientifique et
technique en octobre 2001. Jusqu'à maintenant,
plus de cinq cents projets de recherche ont été
menés à bien et on dénombre environ cent
projets nouveaux ou en cours de mise au point.
L'accession de la Chine à l'Organisation
mondiale du commerce en décembre 2001 a ouvert de
nouveaux débouchés pour les substantiels intérêts
du Canada en matière de commerce et
d'investissement dans ce pays. Le Plan d'action
commerciale Canada-Chine a été mis à jour et
publié électroniquement afin que le monde des
affaires y ait plus facilement accès. Cela a également
aidé les délégués commerciaux du Canada à
prodiguer des conseils plus éclairés sur un
marché en expansion rapide pour les exportateurs
canadiens.
En partenariat avec le Ministère, le Conseil
commercial Canada-Chine a établi des bureaux régionaux
dans trois villes supplémentaires de Chine en
avril 2002. Cela a grandement élargi les services
commerciaux dispensés sur des marchés régionaux
clés de la Chine. Pour de plus amples
renseignements sur ce programme, prière de
consulter les sites http://www.ccbc.com
et http://www.dfait-maeci.gc.ca/china.
Dans le cadre de son action visant à régler
les différends commerciaux en 2001-2002, le
Ministère a collaboré avec le secteur canadien
de l'acier à la réalisation d'une campagne
fructueuse visant à exempter notre pays de droits
de douane pouvant atteindre 30 p. 100 applicables
aux importations américaines d'acier. Il a également
coopéré avec d'autres ministères fédéraux,
les provinces et l'industrie à la mise au point
d'une solution à long terme du différend en
cours avec les États-Unis sur le bois d'oeuvre résineux.
Le Ministère a tenu des négociations bilatérales
sur cette question, tout en défendant activement
ces exportations en recourant aux mécanismes de règlement
des différends de l'Accord de libre-échange
nord-américain et de l'Organisation mondiale du
commerce.
Rendement du ministère
Résultats stratégiques, utilisation des
ressources et réalisations par secteur d'activité
Les résultats stratégiques de chacun des
secteurs d'activité, exposés dans les pages qui
suivent, correspondent à ceux qui sont établis
dans le cadre de gestion du Ministère. Il
convient de noter que les résultats réels présentés
ont été mesurés par rapport aux engagements
pris dans le Rapport sur les plans et priorités
du Ministère pour 2001-2002.
Développement du commerce
international
Résultat stratégique
Contribuer à la création d'emplois au Canada
et à la prospérité du pays en aidant le secteur
privé à profiter pleinement des débouchés
internationaux, notamment au chapitre du transfert
de technologies, de même qu'en promouvant et en
facilitant l'investissement étranger au pays.
- Sommaire des dépenses en 2001-2002
(en millions de dollars)
- Dépenses prévues en début d'exercice -
239.8
- Total des autorisations de dépenser en fin
d'exercice - 249.9
- Dépenses réelles - 240.6
- Personnel - Équivalents temps plein
(ETP)
- ETP
canadiens utilisés - 475
- ETP
recrutés sur place utilisés - 562
Contexte
Le secteur d'activité du développemnt du
commerce international contribue à la création
d'emplois et à la prospérité du Canada en
aidant les entreprises qui sont habituées ou
moins habituées à exporter à exploiter
pleinement les ouvertures qu'offre la
mondialisation de l'économie. Non seulement le
Ministère appuie l'expansion des exportations
canadiennes de produits et de services, mais il
facilite également les investissements au Canada
et encourage le développement technologique grâce
à la formation d'alliances avec des partenaires
étrangers.
Pour ce faire, le gouvernement confie
l'ensemble de ses activités de développement du
commerce à Équipe Canada inc (ECI),
issue d'un partenariat entre 23 ministères fédéraux
et organismes chargés de la promotion du commerce
international. ECI
administre et coordonne des programmes, services
et outils d'aide intégrés qui aident les
entreprises canadiennes à prendre de l'expansion
sur les marchés internationaux. Le site Web d'ECI,
ExportSource http://www.exportsource.gc.ca,
est le site canadien où l'on trouve le plus de
renseignements sur les exportations. Le Ministère
travaille par ailleurs en étroite collaboration
avec Industrie Canada dans le cadre d'initiatives
ciblées visant à attirer des investisseurs étrangers
au Canada, grâce au programme Partenaires pour
l'investissement au Canada (PIC
). De concert avec ses partenaires de PIC
et d'ECI,
le Ministère s'efforce de présenter le Canada
comme un pays toujours plus concurrentiel et comme
un territoire de choix pour les investisseurs étrangers.
Le Ministère gère le Service des délégués
commerciaux (SDC)
du Canada, chargé de mettre en oeuvre la stratégie
canadienne de promotion du commerce international
sur les marchés mondiaux. Le SDC
est un organisme centenaire qui regroupe plus de
500 professionnels du commerce, principalement
implantés dans les missions du Canada à l'étranger.
Les délégués commerciaux du Ministère possèdent
une expertise dans un grand nombre de domaines,
dont l'accès aux marchés étrangers, les
perspectives d'affaires et l'établissement de
contacts, mais aussi les exportations, l'obtention
de licences, les coentreprises et les transferts
de technologie. Le site Web du SDC,
InfoExport http://infoexport.gc.ca,
donne accès à des centaines d'études de marché
par secteur et à des rapports sur des pays bien
précis, destinés à aider les entreprises
canadiennes à découvrir les possibilités de
commerce avec d'autres pays et à mieux connaître
leurs marchés cibles. Ce site aide également les
compagnies prêtes à exporter à communiquer avec
les employés des missions qu'administre le Ministère
à l'échelle de la planète, et à profiter des
services de base personnalisés qu'elles offrent.
Au Canada, 2001 a été la dixième année consécutive
de croissance économique, ce qui constitue la
plus longue période d'expansion suivie de l'après-guerre.
Les échanges commerciaux et les investissements
ont une fois encore largement contribué à cette
performance économique du Canada. En chiffres réels
(indexés en fonction de l'infl ation), le produit
intérieur brut (PIB)
du Canada a augmenté de 1,5 p. 100 en 2001. Cette
augmentation est imputable pour près de la moitié
à l'augmentation de l'excédent de la balance du
commerce extérieur du Canada. En 2001, le solde
actuel du compte commercial du Canada a atteint un
excédent record de 29,1 milliards de dollars,
soit 2,7 p. 100 du PIB.
Le Canada a continué à enregistrer des résultats
encourageants sur le plan du commerce et des
investissements, malgré le climat de forte
incertitude qui a régné au sein de l'économie
mondiale et qui était généralement néfaste aux
échanges et aux investissements du Canada. En
2001, les économies d'un certain nombre de pays
sont entrées en récession. Dans pareil contexte,
les exportations canadiennes de produits et de
services ont résisté, diminuant de 2,1 p. 100
pour passer à 467 milliards de dollars, après
avoir augmenté de 14,6 p. 100 en 2000. Les
exportations de produits canadiens ont baissé de
2,4 p. 100, passant à 412,5 milliards de dollars
en 2001, alors qu'elles avaient atteint un niveau
record en 2000. Les exportations canadiennes de
services ont totalisé 55,1 milliards de dollars
en 2001, soit 0,4 p. 100 de moins qu'en 2000. Les
exportations combinées de produits et services
ont représenté 43,1 p. 100 du PIB
du Canada. En 1991, ce chiffre était de 24,9 p.
100. Au fil des ans, la refonte de l'industrie
canadienne a permis aux exportateurs canadiens de
s'orienter vers une production davantage axée sur
la haute technologie que sur les ressources. En
2001, les exportations de l'industrie primaire ont
représenté 42,8 p. 100 des exportations totales,
alors qu'elles se situaient à 61 p. 100 en 1981.
En ce qui concerne les exportations de services,
ce sont les industries fondées sur le savoir qui
ont affiché la plus forte croissance ces dernières
années, pour atteindre 50 p. 100 des exportations
totales de services en 2001.
En 2001, les investissements étrangers directs
au Canada ont totalisé 320,9 milliards de
dollars, soit 6,1 p. 100 de plus qu'en 2000 (302,3
milliards de dollars). En 2001, les
investissements directs canadiens à l'étranger
ont augmenté de 14,4 p. 100 pour se chiffrer à
389,4 milliards de dollars contre 340,4 milliards
en 2000.
Le point sur le commerce en 2002,
rapport qui fait état de la performance du Canada
en matière de commerce international et
d'investissements, peut être consulté sur le
site Web du Ministère, à l'adresse suivante : http://www.dfait-maeci.gc.ca/eet/SOT_Summary-f.asp.
Attentes en matière de rendement et réalisations
Veiller à l'uniformité de la
prestation des services par les missions et entre
les différents programmes et services commerciaux
afin de faciliter la mise en oeuvre des améliorations
prévues dans le cadre de la nouvelle approche de
prestation des services préconisée par le
Service des délégués commerciaux.
- Le Ministère a continué à mettre en oeuvre
sa « nouvelle approche » visant à améliorer
le rendement et l'efficacité du Service des délégués
commerciaux (SDC),
en mettant en pratique les suggestions issues
des sondages auprès des clients et des employés,
des évaluations internes et de la ligne réservée
à la rétroaction des clients. Le Ministère
surveille de près ces indicateurs de
rendement afin d'améliorer constamment la façon
dont le SDC
répond aux besoins à la fois complexes et
changeants des entreprises canadiennes.
- Dans l'esprit de l'engagement qu'il a pris
de soutenir ses employés, le Ministère a
entrepris l'élaboration d'outils novateurs,
ainsi que de programmes de formation et de
perfectionnement professionnel à l'intention
du personnel du SDC,
l'établissement de principes de leadership
organisationnel et la formulation de valeurs
et d'un code déontologique de base
applicables au service. Il va également définir
de façon plus moderne les aptitudes et les
compétences de son personnel afin d'apporter
davantage de soutien aux agents qui servent
les clients canadiens à l'étranger. La mise
en oeuvre débutera l'an prochain et sera
complétée par une charte du service à la
clientèle et par un code de conduite des
employés.
- On a offert à 305 agents commerciaux
canadiens en poste à l'étranger une
formation spécialisée portant sur six
principaux secteurs industriels, en réponse
aux entreprises canadiennes qui demandaient à
être servies par des employés connaissant
parfaitement leur secteur d'activité, leur
environnement et les problèmes auxquels elles
sont confrontées.
- Dans le cadre de ses travaux de suivi auprès
des entreprises canadiennes, le Centre des
occasions d'affaires internationales (COAI)
du Ministère a permis à celles-ci d'exporter
pour 8,1 millions de dollars, grâce aux
services de répertoriage des débouchés
offerts aux entreprises exportatrices. Le COAI
a exploité 5 200 occasions d'affaires suggérées
par une centaine de missions à l'étranger.
Ses employés ont communiqué avec plus de 15
000 entreprises par téléphone ou en ligne
(service e-Leads) http://www.iboc.gc.ca,
ce qui a permis de faire connaître beaucoup
plus vite aux entreprises canadiennes les
occasions d'affaires stratégiques.
- Par le biais de la page Faire des affaires
avec le Canada du site Canada International http://canadainternational.gc.ca,
destinée aux non-Canadiens, le Ministère a
créé un service de répertoriage direct des
occasions d'affaires à l'intention des
acheteurs étrangers. Ce service en ligne, mis
en place en 1995 en collaboration avec les
agents commerciaux canadiens à l'étranger,
permet aux acheteurs étrangers de faire connaître
directement au COAI
les occasions d'affaires, afin que celui-ci
puisse les exploiter. Jusqu'à maintenant, ce
service a suscité des réactions positives;
plusieurs centaines d'occasions d'affaires ont
été fructueuses et ont été communiquées
par voie électronique aux exportateurs
canadiens.
- Le Centre des études de marché du SDC
a produit 297 nouveaux documents d'information
qui ont permis aux clients canadiens de découvrir
les ouvertures de marché à l'étranger. Il
s'agissait de revues des marchés, de profi ls
de marchés et de profils sectoriels par pays.
En outre, 55 rapports sectoriels ont été
produits afin d'informer les agents
commerciaux du potentiel d'exportation du
Canada. Le Centre des études de marché a
envoyé 6 500 bulletins électroniques aux
missions canadiennes à l'étranger afi n de
leur transmettre les articles relatifs aux
secteurs pertinents provenant de nombreuses
sources électroniques décrivant les
occasions d'affaires pour les entreprises
canadiennes sur les marchés internationaux.
Le Centre a également informé les
associations industrielles des activités du SDC,
grâce au bulletin de nouvelles trimestriel Partenaires
à l'exportation.
«C'est exactement de ce type de rapport
dont j'avais besoin... C'est extraordinaire! »
« Il s'agit de renseignements très intéressants
pour moi... Tout y est. » Le sondage réalisé
en 2002 par le Centre des études de marchés a
révélé que les clients étaient très
satisfaits du contenu des documents produits par
le Centre, de leur niveau de détail et de leur
présentation générale. Les clients ont
attribué à ces produits d'information une note
moyenne de 8 sur 10.
- Le Ministère a organisé la première
mission commerciale virtuelle des Institutions
fi nancières internationales (IFI)
en Afrique; les représentants de 30
entreprises canadiennes ont participé à
cette mission, qui leur a permis d'établir
des liens avec les responsables des
approvisionnements de la Banque africaine de développement
à Abidjan et de la Banque mondiale à
Washington, afin d'examiner la structure
complexe des marchés africains. D'autres ont
pu se préparer en ligne avant de participer
à cinq autres missions, dont le salon de
l'aviation de Farnborough, Canadian Trade
Show on Board, la mission commerciale des
femmes d'affaires au Royaume-Uni baptisée Women
Crossing Borders et Globe 2002. Ces améliorations
apportées aux services électroniques ont
permis aux participants de saisir plus systématiquement
les occasions d'affaires sur les marchés
internationaux, et d'économiser temps et
argent en se préparant aux missions ou en y
participant sans avoir à quitter le pays. Le
Ministère a entrepris des consultations auprès
de ses principaux clients (PME
et entreprises gérées par des Autochtones,
des femmes ou des jeunes) afin de déterminer
leurs besoins, et a créé un conseil
consultatif des PME
spécialiste du commerce international. On a
encouragé les multinationales autochtones et
les femmes chefs d'entreprise à étendre leur
présence sur les marchés étrangers en
publiant des suppléments dans CanadaExport,
bulletin de nouvelles du Ministère consacré
au commerce international, et en procédant à
une refonte du site Web Femmes d'affaires et
commerce international.
- En tout, 514 entreprises ont reçu une aide
dans le cadre du Programme de développement
des marchés d'exportation (PDME),
qui partage avec les entreprises et
associations commerciales canadiennes les coûts
et les risques associés à la mise en oeuvre
de leurs plans de développement des
exportations sur de nouveaux marchés, ou à
la préparation de soumissions pour
d'importants projets d'investissement à l'extérieur
du Canada. L'aide autorisée s'est élevée à
10,5 millions de dollars, tandis que les
ventes déclarées par les compagnies ayant bénéficié
du PDME
ont totalisé 170 millions de dollars. De
plus, le PDME
a apporté une aide de 1,4 million de dollars
à 21 associations commerciales représentant
des centaines d'entreprises canadiennes, afin
de leur permettre de lancer des initiatives de
promotion au nom de leurs membres dans divers
secteurs industriels. Le temps de traitement
moyen des demandes d'aide au PDME
est passé de cinq semaines en 2000 à quatre
semaines en 2001.
Un sondage réalisé auprès des bénéficiaires
d'une aide du PDME
a révélé un taux de satisfaction de 90 p.
100. Ils sont particulièrement satisfaits de la
qualité des services de suivi, du site Web du PDME
et des communications, de la contribution du PDME
et de son impact sur les ventes à
l'exportation, l'identification des
distributeurs/agents et l'établissement de
contacts.
- Les très fructueuses missions d'Équipe
Canada conduites par le premier ministre se
sont poursuivies avec Équipe Canada Ouest,
dont les membres se sont rendus à Dallas et
à Los Angeles en novembre 2001. Ont participé
à cette mission les quatre premiers ministres
de l'Ouest, les trois dirigeants des
territoires, le ministre du Commerce
international et plus de 190 hommes et femmes
d'affaires. Les entreprises canadiennes ont
signé 19 accords avec des entreprises américaines
pour une valeur totale de 92,8 millions de
dollars canadiens.
- En février 2002, le premier ministre, 12
dirigeants provinciaux et territoriaux, le
ministre du Commerce international et plus de
400 hommes et femmes d'affaires se sont rendus
en Russie et en Allemagne dans le cadre de la
mission Équipe Canada 2002. Plus de 290
entreprises canadiennes étaient représentées,
dont plus de 150 PME,
70 femmes, 3 jeunes et 8 Autochtones chefs
d'entreprise. Il s'agissait du plus grand
nombre de femmes et d'Autochtones du monde des
affaires ayant jamais participé à une
mission d'Équipe Canada. À Moscou, Berlin et
Munich, les participants ont signé 133
nouveaux accords commerciaux d'une valeur
totale de 583,6 millions de dollars.
- Les huit missions d'Équipe Canada organisées
depuis 1994 ont créé des occasions
d'affaires sur les marchés internationaux
pour plus de 2 800 représentants
d'entreprises canadiennes, ce qui a
directement généré de nouvelles activités
commerciales d'une valeur de 30,6 milliards de
dollars pour le Canada.
- Le Programme de promotion du commerce
international (PPCI),
qui permet de financer le développement du
commerce international par des activités de
promotion à l'étranger, a été soumis à un
examen approfondi. Au terme de cet examen, on
a créé un nouveau fonds destiné aux
missions à l'étranger : le Fonds pour
services aux clients (FSC).
Le FSC,
lancé en avril 2002, se veut davantage axé
sur les besoins des clients et simplifi é.
Les gestionnaires du Programme commercial dans
les missions se verront confi er davantage de
responsabilités en ce qui concerne
l'utilisation des fonds alloués, et leur
rendement sera mesuré en fonction d'un cadre
de gestion axée sur les résultats.
- Étant donné que 71 p. 100 des entreprises
canadiennes se sont servies d'Internet en
2001, selon Statistique Canada, le Web est
devenu un outil de prestation de services en
soi pour le Service des délégués
commerciaux. Le site Web du SDC
http://www.infoexport.gc.ca
a enregistré une augmentation de 33 p. 100 du
nombre moyen de clients servis chaque mois,
atteignant le chiffre record de près de 100
000 visites pour le seul mois de mars 2002.
Son contenu est régulièrement révisé et amélioré
en fonction de l'évolution des marchés étrangers,
ce qui permet aux entreprises canadiennes
d'accéder rapidement à des renseignements
exacts.
- Dans le cadre de l'initiative Gouvernement
en direct, le Ministère a consacré de
nombreux efforts à l'élaboration d'un site
Web baptisé « Délégué commercial virtuel
», qui sera lancé en 2002. Ce nouvel outil
en ligne améliorera les services offerts par
le SDC
aux entreprises canadiennes, en leur donnant
accès à des pages Web personnalisées qui
contiennent des renseignements ciblés sur les
marchés et des données relatives au secteur
auquel elles appartiennent et aux marchés qui
les intéressent.
- Le Ministère a sensibilisé davantage les
exportateurs canadiens aux activités
complexes des institutions fi nancières
internationales (IFI)
et des Nations Unies (ONU),
qui disposent de plus de 40 milliards de
dollars américains en fonds
d'approvisionnement destinés aux économies
en développement ou en transition, ce qui se
traduit chaque année par près de 200 000
contrats de sous-traitance potentiels. IFInet
http://www.infoexport.gc.ca/ifi.net,
site Web du Ministère consacré à ce volet,
a été amélioré par l'intégration d'un
système d'assistance sans frais, qui
communique chaque semaine de nouveaux
renseignements en ligne sur les occasions
d'affaires. Le site reçoit en moyenne 2 500
visiteurs par mois, et compte plus de 1 000
abonnés.
- Dans le cadre de son programme de
sensibilisation aux activités des IFI
et de l'ONU,
le Ministère a continué à travailler avec
des partenaires comme Manufacturiers et
exportateurs du Canada, l'Agence canadienne de
développement international, Industrie Canada
et Ontario Export Inc., en participant à des
événements de premier plan à l'échelle du
Canada afin de sensibiliser davantage les
intervenants aux activités des IFI
et de l'ONU.
Les 17 présentations ont visé plus de 400
exportateurs potentiels.
- L'entrée de la Chine dans l'Organisation
mondiale du commerce (OMC)
en décembre 2001 a créé pour le Canada de
nouvelles ouvertures dans ce pays sur le plan
du commerce et des investissements. Grâce à
des contrats de sous-traitance novateurs signés
avec le Conseil commercial Canada-Chine, on a
créé des bureaux régionaux dans trois
autres villes chinoises. Les agents en poste
à l'étranger et au Canada ont reçu une
formation relative à l'OMC
afi n de pouvoir mieux servir les exportateurs
canadiens, et atteindre ainsi l'objectif du
Ministère qui consiste à offrir des
programmes de formation ciblés.
- Quatre mille entreprises de tout le Canada
ont pu percer plus facilement le marché américain
après avoir participé à 100 projets mis en
oeuvre dans le cadre du programme ExportUSA -
série de séminaires et de missions qui
permettent aux représentants des PME
de découvrir les bases de l'exportation vers
les États-Unis.
Veiller à ce qu'Équipe Canada inc
offre des résultats à ses clients.
- Le Comité des sous-ministres chargé du développement
du commerce international a approuvé une
structure de gouvernance globale et un cadre
de mesure du rendement présentés par le
Comité de gestion d'ECI. Cette structure
favorisera un rapprochement entre les 23
ministères et organismes participant aux
activités d'ECI, et jettera les bases de la
gestion de ce réseau virtuel. ECI s'est révélée
un exemple unique de gestion horizontale d'un
nouveau genre. L'organisation, qui offre des
services aux exportateurs régionaux
(existants et potentiels) grâce aux réseaux
commerciaux régionaux, a attiré l'attention
du Centre du commerce international de l'OMC/Conférence
des Nations Unies sur le commerce et le développement,
qui y voit un modèle de collaboration que
pourraient utiliser les économies en développement
pour améliorer leurs perspectives
commerciales et devenir plus prospères.
- En plus des frais d'adhésion de ses
membres, qui génèrent 1,65 million de
dollars en fonds de fonctionnement, ECI a réussi
à obtenir 9 millions de dollars sur trois ans
(2001-2004), qui seront affectés à un
programme destiné à améliorer l'image du
Canada lors des principales foires
commerciales internationales. L'actuel budget
de fonctionnement convient à des activités
assez rudimentaires, cependant les
responsables d'ECI vont évaluer régulièrement
leurs besoins afin de déterminer s'il leur
faut des fonds additionnels, en particulier à
l'échelle régionale, pour amséliorer leur
capacité à offrir des services de qualité
à leurs clients.
- Étant donné que ses principaux clients
sont les PME,
Équipe Canada inc a adopté l'approche du
guichet unique pour son service à la clientèle,
en mettant en place un système d'aiguillage
des clients entre les divers membres d'ECI,
destiné à mettre ceux-ci en contact avec les
personnes les plus qualifiées pour répondre
à leurs demandes relatives aux exportations.
Il s'agit là d'un défi de tous les instants,
qui sera au centre de l'évolution de la stratégie
au cours de l'année à venir. Le nombre de
clients continue d'augmenter, et certains des
résultats obtenus jusqu'à maintenant sont
impressionnants. Par exemple, 16 000 appels
ont été traités par les préposés à 1 888
EXPORTS, services d'information sur les
exportations et le site http://www.exportsource.gc.ca
a reçu 230 000 visites.
Veiller à ce que les sociétés d'État
spécialisées dans les exportations (Corporation
commerciale canadienne et Exportation et développement
Canada) soient reconnues comme des organismes
concurrentiels, à l'écoute des besoins des
clients, qui respectent le principe de
transparence et l'éthique, et voir à ce que
leurs finances soient saines.
- Le Ministère a adopté une approche plus
active de l'examen et de l'approbation des
plans d'activités d'Exportation et développement
Canada (EDC) et de la Corporation commerciale
canadienne (CCC),
qui décrivent le plan stratégique
quinquennal de chaque société et sont mis à
jour chaque année. Cette approche axée sur
la coopération a conduit à une meilleure intégration
des orientations stratégiques des trois
organisations, qui souhaitent faciliter l'accès
des entreprises canadiennes au financement
international, dans des conditions plus
concurrentielles.
- On a modifié la Loi sur l'expansion des
exportations en présentant des mesures législatives
progressistes (Projet de loi C-31). La Loi
exige désormais que les entreprises
effectuent des examens environnementaux sous
la supervision du vérifi cateur général, et
le nom de la société a été changé pour
Exportation et développement Canada. Le
Ministère et EDC ont travaillé ensemble afi
n de faire progresser les politiques d'EDC
relatives à la responsabilité sociale de
l'organisation, en prenant notamment des
mesures afin d'informer les entreprises
canadiennes présentes à l'étranger à
propos de la législation nationale et de
leurs obligations internationales. Les
politiques d'EDC sur la responsabilité
sociale des entreprises (RSE)
comprennent de nouveaux outils permettant de
promouvoir la divulgation d'information, le
respect des lois, les consultations et d'évaluer
les obligations en matière de droits de la
personne.
- EDC a intégré certaines des
recommandations de la vérificatrice générale
à sa Directive en matière d'évaluation
environnementale, et entend les mettre en oeuvre
sans délai. La vérificatrice générale
effectuera une deuxième vérification au début
de 2004, et commentera à ce moment-là le
niveau de conformité d'EDC avec ses
recommandations.
- Le Projet de loi C-41, qui a été adopté,
constitue une mise à jour de la Loi sur
la Corporation commerciale canadienne (CCC).
La nouvelle loi doit renforcer la capacité de
la CCC
à servir ses clients tout en améliorant ses
structures de gouvernance et d'administration.
Les changements apportés au système de rémunération
des services offerts par la CCC,
ainsi que l'augmentation des fonds qui lui
sont alloués, ont garanti à la Corporation
la marge de manoeuvre nécessaire pour
s'acquitter de son mandat. La CCC
soutient activement les exportations
canadiennes vers les marchés publics des pays
en développement, afin de répondre aux
besoins des exportateurs dans ces pays. Elle a
notamment entrepris de nouvelles activités
d'envergure dans les Caraïbes, en Amérique
du Sud et en Asie du Sud-Est.
Améliorer la collaboration entre les
membres les plus innovateurs de la communauté
scientifique et technique (S-T)
canadienne (y compris les institutions et le
secteur privé) et les organisations étrangères
équivalentes.
- Plusieurs activités et missions axées sur
le partenariat en recherche et développement
et le capital-risque ont été entreprises.
Les participants canadiens, membres des
secteurs de la biotechnologie, des matériaux
de pointe, de l'optoélectronique, des
instruments au laser, des technologies
d'approvisionnement et du savoir ont pu
examiner les possibilités qui s'offrent à
eux avec leurs collègues d'Allemagne, de Corée
du Sud, d'Espagne, de France, de Hong Kong,
d'Israël, du Japon, du Royaume-Uni, de
Singapour, de Suisse et de Taïwan.
- La collaboration entre le Canada et l'Union
européenne en matière de science et de
technologie (S-T)
a été renforcée à l'occasion du 30e
anniversaire de l'Accord germano-canadien de
coopération scientifique et technique. Depuis
1971, plus de 500 projets de recherche concertée
ont été menés à bien dans le cadre de cet
accord, et une centaine d'autres sont en
cours.
- Le Ministère a organisé des consultations
avec les autres ministères et organismes fédéraux
dans le cadre du réseau interministériel sur
les sciences et la technologie à l'échelle
internationale, afi n de discuter (entre
autres choses) de la façon dont le Canada
peut améliorer ses relations avec l'Union
européenne en matière de S-T,
ainsi que de sa coopération avec le Japon
dans ce domaine, et de la signature possible
d'un protocole d'entente Canada-Corée sur la
coopération scientifique et technique.
- Deux conseillers en S-T
ont été respectivement affectés à
Washington et à Berlin, et un nouveau poste
de spécialiste de la S-T
recruté sur place a été créé à Londres.
On envisage en outre de créer un programme de
formation en S-T
à l'intention de tous les agents du Service
des délégués commerciaux, afin d'appuyer le
développement scientifique et technologique
du Canada.
- La diffusion d'information de nature
scientifique et technique a fait des progrès
grâce à la nouvelle présentation de S-T
au Canada : Les Nouvelles, publié 17
fois l'an dernier à l'intention de 240 bénéficiaires.
Une brochure illustrée intitulée Partenariats
en science et technologie : L'atout canadien
qui présente le Canada comme un pays
innovateur sur le plan de la S-T
a été distribuée à toutes les missions
canadiennes à l'étranger.
Des histoires de réussite
Créée en 1983 à Toronto, en Ontario, la société
Teknion Furniture Systems conçoit, fabrique et
commercialise des modules et du mobilier de
bureau qui répondent aux besoins complexes
d'intégration entre la main-d'oeuvre et la
technologie. Teknion http://www.teknion.com
conçoit des unités de bureau confortables et
très fonctionnelles à l'intention de millions
de personnes à l'échelle de la planète,
aidant ainsi les compagnies à réaliser plus de
profits. Ce mobilier de bureau haut de gamme,
qui est à la fois attrayant et propice à
l'augmentation de la productivité, aide les
entreprises à s'adapter à l'évolution de la
technologie. Frank Delfino, responsable des
marchés canadien et international, a reçu en
2001 le Prix d'excellence à l'exportation
canadienne, à titre d'Exportateur de l'année.
La société Kitsaki Meats, implantée à
La Ronge, dans une région éloignée de la
Saskatchewan, est devenue un des principaux
producteurs et exportateurs de produits carnés
de qualité supérieure. Mais elle est connue
pour bien d'autres choses que pour sa viande. En
fait, Kitsaki http://www.kitsaki.com
est le premier producteur mondial de riz sauvage
biologique. De plus, la société est devenue un
modèle pour les Autochtones du monde entier en
ce qui concerne la responsabilisation des
collectivités. Son président, M. Harry Cook, a
reçu en 2001 le Prix Succès pour les
entreprises autochtones.
Fabriqués à partir de bois provenant
des forêts du Nord, les planchers de bois franc
Lauzon de qualité supérieure sont reconnus
dans le monde entier pour leur beauté et leur
finition quasi-parfaite. Lauzon http://www.lauzonltd.com
est une société totalement intégrée implantée
à Papineauville, au Québec, dont les activités
vont de l'exploitation forestière à la
fabrication de produits finis. Elle est
aujourd'hui l'un des trois chefs de file de
l'industrie nord-américaine des revêtements de
sol. Son président David Lauzon a reçu en 2001
le Prix Succès pour la qualité soutenue.
Politique commerciale, économique
et environnementale
Résultat stratégique
Contribuer à la création d'emplois, à la
prospérité du pays et à la défense des intérêts
ainsi qu'à l'avancement des priorités du Canada
en ce qui a trait à l'environnement par une
gestion efficace des relations commerciales, économiques
et environnementales du Canada, ainsi que par la
libéralisation des échanges et des mouvements de
capitaux dans le monde, le tout reposant sur des règles
claires et équitables qui tiennent compte des intérêts
canadiens.
- Sommaire des dépenses en 2001-2002
(en millions de dollars)
- Dépenses prévues en début d'exercice -
113.6
- Total des autorisations de dépenser en fin
d'exercice - 235.5
- Dépenses réelles - 230.9
- Personnel - Équivalents temps plein
(ETP)
- ETP
canadiens utilisés - 405
- ETP
recrutés sur place utilisés - 71
Contexte
Le commerce et l'investissement internationaux,
fondés sur des systèmes réglementés ouverts,
sont essentiels à la prospérité économique du
Canada. Un emploi canadien sur quatre est lié
directement au commerce et, en 2001, les
exportations de biens et de services ont représenté
43,1 p. 100 du produit intérieur brut (PIB).
En 2001, l'investissement direct canadien à l'étranger
a atteint 389,4 milliards de dollars, tandis que
l'investissement étranger direct au Canada s'est
accru de 6,2 p. 100 pour se chiffrer à 320,9
milliards de dollars, soit l'équivalent de 29,4
p. 100 du PIB
canadien. Dans ce contexte, le rôle du secteur
d'activité de la politique commerciale, économique
et environnementale consiste à influencer la
conjoncture internationale de manière à
promouvoir la croissance économique et l'emploi
au Canada, et à défendre les intérêts
canadiens en matière de développement durable et
d'environnement conformément aux valeurs
fondamentales du pays. Pour ce faire, le secteur
d'activité analyse, développe et gère les
relations commerciales, économiques et
environnementales du Canada; négocie et exécute
des accords internationaux; favorise la libéralisation
du commerce et des mouvements de capitaux dans le
monde, sur la base de règles claires et équitables
qui refl ètent les valeurs et les intérêts
canadiens; facilite l'élaboration de règles
internationales qui renforcent notre capacité, en
tant que nation, d'instaurer des règlements dans
l'intérêt public et qui protègent et renforcent
notre diversité culturelle et notre capacité d'élaborer
et de mettre en oeuvre des politiques et des
programmes sociaux fondés sur les priorités
canadiennes; contrôle l'importation et
l'exportation de certains produits par l'entremise
de la Loi sur les licences d'exportation et
d'importation; gère les frictions et les
différends; et exécute un éventail complet
d'activités de sensibilisation, de consultation
et de communication au pays.
En 2001-2002, le Ministère a continué de
jouer un rôle important dans la promotion des intérêts
de la politique économique et commerciale du
Canada, et ce, tant au niveau bilatéral que régional
et multilatéral. Nos relations avec les États-Unis
- pays de destination de 85 p. 100 (350,8
milliards de dollars) de nos exportations de
marchandises et de provenance de 73 p. 100 (255,5
milliards de dollars) de nos importations de
marchandises - sont restées primordiales. Bien
que le commerce et l'investissement bilatéraux se
fassent assez librement entre les deux pays et
contribuent grandement à la prospérité économique
du Canada, la tendance vers les mesures
protectionnistes américaines a exigé une
surveillance vigilante du Canada. Les efforts du
Ministère pendant l'année ont été tout
particulièrement axés sur le différend très médiatisé
avec les États-Unis au sujet du commerce du bois
d'oeuvre, mais aussi sur quelques frictions dans
le commerce des produits agricoles, y compris le
blé et les produits laitiers. De plus, un
lobbying intensif du Canada durant l'année, y
compris aux échelons les plus élevés du
gouvernement, a permis au Canada de ne pas être
visé par une mesure de sauvegarde américaine
relative à l'acier vers la fin de l'exercice,
encore que le risque de diversion sur le marché
canadien continue de préoccuper l'industrie
canadienne. Les attaques terroristes du 11
septembre ont fait ressortir la nécessité d'une
gestion concertée de la frontière canado-américaine.
Le Ministère a joué un rôle important en ce qui
concerne cette priorité gouvernementale, en
prenant entre autres des mesures pour renforcer le
régime canadien de contrôle des exportations
conformément à la Loi sur les licences
d'exportation et d'importation et en
favorisant la coopération dans d'autres dossiers
relatifs à l'intégration économique de l'Amérique
du Nord, comme l'amélioration de la coopération
entre les organes de réglementation canadiens et
américains. Le Canada a également poursuivi ses
efforts en vue de renforcer l'Accord de libre-échange
nord-américain (ALENA)
durant l'année, en s'efforçant entres autres
d'accélérer les réductions des tarifs douaniers
et de clarifier les dispositions du chapitre 11
portant sur l'investissement.
Sur le front multilatéral, les efforts
canadiens et internationaux ont abouti au
lancement fructueux d'un nouveau cycle de négociations
commerciales multilatérales à la Conférence
ministérielle de l'Organisation mondiale du
commerce (OMC)
à Doha, au Qatar, en novembre 2001. L'adhésion
de la Chine et du Taipei chinois (Taïwan) a également
été approuvée à cette réunion. Aux négociations
en cours sur l'agriculture et les services
s'ajoutent donc désormais des négociations plus
larges sur l'accès aux marchés des biens non
agricoles, les règles commerciales (c.-à-d. les
subventions et les mesures compensatoires, les
mesures antidumping et les accords commerciaux régionaux),
le règlement des différends, un système
multilatéral de notification et d'enregistrement
pour les vins et les spiritueux, et certains
aspects du commerce et de l'environnement. Le
nouveau cycle renforcera le plan d'action économique
du gouvernement en élargissant les marchés
internationaux des biens et des services canadiens
et en renforçant les règles afin d'accroître la
stabilité et la discipline dans les flux
commerciaux internationaux. Les négociations
appuieront également les intérêts généraux de
la politique étrangère, notamment les objectifs
du Canada en matière de développement durable.
En plus de la reprise des négociations
multilatérales, les initiatives commerciales
bilatérales et régionales se sont poursuivies
durant l'année. Le Canada a continué de montrer
l'exemple dans les négociations de la Zone de
libre-échange des Amériques (ZLEA),
qui se poursuivent conformément aux instructions
données par les dirigeants réunis au Sommet des
Amériques à Québec en avril 2001. De plus, les
négociations en vue d'établir un accord de
libre-échange bilatéral avec le Costa Rica ont
été menées à terme durant l'année, et elles
continuent avec quatre autres pays d'Amérique
centrale (le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua
et le Salvador), avec l'Association européenne de
libre-échange (AELE)
et avec Singapour. Les préparatifs en vue des négociations
avec la Communauté des Caraïbes (CARICOM)
ont avancé, tout comme les travaux exploratoires
en vue d'éventuelles négociations de libre-échange
avec l'Union européenne et le Japon.
Dans le contexte du ralentissement économique
mondial de la deuxième moitié de 2001, le Canada
était bien placé pour jouer un rôle de premier
plan dans les efforts mondiaux visant à
promouvoir le rétablissement de la croissance et
de la stabilité économiques, en particulier
depuis qu'il a commencé à occuper la présidence
du G7/G8 au début de 2002 et en préparation du
Sommet du 26 au 28 juin, dont il a été l'hôte
à Kananaskis, en Alberta. Le premier ministre Chrétien
a décidé dès le début de la présidence du
Canada de mettre l'accent sur trois priorités
claires - renforcer la croissance économique
mondiale et le développement durable, établir un
nouveau partenariat pour le développement de
l'Afrique et combattre le terrorisme. L'importance
accordée à un ordre du jour clair et bien préparé,
ainsi que la décision du premier ministre de
tenir le Sommet dans un cadre étroit et informel
offrant des possibilités maximales de discussions
intimes entre les dirigeants, a grandement
contribué au succès du Sommet.
En ce qui concerne l'Afrique, dont le premier
ministre avait fait la pièce maîtresse du
Sommet, les dirigeants du G8 ont lancé un nouveau
partenariat à long terme dans le Plan d'action
pour l'Afrique. Ce plan est appuyé par un accord
sur les ressources financières qui devrait entraîner
une importante expansion de l'aide au développement
en Afrique dans les années qui viennent, dont 6
milliards de dollars du Canada au cours des cinq
prochaines années. Cette aide renforce les résultats
de la Conférence internationale sur le fi
nancement du développement, qui s'est tenue à
Monterrey, au Mexique, en mars 2002 et au cours de
laquelle le premier ministre avait annoncé une
hausse annuelle de 8 p. 100 de l'aide publique au
développement du Canada, et où le Canada avait
joué un rôle important pour obtenir un accord
international sur un nouveau cadre de coopération,
le Consensus de Monterrey. Après la fin du
Sommet, le premier ministre a annoncé une série
de mesures supplémentaires que prendra le Canada
à l'échelle nationale pour renforcer le Plan
d'action pour l'Afrique. Ces mesures comprennent
un fonds d'investissement africain de 100 millions
de dollars et une initiative en vue d'éliminer
les contingents et les droits de douane sur
presque toutes les importations en provenance de
48 pays les moins avancés, dont 34 pays
africains.
Afin d'appuyer les efforts mondiaux déployés
pour lutter contre le terrorisme international,
les dirigeants du G8 ont adopté six principes de
non-prolifération et un nouveau Partenariat
mondial du G8 contre la prolifération des armes
de destruction massive, et ils se sont engagés à
rassembler jusqu'à 20 milliards de dollars américains
sur dix ans afin d'appuyer des projets concertés
dans le cadre de ce partenariat. En outre, les
dirigeants du G8 ont approuvé une Action coopérative
du G8 sur la sécurité dans les transports, en
vue de renforcer la sécurité et l'efficacité du
système de transport international. Cette
initiative a fixé des priorités et des échéances
pour l'amélioration de la sécurité en ce qui
concerne le mouvement des personnes et des biens,
en insistant sur la sécurité des conteneurs.
Dans leurs discussions sur le renforcement de la
croissance économique mondiale et le développement
durable, les dirigeants du G8 ont réaffirmé leur
engagement envers le Programme de développement
de Doha et le Consensus de Monterrey, et se sont
engagés à mener à bien le prochain Sommet
mondial sur le développement durable (SMDD),
qui aura lieu à Johannesburg du 26 août au 4
septembre 2002. Les préparatifs en vue des
initiatives qui ont été lancées et des décisions
qui ont été prises à Kananaskis ont été au coeur
des activités du Ministère tout au long de l'année.
Sur le front du développement durable, les
efforts internationaux et canadiens ont porté sur
la préparation du SMDD.
Ce sommet passera en revue les progrès accomplis
dans la mise en oeuvre des engagements pris au
Sommet de la Terre en 1992 à Rio de Janeiro et
orientera les moyens à prendre pour s'attaquer
aux grandes questions relatives au développement
durable à l'échelle internationale. À titre de
vice-président du comité international de dix
membres chargé de surveiller la préparation du SMDD,
un représentant du Ministère a coprésidé la négociation
du Plan d'action du Sommet. Le Ministère a aussi
dirigé l'équipe de négociation interministérielle
durant les conférences préparatoires et, de
concert avec Environnement Canada et l'Agence
canadienne de développement international (ACDI),
il a coordonné les préparatifs du gouvernement fédéral
en vue du Sommet. Le Ministère a aussi participé
activement à deux réunions des Conférences des
Parties au Protocole de Kyoto de la
Convention-cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques, qui ont eu lieu à Bonn
(en juin) et à Marrakech (en novembre). Ces réunions
ont permis de régler la plupart des questions en
suspens relatives à la mise en oeuvre du
Protocole de Kyoto et ont insisté tout particulièrement
sur les problèmes des pays en développement, la
conformité et l'utilisation du mécanisme pour un
développement propre (MDP), et l'application
conjointe (AC). Le Ministère a aussi défendu
activement l'utilisation du MDP et de l'AC par le
secteur privé au Canada et à l'étranger, par
l'entremise de son Bureau du MDP et de l'AC.
L'ampleur et l'importance du commerce
international pour le plan d'action commercial, économique
et environnemental du Canada ont continué
d'exiger une stratégie efficace et concertée de
consultation et de sensibilisation des intéressés
et du grand public. Les activités de
communication du Ministère, qui comprennent une
fonction éducative et une fonction d'élaboration
des politiques, se sont concentrées sur le plan
d'action commercial multilatéral du Canada dans
le contexte du Cycle de Doha et sur ses diverses
priorités commerciales régionales et bilatérales.
