Affaires indiennes et du Nord Canada
II.1 Résultat stratégique — LE GOUVERNEMENT
Bonne gouvernance et institutions efficaces pour les Premières nations, les
Inuits et les résidents du Nord, le tout fondé sur des relations de
collaboration
Que suggère ce résultat stratégique?
Ce résultat stratégique touche l'aide accordée aux collectivités inuites
et des Premières nations pour que celles-ci puissent progresser dans l'exercice
d'une saine gouvernance et la création d'institutions efficaces permettant d'améliorer
leur qualité de vie. Les collectivités inuites et les gouvernements des Premières
nations assument une part de plus en plus importante de leurs propres affaires,
comme en témoignent les ententes de transfert de responsabilités, les ententes
sur l'autonomie gouvernementale ainsi que les nouvelles relations
intergouvernementales et issues de traités. De telles activités viennent
appuyer les efforts que les collectivités inuites et les Premières nations déploient
pour définir plus clairement leurs responsabilités à l'endroit de leurs
citoyens et pour améliorer leurs conditions sociales et économiques. En
offrant un soutien constant à l'exercice d'une saine gouvernance et à la création
d'institutions efficaces, AINC
aide les collectivités inuites et des Premières nations à tirer
avantage du développement économique. Parallèlement, les gouvernements fédéral,
provinciaux et territoriaux instaurent des relations de coopération avec les
collectivités inuites et les Premières nations.
Les avancées du programme autochtone et de la création des institutions
nordiques favorisent la revitalisation sociale et culturelle des collectivités
du Nord et le renforcement des partenariats qui sont essentiels au développement
économique d'aujourd'hui et de demain. Ces priorités méritent davantage
d'attention, tout comme les mesures de soutien à apporter aux gouvernements des
territoires en ce qui a trait à leur capacité d'assurer la prestation de leurs
programmes et services dans leur sphère de compétence. La gouvernance solide
dans le Nord revêt par ailleurs une dimension importante quant au règlement
des questions circumpolaires.
|
Ressources financières
(en millions $) |
Dépenses prévues |
Autorisations totales |
Dépenses réelles |
|
La gouvernance |
56,9 |
66,8 |
66,5 |
Les institutions |
473,9 |
466,3 |
464,2 |
Les relations de coopération |
217,2 |
208,0 |
183,9 |
La gouvernance dans le Nord |
14,8 |
10,7 |
10,6 |
|
|
Ressources humaines
(équivalents temps plein) |
Prévues |
Réelles |
Écart |
|
La governance |
47 |
44 |
(3) |
Les institutions |
299 |
252 |
(47) |
Les relations de coopération |
476 |
443 |
(33) |
La gouvernance dans le Nord |
60 |
41 |
(19) |
Nota : Selon les lignes directrices du Conseil du Trésor, les
données fournies ici relativement aux équivalents temps plein représentent
une estimation des ressources qui ont été entièrement consacrées à ce
résultat stratégique auxquelles s'ajoute une part au prorata (en dollars
et en équivalents temps plein) imputée à la gestion et à
l'administration du ministère, en fonction des dépenses réelles du
ministère concerné. Dans certains cas, ces chiffres peuvent paraître élevés
en raison de la nature même des activités d' AINC
, soit assurer la gestion des relations financières pendant que
la responsabilité de la prestation des services est essentiellement confiée
à ses partenaires. |
II.1.1 Activité de programme — LA GOUVERNANCE
De quoi s'agit-il?
Exercice d'une saine gouvernance en s'appuyant sur des mesures législatives,
des programmes, des politiques et des processus administratifs qui
favorisent la mise en place de collectivités inuites et de gouvernements
des Premières nations stables, légitimes et efficaces, adaptés à la
culture et responsables envers leurs citoyens. |
Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont
indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/gov_f.html
pour obtenir plus de détails) :
- 42 Premières nations ont participé à des projets de gouvernance, et
l'initiative d'amélioration des compétences au Manitoba a financé 44
projets, pour une contribution financière totale de 2,84 millions de
dollars.
