Drapeau du Canada

Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada - Gouvernement du Canada

RMR 2004 - 2005
Affaires indiennes et du Nord Canada et Commission canadienne des affaires polaires,




L'honorable Andy Scott, c.p., député
Ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien
et Interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non inscrits


Section I — Vue d'ensemble Section II — Analyse du rendement selon le résultat stratégique Section III — Renseignements supplémentaires Section IV — Autres sujets d'intérêt

SECTION I — VUE D'ENSEMBLE

Message du ministre

J'ai le plaisir de présenter, pour le compte d'Affaires indiennes et du Nord Canada ( AINC ), la Commission canadienne des affaires polaires et la Commission des revendications particulières des Indiens, le Rapport sur le rendement ministériel de 2004–2005 .

Je suis fier de faire connaître les nombreuses réalisations de mon Ministère, accomplies en collaboration avec ses multiples partenaires.

En juillet 2004, le premier ministre m'a nommé ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien et Interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non inscrits. Le même ministre se voyait ainsi confier ces deux responsabilités pour la première fois. Je suis persuadé que cette décision représente une démarche importante qui aidera à satisfaire aux besoins des peuples autochtones du Canada.

La Table ronde historique Canada-Autochtones a été organisée en avril 2004 dans la poursuite de l'objectif commun d'obtenir la pleine participation des membres des Premières nations ainsi que des peuples inuits et métis à la société canadienne. Par la suite, AINC a pris part aux séances de suivi sectorielles qui portaient sur la santé, l'apprentissage permanent, le logement, les débouchés économiques, les négociations (ayant trait aux revendications territoriales, à l'autonomie gouvernementale et aux traités) et l'obligation de rendre compte des résultats.

Le processus a mis en évidence la nécessité de renforcer les relations entre les Premières nations, les Inuits et les Métis, d'une part, et le gouvernement du Canada, d'autre part. Il a également permis de constater qu'il était important de donner à l'avenir de nouvelles orientations à la collaboration. La réunion stratégique tenue en mai 2005 représentait l'aboutissement du processus de la Table ronde ainsi qu'une nouvelle façon de faire les affaires, sur la base d'un partenariat fondé sur le respect et la coexistence. Toutes les parties se sont engagées à l'égard de cette nouvelle méthode de travail, en signant des accords avec chacune des organisations autochtones nationales. Les priorités stratégiques ont été établies ensemble — à tous les échelons à partir de la base — dans des domaines qui intéressent les collectivités inuites, des Premières nations et des Métis. Ces priorités répondent aux besoins tout particuliers de ces collectivités.

Le partenariat historique ainsi créé constitue une grande réalisation qui va dans le meilleur intérêt de l'ensemble de la population canadienne. En effet, non seulement il favorise l'instauration d'une société solide à laquelle chaque citoyen peut apporter sa contribution, mais en outre seule une approche inclusive peut nous permettre de faire des progrès réels et des investissements judicieux. Ce partenariat concrétise et met en pratique l'engagement pris lors de la Table ronde. Chaque accord signé à la réunion stratégique témoigne des rapports particuliers que nous entretenons avec chacune des cinq organisations autochtones nationales.

En tant que partenaires, nous tirerons parti de nos réalisations de 2004–2005 pour prendre des mesures concrètes, fondées sur une réflexion profonde au sujet des objectifs qu'il nous faut poursuivre. Nous préparerons la réunion des premiers ministres sur les questions autochtones, en invitant les provinces et les territoires à collaborer à un programme de changement.

Les trois territoires nordiques du Canada ont connu plusieurs transformations au cours des dernières décennies. Le perfectionnement des capacités institutionnelles des gouvernements territoriaux et autochtones donne lieu à la création de nouveaux modèles de gouvernance et de nouveaux partenariats. En décembre 2004, le premier ministre du Canada et ses trois homologues territoriaux ont annoncé leur intention de faire fond sur ces réalisations et de mettre en place une stratégie pour le Nord, avec la collaboration des gouvernements territoriaux et les parties intéressées du Nord. La Stratégie inspirera le développement du Nord et aidera à apporter des changements concrets et durables dans la vie des Autochtones et des gens du Nord. En tant que ministère responsable, AINC coordonne l'apport du gouvernement fédéral à cette initiative. Le Ministère travaille de concert avec les responsables territoriaux en vue de concrétiser cette toute première stratégie exhaustive, élaborée ensemble, pour le Nord.

