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Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada - Gouvernement du Canada

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
RMR 2001-2002,



Ministère des Affairs étrangères et du Commerce international Rapport sur le rendement pour la période se terminant le 31 mars 2002

 

Les documents budgétaires

Chaque année, le gouvernement établit son Budget des dépenses, qui présente l'information à l'appui des autorisations de dépenser demandées au Parlement pour l'affectation des fonds publics. Ces demandes d'autorisations sont présentées officiellement au moyen d'un projet de loi de crédits déposé au Parlement.

Le Budget des dépenses du gouvernement du Canada est divisé en plusieurs parties. Commençant par un aperçu des dépenses totales du gouvernement dans la Partie I, les documents deviennent de plus en plus détaillés. Dans la Partie II, les dépenses sont décrites selon les ministères, les organismes et les programmes. Cette partie renferme aussi le libellé proposé des conditions qui s'appliquent aux pouvoirs de dépenser qu'on demande au Parlement d'accorder.

Le Rapport sur les plans et les priorités fournit des détails supplémentaires sur chacun des ministères ainsi que sur leurs programmes qui sont principalement axés sur une planification plus stratégique et les renseignements sur les résultats escomptés.

Le Rapport sur le rendement met l'accent sur la responsabilisation basée sur les résultats en indiquant les réalisations en fonction des prévisions de rendement et les engagements à l'endroit des résultats qui sont exposés dans le Rapport sur les plans et les priorités.

Le Budget des dépenses, de même que le budget du ministre des Finances, sont le reflet de la planification budgétaire annuelle de l'État et de ses priorités en matière d'affectation des ressources. Ces documents, auxquels viennent s'ajouter par la suite les Comptes publics et les rapports ministériels sur le rendement, aident le Parlement à s'assurer que le gouvernement est dûment comptable de l'affectation et de la gestion des fonds publics.

©Ministre des Travaux publics et Services gouvernementaux Canada - 2002

En vente au Canada chez votre libraire local ou par la poste auprès des
Éditions du gouvernement du Canada - TPSGC
Ottawa, Canada K1A 0S9

No de catalogue BT31-4/38-2002

ISBN 0-660-62108-8

Avant-propos

Au printemps 2000, la présidente du Conseil du Trésor a déposé au Parlement le document intitulé Des résultats pour les Canadiens et les Canadiennes : Un cadre de gestion pour le gouvernement du Canada. Ce document expose clairement les mesures qu'entend prendre le gouvernement pour améliorer et moderniser les pratiques de gestion des ministères et organismes fédéraux.

En ce début de millénaire, l'approche utilisée par le gouvernement pour offrir ses programmes et services aux Canadiens et aux Canadiennes se fonde sur quatre engagements clés en matière de gestion. Tout d'abord, les ministères et les organismes doivent reconnaître que leur raison d'être est de servir la population canadienne et que tous leurs programmes, services et activités doivent donc être « axés sur les citoyens ». Deuxièmement, le gouvernement du Canada s'engage à gérer ses activités conformément aux valeurs les plus élevées de la fonction publique. Troisièmement, dépenser de façon judicieuse, c'est dépenser avec sagesse dans les secteurs qui importent le plus aux Canadiens et aux Canadiennes. En dernier lieu, le gouvernement du Canada entend mettre l'accent sur les résultats, c'est-à-dire sur les impacts et les effets des programmes.

Les rapports ministériels sur le rendement jouent un rôle de premier plan dans le cycle de planification, de suivi, d'évaluation ainsi que de communication des résultats, par l'entremise des ministres, au Parlement et aux citoyens. Les ministères et les organismes sont invités à rédiger leurs rapports en appliquant certains principes. Selon ces derniers, un rapport ne peut être efficace que s'il présente un tableau du rendement qui soit non seulement cohérent et équilibré mais bref et pertinent. Un tel rapport doit insister sur les résultats - soit les avantages dévolus aux Canadiens et aux Canadiennes et à la société canadienne - et il doit refléter ce que l'organisation a pu contribuer à ces résultats. Il doit mettre le rendement du ministère en contexte ainsi que décrire les risques et les défis auxquels le ministère a été exposé en répondant aux attentes sur le rendement. Le rapport doit aussi rattacher le rendement aux engagements antérieurs, tout en soulignant les réalisations obtenues en partenariat avec d'autres organisations gouvernementales et non-gouvernementales. Et comme il est nécessaire de dépenser judicieusement, il doit exposer les liens qui existent entre les ressources et les résultats. Enfin, un tel rapport ne peut être crédible que si le rendement décrit est corroboré par la méthodologie utilisée et par des données pertinentes.

Par l'intermédiaire des rapports sur le rendement, les ministères et organismes visent à répondre au besoin croissant d'information des parlementaires et des Canadiens et des Canadiennes. Par leurs observations et leurs suggestions, les parlementaires et les autres lecteurs peuvent contribuer grandement à améliorer la qualité de ces rapports. Nous invitons donc tous les lecteurs à évaluer le rendement d'une institution gouvernementale en se fondant sur les principes précités et à lui fournir des commentaires en vue du prochain cycle de planification.

Le présent rapport peut être consulté par voie électronique sur le Site web du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada à l'adresse suivante : http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/dpr/dprf.asp

Les observations ou les questions peuvent être adressées à l'organisme suivant :
Direction de la gestion axée sur les résultats
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
L'Esplanade Laurier
Ottawa (Ontario) K1A 0R5

OU à l'adresse Web suivante : rma-mrr@tbs-sct.gc.ca


 
  1. Messages
  2. Contexte ministériel
  3. Rendement du ministère
    Résultats stratégiques, utilisation des ressources et réalisations par secteur d'activité
  4. Renseignements financiers
  5. Rapport sur d'autres thèmes gouvernementaux et questions de gestion
  6. Renseignements supplémentaires

Messages

Message des ministres

Photo de Pierre S. Pettigrew
L'honorable Pierre S. Pettigrew
Ministre du Commerce international
Photo de Bill Graham
L'honorable Bill Graham
Ministre des Affaires étrangères

L'année qui vient de s'écouler a été par moments tragique, tumultueuse, inquiétante et réconfortante. Les attentats terroristes du 11 septembre 2001 ont mis au premier plan, de façon immédiate - et soutenue -, la complexité et le caractère imprévisible de la communauté internationale. Les Canadiens furent profondément touchés par ces événements, et en réponse le Canada demeure fermement résolu à poursuivre l'affirmation des valeurs et des principes que les Canadiens ont toujours défendus : la paix et la sécurité mondiales, la démocratie, les droits de la personne et la règle de droit.

En guidant la politique étrangère canadienne, le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international a la ferme conviction que le Canada a un rôle unique à jouer en tant que puissance moyenne dotée d'une société bilingue et multiculturelle, poursuivant des intérêts internationaux divers et étant connu pour avoir toujours défendu la paix et la stabilité. Si les attentats terroristes de l'an dernier ont amené le Ministère à se concentrer plus intensément sur la lutte contre le terrorisme et les questions relatives à la sécurité mondiale, celui-ci a continué tout aussi consciencieusement à poursuivre ses autres objectifs internationaux, comme la relance de l'économie mondiale, l'accroissement du commerce et de l'investissement et le développement économique et social, particulièrement en Afrique.

Dans la poursuite de ses objectifs en 2001-2002, le Ministère a continué de coopérer étroitement avec ses partenaires intérieurs, dont les provinces et le secteur privé, ainsi que des organisations internationales, comme les Nations Unies, l'Organisation mondiale du commerce, l'Organisation de coopération et de développement économiques et le G8 (les sept grands pays industrialisés du monde et la Russie). Étant donné l'interdépendance de la communauté internationale, une telle collaboration représente la seule façon d'aborder efficacement les principaux dossiers internationaux, comme le terrorisme et l'intégration des marchés mondiaux qui se poursuit.

En concentrant ses efforts sur les priorités et les besoins des Canadiennes et des Canadiens dans ce monde des plus complexes, le Ministère a sumettre en oeuvre un large éventail d'activités et accomplir de nombreuses réalisations. Nous présentons ici quelques-uns des faits saillants de l'exercice 2001-2002.

Assurer la sécurité du Canada dans un contexte mondial

Promouvoir la prospérité des Canadiens grâce à l'accroissement du commerce et de l'investissement

Faire rayonner la culture et les valeurs canadiennes partout dans le monde

Aider les Canadiens et oeuvrer au nom du gouvernement du Canada à l'étranger

Lorsque nous passons en revue les réalisations du Ministère en 2001-2002, nous sommes particulièrement fi ers de la détermination et du professionnalisme hors du commun dont tous les employés ont fait preuve pendant ce qui a été, selon tous les avis, une année particulièrement difficile et tumultueuse pour la communauté internationale. De concert avec la ministre de la Coopération internationale et les secrétaires d'État à l'Asie-Pacifique, à l'Europe centrale et orientale et au Moyen-Orient, ainsi qu'à l'Amérique latine, à l'Afrique et à la Francophonie, nous souhaitons souligner le dévouement des personnes qui travaillent pour ce Ministère ainsi que la contribution qu'ils apportent aux Canadiens. C'est en leur nom que nous présentons ce rapport.

Le ministre du Commerce international
Pierre S. Pettigrew
Le ministre des Affaires étrangères
Bill Graham
 

Contexte ministériel

À propos du ministère

Notre mandat

Le Ministère élabore et met en oeuvre la politique étrangère dans l'intérêt du Canada, projette les valeurs et la culture canadiennes dans le monde entier et protège la sécurité du Canada. Il travaille à promouvoir le commerce international et à stimuler l'investissement du pays de façon à accroître la création d'emplois et la prospérité. Il offre des services consulaires et d'autres services d'aide aux Canadiens se rendant, travaillant ou faisant affaire à l'étranger, et appuie en outre les objectifs et les activités internationales des ministères partenaires et organismes fédéraux ainsi que des provinces et territoires.

Le Ministère est unique en son genre parmi les ministères fédéraux non seulement de par son mandat, mais aussi en raison de l'ampleur de sa présence internationale. Son réseau de missions à l'étranger joue un rôle crucial dans toute la gamme de ses activités, en intervenant auprès de gouvernements étrangers et d'autres autorités internationales au nom du gouvernement canadien, en fournissant les informations, les contacts et les méthodes afin d'habiliter notre pays à défendre ses intérêts nationaux à l'étranger et en dispensant des services aux Canadiens à l'extérieur du Canada (quelque 2,5 millions au cours du dernier exercice). Une liste des missions du Ministère à l'étranger et une description des différents types de missions se trouvent à l'adresse suivante : http://www.dfait-maeci.gc.ca/world/embassies/menu-fr.asp.

Nos effectifs

Les employés du Ministère (plus de 8 300) sont désignés comme étant permutants, non permutants ou recrutés sur place. Les employés du service extérieur - au nombre de plus de 1 900) changent régulièrement de lieu d'affectation entre Ottawa et les missions à l'étranger. Les 4 170 employés recrutés sur place travaillent exclusivement dans d'autres pays où ils possèdent des connaissances, des capacités langagières et des compétences particulières. Au Canada, 2 200 employés non permutants travaillent à l'administration centrale ainsi que dans les bureaux de passeports et les centres du commerce.

Nos installations

Le Ministère sert les Canadiens à partir de son administration centrale à Ottawa ainsi que par l'intermédiaire de 29 bureaux des passeports et d'un réseau de délégués commerciaux régionaux d'un bout à l'autre du pays. À l'extérieur du Canada, il exploite plus de 270 « points de service » desservant 192 États indépendants. Les biens immobiliers achetés ou loués à l'étranger comprennent 242 chancelleries (locaux à bureaux), 104 résidences officielles et quelque 1 600 logements pour le personnel. Les terrains et les immeubles propriétés de l'État à l'extérieur du Canada ont une valeur marchande d'environ 1,5 milliard de dollars, un investissement considérable et productif pour les Canadiens. Ces biens constituent une ressource essentielle qui permet au Ministère de réaliser ses objectifs prioritaires dans le monde entier et, parallèlement, de garantir la meilleure sécurité possible à ses employés, ses biens et ses renseignements.

Un chef de file mondial dans l'utilisation de la technologie de l'information

Reconnu comme un chef de file parmi les organisations nationales des pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour son utilisation de la technologie de l'information et des télécommunications, le Ministère gère l'un des réseaux internationaux client-serveur les plus importants au monde et l'un des plus diversifiés. Il utilise également à grande échelle la technologie Internet et, dans le cadre du programme Gouvernement en direct, accroît et améliore sans cesse sa présence en ligne ainsi que les volets internationaux du site Web principal du gouvernement du Canada http://www.gc.ca.

Partenaires clés

Le succès de l'action du Ministère est largement tributaire de ses partenariats avec :

Notre organigramme

Le Ministère relève de la compétence du ministre des Affaires étrangères et du ministre du Commerce international. Quatre autres membres du Cabinet ont des responsabilités précises. L'Agence canadienne de développement international (ACDI) relève du ministre de la Coopération internationale et trois secrétaires d'État font la promotion de la politique étrangère et des priorités commerciales du Canada au sein des organisations et/ou des régions désignées suivantes : l'Asie-Pacifi que; l'Europe centrale et orientale et le Moyen-Orient; l'Amérique latine et l'Afrique, ainsi que la Francophonie.

D'autres organisations en dehors du Ministère relèvent du ministre des Affaires étrangères; à savoir :

Le ministre du Commerce international a des responsabilités supplémentaires en ce qui concerne :

Le Bureau des passeports est un organisme de service spécial interne au Ministère qui relève du sous-ministre des Affaires étrangères.

À l'administration centrale, le Ministère a un conseiller juridique et dix sous-ministres adjoints (SMA) qui relèvent directement des sous-ministres et du sous-ministre délégué. Six de ces SMA élaborent des politiques et des initiatives pour atteindre les objectifs des secteurs d'activité du Ministère dans le monde entier (voir le tableau ci-dessous). Ces secteurs d'activité constituent le cadre de la responsabilité de gestion du Ministère, ainsi que de ses rapports de planification et de rendement. Entre eux les SMA Politique commerciale, économique et environnementale et Politique mondiale et sécurité doivent également rendre compte de neuf missions auprès d'organisations internationales.

Sous-ministre adjoint (SMA) Secteur de responsabilité
SMA, Commerce international Développement du commerce international
SMA, Politique commerciale, économique et environnementale Politique commerciale, économique et environnementale
SMA, Politique mondiale et sécurité Sécurité et coopération internationales
SMA, Communications, culture et planification des politiques Diplomatie ouverte
SMA, Services ministériels, passeport et affaires consulaires Aide aux Canadiens à l'étranger
Service de passeport
Services aux autres ministères
Services ministériels
SMA, Ressources humaines Composante distincte des services ministériels

Les quatre autres SMA du Ministère sont chargés des politiques et des activités de régions géographiques précises : l'Afrique et le Moyen-Orient, les Amériques, l'Asie-Pacifique et l'Europe. Ces quatre SMA, ainsi que le conseiller juridique, s'occupent de la coordination horizontale et de la mise en oeuvre de l'ensemble des politiques et des programmes des secteurs d'activité pour leurs régions ou leurs domaines de compétence respectifs. Ce faisant, les secteurs géographiques collaborent de manière approfondie avec les missions à l'étranger.

 

Structure du Ministère (2001-2002)


Structure du Ministère (2001-2002)

Contexte stratégique et défis

Avant que nous ne passions en revue les principales réalisations du Ministère en 2001-2002, il importe de comprendre le contexte de fonctionnement et les défis qui ont eu des incidences sur son milieu et sur ses opérations au cours de la dernière année. Les facteurs les plus importants ont été :

Résultats stratégiques

Aux fins de l'évaluation de ses progrès et de son rendement en 2001-2002, le Ministère a mesuré ses réalisations par rapport aux résultats stratégiques suivants (le nom des secteurs d'activités est indiqué à l'intérieur des parenthèses) :

Le présent Rapport de rendement présente des résultats quantitatifs et qualitatifs, y compris des récits de réussites et relève certaines lacunes. Le rapport expose ainsi un compte rendu équilibré, tout en mettant en relief la complexité de l'action du Ministère. Pour ce qui est de l'analyse des résultats, le Ministère s'en remet aux avis d'experts internes, y compris de spécialistes de chacun des secteurs d'activité, ainsi que du personnel de la vérification comptable et de l'évaluation. Il recourt également à cette fin à des renseignements en provenance de l'extérieur du Ministère, dont des sondages auprès de la clientèle et des recherches sur l'opinion publique.

Principales réalisations des secteurs géographiques

Les secteurs géographiques mettent en oeuvre l'objectif du secteur d'activité du Ministère dans leur région désignée. Ils gèrent également les missions à l'étranger, qui représentent le Canada sur une base quotidienne auprès de la communauté internationale et permettent au gouvernement du Canada de défendre les intérêts du pays partout dans le monde. En 2001-2002, la relation de travail étroite entre les secteurs géographiques et les missions à l'étranger a été extrêmement efficace s'agissant des questions suivantes :

Lutte contre le terrorisme et promotion de la paix mondiale

Le Ministère a réagi immédiatement aux événements du 11 septembre 2001, en commençant par New York et par Washington (D.C.), où les attentats terroristes se sont produits. Le consulat général du Canada à New York a oeuvré infatigablement de concert avec les services de police et d'autres autorités pour retrouver les Canadiens portés disparus. Dans l'ensemble des États-Unis, toutes les missions canadiennes ont porté l'horaire de leurs opérations à 24 heures par jour, sept jours par semaine, pendant une certaine période consécutive aux attaques. Le Centre des opérations du Ministère à Ottawa a reçu 5 500 appels téléphoniques le jour des attentats (moyenne normale pour une période de deux semaines) et 24 000 au cours des deux semaines qui ont suivi.

La Direction générale responsable de l'Amérique du Nord et l'ambassade du Canada à Washington ont joué un rôle central dans la coordination de la réaction du gouvernement du Canada aux attaques terroristes. Par exemple, elles ont organisé des visites d'une importance cruciale aux États-Unis de la part du premier ministre et de 11 autres membres du Cabinet. Leur action a également débouché sur l'élaboration de la Déclaration sur la frontière intelligente signée par le Canada et les États-Unis en décembre 2001, laquelle garantit une coopération étroite à propos de la sécurité de la frontière commune tout en assurant qu'elle soit tout à fait ouverte pour le commerce.

La participation subséquente du Canada à la campagne internationale contre le terrorisme a nécessité une grande participation de la part des missions du monde entier, dont voici certains éléments :

Il convient également de faire observer que, dans l'ensemble des opérations du Ministère, des améliorations ont été apportées en 2001-2002 aux systèmes et procédures de sécurité à l'administration centrale et dans les missions à l'étranger afi n de mieux protéger ses employés, ses biens et ses renseignements; et qu'au même moment la capacité analytique du Ministère à l'étranger était accrue, particulièrement dans le domaine de la sécurité internationale.

L'élargissement de la présence internationale du Canada

En juin 2002, le Canada a présidé et accueilli le Sommet du G8 à Kananaskis, en Alberta. Il a joué un rôle directeur dans la préparation d'un Plan d'action du G8 pour l'Afrique afin de stimuler le développement économique et social sur ce continent. Dans le cadre des préparatifs du Sommet, le Ministère a dispensé un soutien stratégique et logistique d'ensemble et a organisé la tournée africaine préalable au Sommet du premier ministre en avril 2002.

En janvier 2002, le Canada a officiellement ouvert une ambassade à Tripoli, en Libye et a établi un protocole d'entente avec ce pays afin de promouvoir le dialogue politique. En octobre 2001, le Canada a procédé à l'ouverture d'un consulat/bureau commercial à Barcelone, en Espagne.