- Le programme Financement de soutien des bandes a été renouvelé pour une
période de cinq ans.
- Le Ministère continue d'aider les Premières nations à élaborer et à
ratifier leur propre code électoral fondé sur la coutume, aux termes de la
Loi sur les Indiens . Par exemple, un guide sur la conversion fondé
sur la coutume a été diffusé dans les provinces atlantiques et, en
Ontario, des trousses d'information ont été remises aux Premières
nations.
- Presque toutes les élections sont désormais organisées par des agents
électoraux indépendants.
- Afin de favoriser une plus grande marge de manœuvre dans la gestion des
ressources financières, le Ministère a multiplié les ententes de
transfert souples. Au Québec, 16 collectivités ont négocié et signé des
ententes pluriannuelles avec le Bureau régional du Québec.
- Un nombre croissant de collectivités ont adopté un code de gestion et de
responsabilisation financières. Les collectivités connaissant une gestion
financière saine d'après les bilans vérifiés se multiplient. Par
exemple, en 2004–2005, le pourcentage de vérifications qui satisfont entièrement
aux normes pertinentes (opinion « sans réserve ») est passé de 57 à 78
p. 100. Dans environ 19 p. 100 des cas, le vérificateur est satisfait des
états financiers dans leur ensemble, mais il exprime des réserves ou note
une carence d'information quant à certains aspects particuliers (opinions
« avec réserve »). Le pourcentage des vérifications rejetées, indiquant
des problèmes graves, est tombé de 17 à 3 p. 100 en 2004–2005.
II.1.2 Activité de programme — LES
INSTITUTIONS
De quoi s'agit-il?
Assistance fournie aux Premières nations pour les aider à payer les coûts
liés à la gouvernance locale et à l'autonomie gouvernementale ainsi qu'à
l'administration des services financés par le Ministère. Cette aide se
veut une base de financement stable pour les institutions au sein
desquelles les Premières nations et les Inuits sont bien représentés,
afin de faciliter la bonne gouvernance des collectivités et la prestation
efficace des services. |
Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont
indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/gov_f.html
pour obtenir plus de détails) :
- Diverses institutions ont aidé les Premières nations à mettre au point
des outils pour l'exercice d'une gouvernance efficace en leur offrant des
modèles de code, en organisant des symposiums à leur intention et en
partageant avec elles des pratiques exemplaires. Certaines des institutions
qui ont contribué à cet effort sont la Aboriginal Financial Officers
Association, les Premières nations visées par le Traité 8 de l'Alberta,
et le Congrès des chefs des Premières nations de l'Atlantique.
- La création d'institutions fiscales et statistiques visant à offrir des
conseils aux gouvernements des Premières nations a reçu la sanction royale
le 23 mars 2005. Les activités de mise en œuvre ont débuté à la même
date.
- On a élaboré les plans et les autorisations visant la création du
Centre national de gouvernance des Premières nations. Les activités de
mise en œuvre se poursuivront sur une base continue.
- La National Aboriginal Land Managers Association et la Aboriginal
Financial Officers Association of Canada ont continué de bénéficier de
mesures de soutien tout au long de l'exercice 2004–2005. Ces institutions
ont aidé à améliorer la gestion foncière et les compétences financières
chez les Inuits et les Premières nations.
- On a financé annuellement des propositions visant l'établissement
d'infrastructures scolaires et le développement des compétences par les
autorités régionales de l'éducation des Premières nations, afin de leur
permettre de fournir aux écoles des réserves des services éducatifs,
administratifs et professionnels de deuxième niveau, sur l'exemple des
commissions scolaires.
II.1.3 Activité de programme — LES RELATIONS
DE COOPÉRATION
De quoi s'agit-il?