Je suis par ailleurs heureux de signaler que, dans l'ensemble du pays, des progrès ont été réalisés au chapitre du traitement des revendications territoriales et des négociations concernant l'autonomie gouvernementale — les assises de collectivités autonomes et bien administrées.

Tout en travaillant de concert avec nos partenaires pour mettre en place un programme d'innovation et de changement, nous savons qu'il nous reste beaucoup à faire pour réduire et enfin éliminer l'écart qui existe entre les Premières nations, les Inuits, les Métis et les gens du Nord, d'une part, et les autres Canadiens, d'autre part, en ce qui concerne les chances d'épanouissement. Et nous sommes déterminés à atteindre cet objectif.

Je remercie tous nos partenaires, dont le nombre ne cesse de croître, de nous avoir aidés à atteindre ces résultats et à remplir le mandat qui nous a été confié de faire du Canada un meilleur endroit pour les Premières nations, les Inuits, les Métis et les gens du Nord.

Déclaration de la direction

Je soumets, en vue de son dépôt au Parlement, le Rapport sur le rendement ministériel de 2004–2005 d'Affaires indiennes et du Nord Canada, de la Commission canadienne des affaires polaires et de la Commission des revendications particulières des Indiens.

Le présent document a été préparé selon les principes d'établissement de rapports contenus dans le Guide de préparation — Rapports ministériels sur le rendement 2004–2005 du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, dans lequel figure un aperçu du besoin de divulgation du coût intégral :

Le Ministère a évalué le coût total de la prestation des programmes à partir des dépenses courantes associées à ses programmes et en attribuant à chaque domaine de programme une proportion de ses frais de gestion et d'administration (équivalents en dollars et en travail à temps plein). Il devra dans les prochains rapports mieux préciser l'attribution des coûts de gestion et d'administration ministérielles.

Michael Horgan
Sous-ministre

Lien avec le Rapport sur les plans et les priorités de 2004–2005

Le Rapport sur le rendement ministériel de 2004–2005 fait état du rendement par rapport aux priorités et aux engagements définis dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2004–2005 ( RPP ). Le RPP est structuré selon des secteurs d'activités que l'on a réorganisés sous forme d'architecture des activités de programme ( AAP ) au cours des mois suivants. Le Rapport sur le rendement respecte l' AAP , les changements étant modestes :

Veuillez noter que chacun des résultats stratégiques et les activités de programme qui s'y associent concernent des groupes de clients et d'intervenants divers. Par exemple, le Bureau de l'Interlocteur fédéral s'occupe des affaires des Métis, des Indiens non inscrits et des Autochtones vivant en milieu urbain, tandis que les autres résultats stratégiques concernent les Premières nations, les Inuits et les gens du Nord. La description de chaque résultat stratégique et activité de programme précise son champ d'application en termes de groupes de clients et d'intervenants.

Tout comme par le passé, la Commission canadienne des affaires polaires fait son rapport dans le même volume du Rapport sur le rendement. Elle a aussi figuré dans le RPP de 2004–2005.

À compter de cette année, la Commission des revendications particulières des Indiens fera aussi son rapport dans le présent volume, à titre d'organisme du portefeuille. Depuis juillet 2004, le ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien assume également la responsabilité de la Commission des revendications particulières des Indiens.


[1] En transférant le Bureau de l'Interlocuteur fédéral au ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien, le gouvernement a voulu souligner la distinction entre le mandat particulier de l'Interlocuteur fédéral et celui des autres secteurs d'Affaires indiennes et du Nord Canada. C'est ainsi que se justifie la présentation de rapports distincts.

Renseignements sommaires

Raison d'être

Affaires indiennes et du Nord Canada

La mission d'Affaires indiennes et du Nord Canada ( AINC ) consiste à « travailler ensemble pour faire du Canada un meilleur endroit pour les Premières nations, les Inuits et les gens du Nord ». Le Bureau de l'Interlocuteur fédéral partage cette mission en ce qui a trait aux Métis, aux Indiens non inscrits et aux Autochtones vivant en milieu urbain.