Pendant toute l'année 2001, le Canada a, de plusieurs façons, rendu un hommage particulier au centenaire de l'Australie. Il a fait cadeau d'un dallage en pierres réalisé par le sculpteur canadien réputé John McEwen, illustrant les ciels nocturnes des hémisphères septentrional et austral. Le Canada a également participé à de nombreuses manifestations culturelles et il a assisté à la Réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth, qui se tenait en Australie cette année-là. En partenariat avec l'Association pour les études canadiennes en Australie et en Nouvelle-Zélande, le Ministère a lancé la série des Dialogues Canada-Australie, à laquelle participent des citoyens éminents des deux pays.

La gestion des affaires publiques et la migration sont des questions importantes qui présentent un intérêt pour nos partenaires européens et elles ont fait l'objet de discussions lors des Sommets Canada-UE, tels que celui qui s'est tenu à Stockholm en juin 2001, dans le cadre de la présidence suédoise de l'Union européenne, et à Ottawa, en décembre 2001, dans le cadre de la présidence belge. L'Allemagne a adopté une nouvelle législation en matière d'immigration, qui est inspirée de la vision canadienne. Le colloque Canada-Royaume-Uni de novembre 2001 portait sur le Canada et le Royaume-Uni dans un monde branché.

Une stratégie commerciale a été élaborée et mise en oeuvre pour la région. Elle vise à renforcer la sensibilisation au commerce afin de favoriser la création de réseaux et de liens commerciaux entre le Canada, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.

Le festival Pensez Canada 2001 au Japon, la plus importante manifestation canadienne de ce type jamais tenue dans ce pays, visait à faire mieux connaître le Canada comme étant un pays moderne, diversifié et raffiné, et à encourager la conclusion d'un plus grand nombre de partenariats commerciaux et de coentreprises. Le festival a comporté plus de 200 manifestations, qui mettaient en vedette tous les aspects de la société canadienne, notamment les arts, la culture, le monde des affaires et la vie politique. Le financement de cette initiative d'un coût de trois millions de dollars a été assuré par le Ministère ainsi que par plus de 50 entreprises commanditaires du Canada et du Japon. Un examen indépendant est arrivé à la conclusion que cette manifestation est parvenue, en général, à atteindre ses objectifs.

En 2001-2002, le Canada a joué un rôle de chef de file sans précédent dans la promotion de la coopération hémisphérique. En étant l'hôte du Troisième Sommet des Amériques, le Canada s'est placé dans une situation favorable dans la région et a su promouvoir un programme collectif équilibré, axé sur les gens, basé sur les valeurs et les intérêts canadiens. Les dirigeants démocratiquement élus de 34 pays de la région ont plus que jamais manifesté leur solidarité et montré leur capacité à sortir des sentiers battus en ce qui concerne les questions de fond. Au Sommet, ils ont adopté la Clause sur la démocratie, qui a été ensuite complétée par la Charte démocratique interaméricaine, laquelle améliore les instruments de l'Organisation des États américains (OEA) en renforçant les institutions démocratiques. Ils ont réaffirmé en outre l'engagement qu'ils avaient pris de conclure un accord sur la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA) d'ici 2005 et ont fait en sorte que le processus de négociation maintienne le cap. Les responsables canadiens ont joué également un rôle clé dans la publication, à la veille du Sommet, de l'avant-texte des négociations de la ZLEA, qui était inédit.

L'an dernier, également, le Ministère a organisé des visites officielles de la gouverneure générale en Argentine, au Chili et en Allemagne, dans le cadre desquelles des artistes, scientifiques et chercheurs canadiens distingués sont allés rencontrer leurs homologues.

Le secrétaire d'État (Europe centrale et orientale et Moyen-Orient) a effectué une visite aux Émirats arabes unis, au Koweit et au Qatar, notamment pour appuyer les intérêts commerciaux du Canada dans la région. Aucun représentant au niveau ministériel n'avait effectué de visite axée sur des questions commerciales dans ces pays depuis de nombreuses années. Celle-ci sera suivie d'une mission commerciale dans la région.

Défense des intérêts du Canada sur la scène internationale

Compte tenu de l'importance cruciale du commerce et du développement du commerce international pour la prospérité du Canada, le Ministère a consacré des ressources considérables à la libéralisation des échanges commerciaux et au règlement des différends commerciaux en 2001-2002. Deux importantes missions commerciales ont été engagées, une en Russie et en Allemagne et l'autre, au Texas et en Californie. Les deux ont connu un très grand succès et ont abouti à de nouvelles ententes commerciales d'une valeur supérieure à un demi-milliard de dollars. Le ministre du Commerce international, Pierre Pettigrew, a dirigé une mission fructueuse en Inde en avril 2002. Ce voyage marquait une importante étape de la reprise de l'engagement du Canada avec ce pays et la première tournée de ce type comportant une délégation du secteur privé.

Le Canada a entrepris l'an dernier des négociations sur la conclusion d'un accord de libre-échange avec Singapour et avec l'Association européenne de libre-échange, et il a conclu un accord avec le Costa Rica. Au Sommet Canada-CARICOM (Communauté des Caraïbes), tenu en Jamaïque en 2001, le premier ministre et les chefs de gouvernement des Caraïbes ont convenu d'amorcer des pourparlers au sujet d'un accord de libre-échange. Ces négociations se poursuivront pendant toute la prochaine année financière.

Conformément à l'intérêt prioritaire que le Canada attache à la prestation d'une assistance technique afin de moderniser la gouvernance au Mexique, les deux pays ont signé une lette d'intention pour promouvoir et développer le fédéralisme mexicain. Le Canada et le Mexique ont également signé un accord sur l'application des législations respectives de la concurrence, renforçant du même coup les dispositions connexes de l'Accord de libre-échange nord-américain. Travaillant avec les provinces et avec le secteur privé, le Ministère a concouru à l'accroissement de 10 p. 100 des exportations canadiennes vers le Mexique en 2001, en dépit de l'essouffl ement de l'économie dans l'ensemble de l'Amérique du Nord et malgré un recul de 4 p. 100 du total des importations du Mexique cette année-là.

Au titre d'une autre initiative commerciale importante, le Ministère a connu du succès dans ses négociations avec la Commission européenne visant à améliorer l'accès aux marchés du vin de glace canadien. La négociation d'un accord d'ensemble sur les vins et spiritueux a été lancée en novembre 2001. La Commission européenne est une des principales institutions de l'Union européenne.

Le Ministère a également organisé des visites de délégations étrangères au Canada l'an dernier. Par exemple, des représentants du gouvernement brésilien et des leaders du monde des affaires du Brésil ont fait une tournée d'un bout à l'autre du pays afin de présenter aux exportateurs canadiens des informations à jour sur les débouchés en matière de commerce et d'investissement sur cet important marché. En guise de réponse, leurs homologues canadiens feront une visite de promotion du commerce au Brésil en 2002. Le Canada a également accueilli la visite d'une première délégation commerciale syrienne au Canada, ainsi qu'une réunion bilatérale avec des responsables tunisiens.

La visite d'État effectuée au Canada par le président du Portugal, M. Jorge Sampaio, en mai et juin 2001, a également donné lieu à la commémoration du 500e anniversaire de l'arrivée de Corte Real à Terre-Neuve et à la visite d'une délégation d'affaires pour laquelle des colloques et des réunions ont été organisés à Montréal, Toronto, Vancouver et Ottawa.

Le chancelier allemand, M. Gerhard Schroeder, a effectué également une courte visite au Canada (à Ottawa et à Montréal) à l'occasion du Sommet de Kananaskis. L'Allemagne a occupé en outre une place importante dans le secteur des sciences et de la technologie, avec les festivités qui ont entouré le 30e anniversaire de l'Accord germano-canadien de coopération scientifique et technique en octobre 2001. Jusqu'à maintenant, plus de cinq cents projets de recherche ont été menés à bien et on dénombre environ cent projets nouveaux ou en cours de mise au point.

L'accession de la Chine à l'Organisation mondiale du commerce en décembre 2001 a ouvert de nouveaux débouchés pour les substantiels intérêts du Canada en matière de commerce et d'investissement dans ce pays. Le Plan d'action commerciale Canada-Chine a été mis à jour et publié électroniquement afin que le monde des affaires y ait plus facilement accès. Cela a également aidé les délégués commerciaux du Canada à prodiguer des conseils plus éclairés sur un marché en expansion rapide pour les exportateurs canadiens.

En partenariat avec le Ministère, le Conseil commercial Canada-Chine a établi des bureaux régionaux dans trois villes supplémentaires de Chine en avril 2002. Cela a grandement élargi les services commerciaux dispensés sur des marchés régionaux clés de la Chine. Pour de plus amples renseignements sur ce programme, prière de consulter les sites http://www.ccbc.com et http://www.dfait-maeci.gc.ca/china.

Dans le cadre de son action visant à régler les différends commerciaux en 2001-2002, le Ministère a collaboré avec le secteur canadien de l'acier à la réalisation d'une campagne fructueuse visant à exempter notre pays de droits de douane pouvant atteindre 30 p. 100 applicables aux importations américaines d'acier. Il a également coopéré avec d'autres ministères fédéraux, les provinces et l'industrie à la mise au point d'une solution à long terme du différend en cours avec les États-Unis sur le bois d'oeuvre résineux. Le Ministère a tenu des négociations bilatérales sur cette question, tout en défendant activement ces exportations en recourant aux mécanismes de règlement des différends de l'Accord de libre-échange nord-américain et de l'Organisation mondiale du commerce.

 

Rendement du ministère

Résultats stratégiques, utilisation des ressources et réalisations par secteur d'activité

Les résultats stratégiques de chacun des secteurs d'activité, exposés dans les pages qui suivent, correspondent à ceux qui sont établis dans le cadre de gestion du Ministère. Il convient de noter que les résultats réels présentés ont été mesurés par rapport aux engagements pris dans le Rapport sur les plans et priorités du Ministère pour 2001-2002.

Développement du commerce international

Résultat stratégique

Contribuer à la création d'emplois au Canada et à la prospérité du pays en aidant le secteur privé à profiter pleinement des débouchés internationaux, notamment au chapitre du transfert de technologies, de même qu'en promouvant et en facilitant l'investissement étranger au pays.

Sommaire des dépenses en 2001-2002 (en millions de dollars)
Dépenses prévues en début d'exercice - 239.8
Total des autorisations de dépenser en fin d'exercice - 249.9
Dépenses réelles - 240.6
Personnel - Équivalents temps plein (ETP)
ETP canadiens utilisés - 475
ETP recrutés sur place utilisés - 562

Contexte

Le secteur d'activité du développemnt du commerce international contribue à la création d'emplois et à la prospérité du Canada en aidant les entreprises qui sont habituées ou moins habituées à exporter à exploiter pleinement les ouvertures qu'offre la mondialisation de l'économie. Non seulement le Ministère appuie l'expansion des exportations canadiennes de produits et de services, mais il facilite également les investissements au Canada et encourage le développement technologique grâce à la formation d'alliances avec des partenaires étrangers.

Pour ce faire, le gouvernement confie l'ensemble de ses activités de développement du commerce à Équipe Canada inc (ECI), issue d'un partenariat entre 23 ministères fédéraux et organismes chargés de la promotion du commerce international. ECI administre et coordonne des programmes, services et outils d'aide intégrés qui aident les entreprises canadiennes à prendre de l'expansion sur les marchés internationaux. Le site Web d'ECI, ExportSource http://www.exportsource.gc.ca, est le site canadien où l'on trouve le plus de renseignements sur les exportations. Le Ministère travaille par ailleurs en étroite collaboration avec Industrie Canada dans le cadre d'initiatives ciblées visant à attirer des investisseurs étrangers au Canada, grâce au programme Partenaires pour l'investissement au Canada (PIC ). De concert avec ses partenaires de PIC et d'ECI, le Ministère s'efforce de présenter le Canada comme un pays toujours plus concurrentiel et comme un territoire de choix pour les investisseurs étrangers.

Le Ministère gère le Service des délégués commerciaux (SDC) du Canada, chargé de mettre en oeuvre la stratégie canadienne de promotion du commerce international sur les marchés mondiaux. Le SDC est un organisme centenaire qui regroupe plus de 500 professionnels du commerce, principalement implantés dans les missions du Canada à l'étranger. Les délégués commerciaux du Ministère possèdent une expertise dans un grand nombre de domaines, dont l'accès aux marchés étrangers, les perspectives d'affaires et l'établissement de contacts, mais aussi les exportations, l'obtention de licences, les coentreprises et les transferts de technologie. Le site Web du SDC, InfoExport http://infoexport.gc.ca, donne accès à des centaines d'études de marché par secteur et à des rapports sur des pays bien précis, destinés à aider les entreprises canadiennes à découvrir les possibilités de commerce avec d'autres pays et à mieux connaître leurs marchés cibles. Ce site aide également les compagnies prêtes à exporter à communiquer avec les employés des missions qu'administre le Ministère à l'échelle de la planète, et à profiter des services de base personnalisés qu'elles offrent.

Exportations et importations canadiennes de biens et services

Au Canada, 2001 a été la dixième année consécutive de croissance économique, ce qui constitue la plus longue période d'expansion suivie de l'après-guerre. Les échanges commerciaux et les investissements ont une fois encore largement contribué à cette performance économique du Canada. En chiffres réels (indexés en fonction de l'infl ation), le produit intérieur brut (PIB) du Canada a augmenté de 1,5 p. 100 en 2001. Cette augmentation est imputable pour près de la moitié à l'augmentation de l'excédent de la balance du commerce extérieur du Canada. En 2001, le solde actuel du compte commercial du Canada a atteint un excédent record de 29,1 milliards de dollars, soit 2,7 p. 100 du PIB.

Le Canada a continué à enregistrer des résultats encourageants sur le plan du commerce et des investissements, malgré le climat de forte incertitude qui a régné au sein de l'économie mondiale et qui était généralement néfaste aux échanges et aux investissements du Canada. En 2001, les économies d'un certain nombre de pays sont entrées en récession. Dans pareil contexte, les exportations canadiennes de produits et de services ont résisté, diminuant de 2,1 p. 100 pour passer à 467 milliards de dollars, après avoir augmenté de 14,6 p. 100 en 2000. Les exportations de produits canadiens ont baissé de 2,4 p. 100, passant à 412,5 milliards de dollars en 2001, alors qu'elles avaient atteint un niveau record en 2000. Les exportations canadiennes de services ont totalisé 55,1 milliards de dollars en 2001, soit 0,4 p. 100 de moins qu'en 2000. Les exportations combinées de produits et services ont représenté 43,1 p. 100 du PIB du Canada. En 1991, ce chiffre était de 24,9 p. 100. Au fil des ans, la refonte de l'industrie canadienne a permis aux exportateurs canadiens de s'orienter vers une production davantage axée sur la haute technologie que sur les ressources. En 2001, les exportations de l'industrie primaire ont représenté 42,8 p. 100 des exportations totales, alors qu'elles se situaient à 61 p. 100 en 1981. En ce qui concerne les exportations de services, ce sont les industries fondées sur le savoir qui ont affiché la plus forte croissance ces dernières années, pour atteindre 50 p. 100 des exportations totales de services en 2001.

En 2001, les investissements étrangers directs au Canada ont totalisé 320,9 milliards de dollars, soit 6,1 p. 100 de plus qu'en 2000 (302,3 milliards de dollars). En 2001, les investissements directs canadiens à l'étranger ont augmenté de 14,4 p. 100 pour se chiffrer à 389,4 milliards de dollars contre 340,4 milliards en 2000.

Le point sur le commerce en 2002, rapport qui fait état de la performance du Canada en matière de commerce international et d'investissements, peut être consulté sur le site Web du Ministère, à l'adresse suivante : http://www.dfait-maeci.gc.ca/eet/SOT_Summary-f.asp.

Attentes en matière de rendement et réalisations

Veiller à l'uniformité de la prestation des services par les missions et entre les différents programmes et services commerciaux afin de faciliter la mise en oeuvre des améliorations prévues dans le cadre de la nouvelle approche de prestation des services préconisée par le Service des délégués commerciaux.

«C'est exactement de ce type de rapport dont j'avais besoin... C'est extraordinaire! »
« Il s'agit de renseignements très intéressants pour moi... Tout y est. » Le sondage réalisé en 2002 par le Centre des études de marchés a révélé que les clients étaient très satisfaits du contenu des documents produits par le Centre, de leur niveau de détail et de leur présentation générale. Les clients ont attribué à ces produits d'information une note moyenne de 8 sur 10.

Un sondage réalisé auprès des bénéficiaires d'une aide du PDME a révélé un taux de satisfaction de 90 p. 100. Ils sont particulièrement satisfaits de la qualité des services de suivi, du site Web du PDME et des communications, de la contribution du PDME et de son impact sur les ventes à l'exportation, l'identification des distributeurs/agents et l'établissement de contacts.

Veiller à ce qu'Équipe Canada inc offre des résultats à ses clients.

Veiller à ce que les sociétés d'État spécialisées dans les exportations (Corporation commerciale canadienne et Exportation et développement Canada) soient reconnues comme des organismes concurrentiels, à l'écoute des besoins des clients, qui respectent le principe de transparence et l'éthique, et voir à ce que leurs finances soient saines.

Améliorer la collaboration entre les membres les plus innovateurs de la communauté scientifique et technique (S-T) canadienne (y compris les institutions et le secteur privé) et les organisations étrangères équivalentes.

Des histoires de réussite
Créée en 1983 à Toronto, en Ontario, la société Teknion Furniture Systems conçoit, fabrique et commercialise des modules et du mobilier de bureau qui répondent aux besoins complexes d'intégration entre la main-d'oeuvre et la technologie. Teknion http://www.teknion.com conçoit des unités de bureau confortables et très fonctionnelles à l'intention de millions de personnes à l'échelle de la planète, aidant ainsi les compagnies à réaliser plus de profits. Ce mobilier de bureau haut de gamme, qui est à la fois attrayant et propice à l'augmentation de la productivité, aide les entreprises à s'adapter à l'évolution de la technologie. Frank Delfino, responsable des marchés canadien et international, a reçu en 2001 le Prix d'excellence à l'exportation canadienne, à titre d'Exportateur de l'année.

La société Kitsaki Meats, implantée à La Ronge, dans une région éloignée de la Saskatchewan, est devenue un des principaux producteurs et exportateurs de produits carnés de qualité supérieure. Mais elle est connue pour bien d'autres choses que pour sa viande. En fait, Kitsaki http://www.kitsaki.com est le premier producteur mondial de riz sauvage biologique. De plus, la société est devenue un modèle pour les Autochtones du monde entier en ce qui concerne la responsabilisation des collectivités. Son président, M. Harry Cook, a reçu en 2001 le Prix Succès pour les entreprises autochtones.

Fabriqués à partir de bois provenant des forêts du Nord, les planchers de bois franc Lauzon de qualité supérieure sont reconnus dans le monde entier pour leur beauté et leur finition quasi-parfaite. Lauzon http://www.lauzonltd.com est une société totalement intégrée implantée à Papineauville, au Québec, dont les activités vont de l'exploitation forestière à la fabrication de produits finis. Elle est aujourd'hui l'un des trois chefs de file de l'industrie nord-américaine des revêtements de sol. Son président David Lauzon a reçu en 2001 le Prix Succès pour la qualité soutenue.

Politique commerciale, économique et environnementale

Résultat stratégique

Contribuer à la création d'emplois, à la prospérité du pays et à la défense des intérêts ainsi qu'à l'avancement des priorités du Canada en ce qui a trait à l'environnement par une gestion efficace des relations commerciales, économiques et environnementales du Canada, ainsi que par la libéralisation des échanges et des mouvements de capitaux dans le monde, le tout reposant sur des règles claires et équitables qui tiennent compte des intérêts canadiens.