Attentes en matière de rendement et réalisations
1. Promouvoir et protéger les
intérêts canadiens en matière d'accès au marché
1.1 Gérer efficacement les relations
commerciales et économiques entre le Canada et
les États-Unis de manière à favoriser les intérêts
canadiens.
- En décembre 2001, le ministre des Affaires
étrangères Manley et le gouverneur Tom
Ridge, directeur de la Sécurité intérieure
aux États-Unis, ont signé une déclaration
relative à la création d'une « frontière
intelligente » pour le XXIe siècle. Cette déclaration
prévoit un plan d'action en 30 points
reposant sur quatre piliers, qui contribueront
à déterminer et à éliminer les menaces
pour la sécurité tout en accélérant la
circulation légitime des biens et des
personnes qui franchissent la frontière. Les
quatre piliers sont : la circulation sécuritaire
des personnes; la circulation sécuritaire des
biens; la sécurité des infrastructures, et
la coordination et la mise en commun de
l'information.
- En collaboration avec Agriculture et
Agroalimentaire Canada (AAC), le Ministère a
poursuivi la défense des politiques et des
pratiques commerciales canadiennes relatives
au blé dans une enquête découlant d'un
recours intenté par la North Dakota Wheat
Commission en vertu de l'article 301 de la loi
américaine. Le rapport d'enquête a été
publié en février 2001 par le représentant
américain au commerce. Même s'il ne mâche
pas ses mots et s'il n'est pas tendre envers
la Commission canadienne du blé, le rapport
ne prévoyait pas de mesures commerciales immédiates.
- En collaboration avec AAC, le Ministère
s'est lancé dans des interventions de haut
niveau auprès de la présidence des États-Unis
et des membres du Congrès pour exprimer les
vives inquiétudes du Canada au sujet de la
loi agricole américaine, qui prévoyait des
hausses des subventions agricoles faussant les
échanges commerciaux ainsi que de nouvelles
exigences concernant l'inscription du nom du
pays d'origine sur les étiquettes.
- Le 4 mars 2002, le président Bush a imposé
des mesures de sauvegarde, prenant la forme de
tarifs supplémentaires, sur les importations
de 16 produits de l'acier qui, de l'avis de
l'International Trade Commission des États-Unis,
portaient gravement atteinte à l'industrie américaine.
Grâce aux nombreux efforts déployés par les
gouvernements fédéral et provinciaux, ainsi
que par l'industrie de l'acier et les métallurgistes,
et conformément aux dispositions de l'ALENA,
le président Bush n'a pas pris de mesures
contre les exportations canadiennes, évaluées
à 3,6 milliards de dollars.
- En décembre 2001, plusieurs syndicats de
l'industrie américaine du divertissement ont
demandé une enquête en vue d'imposer des
mesures compensatoires sur l'importation de fi
lms et d'émissions de télévision en
provenance du Canada. En collaboration avec
Patrimoine canadien, le Ministère s'est opposé
à cette enquête. Les requérants ont retiré
leur demande en janvier 2002.
- Le Ministère a poursuivi activement une
campagne de sensibilisation visant à informer
les Américains sur le rôle du Canada comme
fournisseur d'énergie sûr et de plus en plus
important, et pour empêcher l'application des
dispositions de la nouvelle loi américaine
sur l'énergie qui auraient des répercussions
sur le Canada, à titre de fournisseur d'énergie
dans un marché intégré de l'énergie en Amérique
du Nord.
1.1.1 Bois d'oeuvre
- Dans le dossier du bois d'oeuvre, le
gouvernement du Canada a collaboré étroitement
avec les gouvernements provinciaux et
l'industrie pour évaluer l'effet des mesures
commerciales injustes prises par les États-Unis
sur l'industrie et les collectivités
canadiennes, et pour dégager des solutions
possibles au différend. Ces consultations ont
également orienté les nombreux efforts déployés
par le gouvernement pour négocier un nouvel
accord avec les États-Unis en 2001-2002. Les
États-Unis ont cependant insisté pour
maintenir des positions en tant que base d'un
règlement du différend qui étaient
inacceptables aux yeux du Canada.
- Le Canada fait valoir ses droits en vertu
des mécanismes de règlement des différends
de l'OMC
et de l'ALENA.
En 2001-2002, le gouvernement a contesté
trois mesures relatives au différend sur le
bois d'oeuvre auprès de l'OMC.
En effet, il a contesté les décisions préliminaires
des États-Unis relatives aux subventions et
au dumping, ainsi que les dispositions
relatives au remboursement des droits de
douane de la loi américaine prévoyant des
recours en matière de commerce. Le Canada a
aussi demandé des examens par un comité spécial
des décisions fi nales des États-Unis
relatives aux subventions et au dumping en
vertu des dispositions de l'ALENA.
Le Canada a indiqué qu'il avait aussi
l'intention de contester devant l'OMC
et l'ALENA
les décisions fi nales des États-Unis
relatives aux subventions, au dumping et au préjudice.
- Les missions du Canada aux États-Unis sont
restées très actives auprès des décideurs
politiques et commerciaux et des guides de
l'opinion des médias et des consommateurs,
dans une campagne de sensibilisation continue
visant à faire connaître et accepter la
position du Canada dans ce différend. Deux fi
ches documentaires et une brochure ont été
produites pour informer les grands décideurs
et façonneurs de l'opinion aux États-Unis de
la position du Canada, et des conférences ont
été organisées aux États-Unis, afi n que
des Canadiens puissent présenter leurs
opinions sur les questions forestières.
1.1.2 Règlements sur le contrôle des
exportations et le commerce international des
armes
- En avril-mai 2001, deux nouveaux règlements
découlant de la Loi sur les licences
d'exportation et d'importation sont entrés
en vigueur. Le premier porte sur l'ajout de
nouvelles marchandises à la Liste des
marchandises d'exportation contrôlée afin
d'harmoniser les listes canadiennes à celles
des États- Unis. Le second porte sur
l'obligation d'obtenir une autorisation avant
de réexporter aux États-Unis certains biens
et certaines technologies d'origine américaine.
- La Loi sur la production de la défense
et le Règlement sur les marchandises contrôlées,
sont entrés en vigueur le 30 avril 2001. Ils
établissaient le Programme des marchandises
contrôlées (PMC) administré par Travaux
publics et Services gouvernementaux Canada. Le
PMC est un programme national qui établit des
contrôles sur le transfert au Canada de
marchandises militaires inscrites sur la Liste
des marchandises d'exportation contrôlée,
comparable aux mécanismes employés aux États-
Unis en cas de « présomption d'exportation
». Conjugué aux modifications relatives au
contrôle des exportations décrites
ci-dessus, ce programme a été mis en place
pour assurer la position concurrentielle du
Canada dans l'économie mondiale.
1.2 Renforcer le régime commercial
multilatéral, en donnant suite entre autres aux
engagements déjà pris devant l'OMC,
en participant aux négociations portant sur
l'agriculture et les services et aux initiatives
concernant l'accession à l'OMC,
en soutenant le lancement de négociations plus étendues
au sein de l'OMC
et en encourageant l'élaboration de nouvelles règles
et ententes qui s'appliqueront à d'autres
domaines.
- Les efforts du Canada ont permis de lancer
un nouveau cycle de négociations commerciales
multilatérales à la 4e Conférence ministérielle
de l'OMC,
qui a eu lieu à Doha en novembre 2001.
- À Doha, les membres de l'OMC
se sont entendus sur un programme de négociation
qui reflétait les grands objectifs du Canada
: un programme très ambitieux de négociations
agricoles et des échéanciers très clairs
concernant les négociations sur les services,
un accord en vue de négocier des disciplines
plus strictes sur les mesures antidumping et
les subventions, l'accès aux marchés non
agricoles et des améliorations au mécanisme
de règlement des différends.
- Le Canada a aussi participé activement aux
négociations sur les services de l'OMC.
Les services sont un moteur de la croissance
économique du Canada. En mars 2001, le
ministre Pettigrew a publié la position de négociation
initiale du Canada pour le cycle actuel de négociations
de l'Accord général sur le commerce des
services (GATS).
Cette position reste le pilier de la
participation canadienne à ces négociations.
- La Conférence ministérielle de Doha a établi
que l'étape des négociations sur les
services portant sur l'accès aux marchés
devrait commencer le 30 juin 2002, avec la présentation
des demandes initiales visant les engagements
particuliers, et que les offres initiales
devraient être déposées d'ici le 31 mars
2003. Le Canada s'est donc préparé en vue de
ce processus en étroite collaboration avec
les provinces et les territoires.
- Le Canada a participé activement à la
deuxième phase des négociations de l'OMC
sur l'agriculture, poursuivant les objectifs décrits
dans sa position de négociation initiale.
Cette deuxième phase comportait des
discussions détaillées des propositions de négociation
faites par les membres durant la première
phase. Se fondant sur les instructions données
à la Conférence ministérielle de Doha,
cette deuxième phase a culminé en mars, avec
un plan de travail convenu visant à parvenir
à des résultats négociés dans un délai
d'un an.
- Durant l'année, le Canada a participé
activement à plusieurs négociations de l'OMC
sur l'adhésion de nouveaux membres, en
particulier celles de la Chine et du Taipei
chinois, qui ont été approuvées à la Conférence
ministérielle de Doha et qui ont pris effet
respectivement en décembre 2001 et en janvier
2002. L'accès accru aux marchés de même que
la transparence et la prévisibilité accrues
du régime commercial de la Chine après son
adhésion à l'OMC
seront très avantageux pour les exportateurs
canadiens, tout comme l'adhésion du Taipei
chinois. En 2001, la Chine et le Taipei
chinois arrivaient respectivement au quatrième
et au treizième rang parmi les plus
importants marchés d'exportation du Canada.
- Le Canada continue de jouer un rôle clé
comme membre du Groupe de travail de l'OMC
sur l'adhésion de la Fédération de Russie.
Des progrès importants ont été accomplis
depuis un an dans les négociations bilatérales
sur les droits de douane relatifs aux biens
industriels et au poisson, mais ils sont plus
lents en ce qui concerne les tarifs agricoles
et les divers secteurs des services. La préparation
de la première version du rapport du Groupe
de travail a constitué le point culminant
d'une année d'activité intense.
- Le Canada a participé activement au
Programme de travail en cours de l'OMC
sur le commerce électronique et a défendu
ardemment la recherche d'une tribune où
discuter des questions horizontales. Ces
efforts ont incité les membres de l'OMC
à s'entendre pour discuter expressément du
commerce sous les auspices du Conseil général
en juin 2001.
1.3 Exécuter les accords commerciaux
bilatéraux déjà conclus, lancer d'autres
pourparlers commerciaux bilatéraux et régionaux,
explorer les avantages que pourraient présenter
de nouvelles initiatives et exploiter d'autres débouchés
commerciaux, avec un accent particulier sur les négociations
de la ZLEA,
tel qu'il avait été discuté au Sommet des Amériques,
qui s'est tenu à Québec en avril 2001.
1.3.1 Accord de libre-échange nord-américain
- La mise en oeuvre de l'ALENA
s'est poursuivie, avec une quatrième série
de réductions « accélérées » des droits
de douane en janvier 2002. Les droits de
douane mexicains ont été éliminés avant
les délais prévus sur la plupart des véhicules,
la pâte à papier, le matériel roulant
ferroviaire et les pièces, ainsi que sur les
niveleuses, ce qui représente près de 3,1
milliards de dollars d'échanges bilatéraux.
- Le Canada a également invoqué les
dispositions de l'ALENA
relatives au règlement des différends pour défendre
ses intérêts commerciaux. Le 17 janvier
2001, le Canada a tenu des consultations avec
les États-unis, en vertu du chapitre 20,
concernant les restrictions imposées par ce
pays à l'importation de pommes de terre de l'Île-du-Prince-Édouard.
Le 1er août 2001, le Canada et les États-Unis
ont conclu une entente décrivant les
conditions relatives à la récolte de 2001 et
aux récoltes ultérieures de pommes de terre
de cette province.
- En vertu des dispositions du chapitre 11
relatives aux différends opposant un
investisseur et un État, le Canada a participé
à trois affaires à titre de requérant ainsi
qu'à plusieurs autres affaires entre les États-Unis
et le Mexique, à titre de partie non
contestante.
- En juillet 2001, les ministres ont signé
une note d'interprétation des dispositions
relatives à l'accès aux documents et à la
norme minimale de traitement, et demandé aux
experts de poursuivre leur examen de la mise
en oeuvre et du fonctionnement du chapitre 11.
- En juillet 2001 également, un accord est
intervenu sur les modifications proposées aux
règles d'origine visant sept produits. Les
modifications proposées règlent quelques
problèmes techniques et stimuleront les échanges
commerciaux. Une entente a aussi été conclue
concernant des propositions portant sur des
rectifications techniques qui permettent de
clarifier diverses dispositions relatives à
la vérification ainsi que sur une
rectification technique des règles d'origine
afin qu'elles cadrent avec le Système
harmonisé, qui est entré en vigueur le 1er
janvier 2002.
- Le Canada et le Mexique se sont entendus sur
l'application de leurs lois respectives sur la
concurrence. Cette entente apporte un complément
aux accords entre le Canada et les États-Unis
et entre le Mexique et les États-Unis et, de
ce fait, contribue à renforcer le chapitre 15
de l'ALENA.
1.3.2 Zone de libre-échange des Amériques
- Les ministres du commerce des Amériques ont
appuyé la proposition du Canada de publier
les ébauches consolidées des textes de négociation
de la ZLEA.
La publication de ces documents est le point
culminant des efforts déployés par le Canada
pour accroître la transparence du processus
de la ZLEA,
qui remontent à la réunion ministérielle de
1999 à Toronto.
- Le Canada a aussi joué un rôle actif auprès
de ses partenaires de la ZLEA
pour obtenir l'engagement des ministres du
Commerce de mener les négociations à terme
d'ici janvier 2005 et de mettre l'accord en oeuvre
au plus tard en décembre 2005. Les ministres
du Commerce ont également convenu de
renforcer le mandat du Comité de la société
civile de la ZLEA,
appuyant ainsi l'objectif de transparence
poursuivi par le Canada dans le processus de
la ZLEA.
- Le Canada a continué de jouer un rôle de
chef de file dans les négociations de la ZLEA
au lendemain de la réunion ministérielle à
Buenos Aires et du Sommet des Amériques de Québec,
entre autres comme président du Comité mixte
d'experts des secteurs public et privé sur le
commerce électronique.
1.3.3 Autres négociations et
initiatives bilatérales et régionales
- Le 23 avril 2001, après neuf mois de négociations,
l'Accord de libre-échange entre le Canada et
le Costa Rica (ALECCR) a été signé en présence
du premier ministre Jean Chrétien et du président
Miguel Angel Rodriguez. Deux accords de coopération
dans les domaines du travail et de
l'environnement et une déclaration commune
sur le commerce électronique ont aussi été
signés. La sanction royale a été donnée à
la loi de mise en oeuvre canadienne le 18 décembre
2001. L'ALECCR entrera en vigueur lorsqu'il
aura été ratifié par le Congrès du Costa
Rica et que les documents juridiques
pertinents auront été échangés.
- En octobre 2001, le Canada et le Chili ont
signé un protocole dans le cadre de l'Accord
de libre échange entre le Canada et le Chili
(ALECC)
afin d'accélérer l'élimination des droits
de douane sur les haricots secs, les pommes de
terre surgelées et les aliments pour animaux
familiers exportés au Chili. Cette mesure
compense le Canada pour l'application par le
Chili d'une mesure de sauvegarde sur le blé
entre janvier 2000 et juillet 2001.
- Après des discussions entre les dirigeants
du Canada et de l'Amérique centrale
(Salvador, Guatemala, Honduras et Nicaragua)
en septembre 2000 en vue d'entamer des négociations
de libre-échange, des consultations et des réunions
préparatoires nationales ont été organisées.
Les négociations, que le ministre Pettigrew a
lancées officiellement le 21 novembre 2001,
se sont poursuivies en 2001-2002. Des accords
parallèles sur le travail et l'environnement
sont également recherchés.
- Des consultations et des réunions préparatoires
nationales ont aussi été organisées en vue
de la conclusion d'un accord de libre-échange
avec Singapour après l'annonce de discussions
exploratoires le 5 juin 2000. Les négociations
ont été lancées par le premier ministre Chrétien
et le premier ministre Goh de Singapour en
marge de la réunion des dirigeants de
l'Organisation de coopération économique
Asie-Pacifique (APEC)
en octobre 2001 et se sont poursuivies en
2001-2002. Des accords parallèles sur le
travail et sur l'environnement sont également
recherchés.
- Au Sommet entre le Canada et la CARICOM
qui a eu lieu en Jamaïque le 19 janvier 2001,
le premier ministre Chrétien et les chefs de
gouvernement des pays de la Communauté et du
marché commun des Caraïbes (CARICOM)
se sont entendus pour entamer des pourparlers
en vue de conclure un accord de libre-échange
bilatéral. Les représentants du Canada et de
la CARICOM
ont eu une réunion préliminaire en mars
2001. Depuis, des consultations publiques ont
été menées afin d'obtenir des conseils et
des points de vue sur les priorités, les
objectifs et les préoccupations.
- Le Canada a annoncé en octobre 1998 le
lancement de négociations avec les pays de l'AELE
(Islande, Liechtenstein, Norvège et Suisse).
Un accord provisoire a été concludans la
plupart des domaines, mais certains éléments
clés, comme le traitement des navires et des
produits industriels navals canadiens, restent
en suspens. Bien que le gouvernement demeure
intéressé à parachever cet accord de libre-échange
avec les pays de l'AELE,
aucune date n'a été fixée pour la reprise
des négociations afin de ne pas nuire aux négociations
en cours avec les représentants de
l'industrie et des provinces.
- En octobre 2001, le gouvernement a déposé
sa réponse à un rapport d'un comité
parlementaire qui avait fait des
recommandations en vue d'élargir les
relations économiques entre le Canada et
l'Union européenne. Le gouvernement examine
actuellement les résultats d'une évaluation
des avantages de la poursuite d'un accord de
libre-échange avec l'UE
et d'une enquête sur les attitudes des
entreprises concernant le commerce avec l'UE
et les obstacles à l'investissement. Les
provinces et le secteur privé sont consultés
tout au long de ce processus.
- Après de longs pour parlers entre le Canada
et l'UE,
la Commission européenne a convenu d'améliorer
l'accès aux marchés pour le vin de glace
canadien. Les négociations en vue d'un accord
complet sur les vins et les spiritueux se sont
amorcées en novembre 2001.
- Des modifications ont été apportées à
l'Accord de libre-échange entre le Canada et
Israël en vue d'éliminer les obstacles qui
ont gêné le commerce durant les cinq premières
années de l'accord.
- Le Ministère a pris des mesures pour tenir
compte des effets directs des événements du
11 septembre sur l'industrie canadienne de
l'aviation, y compris les problèmes
commerciaux découlant de la fermeture de
l'espace aérien après les attaques et les déclins
des voyages d'affaires, du tourisme et des
congrès. En consultation avec Transports
Canada, les exigences en matière de sécurité
du transport aérien ont été resserrées
afin d'assurer la sécurité à long terme des
activités aériennes au Canada. Le Ministère
a aussi participé à l'élaboration de la réponse
du gouvernement concernant les effets des événements
du 11 septembre sur la protection contre le
terrorisme, les risques de guerre et les détournements
accordée par les assureurs aux transporteurs
aériens.
- Dans ce contexte difficile, le Canada a
conclu de nouveaux accords bilatéraux sur le
transport aérien avec la Pologne, l'Espagne
et le Chili, et a progressé dans les négociations
avec le Japon, Hong Kong, la Corée, le
Portugal et l'Italie. Ces accords seront
avantageux pour l'industrie canadienne de
l'aviation, après une année pendant laquelle
les pertes économiques ont été élevées et
plus de 10 000 employés ont été mis à
pied.
1.4 Défendre les droits, les intérêts
et les politiques du Canada en ayant recours aux
procédures de règlement des différends à l'échelle
mondiale et régionale et, le caséchéant, faire
en sorte que ces procédures soient précisées.
- Le Canada a continué d'utiliser les
dispositions de l'OMC
relatives au règlement des différends afin
de défendre ses intérêts commerciaux, y
compris dans les cas concernant le bois d'oeuvre,
le financement à l'exportation des biréacteurs
régionaux, la loi américaine de 2000 sur la
compensation pour continuation du dumping et
maintien de la subvention (l'amendement Byrd)
et les mesures visant l'importation de lait et
l'exportation de produits laitiers.
- À l'OMC,
le Canada a été plaignant dans cinq cas, défendeur
dans deux et tierce partie dans cinq. Il a
aussi joué un rôle clé dans les efforts déployés
pour clarifier les règles de l'OMC
applicables à la mise en oeuvre et aux
mesures de rétorsion. Le Canada a coparrainé
un projet visant à modifier le Mémorandum
relatif au règlement des différends afin d'y
prévoir une décision multilatérale claire
sur la cohérence des mesures de mise en oeuvre
de l'OMC
avant qu'un plaignant demande à être autorisé
à prendre des mesures de rétorsion. En
outre, le Canada s'est joint au consensus de
Doha pour lancer un nouveau cycle de négociations
sur le règlement des différends, qui devrait
être achevé d'ici mai 2003. Avec d'autres
membres, le Canada participe activement à ces
négociations.
1.5 Accroître la capacité du Ministère
d'entreprendre l'analyse économique, statistique
et politique des résultats économiques et
commerciaux du Canada et faire rapport de
l'analyse au Parlement.
- Le Ministère a accentué ses efforts pour
informer les Canadiens sur la performance du
Canada au chapitre du commerce et de
l'investissement, et pour expliquer les enjeux
de la politique commerciale, afin de
promouvoir un débat sur les politiques informé
et appuyé par des analyses. Les principaux résultats
de ces travaux, qui sont affichés dans le
site Web du Ministère, sont les documents
suivants :
- Le point sur le commerce en 2001 :
Deuxième rapport annuel sur le commerce
international au Canada;
- Les recherches en politique
commerciale 2001.
Le Rapport annuel sur le commerce, qui
a été déposé au Parlement, constitue le
rapport annuel du ministre du Commerce
international sur la performance du Canada au
chapitre du commerce et de l'investissement. Les
recherches en politique commerciale présentent
des recherches et des analyses liées au commerce,
effectuées par et pour le gouvernement du Canada
sur des sujets d'actualité qui intéressent la
politique en matière de commerce et
d'investissement. En outre, le Ministère a publié
des rapports mensuels et trimestriels sur la
performance commerciale du Canada.
1.6 Améliorer la gestion des mesures
de contrôle du commerce et élaborer une
politique pour aider les industries canadiennes à
s'adapter à l'évolution rapide de
l'environnement commercial.
- Le Ministère a continué de gérer
efficacement la gamme des contrôles à
l'importation et à l'exportation, en vertu de
la Loi sur les licences d'exportation
et d'importation (LLEI). Ces contrôles
portent sur l'acier, les produits agricoles,
les textiles et les vêtements (y compris les
niveaux de préférence tarifaire prévus par
l'ALENA
et l'ALECC).
Une nouvelle section de la vérification et de
la conformité a achevé sa première année
complète d'activité, ce qui a amélioré la
conformité à la LLEI.
- Le 1er janvier 2002, le Canada a
mis en oeuvre la troisième phase de l'Accord
de l'OMC
sur les textiles et les vêtements, qui a éliminé
une série de contingents sur les vêtements
et les produits textiles et accru le
coefficient appliqué au taux de croissance
des contingents qui demeurent en place.
- Les consultations publiques et les activités
de sensibilisation se sont poursuivies dans
tous les secteurs connexes et, dans le cas des
biens stratégiques, sont devenues un élément
plus permanent du programme de contrôle des
exportations du Canada.
- D'autres efforts ont porté sur l'accord
conclu entre le Canada et les États-Unis en
matière de contrôle du commerce des produits
stratégiques, sur les vastes engagements
bilatéraux en ce qui touche la réexportation
de certains biens d'origine américaine, et
sur le différend relatif au bois d'oeuvre.
- En 2001-2002, le Ministère a délivré 1,2
million de licences d'importation et
d'exportation. L'élaboration du nouveau système
de contrôles à l'exportation et à
l'importation s'est poursuivie. En mars 2002,
les derniers préparatifs étaient effectués
en vue des essais sur l'acceptation par les
utilisateurs.
1.7 Protéger et faire valoir la
capacité du Canada à instaurer des règlements
d'intérêt public, entre autres dans le domaine
de l'environnement, de la santé et de la sécurité,
et de la gestion des ressources.
- Le Ministère a participé activement à l'élaboration
d'un document de consultation intitulé Une
perspective canadienne sur l'approche/principe
de précaution, et aux consultations ultérieures
à l'échelle nationale et internationale. La
précaution est considérée comme un élément
fini et important de la gestion scientifique
des risques.
- Le Ministère a continué de rappeler aux
Canadiens et de défendre les dispositions des
accords de l'OMC
qui confi rment le droit des membres d'adopter
des règlements dans l'intérêt public.
- Le Ministère exige que les négociations
bilatérales et régionales sur le libre-échange,
telles que la ZLEA,
prévoient une exemption culturelle. Le Ministère
a également encouragé, à l'échelle
internationale (à l'OMC,
au sein de la Francophonie, à l'UNESCO,
à l'Organisation des États américains et à
la ZLEA),
l'élaboration d'un nouvel instrument
international sur la diversité culturelle,
fondé sur des règles, visant à permettre
aux pays de promouvoir et de protéger leur
diversité culturelle, et il a participé à
la rédaction d'un projet de libellé de ce
document. Le Canada a confirmé dans le
contexte des premiers pourparlers sur le GATS
qu'il ne prendrait pas d'engagements limitant
sa capacité d'atteindre ses objectifs en matière
de politique culturelle, en attendant l'élaboration
d'un instrument sur la diversité culturelle.
2. Renforcer la cohérence du système
économique mondial et promouvoir de saines méthodes
de gestion et de fonctionnement de l'activité économique
2.1 Défendre les intérêts économiques,
sociaux et financiers du Canada grâce à une
participation active au G8. Donner suite concrètement
aux décisions prises au Sommet 2000 d'Okinawa; définir
la forme et le fond de la participation du Canada
au Sommet 2001 de Gênes et faire les préparatifs
nécessaires pour accueillir le Sommet 2002. En
collaboration avec Environnement Canada, organiser
la réunion des ministres de l'Environnement du
G8.
- Le Ministère a dirigé les préparatifs en
vue de la participation du premier ministre et
du ministre des Affaires étrangères au
processus du G7/G8. Le thème principal du
Sommet de Gênes - la réduction de la pauvreté
dans le monde - s'appuyait sur les discussions
d'Okinawa, y compris les travaux de suivi sur
les maladies infectieuses et les moyens de
combler le « fossé numérique ».
- Le Ministère a coordonné les préparatifs
dans les divers ministères du gouvernement
canadien en vue du Sommet du G7/G8 à
Kananaskis présidé par le premier ministre
en juin 2002, y compris les réunions ministérielles
menant au Sommet. Ces préparatifs ont inclus
le soutien à l'équipe des « sherpas »
canadiens dans l'établissement du programme
de fond du Sommet (trois priorités mondiales)
et de la structure (réunion ciblée, style
journées de réflexion) et dans la logistique
générale en vue de la participation des
dirigeants du G8 au Sommet de Kananaskis.
- Le Ministère a aussi mis en place un
programme de sensibilisation, qui a compris
des réunions avec des organisations non
gouvernementales locales et nationales et
d'autres groupes intéressés au Canada et
dans les capitales du G8, afin de discuter du
Sommet de Kananaskis. En plus de fournir une
tribune où présenter des questions et des
observations, les réunions tenues au Canada
ont permis aux sherpas canadiens et aux
organisateurs du Sommet de réfléchir aux
grands enjeux et de rester branchés sur les
points de vue des Canadiens.
2.2 Fournir des conseils sur la
politique étrangère et économique fondés sur
la participation du Canada à des initiatives et
stratégies de développement international. Que
ce soit dans les politiques, les programmes ou les
forums économiques, faire valoir l'utilité d'une
plus grande cohérence entre les objectifs
commerciaux, sociaux et environnementaux et les
stratégies de développement.
- Le Ministère a collaboré étroitement avec
l'ACDI
et le ministère des Finances afin de garantir
une solide contribution du Canada aux efforts
internationaux déployés pour élaborer et
mettre en oeuvre des approches efficaces en ce
qui concerne le développement social et économique
durable, en se fondant sur une meilleure
planification, une plus grande cohérence
entre les politiques économiques et sociales,
et une meilleure coordination entre les
organismes donateurs. Il s'agissait,
notamment, de la stratégie d'aide à l'Europe
méridionale et aux Balkans, avec des
initiatives relatives à l'édification de la
paix et à la bonne gouvernance, aux réformes
économiques et à la viabilité sociale, et
des programmes continus d'aide à la Russie et
à l'Ukraine, entre autres sous forme
d'assistance technique visant à aider la
Russie à accéder à l'OMC.
- Le Ministère a coordonné la préparation
des positions du Canada en vue de la Conférence
internationale sur le fi nancement du développement,
qui a eu lieu à Monterrey, au Mexique, en
mars 2002, dirigé les négociations
canadiennes pour le Consensus de Monterrey et
appuyé le premier ministre et deux ministres
à la conférence. Le Canada a joué un grand
rôle à cette conférence en veillant à ce
que le Consensus de Monterrey offre un nouveau
cadre pour la coopération au développement,
fondé sur le principe clair que les pays en développement
doivent assumer la principale responsabilité
de leur développement.
2.3 Promouvoir la coordination des
actions du Canada au sein des organes multilatéraux
chargés des questions économiques et
environnementales, y compris l'OMC,
l'Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE),
l'APEC,
le Programme des Nations Unies pour
l'environnement (PNUE)
et d'autres organes de l'ONU,
les institutions financières internationales, les
réunions des ministres de l'Environnement du G8
et d'autres institutions pertinentes.
- Le Ministère a dirigé la participation du
Canada à l'OCDE,
instance essentielle pour le dialogue et
l'examen de la politique économique et
sociale par les pairs.
- Parmi les priorités ministérielles approuvées
à la conférence ministérielle de l'OCDE
en 2001 figuraient l'engagement de veiller à
ce que tous les membres mettent en place des
stratégies de développement durable avant le
Sommet mondial sur le développement durable
ainsi que les travaux en cours sur la santé,
la migration et le vieillissement. Le Ministère
a appuyé les travaux en cours de l'OCDE
sur la sécurité alimentaire et la
biotechnologie, la réforme de la réglementation,
le déliement de l'aide pour les pays les
moins développés et l'examen environnemental
des crédits à l'exportation. Le Ministère a
aussi joué un rôle actif dans la réforme
institutionnelle de l'OCDE,
y compris dans les processus de planification
des budgets et des priorités.
- Le Ministère a dirigé les préparatifs en
vue de la participation du premier ministre,
du ministre des Affaires étrangères et du
ministre du Commerce international au
processus de l'APEC,
qui s'est réuni en Chine en 2001.
- Le Sommet des dirigeants de l'APEC
à Shanghai en octobre 2001 a été précédé
de réunions des ministres de l'APEC
responsables du commerce, des petites et
moyennes entreprises, du développement des
ressources humaines et des finances, ainsi que
de la réunion ministérielle conjointe qui a
précédé le Sommet et à laquelle ont
participé les ministres des Affaires étrangères
et du Commerce.
- À Shanghai, les dirigeants de l'APEC
ont publié une déclaration énergique sur la
lutte contre le terrorisme et adopté l'Accord
de Shanghai, qui revitalisera les travaux de
l'APEC
sur le commerce et l'investissement, en
insistant tout particulièrement sur la
facilitation du commerce dans la « nouvelle
économie » et sur la transparence. L'Accord
de Shanghai contribuera à créer un meilleur
milieu pour les affaires en Asie-Pacifique. À
l'appui des travaux de l'APEC
au nom du système de l'OMC,
le Canada a aussi annoncé à Shanghai un
Programme d'intégration économique de l'APEC,
d'une valeur de 9 millions de dollars, visant
à aider les pays en développement de l'Asie
du Sud-Est membres de l'APEC
à mieux participer au système commercial
multilatéral.
- Le Ministère a collaboré étroitement avec
Environnement Canada au Forum mondial des
ministres de l'Environnement du Programme des
Nations Unies pour l'environnement, en février,
afin d'achever le processus de Gouvernance
internationale de l'environnement.
2.4 Éclaircir la question des liens
entre la politique commerciale et la politique
environnementale et utiliser cette information
pour orienter la négociation des accords
internationaux portant sur le commerce et
l'environnement.
- Le Ministère a dirigé la participation
active du Canada aux discussions de l'OMC
sur le commerce et l'environnement en préparation
de la 4e Conférence ministérielle à Doha,
au Qatar. Le Programme de développement de
Doha représente une percée en ce qui
concerne le traitement de l'environnement à
l'OMC,
plusieurs paragraphes étant consacrés à
l'environnement et au développement durable.
Il marquait le lancement de négociations sur
certains aspects du commerce et de
l'environnement, y compris l'élimination des
obstacles au commerce des biens et services
environnementaux.
- Le Ministère a appuyé trois projets
internationaux visant à renforcer les capacités
des pays en développement en matière de
commerce et d'environnement et de mieux
comprendre les liens entre le commerce et
l'environnement : une conférence sur le
commerce et l'environnement qui a réuni les
petits États insulaires en Jamaïque, une
conférence sur le droit du développement
durable à Montréal et un processus de
dialogue des Amériques sur les politiques
relatives au développement durable et à
l'environnement.
- Le Ministère entreprend des évaluations
environnementales stratégiques des nouvelles
négociations de l'OMC,
des négociations de la ZLEA,
et des accords commerciaux bilatéraux en
cours de négociation. Ce processus vise à
cerner et à évaluer les effets
environnementaux de ces initiatives sur le
Canada et à dégager des mesures d'amélioration
ou d'atténuation. Il aidera les négociateurs
canadiens à intégrer les facteurs
environnementaux dans le processus de négociation
et à tenir compte des préoccupations de la
population en documentant comment on tient
compte des facteurs environnementaux au cours
des négociations.
- Le Ministère a également codirigé la
participation du Canada au Groupe de travail
conjoint de l'OCDE
sur les échanges et l'environnement, qui a
examiné des questions relatives à la
politique commerciale et environnementale.
L'an dernier, les activités ont inclus une étude
sur la précaution, un examen du principe du
pollueur-payeur et l'élaboration d'une méthode
d'évaluation environnementale de la libéralisation
du commerce des services.
3. Intéresser les Canadiens aux
questions touchant le commerce international et la
politique économique, les informer et les
instruire par le biais de consultations et
d'initiatives de sensibilisation
- Tant durant les préparatifs que dans le
suivi des réunions ministérielles de la ZLEA
et de l'OMC,
le Ministère a élargi la participation et la
mobilisation des parties intéressées à la
politique commerciale. La création d'un
Groupe de travail Fédération canadienne des
municipalités/gouvernement du Canada sur les
préoccupations municipales, un projet pilote
de dialogue public sur Internet et la refonte
du site Web sur les négociations et les
accords commerciaux afin d'améliorer la
communication de l'information et
l'interactivité (l'affi chage final étant prévu
en septembre 2002) comptent parmi les
nouvelles initiatives visant à renforcer les
mécanismes de consultation et la mobilisation
des citoyens en faveur du plan d'action
commercial du Canada.
- Le Ministère a continué de faire
participer les parlementaires à la politique
commerciale en les encourageant à participer
activement aux délégations officielles, aux
conférences internationales et aux réunions
multisectorielles, et en fournissant un appui
aux analyses approfondies du Comité permanent
des affaires étrangères et du commerce
international sur l'OMC
et la ZLEA.
- En avril 2001, le ministre Pettigrew a publié
Ouverture sur le monde : Priorités du
Canada en matière d'accès aux marchés
internationaux, le rapport annuel du
gouvernement décrivant les priorités pour
2001 et faisant ressortir les résultats.
4. Promouvoir et défendre, au nom du
Canada, des intérêts politiques et économiques
de plus grande portée en exploitant les mécanismes
qu'offre la politique commerciale, économique et
sociale
4.1 Appuyer des initiatives du G8
destinées à réduire la pauvreté à travers le
monde, à promouvoir un développement durable, à
combattre les maladies infectieuses et à accroître
les avantages que procurent les technologies de
l'information et des communications. Appuyer les
initiatives du G7 en faveur d'une réforme en
Russie et en Ukraine.
- À leur Sommet de 2001 à Gênes, en Italie,
les dirigeants du G8 ont pris l'engagement
historique d'élaborer, en réponse au Nouveau
partenariat pour le développement de
l'Afrique (NPDA),
un plan d'action concret du G8 pour l'Afrique
qui serait adopté au Sommet de Kananaskis. Le
Canada a contribué à créer et à diriger le
groupe de représentants personnels des
dirigeants pour l'Afrique et joué un rôle
actif dans l'élaboration du Plan d'action
pour l'Afrique du G8, la pièce maîtresse du
Sommet de Kananaskis. Une fois achevé, ce
Plan devrait constituer une mesure complète
et concrète vers l'éradication de la pauvreté
extrême et la promotion du développement
durable. Son élaboration a exigé de vastes
consultations - tant au sein du gouvernement
canadien qu'auprès des partenaires étrangers
- et fait avancer la réflexion sur de
nombreuses questions importantes pour le
Canada, comme l'éradication de la pauvreté,
la paix et la sécurité, la bonne
gouvernance, le commerce, l'investissement, le
développement durable et la santé.
- Également au Sommet de 2001, les dirigeants
du G8 et le secrétaire général des Nations
Unies ont annoncé leur engagement de créer
un partenariat public-privé en vue de
financer des activités effi caces pour
combattre le sida, la tuberculose et le
paludisme. Le Fonds mondial et été établi
officiellement, avec plus de 1,3 milliard de
dollars américains de promesses de
contributions, dont celle de 100 millions de
dollars américains du Canada. Le Canada a
participé très activement à l'établissement
du Fonds depuis que l'idée a été lancée au
Sommet du G8 de 2000 à Okinawa, en organisant
des réunions de planification et en présidant
divers groupes de travail chargés de
recommander la structure de fonctionnement, de
régie et de fiducie. Les premiers déboursements
ont été effectués au début de 2002.
- Les dirigeants du G8 ont aussi donné
instruction au Groupe de travail du G8 sur l'éducation
d'élaborer des recommandations en vue
d'assurer l'éducation primaire universelle
d'ici 2015, et demandé au Canada de préparer
un rapport sur la mise en oeuvre des
recommandations adoptées par les dirigeants
sur les moyens de combler le fossé numérique
(Groupe d'experts sur l'accès aux nouvelles
technologies).
4.2 S'assurer que les initiatives
commerciales du Canada s'intègrent, pour les
renforcer, aux programmes qu'il défend et qui
touchent la paix et la sécurité internationales,
les droits de la personne, la responsabilité
sociale des entreprises, l'organisation du travail
et d'autres aspects des relations commerciales et
économiques internationales.
- Le Canada a inclus la négociation d'accords
de coopération sur le travail et
l'environnement dans le contexte des négociations
de libre-échange avec le Costa Rica, quatre
pays d'Amérique centrale et Singapour. La
promotion des droits de la personne et des
principes démocratiques, des normes de
travail fondamentales et de la protection de
l'environnement figurent parmi les objectifs généraux
de la ZLEA.
- Le Canada contribue à la sensibilisation à
l'importance de politiques cohérentes et intégrées
en vue de relever les défis de la
mondialisation, entre autres par son appui
actif et sa participation aux travaux de la
Commission de l'Organisation internationale du
travail sur la dimension sociale de la
mondialisation et du processus du Sommet des
Amériques. Le Ministère encourage et appuie
également des initiatives multilatérales, régionales
et privées concernant la responsabilité
sociale des entreprises comme la mise en oeuvre
au Canada des Principes directeurs de l'OCDE
à l'intention des entreprises
multinationales.
5. Défendre et promouvoir nos
politiques sur le développement durable et
l'environnement
- Le Canada a été le premier pays à signer
et à ratifier la Convention des Nations Unies
sur les polluants organiques persistants à
Stockholm en mai 2001. Il fournit du
financement par l'entremise de la Banque
mondiale pour aider les pays en développement
et les pays des économies en transition à réduire
leur utilisation des 12 polluants visés par
la Convention. Il fournit également du
financement pour les réunions ultérieures
jusqu'à ce que la Convention entre en
vigueur.
- Les négociations dans le cadre de la
Convention-cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques ont porté fruit,
puisqu'on s'est entendu à Bonn en juillet
2001 sur les règles opérationnelles
relatives à la mise en oeuvre du Protocole de
Kyoto. Le Canada a notamment réussi à
obtenir une série de règles et de modalités
pour le Mécanisme de développement propre,
et de bons crédits pour les puits de carbone,
ce qui l'aidera à atteindre ses objectifs
relatifs au Protocole de Kyoto d'une manière
rentable.
- Le Bureau canadien du mécanisme pour un développement
propre et de l'application conjointe a accru
considérablement ses activités en 2001-2002,
en particulier en ce qui concerne la
facilitation des projets (études de
faisabilité et études de base), ce qui
permettra au Canada d'obtenir des crédits
pour les puits de carbone d'une manière
rentable. De vastes efforts de sensibilisation
au Canada et à l'étranger ont permis de
mieux faire comprendre les enjeux du MDP et de
l'AC, ce qui a accru la participation
canadienne aux projets internationaux.
- Le Canada a participé aux deux premières
sessions de fond du Forum des Nations Unies
sur les forêts. En juin 2001, le FNUF a adopté
un plan de travail pluriannuel ainsi qu'un
plan d'action pour les cinq prochaines années.
En mars 2002, il a adopté une déclaration
ministérielle demandant d'accorder une plus
grande attention politique à la gestion
durable des forêts et diverses résolutions
relatives à la lutte contre le déboisement
et la dégradation des forêts ainsi que
d'autres grandes questions forestières
d'envergure internationale.
- Le Canada a participé à la deuxième réunion
du Comité intérimaire du Protocole de Cartagène
sur la biosécurité à Nairobi, au Kenya, en
octobre 2001, et coprésidé des réunions de
deux groupes d'experts techniques sur les
questions clés de la manutention, de
l'emballage, du transport et de l'identifi
cation des organismes vivants modifiés à
Montréal en mars 2002.
- Le Canada s'est joint à 115 autres pays
pour approuver l'adoption de la version fi
nale du Traité international sur les
ressources phytogénétiques pour
l'alimentation et l'agriculture de
l'Organisation des Nations Unies pour
l'alimentation et l'agriculture. Ce traité
permettra aux sélectionneurs et aux
chercheurs de continuer à avoir accès aux
semences et aux parties végétales dont ils
ont besoin pour mettre au point de nouvelles
souches et établira un système de partage équitable
des avantages découlant de la
commercialisation de ces nouvelles souches.
- Le Canada a joué un rôle important dans
les préparatifs du SMDD.
Ce processus a permis d'évaluer la mise en oeuvre
des résultats du Sommet de la Terre de 1992
à Rio et aboutira à un plan d'action qui
devra être approuvé par les dirigeants au SMDD
à Johannesburg en septembre 2002.
Sécurité et coopération
internationales
Résultat stratégique
Chercher à établir un système international
pacifique fondé sur le droit, qui reflétera les
valeurs canadiennes et au sein duquel le Canada
sera protégé des menaces provenant de l'étranger.