Établissement de relations intergouvernementales et découlant de traités
avec les Premières nations et les Inuits qui favorisent la collaboration
et l'efficacité, en vue d'optimiser la poursuite et l'atteinte des
objectifs communs; conciliation des intérêts autochtones et autres par
la recherche, l'évaluation, la négociation et la mise en œuvre
d'ententes sur les revendications territoriales et d'ententes sur
l'autonomie gouvernementale; quête d'interprétations communes en ce qui
a trait aux relations découlant des traités historiques; élaboration
d'arrangements législatifs et administratifs qui tiennent compte de l'évolution
des capacités de gouvernance et des relations. |
Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont
indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/gov_f.html
pour obtenir plus de détails) :
- Le Ministère a continué d'appuyer les travaux du Bureau du commissaire
aux traités de la Saskatchewan. En outre, le Canada était un participant
actif aux tables de discussions visant le Traité de la nation
Nishnabe-Aski, les Premières nations du Traité 6, celles du Traité 8 et
le Traité de la Fédération des nations indiennes de la Saskatchewan.
- On a terminé l'évaluation du Bureau du commissaire aux traités ainsi
qu'un examen des tables de discussions exploratoires sur les traités en
Saskatchewan.
- Les efforts se poursuivent en vue d'établir le Centre du règlement des
revendications particulières d'ici l'exercice 2006–2007.
- On a mené à terme les négociations visant cinq revendications particulières
en 2004–2005.
- On a fait des progrès vers la conclusion d'ententes visant les
revendications territoriales et d'autonomie gouvernementale. En mai 2004, la
Loi sur l'autonomie gouvernementale de la Première nation de Westbank a
reçu la sanction royale. En janvier 2005, l'Entente définitive de
l'Association des Inuits du Labrador a été signée. En février 2005, la Loi
sur les revendications territoriales et l'autonomie gouvernementale des
peuples Tlicho a reçu la sanction royale, et l'Entente définitive et
l'Entente sur l'autonomie gouvernementale de la Première nation des Kwalin
Dun ont été ratifiées. L'Entente-cadre sur l'autonomie gouvernementale de
la Première nation de Quatsimo a été signée le 20 avril 2004, et celle
de la Première nation de Miawpukek a été paraphée le 9 décembre 2004.
L'Entente-cadre de Tulita a été signée en mars 2005. De même, on a fait
des progrès importants aux tables de discussions sur les ententes définitives
touchant les peuples Maa-Nulth, Tsawwassen, Sliammon et Lheidli T'enneh,
dans le cadre du processus de la commission des traités en
Colombie-Britannique.
- Au cours de l'exercice 2004–2005, le Ministère a signé des plans de
mise en œuvre et des ententes fiscales avec la Première nation des Kwanlin
Dun au Yukon, avec l'Association des Inuits du Labrador à
Terre-Neuve-et-Labrador, et avec la Première nation de Westbank en
Colombie-Britannique. Ces ententes devraient entrer en vigueur en
2005–2006.
- Le Canada a continué de participer aux comités de mise en œuvre
d'ententes sur les revendications territoriales globales et d'ententes sur
l'autonomie gouvernementale. Après dix ans d'activités, on a renouvelé le
plan de mise en œuvre de l'Entente sur la revendication territoriale
globale des Dénés et des Métis du Sahtu, pour une période de dix ans
supplémentaire.
- La première nation de Kwanlin Dun a reçu du soutien pour élaborer sa
constitution d'autonomie gouvernementale. Elle a approuvé cette
constitution le 19 février 2005.
- Le Ministère a appuyé les efforts visant une interaction accrue entre
les collectivités inuites et des Premières nations afin de faciliter la
collaboration et le regroupement. Par exemple, il a financé le travail de
renouveau constitutionnel qu'effectue le Conseil des Premières nations du
Yukon, le réseau sur l'exercice des pouvoirs des Premières nations au
Manitoba et le réseau sur l'exercice des pouvoirs en Saskatchewan. De plus,
le Ministère prend activement part à divers forums intergouvernementaux.