Sommaire des dépenses en 2001-2002 (en millions de dollars)
Dépenses prévues en début d'exercice - 113.6
Total des autorisations de dépenser en fin d'exercice - 235.5
Dépenses réelles - 230.9
Personnel - Équivalents temps plein (ETP)
ETP canadiens utilisés - 405
ETP recrutés sur place utilisés - 71

Contexte

Le commerce et l'investissement internationaux, fondés sur des systèmes réglementés ouverts, sont essentiels à la prospérité économique du Canada. Un emploi canadien sur quatre est lié directement au commerce et, en 2001, les exportations de biens et de services ont représenté 43,1 p. 100 du produit intérieur brut (PIB). En 2001, l'investissement direct canadien à l'étranger a atteint 389,4 milliards de dollars, tandis que l'investissement étranger direct au Canada s'est accru de 6,2 p. 100 pour se chiffrer à 320,9 milliards de dollars, soit l'équivalent de 29,4 p. 100 du PIB canadien. Dans ce contexte, le rôle du secteur d'activité de la politique commerciale, économique et environnementale consiste à influencer la conjoncture internationale de manière à promouvoir la croissance économique et l'emploi au Canada, et à défendre les intérêts canadiens en matière de développement durable et d'environnement conformément aux valeurs fondamentales du pays. Pour ce faire, le secteur d'activité analyse, développe et gère les relations commerciales, économiques et environnementales du Canada; négocie et exécute des accords internationaux; favorise la libéralisation du commerce et des mouvements de capitaux dans le monde, sur la base de règles claires et équitables qui refl ètent les valeurs et les intérêts canadiens; facilite l'élaboration de règles internationales qui renforcent notre capacité, en tant que nation, d'instaurer des règlements dans l'intérêt public et qui protègent et renforcent notre diversité culturelle et notre capacité d'élaborer et de mettre en oeuvre des politiques et des programmes sociaux fondés sur les priorités canadiennes; contrôle l'importation et l'exportation de certains produits par l'entremise de la Loi sur les licences d'exportation et d'importation; gère les frictions et les différends; et exécute un éventail complet d'activités de sensibilisation, de consultation et de communication au pays.

En 2001-2002, le Ministère a continué de jouer un rôle important dans la promotion des intérêts de la politique économique et commerciale du Canada, et ce, tant au niveau bilatéral que régional et multilatéral. Nos relations avec les États-Unis - pays de destination de 85 p. 100 (350,8 milliards de dollars) de nos exportations de marchandises et de provenance de 73 p. 100 (255,5 milliards de dollars) de nos importations de marchandises - sont restées primordiales. Bien que le commerce et l'investissement bilatéraux se fassent assez librement entre les deux pays et contribuent grandement à la prospérité économique du Canada, la tendance vers les mesures protectionnistes américaines a exigé une surveillance vigilante du Canada. Les efforts du Ministère pendant l'année ont été tout particulièrement axés sur le différend très médiatisé avec les États-Unis au sujet du commerce du bois d'oeuvre, mais aussi sur quelques frictions dans le commerce des produits agricoles, y compris le blé et les produits laitiers. De plus, un lobbying intensif du Canada durant l'année, y compris aux échelons les plus élevés du gouvernement, a permis au Canada de ne pas être visé par une mesure de sauvegarde américaine relative à l'acier vers la fin de l'exercice, encore que le risque de diversion sur le marché canadien continue de préoccuper l'industrie canadienne. Les attaques terroristes du 11 septembre ont fait ressortir la nécessité d'une gestion concertée de la frontière canado-américaine. Le Ministère a joué un rôle important en ce qui concerne cette priorité gouvernementale, en prenant entre autres des mesures pour renforcer le régime canadien de contrôle des exportations conformément à la Loi sur les licences d'exportation et d'importation et en favorisant la coopération dans d'autres dossiers relatifs à l'intégration économique de l'Amérique du Nord, comme l'amélioration de la coopération entre les organes de réglementation canadiens et américains. Le Canada a également poursuivi ses efforts en vue de renforcer l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) durant l'année, en s'efforçant entres autres d'accélérer les réductions des tarifs douaniers et de clarifier les dispositions du chapitre 11 portant sur l'investissement.

Sur le front multilatéral, les efforts canadiens et internationaux ont abouti au lancement fructueux d'un nouveau cycle de négociations commerciales multilatérales à la Conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Doha, au Qatar, en novembre 2001. L'adhésion de la Chine et du Taipei chinois (Taïwan) a également été approuvée à cette réunion. Aux négociations en cours sur l'agriculture et les services s'ajoutent donc désormais des négociations plus larges sur l'accès aux marchés des biens non agricoles, les règles commerciales (c.-à-d. les subventions et les mesures compensatoires, les mesures antidumping et les accords commerciaux régionaux), le règlement des différends, un système multilatéral de notification et d'enregistrement pour les vins et les spiritueux, et certains aspects du commerce et de l'environnement. Le nouveau cycle renforcera le plan d'action économique du gouvernement en élargissant les marchés internationaux des biens et des services canadiens et en renforçant les règles afin d'accroître la stabilité et la discipline dans les flux commerciaux internationaux. Les négociations appuieront également les intérêts généraux de la politique étrangère, notamment les objectifs du Canada en matière de développement durable.

En plus de la reprise des négociations multilatérales, les initiatives commerciales bilatérales et régionales se sont poursuivies durant l'année. Le Canada a continué de montrer l'exemple dans les négociations de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), qui se poursuivent conformément aux instructions données par les dirigeants réunis au Sommet des Amériques à Québec en avril 2001. De plus, les négociations en vue d'établir un accord de libre-échange bilatéral avec le Costa Rica ont été menées à terme durant l'année, et elles continuent avec quatre autres pays d'Amérique centrale (le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua et le Salvador), avec l'Association européenne de libre-échange (AELE) et avec Singapour. Les préparatifs en vue des négociations avec la Communauté des Caraïbes (CARICOM) ont avancé, tout comme les travaux exploratoires en vue d'éventuelles négociations de libre-échange avec l'Union européenne et le Japon.

Dans le contexte du ralentissement économique mondial de la deuxième moitié de 2001, le Canada était bien placé pour jouer un rôle de premier plan dans les efforts mondiaux visant à promouvoir le rétablissement de la croissance et de la stabilité économiques, en particulier depuis qu'il a commencé à occuper la présidence du G7/G8 au début de 2002 et en préparation du Sommet du 26 au 28 juin, dont il a été l'hôte à Kananaskis, en Alberta. Le premier ministre Chrétien a décidé dès le début de la présidence du Canada de mettre l'accent sur trois priorités claires - renforcer la croissance économique mondiale et le développement durable, établir un nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique et combattre le terrorisme. L'importance accordée à un ordre du jour clair et bien préparé, ainsi que la décision du premier ministre de tenir le Sommet dans un cadre étroit et informel offrant des possibilités maximales de discussions intimes entre les dirigeants, a grandement contribué au succès du Sommet.

En ce qui concerne l'Afrique, dont le premier ministre avait fait la pièce maîtresse du Sommet, les dirigeants du G8 ont lancé un nouveau partenariat à long terme dans le Plan d'action pour l'Afrique. Ce plan est appuyé par un accord sur les ressources financières qui devrait entraîner une importante expansion de l'aide au développement en Afrique dans les années qui viennent, dont 6 milliards de dollars du Canada au cours des cinq prochaines années. Cette aide renforce les résultats de la Conférence internationale sur le fi nancement du développement, qui s'est tenue à Monterrey, au Mexique, en mars 2002 et au cours de laquelle le premier ministre avait annoncé une hausse annuelle de 8 p. 100 de l'aide publique au développement du Canada, et où le Canada avait joué un rôle important pour obtenir un accord international sur un nouveau cadre de coopération, le Consensus de Monterrey. Après la fin du Sommet, le premier ministre a annoncé une série de mesures supplémentaires que prendra le Canada à l'échelle nationale pour renforcer le Plan d'action pour l'Afrique. Ces mesures comprennent un fonds d'investissement africain de 100 millions de dollars et une initiative en vue d'éliminer les contingents et les droits de douane sur presque toutes les importations en provenance de 48 pays les moins avancés, dont 34 pays africains.

Afin d'appuyer les efforts mondiaux déployés pour lutter contre le terrorisme international, les dirigeants du G8 ont adopté six principes de non-prolifération et un nouveau Partenariat mondial du G8 contre la prolifération des armes de destruction massive, et ils se sont engagés à rassembler jusqu'à 20 milliards de dollars américains sur dix ans afin d'appuyer des projets concertés dans le cadre de ce partenariat. En outre, les dirigeants du G8 ont approuvé une Action coopérative du G8 sur la sécurité dans les transports, en vue de renforcer la sécurité et l'efficacité du système de transport international. Cette initiative a fixé des priorités et des échéances pour l'amélioration de la sécurité en ce qui concerne le mouvement des personnes et des biens, en insistant sur la sécurité des conteneurs. Dans leurs discussions sur le renforcement de la croissance économique mondiale et le développement durable, les dirigeants du G8 ont réaffirmé leur engagement envers le Programme de développement de Doha et le Consensus de Monterrey, et se sont engagés à mener à bien le prochain Sommet mondial sur le développement durable (SMDD), qui aura lieu à Johannesburg du 26 août au 4 septembre 2002. Les préparatifs en vue des initiatives qui ont été lancées et des décisions qui ont été prises à Kananaskis ont été au coeur des activités du Ministère tout au long de l'année.

Sur le front du développement durable, les efforts internationaux et canadiens ont porté sur la préparation du SMDD. Ce sommet passera en revue les progrès accomplis dans la mise en oeuvre des engagements pris au Sommet de la Terre en 1992 à Rio de Janeiro et orientera les moyens à prendre pour s'attaquer aux grandes questions relatives au développement durable à l'échelle internationale. À titre de vice-président du comité international de dix membres chargé de surveiller la préparation du SMDD, un représentant du Ministère a coprésidé la négociation du Plan d'action du Sommet. Le Ministère a aussi dirigé l'équipe de négociation interministérielle durant les conférences préparatoires et, de concert avec Environnement Canada et l'Agence canadienne de développement international (ACDI), il a coordonné les préparatifs du gouvernement fédéral en vue du Sommet. Le Ministère a aussi participé activement à deux réunions des Conférences des Parties au Protocole de Kyoto de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui ont eu lieu à Bonn (en juin) et à Marrakech (en novembre). Ces réunions ont permis de régler la plupart des questions en suspens relatives à la mise en oeuvre du Protocole de Kyoto et ont insisté tout particulièrement sur les problèmes des pays en développement, la conformité et l'utilisation du mécanisme pour un développement propre (MDP), et l'application conjointe (AC). Le Ministère a aussi défendu activement l'utilisation du MDP et de l'AC par le secteur privé au Canada et à l'étranger, par l'entremise de son Bureau du MDP et de l'AC.

L'ampleur et l'importance du commerce international pour le plan d'action commercial, économique et environnemental du Canada ont continué d'exiger une stratégie efficace et concertée de consultation et de sensibilisation des intéressés et du grand public. Les activités de communication du Ministère, qui comprennent une fonction éducative et une fonction d'élaboration des politiques, se sont concentrées sur le plan d'action commercial multilatéral du Canada dans le contexte du Cycle de Doha et sur ses diverses priorités commerciales régionales et bilatérales.

Attentes en matière de rendement et réalisations

1.  Promouvoir et protéger les intérêts canadiens en matière d'accès au marché

1.1 Gérer efficacement les relations commerciales et économiques entre le Canada et les États-Unis de manière à favoriser les intérêts canadiens.

1.1.1 Bois d'oeuvre

1.1.2 Règlements sur le contrôle des exportations et le commerce international des armes

1.2 Renforcer le régime commercial multilatéral, en donnant suite entre autres aux engagements déjà pris devant l'OMC, en participant aux négociations portant sur l'agriculture et les services et aux initiatives concernant l'accession à l'OMC, en soutenant le lancement de négociations plus étendues au sein de l'OMC et en encourageant l'élaboration de nouvelles règles et ententes qui s'appliqueront à d'autres domaines.

1.3 Exécuter les accords commerciaux bilatéraux déjà conclus, lancer d'autres pourparlers commerciaux bilatéraux et régionaux, explorer les avantages que pourraient présenter de nouvelles initiatives et exploiter d'autres débouchés commerciaux, avec un accent particulier sur les négociations de la ZLEA, tel qu'il avait été discuté au Sommet des Amériques, qui s'est tenu à Québec en avril 2001.

1.3.1 Accord de libre-échange nord-américain

1.3.2 Zone de libre-échange des Amériques

1.3.3 Autres négociations et initiatives bilatérales et régionales

1.4 Défendre les droits, les intérêts et les politiques du Canada en ayant recours aux procédures de règlement des différends à l'échelle mondiale et régionale et, le caséchéant, faire en sorte que ces procédures soient précisées.

1.5 Accroître la capacité du Ministère d'entreprendre l'analyse économique, statistique et politique des résultats économiques et commerciaux du Canada et faire rapport de l'analyse au Parlement.

Le Rapport annuel sur le commerce, qui a été déposé au Parlement, constitue le rapport annuel du ministre du Commerce international sur la performance du Canada au chapitre du commerce et de l'investissement. Les recherches en politique commerciale présentent des recherches et des analyses liées au commerce, effectuées par et pour le gouvernement du Canada sur des sujets d'actualité qui intéressent la politique en matière de commerce et d'investissement. En outre, le Ministère a publié des rapports mensuels et trimestriels sur la performance commerciale du Canada.

1.6 Améliorer la gestion des mesures de contrôle du commerce et élaborer une politique pour aider les industries canadiennes à s'adapter à l'évolution rapide de l'environnement commercial.

1.7 Protéger et faire valoir la capacité du Canada à instaurer des règlements d'intérêt public, entre autres dans le domaine de l'environnement, de la santé et de la sécurité, et de la gestion des ressources.

2. Renforcer la cohérence du système économique mondial et promouvoir de saines méthodes de gestion et de fonctionnement de l'activité économique

2.1 Défendre les intérêts économiques, sociaux et financiers du Canada grâce à une participation active au G8. Donner suite concrètement aux décisions prises au Sommet 2000 d'Okinawa; définir la forme et le fond de la participation du Canada au Sommet 2001 de Gênes et faire les préparatifs nécessaires pour accueillir le Sommet 2002. En collaboration avec Environnement Canada, organiser la réunion des ministres de l'Environnement du G8.

2.2 Fournir des conseils sur la politique étrangère et économique fondés sur la participation du Canada à des initiatives et stratégies de développement international. Que ce soit dans les politiques, les programmes ou les forums économiques, faire valoir l'utilité d'une plus grande cohérence entre les objectifs commerciaux, sociaux et environnementaux et les stratégies de développement.

2.3 Promouvoir la coordination des actions du Canada au sein des organes multilatéraux chargés des questions économiques et environnementales, y compris l'OMC, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l'APEC, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et d'autres organes de l'ONU, les institutions financières internationales, les réunions des ministres de l'Environnement du G8 et d'autres institutions pertinentes.

2.4 Éclaircir la question des liens entre la politique commerciale et la politique environnementale et utiliser cette information pour orienter la négociation des accords internationaux portant sur le commerce et l'environnement.

3. Intéresser les Canadiens aux questions touchant le commerce international et la politique économique, les informer et les instruire par le biais de consultations et d'initiatives de sensibilisation

4. Promouvoir et défendre, au nom du Canada, des intérêts politiques et économiques de plus grande portée en exploitant les mécanismes qu'offre la politique commerciale, économique et sociale

4.1 Appuyer des initiatives du G8 destinées à réduire la pauvreté à travers le monde, à promouvoir un développement durable, à combattre les maladies infectieuses et à accroître les avantages que procurent les technologies de l'information et des communications. Appuyer les initiatives du G7 en faveur d'une réforme en Russie et en Ukraine.

4.2 S'assurer que les initiatives commerciales du Canada s'intègrent, pour les renforcer, aux programmes qu'il défend et qui touchent la paix et la sécurité internationales, les droits de la personne, la responsabilité sociale des entreprises, l'organisation du travail et d'autres aspects des relations commerciales et économiques internationales.

5. Défendre et promouvoir nos politiques sur le développement durable et l'environnement

Sécurité et coopération internationales

Résultat stratégique

Chercher à établir un système international pacifique fondé sur le droit, qui reflétera les valeurs canadiennes et au sein duquel le Canada sera protégé des menaces provenant de l'étranger.

Sommaire des dépenses en 2001-2002 (en millions de dollars)
Dépenses prévues en début d'exercice: 541.2
Total des autorisations de dépenser en fin d'exercice: 612.7
Dépenses réelles: 599.7
Personnel - Équivalents temps plein (ETP)
ETP canadiens utilisés
ETP recrutés sur place utilisés

Contexte

Le secteur d'activité de la sécurité et de la coopération internationales planifie et gère la coopération internationale du Canada, tant dans le cadre de relations bilatérales qu'au sein d'organisations multilatérales, dans le but d'assurer la sécurité du Canada et la protection des biens canadiens à l'étranger, et de promouvoir les valeurs et les intérêts canadiens. En 2001-2002, le programme de sécurité et de coopération internationales du Canada a été dominé par les éléments suivants :

Attentes en matière de rendement et réalisations

Gérer les programmes en évolution sur le crime international et la lutte contre le terrorisme au sein des Nations Unies par la mise en oeuvre et la promotion de la Convention transnationale sur le crime organisé et des 12 conventions se rapportant à la lutte contre le terrorisme; et au sein du G8, grâce aux travaux du Groupe de travail de Lyon sur les nouveaux enjeux reliés au crime et au Groupe d'experts sur la lutte contre le terrorisme.

Établir des objectifs et s'assurer d'avoir les ressources nécessaires pour les volets politiques et sécuritaires du Sommet du G8 de 2002, dont le Canada sera l'hôte, et du processus des ministres des Affaires étrangères, en présidant les sous-groupes du G8 reliés aux armes de destruction massive, à la non-prolifération, à l'élimination du plutonium, à la sécurité nucléaire, à la prévention de conflits, au terrorisme et au crime; et continuer de travailler à amener le G8 à adopter le Plan de Gênes pour l'Afrique.

Contribuer aux objectifs du gouvernement en matière de non-prolifération, de contrôle des armements et de désarmement, et se pencher sur des risques précis, entre autres en présidant au processus du régime de contrôle de la technologie des missiles, en participant activement à la Conférence de l'ONU sur les armes de petit calibre et sur les armes légères, et en établissant le Partenariat mondial du G8 contre la dissémination d'armes et de matériaux de destruction massive.

Gérer la relation sécuritaire et politique avec la nouvelle administration américaine, à la fois dans son contexte nord-américain et en rapport avec des questions de portée internationale, multilatérale et régionale.

Au sein du système de l'ONU, poursuivre le plan d'action du Canada au Conseil de sécurité; contribuer à la mise en oeuvre de la Déclaration du Sommet du millénaire de l'ONU et d'autres mesures de réforme, dont celles qui concernent le Conseil de sécurité et ses organes spécialisés; coordonner les travaux préparatoires du Canada à la Session extraordinaire sur le VIH/sida et faire avancer les négociations portant sur une convention cadre sur la lutte au tabagisme sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé.

Deux nouveaux organismes internationaux à Montréal

Le Canada a conclu les négociations avec l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) en vue de l'établissement de l'Institut de la statistique de l'UNESCO à Montréal. L'Institut, un rouage essentiel de la cueillette de données et de l'analyse statistique du système de l'ONU, a été inauguré en novembre 2001. Il générera d'importantes retombées économiques dans la région de Montréal et dans les milieux de la recherche au Canada. Le Ministère a aussi aidé Montréal à attirer chez elle le siège permanent de l'Agence mondiale antidopage.

Promouvoir les droits de la personne, la saine gestion des affaires publiques, le développement de la démocratie et le respect de la primauté du droit, entre autres par l'élaboration de programmes pratiques, la participation active à la Conférence internationale sur le racisme, la mise sur pied du Forum permanent sur les questions autochtones, les dialogues bilatéraux sur les droits de la personne, l'avancement du programme de « protection des populations civiles », l'intégration des droits des femmes et de la perspective de l'égalité des sexes au système de l'ONU et à d'autres instances multilatérales, et une campagne en vue de poser sa candidature à la Commission sur la condition de la femme pour le mandat commençant en 2002.