- Sommaire des dépenses en 2001-2002
(en millions de dollars)
- Dépenses prévues en début d'exercice:
541.2
- Total des autorisations de dépenser en fin
d'exercice: 612.7
- Dépenses réelles: 599.7
- Personnel - Équivalents temps plein
(ETP)
- ETP
canadiens utilisés
- ETP
recrutés sur place utilisés
Contexte
Le secteur d'activité de la sécurité et de
la coopération internationales planifie et gère
la coopération internationale du Canada, tant
dans le cadre de relations bilatérales qu'au sein
d'organisations multilatérales, dans le but
d'assurer la sécurité du Canada et la protection
des biens canadiens à l'étranger, et de
promouvoir les valeurs et les intérêts
canadiens. En 2001-2002, le programme de sécurité
et de coopération internationales du Canada a été
dominé par les éléments suivants :
- La campagne contre le terrorisme a été au
premier plan du programme de sécurité
internationale depuis le 11 septembre. Le
Canada a concentré ses efforts sur l'adoption
de principes communs en vue de la prise de
mesures concrètes et coordonnées contre le
terrorisme, et pour s'assurer que les
institutions internationales forment un front
uni et coopératif.
- Les attaques terroristes du 11 septembre ont
créé une nouvelle dynamique dans les
relations internationales, soit en exacerbant
certaines crises humanitaires actuelles (par
exemple, la crise en Afghanistan), soit en
compliquant les efforts déployés pour en régler
d'autres (tels que les conflits au
Moyen-Orient et en Asie méridionale).
- Nous faisons face à un nouvel environnement
de sécurité plus complexe au sein duquel les
menaces asymétriques constituent un problème
croissant et les craintes de la prolifération
d'armes de destruction massive s'accroissent.
En même temps, la stabilité stratégique
planétaire a augmenté de façon
significative au cours de la dernière année
en raison du renouvellement de l'engagement de
la Russie, envers les États-Unis et l'OTAN
et au sein du G8, sur des questions de sécurité.
- La présidence canadienne du G8 en 2002 a été
une occasion stimulante d'ajuster les travaux
du groupe à ce nouvel environnement de sécurité,
tout en continuant de se concentrer sur la
lutte contre le terrorisme, la diminution des
menaces, le soutien à la sécurité régionale
dans des secteurs clés et le renforcement des
capacités.
- Les événements du 11 septembre ont fait
ressortir l'interdépendance du Canada avec
les États- Unis sur les plans de l'économie
et de la sécurité. La gestion de ces
relations a pris une plus grande importance
par la suite.
- La campagne contre le terrorisme a entraîné
un besoin urgent d'information et de
renseignements. Par conséquent, des
ressources additionnelles dédiées à la
collecte et à la transmission de
l'information dans des secteurs politiquement
délicats ont été attribuées au Ministère.
La nouvelle menace provenant d'acteurs non étatiques
a créé un défi en matière de collecte de
renseignements.
- Même avant le 11 septembre, un climat de négociations
multilatérales de plus en plus discordant a
nui aux activités du Canada au chapitre de la
sécurité humaine, des droits de la personne
et des affaires humanitaires, de même qu'à
la gestion de nombreuses négociations
internationales, dont la Conférence mondiale
contre le racisme, la Commission sur les
droits de la personne, l'Assemblée mondiale
sur le vieillissement et la Session
extraordinaire consacrée aux enfants. Cette
polarisation a exacerbé le clivage Nord-Sud,
notamment à l'égard des questions relatives
au Moyen-Orient et aux réparations pour
l'esclavage transatlantique.
- La tendance croissante des États-Unis vers
l'unilatéralisme et le développement d'une
coalition ponctuelle constitue un défi sur le
plan des approches et des normes collectives
traditionnelles, et a été une source d'inquiétude
au sein des relations transatlantiques. Cette
situation a accentué les défis en matière
de coordination et d'action collective dans le
contexte multilatéral pour le Canada et les
pays qui partagent ses points de vue.
Attentes en matière de rendement et réalisations
Gérer les programmes en évolution sur
le crime international et la lutte contre le
terrorisme au sein des Nations Unies par la mise
en oeuvre et la promotion de la Convention
transnationale sur le crime organisé et des 12
conventions se rapportant à la lutte contre le
terrorisme; et au sein du G8, grâce aux travaux
du Groupe de travail de Lyon sur les nouveaux
enjeux reliés au crime et au Groupe d'experts sur
la lutte contre le terrorisme.
- Depuis janvier, en tant que président du
G8, le Canada a dirigé les travaux du Groupe
d'experts du G8 sur la lutte contre le
terrorisme (désormais appelé le Groupe de
Rome). Au nombre des réalisations du Groupe,
on note des recommandations relatives à la sécurité
dans les transports, au fi nancement du
terrorisme, au blanchiment d'argent, aux
menaces reliées aux armes de destruction
massive et à l'utilisation d'agents
chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires.
- Le G8 contribue à ces efforts en partageant
ses meilleures pratiques dans les secteurs
techniques de la lutte contre le terrorisme.
Le G8 continue d'élaborer une approche
globale avec diverses organisations multilatérales,
dont les Nations Unies.
- Au début de 2002, le Canada a présidé aux
démarches du G8 en vue de contrôler la
culture, la production et le trafic de l'opium
en Afghanistan, où de 20 p. 100 à 25 p. 100
de la récolte de pavot asiatique a été éradiquée.
Établir des objectifs et s'assurer
d'avoir les ressources nécessaires pour les
volets politiques et sécuritaires du Sommet du G8
de 2002, dont le Canada sera l'hôte, et du
processus des ministres des Affaires étrangères,
en présidant les sous-groupes du G8 reliés aux
armes de destruction massive, à la non-prolifération,
à l'élimination du plutonium, à la sécurité
nucléaire, à la prévention de conflits, au
terrorisme et au crime; et continuer de travailler
à amener le G8 à adopter le Plan de Gênes pour
l'Afrique.
- Au cours des préparatifs en vue du Sommet
du G8 à Kananaskis, le Canada a joué un rôle
de direction dans le développement et la réalisation
du Partenariat mondial visant à aider la
Russie et d'autres États à éliminer de façon
sécuritaire leurs stocks, leurs matériaux et
leurs équipements d'armement. Le Canada
assure un leadership dans ce domaine, en
fournissant des appuis financiers, techniques
et technologiques.
- En février 2002, le Ministère a entrepris
des efforts, dans le cadre du G8, pour
soutenir la mise en place d'un secteur de sécurité
efficace et responsable dans l'Afghanistan
post-taliban.
- Le Canada a dirigé les efforts visant à
contenir la menace reliée aux armes nucléaires
au sein du Groupe de travail du G7 sur la sécurité
nucléaire et de différents groupes de
fournisseurs, auprès de l'Agence
internationale de l'énergie atomique et par
l'entremise de l'ONU
et de ses organismes affiliés.
- Le Ministère a appuyé la création d'un
Bureau du Sommet du G8 en vue de lancer une série
de consultations, de décembre 2001 à mars
2002, auprès de dirigeants africains,
d'organisations multilatérales et d'autres
pays donateurs. Ces rencontres ont constitué
des mécanismes clés dans le cadre de l'élaboration
du Programme d'action du G8 pour l'Afrique.
- De décembre 2001 à mars 2002, le Ministère
a fourni un soutien important en matière de
politiques et de logistique au Bureau du
Sommet du G8 et au Bureau du premier ministre,
dans le cadre de l'organisation de la visite
du premier ministre dans six pays africains.
En tant que président du G8, le premier
ministre a eu de longues consultations avec
les Africains sur le Nouveau partenariat pour
le développement de l'Afrique (NPDA)
et le Programme d'action du G8 pour l'Afrique.
Contribuer aux objectifs du
gouvernement en matière de non-prolifération, de
contrôle des armements et de désarmement, et se
pencher sur des risques précis, entre autres en
présidant au processus du régime de contrôle de
la technologie des missiles, en participant
activement à la Conférence de l'ONU
sur les armes de petit calibre et sur les armes légères,
et en établissant le Partenariat mondial du G8
contre la dissémination d'armes et de matériaux
de destruction massive.
- Le Canada a soutenu les efforts du Groupe
d'experts à la non-prolifération du G8 en
vue d'éliminer la menace des armements nucléaires.
- En tant que président du Régime de contrôle
de la technologie des missiles (RCTM) de
septembre 2001 à septembre 2002, le Canada a
défendu avec succès une initiative
internationale contre la prolifération des
missiles fondée sur un accroissement de la
coopération technique à l'égard des contrôles
de l'exportation, la sensibilisation d'États
non-RCTM influents et une plus grande
attention portée à la question de la prolifération
parmi des acteurs non étatiques, incluant les
terroristes. Le Canada a joué un rôle
essentiel dans la rédaction initiale et la négociation
en cours d'un code international de conduite
sur les missiles balistiques, qui jette les
bases du tout premier instrument multilatéral
régissant les questions reliées aux
missiles.
Gérer la relation sécuritaire et
politique avec la nouvelle administration américaine,
à la fois dans son contexte nord-américain et en
rapport avec des questions de portée
internationale, multilatérale et régionale.
- Immédiatement après le 11 septembre, le
Canada a entrepris des discussions avec les
autorités américaines pour leur démontrer
qu'il était possible de tenir compte des préoccupations
concernant le terrorisme dans le contexte
d'une frontière relativement ouverte. Le
Canada a réussi à protéger nos intérêts
communs tout en adoptant des mesures
conjointes de lutte contre le terrorisme.
- Le Canada a entamé des discussions avec les
responsables américains de l'élaboration des
politiques pour assurer la protection des intérêts
canadiens, alors que les États-Unis
entreprenaient de revoir le Unified Command
Plan et de mettre au point des moyens de défense
antimissile. Le Canada a continué de soutenir
une coopération avec les É.-U. sur des
questions reliées au transfert et à
l'accumulation excessive d'armes de petit
calibre et d'armes légères, et il a encouragé
les États-Unis à faire progresser le désarmement
nucléaire, conformément aux dispositions du
Traité de nonprolifération, et à soutenir
les régimes multilatéraux tels que le Traité
d'interdiction complète des essais nucléaires,
la Convention sur les armes biologiques et à
toxines et la Convention sur les armes
chimiques.
- Le Canada a maintenu des relations ouvertes
et productives avec les États-Unis en ce qui
a trait aux questions reliées au crime et à
la drogue. Cette relation continue d'être
renforcée par le maintien de la participation
du Canada à la Commission Canada-É.-U. sur
le crime transfrontalier, par l'adoption et
l'application des conventions transnationales
sur le crime organisé et par des approches
coopératives et coordonnées sur les
questions reliées à la drogue dans le cadre
de diverses instances multilatérales.
- Au lendemain du 11 septembre, le Canada a
pris une part active à la mise en oeuvre accélérée
des mandats du Sommet confi és au Comité
interaméricain contre le terrorisme (CICTE);
il a pris en outre une part active à la négociation
d'une Convention interaméricaine contre le
terrorisme devant guider les États membres de
l'OEA
dans les efforts qu'ils déploient pour
adopter des mesures destinées à lutter
contre le terrorisme et à renforcer la coopération
dans l'hémisphère.
Au sein du système de l'ONU,
poursuivre le plan d'action du Canada au Conseil
de sécurité; contribuer à la mise en oeuvre de
la Déclaration du Sommet du millénaire de l'ONU
et d'autres mesures de réforme, dont celles qui
concernent le Conseil de sécurité et ses organes
spécialisés; coordonner les travaux préparatoires
du Canada à la Session extraordinaire sur le
VIH/sida et faire avancer les négociations
portant sur une convention cadre sur la lutte au
tabagisme sous l'égide de l'Organisation mondiale
de la santé.
- Le Canada a apporté un soutien majeur à la
mise en oeuvre de la Déclaration du millénaire,
un processus important et à long terme dirigé
par le secrétaire général de l'ONU.
Les positions adoptées par le Canada dans le
cadre des réunions et des conférences de l'ONU
(Financement pour le développement, Session
extraordinaire sur les enfants, travaux préparatoires
en vue du Sommet mondial sur le développement
durable) reflètent l'acceptation générale
de l'importance des engagements du millénaire
et leur conformité aux valeurs canadiennes.
- Les objectifs du Canada pour la Session
extraordinaire sur le VIH/sida, la première
portant sur une seule maladie, ont été élaborés
à la suite de consultations mettant en cause
le gouvernement et la société civile. Le
Canada a joué un rôle primordial dans les négociations
relatives à la Déclaration des engagements
qui rejoint nos objectifs concernant le
VIH/sida, et aux termes de laquelle les
gouvernements s'engagent à atteindre des buts
précis.
- En février 2002, les efforts menés par le
Canada au cours de son mandat en tant que
membre du Conseil de sécurité ont culminé
par l'adoption de nouveaux mécanismes de
consultation plus étendus auprès des pays
qui envoient des soldats dans le cadre d'opérations
de maintien de la paix de l'ONU.
Le Ministère a exposé de nouvelles idées de
réforme des sanctions en finançant une étude
réalisée par l'Académie mondiale pour la
paix et en participant au Processus de
Stockholm dirigé par la Suède.
- Le Canada a joué un rôle important dans la
réforme administrative et budgétaire du système
de l'ONU.
Le budget régulier de l'ONU
pour 2002-2003 prévoit une augmentation
modeste de même que des engagements à
examiner plusieurs programmes importants en
vue d'en améliorer l'efficacité. Des résultats
similaires ont été obtenus à l'égard de
plusieurs agences spécialisées, dont
l'Organisation de l'aviation civile
internationale. Le Canada et d'autres
contributeurs à l'ONU
ont amélioré davantage le financement basé
sur les résultats au sein de plusieurs
agences de l'ONU,
une approche de plus en plus courante dans le
système de l'ONU.
- Par son leadership, plus particulièrement
comme coprésident d'un des groupes de travail
clés, le Canada a contribué à atténuer les
divergences de points de vue dans le cadre des
négociations de la Convention cadre sur la
lutte contre le tabagisme qui devraient
prendre fin en mai 2003.
Deux nouveaux organismes internationaux
à Montréal
Le Canada a conclu les négociations avec
l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation,
la science et la culture (UNESCO)
en vue de l'établissement de l'Institut de la
statistique de l'UNESCO
à Montréal. L'Institut, un rouage essentiel de
la cueillette de données et de l'analyse
statistique du système de l'ONU,
a été inauguré en novembre 2001. Il générera
d'importantes retombées économiques dans la région
de Montréal et dans les milieux de la recherche
au Canada. Le Ministère a aussi aidé Montréal
à attirer chez elle le siège permanent de
l'Agence mondiale antidopage.
Promouvoir les droits de la
personne, la saine gestion des affaires publiques,
le développement de la démocratie et le respect
de la primauté du droit, entre autres par l'élaboration
de programmes pratiques, la participation active
à la Conférence internationale sur le racisme,
la mise sur pied du Forum permanent sur les
questions autochtones, les dialogues bilatéraux
sur les droits de la personne, l'avancement du
programme de « protection des populations civiles
», l'intégration des droits des femmes et de la
perspective de l'égalité des sexes au système
de l'ONU
et à d'autres instances multilatérales, et une
campagne en vue de poser sa candidature à la
Commission sur la condition de la femme pour le
mandat commençant en 2002.
- Le Canada a soutenu le développement de
stratégies internationales en vue d'améliorer
la protection des populations vulnérables
pendant la crise en Afghanistan, à la fois
sur une base bilatérale et dans le cadre de réunions
multilatérales telles que le Groupe de
support aux Afghans. De plus, le Ministère a
participé à des réunions trimestrielles du
Groupe d'action stratégique d'intervention en
cas d'urgence et a tenu des conférences téléphoniques
hebdomadaires avec des organisations non
gouvernementales (ONG)
humanitaires canadiennes pour partager
l'information et fixer les objectifs de la
politique étrangère du Canada à l'égard de
la crise en Afghanistan.
- Le Canada a participé activement à la Conférence
mondiale contre le racisme à Durban, où il a
agi en tant que coordonnateur du Groupe
occidental. Malgré les éléments
inacceptables de cette conférence, le Canada
a veillé à ce que plusieurs éléments
positifs relatifs aux peuples autochtones, à
l'éducation, au rôle de la société civile
et aux jeunes soient inclus dans les documents
finaux.
- Le Canada a été particulièrement actif au
sein de la Troisième Commission de l'Assemblée
générale de l'ONU,
à la Commission sur les droits de la personne
et à la Commission sur la condition de la
femme des Nations Unies. Le Canada a fait
valoir ses priorités en matière de droits de
la personne dans le cadre des travaux préparatoires
au Sommet mondial sur le développement
durable et au Sommet mondial sur
l'alimentation, ainsi que dans le cadre des réunions
de la Francophonie, du Commonwealth et de
l'Organisation des États américains (OEA).
- Le Canada a été, avec la Chine et la Norvège,
l'hôte du Quatrième Symposium plurilatéral
annuel sur les droits de la personne qui s'est
tenu à Djakarta, en Indonésie, les 11 et 12
mars 2002, et auquel assistaient des
participants représentant des gouvernements
et la société civile de 15 pays d'Asie et
d'Asie méridionale.
- Le Canada a souligné son engagement envers
la population civile à favoriser un processus
ouvert en matière de politique étrangère.
En plus de nombreuses réunions ponctuelles
avec des ONG,
le Ministère a tenu, en février 2002, sa 14e
conférence annuelle de consultations sur les
droits de la personne avec les ONG,
en préparation à la Commission de l'ONU
sur les droits de la personne.
- En tant que président du Groupe de travail
du Bureau de coordination des affaires
humanitaires, le Canada a été l'hôte de
rencontres internationales à Genève et à
Ottawa, et il s'est employé à assurer un
fonctionnement plus efficace du système
humanitaire international.
- Le Ministère a fait la promotion d'une plus
grande sensibilisation, aux niveaux interne et
international, au droit humanitaire
international, et il a appuyé les travaux du
Comité national canadien sur le droit
humanitaire (dont la création d'un site Web).
- Le Canada a participé à une conférence régionale
sur la migration, appelée le Processus de
Puebla, avec le Mexique, les États-Unis, le
Guatemala, le Honduras, le Nicaragua, le Bélize,
Panama, le Costa Rica, le Salvador et la République
dominicaine. Le plan d'action mettait entre
autres l'accent sur les avantages d'une
gestion de la migration, tout en continuant à
souligner la nécessité de protéger les
droits de la personne des migrants et de
combattre le trafic des migrants dans l'hémisphère.
- Le Canada a fait valoir ses priorités en
matière d'égalité des sexes et de droits de
la femme par sa participation active à
l'Assemblée générale de l'ONU,
à la Commission de l'ONU
sur les droits de la personne et à la
Commission de l'ONU
sur la condition de la femme. Une attention
particulière a été portée sur l'intégration
des préoccupations concernant les droits
fondamentaux de la femme et l'égalité des
sexes aux conférences sur les enfants
(Session extraordinaire de l'ONU),
à la Deuxième Assemblée mondiale sur le
vieillissement et aux travaux préparatoires
au Sommet mondial sur le développement
durable. Le Canada a assuré sa participation
à la Commission de l'ONU
sur la condition de la femme pour le mandat
2003-2006.
- En collaboration avec l'Agence canadienne de
développement international, le Ministère a
veillé à ce que le Canada réagisse et
apporte rapidement des contributions financières
adéquates au lendemain de catastrophes
naturelles importantes (République démocratique
du Congo/éruption volcanique à Goma et
tremblement de terre en Afghanistan) et a
aussi veillé à ce que ces réactions soient
communiquées à la population.
Développer des capacités à prévenir
les conflits, entre autres par l'entremise du
processus du G8; des capacités en matière d'opérations
de paix, notamment à l'ONU
(p. ex. la mise en oeuvre du Rapport du groupe de
Brahimi); et les capacités canadiennes et
internationales de déploiement de police civile
et d'experts.
- Le Canada a été au premier rang des
efforts à l'ONU,
à l'Organisation pour la sécurité et la
coopération en Europe (OSCE)
et ailleurs pour adopter une approche plus
complète en matière d'opérations de paix,
entre autres en développant des capacités
d'experts judiciaires, de police civile et de
surveillants des droits de la personne.
- Par l'entremise de l'ONU
et d'autres organisations, le Canada dirige
les efforts visant à aider les pays qui sont
à mettre en place des institutions militaires
et de sécurité modernes et contrôlées de
façon démocratique.
Renforcer et poursuivre les objectifs
de sécurité humaine du Canada, y compris à l'ONU
et dans le cadre du G8, et par l'entremise
d'organisations régionales et du Réseau de la sécurité
humaine.
- Le Canada a présenté officiellement La
responsabilité de protéger, le rapport final
de la Commission internationale de
l'intervention et de la souveraineté des États,
au secrétaire général de l'ONU
et à la communauté internationale en décembre
2001. Le rapport a contribué à changer un
discours dans lequel les notions controversées
reliées au « droit d'intervenir » ont fait
place à un concept plus acceptable de «
responsabilité de protéger » face à des
actes de génocides et à des crimes contre
l'humanité.
- Dans le cadre de sa campagne en faveur de la
Cour pénale internationale, le Canada a réussi
à jouer un rôle prépondérant dans la
promotion de la ratification et de la mise en
oeuvre du Statut de Rome de la CPI.
Le 11 avril 2002, le Statut de Rome recevait
la 60e ratification nécessaire à son entrée
en vigueur le 1er juillet 2002.
- En mars 2002, le Canada, en coopération
avec le gouvernement de l'Afrique du Sud, a été
l'hôte d'une rencontre internationale du
Processus de Kimberley à laquelle ont
participé 37 pays, l'Union européenne, le
Conseil mondial du diamant et plusieurs ONG.
Les participants en sont venus à un consensus
sur les propositions relatives à un système
de certification internationale pour les
diamants bruts et ont confirmé leur intention
de réaliser une mise en application simultanée
de ce système par tous les participants avant
la fin de 2002.
- Dans le cadre du Programme de sécurité
humaine, le Canada a soutenu plus de 120
initiatives pratiques et axées sur l'action,
mettant ainsi en application le programme de sécurité
humaine canadien dans le cadre de plusieurs
instances bilatérales, régionales et
multilatérales.
- Conformément à la Résolution 1325 du
Conseil de sécurité de l'ONU
sur les femmes, la paix et la sécurité, le
Canada a créé le Comité canadien sur les
femmes, la paix et la sécurité pour
promouvoir l'application de cette résolution
au pays. Le Canada a aussi mis sur pied les
Amis de 1325, une coalition de pays qui
discuteront des priorités concernant
l'application de la résolution et en feront
la promotion aux niveaux local, régional et
international. Le Canada a élaboré, en
collaboration avec le Royaume-Uni, un cours
sur la sensibilisation aux différences entre
les sexes à l'intention des militaires et des
civils qui participent à des opérations de
paix.
- Le Programme de stages internationaux pour
les jeunes a permis à plus de 400 jeunes
Canadiens partout au pays d'effectuer des
stages au sein d'organisations hôtes à l'étranger,
y compris des organisations multilatérales
telles que l'ONU,
l'OTAN,
l'OSCE,
l'OEA
et autres, pour le soutien des initiatives qui
complètent les trois piliers de la politique
étrangère du Canada.
- Le Ministère a coprésidé deux groupes
interministériels sur la responsabilité
sociale des entreprises (RSE).
Le Canada soutient également
l'approfondissement du dialogue sur la RSE
dans l'hémisphère occidental.
- Le Canada a créé le Consortium canadien
sur la sécurité humaine, une initiative
dirigée par quatre universités canadiennes,
qui vise à encourager la recherche pertinente
au regard des politiques et de l'enseignement
sur la sécurité humaine, continuant ainsi à
favoriser la participation de la société
civile canadienne aux questions de sécurité
humaine.
- Au sein du Réseau de la sécurité humaine,
le Canada compte donner suite au rapport de la
Commission internationale de l'intervention et
de la souveraineté des États : La
responsabilité de protéger. En outre,
le Canada ralliera des appuis en faveur des
recommandations formulées dans le cadre de
ses partenariats, auprès des pays d'optique
commune et dans d'autres enceintes.
Leadership du Canada au sujet des enfants
touchés par la guerre
Le Canada a continué de démontrer son
leadership en ce qui a trait à la protection
des enfants touchés par la guerre, en appuyant
la création d'une ONG
de surveillance des enfants et des conflits armés.
Cette ONG
exerce une surveillance et dresse des rapports
sur les droits des enfants dans des situations
précises de conflits armés, et presse le
Conseil de sécurité des Nations Unies, les
organes de l'ONU
et les gouvernements concernés de réagir. En
date d'avril 2002, l'organisme avait produit
quatre rapports sur la condition des enfants
touchés par la guerre en Afghanistan, en
Angola, au Burundi et au Cameroun.
Promouvoir l'universalisation de la
Convention d'Ottawa et contribuer à la politique
du gouvernement sur les mines terrestres par un
dialogue bilatéral avec les pays clés ainsi que
par la création et la mise en oeuvre de
programmes dans diverses régions touchées par
les mines.
- Le rôle prépondérant du Canada dans
l'application intégrale de la Convention
d'Ottawa sur le bannissement des mines
antipersonnel (MAP)
a des répercussions importantes. En
2001-2002, le Ministère a financé 42 projets
d'action antimines dans certains pays parmi
les plus minés au monde. Le Canada aide des
pays dans chaque région du monde à remplir
leurs obligations en vertu de la Convention
d'Ottawa, laquelle a maintenant été signée
par 133 pays et ratifiée par 124. Le nombre
d'États qui ont accepté d'être
officiellement liés par la Convention a
augmenté de façon constante depuis son entrée
en vigueur en décembre 1997.
- L'appui du Canada contribue directement aux
progrès concrets réalisés dans la lutte
mondiale contre les mines terrestres. En 2001,
la Campagne internationale pour interdire les
mines terrestres a permis de constater une réduction
importante de l'utilisation de mines
antipersonnel au cours des dernières années,
une chute impressionnante dans la production
(le nombre de pays producteurs étant passé
de plus de 50 à 14 en 2001), un arrêt
presque complet du commerce des MAP,
la destruction de plus de 27 millions de mines
par plus de 50 pays et, surtout, une
diminution du nombre de victimes. L'efficacité
des ressources affectées à cette cause a été
aussi confirmée, en 2001, par une vérification
indépendante du Fonds canadien d'action
contre les mines terrestres.
Assurer les contributions du Canada aux
travaux du Groupe d'action ministériel du
Commonwealth et à la Conférence des chefs du
gouvernement du Commonwealth à Brisbane.
- Au lendemain du 11 septembre, le Canada a été
le fer de lance de l'émission d'une déclaration
ferme du Commonwealth sur le terrorisme. Il a
travaillé à un plan d'action et a participé
au Comité ministériel du Commonwealth sur le
terrorisme.
- Le Canada a joué un rôle prépondérant
dans le cadre des travaux du Groupe d'action
ministériel du Commonwealth (GMAC), qui s'est
penché sur les violations des principes
d'Harare sur la démocratie au Pakistan, aux
îles Fidji, aux îles Salomon, en Gambie, au
Cameroun et au Zimbabwe.
- Lors de la Réunion des chefs de
gouvernement du Commonwealth (CHOGM), qui
s'est tenue en Australie en mars 2002, le
Canada a joué un rôle clé dans l'élaboration
d'un compromis sur le Zimbabwe, qui a conduit
à la suspension du Zimbabwe des conseils du
Commonwealth à la suite d'élections présidentielles
entachées d'irrégularités. Au cours de la
CHOGM, il a aussi été convenu de renforcer
la capacité du Commonwealth de soutenir les
valeurs démocratiques et la primauté du
droit, et de conférer de manière plus
officielle au GMAC le pouvoir de prendre des
mesures dans tous les cas où les principes
d'Harare ont été violés.
Renforcer la place de la Francophonie
dans la politique étrangère du Canada, garantir
les composantes de la politique étrangère des
Jeux de la Francophonie à Ottawa-Hull et gérer
la participation canadienne dans les institutions
de la Francophonie et au Sommet de Beyrouth.
- Le Canada a activement contribué à l'élaboration,
et à son adoption en juin 2001, de la Déclaration
de Cotonou et de son plan d'action sur la
diversité culturelle, faisant ainsi de la
Francophonie la première organisation
internationale à reconnaître le principe de
la primauté de la diversité culturelle.
- Le Ministère a apporté une contribution
importante au processus d'évaluation mis en
place par les instances de la Francophonie
afin de s'assurer que ses objectifs en matière
de politique étrangère seront appliqués et
que l'efficacité de ces institutions sera améliorée.
Les Jeux de la Francophonie remportent un
franc succès
Grâce à un partenariat efficace entre
divers paliers de gouvernements, les Jeux
d'Ottawa-Hull ont été couronnés d'un grand
succès, avec la participation de plus de 1
million de spectateurs, de 3 000 athlètes de 52
pays et de 127 chaînes nationales de télévision
qui ont diffusé les Jeux dans 70 pays,
contribuant ainsi à promouvoir le dynamisme de
la Francophonie et l'image positive du Canada à
l'étranger.
Renforcer la sécurité régionale et
la coopération politique, notamment dans le cadre
du Sommet des Amériques, qui s'est tenu à Québec,
en avril 2001, et de l'OEA,
afin de développer davantage le plan d'action hémisphérique
du gouvernement; adapter et élargir l'OTAN;
améliorer le dialogue avec l'Union européenne;
améliorer la capacité de prévention de crises
de l'OSCE;
mettre en valeur le forum régional de l'ANASE.
- En sa qualité de président du Troisième
Sommet des Amériques qui s'est tenu à Québec,
le Canada a joué un rôle de chef de file
dans l'adoption d'un plan d'action détaillé
comprenant de nombreuses initiatives hémisphériques
destinées à renforcer la démocratie, à
accroître la prospérité et à réaliser le
potentiel humain.
- Le Canada, dans le cadre de sa responsabilité
à titre de président du processus du Sommet
et par le rôle moteur qu'il joue à l'OEA,
a préparé le terrain pour l'adoption d'une
clause démocratique au Sommet de Québec; la
Clause a été ensuite complétée par la
Charte démocratique interaméricaine, adoptée
en septembre 2001, qui améliore les
instruments de l'OEA
visant à renforcer les institutions démocratiques.
- Reconnaissant l'intérêt du Canada pour une
Europe paisible et prospère, les activités
de sécurité du Canada au sein de l'OTAN,
de concert avec l'OSCE
et l'Union européenne, ont été concentrées
sur l'intégration accrue des pays d'Europe
centrale aux structures de sécurité
euro-atlantique et sur un partenariat accru
avec la Russie.
- Dans les Balkans, le Canada appuie la
communauté internationale dans ses efforts
visant à remplacer l'intervention par le
partenariat. Le Canada apporte son soutien à
l'OSCE
en favorisant un changement de priorité où
le soutien aux institutions démocratiques
remplacerait la consolidation de la paix, et
en affectant des Canadiens à des missions de
l'OSCE.
En collaborant étroitement avec l'Union européenne
à l'élaboration de sa Politique européenne
de sécurité et de défense (ESDP), le Canada
a convenu de modalités relatives à une
participation canadienne aux missions de
l'ESDP initiée lors de la mission de la
police de l'UE
en Bosnie.
- Le Canada a travaillé avec des pays qui
partagent ses points de vue pour améliorer la
protection des personnes déplacées à l'intérieur
du territoire (IDP)
et répondre à leurs besoins d'assistance à
l'Assemblée générale de l'ONU
et à la Commission sur les droits de la
personne, et lors des principales conférences
de l'ONU
sur le vieillissement, les enfants et le
racisme. Un soutien a été accordé au représentant
du secrétaire général sur les personnes déplacées
à l'intérieur du territoire et sur la base
de données mondiale sur les IDP.
- Le Canada a fait la promotion de ses valeurs
à l'occasion de la Conférence postministérielle
du FRA ainsi que par un soutien actif aux
arrangements transitoires menés par les
Nations Unies au Timor oriental.
Mettre en oeuvre le volet nordique de
la politique étrangère du Canada, entre autres
par l'entremise de partenariats avec les
populations nordiques, le Conseil de l'Arctique,
la coopération Canada-U.-E. et la coopération
Canada-Russie.
- Le Canada a réussi à établir des
partenariats qui augmentent son efficacité
dans les champs d'action prioritaires,
notamment en renforçant le Conseil de
l'Arctique, en créant l'Université de
l'Arctique et un réseau de recherche canadien
et circumpolaire en matière de politiques, en
travaillant avec la Russie pour relever les défis
nordiques auxquels elle est confrontée, et en
augmentant la coopération nordique avec les
pays de l'Union européenne et les pays
circumpolaires.
- Le Canada a augmenté la capacité des
Canadiens du Nord à discuter de questions
arctiques à l'occasion de forums
internationaux; il a aidé à faciliter la
multiplication des occasions liées à l'éducation
et à la mobilité pour les habitants du Nord
et l'augmentation des exportations de biens,
de services et de la culture par les Canadiens
du Nord; en outre, il a créé des
institutions circumpolaires internationales
plus solides dans le cadre du processus.
- À l'ONU,
le Canada a encouragé la coopération entre
les États et les organisations autochtones
sur des questions telles que les premières
rencontres du Forum permanent sur les
questions autochtones, prévues en mai 2002,
et la négociation relative au projet de Déclaration
sur les droits des peuples autochtones à l'ONU,
à Genève. À l'OEA,
le Canada a continué à participer aux
efforts de négociations sur le projet proposé
de Déclaration sur les droits des peuples
autochtones.
Appuyer la conduite de la politique étrangère
et commerciale en assurant la collecte, l'évaluation,
l'analyse et la diffusion de renseignements étrangers
pertinents pour répondre aux exigences des décideurs
du Ministère en matière d'élaboration de
politiques et sur le plan opérationnel.
- Le lendemain du 11 septembre, le Ministère
et le Bureau du Conseil privé ont veillé à
ce qu'un résumé des événements, quotidien
et de grande qualité, soit accessible aux
principaux responsables canadiens de l'élaboration
des politiques.
- Le volume d'information délicate reçue en
vertu d'accords d'échange de renseignements
avec d'autres ministères et avec des
gouvernements étrangers a nécessité la
prise de mesures de sécurité renforcées. Le
Ministère a augmenté sa capacité technique
et humaine qui lui permet de cerner les
tendances, de défi nir les risques
acceptables et de contrer les menaces. Des
programmes améliorés de formation et de
sensibilisation à la sécurité ont été mis
en place, tout comme des mesures améliorées
pour protèger les personnes et les systèmes
d'information, tant à l'administration
centrale qu'à l'étranger. Du matériel de sécurité
et d'autres mesures sont fournis selon une évaluation
des risques qui sont continuellement réexaminés.
- Le système de communication du Ministère a
été étendu de manière à pouvoir traiter
des renseignements hautement classifiés à
l'extérieur du Canada, ce qui a permis une
diffusion plus rapide et plus large des
renseignements.
Partenariats bilatéraux
Les activités bilatérales - qui ont une
valeur intrinsèque - servent aussi à renforcer
de solides partenariats multilatéraux sans
lesquels un environnement mondial plus sécuritaire
ne serait pas possible. Chaque année, le Canada
s'applique à gérer et à améliorer ses
relations avec ses principaux partenaires bilatéraux
et multilatéraux.
Amérique du Nord
- Dans les jours qui ont suivi le 11
septembre, le Ministère a coordonné les
mesures à prendre concernant la sécurité
des frontières, dont l'élaboration de
propositions de politiques et la coordination
de visites entre les autorités américaines
et canadiennes. Cela a conduit à la création
du Groupe de travail sur la frontière, à l'élaboration
de la Déclaration sur une frontière
intelligente et au Plan d'action en 30 points.
- Le Ministère a mis au point une stratégie
visant à dissiper la perception selon
laquelle le Canada représenterait une menace
à la sécurité des États-Unis. Des discours
ministériels ont été programmés, des
documents de communications ont été produits
et un livre sur la réponse du Canada à
l'attentat du 11 septembre a été distribué
aux contacts clés.
- Le Canada et les États-Unis ont maintenu
avec succès le Programme de prédédouanement
dans le domaine du transport aérien dans les
aéroports canadiens. En 2001-2002, le Canada
a publié, avant qu'ils aient été approuvés,
quatre règlements d'application de la
nouvelle Loi sur le précontrôle dans le
domaine du transport aérien, pour mettre
à jour le programme existant et augmenter la
sécurité et l'efficacité de la gestion du
volet du transport aérien dans le contrôle
des frontières.
- Le Canada a accordé, en priorité, une
assistance technique et son expertise au
Mexique pour l'aider à moderniser les mécanismes
de gouvernance du pays dans des domaines tels
que la coordination du Cabinet et la
planification stratégique, la planification
budgétaire et la rationalisation des dépenses
du gouvernement, le cybergouvernement et l'accès
à l'information. En novembre 2001, le Canada
et le Mexique ont signé une lettre
d'intention qui porte sur la promotion et le développement
du fédéralisme.
Amérique latine et Caraïbes
- D'importantes étapes ont été franchies
sur le plan de la coopération à l'échelle
de l'hémisphère. Le Canada a joué un rôle
de chef de file sans précédent et, en
accueillant le troisième Sommet des Amériques,
il s'est fermement positionné dans la région
et a fait la promotion d'un plan d'action
collectif équilibré centré sur les
populations et fondé sur les valeurs et les
intérêts canadiens.
- Le Canada a joué un rôle clé dans la
mobilisation des pays de l'hémisphère
occidental pour qu'ils élaborent une approche
concertée face à Haïti. Cela a mené à
l'adoption par l'OEA,
en janvier 2002, de la résolution 806
relativement à une mission spéciale en Haïti
afin d'aider le gouvernement haïtien à
s'attaquer aux violations graves des droits de
la personne et à rebâtir la démocratie.
- Dans la foulée du 11 septembre, le Canada a
participé activement aux mandats accélérés
du Comité interaméricain contre le
terrorisme et aux négociations relatives à
la Convention interaméricaine contre le
terrorisme.
- Mettant à profit le profil dynamique du
Canada après le Sommet, le Ministère a préconisé
des liens aves des programmes universitaires
et des instituts de recherche - par exemple,
la Fondation canadienne pour les Amériques
(FOCAL) - pour favoriser une meilleure compréhension
des Amériques. Le gouvernement canadien a
aussi fourni une plus grande gamme de services
au public par l'entremise de ses sites Web
tels que http://www.americascanada.org
et d'articles parus dans diverses
publications, dont l'Americas Magazine et
Le Canada dans le monde.
- Le Canada a assuré la création de
l'Institut pour la connectivité dans les Amériques,
auquel il a versé 20 millions de dollars.
L'Institut guide et soutient l'élaboration de
stratégies et d'approches de connectivité
nationales et régionales dans la région.
- Dans le cadre de notre stratégie
d'organisation de visites de haut niveau dans
la région, la gouverneure générale a dirigé
une mission couronnée de succès en Argentine
et au Chili en 2001. Les participants à cette
mission, issus des communautés culturelles,
autochtones et universitaires, ainsi que des
secteurs privé et public, constituaient un
reflet des principaux piliers de la politique
étrangère canadienne.
Europe
- Le Canada a contribué de façon
significative au processus de paix dans les
Balkans en fournissant 1 600 soldats à la
force du maintien de la paix en Bosnie. Nos
efforts humanitaires et diplomatiques ont
aussi été substantiels, comprenant entre
autres un programme de paix et de
reconstruction de 50 millions de dollars de l'ACDI
et un important programme d'aide aux réfugiés.
- Depuis janvier 2001, le Canada préside le
Groupe de travail du G8 sur le Kosovo, lequel
supervise les progrès en matière de paix et
de stabilité dans les Balkans. Le Groupe
s'est montré efficace en coordonnant les
approches et les politiques du G8, et en
conseillant les ministres des Affaires étrangères
des principaux pays donateurs. La dernière
année a été témoin de progrès soutenus
vers une stabilisation dans les Balkans : un
accord de paix en août 2001 a mis fin à
plusieurs mois de conflit en ex-République
yougoslave de Macédoine, et les gouvernements
démocratiques de Yougoslavie, de Croatie et
de Bosnie ont été renforcés.
- En octobre 2001, la gouverneure générale,
accompagnée d'une délégation de
politiciens, d'artistes et d'universitaires, a
dirigé une visite d'État de huit jours en République
fédérale d'Allemagne. La visite a fait, avec
succès, la promotion des artistes et des
industries culturelles canadiens, et a permis
aux Allemands de mieux comprendre ce que le
Canada moderne peut offrir.
Asie-Pacifique
- Des progrès significatifs ont été réalisés
en vue de ramener le Pakistan dans le courant
international dominant. Le Canada a fourni près
de 500 millions de dollars en aide économique
pour donner suite à son engagement à se
joindre à la coalition internationale contre
le terrorisme. Le Canada a aussi continué de
faire pression sur l'Inde et le Pakistan pour
qu'ils renoncent à leurs programmes
d'armement nucléaire et de missiles, et il
s'est employé à maintenir le leadership du
G8 et son engagement à un haut niveau à l'égard
du différend frontalier entre l'Inde et le
Pakistan, contribuant ainsi à désamorcer les
tensions.
- Le Canada a poursuivi son programme
politique à l'égard de la Chine par une série
de visites de haut niveau à deux sens,
incluant la visite du premier ministre à
Shanghai pour la rencontre des chefs de la
Coopération économique Asie-Pacifique. Le
Canada a accueilli la conférence plurilatérale
Canada-Chine-Norvège à Djakarta en mars
2002, au cours de laquelle de nouvelles
questions telles que la responsabilité
sociale des entreprises et la formation sur
les droits de la personne destinée aux
policiers étaient à l'ordre du jour.
Aide canadienne à l'Afghanistan
Des contributions significatives ont été
faites pour ramener la paix en Afghanistan après
23 ans de conflits, entre autres l'éviction des
talibans et d'Al-Qaeda, et la mise en place
d'une administration intérimaire pour aider
l'Afghanistan à progresser vers la démocratie.
Le Canada a déployé 2 500 soldats en
Afghanistan et dans les environs pour appuyer
les efforts de la coalition, et il a fait de
l'Afghanistan une question prioritaire à
l'ordre du jour du G8. De plus, le Canada a
fourni une aide officielle au développement
d'une valeur de 100 millions de dollars répartis
sur deux exercices financiers. Ces contributions
ont aidé près de 1 million de réfugiés à
rentrer dans leur pays d'origine.
- La dimension politique et sécuritaire des
relations canado-japonaises ont été renforcées
par une coopération avec le Japon au moyen
d'efforts multilatéraux pour traiter des
problèmes reliés à la sécurité
internationale, entre autres par l'entremise
des Nations Unies et des activités du FRA et
comme partenaires de la coalition
antiterroriste.
- Le Canada a contribué à la stabilité dans
la péninsule coréenne en maintenant un
dialogue permanent avec la République démocratique
populaire de Corée et en encourageant des
rapports renouvelés et améliorés avec des
interlocuteurs clés, dont les États-Unis, le
Japon et la République de Corée.
Moyen-Orient
- Une évaluation complète des répercussions
de la campagne contre le terrorisme sur cette
région a été effectuée, et elle a eu pour
résultat une stratégie régionale visant à
protéger et à promouvoir les intérêts
canadiens.