En Ontario, le ministre Scott, le ministre Bryant et le chef régional
Charles Fox ont conclu une entente tripartite visant l'établissement
d'excellentes relations de travail entre les Premières nations, le Canada
et l'Ontario.
II.1.4 Activité de programme — LA GOUVERNANCE
DANS LE NORD
De quoi s'agit-il?
Soutien du renforcement des gouvernements nordiques par le transfert des
responsabilités de type provincial, par la mise en place de mécanismes
intergouvernementaux efficaces qui favorisent la gestion des questions
stratégiques, et par la consolidation de la collaboration entre les
gouvernements au niveau international en ce qui a trait aux questions
circumpolaires. |
Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont
indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/gov_f.html
pour obtenir plus de détails) :
- Les négociations se sont poursuivies en 2004–2005 en vue de la
conclusion d'une entente de principe sur le transfert des responsabilités
de type provincial dans les Territoires du Nord-Ouest. En décembre 2004, le
premier ministre du Canada et son homologue territorial ont annoncé le
printemps 2005 comme échéance de la mise en place d'une entente de
principe sur le transfert de responsabilités et le partage des recettes
issues de l'exploitation des ressources des Territoires du Nord-Ouest, ainsi
que l'année 2006 pour conclure une entente définitive. On a fait des progrès
considérables pour arriver à des ententes sur un grand nombre de questions
complexes et pour rédiger les premières versions de l'entente de principe.
Cinq questions restent à régler, dont la plus importante touche aux
aspects financiers. Les parties sont toutefois optimistes de pouvoir en
arriver prochainement à une entente de principe. Dans l'ensemble, on
progresse avec beaucoup de satisfaction vers le transfert des responsabilités.
- En décembre 2004, le premier ministre a annoncé que le Canada
demanderait, dans un intervalle d'un an, le mandat d'entamer des négociations
sur le transfert des responsabilités au Nunavut. Des rencontres préliminaires
se sont tenues entre les représentants d' AINC
, le gouvernement du Nunavut et la Nunavut Tunngavik Incorporated
en vue de préparer ces négociations.
- En décembre 2004, le premier ministre et ses trois homologues
territoriaux ont rendu public le « Cadre d'une stratégie pour le Nord »,
qui a été conjointement élaboré et qui devait orienter les consultations
devant mener à l'élaboration d'une stratégie nationale pour le Nord. Les
consultations se sont tenues à l'hiver et au début du printemps dans
chaque territoire ainsi que dans un cadre pan-nordique. Des discussions ont
eu lieu avec les gouvernements et les dirigeants autochtones du Nord, au
sein de forums intergouvernementaux et d'autres tribunes. Le processus de
consultations intégrait plusieurs activités, entre autres des visites
ministérielles, des rencontres bilatérales et multilatérales avec les
principaux intervenants du Nord, ainsi qu'un questionnaire électronique et
imprimé mis à la disposition des collectivités dans le Nord. On a également
organisé des tables rondes sur les thèmes de la souveraineté, de la sécurité
et la coopération circumpolaire et du changement climatique, afin de
recueillir le point de vue d'un large éventail d'universitaires et d'autres
experts. On procède actuellement au dépouillement des résultats de ces
activités, dans le contexte des efforts de collaboration entre les
gouvernements en vue de mettre au point cette version de la Stratégie pour
le Nord.
- Les bureaux régionaux d' AINC
ont pris part à de nombreux forums, groupes de travail et comités
auxquels participaient les gouvernements territoriaux.
- Grâce au soutien qu' AINC
donne à la participation du Canada au Conseil de l'Arctique, on a
pu réaliser plusieurs initiatives parrainées par ce dernier et visant à
promouvoir les priorités stratégiques nationales du Canada. Parmi ces
projets, citons le Rapport sur le développement humain dans l'Arctique, l'Évaluation
de l'impact du changement climatique dans l'Arctique, et le Plan stratégique
pour le milieu marin arctique. Les activités d' AINC
dans les relations bilatérales avec la Russie concrétisent
l'engagement pris par le gouvernement du Canada de revitaliser le volet
nordique de la coopération entre les deux pays.