Développer des capacités à prévenir les conflits, entre autres par l'entremise du processus du G8; des capacités en matière d'opérations de paix, notamment à l'ONU (p. ex. la mise en oeuvre du Rapport du groupe de Brahimi); et les capacités canadiennes et internationales de déploiement de police civile et d'experts.

Renforcer et poursuivre les objectifs de sécurité humaine du Canada, y compris à l'ONU et dans le cadre du G8, et par l'entremise d'organisations régionales et du Réseau de la sécurité humaine.

Leadership du Canada au sujet des enfants touchés par la guerre

Le Canada a continué de démontrer son leadership en ce qui a trait à la protection des enfants touchés par la guerre, en appuyant la création d'une ONG de surveillance des enfants et des conflits armés. Cette ONG exerce une surveillance et dresse des rapports sur les droits des enfants dans des situations précises de conflits armés, et presse le Conseil de sécurité des Nations Unies, les organes de l'ONU et les gouvernements concernés de réagir. En date d'avril 2002, l'organisme avait produit quatre rapports sur la condition des enfants touchés par la guerre en Afghanistan, en Angola, au Burundi et au Cameroun.

Promouvoir l'universalisation de la Convention d'Ottawa et contribuer à la politique du gouvernement sur les mines terrestres par un dialogue bilatéral avec les pays clés ainsi que par la création et la mise en oeuvre de programmes dans diverses régions touchées par les mines.

Ratification / Êtat de adhésions à la Convention d'Ottawa depuis décembre 1997

Assurer les contributions du Canada aux travaux du Groupe d'action ministériel du Commonwealth et à la Conférence des chefs du gouvernement du Commonwealth à Brisbane.

Renforcer la place de la Francophonie dans la politique étrangère du Canada, garantir les composantes de la politique étrangère des Jeux de la Francophonie à Ottawa-Hull et gérer la participation canadienne dans les institutions de la Francophonie et au Sommet de Beyrouth.

Les Jeux de la Francophonie remportent un franc succès

Grâce à un partenariat efficace entre divers paliers de gouvernements, les Jeux d'Ottawa-Hull ont été couronnés d'un grand succès, avec la participation de plus de 1 million de spectateurs, de 3 000 athlètes de 52 pays et de 127 chaînes nationales de télévision qui ont diffusé les Jeux dans 70 pays, contribuant ainsi à promouvoir le dynamisme de la Francophonie et l'image positive du Canada à l'étranger.

Renforcer la sécurité régionale et la coopération politique, notamment dans le cadre du Sommet des Amériques, qui s'est tenu à Québec, en avril 2001, et de l'OEA, afin de développer davantage le plan d'action hémisphérique du gouvernement; adapter et élargir l'OTAN; améliorer le dialogue avec l'Union européenne; améliorer la capacité de prévention de crises de l'OSCE; mettre en valeur le forum régional de l'ANASE.

Mettre en oeuvre le volet nordique de la politique étrangère du Canada, entre autres par l'entremise de partenariats avec les populations nordiques, le Conseil de l'Arctique, la coopération Canada-U.-E. et la coopération Canada-Russie.

Appuyer la conduite de la politique étrangère et commerciale en assurant la collecte, l'évaluation, l'analyse et la diffusion de renseignements étrangers pertinents pour répondre aux exigences des décideurs du Ministère en matière d'élaboration de politiques et sur le plan opérationnel.

Partenariats bilatéraux

Les activités bilatérales - qui ont une valeur intrinsèque - servent aussi à renforcer de solides partenariats multilatéraux sans lesquels un environnement mondial plus sécuritaire ne serait pas possible. Chaque année, le Canada s'applique à gérer et à améliorer ses relations avec ses principaux partenaires bilatéraux et multilatéraux.

Amérique du Nord

Amérique latine et Caraïbes

Europe

Asie-Pacifique

Aide canadienne à l'Afghanistan
Des contributions significatives ont été faites pour ramener la paix en Afghanistan après 23 ans de conflits, entre autres l'éviction des talibans et d'Al-Qaeda, et la mise en place d'une administration intérimaire pour aider l'Afghanistan à progresser vers la démocratie. Le Canada a déployé 2 500 soldats en Afghanistan et dans les environs pour appuyer les efforts de la coalition, et il a fait de l'Afghanistan une question prioritaire à l'ordre du jour du G8. De plus, le Canada a fourni une aide officielle au développement d'une valeur de 100 millions de dollars répartis sur deux exercices financiers. Ces contributions ont aidé près de 1 million de réfugiés à rentrer dans leur pays d'origine.

Moyen-Orient

Afrique

Aide aux canadiens à l'étranger

Résultat stratégique

Donner une aide, une assistance et des conseils efficaces aux Canadiens travaillant, voyageant ou vivant à l'étranger et à d'autres personnes, en leur nom.

Sommaire des dépenses en 2001-2002 (en millions de dollars)
Dépenses prévues en début d'exercice: 51.1
Total des autorisations de dépenser en fi n d'exercice: 53.2
Dépenses réelles: 51.6
Personnel - Équivalents temps plein (ETP)
ETP canadiens utilisés
ETP recrutés sur place utilisés

Contexte

Le Ministère propose un large éventail de services consulaires rapides, efficaces et professionnels aux Canadiens dans le monde entier, 24 heures par jour et 365 jours par année. Il vient en aide à ceux qui voyagent ou habitent à l'étranger en cas de blessure ou de décès, d'enlèvement d'enfant ou de différend sur la garde d'enfants, d'enlèvement, ou encore pour l'évacuation d'urgence en raison d'une catastrophe ou autre crise. Il propose aussi son aide aux Canadiens qui sont arrêtés ou détenus à l'étranger. Cette aide se poursuit tant et aussi longtemps que le cas ou le problème ne sont pas réglés. Les services consulaires aident également les Canadiens à tenir compte des différences qui existent entre nos systèmes juridique, social et commercial et ceux des pays étrangers. Ces services sont assurés par un réseau reconnu et digne de confiance - ambassades, hauts-commissariats, consulats, consuls honoraires - en plus de 270 points de service répartis dans le monde entier.

Attentes en matière de rendement et réalisations

Amélioration du contenu, de la diversité et de la distribution de l'information sur la sécurité en voyage

Commentaires sur le site Web

« Je tenais à vous faire parvenir un message électronique pour souligner l'excellence du site. J'habite à l'étranger et je voyage beaucoup à l'étranger, et ce site me facilite la vie considérablement. Il me suffit de cliquer sur un pays pour connaître les exigences à respecter. Merci d'avoir créé ce site et de m'avoir ainsi facilité les choses!!! »

« Je tiens à vous dire à quel point je suis impressionné par la richesse de l'information et la qualité de la présentation du site. J'étais à la recherche d'information en prévision d'un voyage en Espagne, mais je ne m'attendais pas à en trouver tant. »

Capacité accrue à l'administration centrale pour aider les missions en cas d'urgence

Hausse significative du nombre d'utilisateurs du site Web consulaire depuis 2000

Le volume du travail consulaire continue d'augmenter

Agents consulaires mieux formés pour traiter les cas d'enlèvement d'enfants, de décès, d'arrestation et d'emprisonnement

Réaction des services consulaires aux attentats du 11 septembre

L'année 2001 a été marquée par la crise du 11 septembre, qui a eu un retentissement considérable sur les voyages internationaux, les tendances touristiques et, par conséquent, sur la demande de services consulaires. Au lendemain du 11 septembre, les Canadiens ont reçu une réponse immédiate et efficace à leurs préoccupations sur la sûreté et la sécurité de leurs proches qui se trouvaient à l'étranger.

Gouvernement en direct

Initiative d'amélioration des services

Exemples de réussites

Au lendemain des attentats terroristes contre le World Trade Center, les membres du personnel du consulat général du Canada à New York ont dû relever le défi le plus lourd de leur carrière. Immédiatement après les attentats, ils ont travaillé inlassablement, 24 heures par jour, avec le service de police de New York et le bureau du maire pour retrouver les centaines de Canadiens manquant à l'appel. Lorsque des victimes canadiennes ont été identifiées, le contact a été établi avec leurs proches. Grâce au concours de coroners de l'Ontario et de conseillers du Québec, les familles ont reçu un appui et des conseils pour obtenir des certificats de présomption de décès et pour obtenir et faire classer des empreintes génétiques. Les personnes qui se sont rendues à New York ont été accompagnées au Family Assistance Center et à Ground Zero. Des réunions ont été organisées pour que les familles puissent se rencontrer entre elles et rencontrer le premier ministre avant le service funèbre officiel, à New York. À plus long terme, à New York comme à Ottawa, les agents consulaires chargés des mesures à prendre après les attentats ont aidé les familles à établir un réseau de communication par courrier électronique pour mettre de l'information en commun. Les agents ont maintenu des contacts personnels avec les familles pour répondre à leurs préoccupations et les guider dans le dédale des problèmes d'ordre juridique et d'indemnisation.

En novembre 2001, un journaliste canadien a été porté disparu en Afghanistan, peut-être victime d'une prise d'otage. Des agents du haut-commissariat du Canada à Islamabad se sont rendus immédiatement à la frontière pakistano-afghane, où ils ont entamé des discussions avec les autorités pakistanaises et avec des contacts en Afghanistan, pour s'assurer que le journaliste était sain et sauf. Quelques jours plus tard, le journaliste était amené à la frontière par des représentants talibans et rendu indemne aux autorités canadiennes. Les agents consulaires canadiens ont pris des dispositions pour que le journaliste puisse rentrer au Canada. Pendant toute cette épreuve, les agents consulaires sont restés en contact avec la famille du journaliste et l'ont informée de ce qui se passait.

Au cours de l'année écoulée, des progrès importants ont été accomplis pour résoudre les difficultés éprouvées avec le gouvernement du Vietnam pour permettre aux agents consulaires de rencontrer les personnes ayant les nationalités canadienne et vietnamienne qui sont détenues ou arrêtées au Vietnam. Après une série de démarches de haut niveau, le ministère vietnamien des Affaires étrangères a officiellement informé le Ministère que les autorités vietnamiennes permettraient aux personnes ayant la double nationalité d'exercer leur droit consulaire de communiquer avec l'ambassade du Canada lorsqu'elles sont arrêtées ou détenues au Vietnam.

Diplomatie ouverte

Résultat stratégique

Accroître la sensibilisation et le respect à l'égard du rôle du Canada comme participant dynamique aux affaires mondiales et comme partenaire économique, promouvoir l'identité et les valeurs canadiennes à l'étranger, et créer un environnement international favorable aux intérêts politiques et économiques du Canada.

Sommaire des dépenses en 2001-2002 (en millions de dollars)
Dépenses prévues en début d'exercice: 96.8
Total des autorisations de dépenser en fin d'exercice: 103.9
Dépenses réelles: 99.6
Personnel - Équivalents temps plein (ETP)
ETP canadiens utilisés: 210
ETP recrutés sur place utilisés: 224

Contexte

Les attentats terroristes du 11 septembre ont eu une incidence importante sur toutes les activités internationales du Ministère et, en particulier, sur le Programme de diplomatie ouverte. Le Ministère a élaboré de nouvelles stratégies et a travaillé avec d'autres ministères fédéraux et d'autres gouvernements en vue de renforcer la sécurité au Canada face à ce défi. Ces efforts importants ont été déployés dans le contexte de la politique étrangère globale du Canada. Des activités ciblées en matière de communications et de sensibilisation et des interventions directes ont été menées afin de consulter et de rassurer les Canadiens et nos partenaires étrangers.

Les événements du 11 septembre, conjugués à un ralentissement économique mondial, ont créé un environnement mondial plus complexe et plus imprévisible pour la pratique de la diplomatie ouverte, ce qui a donné lieu à des changements dans le programme des affaires publiques du Ministère. Les priorités en matière de sécurité nationale ont été redirigées vers de nouvelles questions telles que l'Afghanistan, les questions américaines, la frontière canado-américaine ainsi que la création et la mise en oeuvre du nouveau plan du gouvernement de lutte contre le terrorisme au pays. La crise persistante au Moyen-Orient, combinée aux répercussions du 11 septembre, a accru l'importance des efforts déployés pour rejoindre les groupes intéressés, tant à l'étranger qu'au Canada, dans le but de favoriser une meilleure compréhension des priorités du Canada et des mesures prises par ce dernier.

La promotion du Canada à l'étranger est devenue de plus en plus exigeante, compte tenu que d'autres pays ont fait une promotion intensive de leur image et que la capacité du Canada en matière de sécurité a fait l'objet d'une couverture négative par certains médias à l'étranger. Le Ministère a coordonné avec succès les communications avec des partenaires fédéraux et provinciaux au pays et à l'étranger en vue de promouvoir le Canada en tant que bon voisin et partenaire fi able des États-Unis. Les communications dans le cadre d'événements clés, tels que le Sommet des Amériques à Québec en avril 2001, le Sommet du G8 en Alberta et la Journée mondiale de la Jeunesse en 2002 à Toronto, ont fait ressortir la participation active du Canada au sein de la communauté internationale, qu'il s'agisse de notre engagement en matière de démocratie dans l'hémisphère, de faire face au sida en Afrique ou de mesures concrètes pour limiter les armements et le matériel de destruction massive.

Le Ministère a relevé un certain nombre de défis en ce qui concerne la planification des politiques au cours de 2001-2002 : s'adapter à l'arrivée d'une nouvelle administration aux États-Unis; élaborer une réponse stratégique aux événements du 11 septembre en matière de politique étrangère, de commerce, de défense et de développement; assurer la participation des Canadiens et d'autres participants à l'élaboration continue de cette politique; se préparer au rôle du Canada en tant que président et hôte du Sommet du G8; et assurer la transition à la suite de la nomination d'un nouveau ministre des Affaires étrangères, y compris répondre à l'augmentation des demandes au Parlement et au Cabinet, relatives aux politiques et au soutien. Les événements imprévus de l'année, combinés à un contexte international fluide, ont accru la nécessité d'adopter des processus d'élaboration et de coordination horizontales des politiques, ce qui a entraîné la décision de renforcer la capacité du Ministère en matière d'élaboration des politiques. Le Ministère a aussi répondu au désir croissant des Canadiens de voir leurs gouvernements faire preuve d'une plus grande transparence et rendre davantage de comptes, par l'application d'une nouvelle technologie, la rationalisation des procédures administratives et l'allocation de ressources additionnelles pour répondre aux demandes croissantes d'accès à l'information publique et à la correspondance ministérielle.

Le Ministère a poursuivi ses efforts en vue de renforcer l'identité canadienne et la cohésion sociale en continuant de représenter le Canada à l'étranger en tant que démocratie fédérale culturellement diversifiée, avancée sur le plan de la technologie et dont les liens avec le reste du monde sont étendus. Il a travaillé à accroître la participation des Canadiens à des activités internationales au moyen de l'information, de consultations et d'une participation à des échanges et à des événements internationaux. Des stratégies à long terme ayant pour but de faire rayonner les valeurs canadiennes par la promotion des arts et des relations interuniversitaires ont continué à produire de bons résultats, comme en témoigne l'augmentation des exportations de biens et de services culturels et pédagogiques, grâce en partie aux efforts du Ministère en matière de promotion de l'exportation : les exportations de produits culturels canadiens ont atteint 2,2 milliards de dollars en 2001, soit une augmentation de 6 p. 100 par rapport à 2000.

Attentes en matière de rendement et réalisations

Accroître la sensibilisation du public aux nouvelles priorités en matière de sécurité et renseigner la population au pays et à l'étranger sur le nouveau plan anti-terrorisme du gouvernement du Canada

Accroître la sensibilisation du public à la politique étrangère et commerciale canadienne, au rôle du Canada sur le plan international et aux services fournis par le Ministère

Améliorer l'accès du public aux services et à l'information du Ministère

Promouvoir le Canada et ses valeurs à l'étranger

Accroître la promotion du Canada, de ses valeurs et de ses intérêts à l'étranger

Accroître la sensibilisation du public à la politique commerciale et aux retombées positives du commerce international pour les Canadiens

Accroître la sensibilisation internationale aux caractéristiques et aux réalisations du Canada par le développement du profil culturel du Canada à l'étranger, de concert avec le ministère du Patrimoine canadien, le Conseil des arts du Canada et d'autres partenaires financiers

Resserrer les liens entre les activités culturelles financées par le Ministère et les priorités de la politique étrangère

Augmentation des exportations de biens et services culturels

Internationaliser l'éducation supérieure en maintenant et en élargissant les cadres de coopération universitaires et institutionnelles et les échanges sur une base bilatérale et multilatérale; promouvoir le Canada en tant que destination de choix pour les étudiants internationaux; mettre au point de nouvelles façons de faciliter les liens internationaux; coopérer avec les gouvernements provinciaux et d'autres instances pour promouvoir les intérêts canadiens sur le plan international

Faire rayonner les valeurs canadiennes grâce à des programmes d'études canadiennes à l'étranger

Multiplier les occasions pour les jeunes Canadiens d'acquérir une expérience internationale dans le cadre de programmes d'études et de travail à l'étranger

Améliorer le marketing à l'étranger des services canadiens d'éducation et de formation

Augmenter les exportations de produits et de services pédagogiques canadiens

Accroître la participation des Canadiens à l'élaboration des politiques sur des questions d'actualité auxquelles est confrontée la politique étrangère canadienne

Assurer le leadership canadien du processus politique du G8 sur des questions internationales actuelles et émergentes

Améliorer l'homogénéité et la cohérence des politiques étrangère et commerciale du Canada, et leur conformité avec les priorités intérieures du Canada

Assurer une participation efficace des gouvernements provinciaux aux forums internationaux sur des questions qui touchent à leurs compétences internes

Soutenir les intérêts internationaux des provinces et des territoires

Mieux faire connaître, au pays et à l'étranger, le fait que le Canada est une fédération forte et dynamique

Renforcer l'identité nationale et l'attachement au Canada

Augmenter l'intérêt des parlementaires à l'égard du Ministère

Augmenter l'efficacité des services offerts par le Ministère au Parlement

Contribuer, par l'intermédiaire du Cabinet, à l'élaboration des politiques relatives à des questions internationales

Améliorer la réponse du Ministère aux demandes de la population dans le but d'obtenir une plus grande transparence et une plus grande responsabilisation

Fournir davantage de réponses en temps opportun aux demandes de la population canadienne, d'organisations non gouvernementales, de députés, d'autres ministères et d'autres individus et organisations qui s'intéressent aux politiques étrangère et commerciale du Canada

Services ministériels

Résultat stratégique

Fournir les services essentiels d'une manière efficace et rentable pour permettre au Ministère de remplir son mandat et d'atteindre ses objectifs.

Sommaire des dépenses en 2001-2002 (en millions de dollars)
Dépenses prévues en début d'exercice: 279.7
Total des autorisations de dépenser en fin d'exercice: 397.6
Dépenses réelles: 394.5
Personnel - Équivalents temps plein (ETP)
ETP canadiens utilisés: 1,990
ETP recrutés sur place utilisés: 2,236

Contexte

Le secteur d'activité des services ministériels comprend la sécurité, les ressources humaines et la formation, la gestion des biens et du matériel, les finances et la planification ministérielles, les systèmes d'information et la technologie, la vérification et l'évaluation. Il comprend aussi le Bureau du protocole, qui est chargé des relations avec le corps diplomatique au Canada, ainsi que des voyages et des fonctions d'accueil au nom du premier ministre, des ministres du Cabinet et de la gouverneure générale.

Les activités quotidiennes du Ministère à l'administration centrale et dans les missions à travers le monde dépendent entièrement de la prestation des services ministériels. De plus, le Ministère compte sur ces services pour moderniser ses systèmes de gestion et améliorer son efficacité et son efficience globales. Parmi les défis qui se posent au Ministère dans ses activités quotidiennes figurent le travail au niveau multinational et les exigences en matière linguistique, les zones horaires multiples, l'utilisation de différentes monnaies et la prestation de services 24 heures sur 24, sept jours sur sept.