- La participation des dirigeants régionaux
à un haut niveau, a été assurée afin de
veiller à ce qu'ils comprennent les objectifs
canadiens et occidentaux de la campagne contre
le terrorisme et à ce que, là où c'est nécessaire,
ils collaborent avec les éléments clés de
la campagne. Ces efforts ont aidé à atténuer
la perception de la campagne comme étant
anti-arabe ou anti-Islam.
- Le leadership du Canada sur la question des
réfugiés palestiniens a été renforcé par
les efforts de promotion d'un dialogue continu
entre Palestiniens et Israéliens, ce qui a
permis de maintenir des voies de communication
importantes entre les parties en des temps
difficiles.
- Le Canada s'est appliqué à ce que les
principes de bonne foi et de justice se reflètent
lors de l'examen des questions du Moyen-Orient
dans les forums internationaux, pour s'assurer
que les activités de ces organisations
soutiennent les efforts de paix, au lieu de
les miner. Bien que les propos offensants et
les débats menant à la dissension n'aient pu
être complètement évités, les efforts du
Canada ont contribué à une plus grande compréhension
des réalités complexes de la situation au
Moyen-Orient.
- Les relations du Canada avec l'Iran se sont
améliorées à la suite d'une première
visite ministérielle en 10 ans. Cette
initiative appuyait les efforts iraniens de réforme
et a permis d'établir de meilleurs contacts
avec les dirigeants iraniens pour les
encourager à coopérer au processus de paix
au Moyen- Orient et à la campagne contre le
terrorisme.
- Le Canada a lancé des consultations
politiques avec l'Égypte, la Jordanie et Israël
sur des questions régionales et mondiales, ce
qui a eu pour effet de renforcer les contacts
politiques et d'améliorer le profil et
l'influence du Canada auprès de ces joueurs régionaux
clés.
Afrique
- Le Canada a ouvert officiellement une
ambassade à Tripoli à l'occasion de la première
visite d'un ministre canadien en Libye.
- Le Canada et la Tunisie ont organisé
conjointement un séminaire sur les MAP
à Tunis pour promouvoir la mise en oeuvre de
la Convention d'Ottawa en Afrique du Nord.
- Le Canada, en tant que président du Comité
de gestion du tribunal spécial en Sierra
Leone, a joué un rôle de premier plan dans
la définition des paramètres du tribunal. Le
tribunal spécial jugera ceux qui portent la
plus grande responsabilité dans les crimes
contre l'humanité, d'autres crimes de guerre
et les violations graves du droit de la Sierra
Leone pendant la guerre civile dans ce pays.
- Grâce à son envoyé spécial au Soudan, le
Canada a joué un rôle important dans la
revitalisation des efforts internationaux
visant à obtenir un accord de paix négocié
au Soudan, où sévit une des guerres civiles
les plus sanglantes et les plus longues sur le
continent.
- Le Canada a accordé 2,5 millions de dollars
au processus de paix en République démocratique
du Congo (RDC) et a nommé un envoyé spécial
en RDC qui entamera des consultations en 2002,
en vue de formuler des recommandations sur le
rôle que le Canada pourrait jouer pour aider
à mettre un terme à ce long conflit.
Aide aux canadiens à l'étranger
Résultat stratégique
Donner une aide, une assistance et des conseils
efficaces aux Canadiens travaillant, voyageant ou
vivant à l'étranger et à d'autres personnes, en
leur nom.
- Sommaire des dépenses en 2001-2002
(en millions de dollars)
- Dépenses prévues en début d'exercice:
51.1
- Total des autorisations de dépenser en fi n
d'exercice: 53.2
- Dépenses réelles: 51.6
- Personnel - Équivalents temps plein
(ETP)
- ETP
canadiens utilisés
- ETP
recrutés sur place utilisés
Contexte
Le Ministère propose un large éventail de
services consulaires rapides, efficaces et
professionnels aux Canadiens dans le monde entier,
24 heures par jour et 365 jours par année. Il
vient en aide à ceux qui voyagent ou habitent à
l'étranger en cas de blessure ou de décès,
d'enlèvement d'enfant ou de différend sur la
garde d'enfants, d'enlèvement, ou encore pour l'évacuation
d'urgence en raison d'une catastrophe ou autre
crise. Il propose aussi son aide aux Canadiens qui
sont arrêtés ou détenus à l'étranger. Cette
aide se poursuit tant et aussi longtemps que le
cas ou le problème ne sont pas réglés. Les
services consulaires aident également les
Canadiens à tenir compte des différences qui
existent entre nos systèmes juridique, social et
commercial et ceux des pays étrangers. Ces
services sont assurés par un réseau reconnu et
digne de confiance - ambassades,
hauts-commissariats, consulats, consuls honoraires
- en plus de 270 points de service répartis dans
le monde entier.
Attentes en matière de rendement et réalisations
Amélioration du contenu, de la
diversité et de la distribution de l'information
sur la sécurité en voyage
- Le site Web des services consulaires, récemment
modifié, offre aux Canadiens un guichet
unique pour préparer leurs déplacements à
l'étranger. Il propose des rapports sur les
voyages dans les différents pays, des
bulletins hebdomadaires sur les voyages, des
publications en direct et un formulaire de
commande de publications, de l'information au
sujet des drogues, ainsi que des liens avec le
Bureau des passeports ainsi que d'autres
organisations pertinentes. On trouve un grand
choix de renseignements et de conseils portant
expressément sur la sécurité et la sûreté
des Canadiens à l'étranger, notamment dans
les nouvelles sections « Situations d'urgence
» et « Actualités ». Depuis 2000, on a
observé une augmentation de 79 p. 100 du
nombre d'utilisateurs du site Web des services
consulaires. Au cours de la période qui a
suivi immédiatement les attentats du 11
septembre, les Canadiens ont interrogé ce
site et y ont trouvé l'information dont ils
avaient besoin au moment même où ils en
avaient besoin. Le nombre d'utilisateurs a
subi une hausse de 122 p. 100 entre septembre
et décembre 2001.
Commentaires sur le site Web
« Je tenais à vous faire parvenir un
message électronique pour souligner
l'excellence du site. J'habite à l'étranger et
je voyage beaucoup à l'étranger, et ce site me
facilite la vie considérablement. Il me suffit
de cliquer sur un pays pour connaître les
exigences à respecter. Merci d'avoir créé ce
site et de m'avoir ainsi facilité les choses!!!
»
« Je tiens à vous dire à quel point je
suis impressionné par la richesse de
l'information et la qualité de la présentation
du site. J'étais à la recherche d'information
en prévision d'un voyage en Espagne, mais je ne
m'attendais pas à en trouver tant. »
- Les Canadiens peuvent aussi profiter de
nombreuses publications sur la sécurité en
voyage, dont deux nouvelles cette année,
La double citoyenneté et Enseigner l'anglais
à Taïwan. Une augmentation de 52 p. 100
des revenus de commandite, entre 2001 et 2002,
et des partenariats avec les secteurs public
et privé, ont contribué à maintenir la
grande qualité de ces publications à un coût
plus faible pour le contribuable.
- Des progrès importants ont été accomplis
au cours de l'année sur le chapitre des
activités visant à rejoindre les membres du
secteur touristique. Ces activités ont suscité
une coopération accrue de la part de
l'industrie, grâce à quoi les Canadiens reçoivent
directement de leurs agents de voyage, des
transporteurs aériens et d'autres acteurs du
secteur touristique des conseils de meilleure
qualité et plus rigoureux sur la préparation
de leurs voyages.
- Depuis qu'on lui a confié la responsabilité
du Programme d'information antidrogue, en
avril 2001, le secteur a intégré le message
antidrogue, y compris l'information sur les
conséquences de la consommation et de la
possession de drogues à l'étranger, à ses
activités de communication et à celles
relatives à la sécurité en voyage. Il est désormais
facile pour les Canadiens de consulter cette
information lorsqu'ils préparent leurs
voyages à l'étranger.
- De plus en plus de Canadiens écrivent au
Ministère pour lui poser des questions sur
des affaires consulaires. En 2001, le Ministère
a reçu plus de 5 700 messages par courrier électronique,
une augmentation de plus de 100 p. 100 par
rapport à l'année précédente. Tous ces
messages ont reçu une réponse, le plus
souvent dans les 24 heures.
Capacité accrue à l'administration
centrale pour aider les missions en cas d'urgence
- Le Ministère a utilisé des fonds approuvés
dans le cadre du project Intégrité des
programmes pour amorcer le travail sur un
certain nombre de mises à niveau et d'autres
améliorations à son système de
communication et de gestion des cas. Ce système
électronique assure le soutien de tout le
travail consulaire et permet, en temps réel,
l'échange, le stockage et la récupération
de l'information nécessaire à une prestation
efficiente et efficace des services.
- Un important résultat obtenu grâce à ce
financement, pendant la première année d'un
budget de trois ans, a été l'accroissement
de la capacité du système d'Inscription des
Canadiens à l'étranger (ROCA). Désormais,
les Canadiens qui habitent, travaillent ou
voyagent à l'étranger et qui veulent
s'inscrire auprès de l'ambassade canadienne,
du haut-commissariat ou du consulat dans le
pays où ils se trouvent peuvent le faire par
voie électronique et ce, dans un plus grand
nombre de pays. Les progrès technologiques
ont permis d'élargir les listes d'inscription
et la planification d'urgence dans tous les
pays du monde, y compris aux États-Unis, les
pays d'Europe occidentale, l'Australie et la
Nouvelle-Zélande, qui étaient autrefois
exclus. Depuis le 11 septembre, de nombreux
Canadiens se sont prévalus de ce service amélioré.
- Des progrès ont été accomplis dans
l'expansion du système des communications et
de la gestion des cas des services
consulaires, système qui a été étendu à
toutes les missions dirigées par des consuls
honoraires. Des problèmes de protection des
renseignements personnels ont quelque peu
retardé le projet, mais ils sont en voie de résolution.
- Les Canadiens peuvent compter sur les
services consulaires 24 heures par jour et 7
jours par semaine, dans le monde entier. Plus
de 11 000 appels en provenance des missions
ont été acheminés après les heures
normales de bureau au Centre des opérations
d'Ottawa en 2001, ce qui allège la charge de
travail des missions et améliore les services
offerts aux Canadiens. Comme complément des
actuelles communications par téléphone et télécopieur,
on a ajouté en 2001 une capacité de réponse
électronique de 24 heures par jour et de 7
jours par semaine, élargissant ainsi les
moyens de communication d'urgence mis à la
disposition des Canadiens tant au Canada qu'à
l'étranger.
Agents consulaires mieux formés pour
traiter les cas d'enlèvement d'enfants, de décès,
d'arrestation et d'emprisonnement
- Selon les résultats de sondages récents et
d'autres réactions, les Canadiens attachent
une grande valeur aux services consulaires et
estiment qu'un personnel consulaire bien formé
et renseigné est un facteur important pour la
satisfaction de la clientèle. Des cours sur
les affaires consulaires et des séminaires régionaux
sont régulièrement proposés et ils sont
actualisés et révisés pour intégrer de
nouvelles initiatives, politiques et méthodes.
Des efforts considérables ont été déployés
récemment pour garantir que le personnel
consulaire a toute la formation voulue pour
appliquer les nouvelles mesures adoptées
l'hiver dernier afin de renforcer la sécurité
et l'intégrité des passeports canadiens.
L'arrivée récente d'un juriste du ministère
de la Justice du Canada qui se consacre aux
questions juridiques et de politique
concernant les enfants permettra d'intégrer
cette compétence aux programmes à venir de
formation consulaire.
Réaction des services consulaires aux
attentats du 11 septembre
L'année 2001 a été marquée par la crise du
11 septembre, qui a eu un retentissement considérable
sur les voyages internationaux, les tendances
touristiques et, par conséquent, sur la demande
de services consulaires. Au lendemain du 11
septembre, les Canadiens ont reçu une réponse
immédiate et efficace à leurs préoccupations
sur la sûreté et la sécurité de leurs proches
qui se trouvaient à l'étranger.
- Le jour même des attentats terroristes, le
Centre des opérations, ouvert 24 heures par
jour, a répondu à 5 500 appels. Dans les
deux semaines qui ont suivi, le nombre des
appels s'est élevé à 24 000.
- Toutes les missions du Canada à l'étranger
ont reçu l'ordre de fonctionner en mode
d'urgence 24 heures par jour pour aider les
Canadiens touchés par les événements. Les
heures prolongées sont restées en vigueur
pendant un certain nombre de semaines. Les
missions ont produit régulièrement des
rapports pénétrants sur leur région, ce qui
a été indispensable pour tenir les
avertissements aux voyageurs à jour et adaptés
à des circonstances en constante mutation,
notamment au Proche-Orient et dans le Sud de
l'Asie.
- Le personnel du consulat général du Canada
à New York et de l'ambassade canadienne à
Washington ont travaillé sans arrêt avec
l'administration centrale et des représentants
locaux, pour retrouver des centaines de
Canadiens manquant à l'appel après les
attentats. À New York, lorsque les
communications téléphoniques ont flanché,
les membres du personnel ont organisé des équipes
de recherche qui ont fait du porte à porte.
- Lorsque des victimes canadiennes ont été
identifiées, le personnel consulaire de New
York a communiqué avec les proches parents et
les ont aidés pour la récupération et
l'identification des restes et pour amorcer le
processus de deuil.
- À Islamabad, le personnel de la mission a
appliqué son plan d'urgence. Il a immédiatement
établi le contact avec les citoyens canadiens
présents dans la région pour leur donner des
renseignements et des conseils exacts et
rapides, leur permettant de prendre des décisions
éclairées concernant leur propre sécurité.
- Un système perfectionné de communications
consulaires et de gestion des cas a permis des
échanges rapides et efficaces avec les
missions à l'étranger pour aider les
Canadiens incapables de se déplacer à cause
de l'interdiction des vols.
- Au Canada, les membres de la famille ont été
rassurés parce qu'une aide était offerte à
leurs proches et ils ont été réconfortés
lorsque les nouvelles étaient mauvaises.
Gouvernement en direct
- Grâce à des fonds approuvés dans le cadre
du programme Gouvernement en direct, des progrès
importants ont été accomplis dans l'élaboration
d'un système centralisé (iCHILD) pour améliorer
la gestion des cas consulaires concernant spécialement
des problèmes d'enfants, en particulier les
problèmes relevant de la Convention de La
Haye sur les aspects civils de l'enlèvement
international d'enfants. Le système doit
relier les principaux protagonistes en cause :
administration centrale, missions à l'étranger,
GRC, autorités provinciales et territoriales.
Le projet a été réalisé dans le respect du
budget et des délais. Il fait actuellement
l'objet d'un projet pilote dans les provinces
de l'Atlantique.
- Les ressources financières de Gouvernement
en direct ont également permis de créer et
de tenir à jour le site Web Voyages à l'étranger
et au Canada http://www.passages.gc.ca.
Ce site est dirigé par le Ministère, qui
compte sur le partenariat de 11 autres ministères
fédéraux. Il offre aux Canadiens une
information bien structurée et faisant
autorité sur les programmes et services fédéraux
et provinciaux concernant les voyages au
Canada ou à l'étranger. Un outil intégré
pour aider les voyageurs à personnaliser
l'information du site en fonction de leurs
plans propres en est au stade des essais et
devrait être disponible sous peu.
Initiative d'amélioration des services
- Les Normes des services consulaires ont été
élaborées et approuvées par le Conseil du
Trésor en 1995. Ces normes se trouvent sur le
site Web des services consulaires, et les
clients sont invités à exprimer leur point
de vue s'ils croient que le service qu'ils reçoivent
n'est pas à la hauteur de ces normes. Sous
les auspices de l'Initiative d'amélioration
des services du Conseil du Trésor, la
Direction générale a mené une enquête sur
la satisfaction des clients afin d'établir un
niveau repère pour la satisfaction des
clients. Un questionnaire a été envoyé à
plus de 3 000 anciens clients dans le monde
entier en février-mars 2001. Le taux de réponse
a été plus faible que prévu, mais l'enquête
a révélé un taux élevé de satisfaction
chez les répondants (une cote de 4,08 sur un
maximum possible de 5).
Exemples de réussites
Au lendemain des attentats terroristes
contre le World Trade Center, les membres du
personnel du consulat général du Canada à New
York ont dû relever le défi le plus lourd de
leur carrière. Immédiatement après les
attentats, ils ont travaillé inlassablement, 24
heures par jour, avec le service de police de
New York et le bureau du maire pour retrouver
les centaines de Canadiens manquant à l'appel.
Lorsque des victimes canadiennes ont été
identifiées, le contact a été établi avec
leurs proches. Grâce au concours de coroners de
l'Ontario et de conseillers du Québec, les
familles ont reçu un appui et des conseils pour
obtenir des certificats de présomption de décès
et pour obtenir et faire classer des empreintes
génétiques. Les personnes qui se sont rendues
à New York ont été accompagnées au Family
Assistance Center et à Ground Zero. Des réunions
ont été organisées pour que les familles
puissent se rencontrer entre elles et rencontrer
le premier ministre avant le service funèbre
officiel, à New York. À plus long terme, à
New York comme à Ottawa, les agents consulaires
chargés des mesures à prendre après les
attentats ont aidé les familles à établir un
réseau de communication par courrier électronique
pour mettre de l'information en commun. Les
agents ont maintenu des contacts personnels avec
les familles pour répondre à leurs préoccupations
et les guider dans le dédale des problèmes
d'ordre juridique et d'indemnisation.
En novembre 2001, un journaliste canadien
a été porté disparu en Afghanistan, peut-être
victime d'une prise d'otage. Des agents du
haut-commissariat du Canada à Islamabad se sont
rendus immédiatement à la frontière
pakistano-afghane, où ils ont entamé des
discussions avec les autorités pakistanaises et
avec des contacts en Afghanistan, pour s'assurer
que le journaliste était sain et sauf. Quelques
jours plus tard, le journaliste était amené à
la frontière par des représentants talibans et
rendu indemne aux autorités canadiennes. Les
agents consulaires canadiens ont pris des
dispositions pour que le journaliste puisse
rentrer au Canada. Pendant toute cette épreuve,
les agents consulaires sont restés en contact
avec la famille du journaliste et l'ont informée
de ce qui se passait.
Au cours de l'année écoulée, des progrès
importants ont été accomplis pour résoudre
les difficultés éprouvées avec le
gouvernement du Vietnam pour permettre aux
agents consulaires de rencontrer les personnes
ayant les nationalités canadienne et
vietnamienne qui sont détenues ou arrêtées au
Vietnam. Après une série de démarches de haut
niveau, le ministère vietnamien des Affaires étrangères
a officiellement informé le Ministère que les
autorités vietnamiennes permettraient aux
personnes ayant la double nationalité d'exercer
leur droit consulaire de communiquer avec
l'ambassade du Canada lorsqu'elles sont arrêtées
ou détenues au Vietnam.
Diplomatie ouverte
Résultat stratégique
Accroître la sensibilisation et le respect à
l'égard du rôle du Canada comme participant
dynamique aux affaires mondiales et comme
partenaire économique, promouvoir l'identité et
les valeurs canadiennes à l'étranger, et créer
un environnement international favorable aux intérêts
politiques et économiques du Canada.
- Sommaire des dépenses en 2001-2002
(en millions de dollars)
- Dépenses prévues en début d'exercice:
96.8
- Total des autorisations de dépenser en fin
d'exercice: 103.9
- Dépenses réelles: 99.6
- Personnel - Équivalents temps plein
(ETP)
- ETP
canadiens utilisés: 210
- ETP
recrutés sur place utilisés: 224
Contexte
Les attentats terroristes du 11 septembre ont
eu une incidence importante sur toutes les activités
internationales du Ministère et, en particulier,
sur le Programme de diplomatie ouverte. Le Ministère
a élaboré de nouvelles stratégies et a travaillé
avec d'autres ministères fédéraux et d'autres
gouvernements en vue de renforcer la sécurité au
Canada face à ce défi. Ces efforts importants
ont été déployés dans le contexte de la
politique étrangère globale du Canada. Des
activités ciblées en matière de communications
et de sensibilisation et des interventions
directes ont été menées afin de consulter et de
rassurer les Canadiens et nos partenaires étrangers.
Les événements du 11 septembre, conjugués à
un ralentissement économique mondial, ont créé
un environnement mondial plus complexe et plus
imprévisible pour la pratique de la diplomatie
ouverte, ce qui a donné lieu à des changements
dans le programme des affaires publiques du Ministère.
Les priorités en matière de sécurité nationale
ont été redirigées vers de nouvelles questions
telles que l'Afghanistan, les questions américaines,
la frontière canado-américaine ainsi que la création
et la mise en oeuvre du nouveau plan du
gouvernement de lutte contre le terrorisme au
pays. La crise persistante au Moyen-Orient, combinée
aux répercussions du 11 septembre, a accru
l'importance des efforts déployés pour rejoindre
les groupes intéressés, tant à l'étranger
qu'au Canada, dans le but de favoriser une
meilleure compréhension des priorités du Canada
et des mesures prises par ce dernier.
La promotion du Canada à l'étranger est
devenue de plus en plus exigeante, compte tenu que
d'autres pays ont fait une promotion intensive de
leur image et que la capacité du Canada en matière
de sécurité a fait l'objet d'une couverture négative
par certains médias à l'étranger. Le Ministère
a coordonné avec succès les communications avec
des partenaires fédéraux et provinciaux au pays
et à l'étranger en vue de promouvoir le Canada
en tant que bon voisin et partenaire fi able des
États-Unis. Les communications dans le cadre d'événements
clés, tels que le Sommet des Amériques à Québec
en avril 2001, le Sommet du G8 en Alberta et la
Journée mondiale de la Jeunesse en 2002 à
Toronto, ont fait ressortir la participation
active du Canada au sein de la communauté
internationale, qu'il s'agisse de notre engagement
en matière de démocratie dans l'hémisphère, de
faire face au sida en Afrique ou de mesures concrètes
pour limiter les armements et le matériel de
destruction massive.
Le Ministère a relevé un certain nombre de défis
en ce qui concerne la planification des politiques
au cours de 2001-2002 : s'adapter à l'arrivée
d'une nouvelle administration aux États-Unis; élaborer
une réponse stratégique aux événements du 11
septembre en matière de politique étrangère, de
commerce, de défense et de développement;
assurer la participation des Canadiens et d'autres
participants à l'élaboration continue de cette
politique; se préparer au rôle du Canada en tant
que président et hôte du Sommet du G8; et
assurer la transition à la suite de la nomination
d'un nouveau ministre des Affaires étrangères, y
compris répondre à l'augmentation des demandes
au Parlement et au Cabinet, relatives aux
politiques et au soutien. Les événements imprévus
de l'année, combinés à un contexte
international fluide, ont accru la nécessité
d'adopter des processus d'élaboration et de
coordination horizontales des politiques, ce qui a
entraîné la décision de renforcer la capacité
du Ministère en matière d'élaboration des
politiques. Le Ministère a aussi répondu au désir
croissant des Canadiens de voir leurs
gouvernements faire preuve d'une plus grande
transparence et rendre davantage de comptes, par
l'application d'une nouvelle technologie, la
rationalisation des procédures administratives et
l'allocation de ressources additionnelles pour répondre
aux demandes croissantes d'accès à l'information
publique et à la correspondance ministérielle.
Le Ministère a poursuivi ses efforts en vue de
renforcer l'identité canadienne et la cohésion
sociale en continuant de représenter le Canada à
l'étranger en tant que démocratie fédérale
culturellement diversifiée, avancée sur le plan
de la technologie et dont les liens avec le reste
du monde sont étendus. Il a travaillé à accroître
la participation des Canadiens à des activités
internationales au moyen de l'information, de
consultations et d'une participation à des échanges
et à des événements internationaux. Des stratégies
à long terme ayant pour but de faire rayonner les
valeurs canadiennes par la promotion des arts et
des relations interuniversitaires ont continué à
produire de bons résultats, comme en témoigne
l'augmentation des exportations de biens et de
services culturels et pédagogiques, grâce en
partie aux efforts du Ministère en matière de
promotion de l'exportation : les exportations de
produits culturels canadiens ont atteint 2,2
milliards de dollars en 2001, soit une
augmentation de 6 p. 100 par rapport à 2000.
Attentes en matière de rendement et réalisations
Accroître la sensibilisation du public
aux nouvelles priorités en matière de sécurité
et renseigner la population au pays et à l'étranger
sur le nouveau plan anti-terrorisme du
gouvernement du Canada
- Entre autres mesures prises pour répondre
aux critiques formulées par les médias au
sujet des mesures de sécurité du Canada après
le 11 septembre, a été publié le Plan
anti-terrorisme du gouvernement du Canada,
qui a été distribué à toutes les missions
canadiennes à l'étranger, aux ministres des
Finances et aux gouverneurs des banques
centrales à l'occasion de la rencontre des
grands dirigeants financiers (G20) qui s'est
tenue à Ottawa en novembre 2001. Pendant
plusieurs mois, le site Web principal du
Ministère a été consacré à l'information
des usagers d'Internet sur la campagne contre
le terrorisme. Le trafic sur le site a augmenté
de 55 p. 100, passant de 90 000 demandes de
pages en août à 140 000 demandes en octobre.
- En novembre, le Ministère a organisé une
visite à Ottawa, comprenant une rencontre
avec le ministre des Affaires étrangères
d'alors, M. Manley, de sept correspondants étrangers
(entre autres du Financial Times
[FT], du Süddeutsche Zeitung et du Boston
Globe), qui a donné lieu à la
publication d'articles traitant de la réponse
du Canada au 11 septembre dans des journaux (Wall
Street Journal, Boston Globe, FT) et dans
le Web (Washington Post, FT). Le
Ministère a ensuite organisé, en
collaboration avec la Canadian Community
Newspaper Association, une visite à Ottawa de
22 journalistes de quotidiens locaux. Cette
visite, marquée par des rencontres au sujet
de l'anthrax avec le ministre de la Santé de
l'époque Allan Rock et des questions
relatives à la frontière canado-américaine
avec le ministre du Commerce international
Pierre Pettigrew, a été suivie de la
publication de plus de 30 articles dans des
journaux un peu partout au Canada.
- Le tirage d'une édition spéciale de Canada
- Regard sur le monde, une publication du
Ministère, sur la réponse du Canada au 11
septembre a été augmenté de 4 000
exemplaires pour atteindre un total de 54 000
exemplaires, et cette édition a été
distribuée dans toutes les missions
canadiennes aux États- Unis. Des annonces
publicitaires parues dans des publications américaines
clés (New York Times, Washington Post)
et qui témoignaient de la sympathie des
Canadiens envers ceux et celles qui ont été
directement affectés par les attaques du 11
septembre ont eu pour effet d'accroître aux
États-Unis la sensibilisation aux efforts du
Canada en matière de sécurité et à notre
solidarité soutenue.
Accroître la sensibilisation du public
à la politique étrangère et commerciale
canadienne, au rôle du Canada sur le plan
international et aux services fournis par le
Ministère
- Le site Web du Ministère http://www.dfait-maeci.gc.ca
a été visité 16 millions de fois, soit 100
fois plus que l'année précédente, ce qui
représente près du quart de toutes les
visites des sites Web du gouvernement du
Canada. En 2001-2002, le site a été remanié
en vue de fournir un point d'accès commode à
de l'information publique sur le rôle du
Canada sur le plan international et d'améliorer
l'accès aux services et à l'information du
Ministère. La nouvelle page d'accueil, qui
faisait partie du projet, offre plus de
renseignements généraux, tant aux
utilisateurs nationaux qu'internationaux, une
salle des médias améliorée, plus de
renseignements sur les missions canadiennes à
l'étranger et sur le Ministère au pays, et
des liens rapides vers des sites populaires
tels que le Bureau des passeports et le site
Web principal du Canada.
Améliorer l'accès du public aux
services et à l'information du Ministère
- Le Ministère a lancé dans son site Web
principal un catalogue de publications en
ligne, une innovation dans le domaine de l'édition,
qui a amélioré l'accès du public aux
renseignements publiés sur les politiques,
les programmes et les services relatifs au
commerce international et aux affaires étrangères.
Près de 70 publications, disponibles en différents
formats et accessibles aux personnes ayant une
déficience visuelle, étaient disponibles au
moment du lancement, et près de 2 000 visites
ont été enregistrées pendant les premiers
mois qui ont suivi. Ce catalogue a suscité
une plus grande reconnaissance publique de
l'accessibilité du Ministère et de sa
responsabilité envers ses clients.
Promouvoir le Canada et ses valeurs à
l'étranger
- Les pages thématiques Le Canada et le
monde constituent la principale présence
du gouvernement du Canada dans le Web pour les
Canadiens et les étrangers qui recherchent
une information à jour, fi able et utile sur
le rôle du Canada dans le monde. Ces pages,
dont le Ministère a la responsabilité, sont
composées de 250 liens vers des contenus en
ligne provenant de 20 partenaires
gouvernementaux. Elles contiennent de
l'information sur divers sujets allant du rôle
international du Canada en matière de
maintien de la paix, de secours aux sinistrés
et de lutte contre le terrorisme à notre
engagement à fournir de l'aide humanitaire et
au développement, en passant par les
conventions, les accords et les partenariats
internationaux qui façonnent la politique
environnementale du Canada. En tant que banc
d'essai du projet canadien de passerelle
internationale plurilingue, le contenu est
maintenant disponible en espagnol, en plus de
l'être en français et en anglais. Ces pages,
qui sont également sous la direction du
Ministère, attirent en moyenne 6 000
visiteurs par mois. Un rapport récent de la
firme de consultants Accenture révélait que
la passerelle est un important outil de présentation
du Canada comme étant une destination
attrayante pour ceux et celles qui souhaitent
s'y installer, y faire du tourisme ou des
affaires, et que les internautes étrangers
effectuent environ 20 p. 100 des visites dans
des sites Web fédéraux.
Accroître la promotion du Canada, de
ses valeurs et de ses intérêts à l'étranger
- Le Ministère a travaillé à un projet qui
a permis de produire une série complète
d'outils de communication destinés aux 120
missions du Canada à l'étranger et qui, grâce
à des messages cohérents et créatifs,
permettront d'améliorer la capacité de ces
missions à positionner le Canada sur le plan
international comme étant un pays dynamique
et technologiquement sophistiqué. Cette série
d'outils, « Promouvoir le Canada à l'étranger
», comprend des messages, des modules de
discours, des faits, une série de photos et
des produits multimédias clé en mains qui
ont pour but d'aider les missions canadiennes
à promouvoir le Canada et les valeurs
canadiennes auprès d'auditoires
internationaux. On y trouve aussi la vidéo Pleins
feux sur le Canada qui a été produite
par l'Office national du film avec l'appui du
Ministère. Ces outils ont fait l'objet d'éloges
de la part des missions de partout dans le
monde, ce qui permet d'envisager des résultats
positifs pour l'année qui vient.
- Des sites Web, nouveaux et remaniés,
projettent une image actualisée du Canada
dans les missions canadiennes de la région
Asie-Pacifique. Les sites Web des missions en
Inde et au Pakistan, par exemple, font écho
à l'accent mis sur la sécurité dans cette région
après le 11 septembre. De nouveaux outils
pour le Web ont aussi été créés en vue
d'aider les missions à mettre au point des
stratégies de diplomatie ouverte plus
efficaces.
Accroître la sensibilisation du public
à la politique commerciale et aux retombées
positives du commerce international pour les
Canadiens
- Les efforts du Ministère visant à
favoriser un dialogue ouvert avec les
Canadiens sur le commerce international et à
accroître l'information sur la politique
commerciale ont contribué à augmenter de façon
importante la sensibilisation aux questions
commerciales. Un sondage, réalisé en mars
2002 par le Ministère, a révélé un vif intérêt
chez les Canadiens. Parmi les répondants, 82
p. 100 ont affirmé que le commerce
international a contribué de façon
significative à l'économie canadienne,
quoique les réponses varient selon les
niveaux d'instruction et de revenus :
l'optimisme était plus grand chez ceux et
celles qui avaient des niveaux d'instruction
et de revenus plus élevés. Une majorité de
répondants étaient aussi d'avis que les
retombées du commerce international
favorisent les grandes entreprises. Malgré le
climat d'incertitude économique en 2001-2002,
le sondage a confirmé la confiance soutenue
des Canadiens à l'égard du gouvernement dans
le domaine du commerce international. Un appui
considérable a été accordé aux efforts de
promotion du commerce par le gouvernement et,
en particulier, aux missions d'Équipe Canada.
- La base de données du site Web du Ministère
« Le commerce et votre collectivité », une
initiative mise sur pied en 2001-2002 dans le
but de faire connaître les retombées locales
du commerce international, a été enrichie
par l'ajout de près de 1 000 exemples
concrets de la contribution du gouvernement du
Canada au succès de petits et moyens
exportateurs, mettant en lumière la
contribution de ces réussites aux collectivités
partout au pays. Des centaines de ces réussites
ont été diffusées par l'entremise de médias
d'intérêt général écrits et électroniques,
de journaux hebdomadaires, des ministres et
des hauts fonctionnaires du Ministère à
l'occasion de nombreux discours et dans de
nombreuses publications.
Accroître la sensibilisation
internationale aux caractéristiques et aux réalisations
du Canada par le développement du profil culturel
du Canada à l'étranger, de concert avec le
ministère du Patrimoine canadien, le Conseil des
arts du Canada et d'autres partenaires financiers
- Le Ministère a accordé plus de 4 millions
de dollars de subventions à plus de 400
artistes individuels et compagnies artistiques
canadiens pour des projets favorisant la
promotion, sur le plan international, d'un
profil très en vue et positif du Canada. Les
bénéfi ciaires de ces subventions ont été
choisis à la suite de consultations auprès
d'autres organismes fédéraux, provinciaux et
municipaux qui offrent du financement
culturel. Parmi les nombreux exemples qui
illustrent la façon dont le Ministère a
participé à rehausser le profil culturel du
Canada sur le plan international, on note la
participation particulièrement remarquable du
Canada en 2001 à la Biennale de Venise,
prestigieux festival des arts visuels tenu en
Italie. Cinq artistes canadiens étaient mis
en vedette dans le programme officiel et deux
troupes de danse canadiennes ont été invitées
à se produire au festival, dont une pour la
troisième fois de suite. George Bures Miller
et Janet Cardiff ont reçu un trophé pour Paradise
Institute, une expérience de salle de
cinéma virtuelle, alors que les oeuvres de
Max Dean (table interactive), Jeff Wall
(photos) et Atom Egoyan (projection vidéo)
ont recueilli des éloges dignes de mention.
- Le Ministère a aussi accordé un
financement important au Royal Winnipeg Ballet
qui a présenté La Belle au bois dormant
aux États-Unis et Roméo et Juliette
dans plusieurs pays d'Asie en 2001. Partout,
la couverture télévisuelle, radiophonique et
journalistique a été extrêmement positive,
et des représentants canadiens des arts, des
affaires et du gouvernement ont profité de
ces tournées pour entretenir et étendre
leurs réseaux de contacts.
Resserrer les liens entre les activités
culturelles financées par le Ministère et les
priorités de la politique étrangère
- Les processus de gestion des subventions
culturelles à des événements destinés à
la région Asie-Pacifique ont été repensés
en vue d'assurer des liens plus étroits avec
les priorités de la politique étrangère
canadienne. Cet effort comprenait entre autres
des mesures visant à encourager, au sein de
la population de la région Asie-Pacifique,
une meilleure compréhension du Canada et de
l'importance que cette région représente
pour la sécurité et la prospérité du
Canada. Les événements culturels canadiens
qui se sont déroulés dans le cadre des célébrations
du centenaire de l'Australie, par exemple, ont
aidé à revigorer les relations bilatérales
entre le Canada et l'Australie.
- Les visites officielles de la gouverneure générale
en Argentine, au Chili et en Allemagne en 2001
sont d'autres exemples importants de
renforcement des liens entre les événements
culturels et la politique étrangère. Les
programmes de ces visites d'État en Argentine
et au Chili en mai, et en Allemagne en
octobre, qui ont été organisées avec le
soutien substantiel du Ministère, ont servi
de vitrine pour les artistes canadiens. À
chaque fois, les auditoires étrangers ont été
impressionnés par l'habileté des artistes
canadiens à projeter une image forte et
raffinée du Canada et à exprimer, par leur
travail, les réalités politiques, économiques
et sociales de notre pays.
Augmentation des exportations de biens
et services culturels
- Les exportations de biens culturels
canadiens ont atteint 2,2 milliards de dollars
en 2001, soit une augmentation de 6 p. 100 par
rapport à l'année précédente. Les livres
et autres imprimés et les objets
publicitaires constituaient les principales
exportations à ce chapitre. Les films et les
produits d'édition musicale ont rejoint les
rangs, avec les produits d'édition et de
publicité, des exportations culturelles qui
connaissent la plus forte croissance. Bien
qu'il n'y ait pas de statistiques précises au
sujet des exportations de services culturels
et de propriété intellectuelle (p. ex.
droits d'auteur dans des livres et redevances
sur les enregistrements sonores), une preuve
empirique, confirmée par des rapports
d'experts de l'industrie, indique qu'elles
augmentent à un rythme encore plus grand que
l'exportation de biens culturels.
Internationaliser l'éducation supérieure
en maintenant et en élargissant les cadres de
coopération universitaires et institutionnelles
et les échanges sur une base bilatérale et
multilatérale; promouvoir le Canada en tant que
destination de choix pour les étudiants
internationaux; mettre au point de nouvelles façons
de faciliter les liens internationaux; coopérer
avec les gouvernements provinciaux et d'autres
instances pour promouvoir les intérêts canadiens
sur le plan international
- Des bourses ont été décernées à près
de 300 étudiants exceptionnels, donnant lieu
dans plusieurs cas à des occasions réciproques
pour des jeunes Canadiens aussi doués d'étudier
à l'étranger. Un programme pour retracer les
anciens étudiants a été mis sur pied en vue
de quantifier les résultats à long terme des
programmes de bourses, et les résultats
devraient être connus dans un an ou deux. La
coopération s'est poursuivie avec Développement
des ressources humaines Canada dans le but de
mettre en oeuvre des programmes de mobilité
universitaire avec des pays d'Europe et d'Amérique
du Nord. Ces programmes constituent un exemple
de moyens pratiques et efficaces de faire la
promotion des valeurs du Canada à l'étranger
et de permettre l'acquisition de compétences
nécessaires pour travailler dans le contexte
d'une économie globale axée sur le savoir.
Une coopération soutenue avec le Conseil des
ministres de l'Éducation, Canada et avec des
ministères fédéraux concernés a permis au
Canada de maintenir une forte présence au
sein d'organisations multilatérales et à
l'occasion de rencontres internationales reliées
aux politiques en matière d'éducation et de
consolider la réputation du Canada en tant
que chef de file mondial dans le domaine de l'éducation.
Faire rayonner les valeurs canadiennes
grâce à des programmes d'études canadiennes à
l'étranger
- Les succès des programmes d'études
canadiennes ont été célébrés, en octobre
2001, à l'occasion d'une conférence du 25e
anniversaire, dont le conférencier d'honneur
était Son Excellence John Ralston Saul. L'événement
a réuni des pionniers des études canadiennes
ainsi que des spécialistes étrangers,
actuels et futurs, dans le but d'évaluer les
succès passés et de réfléchir à l'avenir.
La conférence a mis en relief le programme et
ses réalisations et a permis de cerner de
nouvelles orientations pour relever les défis
de l'avenir. Des bourses spéciales en études
canadiennes, décernées pour souligner cette
occasion, ont permis à neuf jeunes
canadianistes et à neuf autres étudiants de
poursuivre leurs projets de recherche au
Canada. Plusieurs bénéficiaires
participaient à la conférence. Un programme
de stage en études canadiennes a aussi permis
à 12 stagiaires canadiens d'acquérir une expérience
de travail auprès d'associations des études
canadiennes à l'étranger et, ce faisant,
d'agir à titre d'ambassadeurs officieux du
Canada dans leurs établissements hôtes.
Multiplier les occasions pour les
jeunes Canadiens d'acquérir une expérience
internationale dans le cadre de programmes d'études
et de travail à l'étranger
- Le nombre de jeunes qui participent aux
programmes d'emplois d'été au Canada, et à
partir du Canada, a continué d'augmenter et
s'élève maintenant à près de 36 000. Une
campagne de publicité nationale visant des
marchés canadiens importants a été renouvelée,
ce qui a eu pour effet de stimuler l'intérêt
que représente, pour les jeunes Canadiens qui
souhaitent acquérir une expérience
internationale, une participation à des
programmes de voyage et de travail à l'étranger.
L'intérêt demeure élevé, et le Ministère
continue de travailler à améliorer l'accès
des Canadiens à d'autres pays en profitant
d'occasions réciproques en vertu d'accords
cadres.
Améliorer le marketing à l'étranger
des services canadiens d'éducation et de
formation
- Des boursiers hautement qualifi és
faisaient partie des nombreux jeunes étrangers
qui avaient choisi d'étudier dans des établissements
d'enseignement canadiens. Plus de 200 000 étudiants
étrangers à temps plein et à temps partiel
ont poursuivi des études postsecondaires et
des études linguistiques au Canada en 2001.
Les incidences économiques des étudiants étrangers
au Canada ont été évaluées, pour l'année
dernière, à plus de 3,5 milliards de
dollars. Ces chiffres reflètent le succès de
la promotion soutenue, par le Ministère, des
universités et des collèges canadiens à l'étranger.
- Le Ministère a continué de coopérer avec
le Réseau des Centres d'éducation canadiens
(RCEC) pour accroître le nombre d'étudiants
étrangers qui poursuivent des études au
Canada. Le RCEC, qui représente près de 280
institutions clientes à l'échelle du pays,
recrute des étudiants étrangers par
l'entremise de ses 17 centres à l'étranger.
Il estime que le nombre d'étudiants qui
choisissent d'étudier au Canada augmente
d'environ 20 p. 100 par année. Le soutien du
Ministère au RCEC a permis aux services
d'enseignement canadiens d'avoir une plus
grande visibilité et, par conséquent,
d'accroître davantage le nombre d'étudiants
qui choisissent de poursuivre des études au
Canada. Le Ministère a renouvelé son fi
nancement direct et son appui non fi nancier
au RCEC pour une deuxième période, qui
devrait prendre fin en 2005. Le Ministère a
aussi continué à travailler avec des
associations et des établissements
d'enseignement dans le but de les aider à
cerner et à créer de nouvelles occasions à
l'étranger.
Augmenter les exportations de produits
et de services pédagogiques canadiens
- Le Ministère a travaillé avec d'autres
ministères fédéraux, des gouvernements
provinciaux, des agences de marketing, des établissements
et des clients du secteur privé pour
organiser des missions commerciales, des
kiosques et des pavillons à l'occasion
d'expositions et de conférences
internationales. Ces efforts ont mis en relief
le profil des capacités canadiennes en matière
de produits et de services pédagogiques, et
ont entraîné plusieurs occasions d'affaires
réussies.