Le Ministère procure des avantages aux Premières nations, aux Inuits, aux Métis, aux gens du Nord et à toute la population canadienne en se concentrant sur la réalisation de cinq résultats stratégiques, à savoir le gouvernement, les gens, les terres, l'économie et le Bureau de l'Interlocuteur fédéral. Des activités de programme (thèmes évoqués par les résultats visés/priorités constantes définies dans le RPP de 2004–2005) ont été établies relativement à chacun des résultats stratégiques.

Commission canadienne des affaires polaires

La Commission canadienne des affaires polaires est chargée de suivre de près l'information qui circule au sujet des régions polaires et s'occupe de faire la promotion et la diffusion des connaissances sur ces régions. De plus, elle contribue à sensibiliser le public à l'importance des sciences polaires pour le Canada. Enfin, elle veille à rehausser le profil international du Canada à titre de nation circumpolaire et conseille le gouvernement sur l'orientation que devraient prendre les politiques ayant un lien avec les sciences polaires.

Commission des revendications particulières des Indiens

La Commission des revendications particulières des Indiens a pour mission d'aider les Premières nations et le Canada à trouver des ententes relativement aux revendications particulières. Jouant un rôle quasi judiciaire, la Commission offre un moyen indépendant d'examiner, à la demande d'une Première nation, toute revendication territoriale particulière lorsque celle-ci a été rejetée par le ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien ou lorsqu'une Première nation s'oppose aux critères d'indemnisation que le gouvernement entend utiliser lors des négociations visant le règlement de sa revendication. La Commission offre également des services de médiation durant les négociations sur les revendications.

Ressources financières totales
(en millions $) Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles

Affaires indiennes et du Nord Canada [1] 5 946,2 6 046,9 5 654,1
Commission canadienne des affaires polaires 1 1 1
Commission des revendications particulières des Indiens [1] 6,9 6,8 6,6

[1] Les chiffres sont ajustés en tenant compte des ressources provenant du Bureau du Conseil privé (avant le transfert à AINC des responsabilités liées au Bureau de l'Interlocuteur fédéral et à la Commission des revendications particulières des Indiens).

Ressources humaines totales
(équivalents temps plein) Prévues Réelles Écart

Affaires indiennes et du Nord Canada [1] 4 128 3 940 (188)
Commission canadienne des affaires polaires 5 5
Commission des revendications particulières des Indiens [1] 50 45 (5)

[1] Les chiffres sont ajustés en tenant compte des ressources provenant du Bureau du Conseil privé (avant le transfert à AINC des responsabilités liées au Bureau de l'Interlocuteur fédéral et à la Commission des revendications particulières des Indiens).

Résumé du rendement par rapport aux résultats stratégiques, aux priorités et aux engagements


Résultats stratégiques et activités de programme connexes Type Dépenses prévues (en millions $) Dépenses réelles (en millions $) Résultats attendus et situation actuelle
(au 31 mars 2005)

Affaires indiennes et du Nord Canada
Résultat stratégique — Le gouvernement
La gouvernance Sur une base continue 56,9 66,5 Exercice d'une saine gouvernance en s'appuyant sur des mesures législatives, des programmes, des politiques et des processus administratifs qui favorisent la mise en place de collectivités inuites et de gouvernements des Premières nations stables, légitimes et efficaces, adaptés à la culture et responsables envers leurs citoyens. On a amélioré la gouvernance grâce au financement de programmes, à la création de nouveaux forums intergouvernementaux, à l'application de pratiques exemplaires et à la prestation de services consultatifs. Voir les détails à la section II.1.1 .

Les institutions Sur une base continue 473,9 464,2 Assistance fournie aux Premières nations pour les aider à payer les coûts liés à la gouvernance locale et à l'autonomie gouvernementale ainsi qu'à l'administration des services financés par le Ministère. Cette aide se veut une base de financement stable pour les institutions au sein desquelles les Premières nations et les Inuits sont bien représentés, afin de faciliter la bonne gouvernance des collectivités et la prestation efficace des services. On a financé et appuyé la création d'institutions. La Loi sur la gestion financière et statistique des Premières nations a été adoptée. Voir les détails à la section II.1.2 .