Au cours de la dernière année, les facteurs ci-après ont eu une incidence sur la prestation des services ministériels par le Ministère :

Attentes en matière de rendement et réalisations

Les employés d'abord : moderniser la gestion des ressources humaines et la formation

Assurer un milieu de travail et un cadre de vie sûrs pour les employés

Bâtir l'avenir grâce à des investissements immobiliers rentables

Moderniser la gestion et les systèmes d'information financière

Améliorer les pratiques commerciales, les communications et les services à la clientèle en utilisant les nouvelles technologies

Gestion axée sur les résultats

Maintien des normes internationales dans les relations diplomatiques

Services aux autres ministères

Résultat stratégique

Permettre aux ministères partenaires de mettre en oeuvre efficacement leurs programmes à l'étranger en leur donnant des services rentables qui répondent à leurs besoins, dans le respect des limites imposées par la loi, par la politique et par les ressources disponibles.

Sommaire des dépenses en 2001-2002 (en millions de dollars)
Dépenses prévues en début d'exercice : 239.1
Total des autorisations de dépenser en fin d'exercice : 245.4
Dépenses réelles : 240.3
Personnel - équivalents temps plein (ETP)
ETP canadiens utilisés : 38
ETP recrutés sur place utilisés : 1,291

Contexte

Le Ministère offre une grande variété de services à d'autres organismes et ministères partenaires pour leur permettre d'exécuter leurs mandats à l'extérieur du Canada. De tels services sont aussi offerts à des sociétés d'état et, dans certains cas, à des gouvernements provinciaux et étrangers, désignés sous le nom d'entités cooccupantes. Les coûts des services fournis aux entités cooccupantes sont entièrement récupérés. La grande variété de services comprend le logement du personnel, les locaux pour bureaux, l'administration des finances et du personnel, la gestion du matériel, l'entretien, les télécommunications et divers services de soutien.

En fournissant ce soutien, le Ministère permet aux Canadiens à l'extérieur de nos frontières de profiter d'un guichet unique qui leur donne accès à des nombreux services du gouvernement du Canada et de ses partenaires d'une façon rentable.

Le nombre de postes à l'étranger a augmenté rapidement au cours des trois dernières années. Plus de 300 postes ont été créés au cours de cette période, la plupart à la demande de ministères partenaires qui souhaitent offrir aux Canadiens une représentation et des services accrus à l'extérieur du Canada. En fait, plus de 50 p. 100 du personnel du gouvernement fédéral à l'étranger (en excluant le personnel administratif) est affecté à des programmes de ministères et d'organismes autres que le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international. Plus de 85 p. 100 des ambassades, des hauts-commissariats, des consulats généraux et des consulats ont du personnel provenant d'autres organisations gouvernementales.

Les services fournis à ces employés sont régis par les protocoles d'entente négociés entre le Ministère et les ministères parteraires concernés : l'Agence canadienne de développement international, l'Agence spatiale canadienne, Citoyenneté et Immigration Canada, le ministère de la Défense nationale, Ressources naturelles Canada, la Gendarmerie royale du Canada et autres. Les principales entités gouvernementales non fédérales qui sont installées dans les missions sont les gouvernements provinciaux de l'Alberta, de l'Ontario et du Québec, le gouvernement de l'Australie et Exportation et développement Canada.

Attentes en matière de rendement et réalisations

Fournir des services efficaces et efficients qui satisfont les ministères partenaires et les organismes clients à l'intérieur des limites financières, juridiques et politiques

Nouveaux postes outre-mer
Ministère ou organisme Employés canadiens Employés recrutés sur place Total des postes
Agence canadienne de développement international 8 9 17
Citoyenneté et Immigration Canada 6 42 48
Ministère de la Défense nationale 5 0 5
Autres 16 23 39
Total 35 74 109

Service de passeport

Résultat stratégique

Fournir aux citoyens canadiens et aux résidents admissibles du Canada des documents de voyage, y compris les passeports, respectés dans le monde entier afin de faciliter leurs déplacements dans le monde.

Sommaire des dépenses en 2001-2002 (en millions de dollars) *
Besoins de liquidités prévus (excédent) : (1.4 )
Total des autorisations de dépenser en fin d'exercice : 14.1
Besoins de liquidités réels : 3.2
Personnel - Équivalents temps plein (ETP)
ETP canadiens utilisés : 949
ETP recrutés sur place utilisés : 0

Contexte

Le Bureau des passeports fournit aux Canadiens des documents de voyage qui sont respectés dans le monde entier et des services qui respectent les normes publiées. Le Bureau des passeports est un organisme de service spécial au sein du Ministère. Il s'autofinance et recouvre ses coûts à partir des droits perçus pour les services rendus. Il doit constamment évaluer l'intégrité des documents de voyage ainsi que la sécurité du processus d'admissibilité et de délivrance. La qualité du service et l'équilibre budgétaire sont maintenus grâce à un examen minutieux des coûts de prestation des services.

Attentes en matière de rendement et réalisations

Resserrements des mesures sécuritaires et mesures additionnelles

Modifications au Décret sur les passeports canadiens

Volume d'activités

Productivité totale des facteurs

Variation de la productivité


* Ce secteur d'activité est financé par l'entremise d'un fonds renouvelable. Les montants indiqués au tableau renvoient aux besoins en liquidités du fonds pour l'exercice fi nancier. Ils ne reflètent pas directement les bénéfices ou pertes d'exploitation que connaîtra le fonds, celui-ci faisant l'objet d'une comptabilité d'exercice.

Délais de délivrance et périodes d'attente

Volume des passeports au Canada (2001-2002)

Les centres d'appel

Satisfaction de la clientèle

Situation financière

Progrès réalisés dans les grands projets stratégiques

Améliorer les services à la clientèle : perfectionner les éléments de sécurité intégrés aux passeports et offrir un service plus accessible et plus commode

Simplifier la tâche des clients : restructurer les procédures qui s'appliquent à la prestation des services et au traitement des demandes

Améliorer l'efficacité et la rentabilité : augmenter la productivité et réduire les coûts de fonctionnement

 

Renseignements financiers

Sommaire des ressources

Tableau 1 : Sommaire des crédits approuvés (en millions de dollars)
Approuvés/prévus par la loi (L) Dépenses prévues 2001-2002 Total des autorisations 2001-2002 Dépenses réelles 2001-2002
Total pour le Ministère 1,561.3 1,912.4 1,860.2
(1) Dépenses de fonctionnement 962.8 1,099.2 1,067.6
(5) Dépenses en capital 108.6 177.1 176.5
(10) Subventions et contributions 399.7 505.7 497.4
(L) Traitement et allocation pour automobile des ministres 0.1 0.1 0.1
(L) Paiements en vertu de la Loi sur la pension spéciale du service diplomatique 0.2 0.2 0.2
(L) Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés 89.9 93.7 93.7
(L) Fonds renouvelable des passeports 0.0 14.1 3.2
(L) Remboursements de montants portés aux recettes d'exercices précédents 0.0 3.2 3.2
(L) Frais d'agence de recouvrement 0.0 0.0 0.0
(L) Dépense des produits de la vente de biens excédentaires de la Couronne 0.0 2.6 1.9
(L) Perte au titre des opérations de change 0.0 16.4 16.4

Les totaux peuvent ne pas s'accorder en raison de l'arrondissement.

 
Tableau 2: Comparaison des dépenses totales prévues et des dépenses réelles par secteur d'activité (en millions de dollars)
Secteur d'activité ETP Dépenses de fonctionnement Dépenses en capital Subventions et contributions
Développement du commerce international 1,050.0 221.8 4.5 16.6
1,066.6 233.7 4.5 14.8
1,036.7 227.1 4.4 10.7
Politique commerciale, économique et environnementale 542.0 97.4 1.7 14.5
595.8 121.2 1.7 112.6
475.9 116.7 1.6 112.6
Sécurité et coopération internationales 680.0 191.8 5.2 345.1
633.8 247.1 12.5 354.0
636.8 238.0 12.4 350.0
Aide aux Canadiens à l'étranger 303.0 51.9 1.3 0.1
390.5 54.0 1.3 0.1
345.8 52.5 1.3 0.1
Diplomatie ouverte 430.0 73.5 1.1 23.3
552.8 79.7 1.1 24.2
434.2 75.4 1.1 24.0
Services ministériels 3,900.0 208.2 88.5 0.3
3,511.5 265.4 149.3 0.2
4,226.0 257.1 149.0 0.2
Services aux autres ministères 1,281.0 232.8 6.3 0.0
1,825.7 238.7 6.7 0.0
1,329.0 233.6 6.6 0.0
Service de passeport 561.0 54.6 0.0 0.0
942.8 57.3 12.4 0.0
948.7 92.3 12.4 0.0
Total 8,747.0 1,132.0 108.6 399.9
9,519.5 1,297.2 189.5 505.9
9,433.1 1,292.8 188.9 497.5
 
Secteur d'activité Dépenses totales brutes Moins : recettes disponibles Dépenses nettes totales  
Développement du commerce international 242.9 3.1 239.8  
253.0 3.1 249.9  
242.2 1.6 240.6  
Politique commerciale, économique et environnementale 113.6 0.0 113.6  
235.5 0.0 235.5  
230.9 0.0 230.9  
Sécurité et coopération internationales 542.1 0.9 541.2  
613.6 0.9 612.7  
600.5 0.8 599.7  
Aide aux Canadiens à l'étranger 53.3 2.2 51.1  
55.4 2.2 53.2  
53.8 2.2 51.6  
Diplomatie ouverte 97.9 1.1 96.8  
105.0 1.1 103.9  
100.5 0.9 99.6  
Services ministériels 297.0 17.3 279.7  
414.9 17.3 397.6  
406.3 11.9 394.5  
Services aux autres ministères 239.1 0.0 239.1  
245.4 0.0 245.4  
240.3 0.0 240.3  
Service de passeport 54.6 56.0 -1.4  
69.7 55.6 14.1  
104.7 101.6 3.2  
Total 1,640.5 80.6 1,559.9  
1,992.5 80.2 1,912.4  
1,979.2 119.0 1,860.2  
Autres recettes et dépenses
Recettes non disponibles       122,7
152,5
152,5
Coût des services fournis par d'autres ministères       53,7
53,7
54,0
Coût net du programme       1 490,9
1 813,6
1 761,7

Les données en caractères ordinaires dénotent les dépenses et recettes prévues au début de l'exercice.

Les données en italique dénotent les autorisations totales pour les dépenses et recettes à la fin de l'exercice.

Les données en caractères gras dénotent les dépenses et recettes réelles.

Les totaux peuvent ne pas s'accorder en raison de l'arrondissement. Les ETP comprennent les ETP canadiens et les ETP recrutés sur place.

Tableau 3: Comparaison historique des dépenses totales prévues et des dépenses réelles (en millions de dollars)
Secteur d'activité Dépenses réelles 1999-2000 Dépenses réelles 2000-2001 Dépenses prévues 2001-2002 Total des autorisations 2001-2002 Dépenses réelles 2001-2002
Total 1,587.5 1,554.9 1,560.0 1,912.4 1,860.2
Développement du commerce international 273.9 235.3 239.8 249.9 240.6
Politique commerciale, économique et environnementale 204.9 120.2 113.6 235.5 230.9
Sécurité et coopération internationales 448.7 506.6 541.2 612.7 599.7
Aide aux Canadiens à l'étranger 46.0 49.1 51.1 53.2 51.6
Diplomatie ouverte 90.1 104.6 96.8 103.9 99.6
Services ministériels 306.8 324.0 279.7 397.6 394.5
Services aux autres ministères 208.9 216.2 239.1 245.4 240.3
Services de passeport 8.2 -1.1 -1.4 14.1 3.2
 

Les totaux peuvent ne pas s'accorder en raison de l'arrondissement.

Tableau 4 : Recettes disponibles par secteur d'activité (en millions de dollars)
Secteur d'activité Recettes réelles 1999-2000 Recettes réelles 2000-2001 Recettes prévues 2001-2002 Total des autorisations 2001-2002 Recettes réelles 2001-2002
Total des recettes à valoir sur le crédit 80.0 99.3 80.6 80.2 119.1
Recettes disponibles  
Développement du commerce international
Centre de commerce canadien
0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
Foires commerciales et missions axées sur le commerce et l'investissement dans le domaine de la technologie 2.8 2.1 3.1 3.1 1.6
Politique commerciale, économique et environnementale 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
Sécurité et coopération internationales
Programme d'échanges internationaux visant la jeunesse
0.0 0.4 0.9 0.9 0.8
Aide aux Canadiens à l'étranger
Services consulaires spécialisés
2.1 2.0 2.2 2.2 2.2
Diplomatie ouverte
Centres d'éducation canadiens
0.8 0.9 1.1 1.1 0.9
Services ministériels
Services de télécommunications
1.0 0.9 2.1 2.1 1.6
Services de formation 4.8 4.3 5.0 5.0 4.5
Services d'immobilier à l'étranger 3.5 3.8 10.2 10.2 5.8
Services aux autres ministères 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
Services de passeport
Droits de passeport
64.9 84.9 56.0 55.6 101.6

Les totaux peuvent ne pas s'accorder en raison de l'arrondissement.

Tableau 4 (suite) : Recettes disponibles par secteur d'activité (en millions de dollars)
Secteur d'activité Recettes réelles 1999-2000 Recettes réelles 2000-2001 Recettes prévues 2001-2002 Total des autorisations 2001-2002 Recettes réelles 2001-2002
Total des recettes non disponibles 212.7 225.9 122.7 152.5 152.5
Total des recettes 292.7 325.2 203.3 232.7 271.6
Recettes non disponibles  
Développement du commerce international
Contributions remboursées en vertu du PDME
3.4 3.6 2.5 5.6 5.6
Redressement de dépenses des années précédentes 0.0 0.0 0.0 0.5 0.5
Politique commerciale, économique et environnementale
Droits applicables aux licences pour le bois d'oeuvre
102.5 93.2 10.0 1.8 1.8
Droits au titre des licences d'importation et d'exportation 16.4 17.5 14.6 19.4 19.4
Sécurité et coopération internationales
Redressement de dépenses des années précédentes
9.1 4.9 0.0 0.7 0.7
Aide aux Canadiens à l'étranger
Frais consulaires pour l'obtention de documents de voyage
44.0 48.1 46.8 48.7 48.7
Redressement de dépenses des années précédentes 0.0 0.0 0.0 0.4 0.4
Diplomatie ouverte
Redressement de dépenses des années précédentes
0.0 0.0 0.0 0.2 0.2
Services ministériels
Part du loyer et des frais de transport des employés
14.3 14.7 14.4 17.3 17.3
Ventes de propriétés et autres biens 8.9 27.4 25.0 20.8 20.8
Redressement de dépenses des années précédentes 7.1 7.5 4.0 17.1 17.1
Services fournis au Bureau des passeports 4.4 4.4 4.4 4.4 4.4
Gains au titre des opérations de change 0.0 0.7 0.0 14.3 14.3
Autre 1.3 1.2 1.0 1.3 1.3
Services aux autres ministères
Redressement de dépenses des années précédentes
1.2 2.7 0.0 0.0 0.0
Services de passeport 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0

Notes explicatives pour le tableau 4

Le Ministère est habilité à percevoir et à dépenser des recettes tirées des activités énumérées au tableau précédent. Ainsi, des recettes ont été reçues en 2001-2002 au titre des activités suivantes :

Recettes disponibles

Foires commerciales et missions axées sur le commerce et l'investissement dans le domaine de la technologie : Le MAECI fournit un appui logistique aux Canadiens qui organisent des missions à l'étranger axées sur le commerce et l'investissement. Le coût de ces services (transports locaux, traduction, locations de chambre, réceptions, etc.) est récupéré auprès des organisateurs de mission...

Programme d'échanges internationaux pour les jeunes : Le MAECI utilise les recettes tirées des frais de participation pour couvrir les coûts marginaux encourus pour l'appui au programme dans les missions à l'étranger, autres que le coût de traitement des visas et des permis de travail, pour faire en sorte que plus de jeunes participent au programme en élargissant celui-ci à des pays où la participation est minime pour l'instant et en répondant à des demandes d'échanges plus nombreux dans des pays qui y participent actuellement, et pour accroître la participation des jeunes Canadiens en leur faisant connaître le programme et en en faisant une meilleure promotion au Canada.

Services consulaires spécialisés : En 1998-1999, le MAECI a reçu l'autorisation de dépenser de nouveau les recettes perçues au titre de services consulaires spécialisés dispensés dans les missions à l'étranger. Parmi ceux-ci figurent notamment les services juridiques et notariaux (par ex., prestation de serment, réception d'affi davits, authentification de signatures et du sceau d'autorités étrangères). Sont exonérés de ces frais les clients se trouvant dans des situations d'urgence à l'étranger ou pour lesquels des considérations humanitaires primordiales s'imposent. Les frais correspondent au coût de la prestation des services et ne sont pas inférieurs à ceux pratiqués par les professionnels locaux.

Centres d'éducation canadiens (CEC) : Le coût de certains services fournis aux CEC (par ex., location et services publics), qui font la promotion des services canadiens d'éducation et de formation, est recouvré auprès du Réseau de centres d'éducation canadiens.

Services de télécommunications, de formation et d'immobilier à l'étranger : Le MAECI est désigné comme étant le fournisseur de services communs dont les ministères ayant des activités à l'étranger ont besoin. Il reçoit des fonds au titre de la prestation des services auxquels les ministères doivent recourir pour soutenir les missions consulaires et diplomatiques du Canada à l'étranger, et il est autorisé à facturer les ministères et organismes pour les services facultatifs. Le MAECI consulte les ministères partenaires et autres organismes clients au sujet de la tarifi cation et des services fournis. Les tarifs facturés aux autres ministères visent à couvrir les frais additionnels seulement et les tarifs facturés aux sociétés d'État et aux organismes non fédéraux ne dépassent pas le coût total du service fourni, conformément à la politique de recouvrement des coûts du gouvernement.

Droits de passeport : Le Bureau des passeports fonctionne selon la formule du fonds renouvelable. Autrement dit, il a une autorisation permanente, donnée par le Parlement, d'effectuer des paiements à même le Trésor. Il finance ses activités au moyen des droits perçus pour l'obtention de documents de voyage. Une partie des droits qui s'appliquent à l'obtention du passeport de 24 pages, qui représente plus de 97 p. 100 des documents de voyage émis, comprend des frais de 60 $.

Recettes non disponibles

Contributions remboursées en vertu du PDME : Ce programme accorde des contributions à des PME et à des associations industrielles nationales. La plupart de ces contributions sont remboursables si la société bénéfi ciaire affiche une augmentation de ses ventes ou obtient des contrats. Les remboursements sont versés au Trésor.

Droits applicables aux licences d'importation et d'exportation : La délivrance de licences d'importation et d'exportation constitue un aspect fondamental du contrôle à l'exportation et à l'importation de marchandises désignées en vertu de la Loi sur les licences d'exportation et d'importation. Les coûts ordinairement récupérés s'élèvent à 9 $ par licence et les recettes perçues sont versées au Trésor.

Prix des licences d'exportation du bois d'oeuvre : Des frais fixes de 9 $ par licence sont facturés aux exportateurs de bois d'oeuvre au bureau du courtier en douanes, et de 14 $ par licence à la Direction générale des contrôles à l'exportation et à l'importation.

Frais consulaires pour l'obtention de documents de voyage : Outre les droits perçus par le Bureau des passeports, des frais consulaires de 25 $ sont perçus au nom du MAECI pour couvrir le coût des services fournis par le Programme consulaire, les sommes correspondantes étant versées au Trésor.