Accroître la participation des
Canadiens à l'élaboration des politiques sur des
questions d'actualité auxquelles est confrontée
la politique étrangère canadienne
- Des tables rondes organisées à l'intention
des ministres et des événements organisés
par le Centre canadien pour le développement
de la politique étrangère du Ministère
(CCFPE) ont fait appel à une participation
directe des Canadiens dans l'élaboration de
la politique étrangère. Le Ministère a réuni
des Canadiens dans plusieurs villes pour
qu'ils puissent se pencher sur les défis d'un
gouvernement post-taliban en Afghanistan et
sur l'avenir du terrorisme dans les affaires
internationales, discuter des relations
canado-européennes et des questions reliées
aux réfugiés et proposer, en général, des
solutions aux besoins du Canada en matière de
politique étrangère. Ces discussions ont aidé
les Canadiens à établir des contacts entre
eux et avec le gouvernement fédéral. Des
activités du Ministère, des publications,
des vidéos et un site Web axé sur des
questions de politique http://www.cfp-pec.gc.ca
ont aussi aidé à établir une plus grande
transparence et une plus grande
responsabilisation dans l'élaboration de la
politique étrangère.
- Un vaste éventail d'opinions ont été
recueillies auprès d'experts en politique étrangère,
de la société civile, de groupes de jeunes
et d'autres individus. Parmi les événements,
notons les discussions sur l'élaboration de
la politique canado-américaine à Halifax, à
Edmonton, à Toronto, à Washington, D.C., à
San Diego et à Denver et un Forum national
sur l'Afrique au début de 2002 à Toronto, à
Montréal, à Saint John et à Vancouver, qui
ont donné lieu à des recommandations portant
sur plusieurs questions reliées au Sommet du
G8 en Alberta, y compris l'élaboration en
cours de la politique dans le cadre des
relations Canada-Afrique. Ces opinions ont été
transformées en idées, en propositions et en
recommandations sur des sujets tels que les répercussions
du 11 septembre et leur incidence sur les
efforts du Canada dans la lutte contre le
terrorisme et en Afghanistan, les priorités
de l'approche du Canada face à l'Afrique dans
le cadre des travaux préparatoires au Sommet
du G8 et la meilleure façon de s'adapter aux
changements dans la politique étrangère des
États-Unis sous l'administration Bush.
- Ces travaux, de même que de nombreux
projets financés, ont généré des options
et des conseils stratégiques opportuns et
utiles aux ministres, aux sous-ministres, aux
hauts fonctionnaires et aux autres
fonctionnaires de niveau opérationnel dans
plusieurs ministères.
Assurer le leadership canadien du
processus politique du G8 sur des questions
internationales actuelles et émergentes
- En plus d'élaborer une réponse stratégique
aux événements du 11 septembre, par
l'entremise de la présidence canadienne du
processus des ministres des Affaires étrangères
du G8, le Ministère a conçu un plan d'action
pratique et axé sur l'action qui améliore
considérablement la coordination sur des
questions telles que la lutte contre le
terrorisme au lendemain du 11 septembre, le désarmement,
la prévention des conflits, la gestion des
eaux transfrontalières, la démobilisation
d'anciens combattants et le conflit au
Moyen-Orient.
Améliorer l'homogénéité et la cohérence
des politiques étrangère et commerciale du
Canada, et leur conformité avec les priorités
intérieures du Canada
- Le Ministère a mis sur pied une direction
chargée de coordonner les politiques.
Celle-ci a d'abord réalisé une analyse des
politiques et a formulé des avis sur la
gestion de questions telles que la
mondialisation, l'intégration régionale et
la libéralisation du commerce, et sur la façon
de relier ces questions aux positions du
Canada sur la protection de l'environnement,
les droits de la personne et le développement
international. Ces réalisations ont particulièrement
profité aux communications ministérielles et
à la liaison parlementaire sur ces questions
controversées dans la foulée du Sommet des
Amériques à Québec en avril 2001 et des
travaux préparatoires aux rencontres ministérielles
de l'OMC
à Doha, au Qatar, dans le courant de l'année.
Assurer une participation efficace des
gouvernements provinciaux aux forums
internationaux sur des questions qui touchent à
leurs compétences internes
- En tant que principal point de contact en ce
qui a trait aux questions internationales auprès
des gouvernements provinciaux et territoriaux,
le Ministère a amélioré la coopération
entre les gouvernements fédéral et
provinciaux, notamment en ce qui concerne le
terrorisme international et les questions de sécurité
à la suite des attentats terroristes du 11
septembre aux États-Unis. Le Ministère a
contacté les gouvernements provinciaux et
territoriaux immédiatement après les
attentats et les a tenus au courant de l'état
des Canadiens touchés ainsi que de la
situation politique générale. Deux provinces
(le Québec et l'Ontario) ont offert du
personnel pour aider la mission canadienne à
New York à faire face aux répercussions des
attaques. Le Ministère a organisé des
rencontres spéciales avec des hauts représentants
des gouvernements provinciaux et territoriaux
pour les faire participer à la réponse du
Canada aux attaques. Cette coopération se
poursuit alors que les provinces se tournent
vers le Ministère pour rester informées sur
les faits nouveaux internationaux, dans le
cadre d'une série de rencontres régulières
de fonctionnaires.
Soutenir les intérêts internationaux
des provinces et des territoires
- Le Ministère a facilité la cooccupation de
représentants provinciaux dans des missions
canadiennes clés à l'étranger et il a
poursuivi des discussions sur un partage
possible de bureaux par les employés de
gouvernements provinciaux dans d'autres
missions choisies. L'ouverture, par l'Alberta
et l'Ontario, de bureaux au consulat du Canada
à Munich, par exemple, a permis à ces
provinces de jouer un plus grand rôle dans
des secteurs qui les concernent directement.
Les accords de partage de bureaux constituent
une démonstration probante d'une
collaboration réussie entre les gouvernements
fédéral et provinciaux dans le cadre de la
promotion du Canada à l'étranger.
Mieux faire connaître, au pays et à
l'étranger, le fait que le Canada est une fédération
forte et dynamique
- Le Ministère a soutenu le Forum
diplomatique annuel qui s'est tenu à
Victoria, Colombie-Britannique, en novembre
2001. Cet événement, qui réunit les chefs
de missions étrangères au Canada et les
cadres supérieurs pour discuter des
politiques étrangères et intérieures
canadiennes avec des ministres de tous les
ordres de gouvernement, accroît la compréhension
du Canada en général et de la région qui
est mise en évidence. Ainsi, la présentation
de la Colombie-Britannique devrait générer
plus d'intérêt et d'activités commerciales
de la part des gouvernements étrangers dans
cette province. Étant donné la nature
permutante de ce forum (celui de 2002 se
tiendra à Halifax), le Ministère est en
mesure de mettre en valeur toutes les régions
du Canada et de faire ressortir l'importance
du rôle de chacune d'elles au sein de la fédération
canadienne.
Renforcer l'identité nationale et
l'attachement au Canada
- Le Ministère a établi des partenariats
avec des organisations non gouvernementales,
des écoles et des universités dans le but
d'offrir aux jeunes des occasions
d'approfondir leurs connaissances sur le rôle
du Canada dans le monde. En 2001-2002, le
Ministère a facilité une participation
accrue à la seule simulation bilingue des
Nations Unies pour des étudiants de niveau
secondaire au Canada (à Fredericton), un événement
qui a réuni des jeunes de partout au Canada
pour discuter de questions internationales
dans un décor qui reconstituait l'ONU.
Des participants du Pays de Galles et de l'Équateur
ont aussi été exposés au modèle bilingue
canadien. Au niveau universitaire, le Ministère
a aidé plus de 200 étudiants du Canada à
participer à une simulation des Nations
Unies, d'une durée d'une semaine, au siège
de l'ONU
à New York. Les participants canadiens ont
manifesté beaucoup d'intérêt pour les séances
d'information offertes par le personnel du
Ministère travaillant dans des missions
canadiennes à l'étranger, et ils ont fait
remarqué à quel point les activités de la
semaine avaient contribué à accroître leur
sentiment d'appartenance au Canada.
- Le Ministère a aussi parrainé et accueilli
le premier Sommet canado-américain de la
jeunesse réunissant 50 étudiants qui
venaient d'universités canadiennes et américaines,
et qui se sont penchés sur des questions clés
concernant les relations canado-américaines;
il a aussi organisé le quatrième séminaire
annuel du Centre canadien pour le développement
de la politique étrangère, qui s'adresse à
des étudiants de troisième cycle et qui
accueille chaque année, à Ottawa, 15 étudiants
de partout au Canada qui participent à une
semaine de travail sur la politique, ce qui a
pour effet d'accroître le sens de l'identité
canadienne parmi les jeunes participants.
Augmenter l'intérêt des
parlementaires à l'égard du Ministère
- En plus de faire la présentation annuelle
de leur budget principal des dépenses, le
ministre du Commerce international, Pierre
Pettigrew, et le ministre des Affaires étrangères
de l'époque, John Manley, ont discuté des événements
internationaux importants devant des comités
de parlementaires (p. ex. la réponse du
Canada à la tragédie du 11 septembre et le
lancement d'une nouvelle ronde de négociations
de l'OMC
à l'occasion de la rencontre de novembre 2001
au Qatar). La décision du Comité permanent
des affaires étrangères et du commerce
international d'entreprendre une étude sur
l'intégration de l'Amérique du Nord a donné
lieu à de nombreux échanges d'information
entre les membres du Comité et le Ministère,
tant à Ottawa que dans les missions
canadiennes aux États-Unis et au Mexique. Le
Ministère a travaillé avec la Bibliothèque
du Parlement, Citoyenneté et Immigration
Canada et le ministère du Patrimoine canadien
pour mettre sur pied une série d'ateliers à
l'intention des parlementaires en vue de préciser
les défis politiques et législatifs de la
mondialisation. Ces activités ont donné lieu
à une plus grande transparence et à des
relations élargies entre le Ministère et les
parlementaires.
Augmenter l'efficacité des services
offerts par le Ministère au Parlement
- Les fonctionnaires du Ministère qui
travaillent avec des représentants du Sénat
et de la Chambre des communes ont reçu plus
de formation et ont participé à davantage
d'activités d'action directe. Les
parlementaires canadiens ont aussi suivi la
formation. Ces efforts ont permis aux
fonctionnaires du Ministère d'être mieux
renseignés sur les exigences des
parlementaires et, par conséquent, d'être
mieux équipés pour y répondre.
Contribuer, par l'intermédiaire du
Cabinet, à l'élaboration des politiques
relatives à des questions internationales
- Les demandes d'aide formulées par les
ministres pour la conduite des débats au
Cabinet a continué d'augmenter, surtout lors
d'événements internationaux importants (p.
ex. le 11 septembre, les différends
commerciaux et les négociations
commerciales). La quantité de documents
requis (p. ex. les mémoires au Cabinet, les
exposés et les aide-mémoire) et la nécessité
de les produire rapidement ont augmenté de façon
importante, alors que le Ministère devait
produire des documents pour près de la moitié
des sujets qui faisaient l'objet de
discussions au Cabinet. Les multiples facettes
de bon nombre de ces questions ont nécessité
une collaboration plus étroite avec d'autres
ministères afin que les recommandations
tiennent compte des points de vue des différents
intéressés.
Améliorer la réponse du Ministère
aux demandes de la population dans le but
d'obtenir une plus grande transparence et une plus
grande responsabilisation
- Le taux de réponses en temps opportun du
Ministère aux demandes d'accès à
l'information a progressé de façon
significative en 2001-2002, atteignant 82 p.
100 par rapport à 66 p. 100 en 2000-2001 et
ce, malgré une augmentation de 13 p. 100 du
nombre de demandes et une augmentation
correspondante de 11 p. 100 du nombre de pages
examinées.
Fournir davantage de réponses en temps
opportun aux demandes de la population canadienne,
d'organisations non gouvernementales, de députés,
d'autres ministères et d'autres individus et
organisations qui s'intéressent aux politiques étrangère
et commerciale du Canada
- En 2001-2002, le Ministère a répondu à
plus de 25 000 lettres sur des sujets tels que
le bois d'oeuvre, la crise au Moyen-Orient, le
système national de défense antimissile, la
guerre en Afghanistan, le terrorisme, le prélèvement
massif d'eau, la sécurité humaine et les
droits de la personne. Des réponses rapides
au courrier adressé au Ministère sont impératives,
puisqu'elles refl ètent directement l'image
du Ministère comme étant une organisation
transparente qui fait la promotion active du
Canada dans le monde. À cette fin, le Ministère
a conclu un contrat pour instaurer un système
unifié de gestion de toute la correspondance
adressée aux ministres et aux secrétaires d'État.
On prévoit que l'introduction d'un outil
convivial commun, qui numérisera et
acheminera la correspondance, en assurera le
suivi et rendra compte de la préparation des
réponses, contribuera à améliorer le temps
et le service de réponse aux Canadiens. Le
système fournira un accès immédiat à la
correspondance grâce à des images numérisées
et il permettra de répondre rapidement aux
questions. Le système permettra aussi
d'assurer une plus grande responsabilisation
à l'égard de la préparation de la
correspondance ministérielle.
Services ministériels
Résultat stratégique
Fournir les services essentiels d'une manière
efficace et rentable pour permettre au Ministère
de remplir son mandat et d'atteindre ses
objectifs.
- Sommaire des dépenses en 2001-2002
(en millions de dollars)
- Dépenses prévues en début d'exercice:
279.7
- Total des autorisations de dépenser en fin
d'exercice: 397.6
- Dépenses réelles: 394.5
- Personnel - Équivalents temps plein
(ETP)
- ETP
canadiens utilisés: 1,990
- ETP
recrutés sur place utilisés: 2,236
Contexte
Le secteur d'activité des services ministériels
comprend la sécurité, les ressources humaines et
la formation, la gestion des biens et du matériel,
les finances et la planification ministérielles,
les systèmes d'information et la technologie, la
vérification et l'évaluation. Il comprend aussi
le Bureau du protocole, qui est chargé des
relations avec le corps diplomatique au Canada,
ainsi que des voyages et des fonctions d'accueil
au nom du premier ministre, des ministres du
Cabinet et de la gouverneure générale.
Les activités quotidiennes du Ministère à
l'administration centrale et dans les missions à
travers le monde dépendent entièrement de la
prestation des services ministériels. De plus, le
Ministère compte sur ces services pour moderniser
ses systèmes de gestion et améliorer son
efficacité et son efficience globales. Parmi les
défis qui se posent au Ministère dans ses
activités quotidiennes figurent le travail au
niveau multinational et les exigences en matière
linguistique, les zones horaires multiples,
l'utilisation de différentes monnaies et la
prestation de services 24 heures sur 24, sept
jours sur sept.
Au cours de la dernière année, les facteurs
ci-après ont eu une incidence sur la prestation
des services ministériels par le Ministère :
- Les Ressources humaines ont dû faire face
à des défis permanents résultant des
efforts déployés à l'échelle
gouvernementale pour moderniser les pratiques
de gestion dans la fonction publique, du
besoin de dispenser les cours de formation et
de perfectionnement permettant de mieux
positionner les employés et le Ministère
dans la nouvelle économie fondée sur le
savoir, ainsi que des difficultés à retenir
les agents du Service extérieur.
- Les attentats terroristes du 11 septembre
ont fait ressortir la nécessité d'accroître
les efforts en vue d'assurer la sécurité et
la protection des employés, des biens et de
l'information à travers le monde et d'améliorer
la capacité du Ministère de reconnaître
rapidement les situations de risque et d'y réagir.
- Les Canadiens se montrent de plus en plus
exigeants à l'égard du gouvernement pour ce
qui est de la prestation rapide et efficiente
des services et d'une plus grande transparence
et responsabilité au niveau des dépenses et
des activités du gouvernement.
- Avec l'accroissement des technologies de
gestion de l'information et des communications
à travers le Ministère, la façon dont les
technologies sont utilisées subit elle aussi
des changements. Le volume sans cesse
croissant des différents types de
communication électronique au Ministère a
suscité des exigences sans précédent au
niveau de la gestion des technologies de
l'information et de l'information elle-même.
- Différents programmes de services ministériels
ont été modifiés pour faire face à
l'augmentation du niveau des effectifs dans
les missions à l'étranger, surtout par suite
des événements du 11 septembre et d'une plus
forte demande de services de la part des
ministères partenaires. La demande de
services s'est aussi accrue au sein du corps
diplomatique étranger, dont l'expansion ne
cesse de se poursuivre au Canada.
Attentes en matière de rendement et réalisations
Les employés d'abord : moderniser la
gestion des ressources humaines et la formation
- Les Directives sur le service extérieur,
qui s'appliquent à la rémunération et à
l'ensemble des avantages sociaux, ont été
mises à jour et adaptées pour l'effectif en
permutation. De nouvelles dispositions sont en
place pour aider les employés à faire face
aux coûts des garderies et des soins aux
personnes âgées et pour offrir à leurs
conjoints des prestations pour appuyer la
recherche d'emploi pendant que les employés
se trouvent affectés à l'étranger. Des
dispositions relatives aux indemnités de déménagement
sans justification et aux indemnités spécifiques
au poste ont réduit les procédures
administratives aussi bien pour le Ministère
que pour les employés. Afin d'équilibrer les
exigences d'ordre opérationnel des missions
et les obligations familiales, une politique
en matière de congé de maternité et de congé
parental a été élaborée pour permettre aux
employés de se prévaloir d'un congé allant
jusqu'à six mois pendant qu'ils sont détachés
à l'étranger, le reste pouvant être pris au
pays.
- Le télé-apprentissage, par le biais de
l'Internet, atteint tous les employés à
travers le monde. Le nombre d'employés qui
suivent des cours par télé-apprentissage en
vue de leur perfectionnement professionnel et
personnel s'est sensiblement accru, passant de
115 participants en 1998-1999 à 2346
participants en 2001-2002. Figurent parmi les
programmes les plus populaires les cours sur
les systèmes de gestion intégrée, la
gestion de l'information et la technologie de
l'information (GI/TI), la formation
linguistique et la formation professionnelle.
Le télé-apprentissage se révèle plus économique,
car il élimine la nécessité pour l'employé
de voyager ou de réintégrer temporairement
l'administration centrale. De plus, la rétroaction
a révélé que les employés participants ont
le sens de l'appartenance au Ministère, même
dans les régions les plus reculées du monde.
- Quelque 83 p. 100 des 329 gestionnaires du
Ministère sont pleinement bilingues; de plus,
3,3 p. 100 se sont inscrits à des cours de
formation en langue officielle en 2001-2002.
Parmi les employés, quatrevingts ont commencé
leur formation en langue officielle afi n
d'atteindre leur niveau requis en 2000- 2001.
De ces derniers, cinquante et un ont terminé
leur formation avec succès à ce jour.
- La formation linguistique dans des langues
autres que le français et l'anglais a été
recherchée par 663 employés et, dans de
nombreux cas, elle a aussi été offerte aux
membres de leur famille les accompagnant dans
leur poste d'affectation. La durée de la
formation s'est étendue de deux semaines à
10 mois, compte tenu de l'aptitude de l'étudiant
et de la difficulté de la langue. Ces cours
permettent aux employés permutants et à
leurs familles de s'adapter plus rapidement à
leur pays d'affectation.
- Des sondages auprès des participants
permettent d'évaluer le succès de tous les
efforts déployés par le Ministère en matière
de formation et de déterminer si des
changements s'imposent. En réponse au sondage
de 2002, 62,5 p. 100 ont indiqué être bien
informés au sujet de la formation
(comparativement à 42 p. 100 en 2000). Par
ailleurs, soixante-huit pour cent ont déclaré
être satisfaits de la qualité de la
formation reçue (comparativement à 54 p. 100
en 2001). Enfin, quarante-deux pour cent ont déclaré
que la formation offerte répondait à leurs
besoins en formation (comparativement à 31 p.
100 en 2000). La corrélation entre la
formation et les aspirations au plan du
perfectionnement professionnel continue de présenter
un défi au Ministère.
- Le Ministère, de concert avec ses
partenaires, le Secrétariat du Conseil du Trésor,
Citoyenneté et Immigration Canada et
l'Association professionnelle des agents du
service extérieur, a retenu les services de
la firme Price WaterhouseCoopers pour
entreprendre une étude globale et comparative
au sujet des conditions d'emploi dans le
Service extérieur parmi 16 pays de l'OCDE,
quatre organisations internationales et
plusieurs entreprises du secteur privé. Les résultats
de cette étude, parallèlement à l'analyse
en cours de Mercer Human Resource Consulting
au sujet de l'étude sur le maintien en poste
des effectifs du Service extérieur (FS),
de juin 2001, et des données connexes
relatives au maintien en poste dans le groupe FS,
ainsi que la mise en oeuvre d'un processus
officiel d'entrevue de fin d'emploi devraient
permettre au Ministère d'améliorer les
conditions d'emploi à l'étranger et de mieux
comprendre la perception des agents du Service
extérieur quant à leur avenir au sein du
Ministère. Les résultats préliminaires de
l'étude Mercer ont révélé que la rémunération
financière, les possibilités d'avancement à
l'extérieur du groupe FS
et, dans une certaine mesure, les considérations
concernant les conjoints ou les partenaires étaient
les principales raisons sous-tendant les départs.
L'étude, qui a constitué un point de repère
majeur, est venue confirmer le processus de négociation
collective. La convention collective signée
le 13 août 2002 est un grand pas en avant
pour résoudre le problème du maintien en
poste.
- Le Ministère doit simplifier et accélérer
ses processus s'appliquant aux ressources
humaines (RH) ; il a, par conséquent, mis
l'accent sur l'élaboration et la promotion de
descriptions de travail génériques. Les
descriptions de travail génériques ont été
élaborées en vertu des initiatives majeures
énumérées plus bas, et elles seront affichées
sur l'Intranet à l'automne 2002. Ce travail,
qui a été entrepris parallèlement à la
refonte de la classification annoncée, a déjà
produit de sensibles améliorations en ce qui
concerne la structure de carrière des groupes
AS et SCY. Figurent parmi ces initiatives :
- l'examen des postes du groupe Direction
au sein du Ministère (terminé à présent);
- l'examen des fonctions du groupe AS
permutant à l'étranger (terminé à présent)
et de certains postes à l'administration
centrale; et
- l'examen des fonctions du groupe ST-SCY
(sur le point d'être terminé).
- De concert avec le Secrétariat du Conseil
du Trésor et la Commission de la fonction
publique, le Ministère et Citoyenneté et
Immigration Canada ont lancé une initiative
majeure en vue de moderniser le Service extérieur.
Les agents FS
sont les membres du groupe professionnel qui
occupent les postes clés à l'administration
centrale et dans les missions et sont
responsables des travaux reliés à la
politique internationale, à l'économie, au
commerce et à l'immigration. S'inspirant de
la recherche poussée au sujet de la Norme générale
de classifi cation, le Ministère a entrepris
avec ses partenaires l'élaboration d'une
nouvelle norme générale pour les fonctions
des FS,
qui tient compte de la nature évolutive du
travail et qui fait une meilleure distinction
entre les différents niveaux de responsabilité
et d'imputabilité. Lorsqu'elle sera mise en
oeuvre, la nouvelle structure à quatre
niveaux est censée mieux défi nir le
travail, promouvoir des carrières plus
satisfaisantes pour les agents FS
et améliorer les perspectives de maintien en
poste des agents de niveau intermédiaire
ayant des habiletés monnayables et très en
demande dans les autres ministères et dans le
secteur privé.
- Afin de simplifier les processus de dotation
en 2001-2002, le Bureau de la politique et des
opérations des RH a procédé au regroupement
de tous les services opérationnels du
personnel canadien à l'étranger sous une
seule division (SRH). Cette décision devrait
réduire le temps nécessaire à la dotation
des postes et aider les gestionnaires dans
leurs tâches quotidiennes. De plus, les
normes de service des RH, qui ont été établies
afi n d'accroître la satisfaction des
clients, font l'objet d'un suivi.
- Des progrès ont été réalisés en ce qui
a trait à la représentativité du Ministère
quant aux groupes visés par l'Équité en
matière d'emploi, l'objectif consistant à
maintenir des effectifs équilibrés, représentatifs
de la société canadienne. Compte tenu de cet
objectif, une politique d'accommodement a été
mise en oeuvre. Le Ministère a aussi adopté
une nouvelle politique pour la prévention du
harcèlement et la résolution des confl its,
qui a pour objet de promouvoir la confiance
mutuelle, le soutien et le respect par la prévention
des confl its et du harcèlement et d'offrir
des mécanismes pour la résolution rapide des
conflits.
Assurer un milieu de travail et un
cadre de vie sûrs pour les employés
- Le Ministère s'efforce par tous les moyens
d'assurer un milieu de travail et un cadre de
vie sûrs pour tous ses employés. Dans
l'environnement qui a émergé après le 11
septembre, le Ministère a maintenu et amélioré
ses capacités humaines et techniques afi n de
cerner les tendances, de définir les risques
acceptables et de parer aux menaces. Aussi
bien à l'administration centrale qu'à l'étranger,
les programmes en vigueur ont pour objet de
protéger les personnes, l'information et les
systèmes d'information. En prévision du
Sommet du G8, par exemple, le personnel a été
préparé efficacement, en fonction des
niveaux de sécurité appropriés. En outre,
plus de 1 400 personnes - fonctionnaires
ministériels, fonctionnaires d'autres ministères
et organismes affectés à l'étranger et
entrepreneurs - ont reçu une formation à
jour sur les procédures de sécurité et de
protection personnelle à l'administration
centrale et par l'apprentissage à distance.
Un certain nombre de cours sur la sécurité
et la protection ont été modifiés et de
nouveaux cours sont en préparation.
- De nombreuses mesures ont été prises en
2001-2002 pour sensibiliser davantage les
employés à l'égard des questions liées à
la sécurité. Les politiques et procédures
ministérielles concernant la sécurité ont
été mises à jour et diffusées aux employés
par le biais de communiqués à l'échelle du
Ministère. Cette information a ensuite été
chargée dans l'intranet aux fi ns de référence.
À titre d'exemple, le chapitre sur les
Mesures et planification d'urgence du Manuel
des instructions de sécurité (MIS) a
fait l'objet d'une révision et a été affiché
dans le site Web sur la sécurité et le
renseignement. Ce chapitre contient les procédures
que le personnel doit suivre pour manipuler
les colis suspects, ainsi que les mesures à
prendre en cas d'évacuation ou de prise
d'otages. De plus, la brochure La sécurité
personnelle à l'étranger a été mise
à jour et distribuée aux personnes affectées
à l'étranger ainsi qu'au personnel des
missions. Les procédures concernant
l'embauche du personnel local ont été diffusées
par courriel et affichées sur l'intranet. Après
de nombreuses consultations, le chapitre sur
la Sécurité des technologies de
l'information du MIS a été mis à jour et
affiché à l'interne. Parallèlement à ces
mesures, les systèmes de sécurité de
l'information dans des missions choisies ont
fait l'objet d'examens. Par ailleurs, la
Politique sur l'utilisation des réseaux électroniques
a elle aussi été mise à jour, mise en oeuvre
et affichée, afin d'indiquer les pratiques
illégales et inacceptables en ce qui a trait
à l'utilisation des réseaux.
- Dans les missions à l'étranger, le Ministère,
de concert avec le ministère de la Défense
nationale, assure la présence de gardes
militaires lorsque les évaluations de sécurité
le justifient. En raison de l'instabilité au
niveau mondial, 14 gardes additionnels ont été
déployés en 2001-2002.
- Les mesures de sécurité ont été mises à
l'essai et des évaluations des menaces et des
risques ont été faites sur une base
continuelle. Toutes les missions procèdent à
ces évaluations, dont une bonne partie a été
renouvelée dans le cadre du processus de vérification
immédiate à la suite du 11 septembre.
Bâtir l'avenir grâce à des
investissements immobiliers rentables
- La stratégie d'investissement du Ministère
a pour but de fournir des logements sûrs et
bien conçus à ses employés qui travaillent
à l'étranger, tout en garantissant que ces
investissements immobiliers à l'étranger
représentent une valeur durable pour le
Canada. L'un des aspects de cette stratégie
consiste à entreprendre des améliorations au
niveau des installations et des opérations et
à apporter des modifications aux projets de
construction en cours pour répondre aux
exigences changeantes des programmes (Damas,
Port-au-Prince). Les travaux de construction
ont été terminés dans les chancelleries du
Caire, de Caracas et de Varsovie; les missions
à Jakarta et à Kuala Lumpur ont été déplacées;
et la construction a commencé dans la
chancellerie de Nairobi et dans la
chancellerie nouvellement acquise de Rome.
Quant au plus grand projet du Ministère, la
nouvelle chancellerie de Berlin,
l'entrepreneur général a déjà été choisi
et le bail foncier pluriannuel ainsi que
l'obligation de construire ont déjà été
signés. La construction devant commencer en
juin 2002, la date d'achèvement prévue est
juin 2004. La construction de la chancellerie
de neuf étages à Séoul, comprenant sept
logements pour les employés, commencera en
2003. L'évaluation des options à long terme
pour la Macdonald House à Londres se
poursuit.
- Le Ministère dispose d'un plan pluriannuel,
approuvé par le Conseil du Trésor, en vue de
l'entretien des propriétés vieillissantes et
du démarrage de l'entretien antérieurement
reporté. En 2001-2002, 60 rapports complets
sur l'état des édifices ont été préparés
au sujet de résidences officielles, de
logements pour les employés et de
chancelleries, et plus de 80 projets parmi les
plus urgents, portant sur la santé et la sécurité,
ont été entrepris. Figuraient parmi ces
projets les réparations et améliorations des
installations électriques, la sécurité
incendie et les améliorations à l'intégrité
des bâtiments. À Rome, un nouveau bâtiment
a été acquis pour remplacer la chancellerie
qui présentait des défectuosités au niveau
de la structure.
- En juillet 2001, un nouveau Plan d'amélioration
de la gestion des biens a été présenté aux
ministres du Conseil du Trésor en vue de l'amélioration
du rendement et des résultats. Les principaux
éléments de ce plan prévoient une meilleure
capacité au niveau de la réalisation des
projets, une meilleure rentabilité sur le
plan financier et la pleine intégration du
processus de décision concernant les biens.
À cet effet, un nouveau partenariat a été
créé avec Travaux publics et Services
gouvernementaux Canada, en vue de la réalisation
conjointe des projets, et un financement accru
a été obtenu pour l'entretien. Le processus
de décision tient compte à présent de
l'incidence globale sur les ressources et des
implications sur le plan de la gestion de
l'information, des technologies de
l'information et de la sécurité.
- Par la vente de biens excédentaires ou
sous-utilisés, 23 millions de dollars ont été
versés au programme d'immobilisations du
Ministère en 2001-2002. Ces revenus sont
utilisés pour aménager des locaux qui sont
critiques du point de vue de l'intégrité du
programme du Ministère.
- La Direction générale des biens, qui cible
des améliorations au niveau de la planifi
cation immobilière et de la gestion des
projets, est sur le point d'adopter de
nouveaux systèmes fi nanciers ainsi qu'un
système officiel de gestion de la qualité répondant
aux exigences de la désignation ISO 9001 :
2000. La mise en oeuvre de ce système de
gestion de la qualité supposera que les procédures
et directives seront disponibles à tous les
niveaux du personnel afin d'assurer une compréhension
commune, une action homogène et un rendement
continu. Par ailleurs, les procédures et
directives peuvent servir comme point de référence
sur le plan du contrôle, de la vérification
et de l'examen des systèmes et de leur effi
cacité. La principale fonction reliée à la
réalisation des projets de la direction générale
devrait être conforme à la dite désignation
d'ici 2003.
Moderniser la gestion et les systèmes
d'information financière
- Durant l'exercice 2001-2002, le personnel à
l'administration centrale et dans les missions
pertinentes à l'étranger a étroitement
collaboré pour mettre en oeuvre les procédures
et assurer une transition harmonieuse à
l'euro.
- De nombreux comptes bancaires ont été
ouverts pour des missions à l'étranger, afi
n d'améliorer le contrôle de caisse et
l'effi cacité globale des dites missions. Des
procédures ont été élaborées et distribuées
à ces missions pour leur permettre de prendre
leurs propres dispositions auprès des banques
étrangères.
- Des événements imprévisibles, comme les
attentats du 11 septembre et la crise bancaire
en Argentine, ont entraîné certaines modifi
cations aux stratégies bancaires des
missions. Un projet pilote pour la collecte de
revenus par carte de crédit a été mis en oeuvre
au Royaume-Uni et aux États-Unis, afin de réduire
le montant des encaissements en espèces.
- Le Ministère a amélioré ses ressources en
matière d'information et de communication
entre les missions et les quatre secteurs géographiques,
afi n de renforcer le cadre fi nancier d'une
manière générale. Ces améliorations
comprennent la mise à jour des procédures fi
nancières et leur diffusion sur l'intranet
ainsi que sur les sites de formation à
l'intention du personnel. Des cours de
sensibilisation à la fraude ont également eu
lieu.
- Un effort concerté a été fourni en vue
d'améliorer le contrôle des pratiques
financières et l'analyse des rapports fi
nanciers, pour permettre qu'une meilleure
information concernant la gestion fi nancière
et la gestion du risque soit mise à la
disposition des fonctionnaires ministériels.
- Le Ministère a mis en oeuvre, avec succès,
des projets pilotes sur le renseignement
d'affaires et la comptabilité par activités.
Le renseignement d'affaires fournit de
l'information accessible, exacte et
interfonctionnelle permettant de soutenir la
prise de décisions et de promouvoir la
responsabilisation et l'administration
responsable des ressources. Le système intègre
l'information provenant de cinq sources différentes,
dont les bases de données financières et de
PeopleSoft (information sur les ressources
humaines) et permet d'améliorer l'exactitude
et l'homogénéité de l'information entre les
divers systèmes. La comptabilité par activités
fournit aux gestionnaires de l'information décrivant
avec exactitude la totalité des coûts
relatifs à la prestation de services, ce qui
leur permet de procéder à une planification
avancée et de faire de meilleures prévisions
budgétaires. Ces deux outils s'inscrivent
dans les stratégies d'information financière
et de gestion moderne à l'échelle du
gouvernement, qui visent à fournir aux
gestionnaires de l'information exacte et en
temps utile pour leur permettre de prendre de
bien meilleures décisions.
- En 2001-2002, la gestion des comptes de
salaires du Ministère a été confiée aux
directions générales dans le cadre des
initiatives de gestion moderne et de
l'administration. Ce transfert sert de
fondement aux solutions en rapport avec le
commerce électronique. Le système de gestion
des salaires est intégré à PeopleSoft et au
système de gestion financière, et les
gestionnaires peuvent y accéder à partir de
leur ordinateur de bureau. Les montants réels
dépensés en salaires sont rapportés sur une
base hebdomadaire. Par conséquent, les
fonctionnaires peuvent à présent en assurer
le suivi et prévoir leurs dépenses en
personnel - qui représentent environ le tiers
du budget total du Ministère - sur une base
globale. La disponibilité d'une information
plus précise et à temps ainsi que l'homogénéité
de l'information à travers les systèmes de
gestion du Ministère sont garantes d'une
meilleure prise de décisions et d'une gestion
améliorée du risque.
Améliorer les pratiques commerciales,
les communications et les services à la clientèle
en utilisant les nouvelles technologies
- Le Ministère a continué à maintenir des
installations de gestion de l'information et
de technologie de l'information GI/TI
uniformes, fiables et à jour aussi bien à
Ottawa que dans les missions à l'étranger.
Ce programme découle d'une décision prise en
1996 de financer le remplacement et la mise à
niveau continuels du logiciel et du matériel
du réseau, conformément à un calendrier
convenu. Les employés se servent de ces
installations pour exécuter des programmes de
haute qualité et rentables à l'intention des
Canadiens.
- À partir de 2001-2002, le remplacement de
la technologie a été concentré sur
l'implantation d'une infrastructure destinée
à deux initiatives de changement majeur au
sein du gouvernement du Canada : la prestation
de services axée sur le citoyen et
Gouvernement en direct. Le réseau a aussi été
étendu pour permettre aux employés dans les
39 plus petites missions d'accéder à l'éventail
complet des services du réseau et pour élargir
les options d'accès mobile et à distance au
réseau. Cela a pour objet d'assurer que
toutes les missions sont en mesure de fournir
les mêmes prestations aux Canadiens
lorsqu'elles leur viennent en aide ou qu'elles
agissent en tant que représentantes du Canada
à l'étranger. Les deux projets ont été
partiellement financés par le Conseil du Trésor
qui a reconnu leur importance dans le cadre
des programmes du gouvernement du Canada.
- Après l'achèvement du Plan d'action pour
la gestion de l'information, deux différentes
mesures ont été prises afin d'améliorer la
productivité des employés. Le projet
InfoBanque a été lancé pour mettre en oeuvre
une solution moderne à la gestion des
documents électroniques. Un deuxième
programme fait appel à la formation à court
terme, à l'encadrement et à diverses activités
de communication pour encourager les employés
à utiliser les outils existants le plus
efficacement possible.
- En cas de crise internationale, le Ministère
doit se trouver prêt à fonctionner selon ses
normes élevées habituelles. Cette année, un
Certifi cat de mention d'honneur du Ministre a
été décerné en reconnaissance du rendement
des employés de la GI/TI, qui ont réussi à
maintenir et à restaurer les services de réseau,
compromis à la suite de la destruction du
World Trade Center le 11 septembre. Cet événement
a donné lieu à l'examen des plans de
continuité opérationnelle GI/TI, qui a été
suivi de recommandations en rapport avec des
risques jusque-là non définis.
- Les Canadiens devant se sentir à l'aise et
en sécurité lorsqu'ils accèdent aux sites
Web du Ministère, ce dernier s'est doté d'un
modèle de gestion des sites Internet afi n d'établir
les normes à cet effet. Ce modèle, qui
datait d'un an en janvier 2002, défi nit les
responsabilités sur le plan de la technologie
de l'Internet, du format (présentation
uniforme) et de la qualité du contenu. Durant
l'année qui vient de s'écouler, un Comité
des opérations Internet a été créé à
partir de ce modèle, afin d'établir un
consensus en matière de normes. Les travaux
de ce comité ont permis de gérer une
expansion et une amélioration considérables
quant à la présence du Ministère sur
l'Internet.
- Dans le contexte de l'initiative
Gouvernement en direct (GED),
le Ministère a continué à jouer un rôle clé
dans le cadre de la stratégie d'accès à
l'Internet à partir d'un guichet unique,
devenant ainsi le champion des efforts
interministériels visant à élaborer et à
exploiter un point d'accès pour les clients
non-Canadiens http://www.canadainternational.gc.ca
grâce à ses regroupements Se rendre au
Canada, Faire des affaires avec le Canada, Le
Canada et le monde. Le Ministère se trouve
aussi à la tête de regroupements dans le
point d'accès pour les Canadiens (Voyages au
Canada et à l'étranger) et le point d'accès
Portail des affaires pour les entreprises
canadiennes (Exportations/Importations). Le
site du Canada est le principal point d'accès
Internet pour tous les programmes et services
du gouvernement du Canada. La composante
internationale, Canada international,
coordonne l'information provenant de différents
organismes et ayant trait au commerce
international, aux voyages et aux relations
internationales, et elle cible aussi les
Canadiens qui travaillent ou qui voyagent à
l'étranger, ainsi que les immigrants éventuels,
visiteurs, investisseurs, importateurs,
partenaires commerciaux, étudiants, etc.
- Pour la deuxième année consécutive, le
groupe de consultants Accenture a reconnu le
succès des projets GI/TI et GED
du gouvernement en classant le gouvernement du
Canada en tête de liste par rapport au reste
du monde pour ce qui est de la prestation de
services en direct à ses citoyens. Ce
classement tient compte des services réellement
fournis, mais aussi de la structure de soutien
en place, de la coopération entre
organisations, de l'approche axée sur le
citoyen, de l'infrastructure de protection des
renseignements personnels et de la sécurité
et d'une gamme d'autres considérations. Le
Ministère joue un rôle actif dans tous ces
domaines. Le rapport Accenture, qui classe le
Canada premier parmi 23 autres pays, a cité
Canada international en tant que « moyen
important de présenter le Canada comme un
pays attrayant où vivre, à visiter et pour y
faire des affaires ». En reconnaissance de sa
contribution au site du Canada, en particulier
à la composante internationale, le Ministère
a reçu le Prix du Chef de la fonction
publique pour l'excellence de sa prestation de
services. Dans le cadre de la « Semaine de la
technologie au gouvernement », des Prix de
distinction et des médailles d'argent ont été
décernés au Ministère dans la catégorie «
Prestation de services améliorée aux
citoyens et aux entreprises ».
Gestion axée sur les résultats
- Durant l'exercice 2001-2002, le Ministère a
élaboré 11 cadres de gestion et de
responsabilité axés sur les résultats. Ces
cadres de gestion constituent le plan de ce
qu'une politique, un programme ou une
initiative est censé accomplir; ils décrivent
la logique des fondements, des ressources et
du rendement, et ils proposent des stratégies
de mesure, d'évaluation et de rapports à
mettre en oeuvre pour le suivi des progrès.
La plupart de ces cadres de gestion étaient
requis dans le cadre de la politique des
paiements de transfert du Conseil du Trésor.
La préparation de ces cadres de gestion a
exigé une étroite collaboration entre les
différents intervenants des programmes
(gestionnaires, personnel opérationnel,
clients, partenaires institutionnels, etc.)
afin de déterminer les résultats attendus
et/ou mettre en place les systèmes et procédures
de mesure du rendement. Le Ministère a
commencé à étudier la possibilité
d'adopter des cadres de gestion « globaux »
dans les domaines se prêtant à un amalgame,
tels que les programmes culturels,
universitaires et environnementaux. De plus,
un guide destiné aux gestionnaires de
programmes a été élaboré afin d'expliquer
l'application des concepts et procédures de
la gestion axée sur les résultats.
- Par ailleurs, cinq examens d'évaluation et
six études d'évaluation, y compris une évaluation
interministérielle, ont été effectués en
2001-2002. Les recommandations ont relevé des
améliorations de l'efficacité et de
l'efficience de la prestation de services dans
des domaines aussi divers que la promotion de
l'image de marque du Canada, la mise en oeuvre
du Fonds d'action canadien contre les mines
terrestres et les Affaires consulaires.
- Cinq vérifications des programmes de
subventions et contributions ont été menées
à terme. Ces vérifications ont permis
d'examiner les contrôles, de fournir des avis
aux gestionnaires au sujet d'améliorations éventuelles
et de déterminer la conformité avec la
politique du Conseil du Trésor. Le Ministère
a aussi entrepris une série de vérifications
auprès des bénéficiaires de contributions.
Deux de ces vérifications auprès des bénéficiaires
ont été terminées en 2001-2002, permettant
aux gestionnaires de mieux évaluer
l'efficience et l'efficacité de leurs
programmes et de déterminer si les bénéficiaires
s'étaient conformés aux conditions des
accords de contribution. Le Ministère a aussi
mené à terme 13 cadres de vérification axée
sur le risque, susceptibles d'aider à évaluer
les niveaux de risque pour les contributions
et de permettre aux gestionnaires de déterminer
le type, la fréquence, le moment et le coût
des vérifications à entreprendre.
- Vingt-deux inspections et vérifications ont
été effectuées dans les missions afin d'évaluer
la qualité de leur gestion, le rendement des
gestionnaires de la mission, l'efficience et
l'efficacité des opérations et la prudence
de la prise de décisions. Les recommandations
subséquentes ont facilité la prise de décisions
sur le plan des ressources humaines et ont aidé
les fonctionnaires à améliorer les
politiques et procédures et à affecter les
ressources de façon plus efficace, assurant
par là de meilleurs résultats au niveau du
programme.