Les relations de coopération Sur une base continue 217,2 183,9 Établissement de relations intergouvernementales et découlant de traités avec les Premières nations et les Inuits qui favorisent la collaboration et l'efficacité, en vue d'optimiser la poursuite et l'atteinte des objectifs communs; conciliation des intérêts autochtones et autres par la recherche, l'évaluation, la négociation et la mise en œuvre d'ententes sur les revendications territoriales et d'ententes sur l'autonomie gouvernementale; quête d'interprétations communes en ce qui a trait aux relations découlant des traités historiques; élaboration d'arrangements législatifs et administratifs qui tiennent compte de l'évolution des capacités de gouvernance et des relations. On a fait des progrès aux tables de discussion exploratoires sur les traités. On s'est occupé d'autres revendications particulières. Deux accords sur l'autonomie gouvernementale sont entrés en vigueur. Voir les détails à la section II.1.3 .

La gouvernance dans le Nord Sur une base continue 14,8 10,6 Soutien du renforcement des gouvernements nordiques par le transfert des responsabilités de type provincial, par la mise en place de mécanismes intergouvernementaux efficaces qui favorisent la gestion des questions stratégiques, et par la consolidation de la collaboration entre les gouvernements au niveau international en ce qui a trait aux questions circumpolaires. Les négociations se poursuivent en vue d'une entente de principe sur le transfert des responsabilités aux Territoires du Nord-Ouest. On a rendu public le « cadre d'une stratégie pour le Nord ». Voir les détails à la section II.1.4 .

Résultat stratégique — Les gens
La gestion des affaires individuelles Sur une base continue 16,7 18,0 Gestion professionnelle des affaires individuelles des Premières nations pour que les responsabilités du ministre en matière de fonds en fiducie, d'inscription et d'appartenance et de successions, qui lui sont confiées en vertu de la Loi sur les Indiens , soient exercées comme il se doit et que les obligations en matière de rentes découlant des traités soient remplies. On note des retards dans le traitement des demandes d'inscription. Voir les détails à la section II.2.1 .

L'éducation Sur une base continue 1 555,1 1 580,2 Soutien de la prestation de programmes et de services d'éducation primaire et secondaire, y compris l'éducation spéciale, qui sont adaptés à la culture et qui s'apparentent raisonnablement aux normes et aux programmes provinciaux dans une même région géographique, contribuant, du fait, à faire grimper les niveaux de réussite scolaire chez les élèves des Premières nations; création de possibilités pour les jeunes des Premières nations et les jeunes inuits de perfectionner leurs compétences d'emploi et d'acquérir de l'expérience professionnelle; fourniture d'aide financière aux Indiens inscrits et aux Inuits pour qu'ils puissent faire des études postsecondaires et augmenter leur niveau de participation, de réussite et d'employabilité; soutien de la prise en charge, par les Premières nations elles-mêmes, de leur système d'éducation. Le programme s'est concentré cette année sur la formulation d'une réponse au rapport de la vérificatrice générale sur l'éducation. Voir les détails à la section II.2.2 .

Le développement social Sur une base continue 1 249,9 1 300,4 Soutien de la fourniture d'aide au revenu dans les réserves pour combler les besoins fondamentaux que sont la nourriture, les vêtements et l'abri, pour assurer la sécurité et le bien-être des personnes et des familles conformément aux normes et aux programmes provinciaux; soutien de la fourniture de services à l'enfance et à la famille des Premières nations, pour améliorer leur bien-être et leur sécurité; fourniture d'aide à la vie autonome pour les services de soutien social de nature non médicale comme les soins à domicile, le placement familial et les soins en établissement, d'une façon qui répond aux besoins spéciaux des personnes atteintes d'incapacité, des personnes gravement malades et des personnes handicapées, selon des normes qui s'apparentent raisonnablement à celles de la province ou du territoire de résidence; prestation du Programme de financement de la lutte contre la violence familiale pour améliorer la sécurité et la sûreté, surtout des femmes et des enfants à risque; prestation du Programme de réinvestissement de la prestation nationale pour enfants, pour soutenir les familles à faible revenu avec des enfants, prévenir ou réduire la pauvreté chez les enfants et favoriser le rattachement à la population active; et fourniture d'autres services sociaux en vertu d'ententes fédérales-provinciales. Ces programmes aident à réduire les écarts qui existent par rapport aux résultats socio-économiques des Premières nations. Voir les détails à la section II.2.3 .