Parts du loyer et des frais de transport des employés : En vertu des directives sur le Service extérieur, les employés paient une part de loyer en fonction du coût du logement à Ottawa. En outre, dans certaines circonstances, comme les affectations à des missions difficiles, les employés peuvent louer des véhicules de fonction à l'étranger pour leur usage personnel. Les sommes correspondantes sont versées au Trésor.

Ventes de propriétés et autres biens : En tant qu'organisme de services spéciaux, la Direction générale des biens du MAECI est habilitée à vendre les biens excédentaires de l'État. Les recettes tirées de ces ventes sont versées au Trésor et remises au Ministère dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses pour réinvestissement.

Services fournis au Bureau des passeports : Étant donné que le Bureau des passeports détermine ses tarifs sur la base du coût total de ses activités, les frais généraux du MAECI attribués aux activités relatives aux passeports dans les missions à l'étranger doivent être pris en compte. Le montant de ces frais généraux (services financiers et services du personnel, gestion de l'information, ressources matérielles) a été fixé à 4,4 millions de dollars, somme qui est versée au Trésor.

Tableau 5 : Paiements de transfert par secteur d'activité (en millions de dollars)
Secteur d'activité Dépenses réelles 1999-2000 Dépenses réelles 2000-2001 Dépenses prévues 2001-2002 Total des autorisations 2001-2002 Dépenses réelles 2001-2002
Subventions  
Développement du commerce international 0.8 0.0 2.1 0.3 0.2
Politique commerciale, économique et environnementale 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
Sécurité et coopération internationales 5.9 10.8 11.4 16.5 16.5
Aide aux Canadiens à l'étranger 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
Diplomatie ouverte 22.3 32.5 21.3 21.9 21.7
Services ministériels 0.2 0.2 0.3 0.2 0.2
Services aux autres ministères 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
Services de passeport 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
Total des subventions 29.2 43.5 35.1 39.0 >38.6
Contributions  
Développement du commerce international 14.8 13.0 14.5 14.5 10.4
Politique commerciale, économique et environnementale 107.2 14.0 14.5 112.6 112.6
Sécurité et coopération internationales 257.2 304.9 333.7 337.4 333.5
Aide aux Canadiens à l'étranger 0.0 0.1 0.1 0.1 0.1
Diplomatie ouverte 0.5 1.7 2.0 2.3 2.3
Services ministériels 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
Services aux autres ministères 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
Services de passeport 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
Total des contributions 379.7 333.7 364.8 466.9 458.9
Total des paiements de transfert 408.9 377.2 399.9 505.9 497.5

Les totaux peuvent ne pas s'accorder en raison de l'arrondissement.

Tableau 6 : Détails des programmes de paiements de transfert

Subventions

Sécurité et coopération internationales

Résultat stratégique : Chercher à établir un système international pacifique fondé sur le droit, qui reflétera les valeurs canadiennes et au sein duquel le Canada sera protégé des menaces provenant de l'étranger.

Subventions tenant lieu d'impôts sur les biens des missions diplomatiques et consulaires et des organisations internationales au Canada (6,4 millions de dollars)
Résultats attendus : Ces subventions permettent d'honorer les obligations internationales du Canada envers les missions diplomatiques et consulaires étrangères, conformément à la Convention de Vienne sur les relations consulaires, ainsi que les obligations découlant des accords de siège conclus entre le Canada et diverses organisations internationales.

Résultats réels : Des subventions de 6,4 millions de dollars tenant lieu d'impôts sur des biens diplomatiques admissibles ont été versées en 2001-2002 dans les délais prévus.

Diplomatie ouverte

Résultat stratégique : Accroître la sensibilisation et le respect à l'égard du rôle du Canada comme participant dynamique aux affaires mondiales et comme partenaire économique, promouvoir l'identité et les valeurs canadiennes à l'étranger, et créer un environnement international favorable aux intérêts politiques et économiques du Canada.

Subventions d'appui aux relations universitaires (13,5 millions de dollars)

Résultats attendus : Les subventions d'appui aux relations universitaires visent à favoriser un intérêt éclairé, favorable et soutenu pour le Canada parmi les professionnels et les dirigeants étrangers, à assurer une évolution efficace de la politique canadienne d'éducation en réaction aux changements de l'environnement international et à développer les marchés des services éducatifs canadiens à l'étranger.

Résultats réels : En 2001-2002, les programmes de bourses internationales du Ministère ont permis à quelque 300 jeunes gens d'autres pays de faire des études supérieures au Canada. Ces jeunes ne représentaient qu'une petite fraction des étudiants étrangers qui ont choisi d'étudier dans des établissements canadiens. En fait, plus de 200 000 étudiants à plein temps et stagiaires à court terme venant d'autres pays faisaient des études postsecondaires ou des études de langue au Canada. L'impact économique des étudiants étrangers au Canada était évalué l'an dernier à plus de 4 milliards de dollars. À l'étranger, près de 6 000 enseignants étrangers donnaient des cours portant sur le Canada à 150 000 étudiants, dans plus de 30 pays. Ces chiffres reflètent le succès de l'activité soutenue du Ministère pour la promotion des collèges et universités du Canada à l'étranger.

Subventions d'appui aux relations culturelles (8,2 millions de dollars)
Résultats attendus : Les subventions d'appui aux relations culturelles ont pour objet d'assurer la présence d'artistes professionnels canadiens aux représentations culturelles de haut calibre organisées à l'étranger, d'engager des agents et des imprésarios étrangers pour les festivals et les présentations artistiques canadiens, de veiller à une représentation adéquate du Canada dans les activités de promotion des arts à l'étranger et de développer les marchés des produits et services culturels canadiens.

Résultats réels : Le Ministère a accordé son appui à plus de 400 artistes et groupes d'artistes en 2001-2002 afin de faire la promotion des arts canadiens à l'échelle internationale. Les bénéficiaires des subventions ont été choisis en collaboration avec d'autres organismes fédéraux, provinciaux et municipaux offrant du financement de nature culturelle. Parmi les principaux exemples de combinaison réussie des arts et de la politique étrangère, il y a lieu de mentionner la participation canadienne à la Biennale de Venise, les visites officielles de la gouverneure générale en Argentine, au Chili et en Allemagne ainsi que les tournées du Royal Winnipeg Ballet en Asie et aux États-Unis.

Contributions

Contributions obligatoires (278,6 millions de dollars)
Résultats réels : Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international doit veiller au versement des quotes-parts et des cotisations nécessaires au maintien de l'appartenance et de la participation du Canada à diverses organisations internationales. Pour 2001-2002, les montants versés à cet égard ont totalisé 278,6 millions de dollars.

Sécurité et coopération internationales

Résultat stratégique : Chercher à établir un système international pacifique fondé sur le droit, qui reflétera les valeurs canadiennes et au sein duquel le Canada sera protégé des menaces provenant de l'étranger.

Programme de consolidation de la paix et de sécurité humaine (8,4 millions de dollars)
Résultats attendus : Ce programme a été créé pour servir les objectifs de la politique étrangère du Canada en matière de sécurité humaine. Ces objectifs, défi nis au terme de consultations interministérielles approfondies, comprennent les priorités suivantes : la protection des civils, les opérations de soutien de la paix, la prévention des conflits, l'imputabilité et la sécurité du public.

Résultats réels : L'année dernière, le programme a très bien réussi à fi nancer des projets pratiques et pragmatiques à l'appui des objectifs du Canada en matière de sécurité humaine. Il a permis d'appuyer plus de 120 initiatives, un peu partout dans le monde, et a effi cacement contribué à la défense des droits et à la formulation de politiques, permettant au Canada de faire avancer son programme de sécurité humaine à plusieurs tribunes bilatérales, régionales et multilatérales. Les principales réalisations comprennent l'appui à l'établissement de la Cour pénale internationale, le rapport de la Commission internationale de l'intervention et de la souveraineté des États et la création du Consortium canadien en sécurité humaine.

Programme de stages internationaux pour les jeunes (6 millions de dollars)
Résultats attendus : Ce programme permet de financer la première affectation professionnelle de jeunes Canadiens détachés à l'étranger dans le cadre de projet choisis en fonction du mandat du Ministère et des priorités d'emploi des jeunes en cause. De plus, le programme finance les évaluations de sécurité relatives aux affectations internationales de stagiaires canadiens proposées par le Ministère et d'autres organismes fédéraux.

Résultats réels : En 2001-2002, le programme a permis de trouver des affectations internationales à 396 jeunes, dans le cadre de 44 projets reflétant le mandat du Ministère : promotion du commerce et de l'investissement (40 p. 100), promotion de la paix dans le monde (40 p. 100) et rayonnement de la culture et des valeurs canadiennes (20 p. 100); et les priorités d'emploi des personnes en cause : équité en emploi (61 p. 100) et jeunes à risque (23 p. 100). De plus, le programme a financé les évaluations de sécurité relatives à 1 200 affectations proposées par le Ministère, ainsi que par Développement des ressources humaines Canada, Industrie Canada, le ministère du Patrimoine canadien et Environnement Canada.

Projets et activités de développement résultant des Sommets de la Francophonie (9,7 millions de dollars)
Résultats attendus : Le fonds finance le plan d'action biennal ratifié par les chefs d'État et de gouvernement à l'occasion des Sommets de la Francophonie, qui touche au développement démocratique, à la consolidation de la primauté du droit, à la paix et à la sécurité humaine, à la coopération francophone multilatérale, aux nouvelles technologies de l'information et à la diversité culturelle. La contribution du Canada fait l'objet d'une coordination interministérielle. Elle est normalement réévaluée à l'occasion de chaque Sommet.

Résultats réels : Les sommes transmises à l'Agence intergouvernementale de la Francophonie ont été ventilées sur 27 projets. Ces projets étaient regroupés sous plusieurs chapitres découlant des orientations données par le Sommet de Moncton et touchaient plusieurs secteurs dans le domaine de la jeunesse, des technologies de l'information et des communications, des droits de la personne, de la liberté et de la démocratie, et de la bonne gouvernance.

Fonds canadien d'action contre les mines terrestres (5,6 millions de dollars)
Résultats attendus : Le Fonds canadien d'action contre les mines terrestres a permis d'appuyer ou de lancer des projets ayant les objectifs suivants : augmenter le nombre des ratifications de la Convention d'Ottawa et parvenir à son universalisation grâce à une campagne internationale concertée et à des programmes d'action ciblés contre les mines; veiller à une mise en oeuvre et une vérification efficaces des dispositions de la Convention d'Ottawa; maximiser la coordination internationale et l'efficacité de l'action contre les mines sur le terrain; informer davantage et appuyer le leadership canadien dans l'action contre les mines; contribuer à la destruction des stocks de mines antipersonnel en offrant des compétences et une aide financière; et accroître d'une façon durable la capacité financière des programmes d'action contre les mines.

Résultats réels : En 2001-2002, les efforts politiques et diplomatiques du Canada visant l'universalisation de la Convention d'Ottawa ont contribué à l'accroissement du nombre d'États parties à la Convention. En effet, le nombre des pays signataires est passé de 111 en mars 2001 à 122 en mars 2002. Le Ministère a financé 42 projets d'action contre les mines dans toutes les régions du monde, y compris certains des pays les plus fortement minés du monde. Les initiatives canadiennes ont contribué à une baisse du nombre de victimes, à une diminution considérable du nombre de pays producteurs et à une interruption presque complète du commerce des mines. Dans le domaine de la sensibilisation et du soutien du leadership canadien en matière d'action contre les mines, dans le cadre du Programme des jeunes ambassadeurs pour l'action contre les mines, le Ministère a financé sept jeunes ambassadeurs qui ont assumé pendant l'année différentes tâches de sensibilisation et de communication un peu partout dans le pays. Le Canada a publié un rapport annuel sur le Fonds canadien contre les mines terrestres, a tenu un site Web d'information sur l'action contre les mines http://www.mines.gc.ca et a continué à faire paraître Passage, revue trimestrielle sur la question. Le Canada a été un chef de file dans le domaine de la fourniture d'aide financière et technique pour la destruction des stocks de mines. Pour favoriser la conformité aux dispositions de la Convention prévoyant la destruction des mines dans un délai prescrit, le Canada a fi nancé de nombreux projets de destruction de stocks en 2001- 2002. Le Fonds canadien contre les mines terrestres établi pour une période de cinq ans devrait être maintenu jusqu'en mars 2003. Le Ministère prend actuellement des mesures pour s'assurer que le Canada pourra affecter les ressources nécessaires à une mise en oeuvre complète et à l'universalisation de la Convention d'Ottawa au-delà de 2003.

Développement du commerce international

Résultat stratégique : Contribuer à la création d'emplois au Canada et à la prospérité du pays en aidant le secteur privé à profiter pleinement des débouchés internationaux, notamment au chapitre du transfert de technologies, de même qu'en promouvant et en facilitant l'investissement étranger au pays.

Programme de développement des marchés d'exportation (7,1 millions de dollars)
Résultats attendus : Le Programme de développement des marchés d'exportation (PDME) aide les entreprises canadiennes à accéder à de nouveaux marchés en couvrant une partie des coûts d'activités qu'elles ne pourraient ou ne voudraient normalement pas engager seules, réduisant ainsi les risques liés à l'implantation sur un marché étranger. Les coûts et les activités admissibles comprennent les visites sur place, les foires commerciales, l'accueil d'acheteurs, les essais de produits en vue de leur homologation, les frais juridiques liés aux accords de commercialisation internationaux, les frais de transport de stagiaires à l'étranger, les frais de démonstration des produits, le matériel promotionnel et les autres frais entraînés par l'exécution d'un plan de développement des marchés. Le programme couvre également en partie les coûts de préparation des soumissions à de grands projets d'immobilisations réalisés à l'étranger.

Résultats réels : En 2001-2002, 500 entreprises canadiennes ont reçu une aide fi nancière totalisant 5,1 millions de dollars dans le cadre du programme. Ces entreprises ont déclaré des ventes estimatives de 170 millions de dollars découlant directement de l'aide reçue du PDME. De plus, 30 associations industrielles représentant des centaines de sociétés canadiennes ont reçu un montant total de 2 millions de dollars comme contribution à des initiatives de promotion du commerce prises pour le compte de leurs membres dans un grand nombre de secteurs d'activité.

Politique commerciale, économique et environnementale

Résultat stratégique : Contribuer à la création d'emplois, à la prospérité du pays et à la défense des intérêts ainsi qu'à l'avancement des priorités du Canada en ce qui a trait à l'environnement par une gestion efficace des relations commerciales, économiques et environnementales du Canada, ainsi que par la libéralisation des échanges et des mouvements de capitaux dans le monde, le tout reposant sur des règles claires et équitables qui tiennent compte des intérêts canadiens.

Contributions aux provinces pour les contrôles des exportations de bois d'oeuvre (97 millions de dollars)
Résultats attendus : L'objet de ce programme est de remettre aux quatre provinces couvertes par l'Accord de 1996 entre le Canada et les États-Unis sur le bois d'oeuvre résineux une part proportionnelle des droits d'exportation perçus conformément à l'Accord, après déduction des frais d'administration et des frais juridiques assumés pour défendre les intérêts du Canada en la matière.

Résultats réels : Les recettes nettes de 97 millions de dollars provenant des droits d'exportation perçus conformément à l'Accord ont été réparties proportionnellement entre l'Alberta, la Colombie-Britannique, l'Ontario et le Québec en 2001-2002. Le gouvernement fédéral s'est ainsi acquitté des obligations découlant des ententes conclues avec chacune de ces provinces conformément à l'Accord sur le bois d'oeuvre résineux.

 

Tableau 7 : Besoins en ressources par organisation et secteur d'activité (en millions de dollars) (Page 1 de 2)
Organisation Secteur d'activité
  Commerce international Politique commerciale, économique et environnementale Sécurité et coopération internationales Aide aux Canadiens à l'étranger
Les données en caractères ordinaires dénotent les dépenses et recettes prévues au début de l'exercice.
Les données en italique dénotent les autorisations totales pour les dépenses et recettes à la fin de l'exercice.
Les données en caractères gras dénotent les dépenses et recettes réelles.
Les totaux peuvent ne pas s'accorder en raison de l'arrondissement.
Bureaux de la direction 0.0 0.0 0.0 0.0
0.0 0.0 0.0 0.0
0.0 0.0 0.0 0.0
Conseiller juridique 0.0 2.9 4.3 0.0
0.0 3.0 6.6 0.0
0.0 2.0 5.6 0.0
Politique mondiale et sécurité 0.0 0.3 390.4 0.0
0.0 0.3 415.3 0.0
0.0 0.3 405.8 0.0
Politique commerciale, économique et environmementale 0.0 47.5 3.5 0.0
0.0 169.7 5.0 0.0
0.0 166.7 5.0 0.0
Commerce international 49.3 0.0 0.0 0.0
53.6 0.0 0.0 0.0
44.9 0.0 0.0 0.0
Communications, culture et planifi cation des politiques 0.0 0.0 1.0 0.0
0.0 0.0 2.5 0.0
0.0 0.0 2.4 0.0
Services ministériels, passeports et affaires consulaires 0.0 0.0 47.2 6.1
0.0 0.0 48.4 7.9
0.0 0.0 49.6 7.5
Ressources humaines 0.0 0.0 0.0 0.0
0.0 0.0 0.0 0.0
0.0 0.0 0.0 0.0
Amériques 62.8 25.1 30.3 14.3
63.7 28.6 41.1 14.5
65.2 28.2 39.4 14.3
Europe 45.0 21.9 18.5 11.8
53.0 13.7 37.9 12.6
52.8 13.7 37.4 12.2
Asie-Pacifique 55.7 8.1 31.2 12.0
51.1 12.9 36.8 12.0
50.0 12.6 35.7 11.5
Afrique et Moyen-Orient 27.0 7.9 14.8 6.9
28.5 7.3 19.1 6.2
27.6 7.3 18.7 6.1
Total 239.8 113.6 541.2 51.1
249.9 235.5 612.7 53.2
240.6 230.9 599.7 51.6


Tableau 7 : Besoins en ressources par organisation et secteur d'activité (en millions de dollars) (Page 2 de 2)
Organisation Secteur d'activité  
  Diplomatie ouverte Services ministériels Services aux autres ministères Services de passeport Total
Les données en caractères ordinaires dénotent les dépenses et recettes prévues au début de l'exercice.
Les données en italique dénotent les autorisations totales pour les dépenses et recettes à la fin de l'exercice.
Les données en caractères gras dénotent les dépenses et recettes réelles.
Les totaux peuvent ne pas s'accorder en raison de l'arrondissement.
Bureaux de la direction 0.0 8.3 0.0 0.0 8.3
0.0 11.7 0.0 0.0 11.7
0.0 10.1 0.0 0.0 10.1
Conseiller juridique 0.0 0.0 0.0 0.0 7.2
0.0 0.0 0.0 0.0 9.5
0.0 0.0 0.0 0.0 7.6
Politique mondiale et sécurité 0.0 0.0 0.0 0.0 390.7
0.0 0.0 0.0 0.0 415.6
0.0 0.0 0.0 0.0 406.2
Politique commerciale, économique et environmementale 0.0 0.0 0.0 0.0 51.0
0.0 0.0 0.0 0.0 174.7
0.0 0.0 0.0 0.0 171.7
Commerce international 0.0 0.0 0.0 0.0 49.3
0.0 0.0 0.0 0.0 53.6
0.0 0.0 0.0 0.0 44.9
Communications, culture et planification des politiques 51.2 0.0 0.0 0.0 52.2
56.0 0.0 0.0 0.0 58.6
53.0 0.0 0.0 0.0 55.4
Services ministériels, passeports et affaires consulaires 0.0 229.3 0.0 -1.4 281.2
0.0 332.3 0.0 14.1 402.7
0.0 330.8 0.0 3.2 391.0
Ressources humaines 0.0 42.0 0.0 0.0 42.0
0.0 53.6 0.0 0.0 53.6
0.0 53.6 0.0 0.0 53.6
Amériques 14.5 0.0 74.1 0.0 221.2
15.7 0.0 77.0 0.0 240.6
15.5 0.0 76.5 0.0 239.2
Europe 12.1 0.0 63.9 0.0 173.2
12.3 0.0 69.9 0.0 199.3
11.9 0.0 67.4 0.0 195.5
Asie-Pacifique 10.1 0.0 64.5 0.0 181.6
12.9 0.0 64.5 0.0 190.1
12.8 0.0 64.0 0.0 186.7
Afrique et Moyen-Orient 8.9 0.0 36.6 0.0 102.1
7.0 0.0 34.0 0.0 102.1
6.4 0.0 32.4 0.0 98.4
Total 96.8 279.7 239.1 -1.4 1,559.9
103.9 397.6 245.4 14.1 1,912.4
99.6 394.5 240.3 3.2 1,860.2

Tableau 8 : Projets d'immobilisations par secteur d'activité (en millions de dollars)
Secteur d'activité Coût estimatif Dépenses réelles 1999-2000 Dépenses réelles 2000-2001 Dépenses prévues 2001-2002 Total des autorisations 2001-2002 Dépenses réelles 2001-2002
Services ministériels  
Amman, Jordanie
Achat d'un terrain pour la chancellerie
7.2 0.0 0.0 7.5 7.5 7.2
Atlanta, États-Unis
Achat d'une résidence officielle
2.9 0.0 0.0 2.5 2.5 2.5
Beijing, Chine
Achat d'un complexe diplomatique
34.8 8.3 8.4 0.1 0.4 0.1
Berlin, Allemagne
Construction d'une chancellerie
92.6 2.2 2.6 12.3 19.9 24.6
Berlin, Allemagne
Construction d'une résidence officielle
7.2 3.8 0.2 0.0 0.1 0.1
Bucarest, Roumanie
Construction d'une annexe à la chancellerie
1.9 0.0 1.8 0.1 0.1 0.1
Caire (Le), Égypte
Construction d'une chancellerie
15.1 2.6 5.1 3.3 3.5 3.5
Caracas, Venezuela
Construction d'une chancellerie
20.5 1.4 5.8 1.9 1.9 1.8
Dallas, États-Unis
Achat d'une résidence officielle
2.4 2.1 0.1 0.0 0.0 0.0
Dhaka, Bangladesh
Construction d'un complexe diplomatique
23.0 7.5 0.0 7.1 0.1 0.1
Genève, Suisse
Construction d'une chancellerie
21.3 4.4 0.4 0.3 0.3 0.2
Lagos, Nigéria
Rénovation d'un complexe diplomatique
3.1 0.7 2.3 0.4 0.2 0.1
Londres, Royaume-Uni
Rénovations de la Maison Macdonald
1.7 0.0 0.0 1.5 1.5 1.5

Les totaux peuvent ne pas s'accorder en raison de l'arrondissement.