- En participant aux trois conseils fédéraux régionaux du Nord, le Ministère
continue de promouvoir la collaboration et la communication entre les ministères
pour faciliter le règlement efficace des questions touchant les Inuits, les
Premières nations et les gens du Nord.
Aspects à améliorer et leçons apprises
Au cours de la période visée par le présent Rapport, on a constaté que
pour instaurer une collaboration plus entretenue entre les institutions et les
gouvernements, il importe de bien connaître ce qui existe actuellement en matière
d'institutions au sein des collectivités inuites et des Premières nations, des
gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, et du secteur privé. Le rôle
que chacune de ces institutions exerce doit aussi être bien compris de manière
à renforcer la collaboration entre elles et avec les gouvernements. Une telle
connaissance permettra de déterminer si le besoin d'en créer de nouvelles se
fait sentir. La réalisation de ces objectifs exige une meilleure coordination
au sein du Ministère, des autres ministères fédéraux et d'autres
gouvernements.
L'expérience des nombreuses années passées à mettre en œuvre des
ententes sur les revendications territoriales et sur l'autonomie gouvernementale
montre que l'acquittement des obligations d' AINC
passe par la transformation des relations avec les collectivités
inuites et des Premières nations. Certains problèmes ont mis en évidence la nécessité
de définir plus clairement la nature des plans de mise en œuvre et des
processus de révision et de renouvellement ainsi que leur champ d'application.
Les discussions exploratoires avec les Premières nations visées par les
traités historiques contribuent au partage d'une même vision des choses et au
renouvellement des relations.
Compte tenu du fait que, d'une région à l'autre, les peuples autochtones au
Canada composent avec des réalités extrêmement différentes, il serait
inutile de chercher une approche universelle pour régler la question des droits
ancestraux et des droits issus des traités des différents groupes au pays.
Chaque groupe autochtone se distingue par sa culture, ses coutumes et ses
traditions. Aussi, les provinces et les territoires ont leur propre opinion et
position sur la façon de régler les revendications et de consentir à
l'autonomie gouvernementale. En outre, les évolutions survenues dans le domaine
du droit constitutionnel depuis 1982 ont permis de mieux comprendre la nature et
la portée des droits ancestraux et des droits issus des traités. Elles
incitent les gouvernements et les groupes autochtones à songer à de nouvelles
approches, comme la reconnaissance expresse des droits ancestraux, la tenue de
consultations et le respect des droits des groupes autochtones dans le cadre des
négociations, ainsi que des solutions pour accélérer les négociations.
Les traités historiques, les ententes sur les revendications territoriales
et les ententes sur l'autonomie gouvernementale sont à la base des relations de
coopération qui tiennent compte des droits ancestraux, des droits issus des
traités et des obligations juridiques de longue date non acquittées. Ils
procurent aussi la certitude quant aux droits sur les terres et les ressources
et apportent des précisions sur les pouvoirs inhérents à l'autonomie
gouvernementale. Ces relations de coopération sont entre autres le résultat
des ententes négociées. La négociation des ententes sur les revendications
territoriales globales et particulières et sur l'autonomie gouvernementale est
un processus complexe qui exige un engagement de longue haleine de toutes les
parties concernées. Les négociations sont souvent très délicates et portent
sur des questions dont la nature et la portée sont telles qu'il faut de
nombreuses années pour parvenir à un règlement. Étant donné que l'établissement
de relations fait intervenir deux ou même trois parties, les équipes fédérales
n'ont pas le pouvoir unilatéral de déterminer l'issue des négociations.
Autrement dit, le fait que des négociations piétinent peut être imputable à
certains facteurs qui sont hors du contrôle de l'une ou l'autre des parties.
|