Des collectivités nordiques saines Sur une base continue 84,9 91,8 Soutien de l'amélioration de la santé et du bien-être des gens du Nord, par l'octroi de contributions pour les services hospitaliers et médicaux offerts aux Indiens et aux Inuits résidant dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut; soutien du transport à prix réduits d'aliments nutritifs périssables et autres produits essentiels, à destination des collectivités éloignées du Nord; soutien de la recherche sur les sources et les effets des contaminants sur la chaîne alimentaire de l'Arctique; et projets pour aider les gens du Nord à composer avec des problèmes d'ordre plus général, comme les conséquences du changement climatique. On a mis en place des enquêtes et des projets pilotes dans le cadre du Programme Aliments-poste. La recherche se poursuit quant aux incidences des contaminants sur la santé humaine et sur les collectivités présentant de hauts risques. Voir les détails à la section II.2.4 .

Résultat stratégique — Les terres
La certitude quant aux titres fonciers et à l'accès aux terres et aux ressources Sur une base continue 99,8 16,2 Concentration sur les ajouts de terres aux réserves, garantir la clarté du titre pour faciliter les transactions foncières futures au moyen de levés et d'ententes négociées sur les terres, et mettre en œuvre les transferts de terres dans le cadre des revendications particulières et globales. Les efforts ont été concentrés cette année sur la production de meilleurs résultats au chapitre des ajouts de terres aux réserves. Voir les détails à la section II.3.1 .

La gestion responsable des affaires fédérales Sur une base continue 22,5 17,8 Acquittement des responsabilités du gouvernement fédéral envers les Premières nations (p. ex. en vertu de la Loi sur les Indiens et de la Loi sur le pétrole et le gaz des terres indiennes et des règlements afférents); acquittement de ses propres responsabilités et coordination avec d'autres ministères fédéraux ayant des responsabilités semblables, par exemple Environnement Canada; assainissement des sites contaminés qui relèvent de la compétence fédérale; collecte et gestion des revenus des Indiens découlant de l'exploitation des terres et des ressources. On a mis au point la Stratégie de gérance de l'environnement. On a établi la politique sur les fiducies applicable aux dépenses engagées à des fins déterminées. On a reporté les modifications à la Loi sur le pétrole et le gaz des terres indiennes . Voir les détails à la section II.3.2 .

La gestion autonome des terres, des ressources et de l'environnement par les Premières nations Sur une base continue 64,9 59,4 Soutien des Premières nations pour le renforcement de leurs capacités professionnelles et institutionnelles en travaillant notamment avec leurs nouvelles institutions et associations professionnelles; appui à l'élaboration d'options et d'ententes sectorielles concernant l'autonomie gouvernementale; collaboration avec les Premières nations pour mettre en œuvre ces ententes, par exemple travailler avec le Conseil consultatif des terres à la mise en œuvre de la Loi sur la gestion des terres des Premières nations . Les efforts ont été concentrés cette année sur le projet de loi sur la gestion du pétrole et du gaz et des fonds des Premières nations. On a créé le programme de gestion des terres et de l'environnement dans les réserves. Voir les détails à la section II.3.3 .

Les terres et les ressources dans le Nord Sur une base continue 73,4 149,8 Soutien du développement durable des ressources naturelles du Nord en mettant l'accent sur une meilleure gestion et intendance de l'environnement, dont l'assainissement des sites contaminés; élargissement de la base de connaissances pour pouvoir prendre des décisions solides; et amélioration de l'efficacité du contexte réglementaire nordique. On a élaboré et mis en œuvre des plans d'assainissement des lieux contaminés. On a accordé un appui à la Stratégie des zones protégées dans les Territoires du Nord-Ouest. Voir les détails à la section II.3.4 .

Résultat stratégique — L'économie
Les débouchés économiques et les possibilités d'emploi pour les Autochtones Sur une base continue 79,8 71,0 Soutien de l'expansion des débouchés économiques et des perspectives d'emploi pour les populations autochtones; et promotion des biens et des services offerts par les entreprises autochtones par l'entremise de marchés publics. Les efforts ont été concentrés sur la réduction des écarts socio-économiques qui existent entre les collectivités inuites et des Premières nations et les collectivités voisines. On a créé des partenariats. On a mis de l'avant la Stratégie d'approvisionnement auprès des entreprises autochtones. Voir les détails à la section II.4.1 .