Tableau 8 (suite) : Projets d'immobilisations par secteur d'activité (en millions de dollars)
Secteur d'activité Coût estimatif Dépenses réelles 1999-2000 Dépenses réelles 2000-2001 Dépenses prévues 2001-2002 Total des autorisations 2001-2002 Dépenses réelles 2001-2002
Total 447.5 48.9 49.5 93.9 113.2 97.0
Services ministériels  
Moscou, Russie
Achat de cinq logements pour le personnel
4.4 0.0 2.7 1.4 1.4 1.4
Nairobi, Kenya
Construction d'une chancellerie
25.3 0.9 1.0 8.3 10.8 10.8
New Delhi, Inde
Construction de huit logements pour le personnel
4.2 2.7 1.4 0.0 0.1 0.1
Port-au-Prince, Haïti
Construction d'une chancellerie
20.1 0.0 0.4 4.1 4.9 4.9
Rome, Italie
Achat d'une chancellerie
34.6 0.0 0.0 26.4 26.4 26.4
Séoul, Corée
Construction d'une chancellerie
51.7 0.7 0.2 0.1 0.1 0.1
Tokyo, Japon
Construction de 19 logements pour le personnel
17.6 4.7 12.3 0.6 0.2 0.2
Varsovie, Pologne
Ajout/rénovation de la chancellerie
14.8 1.2 4.7 11.5 8.0 8.0
Washington/OEA, États-Unis
Achat d'une résidence officielle
2.8 0.0 0.0 2.9 2.9 2.8
Services de passeport  
Plan d'amélioration de la technologie 32.9 5.7 0.1 0.0 15.0 0.0
Passeport en ligne 1.6 0.0 0.0 1.4 1.6 0.3
Lecture faciale 2.1 0.0 0.0 0.2 2.1 0.2
Lien électronique avec les provinces 1.7 0.0 0.0 0.0 1.7 0.0

Les totaux peuvent ne pas s'accorder en raison de l'arrondissement.

Tableau 9 : Sommaires financiers concernant le fonds renouvelable du Bureau des passeports (en millions de dollars)
  Réelles 1999-2000 Réelles 2000-2001 Prévues 2001-2002 Total des autorisations pour 2001-2002 Réelles 2001-2002
Recettes 64.5 71.3 94.6 94.6 93.3
Dépenses 67.4 82.5 96.4 96.4 111.1
Profit (ou perte) -2.9 -11.2 -1.8 -1.8 -17.8
Ajouter les postes n'exigeant pas de sortie de fonds :
Amortissement 3.5 7.9 10.8 10.8 18.7
Provision pour indemnités de cessation d'emploi 1.0 1.1 0.0 0.0 1.3
Utilisation du matériel pour les passeports 0.0 0.0 6.3 6.3 0.0
Incitatifs différés/location 0.0 0.0 0.0 0.0 0.3
Intérêt sur les prêts 0.0 0.0 0.4 0.4 0.4
Total des postes hors caisse 4.5 9.0 17.5 17.5 20.7
Ajouter les rentrées de fonds :
Initiatives du CT pour la sécurité publique 0.0 0.0 7.1 7.1 7.1
Gouvernement en direct/CT 0.0 0.0 1.6 1.6 1.6
Total des rentrées de fonds 0.0 0.0 8.7 8.7 8.7
Variations du fonds de roulement 2.3 12.8 -16.5 -16.5 -10.0
Acquisitions de biens amortissables et autres changements -12.1 -23.2 -21.9 -21.9 -4.8
Excédent de trésorerie (besoin) -8.2 -12.6 -14.0 -14.0 -3.2
Prêt du MAECI 0.0 7.9 0.0 0.0 0.0
Remise en vigueur de la radiation de l'excédent accumulé du fonds de renouvellement 0.0 5.8 0.0 0.0 0.0
Autorisation : Excédent cumulatif (prélèvement) 13.0 14.1 0.0 0.0 10.9

Les totaux peuvent ne pas s'accorder en raison de l'arrondissement.



Tableau 10 : Passif éventuel (en millions de dollars)
  Montant du passif éventuel
31 mars 2000 31 mars 2001 En date du 31 mars 2002
Total 836.1 681.2 380.5
Prêts  
Prêts garantis aux gouvernements de la Roumanie et de la Bulgarie 24.0 35.0 35.0
Poursuites ou risques de poursuites 812.1 * 646.2 * 345.5

Notes explicatives pour le tableau 10

Au 31 mars 2002, le MAECI avait un passif éventuel estimé à 380,5 millions de dollars, soit :

* Conformément aux changements apportés récemment aux obligations d'information pour les Comptes publics, le montant estimatif du passif éventuel découlant d'une poursuite envisagée ou en cours qui est jugé avoir peu de chance de se concrétiser doit être établi à zéro. Les montants indiqués au 31 mars 2000 et au 31 mars 2001 ont été redressés pour refléter ce changement.

 

Rapport sur d'autres thèmes gouvernementaux et questions de gestion

Marchés et approvisionnements

Marchés
Points à aborder Points de vue de l'organisation
1. Rôle des marchés dans la prestation des programmes Un groupe ministériel chargé des marchés a le mandat, pour l'ensemble du Ministère, d'améliorer les processus et les services au Ministère.
2. Aperçu des méthodes et de la stratégie de gestion des marchés au Ministère

Un réseau de Comités d'examen des marchés a été implanté dans tout le Ministère. Il incombe à ces comités de scruter tous les contrats de services et modifications de ces contrats, exception faite des accords sur les services juridiques, qui relèvent du ministre de la Justice.

Grâce à une organisation interne de formation, une formation est offerte en tout temps aux gestionnaires qui s'occupent des marchés. Des employés désignés comme des conseillers en matière de marchés aident les gestionnaires à conclure des marchés, selon leurs besoins. En outre, des groupes consultatifs (petits groupes formés de conseillers en matière de marchés) jouent un rôle essentiel pour relever le degré de compréhension et de connaissance concernant les processus des marchés.

3. Progrès et initiatives nouvelles permettant d'appliquer des pratiques efficaces et efficientes d'approvisionnement

Le Ministère continue d'enregistrer des progrès importants dans l'amélioration de l'intégrité de ses pratiques et de la reddition de comptes sur ces fonctions. Il y a également eu des progrès pour résoudre un certain nombre de problèmes relevés dans des vérifications des années antérieures sur les marchés de services, par exemple : augmentation des ressources et du personnel consacrés aux services ministériels des marchés et mesures propres à garantir que les initiatives en cours dans le Ministère puissent fournir de l'information sur les marchés de l'organisation.

Quant aux activités à venir, le Ministère envisage d'améliorer la formation concernant les marchés en l'axant directement sur les rôles et les responsabilités des divers gestionnaires. Il élabore en outre un système de gestion de marchés pour améliorer tant les moyens de contrôle que la reddition des comptes par les gestionnaires. De plus, le groupe ministériel chargé des contrats a versé de l'information sur l'intranet ministériel, fournissant des documents de référence aux gestionnaires qui ont besoin d'information sur les politiques d'approvisionnement et des marchés, ainsi que des conseils sur ces politiques.

Les activités du groupe chargé de la formation et des conseils ont aidé les cadres à mieux connaître et comprendre les règles et règlements sur les marchés de l'État, ce qui a permis d'avoir des procédures et des documents de meilleure qualité sur les marchés. Depuis quelques années, la valeur des marchés accordés avec appel à la concurrence a augmenté au sein du Ministère.



Approvisionnements
Points à aborder Point de vue de l'organisation
1. Rôle de l'approvisionnement dans la prestation des programmes

La Direction des services administratifs de l'administration centrale est chargée de gérer un programme d'approvisionnement et de marchés pour l'acquisition et la fourniture de tous les produits (mobilier et accessoires de bureau, articles de consommation, service central de réception et de déménagement et mise au rancart) pour l'administration centrale.

Cette direction représente également le Ministère aux comités suivants : gestion du matériel, gestion de l'environnement, distribution des biens de la Couronne et gestion des locaux. Elle a pour mandat de passer en revue l'ensemble des politiques, pratiques et normes sur les marchés d'approvisionnement et la gestion des approvisionnements au Ministère. En outre, elle participe à titre de membre aux travaux d'un sous-comité du Programme de perfectionnement professionnel et d'agrément dont les champions sont le Conseil du Trésor et d'autres ministères.

La Direction générale des biens est chargée de l'acquisition du mobilier, des accessoires et équipements nécessaires pour les logements des représentants du gouvernement du Canada à l'étranger et de leur famille, leur permettant de vivre et de travailler à l'étranger pendant des périodes prolongées. De la même façon, elle acquiert le mobilier, les accessoires et équipements nécessaires pour les bureaux des représentants canadiens à l'étranger, leur permettant d'offrir de façon effi cace les programmes du gouvernement fédéral.

2. Aperçu des méthodes et de la stratégie de gestion de l'approvisionnement au Ministère Le sous-ministre adjoint (SMA) chargé des services centraux a la responsabilité ministérielle de la gestion du matériel, et il a délégué cette responsabilité à la Direction générale de la gestion de l'information et de la technologie (SXD) pour le matériel informatique et les périphériques; à la Direction générale de la sécurité et du renseignement (ISD) pour le matériel et les fournitures en matière de sécurité; à la Direction des services administratifs (SRA) pour le mobilier, l'équipement et les fournitures de bureau à l'Administration centrale; et à la Direction générale des biens (SRD) pour le mobilier et les équipements des bureaux et des logements, les oeuvres d'art et les fournitures dans les missions à l'étranger. Il incombe à chacune d'élaborer des politiques sur la gestion du matériel et d'appliquer une gestion effi cace des biens sur toute leur durée, depuis leur acquisition jusqu'à leur mise au rancart. Relève également du SMA chargé des services centraux le Comité de la gestion du matériel, dont le mandat est de donner des orientations générales sur la fonction de gestion du matériel au Ministère et d'être le principal centre de l'organisation pour les questions et stratégies de gestion. Ce comité est composé de représentants d'ISD, de SXD, de SRD et de la Direction générale des fi nances, de la planifi cation et des systèmes ministériels (SMD).
3. Progrès et initiatives nouvelles permettant d'appliquer des pratiques effi caces et efficientes d'approvisionnement

La Direction des services administratifs de l'administration centrale a récemment implanté un système d'inventaire informatisé pour l'exploitation des magasins centraux du Ministère, ce qui accélère les services d'approvisionnement, fournit un inventaire exact et, en fin de compte, réduit les coûts de l'approvisionnement.

La Direction générale des biens a déménagé ses entrepôts de Montréal à Ottawa, ce qui permet un meilleur contrôle des dispositions sur l'entreposage et l'expédition. L'implantation des Services fi nanciers, administratifs, d'organisme et techniques (SFAOT) a rendu possible la gestion de l'inventaire complet de ses entrepôts, avec contrôle des livraisons et des expéditions, la gestion des réserves de mobilier, la tenue de données sur l'expédition, le rappel des instructions sur l'expédition dans les missions et la production de rapports sur les fournisseurs et les clients. Après un examen des offres permanentes, seulement 25 sur 75 ont été retenues, et celles qui ont été conservées ont été améliorées, ce qui a permis de simplifier l'approvisionnement et de produire des résultats de meilleure qualité. L'utilisation de numériseurs pour envoyer des images par courrier électronique aux clients permet à ceux-ci de participer davantage au processus de sélection et d'être plus satisfaits des articles qui leur sont procurés. La mise en oeuvre du programme de perfectionnement et d'agrément, qui fait la promotion de l'apprentissage permanent permettra d'améliorer l'effi cacité en renforçant les compétences et la connaissance de méthodes et d'outils nouveaux et meilleurs.


Gouvernement en direct

Le Canada a fait du projet Gouvernement en direct (GED) une priorité dans le discours du Trône de 1999, affirmant que « nous voulons être connus dans le monde entier comme le gouvernement le mieux branché avec ses citoyens. Les Canadiens et les Canadiennes auront accès à toute l'information et à tous les services gouvernementaux en direct, à l'endroit et au moment qui leur conviennent. » Le GED a été étendu, devenant un programme complet de six ans (2000 à 2005) destiné à établir et à mettre en oeuvre la prestation électronique des services suivant un modèle axé sur le client. Les résultats obtenus jusqu'ici montrent que le Canada est un pays à technologie avancée caractérisé par sa diversité culturelle, qui est bien équipé pour profiter des possibilités qu'ouvre une plus grande interdépendance à l'échelle mondiale.

Le Ministère a adopté le GED comme étape menant à une présence internationale efficace du gouvernement du Canada sur le Web. À cet égard, le Ministère a été actif sur plusieurs plans : ses programmes et services aux Canadiens qui voyagent à l'étranger pour le plaisir ou les affaires, son mandat relatif à la politique étrangère et au commerce international, son rôle de porte-parole du Canada à l'étranger et son activité à titre de fournisseur commun de services et d'infrastructure de télécommunications pour le gouvernement à l'étranger. Le bureau de projet de GED constitue, au Ministère, le point de convergence de ces activités.

En avril 2002, pour la deuxième année consécutive, le Canada s'est classé premier sur 24 pays dans l'étude mondiale annuelle du cybergouvernement d'Accenture. Selon l'étude, le site Canada International, établi à l'intention des non-Canadiens qui souhaitent avoir accès aux services du gouvernement canadien, « est un important moyen de présenter le Canada comme un pays où il fait bon vivre, travailler et faire des affaires ».

Le plan GED du Ministère

Les technologies de l'information et des communications constituent, pour le Ministère, des moyens essentiels de mise en oeuvre de ses programmes et services dans un environnement mondial actif 24 heures sur 24, 7 sept jours par semaine. Sur le plan de la prestation des services, nous avons défini trois niveaux de service auxquels les citoyens et les entreprises du Canada peuvent recourir pour accéder aux programmes et services du Ministère : (1) l'accès aux connaissances, grâce à la riche information présentée sur les sites Internet du Ministère ainsi que sur les points d'accès internationaux et les grappes du site du Canada; (2) le traitement des transactions, par prestation interactive de services d'une façon commode et directe; et (3) les relations de collaboration, c'est-à-dire la gestion en ligne des relations avec la clientèle. Pour donner suite à l'initiative d'amélioration des services de l'administration fédérale, le Ministère a entrepris d'établir un cadre d'amélioration des services visant à rationaliser l'utilisation des différentes voies de communication (Internet, téléphone et contact personnel).

Accès aux connaissances

Le Ministère a continué à jouer un rôle clé dans la stratégie d'accès du gouvernement fondée sur un guichet unique Internet, en favorisant l'effort interministériel de création et d'exploitation d'un point d'accès pour les clients non-Canadiens http://www.canadainternational.gc.ca, avec ses grappes Se rendre au Canada, Faire des affaires avec le Canada et Le Canada et le monde. Canada International a connu une hausse constante du trafic de visiteurs depuis son ouverture en janvier 2001. Dans sa première année, le site a reçu près d'un million de visites, représentant 21 p. 100 des visites à la page d'accueil du site du Canada.

Le Ministère est également le premier responsable de certaines grappes du point d'accès des Canadiens (Voyages au Canada et à l'étranger) et de celui des entreprises canadiennes (Exportation/Importation). Le Ministère a collaboré avec plus de vingt ministères et organismes pour améliorer le site Canada International et toutes ses grappes, notamment en lui donnant une forme plus intuitive et conviviale et en créant un outil interactif, mis en service en mars 2002, pour répondre aux questions courantes dans la grappe Faire des affaires avec le Canada.

Ce travail de collaboration interministérielle se fonde sur notre importante présence sur Internet depuis 1996, notamment dans les quelque 80 sites des missions canadiennes conçus pour des auditoires canadiens et locaux, en français, en anglais et dans 14 autres langues. Au cours de l'année dernière, le Ministère a lancé ou révisé 74 sites et a entrepris la mise en oeuvre de son programme destiné à rendre tous ces sites conformes aux normes de présentation uniforme du gouvernement du Canada (réalisé à 35 p. 100). Le Ministère a également fait des progrès dans la rationalisation de l'accès aux sites des ambassades et autres missions aux États-Unis, en Amérique latine et en Europe.

Le site Internet principal du Ministère et ses 160 sites secondaires jouent un rôle important dans la diffusion de l'information, comme on a pu le constater à la suite des événements du 11 septembre. Le site principal renferme 75 000 pages d'information, le nombre total de pages lues chaque mois s'élevant à 6,8 millions. Le nombre de visites a augmenté de 110 p. 100 par rapport à l'année dernière. Depuis octobre 2001, les sites Web du Ministère ont reçu, dans l'ensemble, plus d'un million de visites par mois.

Services transactionnels, relations de collaboration et partenariats avec d'autres paliers de gouvernement

Le Ministère est déterminé à se servir d'Internet pour améliorer ses services aux Canadiens dans le pays comme à l'étranger. En 2001-2002, il a poursuivi ses projets exploratoires de GED, dont Passeport en ligne, et a terminé les projets Délégué commercial virtuel (phase 1), Parlons commerce entre Canadiens (projet pilote) et Gestion fédérale- provinciale-territoriale de l'enlèvement international d'enfants (projet pilote).