- Trois vérifications se sont déroulées à
l'administration centrale, à Ottawa, qui ont
permis au Ministère d'adopter de meilleurs
processus pour l'octroi des contrats, d'améliorer
les systèmes et méthodes de conservation des
dossiers et de faire un meilleur usage des
outils disponibles sur les ordinateurs de
bureau.
Maintien des normes internationales
dans les relations diplomatiques
- Les voyages à l'étranger et les fonctions
d'accueil du premier ministre, de la
gouverneure générale, des ministres, ainsi
que les visites au Canada et d'autres événements
faisant intervenir des chefs d'État étrangers
et d'autres dignitaires, ont été organisés
par le Ministère. La collaboration avec le
Cabinet du premier ministre, Rideau Hall et le
corps diplomatique a été essentielle pour
l'organisation de ces événements.
- En conformité avec la Convention de Vienne
sur les relations diplomatiques, le Ministère
a fourni des services de haute qualité à
plus de 8 000 membres du corps diplomatique étranger
et à leurs familles au Canada, y compris les
dispositions en vue de l'accréditation à
l'arrivée et au départ de quelque 200
personnes, ainsi que l'identifi cation et le
suivi d'incidents concernant des diplomates étrangers
au Canada.
- Au cours de la dernière année, la
correspondance à l'arrivée, destinée au
corps diplomatique au Canada, a enregistré
une augmentation de 30 p. 100. En 2000, par
exemple, le Ministère a distribué 4 693
documents contrôlés et officiels au corps
diplomatique; ce nombre est passé à 6 773 en
2001, soit une augmentation de 44 p. 100.
- Des séances d'information ont eu lieu de
concert avec d'autres ministères et les
provinces, afin de s'assurer que les
responsabilités et les règles s'appliquant
au statut diplomatique en vertu de la
Convention de Vienne sont bien comprises et
respectées.
- Pour assurer la capacité du gouvernement de
s'occuper du passage des visiteurs de haut
niveau dans les aéroports canadiens, plus précisément
à Ottawa et à Toronto, un nouveau salon
d'accueil a été mis en service à l'aérogare
principale d'Ottawa en septembre 2001.
- Le Ministère assure les services de soutien
lors des voyages et conférences au niveau
ministériel. Le soutien aux voyages ministériels
est passé de 22 à 31 événements par an en
moyenne en 2001-2002, alors que le nombre de
conférences ayant bénéficié de ce soutien
au Canada est passé de 15 à 28 par an en
moyenne.
- Le nombre de visites par des chefs d'État
s'est accru, pour passer de 16 en moyenne par
année, de 1995-1996 à 1997-1998, à une
moyenne de 25 au cours des trois dernières
années. À la même période, le nombre moyen
d'activités d'accueil en rapport avec la
visite de dignitaires lors de conférences au
Canada est passé de 15 à 289. Celles-ci ne
représentent qu'une partie d'au moins 900
activités d'accueil gérées au nom du
premier ministre, de la gouverneure générale,
des ministres et des cadres supérieurs au
cours du dernier exercice.
- Il est survenu l'an dernier quelques
incidents de conduite avec facultés
affaiblies. Dans chaque cas, le Bureau du
Protocole a veillé à ce que la nouvelle
politique du Ministère relative à la
conduite avec facultés affaiblies soit
respectée. Un appel placé auprès de la
mission pertinente pour l'informer de
l'incident a été suivi d'une note
diplomatique. Celle-ci demandait la levée de
l'immunité administrative afin que le Ministère
puisse recevoir le permis de conduire de la
personne, puis s'adresser aux autorités
provinciales compétentes pour qu'elles
suspendent le permis pendant un an. Dans les
cas où l'immunité n'a pas été levée, un
engagement de l'ambassadeur garantissant que
la personne ne conduirait pas pendant un an a
été demandé.
Services aux autres ministères
Résultat stratégique
Permettre aux ministères partenaires de mettre
en oeuvre efficacement leurs programmes à l'étranger
en leur donnant des services rentables qui répondent
à leurs besoins, dans le respect des limites
imposées par la loi, par la politique et par les
ressources disponibles.
- Sommaire des dépenses en 2001-2002
(en millions de dollars)
- Dépenses prévues en début d'exercice :
239.1
- Total des autorisations de dépenser en fin
d'exercice : 245.4
- Dépenses réelles : 240.3
- Personnel - équivalents temps plein
(ETP)
- ETP
canadiens utilisés : 38
- ETP
recrutés sur place utilisés : 1,291
Contexte
Le Ministère offre une grande variété de
services à d'autres organismes et ministères
partenaires pour leur permettre d'exécuter leurs
mandats à l'extérieur du Canada. De tels
services sont aussi offerts à des sociétés d'état
et, dans certains cas, à des gouvernements
provinciaux et étrangers, désignés sous le nom
d'entités cooccupantes. Les coûts des services
fournis aux entités cooccupantes sont entièrement
récupérés. La grande variété de services
comprend le logement du personnel, les locaux pour
bureaux, l'administration des finances et du
personnel, la gestion du matériel, l'entretien,
les télécommunications et divers services de
soutien.
En fournissant ce soutien, le Ministère permet
aux Canadiens à l'extérieur de nos frontières
de profiter d'un guichet unique qui leur donne accès
à des nombreux services du gouvernement du Canada
et de ses partenaires d'une façon rentable.
Le nombre de postes à l'étranger a augmenté
rapidement au cours des trois dernières années.
Plus de 300 postes ont été créés au cours de
cette période, la plupart à la demande de ministères
partenaires qui souhaitent offrir aux Canadiens
une représentation et des services accrus à
l'extérieur du Canada. En fait, plus de 50 p. 100
du personnel du gouvernement fédéral à l'étranger
(en excluant le personnel administratif) est
affecté à des programmes de ministères et
d'organismes autres que le ministère des Affaires
étrangères et du Commerce international. Plus de
85 p. 100 des ambassades, des hauts-commissariats,
des consulats généraux et des consulats ont du
personnel provenant d'autres organisations
gouvernementales.
Les services fournis à ces employés sont régis
par les protocoles d'entente négociés entre le
Ministère et les ministères parteraires concernés
: l'Agence canadienne de développement
international, l'Agence spatiale canadienne,
Citoyenneté et Immigration Canada, le ministère
de la Défense nationale, Ressources naturelles
Canada, la Gendarmerie royale du Canada et autres.
Les principales entités gouvernementales non fédérales
qui sont installées dans les missions sont les
gouvernements provinciaux de l'Alberta, de
l'Ontario et du Québec, le gouvernement de
l'Australie et Exportation et développement
Canada.
Attentes en matière de rendement et réalisations
Fournir des services efficaces et
efficients qui satisfont les ministères
partenaires et les organismes clients à l'intérieur
des limites financières, juridiques et politiques
- Des ententes de services communs ont été
conclues avec la province de l'Ontario pour la
création de plusieurs bureaux commerciaux
dans les missions de New York, de Shanghai et
de Munich, ainsi qu'avec le gouvernement de
l'Alberta pour assurer une présence de la
province à Mexico et à Munich. L'avantage de
telles ententes réside dans le fait qu'elles
offrent des occasions de coordonner des
efforts à différents niveaux de
gouvernement, d'éviter le chevauchement
possible des activités et de réaliser des économies
d'échelle dans la fourniture de services de
soutien.
- Quelque 109 nouveaux postes à l'étranger
ont été négociés avec sept autres ministères
et cinq entités cooccupantes. Aux missions à
l'étranger, un appui soutenu a été fourni
à 2 083 employés qui mettent en oeuvre des
programmes pour le compte d'autres ministères
et de cooccupants.
Nouveaux postes outre-mer
Ministère ou organisme |
Employés canadiens |
Employés recrutés sur place |
Total des postes |
Agence canadienne de développement
international |
8 |
9 |
17 |
Citoyenneté et Immigration Canada |
6 |
42 |
48 |
Ministère de la Défense nationale |
5 |
0 |
5 |
Autres |
16 |
23 |
39 |
Total |
35 |
74 |
109 |
- La croissance rapide du nombre de postes à
l'étranger pose des défi s dans des secteurs
tels que la fourniture d'espace de bureau, les
technologies de l'information et
l'administration. Pour mieux gérer cette
croissance, un Comité sur la représentation
à l'étranger (CSRE) a été créé en
2001-2002. Un cadre élaboré l'année précédente
sert d'orientation au comité. Ce cadre
s'applique à tout le personnel canadien et à
celui recruté sur place pour travailler dans
les missions à l'étranger, et le CSRE doit
s'assurer que tous les nouveaux postes à l'étranger
sont créés uniquement quand les exigences de
la politique et du programme sont conformes
aux objectifs de la politique étrangère du
Canada à l'étranger, quand les considérations
opérationnelles et les coûts ont été entièrement
évalués et quand tout le fi nancement a été
fourni par l'organisme parrain. Le CSRE doit
aussi veiller à ce que les propositions de
toutes les organisations soient dûment examinées
de manière équitable.
- Des dispositions standard pour compenser les
coûts de soutien et les coûts administratifs
ont été adoptées pour assurer une formule
plus équitable de partage des coûts de
cooccupation avec les ministères partenaires.
Elles réduiront certaines des pressions exercées
sur l'administration et les fonctions de
soutien dans les missions. Un montant par
personne sera exigé des directions générales
du Ministère et des ministères partenaires
chaque fois qu'un poste sera créé. Le résultat
final se traduira par une augmentation du
nombre de postes de soutien administratif à
l'étranger.
- De plus, en tant que fournisseur de services
communs aux ministères partenaires, le Ministère
vise à offrir une norme à partir de laquelle
tous les clients peuvent s'attendre à
recevoir des services à l'étranger. Un
protocole d'entente générique entre le
Ministère et les ministères partenaires est
en cours d'élaboration pour remplacer les
nombreuses ententes existantes. Ce protocole
d'entente établira les conditions générales
qui régissent la fourniture de services
communs, y compris les principes communs, les
normes de service, les processus de
consultation et le financement des services.
Service de passeport
Résultat stratégique
Fournir aux citoyens canadiens et aux résidents
admissibles du Canada des documents de voyage, y
compris les passeports, respectés dans le monde
entier afin de faciliter leurs déplacements dans
le monde.
- Sommaire des dépenses en 2001-2002
(en millions de dollars) *
- Besoins de liquidités prévus (excédent) :
(1.4 )
- Total des autorisations de dépenser en fin
d'exercice : 14.1
- Besoins de liquidités réels : 3.2
- Personnel - Équivalents temps plein
(ETP)
- ETP
canadiens utilisés : 949
- ETP
recrutés sur place utilisés : 0
Contexte
Le Bureau des passeports fournit aux Canadiens
des documents de voyage qui sont respectés dans
le monde entier et des services qui respectent les
normes publiées. Le Bureau des passeports est un
organisme de service spécial au sein du Ministère.
Il s'autofinance et recouvre ses coûts à partir
des droits perçus pour les services rendus. Il
doit constamment évaluer l'intégrité des
documents de voyage ainsi que la sécurité du
processus d'admissibilité et de délivrance. La
qualité du service et l'équilibre budgétaire
sont maintenus grâce à un examen minutieux des
coûts de prestation des services.
Attentes en matière de rendement et réalisations
Resserrements des mesures sécuritaires
et mesures additionnelles
- Les événements du 11 septembre 2001 ont
aiguisé la sensibilité des gens face à
l'ampleur des problèmes et des répercussions
qu'occasionne l'usurpation d'identité à l'échelle
internationale. Par conséquent, un grand
nombre de pays, y compris le Canada, ont été
forcés de resserrer les mesures de sécurité
publique. Au pays, toutes ces activités ont
fait en sorte que le Bureau des passeports a
pu participer à titre d'expert dans les
domaines des pièces d'identité sécuritaires
et de validation de l'identité. Son travail
l'amène ainsi à accroître sa collaboration
avec les autorités policières nationales et
internationales, avec les agences de sécurité
et les postes frontaliers ainsi qu'avec les
autorités fédérales, provinciales et
territoriales qui délivrent des pièces
d'identité. Le Bureau travaille en étroite
coopération avec le Secrétariat du Conseil
du Trésor , la Direction du dirigeant
principal de l'information, le ministère de
la Citoyenneté et de l'Immigration et
l'Agence des douanes et du revenu du Canada à
la promotion des normes liées aux documents
de voyage publiées par l'Organisation de
l'aviation civile internationale.
- Au mois d'octobre 2001, le Bureau des
passeports a procédé à des resserrements
des mesures sécuritaires liées aux processus
des demandes de passeports. Des examens plus détaillés
des antécédents des répondants et de
l'information fournie par les demandeurs ont
été mis en place. Les formulaires de demande
ont été modifiés de façon à inclure plus
de renseignements contextuels. Le nouveau
formulaire de demande de passeport a été
introduit en février 2002. Le Bureau des
passeports a procédé à une embauche massive
d'examinateurs (126 nouvelles recrues). En
collaboration avec la province de Québec, le
Bureau des passeports a également établi de
nouvelles exigences pour les personnes qui
sont nées au Québec, la preuve de citoyenneté
canadienne doit être un certificat de
naissance délivré par le directeur de l'état
civil de la province de Québec ou encore un
certificat de citoyenneté délivré par
Citoyenneté et Immigration Canada.
- En plus de ces mesures de sécurité, une
nouvelle politique ont été mise en oeuvre en
décembre 2001 : la politique " une
personne un passeport " qui exige que
tous les enfants âgés de moins de seize ans
possèdent leur propre passeport. Adoptée par
l'Organisation de l'aviation civile
internationale, cette politique vise à
diminuer les risques reliés au trafic
international d'enfants.
- Afin de renforcer les processus de vérification
à la frontière, le Bureau des passeports
examine les progrès technologiques tels que
l'utilisation de la technologie biométrique
(reconnaissance faciale). En plus de la photo
sur le passeport, les autorités frontalières
utiliseront l'information encodée pour
autoriser l'entrée à l'étranger, ce qui réduit
le risque que des documents altérés soient
utilisés frauduleusement. La technologie
servira également à l'interne pour faciliter
les efforts de recherche des individus
identifiés par les autorités policière et
pour le processus de validation.
- Pour améliorer la validation de
l'identification, le Bureau a entrepris un
projet de liens électroniques avec les
provinces et les territoires. L'objectif du
projet de création de liens électroniques
aux bases de données provinciales et
territoriales consiste en la mise en place,
d'ici l'automne 2003, d'infrastructures
permettant de vérifier la validité des actes
de naissance présentés par les demandeurs
lors de demandes de passeports.
Modifications au Décret sur les
passeports canadiens
- Pour soutenir l'ensemble de ces mesures, le
gouverneur en conseil a autorisé le 10 décembre
2001 une augmentation des droits de passeports
de l'ordre de 25 $. Le Décret modifiant
le Décret sur les passeports canadiens,
C.P. 2001-2277, 10 décembre 2001
(TR/2001-121, 19 décembre 2001) a été publié
dans la Gazette du Canada (partie II, vol.
135, n° 26) le 19 décembre 2001. L'ensemble
des modifications au Décret se
retrouve dans le site Web du Bureau des
passeports à l'adresse suivante : http://www.ppt.gc.ca.
Volume d'activités
- Pendant l'exercice 2001-2002, 2 040 211
passeports ont été délivrés au Canada et
à l'étranger dans les missions. De ce
nombre, 1 934 813 passeports ont été délivrés
au Canada et 105 398 dans les missions à l'étranger
soit une augmentation pour les missions de 7,7
p. 100 par rapport à l'exercice précédent.
Au Canada, la région de l'Ouest a connu une
hausse de 17 p. 100 par rapport à l'exercice
précédent, et les régions de l'Ontario et
de l'Est des hausses respectives de 5 et 2 p.
100. Seule la région du Centre a connu une
baisse de 2 p. 100.
- Le volume total a donc augmenté de 5 p. 100
par rapport à l'exercice précédent pour se
situer légèrement au-dessus des prévisions.
Cette augmentation générale s'est
principalement manifestée en automne et au
cours de la haute saison (décembre à mars).
Les resserrements des mesures de sécurité
aux frontières, en particulier à la frontière
américaine, les reports et la reprise des
voyages par les Canadiens, ont provoqué une
augmentation brusque pour certains bureaux, en
particulier ceux situés près de la zone
frontalière où l'on a observé des
augmentations aussi fortes que 50 p. 100.
Cette hausse est retombée en mars aux niveaux
de volume prévus.
- L'ensemble des nouvelles mesures a eu une
incidence importante sur tout le Bureau et a
modifié beaucoup d'aspects des programmes,
notamment l'examen et la production des
passeports ainsi que le service, en
particulier les délais d'attente et de
traitement des demandes.
Productivité totale des facteurs
- En 2001-2002, la productivité totale des
facteurs a connu une hausse de 11 p. 100,
principalement en raison de l'augmentation des
recettes. En 2001-2002, les recettes ont
augmenté d'environ 22 millions de dollars,
dont seulement près de 4 millions de dollars
provenaient de l'accroissement du volume; le
reste étant attribuable à la hausse du prix
des passeports. Par conséquent, la
productivité totale réelle des facteurs a
diminué de 1 p. 100.
- Les événements tragiques du 11 septembre
2001 ont entraîné le resserrement des
mesures de sécurité qui, à leur tour, ont
donné lieu à une augmentation des coûts de
dotation. En outre, les investissements accrus
dans les techniques d'impression des
passeports, associés à l'investissement en
cours dans IRIS©,
se sont traduits par la diminution continue
des retours de capitaux. Ce genre de baisse
est normal durant les deux premières phases
(coût d'investissement et croissance) du
cycle de vie d'un investissement important. Ce
sont les raisons principales expliquant la
baisse de la productivité.
- Par ailleurs, la hausse prochaine de la
productivité ne dépend pas seulement de la
capacité du Bureau des passeports d'offrir
des applications d'affaires plus effi caces,
mais aussi de l'interaction continue entre IRIS©
et le Gouvernement en direct.
* Ce secteur d'activité est financé
par l'entremise d'un fonds renouvelable. Les
montants indiqués au tableau renvoient aux
besoins en liquidités du fonds pour l'exercice fi
nancier. Ils ne reflètent pas directement les bénéfices
ou pertes d'exploitation que connaîtra le fonds,
celui-ci faisant l'objet d'une comptabilité
d'exercice.
Délais de délivrance et périodes
d'attente
- Le resserrement des mesures sécuritaires a
conduit le Bureau à modifier ses objectifs de
service. Ainsi, le délai d'attente pour
obtenir un passeport est passé de cinq à dix
jours dans les 29 succursales. Pour 15 p. 100
des clients qui postent leur demande la période
d'attente est passée de 10 à 20 jours.
- L'augmentation appréciable du volume des
demandes en haute saison au moment même de la
mise en oeuvre des mesures sécuritaires a créé
certaines pressions sur le service. Le délai
de traitement pour le service en personne,
quoiqu'un peu plus long en automne, a été
respecté. Le service par la poste a été
plus durement touché par la hausse conjointe
des mesures de vérification, et du volume et
l'installation du système IRIS©
qui ont produit un retard causant un dépassement
moyen de 15 à 25 jours de l'objectif visé déjà
modifié à 20 jours. En mars 2002, un
demandeur devait attendre de 30 à 45 jours
pour recevoir son passeport. Des mesures ont
été mises en place pour éliminer ce retard.
- Pendant l'exercice 2001-2002, 70 p. 100 des
clients qui se sont présentés aux guichets
du Bureau des passeport ont été servis en
moins de 45 minutes. On dénote peu de
changement par rapport à l'exercice précédent.
La moyenne nationale de l'attente a été de
36 minutes comparativement à 35,5 minutes
l'exercice précédent. Les bureaux en région
métropolitaine et ceux qui se trouvent près
de la frontière américaine ont toutefois
affiché des périodes d'attente plus longues.
Les centres d'appel
- Au cours de l'exercice 2001-2002, le Bureau
des passeports a traité environ 2,27 millions
d'appels téléphoniques, soit une
augmentation de 14 p. 100 par rapport à
l'exercice précédent. De ce nombre, un peu
plus de 1 million d'appels demandaient à
rejoindre un agent.
- Le taux d'accès à nos centres d'appel sans
frais a dramatiquement baissé à 77 p. 100,
une chute de 13 points par rapport à l'an
dernier. Cette baisse a débuté après les événements
du 11 septembre et s'est poursuivie jusqu'à
la fin de l'exercice financier. Toutefois, 81
p. 100 des appelants qui l'ont demandé ont pu
rejoindre un agent, un taux similaire à
l'exercice précédent.
- La baisse est le résultat de plusieurs
facteurs : l'augmentation des appels provoqués
par les événements du 11 septembre; la mise
en application de nouvelles mesures et
politiques en matière de sécurité; les
retards importants du service postal, qui
provoquaient des inquiétudes auprès d'un bon
nombre de demandeurs; le nombre insuffisant de
lignes téléphoniques; l'insuffisance des
ressources allouées aux centres d'appel; avec
comme résultante, un temps d'attente plus
long pour obtenir un agent, soit tout près
sept minutes comparativement à quatre et demi
l'an dernier. Ces facteurs conjugués ont
surchargé les lignes. Des mesures correctives
seront mises en oeuvre en 2003 afi n que 95 p.
100 des tentatives en vue de rejoindre le
Bureau des passeports soient couronnées de
succès à la première composition, ce en référence
au nombre de lignes et d'agents pour chacun de
nos quatre centres d'appels.
Satisfaction de la clientèle
- Le Bureau des passeports a effectué une
enquête nationale auprès de sa clientèle au
mois de juin 2001. Les répondants valorisent
les attributs de service suivants : la compétence
du personnel, l'acceptation des documents de
voyage par les autres pays et l'efficacité du
personnel.
- Les résultats de l'enquête démontrent que
96 p. 100 des clients ont indiqué être «
satisfaits » ou « très satisfaits » du
service, ce qui est conforme aux enquêtes antérieures.
Bien que cela indique qu'il existe un niveau
de satisfaction général important, le Bureau
des passeports se rend compte qu'il y a place
à l'amélioration : seulement 31 p. 100 des
clients satisfaits ont choisi la case « très
satisfaits ». La principale amélioration
requise par les clients est la diminution du
temps d'attente (la période d'attente pour le
service en personne ainsi que les délais du
service en général). La majeure partie de la
clientèle a également indiqué que le
service du Bureau des passeports était considéré
comme égal ou meilleur que celui d'autres
organismes du gouvernement fédéral et du
secteur privé. Ces résultats sont conformes
à ceux que l'on retrouve dans deux enquêtes
(en 1998 et en 2000) effectuées par Erin
Research dans le cadre de l'étude, Les
citoyens d'abord, dans lesquelles le
Bureau des passeports s'est classé parmi les
dix premiers services en ce qui concerne la
satisfaction, en fait premier en tant
qu'organisme fédéral avec un résultat de 61
p. 100.
Situation financière
- Les mesures mises en place pour contenir les
coûts en 2000-2001 ont été maintenues pour
l'exercice 2001-2002. Le 10 décembre 2001, le
gouverneur en conseil a autorisé une
augmentation des frais qui aura une répercussion
positive sur l'ensemble du budget.
- Avant la hausse des droits, le Conseil du Trésor
a accordé au Bureau des passeports un prêt
intérimaire de 7,9 millions de dollars afi n
de fi nancer ses activités jusqu'à l'entrée
en vigueur de l'augmentation des frais au mois
de décembre 2001. Le Conseil du Trésor a de
plus autorisé les mesures suivantes : le rétablissement
des excédents accumulés au montant de 5,75
millions de dollars, qui avaient été déduits
préalablement par le Conseil; la levée de
l'exigence de radier le solde de 2 millions de
dollars; l'accès à une imputation nette
accumulée sur l'autorisation du fonds au
montant de 9,02 millions de dollars.
- Dans le cadre du programme de 250 millions
de dollars établi par le gouvernement fédéral
dans le but de mettre en place des mesures et
des lois visant à combattre le terrorisme, le
gouvernement a octroyé des crédits de 7,05
millions de dollars au Bureau pour soutenir
des dépenses non prévues en 2001-2002 pour démarrer
la mise en oeuvre des nouvelles mesures sécuritaires.
Le financement de ces mesures proviendra par
la suite des revenus générés par les
droits.
Progrès réalisés dans les grands
projets stratégiques
Améliorer les services à la
clientèle : perfectionner les éléments de sécurité
intégrés aux passeports et offrir un service
plus accessible et plus commode
- Le Bureau des passeports a développé une
nouvelle version du passeport pourvu de
dispositifs de sécurité renforcés rendant
pratiquement impossible toute modification ou
falsification. Le nouveau passeport comprend
les caractéristiques suivantes :
- la photo sera imprimée et intégrée
numériquement à la page; la photo est
aussi « dissimulée » et n'apparaîtra
qu'à la lumière U.V.;
- une série d'images holographiques appelées
« crystagramme », qui sont marquées en
relief sur les pages de renseignements.
Selon l'angle d'inclinaison, ces images
donnent l'impression de se déplacer sur
la page;
- les données personnelles ainsi que la
signature seront numériquement imprimées
et intégrées à la page. Il sera
impossible de les modifier ou de les
effacer.
- l'utilisation d'une nouvelle « encre
optique variable » qui change de couleur
selon la lumière.
- Le nouveau passeport sera offert en 2002 et
sa production s'alignera sur le déploiement
par étapes des nouveaux centres d'impression
(un à Gatineau et l'autre à Mississauga). Le
déploiement a débuté, mais a été retardé
pour permettre l'intégration des mesures sécuritaires
accrues.
- Dans le cadre de l'initiative Gouvernement
en direct, le Bureau des passeports a
poursuivi ses efforts d'établissement de
l'infrastructure de « Passeport en direct »
et développé certaines applications. Les échéanciers
ont été quelque peu retardés, mais
certaines activités seront déployées en
2003 :
- un formulaire de demande interactif téléchargeable
à partir du site Web du Ministère, et
qui pourra être, une fois rempli par le
demandeur, intégré au système;
- un projet de service en ligne pour le
renouvellement des passeports. Le projet
pilote sera limité aux employés du
Ministère et du Bureau des passeports.
- Le Bureau a entamé des discussions avec les
autorités de la Colombie-Britannique pour
mettre sur pied une vérification électronique
des certificats de naissance. Le Bureau a également
entamé des discussions avec les autres
provinces et territoires ainsi que les
institutions fédérales qui émettent des pièces
d'identité.
- Le projet de biométrie (reconnaissance
faciale) est à l'étape de validation du
concept et des produits. Une fois le ou les
produits sélectionnés, le Bureau procédera
au développement du système.
- L'optimisation du service au guichet par la
réduction du temps d'attente dans les
principaux centres urbains s'est poursuivie.
Un modèle général a été établi et sera
mis en oeuvre en 2002-2003. Pour 2004-2005, on
vise à ce que 95 p. 100 de la clientèle
attende moins de 45 minutes (service en
personne).
- Un projet pilote avec la Société
canadienne des postes a permis d'offrir dans
les régions urbaines de Montréal et Toronto
un service d'agent réceptionnaire. Un peu
plus de 15 000 demandes ont transité par ce
service avant sa suspension en novembre 2001.
Les trois-quarts des demandeurs ont indiqué
que les frais administratifs de 10 $ imposés
par la Société des postes leur convenaient.
Neuf clients sur dix étaient satisfaits du
service. Le projet pilote se poursuivra une
fois toutes les mesures de sécurité arrêtées.
- Le Bureau a procédé à un premier sondage
sur la satisfaction de la clientèle dans le
cadre de son nouveau Programme d'évaluation
de la satisfaction. Une deuxième phase avait
été prévue pour l'automne 2001 mais a été
reportée à 2002-2003.
Simplifier la tâche des clients :
restructurer les procédures qui s'appliquent à
la prestation des services et au traitement des
demandes
- Moyennant des frais additionnels, des
services urgents, express et sur demande sont
offerts pour la clientèle qui le désire.
- Le Bureau a établi des principes pour
mettre au point un processus de renouvellement
des passeports, les détenteurs de passeports IRIS©
n'auront qu'à remplir un formulaire simplifi
é, soumettre une nouvelle photo et acquitter
les droits. Ce nouveau service débutera en
2003. Le renouvellement simplifi é permettra
de réduire le délai de traitement. En
2005-2006, les renouvellements représenteront
près de 50 p. cent du volume de transaction.
Améliorer l'efficacité et la
rentabilité : augmenter la productivité et réduire
les coûts de fonctionnement
- Le Bureau a réalisé un projet d'amélioration
de ses processus dont celui sur le service au
guichet. Des mesures de réduction du temps de
transactions rendront plus rapides et plus
efficaces ce processus. S'ajoutent à cela des
mesures d'amélioration de l'ergonomie du
travail.
- Les directions fonctionnelles ont entamé
une revue des processus clés afi n de les
rendre plus simples et efficaces; ainsi, des
améliorations seront apportées au système
interne d'enregistrement des droits éliminant
la double entrée de cette information. De
plus, le Bureau a révisé son processus de
planification et a mis en place un nouveau
cadre de gestion de projets.
- Le Bureau a modifi é une partie de sa
structure de gestion en révisant la
composition et le rôle de son Comité exécutif,
qui se consacrera principalement aux questions
stratégiques. Il a créé un Comité de
gestion qui traitera des enjeux
interfonctionnels. De plus, il a créé des
nouveaux postes de coordonnateurs, un pour le
secteur opérationnel et l'autre pour les
services corporatifs. Ces modifications visent
à rendre plus simples les communications et
la prise de décisions.
- Le Bureau a entièrement refondu sa mission
et élaboré une nouvelle vision ainsi qu'un
nouveau plan stratégique. Il procédera également
à une révision complète de ses indicateurs
de performance.
Renseignements financiers
Sommaire des ressources
Tableau 1 : Sommaire des crédits
approuvés (en millions de dollars)
Approuvés/prévus par la
loi (L) |
Dépenses prévues 2001-2002 |
Total des autorisations
2001-2002 |
Dépenses réelles 2001-2002 |
Total pour le Ministère |
1,561.3 |
1,912.4 |
1,860.2 |
(1) Dépenses de fonctionnement |
962.8 |
1,099.2 |
1,067.6 |
(5) Dépenses en capital |
108.6 |
177.1 |
176.5 |
(10) Subventions et contributions |
399.7 |
505.7 |
497.4 |
(L) Traitement et allocation pour
automobile des ministres |
0.1 |
0.1 |
0.1 |
(L) Paiements en vertu de la Loi sur
la pension spéciale du service
diplomatique |
0.2 |
0.2 |
0.2 |
(L) Contributions aux régimes
d'avantages sociaux des employés |
89.9 |
93.7 |
93.7 |
(L) Fonds renouvelable des passeports |
0.0 |
14.1 |
3.2 |
(L) Remboursements de montants portés
aux recettes d'exercices précédents |
0.0 |
3.2 |
3.2 |
(L) Frais d'agence de recouvrement |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
(L) Dépense des produits de la vente de
biens excédentaires de la Couronne |
0.0 |
2.6 |
1.9 |
(L) Perte au titre des opérations de
change |
0.0 |
16.4 |
16.4 |
Les totaux peuvent ne pas s'accorder en
raison de l'arrondissement.
Tableau 2: Comparaison des dépenses
totales prévues et des dépenses réelles par
secteur d'activité (en millions de dollars)
Secteur d'activité |
ETP |
Dépenses de fonctionnement |
Dépenses en capital |
Subventions et contributions |
Développement du
commerce international |
1,050.0 |
221.8 |
4.5 |
16.6 |
1,066.6 |
233.7 |
4.5 |
14.8 |
1,036.7 |
227.1 |
4.4 |
10.7 |
Politique
commerciale, économique et
environnementale |
542.0 |
97.4 |
1.7 |
14.5 |
595.8 |
121.2 |
1.7 |
112.6 |
475.9 |
116.7 |
1.6 |
112.6 |
Sécurité et coopération
internationales |
680.0 |
191.8 |
5.2 |
345.1 |
633.8 |
247.1 |
12.5 |
354.0 |
636.8 |
238.0 |
12.4 |
350.0 |
Aide aux Canadiens
à l'étranger |
303.0 |
51.9 |
1.3 |
0.1 |
390.5 |
54.0 |
1.3 |
0.1 |
345.8 |
52.5 |
1.3 |
0.1 |
Diplomatie ouverte |
430.0 |
73.5 |
1.1 |
23.3 |
552.8 |
79.7 |
1.1 |
24.2 |
434.2 |
75.4 |
1.1 |
24.0 |
Services ministériels |
3,900.0 |
208.2 |
88.5 |
0.3 |
3,511.5 |
265.4 |
149.3 |
0.2 |
4,226.0 |
257.1 |
149.0 |
0.2 |
Services aux
autres ministères |
1,281.0 |
232.8 |
6.3 |
0.0 |
1,825.7 |
238.7 |
6.7 |
0.0 |
1,329.0 |
233.6 |
6.6 |
0.0 |
Service de
passeport |
561.0 |
54.6 |
0.0 |
0.0 |
942.8 |
57.3 |
12.4 |
0.0 |
948.7 |
92.3 |
12.4 |
0.0 |
Total |
8,747.0 |
1,132.0 |
108.6 |
399.9 |
9,519.5 |
1,297.2 |
189.5 |
505.9 |
9,433.1 |
1,292.8 |
188.9 |
497.5 |
|
Secteur d'activité |
Dépenses totales brutes |
Moins : recettes disponibles |
Dépenses nettes totales |
|
Développement du commerce
international |
242.9 |
3.1 |
239.8 |
|
253.0 |
3.1 |
249.9 |
|
242.2 |
1.6 |
240.6 |
|
Politique commerciale, économique
et environnementale |
113.6 |
0.0 |
113.6 |
|
235.5 |
0.0 |
235.5 |
|
230.9 |
0.0 |
230.9 |
|
Sécurité et coopération
internationales |
542.1 |
0.9 |
541.2 |
|
613.6 |
0.9 |
612.7 |
|
600.5 |
0.8 |
599.7 |
|
Aide aux Canadiens à l'étranger |
53.3 |
2.2 |
51.1 |
|
55.4 |
2.2 |
53.2 |
|
53.8 |
2.2 |
51.6 |
|
Diplomatie ouverte |
97.9 |
1.1 |
96.8 |
|
105.0 |
1.1 |
103.9 |
|
100.5 |
0.9 |
99.6 |
|
Services ministériels |
297.0 |
17.3 |
279.7 |
|
414.9 |
17.3 |
397.6 |
|
406.3 |
11.9 |
394.5 |
|
Services aux autres ministères |
239.1 |
0.0 |
239.1 |
|
245.4 |
0.0 |
245.4 |
|
240.3 |
0.0 |
240.3 |
|
Service de passeport |
54.6 |
56.0 |
-1.4 |
|
69.7 |
55.6 |
14.1 |
|
104.7 |
101.6 |
3.2 |
|
Total |
1,640.5 |
80.6 |
1,559.9 |
|
1,992.5 |
80.2 |
1,912.4 |
|
1,979.2 |
119.0 |
1,860.2 |
|
Autres recettes et dépenses |
Recettes non disponibles |
|
|
|
122,7
152,5
152,5 |
Coût des services fournis par d'autres
ministères |
|
|
|
53,7
53,7
54,0 |
Coût net du programme |
|
|
|
1 490,9
1 813,6
1 761,7 |
Les données en caractères ordinaires dénotent
les dépenses et recettes prévues au début de
l'exercice.
Les données en italique dénotent les
autorisations totales pour les dépenses et
recettes à la fin de l'exercice.
Les données en caractères gras dénotent
les dépenses et recettes réelles.
Les totaux peuvent ne pas s'accorder en raison
de l'arrondissement. Les ETP
comprennent les ETP
canadiens et les ETP
recrutés sur place.
Tableau 3: Comparaison
historique des dépenses totales prévues et
des dépenses réelles (en millions de
dollars)
Secteur d'activité |
Dépenses réelles 1999-2000 |
Dépenses réelles 2000-2001 |
Dépenses prévues 2001-2002 |
Total des autorisations
2001-2002 |
Dépenses réelles 2001-2002 |
Total |
1,587.5 |
1,554.9 |
1,560.0 |
1,912.4 |
1,860.2 |
Développement du commerce international |
273.9 |
235.3 |
239.8 |
249.9 |
240.6 |
Politique commerciale, économique et
environnementale |
204.9 |
120.2 |
113.6 |
235.5 |
230.9 |
Sécurité et coopération
internationales |
448.7 |
506.6 |
541.2 |
612.7 |
599.7 |
Aide aux Canadiens à l'étranger |
46.0 |
49.1 |
51.1 |
53.2 |
51.6 |
Diplomatie ouverte |
90.1 |
104.6 |
96.8 |
103.9 |
99.6 |
Services ministériels |
306.8 |
324.0 |
279.7 |
397.6 |
394.5 |
Services aux autres ministères |
208.9 |
216.2 |
239.1 |
245.4 |
240.3 |
Services de passeport |
8.2 |
-1.1 |
-1.4 |
14.1 |
3.2 |
Les totaux peuvent ne pas s'accorder en
raison de l'arrondissement.
Tableau 4 : Recettes
disponibles par secteur d'activité (en
millions de dollars)
Secteur d'activité |
Recettes réelles 1999-2000 |
Recettes réelles 2000-2001 |
Recettes prévues 2001-2002 |
Total des autorisations
2001-2002 |
Recettes réelles 2001-2002 |
Total des recettes à valoir sur
le crédit |
80.0 |
99.3 |
80.6 |
80.2 |
119.1 |
Recettes disponibles |
|
Développement du commerce
international
Centre de commerce canadien |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
Foires commerciales et missions axées
sur le commerce et l'investissement dans
le domaine de la technologie |
2.8 |
2.1 |
3.1 |
3.1 |
1.6 |
Politique commerciale, économique
et environnementale |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
Sécurité et coopération
internationales
Programme d'échanges internationaux
visant la jeunesse |
0.0 |
0.4 |
0.9 |
0.9 |
0.8 |
Aide aux Canadiens à l'étranger
Services consulaires spécialisés |
2.1 |
2.0 |
2.2 |
2.2 |
2.2 |
Diplomatie ouverte
Centres d'éducation canadiens |
0.8 |
0.9 |
1.1 |
1.1 |
0.9 |
Services ministériels
Services de télécommunications |
1.0 |
0.9 |
2.1 |
2.1 |
1.6 |
Services de formation |
4.8 |
4.3 |
5.0 |
5.0 |
4.5 |
Services d'immobilier à l'étranger |
3.5 |
3.8 |
10.2 |
10.2 |
5.8 |
Services aux autres ministères |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
Services de passeport
Droits de passeport |
64.9 |
84.9 |
56.0 |
55.6 |
101.6 |
Les totaux peuvent ne pas s'accorder en raison
de l'arrondissement.
Tableau 4 (suite) : Recettes
disponibles par secteur d'activité (en
millions de dollars)
Secteur d'activité |
Recettes réelles 1999-2000 |
Recettes réelles 2000-2001 |
Recettes prévues 2001-2002 |
Total des autorisations
2001-2002 |
Recettes réelles 2001-2002 |
Total des recettes
non disponibles |
212.7 |
225.9 |
122.7 |
152.5 |
152.5 |
Total des recettes |
292.7 |
325.2 |
203.3 |
232.7 |
271.6 |
Recettes non
disponibles |
|
Développement du
commerce international
Contributions remboursées en vertu du PDME |
3.4 |
3.6 |
2.5 |
5.6 |
5.6 |
Redressement de dépenses
des années précédentes |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.5 |
0.5 |
Politique commerciale,
économique et environnementale
Droits applicables aux licences pour le
bois d'oeuvre |
102.5 |
93.2 |
10.0 |
1.8 |
1.8 |
Droits au titre des licences
d'importation et d'exportation |
16.4 |
17.5 |
14.6 |
19.4 |
19.4 |
Sécurité et coopération
internationales
Redressement de dépenses des années précédentes |
9.1 |
4.9 |
0.0 |
0.7 |
0.7 |
Aide aux Canadiens à l'étranger
Frais consulaires pour l'obtention de
documents de voyage |
44.0 |
48.1 |
46.8 |
48.7 |
48.7 |
Redressement de dépenses
des années précédentes |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.4 |
0.4 |
Diplomatie ouverte
Redressement de dépenses des années précédentes |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.2 |
0.2 |
Services ministériels
Part du loyer et des frais de transport
des employés |
14.3 |
14.7 |
14.4 |
17.3 |
17.3 |
Ventes de propriétés et
autres biens |
8.9 |
27.4 |
25.0 |
20.8 |
20.8 |
Redressement de dépenses
des années précédentes |
7.1 |
7.5 |
4.0 |
17.1 |
17.1 |
Services fournis au Bureau
des passeports |
4.4 |
4.4 |
4.4 |
4.4 |
4.4 |
Gains au titre des opérations
de change |
0.0 |
0.7 |
0.0 |
14.3 |
14.3 |
Autre |
1.3 |
1.2 |
1.0 |
1.3 |
1.3 |
Services aux autres
ministères
Redressement de dépenses des années précédentes |
1.2 |
2.7 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
Services de passeport |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
Notes explicatives pour le tableau 4
Le Ministère est habilité à percevoir et à
dépenser des recettes tirées des activités énumérées
au tableau précédent. Ainsi, des recettes ont été
reçues en 2001-2002 au titre des activités
suivantes :
Recettes disponibles
Foires commerciales et missions axées sur le
commerce et l'investissement dans le domaine de la
technologie : Le MAECI fournit un appui logistique
aux Canadiens qui organisent des missions à l'étranger
axées sur le commerce et l'investissement. Le coût
de ces services (transports locaux, traduction,
locations de chambre, réceptions, etc.) est récupéré
auprès des organisateurs de mission...
Programme d'échanges internationaux pour les
jeunes : Le MAECI utilise les recettes tirées des
frais de participation pour couvrir les coûts
marginaux encourus pour l'appui au programme dans
les missions à l'étranger, autres que le coût
de traitement des visas et des permis de travail,
pour faire en sorte que plus de jeunes participent
au programme en élargissant celui-ci à des pays
où la participation est minime pour l'instant et
en répondant à des demandes d'échanges plus
nombreux dans des pays qui y participent
actuellement, et pour accroître la participation
des jeunes Canadiens en leur faisant connaître le
programme et en en faisant une meilleure promotion
au Canada.
Services consulaires spécialisés : En
1998-1999, le MAECI a reçu l'autorisation de dépenser
de nouveau les recettes perçues au titre de
services consulaires spécialisés dispensés dans
les missions à l'étranger. Parmi ceux-ci
figurent notamment les services juridiques et
notariaux (par ex., prestation de serment, réception
d'affi davits, authentification de signatures et
du sceau d'autorités étrangères). Sont exonérés
de ces frais les clients se trouvant dans des
situations d'urgence à l'étranger ou pour
lesquels des considérations humanitaires
primordiales s'imposent. Les frais correspondent
au coût de la prestation des services et ne sont
pas inférieurs à ceux pratiqués par les
professionnels locaux.
Centres d'éducation canadiens (CEC)
: Le coût de certains services fournis aux CEC
(par ex., location et services publics), qui font
la promotion des services canadiens d'éducation
et de formation, est recouvré auprès du Réseau
de centres d'éducation canadiens.