Passeport en ligne

Le site Web du Bureau des passeports a reçu 1,64 million de visites en 2001-2002. Depuis que le formulaire de demande de passeport pour les Canadiens résidant aux États-Unis a été placé sur le site en septembre 2000, près de 38 000 formulaires ont été téléchargés. La demande de passeport ordinaire a été placée sur le site en décembre 2000. Depuis, elle a été téléchargée 191 215 fois. Dans sa phase fi nale, Passeport en ligne permettra aux clients de demander un titre de voyage en ligne, tout en respectant les exigences de sécurité et d'intégrité de l'actuel système des passeports, y compris l'intégration en aval avec les registraires provinciaux et les ministères fédéraux clés.

Délégué commercial virtuel

Le Ministère aide les entreprises canadiennes à trouver et à exploiter des débouchés commerciaux à l'étranger en leur fournissant des renseignements détaillés et à jour sur les marchés locaux (p. ex. occasions d'affaires) ainsi que des connaissances sur les marchés étrangers et sur leurs réseaux et contacts clés. Les services électroniques comprennent une nouvelle voie de prestation de services qui s'ajoute à toutes les autres (courriel, télécopieur, téléphone, contact personnel). Des pages Web interactives ont été créées pour servir trois principaux genres de clients (entreprises canadiennes, partenaires clients et entreprises étrangères). Les clients canadiens peuvent demander des services en ligne aux agents à l'étranger, recevoir par courriel des avis instantanés sur les occasions d'affaires et d'autres renseignements, mettre à jour leur profil en ligne et demander directement l'approbation de la mission. Les entreprises étrangères profitent également des profils et de l'enregistrement en ligne. Grâce à ces services, les sociétés ont plus rapidement accès aux renseignements dont elles ont besoin pour développer leurs activités.

Parlons commerce entre Canadiens

Le gouvernement a fait du dialogue en direct avec les citoyens un élément essentiel de la politique commerciale internationale du Canada. Il est en effet essentiel d'encourager le public à s'intéresser au commerce international et à le comprendre pour élaborer des politiques reflétant les priorités, les valeurs et les intérêts du Canada et pour respecter notre engagement envers l'équité, la stabilité et une bonne gouvernance, à titre de citoyens de la collectivité mondiale. L'objet de cette initiative est d'établir un processus de consultation à long terme avec les Canadiens sur la politique commerciale du pays. La première phase du projet comprenait une analyse du contenu et une évaluation du site Web actuel des Négociations et Accords commerciaux, qui présente une information à jour sur les organisations commerciales internationales, les négociations et les accords commerciaux et le règlement des différends. Ce site comprend en outre une section de Consultation, où les Canadiens sont invités à exprimer leur point de vue sur les différentes questions commerciales. Parallèlement, un projet pilote de consultation interactive en ligne faisant intervenir 40 participants, qui représentent un vaste éventail d'intervenants du monde des affaires, de l'industrie, des milieux universitaires et des organisations non gouvernementales, a été terminé avec succès. D'autres essais, portant notamment sur l'efficacité d'un logiciel de consultation interactive, seront nécessaires pour poursuivre le projet. De plus, un nouveau système de gestion de l'information et des documents est mis au point à l'appui du processus de consultation, pour faciliter les communications, le suivi et la production de rapports. Les résultats de ces expériences serviront de base à l'établissement d'un cadre permettant un dialogue permanent avec les Canadiens.

Gestion fédérale-provinciale-territoriale des cas d'enlèvement international d'enfants

En vertu de la Convention de La Haye sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants, le Bureau du procureur général a mis sur pied une autorité centrale fédérale (au ministère des Affaires étrangères) et une autorité centrale dans chaque bureau de procureur général provincial et territorial. La coordination des activités et de la circulation de l'information entre ces bureaux et ceux du Ministère à l'étranger a constamment posé des problèmes (relevés dans les rapports et les débats parlementaires). Un système centralisé est donc mis au point pour regrouper toutes ces informations éparses dans une seule base de données et un seul système de communication. Ce nouveau système, baptisé iCHILD, se sert d'un réseau Internet sécurisé pour intégrer toutes les autorités centrales provinciales et territoriales, l'autorité centrale fédérale et le Ministère (administration centrale et bureaux à l'étranger). Il permet une communication optimale de l'information entre tous les paliers de gouvernement au sujet des cas d'enlèvement d'enfants. Le système a été réalisé à temps, dans les limites du budget établi. Il fait actuellement l'objet d'un projet pilote réalisé de concert avec les provinces de l'Atlantique.

Le cybergouvernement

Le Ministère est devenu l'un des parrains du projet Traverser les frontières lancé par le député fédéral Reg Alcock. Il appuie en outre le Centre pour la collaboration gouvernementale dans la phase internationale du projet, qui consiste à comparer les progrès du Canada à ceux d'autres pays. Le projet vise à lancer un dialogue plus éclairé sur le cybergouvernement parmi les représentants élus, les fonctionnaires, les universitaires, les journalistes, les groupes de défense de l'intérêt public et le secteur privé. Seize ministères fédéraux et trois organisations du secteur privé soutiennent actuellement le projet Traverser les frontières III, formant un groupe de base chargé de réfl échir sur les orientations futures du cybergouvernement et de la cyberdémocratie.

Investissement

Ministères responsables

Partenaires pour l'investissement au Canada (PIC) a été établi conjointement par le MAECI et Industrie Canada. Cet organisme fédéral axé sur le partenariat est le principal responsable de la mise en oeuvre de la stratégie d'investissement du gouvernement, dont l'objectif ultime consiste à améliorer la position du Canada pour en faire une destination de choix en ce qui a trait aux investissements étrangers directs (IED).

Contexte

Avec la mondialisation, la concurrence pour les investissements stratégiques internationaux se fait plus féroce. En 2001, les IED au Canada en provenance de toutes les régions du monde atteignaient 321 milliards de dollars, soit une augmentation d'un peu plus de 6 p. 100 par rapport à l'année précédente (302 milliards de dollars) et de plus de 137 p. 100 par rapport à 1991. Les États-Unis sont le plus grand investisseur au Canada, la valeur de leurs investissements comptant pour 67 p. 100 des IED totaux en 2001, un pourcentage qui est demeuré relativement stable au cours des dix dernières années.

Le Canada doit toutefois poursuivre ses efforts pour augmenter sa part des IED provenant des pays membres de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Cette part a diminué d'environ 9 p. 100 en dix ans, passant de 21 p. 100 en 1990 à 13 p. 100 en 2000, tandis que celle des États-Unis continue d'augmenter.

Description

Le programme fédéral d'investissements comprend trois objectifs interreliés, à savoir : i) améliorer le climat d'investissement au Canada; ii) promouvoir l'image de marque du Canada en tant que destination de choix pour les investisseurs étrangers; iii)exécuter des campagnes d'investissements en faisant faire la promotion du Canada auprès d'investisseurs potentiels, par exemple, dans le cadre des activités d'Équipe Canada, des missions ministérielles, du programme de jumelage des sous-ministres et du Programme de sollicitation d'investissements des ambassadeurs du Canada.

Attentes en matière de rendement et réalisations

Amélioration du climat d'investissement national et international

Promotion de l'image de marque et reconnaissance du Canada comme destination de choix pour les investisseurs

Comment attirer davantage d'investisseurs étrangers au Canada et les inciter à y rester

Modernisation de la gestion

La fonction moderne de contrôleur est l'aboutissement d'une réforme de gestion mise en oeuvre à l'échelle du gouvernement qui repose sur une saine gestion des ressources et sur un processus décisionnel effi cace, et dont l'objet est de mettre à la disposition des gestionnaires des renseignements intégrés sur le rendement des activités fi nancières et non fi nancières, une approche solide à la gestion des risques, des systèmes de contrôle adéquats ainsi qu'un ensemble uniforme de valeurs et de principes éthiques.

Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international désigne la fonction moderne de contrôleur par le terme "gestion moderne". Voici le sens que le Ministère y donne :

Un plan d'action mettant l'accent sur les trois principaux éléments suivants a été élaboré :

Voici les résultats escomptés en ce qui touche chacun de ces éléments :

Résultats ministériels stratégiques

Le Ministère a établi un nouveau plan stratégique pour mieux clarifier ses priorités et mettre l'accent sur les résultats. Ce plan, une fois approuvé, servira de cadre pour la formulation des prochains plans d'activités. Les gestionnaires ont examiné les enjeux, les priorités et les résultats cernés dans ce plan lors d'un colloque. Cet examen a donné lieu à l'établissement d'un plan d'action qui traite des enjeux et des résultats escomptés et dont la mise en oeuvre est prévue d'ici un an.

Système de gestion intégré

De nouveaux systèmes ont été adoptés en vue de simplifier les processus et pour fournir aux gestionnaires les outils nécessaires pour stimuler et évaluer le rendement. Des données financières et non financières ont été intégrées à des rapports facilement accessibles et conviviaux. La mise en oeuvre de la méthode de la comptabilité par activités (CPA) a facilité la collecte, dans de bons délais, de renseignements exacts sur le coût de nos activités à l'étranger et sur le coût des services communs. L'utilisation d'outils comme le système de gestion des salaires, de renseignements d'affaires et de la CPA contribue à simplifier et à moderniser les processus de gestion et d'administration.

Gestion efficace des ressources humaines

La gestion des budgets salariaux a été confiée aux gestionnaires tant pour les employés permutants que pour les employés non permutants. Les gestionnaires peuvent ainsi exercer plus de souplesse et de contrôle sur la gestion de leurs ressources. L'adoption du Libre-service pour les congés allège le fardeau administratif de la gestion des congés.

Le groupe du Service extérieur est en voie de restructuration. L'objet de la restructuration est de tenir compte des tâches et des responsabilités opérationnelles actuelles des agents et de leur permettre d'atteindre la parité avec les autres groupes professionnels.

La gestion fondée sur les compétences qui est mise en place devrait aider le Ministère à atteindre ses objectifs stratégiques.

Dans le but d'améliorer les services qu'elles dispensent, les Ressources humaines ont conçu un ensemble d'outils, dont les normes de service des Ressources humaines. Une nouvelle politique sur les aménagements en milieu de travail offertes aux employés vise à éliminer le plus possible la discrimination de notre milieu de travail en le rendant inclusif, et à répondre rapidement aux besoins en aménagements. Le Ministère s'est aussi doté d'une politique sur l'apprentissage qui refl ète l'importance de l'acquisition du savoir tout au long de la vie ainsi que la détermination du Ministère à créer et à soutenir une culture de l'apprentissage continu. La politique sur l'apprentissage tient aussi compte du fait que l'employeur et les employés partagent la responsabilité en matière d'apprentissage.

Stratégie de développement durable

Le Ministère continue d'assumer ses engagements articulés dans Action 2003 : Stratégie de développement durable du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, qui a été déposée au Parlement en février 2001. Les engagements suivants, spécifi ques à la période 2001-2002 de la stratégie de trois ans, ont été entièrement ou partiellement remplis. Vous trouverez plus de détails sur les progrès accomplis à l'adresse suivante : http://www.dfait-maeci.gc.ca/sustain/menu-f.asp.

Pour améliorer l'interface entre le commerce et l'environnement :

Pour favoriser le développement durable dans les activités internationales, les négociations ministérielles ont débouché sur :

Pour clarifier la place qu'occupent la sécurité humaine et les droits de la personne dans le développement durable :

Pour mettre en oeuvre les aspects du développement durable du Volet nordique de la politique étrangère du Canada, le Ministère :

Pour préparer le Sommet mondial sur le développement durable (SMDD) en 2002 :

Pour que le développement durable soit un volet permanent des activités du Ministère :

Initiatives Réglementaires

Objet des initiatives réglementaires et législatives Résultats escomptés Résultats atteints
1. Règlement excluant certains instruments de la définition de "marchandises" (Loi sur le précontrôle) Exclure des marchandises qui peuvent être saisies dans une zone de précontrôle les devises et instruments monétaires. Le 22 décembre 2001, le gouvernement a publié ce projet de règlement relatif à la Loi sur le précontrôle dans la Partie I de la Gazette du Canada, pour commentaire.
2. Règlement désignant les personnes ou catégories de personnes qui peuvent pénétrer dans la zone de précontrôle Maintenir un niveau acceptable de stérilité et de sécurité dans la zone de précontrôle. Le 22 décembre 2001, le gouvernement a publié ce projet de règlement relatif à la Loi sur le précontrôle dans la Partie I de la Gazette du Canada, pour commentaire.
3. Règlement prescrivant l'information concernant les voyageurs en transit que les compagnies aériennes doivent fourniraux contrôleurs américains, ainsi que la manière dont elle sera fournie et pourra être utilisée et communiquée, et à quelles fins Maintenir la sécurité aux frontières tout en respectant la vie privée. Le gouvernement a publié ce règlement additionnel relatif au précontrôle le 19 janvier 2002, pour commentaire.

 

Renseignements supplémentaires

Comment nous joindre

Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international partage une mine de ressources documentaires et d'outils de référence avec le public canadien par le biais d'un certain nombre de services d'information et de services aux médias.

Services d'information

Centre de renseignements

Le Centre de renseignements est un service d'aiguillage et un centre d'information sur les marchés internationaux et sur la politique étrangère canadienne. Le Centre est le premier point de contact du Ministère avec le public.

Le Centre de renseignements répond aux questions d'ordre général portant sur le mandat, la structure organisationnelle et la représentation diplomatique du Ministère à l'étranger, aux questions de nature commerciale liées aux procédures d'exportation et aux marchés étrangers, et aux questions portant sur la politique étrangère du Canada et la participation du pays aux activités des organisations internationales.

Les personnes qui ont besoin de renseignements spécialisés sont dirigées vers des spécialistes du Ministère. Le Service coordonne également le stockage et la distribution des publications imprimées du Ministère.

Téléphone: (800) 267-8376 toll-free / (613) 944-4000 Région de la capitale nationale
Téléc.: (613) 996-9709
Courrier électronique: enqserv@dfait-maeci.gc.ca

Adresse postale:
Services d'information (SXCI)
Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI)
125, promenade Sussex
Ottawa, Ontario K1A 0G2

Sites Web

Le site Web du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international http://www.dfait-maeci.gc.ca est une source d'information à jour répondant aux besoins des clients nationaux et internationaux. Un grand nombre de documents publiés par le Ministère peuvent être consultés en direct à l'adresse suivante : http://www.dfait-maeci.gc.ca/francais/news/public.htm.

Les sites Web d'organismes de services spéciaux, de corporations et de commissions qui rendent compte au Parlement par l'entremise des ministres du Ministère sont les suivants :
Administration du pipeline du Nord : http://infosource.gc.ca/Info_1/NPA-f.html
Agence canadienne de développement international : http://www.acdi-cida.gc.ca
Bureau des passeports : http://www.dfait-maeci.gc.ca/passport/menu_f.asp

Droits et Démocratie :

Centre international des droits de la personne et du développement démocratique : http://www.ichrdd.ca
Centre de recherches pour le développement international : http://www.idrc.ca
Commission mixte internationale : http://www.ijc.org
Corporation commerciale canadienne : http://www.ccc.ca
Exportation et développement Canada : http://www.edc-see.ca
Secrétariat de l'ALENA (Accord de libre-échange nord-américain) : http://www.nafta-sec-alena.org

Bibliothèque du Ministère

La bibliothèque du Ministère possède une collection unique de documents relatifs au mandat du Ministère. Elle offre également certains services aux personnes qui effectuent des recherches détaillées sur les affaires étrangères et le commerce international. La bibliothèque est ouverte au public du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30. Pour de plus amples renseignements :
Téléphone : (613) 992-6150 Courrier électronique : link-biblio@dfait-maeci.gc.ca

Services aux médias

Service des relations avec les médias

Le Service des relations avec les médias fournit de l'information aux médias sur tous les aspects de la politique étrangère et commerciale canadienne, les relations du Canada avec les autres pays et son engagement au sein des organisations internationales, et les opérations du Ministère. Pour contacter le Service des relations avec les médias :
Téléphone : (613) 995-1874
Télécopieur : (613) 995-1405

Adresses des bureaux ministériels et d'organismes connexes

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
125, promenade Sussex
Ottawa (Ontario)
K1A 0G2
(613) 944-4000 / 1 800 267-8376

Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), section canadienne
90, rue Sparks, bureau 705
Ottawa (Ontario)
K1P 5B4
(613) 992-9388

Administration du pipeline du Nord
125, promenade Sussex
Ottawa (Ontario)
K1A 0G2
(613) 993-5000

Agence canadienne de développement international
200, promenade du Portage
Hull (Québec)
K1A 0G4
(819) 997-5006 / 1 800 230-6349

Bureau des passeports
Secrétariat général
Ottawa (Ontario)
K1A 0G3
(819) 994-3500 / 1-800-567-6868

Centre de recherches pour le développement international
250, rue Albert, 18e étage
C. P. 8500
Ottawa (Ontario)
K1G 3H9
(613) 236-6163

Commission mixte internationale
234, avenue Laurier Ouest, 22e étage
Ottawa (Ontario)
K1P 6K6
(613) 995-2984

Corporation commerciale canadienne
50, rue O'Connor, bureau 1100
Ottawa (Ontario)
K1A 0S6
(613) 996-0034 / 1 800 748-8191

Droits et Démocratie : Centre international des droits de la personne et du développement démocratique
1001, de Maisonneuve Est, bureau 1100
Montréal (Québec)
H2L 4P9
(514) 283-6073

Exportation et développement Canada
151, rue O'Connor
Ottawa (Ontario)
K1A 1K3
(613) 598-2500

Lois et règlements

Le ministre des Affaires étrangères est entièrement responsable devant le Parlement des lois suivantes :

Lois relevant de la responsabilité du ministre des Affaires étrangères administrées en dehors du Ministère :

Certaines dispositions des lois suivantes concernent également le ministre des Affaires étrangères :

Lois relevant de la responsabilité du ministre du Commerce international administrées en dehors du Ministère :

Certaines dispositions des lois suivantes relèvent également du ministre du Commerce international :

En plus de règlements de lois mentionnées ci-dessus, ceux qui suivent contiennent des dispositions qui relèvent du ministre des Affaires étrangères :

Acronymes et abréviations

ACDI Agence canadienne de développement international
ALECC Accord de libre-échange entre le Canada et le Chili
AELE Association européenne de libre-échange
ALENA Accord de libre-échange nord-américain
ANASE Association des nations de l'Asie du Sud-Est
APEC Organisation de coopération économique Asie-Pacifique
CARICOM Communauté des Caraïbes
CCC Corporation commerciale canadienne
CEC centres d'éducation du Canada
COAI Centre des occasions d'affaires internationales
CPI Cour pénale internationale
DD développement durable
ECI équipe Canada inc
ETP équivalent temps plein
FAO Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture
FS Service extérieur
FSC Fonds pour services aux clients
G7/8 Les sept grands pays industrialisés (Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, états-Unis, Royaume-Uni) ainsi que la Russie
GATS Accord général sur le commerce des services
GED Gouvernement en direct
IDP Personnes déplacées à l'intérieur du territoire
IED investissement étranger direct
IFI Institutions fi nanciéres internationales
IRIS© Système automatisé de production de passeport
MAP mines antipersonnel
NPDA Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique
OCDE Organisation de coopération et de développement économiques
OEA Organisation des états américains
OMC Organisation mondiale du commerce
ONG organisation non gouvernementale
ONU Nations Unies
OSCE Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe
OTAN Organisation du Traité de l'Atlantique Nord
PDME Programme de développement des marchés d'exportation
PIB produit intérieur brut
PIC Partenaires pour l'investissement au Canada
PME petites et moyennes entreprises
PNUE Programme des Nations Unies pour l'environnement
PPCI Programme de promotion du commerce international
RSE responsabilité sociale des entreprises
SDC Service des délégués commerciaux
SMA sous-ministre adjoint
SMDD Sommet mondial sur le développement durable
S-T science et technologie
UE Union européenne
UNESCO Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture
ZLEA Zone de libre-échange des Amériques

Gouvernement du Canada