Services de télécommunications, de formation
et d'immobilier à l'étranger : Le MAECI est désigné
comme étant le fournisseur de services communs
dont les ministères ayant des activités à l'étranger
ont besoin. Il reçoit des fonds au titre de la
prestation des services auxquels les ministères
doivent recourir pour soutenir les missions
consulaires et diplomatiques du Canada à l'étranger,
et il est autorisé à facturer les ministères et
organismes pour les services facultatifs. Le MAECI
consulte les ministères partenaires et autres
organismes clients au sujet de la tarifi cation et
des services fournis. Les tarifs facturés aux
autres ministères visent à couvrir les frais
additionnels seulement et les tarifs facturés aux
sociétés d'État et aux organismes non fédéraux
ne dépassent pas le coût total du service
fourni, conformément à la politique de
recouvrement des coûts du gouvernement.
Droits de passeport : Le Bureau des passeports
fonctionne selon la formule du fonds renouvelable.
Autrement dit, il a une autorisation permanente,
donnée par le Parlement, d'effectuer des
paiements à même le Trésor. Il finance ses
activités au moyen des droits perçus pour
l'obtention de documents de voyage. Une partie des
droits qui s'appliquent à l'obtention du
passeport de 24 pages, qui représente plus de 97
p. 100 des documents de voyage émis, comprend des
frais de 60 $.
Recettes non disponibles
Contributions remboursées en vertu du PDME
: Ce programme accorde des contributions à des PME
et à des associations industrielles nationales.
La plupart de ces contributions sont remboursables
si la société bénéfi ciaire affiche une
augmentation de ses ventes ou obtient des
contrats. Les remboursements sont versés au Trésor.
Droits applicables aux licences d'importation
et d'exportation : La délivrance de licences
d'importation et d'exportation constitue un aspect
fondamental du contrôle à l'exportation et à
l'importation de marchandises désignées en vertu
de la Loi sur les licences d'exportation et
d'importation. Les coûts ordinairement récupérés
s'élèvent à 9 $ par licence et les recettes perçues
sont versées au Trésor.
Prix des licences d'exportation du bois
d'oeuvre : Des frais fixes de 9 $ par licence sont
facturés aux exportateurs de bois d'oeuvre au
bureau du courtier en douanes, et de 14 $ par
licence à la Direction générale des contrôles
à l'exportation et à l'importation.
Frais consulaires pour l'obtention de documents
de voyage : Outre les droits perçus par le Bureau
des passeports, des frais consulaires de 25 $ sont
perçus au nom du MAECI pour couvrir le coût des
services fournis par le Programme consulaire, les
sommes correspondantes étant versées au Trésor.
Parts du loyer et des frais de transport des
employés : En vertu des directives sur le Service
extérieur, les employés paient une part de loyer
en fonction du coût du logement à Ottawa. En
outre, dans certaines circonstances, comme les
affectations à des missions difficiles, les
employés peuvent louer des véhicules de fonction
à l'étranger pour leur usage personnel. Les
sommes correspondantes sont versées au Trésor.
Ventes de propriétés et autres biens : En
tant qu'organisme de services spéciaux, la
Direction générale des biens du MAECI est
habilitée à vendre les biens excédentaires de
l'État. Les recettes tirées de ces ventes sont
versées au Trésor et remises au Ministère dans
le cadre du Budget supplémentaire des dépenses
pour réinvestissement.
Services fournis au Bureau des passeports : Étant
donné que le Bureau des passeports détermine ses
tarifs sur la base du coût total de ses activités,
les frais généraux du MAECI attribués aux
activités relatives aux passeports dans les
missions à l'étranger doivent être pris en
compte. Le montant de ces frais généraux
(services financiers et services du personnel,
gestion de l'information, ressources matérielles)
a été fixé à 4,4 millions de dollars, somme
qui est versée au Trésor.
Tableau 5 : Paiements de
transfert par secteur d'activité (en millions
de dollars)
Secteur d'activité |
Dépenses réelles 1999-2000 |
Dépenses réelles 2000-2001 |
Dépenses prévues 2001-2002 |
Total des autorisations
2001-2002 |
Dépenses réelles 2001-2002 |
Subventions |
|
Développement du commerce
international |
0.8 |
0.0 |
2.1 |
0.3 |
0.2 |
Politique commerciale, économique
et environnementale |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
Sécurité et coopération
internationales |
5.9 |
10.8 |
11.4 |
16.5 |
16.5 |
Aide aux Canadiens à l'étranger |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
Diplomatie ouverte |
22.3 |
32.5 |
21.3 |
21.9 |
21.7 |
Services ministériels |
0.2 |
0.2 |
0.3 |
0.2 |
0.2 |
Services aux autres ministères |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
Services de passeport |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
Total des
subventions |
29.2 |
43.5 |
35.1 |
39.0 |
>38.6
|
Contributions |
|
Développement du commerce
international |
14.8 |
13.0 |
14.5 |
14.5 |
10.4 |
Politique commerciale, économique
et environnementale |
107.2 |
14.0 |
14.5 |
112.6 |
112.6 |
Sécurité et coopération
internationales |
257.2 |
304.9 |
333.7 |
337.4 |
333.5 |
Aide aux Canadiens à l'étranger |
0.0 |
0.1 |
0.1 |
0.1 |
0.1 |
Diplomatie ouverte |
0.5 |
1.7 |
2.0 |
2.3 |
2.3 |
Services ministériels |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
Services aux autres ministères |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
Services de passeport |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
Total des
contributions |
379.7 |
333.7 |
364.8 |
466.9 |
458.9 |
Total des paiements
de transfert |
408.9 |
377.2 |
399.9 |
505.9 |
497.5 |
Les totaux peuvent ne pas s'accorder en raison
de l'arrondissement.
Tableau 6 : Détails des programmes de
paiements de transfert
Subventions
Sécurité et coopération internationales
Résultat stratégique : Chercher
à établir un système international pacifique
fondé sur le droit, qui reflétera les valeurs
canadiennes et au sein duquel le Canada sera protégé
des menaces provenant de l'étranger.
Subventions tenant lieu d'impôts sur les biens
des missions diplomatiques et consulaires et des
organisations internationales au Canada (6,4
millions de dollars)
Résultats attendus : Ces
subventions permettent d'honorer les obligations
internationales du Canada envers les missions
diplomatiques et consulaires étrangères, conformément
à la Convention de Vienne sur les relations
consulaires, ainsi que les obligations découlant
des accords de siège conclus entre le Canada et
diverses organisations internationales.
Résultats réels : Des
subventions de 6,4 millions de dollars tenant lieu
d'impôts sur des biens diplomatiques admissibles
ont été versées en 2001-2002 dans les délais
prévus.
Diplomatie ouverte
Résultat stratégique : Accroître
la sensibilisation et le respect à l'égard du rôle
du Canada comme participant dynamique aux affaires
mondiales et comme partenaire économique,
promouvoir l'identité et les valeurs canadiennes
à l'étranger, et créer un environnement
international favorable aux intérêts politiques
et économiques du Canada.
Subventions d'appui aux relations
universitaires (13,5 millions de dollars)
Résultats attendus : Les
subventions d'appui aux relations universitaires
visent à favoriser un intérêt éclairé,
favorable et soutenu pour le Canada parmi les
professionnels et les dirigeants étrangers, à
assurer une évolution efficace de la politique
canadienne d'éducation en réaction aux
changements de l'environnement international et à
développer les marchés des services éducatifs
canadiens à l'étranger.
Résultats réels : En
2001-2002, les programmes de bourses
internationales du Ministère ont permis à
quelque 300 jeunes gens d'autres pays de faire des
études supérieures au Canada. Ces jeunes ne représentaient
qu'une petite fraction des étudiants étrangers
qui ont choisi d'étudier dans des établissements
canadiens. En fait, plus de 200 000 étudiants à
plein temps et stagiaires à court terme venant
d'autres pays faisaient des études
postsecondaires ou des études de langue au
Canada. L'impact économique des étudiants étrangers
au Canada était évalué l'an dernier à plus de
4 milliards de dollars. À l'étranger, près de 6
000 enseignants étrangers donnaient des cours
portant sur le Canada à 150 000 étudiants, dans
plus de 30 pays. Ces chiffres reflètent le succès
de l'activité soutenue du Ministère pour la
promotion des collèges et universités du Canada
à l'étranger.
Subventions d'appui aux relations culturelles (8,2
millions de dollars)
Résultats attendus : Les
subventions d'appui aux relations culturelles ont
pour objet d'assurer la présence d'artistes
professionnels canadiens aux représentations
culturelles de haut calibre organisées à l'étranger,
d'engager des agents et des imprésarios étrangers
pour les festivals et les présentations
artistiques canadiens, de veiller à une représentation
adéquate du Canada dans les activités de
promotion des arts à l'étranger et de développer
les marchés des produits et services culturels
canadiens.
Résultats réels : Le Ministère
a accordé son appui à plus de 400 artistes et
groupes d'artistes en 2001-2002 afin de faire la
promotion des arts canadiens à l'échelle
internationale. Les bénéficiaires des
subventions ont été choisis en collaboration
avec d'autres organismes fédéraux, provinciaux
et municipaux offrant du financement de nature
culturelle. Parmi les principaux exemples de
combinaison réussie des arts et de la politique
étrangère, il y a lieu de mentionner la
participation canadienne à la Biennale de Venise,
les visites officielles de la gouverneure générale
en Argentine, au Chili et en Allemagne ainsi que
les tournées du Royal Winnipeg Ballet en Asie et
aux États-Unis.
Contributions
Contributions obligatoires (278,6
millions de dollars)
Résultats réels : Le ministère
des Affaires étrangères et du Commerce
international doit veiller au versement des
quotes-parts et des cotisations nécessaires au
maintien de l'appartenance et de la participation
du Canada à diverses organisations
internationales. Pour 2001-2002, les montants versés
à cet égard ont totalisé 278,6 millions de
dollars.
Sécurité et coopération internationales
Résultat stratégique : Chercher
à établir un système international pacifique
fondé sur le droit, qui reflétera les valeurs
canadiennes et au sein duquel le Canada sera protégé
des menaces provenant de l'étranger.
Programme de consolidation de la paix et de sécurité
humaine (8,4 millions de dollars)
Résultats attendus : Ce
programme a été créé pour servir les objectifs
de la politique étrangère du Canada en matière
de sécurité humaine. Ces objectifs, défi nis au
terme de consultations interministérielles
approfondies, comprennent les priorités suivantes
: la protection des civils, les opérations de
soutien de la paix, la prévention des conflits,
l'imputabilité et la sécurité du public.
Résultats réels : L'année
dernière, le programme a très bien réussi à fi
nancer des projets pratiques et pragmatiques à
l'appui des objectifs du Canada en matière de sécurité
humaine. Il a permis d'appuyer plus de 120
initiatives, un peu partout dans le monde, et a
effi cacement contribué à la défense des droits
et à la formulation de politiques, permettant au
Canada de faire avancer son programme de sécurité
humaine à plusieurs tribunes bilatérales, régionales
et multilatérales. Les principales réalisations
comprennent l'appui à l'établissement de la Cour
pénale internationale, le rapport de la
Commission internationale de l'intervention et de
la souveraineté des États et la création du
Consortium canadien en sécurité humaine.
Programme de stages internationaux pour les
jeunes (6 millions de dollars)
Résultats attendus : Ce
programme permet de financer la première
affectation professionnelle de jeunes Canadiens détachés
à l'étranger dans le cadre de projet choisis en
fonction du mandat du Ministère et des priorités
d'emploi des jeunes en cause. De plus, le
programme finance les évaluations de sécurité
relatives aux affectations internationales de
stagiaires canadiens proposées par le Ministère
et d'autres organismes fédéraux.
Résultats réels : En
2001-2002, le programme a permis de trouver des
affectations internationales à 396 jeunes, dans
le cadre de 44 projets reflétant le mandat du
Ministère : promotion du commerce et de
l'investissement (40 p. 100), promotion de la paix
dans le monde (40 p. 100) et rayonnement de la
culture et des valeurs canadiennes (20 p. 100); et
les priorités d'emploi des personnes en cause :
équité en emploi (61 p. 100) et jeunes à risque
(23 p. 100). De plus, le programme a financé les
évaluations de sécurité relatives à 1 200
affectations proposées par le Ministère, ainsi
que par Développement des ressources humaines
Canada, Industrie Canada, le ministère du
Patrimoine canadien et Environnement Canada.
Projets et activités de développement résultant
des Sommets de la Francophonie (9,7
millions de dollars)
Résultats attendus : Le fonds
finance le plan d'action biennal ratifié par les
chefs d'État et de gouvernement à l'occasion des
Sommets de la Francophonie, qui touche au développement
démocratique, à la consolidation de la primauté
du droit, à la paix et à la sécurité humaine,
à la coopération francophone multilatérale, aux
nouvelles technologies de l'information et à la
diversité culturelle. La contribution du Canada
fait l'objet d'une coordination interministérielle.
Elle est normalement réévaluée à l'occasion de
chaque Sommet.
Résultats réels : Les sommes
transmises à l'Agence intergouvernementale de la
Francophonie ont été ventilées sur 27 projets.
Ces projets étaient regroupés sous plusieurs
chapitres découlant des orientations données par
le Sommet de Moncton et touchaient plusieurs
secteurs dans le domaine de la jeunesse, des
technologies de l'information et des
communications, des droits de la personne, de la
liberté et de la démocratie, et de la bonne
gouvernance.
Fonds canadien d'action contre les mines
terrestres (5,6 millions de dollars)
Résultats attendus : Le Fonds canadien d'action
contre les mines terrestres a permis d'appuyer ou
de lancer des projets ayant les objectifs suivants
: augmenter le nombre des ratifications de la
Convention d'Ottawa et parvenir à son
universalisation grâce à une campagne
internationale concertée et à des programmes
d'action ciblés contre les mines; veiller à une
mise en oeuvre et une vérification efficaces des
dispositions de la Convention d'Ottawa; maximiser
la coordination internationale et l'efficacité de
l'action contre les mines sur le terrain; informer
davantage et appuyer le leadership canadien dans
l'action contre les mines; contribuer à la
destruction des stocks de mines antipersonnel en
offrant des compétences et une aide financière;
et accroître d'une façon durable la capacité
financière des programmes d'action contre les
mines.
Résultats réels : En
2001-2002, les efforts politiques et diplomatiques
du Canada visant l'universalisation de la
Convention d'Ottawa ont contribué à
l'accroissement du nombre d'États parties à la
Convention. En effet, le nombre des pays
signataires est passé de 111 en mars 2001 à 122
en mars 2002. Le Ministère a financé 42 projets
d'action contre les mines dans toutes les régions
du monde, y compris certains des pays les plus
fortement minés du monde. Les initiatives
canadiennes ont contribué à une baisse du nombre
de victimes, à une diminution considérable du
nombre de pays producteurs et à une interruption
presque complète du commerce des mines. Dans le
domaine de la sensibilisation et du soutien du
leadership canadien en matière d'action contre
les mines, dans le cadre du Programme des jeunes
ambassadeurs pour l'action contre les mines, le
Ministère a financé sept jeunes ambassadeurs qui
ont assumé pendant l'année différentes tâches
de sensibilisation et de communication un peu
partout dans le pays. Le Canada a publié un
rapport annuel sur le Fonds canadien contre les
mines terrestres, a tenu un site Web d'information
sur l'action contre les mines http://www.mines.gc.ca
et a continué à faire paraître Passage,
revue trimestrielle sur la question. Le Canada a
été un chef de file dans le domaine de la
fourniture d'aide financière et technique pour la
destruction des stocks de mines. Pour favoriser la
conformité aux dispositions de la Convention prévoyant
la destruction des mines dans un délai prescrit,
le Canada a fi nancé de nombreux projets de
destruction de stocks en 2001- 2002. Le Fonds
canadien contre les mines terrestres établi pour
une période de cinq ans devrait être maintenu
jusqu'en mars 2003. Le Ministère prend
actuellement des mesures pour s'assurer que le
Canada pourra affecter les ressources nécessaires
à une mise en oeuvre complète et à
l'universalisation de la Convention d'Ottawa
au-delà de 2003.
Développement du commerce international
Résultat stratégique : Contribuer
à la création d'emplois au Canada et à la prospérité
du pays en aidant le secteur privé à profiter
pleinement des débouchés internationaux,
notamment au chapitre du transfert de
technologies, de même qu'en promouvant et en
facilitant l'investissement étranger au pays.
Programme de développement des marchés
d'exportation (7,1 millions de dollars)
Résultats attendus : Le
Programme de développement des marchés
d'exportation (PDME)
aide les entreprises canadiennes à accéder à de
nouveaux marchés en couvrant une partie des coûts
d'activités qu'elles ne pourraient ou ne
voudraient normalement pas engager seules, réduisant
ainsi les risques liés à l'implantation sur un
marché étranger. Les coûts et les activités
admissibles comprennent les visites sur place, les
foires commerciales, l'accueil d'acheteurs, les
essais de produits en vue de leur homologation,
les frais juridiques liés aux accords de
commercialisation internationaux, les frais de
transport de stagiaires à l'étranger, les frais
de démonstration des produits, le matériel
promotionnel et les autres frais entraînés par
l'exécution d'un plan de développement des marchés.
Le programme couvre également en partie les coûts
de préparation des soumissions à de grands
projets d'immobilisations réalisés à l'étranger.
Résultats réels : En
2001-2002, 500 entreprises canadiennes ont reçu
une aide fi nancière totalisant 5,1 millions de
dollars dans le cadre du programme. Ces
entreprises ont déclaré des ventes estimatives
de 170 millions de dollars découlant directement
de l'aide reçue du PDME.
De plus, 30 associations industrielles représentant
des centaines de sociétés canadiennes ont reçu
un montant total de 2 millions de dollars comme
contribution à des initiatives de promotion du
commerce prises pour le compte de leurs membres
dans un grand nombre de secteurs d'activité.
Politique commerciale, économique et
environnementale
Résultat stratégique : Contribuer
à la création d'emplois, à la prospérité du
pays et à la défense des intérêts ainsi qu'à
l'avancement des priorités du Canada en ce qui a
trait à l'environnement par une gestion efficace
des relations commerciales, économiques et
environnementales du Canada, ainsi que par la libéralisation
des échanges et des mouvements de capitaux dans
le monde, le tout reposant sur des règles claires
et équitables qui tiennent compte des intérêts
canadiens.
Contributions aux provinces pour les contrôles
des exportations de bois d'oeuvre (97
millions de dollars)
Résultats attendus : L'objet de
ce programme est de remettre aux quatre provinces
couvertes par l'Accord de 1996 entre le Canada et
les États-Unis sur le bois d'oeuvre résineux une
part proportionnelle des droits d'exportation perçus
conformément à l'Accord, après déduction des
frais d'administration et des frais juridiques
assumés pour défendre les intérêts du Canada
en la matière.
Résultats réels : Les
recettes nettes de 97 millions de dollars
provenant des droits d'exportation perçus conformément
à l'Accord ont été réparties
proportionnellement entre l'Alberta, la
Colombie-Britannique, l'Ontario et le Québec en
2001-2002. Le gouvernement fédéral s'est ainsi
acquitté des obligations découlant des ententes
conclues avec chacune de ces provinces conformément
à l'Accord sur le bois d'oeuvre résineux.
Tableau 7 : Besoins en
ressources par organisation et secteur
d'activité (en millions de dollars) (Page 1
de 2)
Organisation |
Secteur d'activité |
|
Commerce international |
Politique commerciale, économique
et environnementale |
Sécurité et coopération
internationales |
Aide aux Canadiens à l'étranger |
Les données en
caractères ordinaires dénotent les dépenses
et recettes prévues au début de
l'exercice. |
Les données
en italique dénotent les autorisations
totales pour les dépenses et recettes à
la fin de l'exercice. |
Les données
en caractères gras dénotent les dépenses
et recettes réelles. |
Les totaux peuvent ne pas
s'accorder en raison de l'arrondissement. |
Bureaux de la
direction |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
Conseiller
juridique |
0.0 |
2.9 |
4.3 |
0.0 |
0.0 |
3.0 |
6.6 |
0.0 |
0.0 |
2.0 |
5.6 |
0.0 |
Politique mondiale
et sécurité |
0.0 |
0.3 |
390.4 |
0.0 |
0.0 |
0.3 |
415.3 |
0.0 |
0.0 |
0.3 |
405.8 |
0.0 |
Politique
commerciale, économique et
environmementale |
0.0 |
47.5 |
3.5 |
0.0 |
0.0 |
169.7 |
5.0 |
0.0 |
0.0 |
166.7 |
5.0 |
0.0 |
Commerce
international |
49.3 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
53.6 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
44.9 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
Communications,
culture et planifi cation des politiques |
0.0 |
0.0 |
1.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
2.5 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
2.4 |
0.0 |
Services ministériels,
passeports et affaires consulaires |
0.0 |
0.0 |
47.2 |
6.1 |
0.0 |
0.0 |
48.4 |
7.9 |
0.0 |
0.0 |
49.6 |
7.5 |
Ressources
humaines |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
Amériques |
62.8 |
25.1 |
30.3 |
14.3 |
63.7 |
28.6 |
41.1 |
14.5 |
65.2 |
28.2 |
39.4 |
14.3 |
Europe |
45.0 |
21.9 |
18.5 |
11.8 |
53.0 |
13.7 |
37.9 |
12.6 |
52.8 |
13.7 |
37.4 |
12.2 |
Asie-Pacifique |
55.7 |
8.1 |
31.2 |
12.0 |
51.1 |
12.9 |
36.8 |
12.0 |
50.0 |
12.6 |
35.7 |
11.5 |
Afrique et
Moyen-Orient |
27.0 |
7.9 |
14.8 |
6.9 |
28.5 |
7.3 |
19.1 |
6.2 |
27.6 |
7.3 |
18.7 |
6.1 |
Total |
239.8 |
113.6 |
541.2 |
51.1 |
249.9 |
235.5 |
612.7 |
53.2 |
240.6 |
230.9 |
599.7 |
51.6 |
Tableau 7 : Besoins en
ressources par organisation et secteur
d'activité (en millions de dollars) (Page 2
de 2)
Organisation |
Secteur d'activité |
|
|
Diplomatie ouverte |
Services ministériels |
Services aux autres ministères |
Services de passeport |
Total |
Les données en
caractères ordinaires dénotent les dépenses
et recettes prévues au début de
l'exercice. |
Les données
en italique dénotent les autorisations
totales pour les dépenses et recettes à
la fin de l'exercice. |
Les données
en caractères gras dénotent les dépenses
et recettes réelles. |
Les totaux peuvent ne pas
s'accorder en raison de l'arrondissement. |
Bureaux de la
direction |
0.0 |
8.3 |
0.0 |
0.0 |
8.3 |
0.0 |
11.7 |
0.0 |
0.0 |
11.7 |
0.0 |
10.1 |
0.0 |
0.0 |
10.1 |
Conseiller
juridique |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
7.2 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
9.5 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
7.6 |
Politique mondiale
et sécurité |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
390.7 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
415.6 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
406.2 |
Politique
commerciale, économique et
environmementale |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
51.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
174.7 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
171.7 |
Commerce
international |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
49.3 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
53.6 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
44.9 |
Communications,
culture et planification des politiques |
51.2 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
52.2 |
56.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
58.6 |
53.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
55.4 |
Services ministériels,
passeports et affaires consulaires |
0.0 |
229.3 |
0.0 |
-1.4 |
281.2 |
0.0 |
332.3 |
0.0 |
14.1 |
402.7 |
0.0 |
330.8 |
0.0 |
3.2 |
391.0 |
Ressources
humaines |
0.0 |
42.0 |
0.0 |
0.0 |
42.0 |
0.0 |
53.6 |
0.0 |
0.0 |
53.6 |
0.0 |
53.6 |
0.0 |
0.0 |
53.6 |
Amériques |
14.5 |
0.0 |
74.1 |
0.0 |
221.2 |
15.7 |
0.0 |
77.0 |
0.0 |
240.6 |
15.5 |
0.0 |
76.5 |
0.0 |
239.2 |
Europe |
12.1 |
0.0 |
63.9 |
0.0 |
173.2 |
12.3 |
0.0 |
69.9 |
0.0 |
199.3 |
11.9 |
0.0 |
67.4 |
0.0 |
195.5 |
Asie-Pacifique |
10.1 |
0.0 |
64.5 |
0.0 |
181.6 |
12.9 |
0.0 |
64.5 |
0.0 |
190.1 |
12.8 |
0.0 |
64.0 |
0.0 |
186.7 |
Afrique et
Moyen-Orient |
8.9 |
0.0 |
36.6 |
0.0 |
102.1 |
7.0 |
0.0 |
34.0 |
0.0 |
102.1 |
6.4 |
0.0 |
32.4 |
0.0 |
98.4 |
Total |
96.8 |
279.7 |
239.1 |
-1.4 |
1,559.9 |
103.9 |
397.6 |
245.4 |
14.1 |
1,912.4 |
99.6 |
394.5 |
240.3 |
3.2 |
1,860.2 |
Tableau 8 : Projets
d'immobilisations par secteur d'activité (en
millions de dollars)
Secteur d'activité |
Coût estimatif |
Dépenses réelles 1999-2000 |
Dépenses réelles 2000-2001 |
Dépenses prévues 2001-2002 |
Total des autorisations
2001-2002 |
Dépenses réelles 2001-2002 |
Services ministériels |
|
Amman, Jordanie
Achat d'un terrain pour la chancellerie |
7.2 |
0.0 |
0.0 |
7.5 |
7.5 |
7.2 |
Atlanta, États-Unis
Achat d'une résidence officielle |
2.9 |
0.0 |
0.0 |
2.5 |
2.5 |
2.5 |
Beijing, Chine
Achat d'un complexe diplomatique |
34.8 |
8.3 |
8.4 |
0.1 |
0.4 |
0.1 |
Berlin, Allemagne
Construction d'une chancellerie |
92.6 |
2.2 |
2.6 |
12.3 |
19.9 |
24.6 |
Berlin, Allemagne
Construction d'une résidence officielle |
7.2 |
3.8 |
0.2 |
0.0 |
0.1 |
0.1 |
Bucarest, Roumanie
Construction d'une annexe à la
chancellerie |
1.9 |
0.0 |
1.8 |
0.1 |
0.1 |
0.1 |
Caire (Le), Égypte
Construction d'une chancellerie |
15.1 |
2.6 |
5.1 |
3.3 |
3.5 |
3.5 |
Caracas, Venezuela
Construction d'une chancellerie |
20.5 |
1.4 |
5.8 |
1.9 |
1.9 |
1.8 |
Dallas, États-Unis
Achat d'une résidence officielle |
2.4 |
2.1 |
0.1 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
Dhaka, Bangladesh
Construction d'un complexe diplomatique |
23.0 |
7.5 |
0.0 |
7.1 |
0.1 |
0.1 |
Genève, Suisse
Construction d'une chancellerie |
21.3 |
4.4 |
0.4 |
0.3 |
0.3 |
0.2 |
Lagos, Nigéria
Rénovation d'un complexe diplomatique |
3.1 |
0.7 |
2.3 |
0.4 |
0.2 |
0.1 |
Londres, Royaume-Uni
Rénovations de la Maison Macdonald |
1.7 |
0.0 |
0.0 |
1.5 |
1.5 |
1.5 |
Les totaux peuvent ne pas s'accorder en raison
de l'arrondissement.
Tableau 8 (suite) : Projets
d'immobilisations par secteur d'activité (en
millions de dollars)
Secteur d'activité |
Coût estimatif |
Dépenses réelles 1999-2000 |
Dépenses réelles 2000-2001 |
Dépenses prévues 2001-2002 |
Total des autorisations
2001-2002 |
Dépenses réelles 2001-2002 |
Total |
447.5 |
48.9 |
49.5 |
93.9 |
113.2 |
97.0 |
Services ministériels |
|
Moscou, Russie
Achat de cinq logements pour le personnel |
4.4 |
0.0 |
2.7 |
1.4 |
1.4 |
1.4 |
Nairobi, Kenya
Construction d'une chancellerie |
25.3 |
0.9 |
1.0 |
8.3 |
10.8 |
10.8 |
New Delhi, Inde
Construction de huit logements pour le
personnel |
4.2 |
2.7 |
1.4 |
0.0 |
0.1 |
0.1 |
Port-au-Prince, Haïti
Construction d'une chancellerie |
20.1 |
0.0 |
0.4 |
4.1 |
4.9 |
4.9 |
Rome, Italie
Achat d'une chancellerie |
34.6 |
0.0 |
0.0 |
26.4 |
26.4 |
26.4 |
Séoul, Corée
Construction d'une chancellerie |
51.7 |
0.7 |
0.2 |
0.1 |
0.1 |
0.1 |
Tokyo, Japon
Construction de 19 logements pour le
personnel |
17.6 |
4.7 |
12.3 |
0.6 |
0.2 |
0.2 |
Varsovie, Pologne
Ajout/rénovation de la chancellerie |
14.8 |
1.2 |
4.7 |
11.5 |
8.0 |
8.0 |
Washington/OEA,
États-Unis
Achat d'une résidence officielle |
2.8 |
0.0 |
0.0 |
2.9 |
2.9 |
2.8 |
Services de
passeport |
|
Plan d'amélioration de la
technologie |
32.9 |
5.7 |
0.1 |
0.0 |
15.0 |
0.0 |
Passeport en ligne |
1.6 |
0.0 |
0.0 |
1.4 |
1.6 |
0.3 |
Lecture faciale |
2.1 |
0.0 |
0.0 |
0.2 |
2.1 |
0.2 |
Lien électronique avec les
provinces |
1.7 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
1.7 |
0.0 |
Les totaux peuvent ne pas s'accorder en raison
de l'arrondissement.
Tableau 9 : Sommaires
financiers concernant le fonds renouvelable du
Bureau des passeports (en millions de dollars)
|
Réelles 1999-2000 |
Réelles 2000-2001 |
Prévues 2001-2002 |
Total des autorisations pour
2001-2002 |
Réelles 2001-2002 |
Recettes |
64.5 |
71.3 |
94.6 |
94.6 |
93.3 |
Dépenses |
67.4 |
82.5 |
96.4 |
96.4 |
111.1 |
Profit (ou perte) |
-2.9 |
-11.2 |
-1.8 |
-1.8 |
-17.8 |
Ajouter
les postes n'exigeant pas de sortie de
fonds : |
Amortissement |
3.5 |
7.9 |
10.8 |
10.8 |
18.7 |
Provision pour indemnités
de cessation d'emploi |
1.0 |
1.1 |
0.0 |
0.0 |
1.3 |
Utilisation du matériel
pour les passeports |
0.0 |
0.0 |
6.3 |
6.3 |
0.0 |
Incitatifs différés/location |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.3 |
Intérêt sur les prêts |
0.0 |
0.0 |
0.4 |
0.4 |
0.4 |
Total des postes hors caisse |
4.5 |
9.0 |
17.5 |
17.5 |
20.7 |
Ajouter
les rentrées de fonds : |
Initiatives du CT pour la sécurité
publique |
0.0 |
0.0 |
7.1 |
7.1 |
7.1 |
Gouvernement en direct/CT |
0.0 |
0.0 |
1.6 |
1.6 |
1.6 |
Total des rentrées de fonds |
0.0 |
0.0 |
8.7 |
8.7 |
8.7 |
Variations du fonds de
roulement |
2.3 |
12.8 |
-16.5 |
-16.5 |
-10.0 |
Acquisitions de biens
amortissables et autres changements |
-12.1 |
-23.2 |
-21.9 |
-21.9 |
-4.8 |
Excédent de trésorerie
(besoin) |
-8.2 |
-12.6 |
-14.0 |
-14.0 |
-3.2 |
Prêt du MAECI |
0.0 |
7.9 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
Remise en vigueur de la
radiation de l'excédent accumulé du
fonds de renouvellement |
0.0 |
5.8 |
0.0 |
0.0 |
0.0 |
Autorisation : Excédent
cumulatif (prélèvement) |
13.0 |
14.1 |
0.0 |
0.0 |
10.9 |
Les totaux peuvent ne pas s'accorder en raison
de l'arrondissement.
Tableau 10 : Passif éventuel
(en millions de dollars)
|
Montant
du passif éventuel |
31 mars 2000 |
31 mars 2001 |
En date du 31 mars 2002 |
Total |
836.1 |
681.2 |
380.5 |
Prêts |
|
Prêts garantis aux
gouvernements de la Roumanie et de la
Bulgarie |
24.0 |
35.0 |
35.0 |
Poursuites ou risques de
poursuites |
812.1 * |
646.2 * |
345.5 |
Notes explicatives pour le tableau 10
Au 31 mars 2002, le MAECI avait un passif éventuel
estimé à 380,5 millions de dollars, soit :
- 35 millions de dollars correspondant à des
garanties de prêts approuvées par le
Parlement, prêts consentis par des
institutions financières canadiennes aux
gouvernements de la Roumanie et de la
Bulgarie, conformément aux conditions approuvées
par le ministre des Finances.
- 345,5 millions de dollars correspondant à
neuf causes en instance ou imminentes. La
plupart de ces revendications visent
l'obtention de dommages-intérêts au titre de
contrats et/ou des poursuites liées à
l'emploi. Ces causes en sont à des étapes
différentes de la procédure, et le Ministère
ne fait pas, par principe, de commentaire sur
l'issue escomptée. Elles doivent, cependant,
être reconnues en tant que passif éventuel
de l'État et sont par conséquent présentées
pour information.
* Conformément aux changements apportés récemment
aux obligations d'information pour les Comptes
publics, le montant estimatif du passif éventuel
découlant d'une poursuite envisagée ou en cours
qui est jugé avoir peu de chance de se concrétiser
doit être établi à zéro. Les montants indiqués
au 31 mars 2000 et au 31 mars 2001 ont été
redressés pour refléter ce changement.
Rapport sur d'autres thèmes gouvernementaux
et questions de gestion
Marchés et
approvisionnements
Marchés
Points à aborder |
Points de vue de
l'organisation |
1. Rôle des
marchés dans la prestation des programmes |
Un groupe ministériel
chargé des marchés a le mandat, pour
l'ensemble du Ministère, d'améliorer les
processus et les services au Ministère. |
2. Aperçu des
méthodes et de la stratégie de gestion
des marchés au Ministère |
Un réseau de Comités d'examen des
marchés a été implanté dans tout le
Ministère. Il incombe à ces comités de
scruter tous les contrats de services et
modifications de ces contrats, exception
faite des accords sur les services
juridiques, qui relèvent du ministre de
la Justice.
Grâce à une organisation interne de
formation, une formation est offerte en
tout temps aux gestionnaires qui
s'occupent des marchés. Des employés désignés
comme des conseillers en matière de marchés
aident les gestionnaires à conclure des
marchés, selon leurs besoins. En outre,
des groupes consultatifs (petits groupes
formés de conseillers en matière de
marchés) jouent un rôle essentiel pour
relever le degré de compréhension et de
connaissance concernant les processus des
marchés.
|
3. Progrès et
initiatives nouvelles permettant
d'appliquer des pratiques efficaces et
efficientes d'approvisionnement |
Le Ministère continue d'enregistrer
des progrès importants dans l'amélioration
de l'intégrité de ses pratiques et de la
reddition de comptes sur ces fonctions. Il
y a également eu des progrès pour résoudre
un certain nombre de problèmes relevés
dans des vérifications des années antérieures
sur les marchés de services, par exemple
: augmentation des ressources et du
personnel consacrés aux services ministériels
des marchés et mesures propres à
garantir que les initiatives en cours dans
le Ministère puissent fournir de
l'information sur les marchés de
l'organisation.
Quant aux activités à venir, le
Ministère envisage d'améliorer la
formation concernant les marchés en
l'axant directement sur les rôles et les
responsabilités des divers gestionnaires.
Il élabore en outre un système de
gestion de marchés pour améliorer tant
les moyens de contrôle que la reddition
des comptes par les gestionnaires. De
plus, le groupe ministériel chargé des
contrats a versé de l'information sur
l'intranet ministériel, fournissant des
documents de référence aux gestionnaires
qui ont besoin d'information sur les
politiques d'approvisionnement et des
marchés, ainsi que des conseils sur ces
politiques.
Les activités du groupe chargé de la
formation et des conseils ont aidé les
cadres à mieux connaître et comprendre
les règles et règlements sur les marchés
de l'État, ce qui a permis d'avoir des
procédures et des documents de meilleure
qualité sur les marchés. Depuis quelques
années, la valeur des marchés accordés
avec appel à la concurrence a augmenté
au sein du Ministère.
|
Approvisionnements
Points à aborder |
Point de vue de
l'organisation |
1. Rôle de
l'approvisionnement dans la prestation des
programmes |
La Direction des services
administratifs de l'administration
centrale est chargée de gérer un
programme d'approvisionnement et de marchés
pour l'acquisition et la fourniture de
tous les produits (mobilier et accessoires
de bureau, articles de consommation,
service central de réception et de déménagement
et mise au rancart) pour l'administration
centrale.
Cette direction représente également
le Ministère aux comités suivants :
gestion du matériel, gestion de
l'environnement, distribution des biens de
la Couronne et gestion des locaux. Elle a
pour mandat de passer en revue l'ensemble
des politiques, pratiques et normes sur
les marchés d'approvisionnement et la
gestion des approvisionnements au Ministère.
En outre, elle participe à titre de
membre aux travaux d'un sous-comité du
Programme de perfectionnement
professionnel et d'agrément dont les
champions sont le Conseil du Trésor et
d'autres ministères.
La Direction générale des biens est
chargée de l'acquisition du mobilier, des
accessoires et équipements nécessaires
pour les logements des représentants du
gouvernement du Canada à l'étranger et
de leur famille, leur permettant de vivre
et de travailler à l'étranger pendant
des périodes prolongées. De la même façon,
elle acquiert le mobilier, les accessoires
et équipements nécessaires pour les
bureaux des représentants canadiens à l'étranger,
leur permettant d'offrir de façon effi
cace les programmes du gouvernement fédéral.
|
2. Aperçu des
méthodes et de la stratégie de gestion
de l'approvisionnement au Ministère |
Le sous-ministre adjoint (SMA)
chargé des services centraux a la
responsabilité ministérielle de la
gestion du matériel, et il a délégué
cette responsabilité à la Direction générale
de la gestion de l'information et de la
technologie (SXD) pour le matériel
informatique et les périphériques; à la
Direction générale de la sécurité et
du renseignement (ISD) pour le matériel
et les fournitures en matière de sécurité;
à la Direction des services
administratifs (SRA) pour le mobilier, l'équipement
et les fournitures de bureau à
l'Administration centrale; et à la
Direction générale des biens (SRD) pour
le mobilier et les équipements des
bureaux et des logements, les oeuvres
d'art et les fournitures dans les missions
à l'étranger. Il incombe à chacune d'élaborer
des politiques sur la gestion du matériel
et d'appliquer une gestion effi cace des
biens sur toute leur durée, depuis leur
acquisition jusqu'à leur mise au rancart.
Relève également du SMA
chargé des services centraux le Comité
de la gestion du matériel, dont le mandat
est de donner des orientations générales
sur la fonction de gestion du matériel au
Ministère et d'être le principal centre
de l'organisation pour les questions et
stratégies de gestion. Ce comité est
composé de représentants d'ISD, de SXD,
de SRD et de la Direction générale des
fi nances, de la planifi cation et des
systèmes ministériels (SMD). |
3. Progrès et
initiatives nouvelles permettant
d'appliquer des pratiques effi caces et
efficientes d'approvisionnement |
La Direction des services
administratifs de l'administration
centrale a récemment implanté un système
d'inventaire informatisé pour
l'exploitation des magasins centraux du
Ministère, ce qui accélère les services
d'approvisionnement, fournit un inventaire
exact et, en fin de compte, réduit les coûts
de l'approvisionnement.
La Direction générale des biens a déménagé
ses entrepôts de Montréal à Ottawa, ce
qui permet un meilleur contrôle des
dispositions sur l'entreposage et l'expédition.
L'implantation des Services fi nanciers,
administratifs, d'organisme et techniques
(SFAOT)
a rendu possible la gestion de
l'inventaire complet de ses entrepôts,
avec contrôle des livraisons et des expéditions,
la gestion des réserves de mobilier, la
tenue de données sur l'expédition, le
rappel des instructions sur l'expédition
dans les missions et la production de
rapports sur les fournisseurs et les
clients. Après un examen des offres
permanentes, seulement 25 sur 75 ont été
retenues, et celles qui ont été conservées
ont été améliorées, ce qui a permis de
simplifier l'approvisionnement et de
produire des résultats de meilleure
qualité. L'utilisation de numériseurs
pour envoyer des images par courrier électronique
aux clients permet à ceux-ci de
participer davantage au processus de sélection
et d'être plus satisfaits des articles
qui leur sont procurés. La mise en oeuvre
du programme de perfectionnement et d'agrément,
qui fait la promotion de l'apprentissage
permanent permettra d'améliorer l'effi
cacité en renforçant les compétences et
la connaissance de méthodes et d'outils
nouveaux et meilleurs.
|
Gouvernement en direct
Le Canada a fait du projet Gouvernement en
direct (GED)
une priorité dans le discours du Trône de 1999,
affirmant que « nous voulons être connus dans le
monde entier comme le gouvernement le mieux branché
avec ses citoyens. Les Canadiens et les
Canadiennes auront accès à toute l'information
et à tous les services gouvernementaux en direct,
à l'endroit et au moment qui leur conviennent. »
Le GED
a été étendu, devenant un programme complet de
six ans (2000 à 2005) destiné à établir et à
mettre en oeuvre la prestation électronique des
services suivant un modèle axé sur le client.
Les résultats obtenus jusqu'ici montrent que le
Canada est un pays à technologie avancée caractérisé
par sa diversité culturelle, qui est bien équipé
pour profiter des possibilités qu'ouvre une plus
grande interdépendance à l'échelle mondiale.
Le Ministère a adopté le GED
comme étape menant à une présence
internationale efficace du gouvernement du Canada
sur le Web. À cet égard, le Ministère a été
actif sur plusieurs plans : ses programmes et
services aux Canadiens qui voyagent à l'étranger
pour le plaisir ou les affaires, son mandat
relatif à la politique étrangère et au commerce
international, son rôle de porte-parole du Canada
à l'étranger et son activité à titre de
fournisseur commun de services et d'infrastructure
de télécommunications pour le gouvernement à l'étranger.
Le bureau de projet de GED
constitue, au Ministère, le point de convergence
de ces activités.
En avril 2002, pour la deuxième année consécutive,
le Canada s'est classé premier sur 24 pays dans
l'étude mondiale annuelle du cybergouvernement
d'Accenture. Selon l'étude, le site Canada
International, établi à l'intention des
non-Canadiens qui souhaitent avoir accès aux
services du gouvernement canadien, « est un
important moyen de présenter le Canada comme un
pays où il fait bon vivre, travailler et faire
des affaires ».
Le plan GED
du Ministère
Les technologies de l'information et des
communications constituent, pour le Ministère,
des moyens essentiels de mise en oeuvre de ses
programmes et services dans un environnement
mondial actif 24 heures sur 24, 7 sept jours par
semaine. Sur le plan de la prestation des
services, nous avons défini trois niveaux de
service auxquels les citoyens et les entreprises
du Canada peuvent recourir pour accéder aux
programmes et services du Ministère : (1) l'accès
aux connaissances, grâce à la riche information
présentée sur les sites Internet du Ministère
ainsi que sur les points d'accès internationaux
et les grappes du site du Canada; (2) le
traitement des transactions, par prestation
interactive de services d'une façon commode et
directe; et (3) les relations de collaboration,
c'est-à-dire la gestion en ligne des relations
avec la clientèle. Pour donner suite à
l'initiative d'amélioration des services de
l'administration fédérale, le Ministère a
entrepris d'établir un cadre d'amélioration des
services visant à rationaliser l'utilisation des
différentes voies de communication (Internet, téléphone
et contact personnel).
Accès aux connaissances
Le Ministère a continué à jouer un rôle clé
dans la stratégie d'accès du gouvernement fondée
sur un guichet unique Internet, en favorisant
l'effort interministériel de création et
d'exploitation d'un point d'accès pour les
clients non-Canadiens http://www.canadainternational.gc.ca,
avec ses grappes Se rendre au Canada, Faire des
affaires avec le Canada et Le Canada et le monde.
Canada International a connu une hausse constante
du trafic de visiteurs depuis son ouverture en
janvier 2001. Dans sa première année, le site a
reçu près d'un million de visites, représentant
21 p. 100 des visites à la page d'accueil du site
du Canada.
Le Ministère est également le premier
responsable de certaines grappes du point d'accès
des Canadiens (Voyages au Canada et à l'étranger)
et de celui des entreprises canadiennes
(Exportation/Importation). Le Ministère a
collaboré avec plus de vingt ministères et
organismes pour améliorer le site Canada
International et toutes ses grappes, notamment en
lui donnant une forme plus intuitive et conviviale
et en créant un outil interactif, mis en service
en mars 2002, pour répondre aux questions
courantes dans la grappe Faire des affaires avec
le Canada.
Ce travail de collaboration interministérielle
se fonde sur notre importante présence sur
Internet depuis 1996, notamment dans les quelque
80 sites des missions canadiennes conçus pour des
auditoires canadiens et locaux, en français, en
anglais et dans 14 autres langues. Au cours de
l'année dernière, le Ministère a lancé ou révisé
74 sites et a entrepris la mise en oeuvre de son
programme destiné à rendre tous ces sites
conformes aux normes de présentation uniforme du
gouvernement du Canada (réalisé à 35 p. 100).
Le Ministère a également fait des progrès dans
la rationalisation de l'accès aux sites des
ambassades et autres missions aux États-Unis, en
Amérique latine et en Europe.
Le site Internet principal du Ministère et ses
160 sites secondaires jouent un rôle important
dans la diffusion de l'information, comme on a pu
le constater à la suite des événements du 11
septembre. Le site principal renferme 75 000 pages
d'information, le nombre total de pages lues
chaque mois s'élevant à 6,8 millions. Le nombre
de visites a augmenté de 110 p. 100 par rapport
à l'année dernière. Depuis octobre 2001, les
sites Web du Ministère ont reçu, dans
l'ensemble, plus d'un million de visites par mois.
Services transactionnels, relations de
collaboration et partenariats avec d'autres
paliers de gouvernement
Le Ministère est déterminé à se servir
d'Internet pour améliorer ses services aux
Canadiens dans le pays comme à l'étranger. En
2001-2002, il a poursuivi ses projets
exploratoires de GED,
dont Passeport en ligne, et a terminé les projets
Délégué commercial virtuel (phase 1), Parlons
commerce entre Canadiens (projet pilote) et
Gestion fédérale- provinciale-territoriale de
l'enlèvement international d'enfants (projet
pilote).
Passeport en ligne
Le site Web du Bureau des passeports a reçu
1,64 million de visites en 2001-2002. Depuis que
le formulaire de demande de passeport pour les
Canadiens résidant aux États-Unis a été placé
sur le site en septembre 2000, près de 38 000
formulaires ont été téléchargés. La demande
de passeport ordinaire a été placée sur le site
en décembre 2000. Depuis, elle a été téléchargée
191 215 fois. Dans sa phase fi nale, Passeport en
ligne permettra aux clients de demander un titre
de voyage en ligne, tout en respectant les
exigences de sécurité et d'intégrité de
l'actuel système des passeports, y compris l'intégration
en aval avec les registraires provinciaux et les
ministères fédéraux clés.
Délégué commercial virtuel
Le Ministère aide les entreprises canadiennes
à trouver et à exploiter des débouchés
commerciaux à l'étranger en leur fournissant des
renseignements détaillés et à jour sur les
marchés locaux (p. ex. occasions d'affaires)
ainsi que des connaissances sur les marchés étrangers
et sur leurs réseaux et contacts clés. Les
services électroniques comprennent une nouvelle
voie de prestation de services qui s'ajoute à
toutes les autres (courriel, télécopieur, téléphone,
contact personnel). Des pages Web interactives ont
été créées pour servir trois principaux genres
de clients (entreprises canadiennes, partenaires
clients et entreprises étrangères). Les clients
canadiens peuvent demander des services en ligne
aux agents à l'étranger, recevoir par courriel
des avis instantanés sur les occasions d'affaires
et d'autres renseignements, mettre à jour leur
profil en ligne et demander directement
l'approbation de la mission. Les entreprises étrangères
profitent également des profils et de
l'enregistrement en ligne. Grâce à ces services,
les sociétés ont plus rapidement accès aux
renseignements dont elles ont besoin pour développer
leurs activités.
Parlons commerce entre Canadiens
Le gouvernement a fait du dialogue en direct
avec les citoyens un élément essentiel de la
politique commerciale internationale du Canada. Il
est en effet essentiel d'encourager le public à
s'intéresser au commerce international et à le
comprendre pour élaborer des politiques reflétant
les priorités, les valeurs et les intérêts du
Canada et pour respecter notre engagement envers
l'équité, la stabilité et une bonne
gouvernance, à titre de citoyens de la
collectivité mondiale. L'objet de cette
initiative est d'établir un processus de
consultation à long terme avec les Canadiens sur
la politique commerciale du pays. La première
phase du projet comprenait une analyse du contenu
et une évaluation du site Web actuel des Négociations
et Accords commerciaux, qui présente une
information à jour sur les organisations
commerciales internationales, les négociations et
les accords commerciaux et le règlement des différends.
Ce site comprend en outre une section de
Consultation, où les Canadiens sont invités à
exprimer leur point de vue sur les différentes
questions commerciales. Parallèlement, un projet
pilote de consultation interactive en ligne
faisant intervenir 40 participants, qui représentent
un vaste éventail d'intervenants du monde des
affaires, de l'industrie, des milieux
universitaires et des organisations non
gouvernementales, a été terminé avec succès.
D'autres essais, portant notamment sur l'efficacité
d'un logiciel de consultation interactive, seront
nécessaires pour poursuivre le projet. De plus,
un nouveau système de gestion de l'information et
des documents est mis au point à l'appui du
processus de consultation, pour faciliter les
communications, le suivi et la production de
rapports. Les résultats de ces expériences
serviront de base à l'établissement d'un cadre
permettant un dialogue permanent avec les
Canadiens.
Gestion fédérale-provinciale-territoriale
des cas d'enlèvement international d'enfants
En vertu de la Convention de La Haye sur les
aspects civils de l'enlèvement international
d'enfants, le Bureau du procureur général a mis
sur pied une autorité centrale fédérale (au
ministère des Affaires étrangères) et une
autorité centrale dans chaque bureau de procureur
général provincial et territorial. La
coordination des activités et de la circulation
de l'information entre ces bureaux et ceux du
Ministère à l'étranger a constamment posé des
problèmes (relevés dans les rapports et les débats
parlementaires). Un système centralisé est donc
mis au point pour regrouper toutes ces
informations éparses dans une seule base de données
et un seul système de communication. Ce nouveau
système, baptisé iCHILD, se sert d'un réseau
Internet sécurisé pour intégrer toutes les
autorités centrales provinciales et
territoriales, l'autorité centrale fédérale et
le Ministère (administration centrale et bureaux
à l'étranger). Il permet une communication
optimale de l'information entre tous les paliers
de gouvernement au sujet des cas d'enlèvement
d'enfants. Le système a été réalisé à temps,
dans les limites du budget établi. Il fait
actuellement l'objet d'un projet pilote réalisé
de concert avec les provinces de l'Atlantique.
Le cybergouvernement
Le Ministère est devenu l'un des parrains du
projet Traverser les frontières lancé par le député
fédéral Reg Alcock. Il appuie en outre le Centre
pour la collaboration gouvernementale dans la
phase internationale du projet, qui consiste à
comparer les progrès du Canada à ceux d'autres
pays. Le projet vise à lancer un dialogue plus éclairé
sur le cybergouvernement parmi les représentants
élus, les fonctionnaires, les universitaires, les
journalistes, les groupes de défense de l'intérêt
public et le secteur privé. Seize ministères fédéraux
et trois organisations du secteur privé
soutiennent actuellement le projet Traverser les
frontières III, formant un groupe de base chargé
de réfl échir sur les orientations futures du
cybergouvernement et de la cyberdémocratie.
Investissement
Ministères responsables
Partenaires pour l'investissement au Canada (PIC)
a été établi conjointement par le MAECI et
Industrie Canada. Cet organisme fédéral axé sur
le partenariat est le principal responsable de la
mise en oeuvre de la stratégie d'investissement
du gouvernement, dont l'objectif ultime consiste
à améliorer la position du Canada pour en faire
une destination de choix en ce qui a trait aux
investissements étrangers directs (IED).
Contexte
Avec la mondialisation, la concurrence pour les
investissements stratégiques internationaux se
fait plus féroce. En 2001, les IED
au Canada en provenance de toutes les régions du
monde atteignaient 321 milliards de dollars, soit
une augmentation d'un peu plus de 6 p. 100 par
rapport à l'année précédente (302 milliards de
dollars) et de plus de 137 p. 100 par rapport à
1991. Les États-Unis sont le plus grand
investisseur au Canada, la valeur de leurs
investissements comptant pour 67 p. 100 des IED
totaux en 2001, un pourcentage qui est demeuré
relativement stable au cours des dix dernières
années.
Le Canada doit toutefois poursuivre ses efforts
pour augmenter sa part des IED
provenant des pays membres de l'Accord de libre-échange
nord-américain (ALENA).
Cette part a diminué d'environ 9 p. 100 en dix
ans, passant de 21 p. 100 en 1990 à 13 p. 100 en
2000, tandis que celle des États-Unis continue
d'augmenter.
Description
Le programme fédéral d'investissements
comprend trois objectifs interreliés, à savoir :
i) améliorer le climat d'investissement au
Canada; ii) promouvoir l'image de marque du Canada
en tant que destination de choix pour les
investisseurs étrangers; iii)exécuter des
campagnes d'investissements en faisant faire la
promotion du Canada auprès d'investisseurs
potentiels, par exemple, dans le cadre des activités
d'Équipe Canada, des missions ministérielles, du
programme de jumelage des sous-ministres et du
Programme de sollicitation d'investissements des
ambassadeurs du Canada.
Attentes en matière de rendement et réalisations
Amélioration du climat
d'investissement national et international
- Les obstacles aux investissements ont été
déterminés à la lumière des réactions aux
campagnes de jumelage des sous-ministres et
lors de rencontres avec des chefs
d'entreprise.
- Les enjeux reliés au climat
d'investissement ont été analysés
conjointement avec des organisations
partenaires pour améliorer nos connaissances
et trouver de nouvelles façons de surmonter
les obstacles.
- À ce jour, huit rapports ont été produits
sur le climat d'investissement au Canada. Ces
rapports ont été évalués par des
organisations internationales comme la Conférence
des Nations Unies sur le commerce et le développement,
A.T. Kearney, l'Organisation de coopération
et de développement économiques (OCDE)
et l'Economic Intelligence Unit.
- PIC
a participé à l'effort interministériel
visant à améliorer l'accès des entreprises
canadiennes au bassin des travailleurs les
plus compétents du monde.
- PIC
a également participé à la mise en oeuvre
des mesures gouvernementales visant
l'efficacité de la circulation aux frontières
depuis le 11 septembre 2001.
- La Stratégie d'innovation a été revue en
portant une attention particulière à son
incidence sur la stratégie d'investissement fédérale.
Promotion de l'image de marque et
reconnaissance du Canada comme destination de
choix pour les investisseurs
- Des sondages sur l'image de marque ont été
réalisés aux États-Unis dans le cadre de
projets pilotes de promotion. Les reportages
des médias ont également été analysés et
d'autres sondages ont été effectués auprès
des responsables de la sélection des
emplacements et d'autres groupes
d'investisseurs.
- Le programme stratégique d'investissement a
été actualisé en multipliant les activités
de promotion de l'image de marque.
- Le premier ministre et les ministres ont été
appelés à agir comme ambassadeurs de l'image
de marque du Canada dans le cadre des missions
d'Équipe Canada, des campagnes de KPMG et du
Forum économique mondial, à New York.
- Des dirigeants d'entreprises ont été
recrutés pour faire partie du réseau des
ambassadeurs de l'image de marque.
- Des événements importants comme le Forum
économique mondial, les missions d'Équipe
Canada et de Forbes au Canada ont été
identifiés et planifiés.
- Des documents et des outils (brochures et
outils électroniques) ont été conçus et
produits pour promouvoir l'image de marque du
Canada.
- Un site Web sur les investissements a été
créé et tenu à jour http://www.investincanada.ic.gc.ca
en conformité avec la nouvelle norme relative
au Gouvernement en direct.
- Une section relative aux investissements a
été gérée et mise en valeur dans le cadre
du Programme de développement des marchés
d'exportation (PDME)
pour aider les collectivités à attirer des
investisseurs. En 2001-2002, des projets d'une
valeur de quatre millions de dollars ont été
approuvés.
Comment attirer davantage
d'investisseurs étrangers au Canada et les
inciter à y rester
- Un cadre stratégique permettant d'examiner
les priorités en matière d'investissement
ainsi que les secteurs et marchés cibles a été
élaboré et approuvé en collaboration avec
d'autres ministères.
- Des plans d'action axés sur
l'investissement pour dix marchés
prioritaires ont été élaborés, en partie
dans le cadre des tables rondes de PIC,
dont quinze ont eu lieu en 2001-2002.
- Douze campagnes de promotion des
investissements sur les marchés prioritaires,
dirigées par des sous-ministres fédéraux,
ont été organisées et coordonnées et 70
entreprises ont été visitées.
- Les responsables de PIC
ont appuyé activement les missions d'Équipe
Canada sur la côte est des États-Unis en mai
2001, dans l'Ouest américain en novembre 2001
et en Europe en février 2002; diverses
visites ministérielles aux Pays-Bas, en Suède
et au Japon; ainsi que de nombreux déplacements
de chefs de mission et d'autres hauts
fonctionnaires sur des marchés et dans des
secteurs cibles.
- Dix missions composées d'investisseurs
d'Allemagne, des États-Unis, de France, du
Japon, du Royaume-Uni et de Singapour ont été
organisées.
- Avec l'aide de ses partenaires, PIC
a répondu à plus de 700 demandes de
renseignements provenant d'investisseurs
potentiels, tant au Canada qu'à l'étranger.
- Un site Web pilote consacré à la collecte
et à la présentation de données sur les
investissements a été élaboré au PIC.
- Des entreprises canadiennes prêtes à
s'associer à des sociétés d'investissement
en capital risque ont été représentées
lors d'un salon à New York.
- Un système de classement visant à déterminer
les entreprises qui présentent le meilleur
potentiel pour les investisseurs, ainsi qu'un
système interne de gestion des projets de
premier plan ont été élaborés.
Modernisation de la gestion
La fonction moderne de contrôleur est
l'aboutissement d'une réforme de gestion mise en
oeuvre à l'échelle du gouvernement qui repose
sur une saine gestion des ressources et sur un
processus décisionnel effi cace, et dont l'objet
est de mettre à la disposition des gestionnaires
des renseignements intégrés sur le rendement des
activités fi nancières et non fi nancières, une
approche solide à la gestion des risques, des
systèmes de contrôle adéquats ainsi qu'un
ensemble uniforme de valeurs et de principes éthiques.
Le ministère des Affaires étrangères et du
Commerce international désigne la fonction
moderne de contrôleur par le terme "gestion
moderne". Voici le sens que le Ministère y
donne :
- établissement de priorités claires;
- accent mis sur les résultats;
- simplification des processus;
- établissement de responsabilités précises;
- délégation de fonctions au niveau approprié;
- prestation du soutien et des outils voulus
pour l'évaluation du rendement.
Un plan d'action mettant l'accent sur les trois
principaux éléments suivants a été élaboré :
- résultats ministériels stratégiques;
- système de gestion intégré;
- gestion efficace des ressources humaines.
Voici les résultats escomptés en ce qui
touche chacun de ces éléments :
Résultats ministériels stratégiques
Le Ministère a établi un nouveau plan stratégique
pour mieux clarifier ses priorités et mettre
l'accent sur les résultats. Ce plan, une fois
approuvé, servira de cadre pour la formulation
des prochains plans d'activités. Les
gestionnaires ont examiné les enjeux, les priorités
et les résultats cernés dans ce plan lors d'un
colloque. Cet examen a donné lieu à l'établissement
d'un plan d'action qui traite des enjeux et des résultats
escomptés et dont la mise en oeuvre est prévue
d'ici un an.
Système de gestion intégré
De nouveaux systèmes ont été adoptés en vue
de simplifier les processus et pour fournir aux
gestionnaires les outils nécessaires pour
stimuler et évaluer le rendement. Des données
financières et non financières ont été intégrées
à des rapports facilement accessibles et
conviviaux. La mise en oeuvre de la méthode de la
comptabilité par activités (CPA) a facilité la
collecte, dans de bons délais, de renseignements
exacts sur le coût de nos activités à l'étranger
et sur le coût des services communs.
L'utilisation d'outils comme le système de
gestion des salaires, de renseignements d'affaires
et de la CPA contribue à simplifier et à
moderniser les processus de gestion et
d'administration.
Gestion efficace des ressources
humaines
La gestion des budgets salariaux a été confiée
aux gestionnaires tant pour les employés
permutants que pour les employés non permutants.
Les gestionnaires peuvent ainsi exercer plus de
souplesse et de contrôle sur la gestion de leurs
ressources. L'adoption du Libre-service pour les
congés allège le fardeau administratif de la
gestion des congés.
Le groupe du Service extérieur est en voie de
restructuration. L'objet de la restructuration est
de tenir compte des tâches et des responsabilités
opérationnelles actuelles des agents et de leur
permettre d'atteindre la parité avec les autres
groupes professionnels.
La gestion fondée sur les compétences qui est
mise en place devrait aider le Ministère à
atteindre ses objectifs stratégiques.
Dans le but d'améliorer les services qu'elles
dispensent, les Ressources humaines ont conçu un
ensemble d'outils, dont les normes de service des
Ressources humaines. Une nouvelle politique sur
les aménagements en milieu de travail offertes
aux employés vise à éliminer le plus possible
la discrimination de notre milieu de travail en le
rendant inclusif, et à répondre rapidement aux
besoins en aménagements. Le Ministère s'est
aussi doté d'une politique sur l'apprentissage
qui refl ète l'importance de l'acquisition du
savoir tout au long de la vie ainsi que la détermination
du Ministère à créer et à soutenir une culture
de l'apprentissage continu. La politique sur
l'apprentissage tient aussi compte du fait que
l'employeur et les employés partagent la
responsabilité en matière d'apprentissage.
Stratégie de développement
durable
Le Ministère continue d'assumer ses
engagements articulés dans Action 2003 : Stratégie
de développement durable du ministère des
Affaires étrangères et du Commerce
international, qui a été déposée au Parlement
en février 2001. Les engagements suivants, spécifi
ques à la période 2001-2002 de la stratégie de
trois ans, ont été entièrement ou partiellement
remplis. Vous trouverez plus de détails sur les
progrès accomplis à l'adresse suivante : http://www.dfait-maeci.gc.ca/sustain/menu-f.asp.
Pour améliorer l'interface entre
le commerce et l'environnement :
-
De la formation sur la responsabilité
sociale des entreprises (RSE)
a été fournie dans le but d'aider le
personnel à progresser. Le Ministère, en
collaboration avec le Conseil canadien pour la
coopération internationale, a animé un
atelier RSE
d'une journée avec d'autres ministères et
organisations non gouvernementales afi n
d'identifi er les possibilités de
collaboration multilatérale futures.
-
Le Canada a obtenu gain de cause
relativement à son engagement d'approfondir
le dialogue hémisphérique sur la RSE
inclus dans le plan d'action du Sommet de Québec
au Sommet des Amériques en avril 2001.
-
Un site Web du gouvernement du Canada sur
les Principes directeurs de l'OCDE
pour les entreprises multinationales a été
lancé en juin pour faire progresser
l'application des principes directeurs, un
cadre multilatéral volontaire incluant des
recommandations sur les pratiques exemplaires
pour les entreprises dans le domaine de la
protection de l'environnement et d'autres
aspects du développement durable. Des dépliants
faisant la promotion des principes directeurs
ont également été conçus et distribués.
-
Des consultations ont eu lieu avec des
intervenants interministériels au début de
2002 afi n d'élaborer une approche canadienne
pour avoir une meilleure compréhension des
problèmes liés à l'écoétiquetage et à la
certifi cation environnementale.
-
Le Ministère a commencé à appliquer le
Cadre pour la réalisation d'évaluations
environnementales concernant les négociations
commerciales aux négociations de
l'Organisation mondiale du commerce (OMC),
à la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA)
ainsi qu'aux négociations bilatérales.
-
Le Canada a milité activement pour que la
déclaration ministérielle de Doha de l'OMC
(novembre 2001) tienne compte des questions
environnementales. Des propositions
canadiennes spécifi ques ont été incorporées
à la déclaration fi nale.
Pour favoriser le développement
durable dans les activités internationales, les négociations
ministérielles ont débouché sur :
-
La signature et l'approbation par le Canada
en mai 2001 de la Convention de Stockholm sur
les polluants organiques persistants. Il
s'agit du premier pays à agir de la sorte.
-
L'adoption en mars 2001 d'un plan d'action
international de l'Organisation des Nations
Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)
contre les activités de pêche illicites, non
réglementées et non déclarées, qui a été
approuvé par la suite par le Conseil de la FAO
en juin 2001. La signature par le Canada en
avril 2001 du Protocole de Cartagena sur la prévention
des risques biotechnologiques en vertu de la
Convention sur la diversité biologique pour
que les mouvements transfrontières
d'organismes vivants modifiés s'effectuent
sans risques.
-
L'entrée en vigueur en décembre 2001 de
l'Accord datant de 1995 sur les stocks de
poissons chevauchants et les stocks de
poissons grands migrateurs.
-
Le projet de loi C-15 (les modifications à
la Loi du Traité des eaux limitrophes
internationales), qui a été adopté à la
Chambre des communes en octobre 2001. Le
projet de loi interdit le prélèvement massif
des eaux limitrophes à partir des bassins
d'eau et touche principalement les Grands
Lacs.
Pour clarifier la place qu'occupent
la sécurité humaine et les droits de la personne
dans le développement durable :
-
Un document traitant des liens conceptuels
importants a été complété en février 2002
à des fins de discussion interne, et des
fonds ont été fournis pour la mise sur pied
d'un projet de recherche coopératif
interministériel.
-
Le Ministère a animé des réunions périodiques
en 2001 avec les ministères gouvernementaux
concernés pour maintenir l'élan acquis à la
faveur de l'Atelier international d'experts
2000 sur l'économie, les droits sociaux et
culturels et pour discuter de la suite des
sessions spéciales de l'Assemblée générale
des Nations Unies.
-
Les négociations ont mené à la signature
par le Canada en mars 2002 du Protocole des
Nations Unies sur le trafic illicite d'armes
à feu, et le travail se poursuit pour sa
ratification.
-
Du soutien a été fourni au Forum des
enfants, une réunion préparatoire pour les
jeunes qui s'est tenue à New York avant la
session extraordinaire des Nations Unies
consacrée aux enfants en mai 2002.
Pour mettre en oeuvre les aspects
du développement durable du Volet nordique de la
politique étrangère du Canada, le Ministère :
-
A organisé en Finlande en novembre 2001
avec la collaboration du ministère des
Affaires indiennes et du Nord canadien, un
atelier sur le renforcement des capacités du
Conseil de l'Arctique. Le but poursuivi était
d'identifier les besoins de renforcement des
capacités les plus critiques pour réaliser
des progrès en matière de développement
durable en Arctique et d'élaborer une stratégie
pour exprimer ces besoins.
-
A fourni un soutien fi nancier aux
initiatives suivantes :
- mise en oeuvre d'un programme GLOBE,
"étude et observation au bénéfi ce
de l'environnement" dans les écoles
des trois territoires (mars 2001 - en
cours);
- un séminaire canadien-norvégien de la
coopération dans l'Arctique (organisé
par l'ambassade du Canada en Norvège, le
ministère norvégien des Affaires étrangères,
l'Institut Fridtjof Nansen et le conseil
de recherche de Norvège), qui réunissait
des spécialistes et des chercheurs
provenant des deux pays afi n d'améliorer
les contacts et déterminer les objectifs
mutuels sur la coopération dans
l'Arctique (Norvège, avril 2001);
- l'expédition de formation Students on
Ice, qui a permis à 50 étudiants âgés
entre 14 et 18 ans de faire un voyage éducatif
de dix jours en Arctique (août 2001);
- la coordination et le soutien du Collège
du Yukon envers la participation des
Autochtones et non-Autochtones du Nord et
des institutions du Nord dans le développement
de l'Université de l'Arctique et du
programme de baccalauréat en études
circumpolaires;
- la participation de quatre étudiants
diplômés canadiens et de professeurs au
cours du Circumpolar Arctic Social Science
Ph.D. Network portant sur les conséquences
du développement industriel en Arctique
(Kola Science Centre, Russie, septembre
2001).
Pour préparer le Sommet mondial
sur le développement durable (SMDD)
en 2002 :
-
De concert avec le secrétariat du SMDD,
le Ministère a mené des consultations avec
des partenaires des provinces, de la société
civile et du monde des affaires pour élaborer
le plan d'engagement du Canada en vue du
Sommet.
Pour que le développement durable
soit un volet permanent des activités du Ministère
:
-
Un rapport a été complété sur la manière
dont les pays sélectionnés et les
entreprises communiquent et mettent en oeuvre
le développement durable, afi n de recueillir
des données sur les pratiques exemplaires
appliquées.
-
En tant que politique fédérale, le développement
durable a été intégré à des cours de
formation pertinents et il s'est étendu dans
tous les secteurs du personnel, par l'amélioration
des programmes de sensibilisation et de
formation.
-
Les conditions d'emploi des agents du
service extérieur sur le terrain ont été améliorées
grâce à l'élaboration de nouvelles
directives fi nancières, d'une stratégie en
matière de santé et de bien-être, d'un
nouveau système d'évaluation de la diffi
culté et grâce au lancement de l'Étude
comparative des conditions d'emploi des agents
du service extérieur.
Initiatives Réglementaires
Objet des initiatives réglementaires
et législatives |
Résultats escomptés |
Résultats atteints |
1. Règlement excluant
certains instruments de la définition de
"marchandises" (Loi sur le
précontrôle) |
Exclure des marchandises
qui peuvent être saisies dans une zone de
précontrôle les devises et instruments
monétaires. |
Le 22 décembre 2001, le
gouvernement a publié ce projet de règlement
relatif à la Loi sur le précontrôle
dans la Partie I de la Gazette du
Canada, pour commentaire. |
2. Règlement désignant
les personnes ou catégories de personnes
qui peuvent pénétrer dans la zone de précontrôle |
Maintenir un niveau
acceptable de stérilité et de sécurité
dans la zone de précontrôle. |
Le 22 décembre 2001, le
gouvernement a publié ce projet de règlement
relatif à la Loi sur le précontrôle
dans la Partie I de la Gazette du
Canada, pour commentaire. |
3. Règlement prescrivant
l'information concernant les voyageurs en
transit que les compagnies aériennes
doivent fourniraux contrôleurs américains,
ainsi que la manière dont elle sera
fournie et pourra être utilisée et
communiquée, et à quelles fins |
Maintenir la sécurité aux
frontières tout en respectant la vie privée. |
Le gouvernement a publié
ce règlement additionnel relatif au précontrôle
le 19 janvier 2002, pour commentaire. |
Renseignements supplémentaires
Comment nous joindre
Le ministère des Affaires étrangères et du
Commerce international partage une mine de
ressources documentaires et d'outils de référence
avec le public canadien par le biais d'un certain
nombre de services d'information et de services
aux médias.
Services d'information
Centre de renseignements
Le Centre de renseignements est un service
d'aiguillage et un centre d'information sur les
marchés internationaux et sur la politique étrangère
canadienne. Le Centre est le premier point de
contact du Ministère avec le public.
Le Centre de renseignements répond aux
questions d'ordre général portant sur le mandat,
la structure organisationnelle et la représentation
diplomatique du Ministère à l'étranger, aux
questions de nature commerciale liées aux procédures
d'exportation et aux marchés étrangers, et aux
questions portant sur la politique étrangère du
Canada et la participation du pays aux activités
des organisations internationales.
Les personnes qui ont besoin de renseignements
spécialisés sont dirigées vers des spécialistes
du Ministère. Le Service coordonne également le
stockage et la distribution des publications
imprimées du Ministère.
Téléphone: (800) 267-8376 toll-free / (613)
944-4000 Région de la capitale nationale
Téléc.: (613) 996-9709
Courrier électronique: enqserv@dfait-maeci.gc.ca
Adresse postale:
Services d'information (SXCI)
Ministère des Affaires étrangères et du
Commerce international (MAECI)
125, promenade Sussex
Ottawa, Ontario K1A 0G2
Sites Web
Le site Web du ministère des Affaires étrangères
et du Commerce international http://www.dfait-maeci.gc.ca
est une source d'information à jour répondant
aux besoins des clients nationaux et
internationaux. Un grand nombre de documents publiés
par le Ministère peuvent être consultés en
direct à l'adresse suivante : http://www.dfait-maeci.gc.ca/francais/news/public.htm.
Les sites Web d'organismes de services spéciaux,
de corporations et de commissions qui rendent
compte au Parlement par l'entremise des ministres
du Ministère sont les suivants :
Administration du pipeline du Nord : http://infosource.gc.ca/Info_1/NPA-f.html
Agence canadienne de développement international
: http://www.acdi-cida.gc.ca
Bureau des passeports : http://www.dfait-maeci.gc.ca/passport/menu_f.asp
Droits et Démocratie :
Centre international des droits de la personne et
du développement démocratique : http://www.ichrdd.ca
Centre de recherches pour le développement
international : http://www.idrc.ca
Commission mixte internationale : http://www.ijc.org
Corporation commerciale canadienne : http://www.ccc.ca
Exportation et développement Canada : http://www.edc-see.ca
Secrétariat de l'ALENA
(Accord de libre-échange nord-américain) : http://www.nafta-sec-alena.org
Bibliothèque du Ministère
La bibliothèque du Ministère possède une
collection unique de documents relatifs au mandat
du Ministère. Elle offre également certains
services aux personnes qui effectuent des
recherches détaillées sur les affaires étrangères
et le commerce international. La bibliothèque est
ouverte au public du lundi au vendredi, de 8 h 30
à 16 h 30. Pour de plus amples renseignements :
Téléphone : (613) 992-6150 Courrier électronique
: link-biblio@dfait-maeci.gc.ca
Services aux médias
Service des relations avec les médias
Le Service des relations avec les médias
fournit de l'information aux médias sur tous les
aspects de la politique étrangère et commerciale
canadienne, les relations du Canada avec les
autres pays et son engagement au sein des
organisations internationales, et les opérations
du Ministère. Pour contacter le Service des
relations avec les médias :
Téléphone : (613) 995-1874
Télécopieur : (613) 995-1405
Adresses des bureaux ministériels
et d'organismes connexes
Ministère des Affaires étrangères et
du Commerce international
125, promenade Sussex
Ottawa (Ontario)
K1A 0G2
(613) 944-4000 / 1 800 267-8376
Accord de libre-échange nord-américain
(ALENA),
section canadienne
90, rue Sparks, bureau 705
Ottawa (Ontario)
K1P 5B4
(613) 992-9388
Administration du pipeline du Nord
125, promenade Sussex
Ottawa (Ontario)
K1A 0G2
(613) 993-5000
Agence canadienne de développement
international
200, promenade du Portage
Hull (Québec)
K1A 0G4
(819) 997-5006 / 1 800 230-6349
Bureau des passeports
Secrétariat général
Ottawa (Ontario)
K1A 0G3
(819) 994-3500 / 1-800-567-6868
Centre de recherches pour le développement
international
250, rue Albert, 18e étage
C. P. 8500
Ottawa (Ontario)
K1G 3H9
(613) 236-6163
Commission mixte internationale
234, avenue Laurier Ouest, 22e étage
Ottawa (Ontario)
K1P 6K6
(613) 995-2984
Corporation commerciale canadienne
50, rue O'Connor, bureau 1100
Ottawa (Ontario)
K1A 0S6
(613) 996-0034 / 1 800 748-8191
Droits et Démocratie : Centre
international des droits de la personne et du développement
démocratique
1001, de Maisonneuve Est, bureau 1100
Montréal (Québec)
H2L 4P9
(514) 283-6073
Exportation et développement Canada
151, rue O'Connor
Ottawa (Ontario)
K1A 1K3
(613) 598-2500
Lois et règlements
Le ministre des Affaires étrangères
est entièrement responsable devant le Parlement
des lois suivantes :
-
Loi de la mise en oeuvre de la
Convention sur les armes chimiques, SC
1995, c. 25
-
Loi sur le ministère des Affaires étrangères
et du Commerce international, LRC 1985,
cc. E-22
-
Loi sur les licences d'exportation et
d'importation, LRC 1985, ch. E-19
-
Loi sur l'Organisation des Nations
Unies pour l'alimentation et l'agriculture,
RSC 1985, ch. F-26
-
Loi sur les missions étrangères et
les organisations internationales, L.C.
1991, ch. 41
-
Loi sur la Commission frontalière,
L.R.C. 1985, ch. I-16
-
Loi du Traité des eaux limitrophes
internationales, L.R.C. 1985, ch. I-17
-
Loi concernant un décret pris au titre
de la Loi d'aide au développement
international (institutions financières),
L.C. 1997, ch. 19
-
Loi d'aide au développement
international (institutions financières),
L.R.C. 1986, ch. I-18
-
Loi sur les privilèges et immunités
de l'OTAN,
L.R.C. 1985, ch. P-24
-
Loi sur l'interdiction de services aériens
internationaux, L.R.C. 1985, ch. P-25
-
Loi sur les mesures économiques spéciales,
L.C. 1992, ch. 17
-
Traités de paix conclus avec : l'Autriche,
l'Allemagne, L.C. 1919 (deuxième session),
ch.30; la Bulgarie, L.C. 1920, ch. 4; la
Hongrie, L.C. 1922, ch. 49, L.C. 1948, ch. 71
et L.C. 1950, ch. 50, article 10; l'Italie, la
Roumanie, la Finlande, L.C. 1948, ch. 71 et
L.C 1950, ch. 50, article 10; le Japon, L.C.
1952, ch. 50 et la Turquie, L.C.1922, ch. 49
-
Loi sur les Nations Unies, L.R.C.
1985, ch. U-2
Lois relevant de la responsabilité
du ministre des Affaires étrangères administrées
en dehors du Ministère :
-
Loi sur la Fondation Asie-Pacifique du
Canada, L.R.C. 1985, ch. A-13
-
Loi sur l'Administration du pont
Fort-Falls, L.C. 1970-1971-1972, ch. 51
-
Loi sur le Centre international des
droits de la personne et du développement démocratique,
L.R.C. 1985, ch. I-17.3. (L.R.C.. 1985 [4e
suppl.], ch. 54)
-
Loi sur le Centre de recherches pour le
développement international, L.R.C.
1985, ch. I-19
-
Loi sur le contrôle, en cas d'urgence,
du bassin du lac à la Pluie, L.C. 1939,
ch. 33
-
Loi sur la Commission du parc
international Roosevelt de Campobello,
L.C. 1964-1965, ch. 19
-
Loi sur la mise en oeuvre du traité
concernant la vallée de la rivière Skagit,
L.C. 1984, ch. 11
Certaines dispositions des lois
suivantes concernent également le ministre des
Affaires étrangères :
-
Loi sur la marine marchande du Canada,
L.R.C. 1985, ch. S-9, article 632.4
-
Loi de la mise en oeuvre de la
Convention sur les mines antipersonnel,
L.C. 1997, ch. 33
-
Loi canadienne sur les prises,
L.R. 1970, ch. P-24, article 9
-
Loi sur la corruption d'agents publics
étrangers, L.C. 1998, ch. 34, article 12
-
Loi sur la production de défense,
L.R. 1985, ch. D- 2, article 43
-
Loi sur l' extradition, L.C. 1999,
ch. 18, articles 9 et 10
-
Loi sur le précontrôle, L.C.
1999, ch. 20
-
Loi sur les transports au Canada,
L.C. 1996, ch. 10, article 76
-
Loi canadienne sur l'évaluation
environnementale, L.C. 1992, ch. 37,
articles 40, 47 et 58
-
Loi sur le Service canadien du
renseignement de sécurité, L.R.C. 1985,
ch. C-23, articles 13, 14, 16, 17 et 19
-
Loi sur la citoyenneté, L.R.C.
1985, ch. C-29, article 3
-
Loi sur le cabotage, L.C. 1992,
ch. 31, articles 3 et 11 Code criminel, L.R.C.
1985, ch. C-46, articles 7, 57 et 477.4
-
Loi sur l' exportation et l'importation
de biens culturels, L.R.C. 1985, ch.
C-51, articles 4, 17 et 39 Tarif des douanes,
L.C. 1997, ch. 36, articles 51 et 53
-
Loi sur la taxe d'accise, L.R.C.
1985, ch. E-15, article 68.3
-
Loi sur les immeubles fédéraux,
L.C. 1991, ch. 50
-
Loi sur l'enrôlement à l'étranger,
L.R.C. 1985, ch. F-28, article 7
-
Loi sur les mesures extra-territoriales
étrangères, L.R.C. 1985, ch. F-29,
articles 2.1 et 5
-
Loi sur les conventions de Genève,
L.R.C. 1985, ch. G-3, articles 6 et 9
-
Loi sur l'immigration, L.R.C.
1985, ch. I-2, article 116
-
Loi de 1987 sur les transports
routiers, L.R.C. 1985, ch. 29 (3e
suppl.), ch. 29, article 17
-
Loi sur l'entraide juridique en matière
criminelle, L.R.C. 1985, (4e suppl.) ch.
30, article 4
-
Loi sur les océans, L.C. 1996,
ch. 31, articles 23, 25, 42 et 44
-
Loi sur les fonds renouvelables,
L.R.C. 1985, ch. R-8, article 4
-
Loi sur l'immunité des états,
L.R.C. 1985, ch. S-18, articles 9, 14 et 15
Lois relevant de la responsabilité
du ministre du Commerce international administrées
en dehors du Ministère :
-
Loi sur la Corporation commerciale
canadienne, L.R.C. 1985, ch. C-14
-
Loi sur l'expansion des exportations,
L.R.C. 1985, ch. E-20
-
Loi sur le pipe-line du Nord,
L.R.C 1985, ch. N-26
Certaines dispositions des lois
suivantes relèvent également du ministre du
Commerce international :
-
Loi de mise en oeuvre de l'Accord de
libre-échange Canada-Chili, L.C. 1997,
ch. 14, articles 11 et 13
-
Loi de mise en oeuvre de l'Accord de
libre-échange entre le Canada et le
gouvernement de la République du Costa-Rica,
L.C. 2001, ch. 28
-
Loi de mise en oeuvre de l'Accord de
libre-échange Canada-Israël, L.C. 1996,
ch. 33, articles 10, 12, 13 et 15
-
Loi de mise en oeuvre de l'Accord de
libre-échange Canada-états-Unis, L.C.
1988, ch. 65, articles 1 à 7 et parties I et
V
-
Loi de mise en oeuvre de l'Accord de
libre-échange nord-américain, L.C.
1993, ch. 44, articles 1 à 9, parties I et
III
-
Loi sur les mesures spéciales
d'importation, L.R.C. 1985, ch. S-15,
parties I et III
-
Loi de mise en oeuvre de l'Accord sur
l'Organisation mondiale du commerce, L.C.
1994, ch. 47. articles 1 à 7, parties I et
III
En plus de règlements de lois
mentionnées ci-dessus, ceux qui suivent
contiennent des dispositions qui relèvent du
ministre des Affaires étrangères :
-
Décret sur les passeports canadiens,
SI/81-86
-
Règlement sur les privilèges
douaniers accordés aux diplomates
Acronymes et abréviations
ACDI |
Agence canadienne de développement
international |
ALECC |
Accord de libre-échange entre le Canada
et le Chili |
AELE |
Association européenne de libre-échange |
ALENA |
Accord de libre-échange nord-américain |
ANASE |
Association des nations de l'Asie du
Sud-Est |
APEC |
Organisation de coopération économique
Asie-Pacifique |
CARICOM |
Communauté des Caraïbes |
CCC |
Corporation commerciale canadienne |
CEC |
centres d'éducation du Canada |
COAI |
Centre des occasions d'affaires
internationales |
CPI |
Cour pénale internationale |
DD |
développement durable |
ECI |
équipe Canada inc |
ETP |
équivalent temps plein |
FAO |
Organisation des Nations Unies pour
l'alimentation et l'agriculture |
FS |
Service extérieur |
FSC |
Fonds pour services aux clients |
G7/8 |
Les sept grands pays industrialisés
(Canada, France, Allemagne, Italie, Japon,
états-Unis, Royaume-Uni) ainsi que la
Russie |
GATS |
Accord général sur le commerce des
services |
GED |
Gouvernement en direct |
IDP |
Personnes déplacées à l'intérieur du
territoire |
IED |
investissement étranger direct |
IFI |
Institutions fi nanciéres
internationales |
IRIS© |
Système automatisé de production de
passeport |
MAP |
mines antipersonnel |
NPDA |
Nouveau partenariat pour le développement
de l'Afrique |
OCDE |
Organisation de coopération et de développement
économiques |
OEA |
Organisation des états américains |
OMC |
Organisation mondiale du commerce |
ONG |
organisation non gouvernementale |
ONU |
Nations Unies |
OSCE |
Organisation pour la sécurité et la
coopération en Europe |
OTAN |
Organisation du Traité de l'Atlantique
Nord |
PDME |
Programme de développement des marchés
d'exportation |
PIB |
produit intérieur brut |
PIC |
Partenaires pour l'investissement au
Canada |
PME |
petites et moyennes entreprises |
PNUE |
Programme des Nations Unies pour
l'environnement |
PPCI |
Programme de promotion du commerce
international |
RSE |
responsabilité sociale des entreprises |
SDC |
Service des délégués commerciaux |
SMA |
sous-ministre adjoint |
SMDD |
Sommet mondial sur le développement
durable |
S-T |
science et technologie |
UE |
Union européenne |
UNESCO |
Organisation des Nations Unies pour l'éducation,
la science et la culture |
ZLEA |
Zone de libre-échange des Amériques |