L'accès aux capitaux et aux possibilités de développement économique Sur une base continue 717,6 465,1 Soutien financier du règlement des revendications globales, des revendications particulières et des revendications spéciales afin que les collectivités inuites et des Premières nations puissent disposer de capitaux d'investissement. Les programmes de développement économique facilitent la création de débouchés économiques et la mise en place de stratégies pertinentes. Les efforts ont été concentrés sur la réduction des écarts socio-économiques entre les collectivités inuites et des Premières nations et les collectivités voisines. On a financé des organismes et des projets communautaires qui favorisent le développement économique. Voir les détails à la section II.4.2 .

L'infrastructure communautaire Sur une base continue 1 158,3 1 098,8 Soutien financier pour l'acquisition, la construction, l'exploitation et l'entretien des installations de la collectivité (notamment les routes, les ponts, les systèmes d'eau potable et d'égout ainsi que les bureaux administratifs), des installations éducatives (comme les écoles et les résidences pour les instituteurs), les logements dans les réserves et l'assainissement des sites contaminés dans les réserves. Les collectivités des Premières nations se dotent d'installations communautaires qui sont conformes aux normes et aux services applicables dans les collectivités voisines comparables et les entretiennent. On a planifié et financé des projets de construction de maisons et d'aménagement de l'infrastructure dans les collectivités. Voir les détails à la section II.4.3 .

L'économie du Nord Sur une base continue 22,5 32,7 Soutien de la croissance durable des économies territoriales par des investissements dans l'innovation et le savoir, par des programmes de développement régional, par la défense des intérêts et par des activités qui permettent aux gens du Nord de participer au développement des ressources et d'en tirer profit. On a mis en place des fonds pour financer le développement économique dans le Nord. On a dirigé le programme Infrastructure Canada dans les trois territoires. Voir les détails à la section II.4.4 .

Résultat stratégique — Le Bureau de l'Interlocuteur fédéral Sur une base continue 37,8 27,4 Fourniture de soutien aux Métis, aux Indiens non inscrits et aux Canadiens autochtones vivant en milieu urbain, à l'échelle nationale, provinciale et régionale, pour les aider à perfectionner les compétences des organisations et à renforcer leurs mécanismes de responsabilisation envers leurs membres, ainsi qu'à développer leur capacité de former des partenariats avec le gouvernement fédéral, les gouvernements provinciaux et le secteur privé, afin qu'ils puissent participer de façon concrète aux projets interministériels et intergouvernementaux dirigés par l'Interlocuteur fédéral. On a renforcé les relations de travail avec les Métis, les Indiens non inscrits et les organisations des Autochtones vivant en milieu urbain. On a dirigé la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain. Voir les détails à la section II.5 .

Commission canadienne des affaires polaires
Résultat stratégique — Accroître les connaissances sur les régions polaires du Canada Sur une base continue 1,0 1,0 Dans l'exécution de son mandat, la Commission sera appelée à organiser, parrainer et financer des conférences, des séminaires et des rencontres; à participer à l'établissement de réseaux d'information polaire pour transmettre le savoir sur les régions polaires; à entreprendre et à financer des études spéciales concernant les régions polaires; à reconnaître les réalisations et les contributions qui relèvent de son mandat; à déposer un rapport annuel au Parlement. Sur la bonne voie en ce qui a trait aux communications et à la participation internationale. On a fait peu de progrès sur la question de la politique nationale des sciences polaires dans l'Arctique et l'Antarctique. Voir les détails à la section II.6 .

Commission des revendications particulières des Indiens
Résultat stratégique — Tenir des audiences justes et impartiales concernant les revendications particulières Sur une base continue 6,9 6,6 La Commission mène des enquêtes impartiales lorsqu'une Première nation conteste la décision du ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien de rejeter sa revendication particulière ou lorsqu'une Première nation s'oppose aux critères d'indemnisation devant être utilisés par le gouvernement lors des négociations sur le règlement de sa revendication. En plus des enquêtes officielles, la Commission offre, sur demande du gouvernement et de la Première nation, des services de médiation ou de facilitation ou prend les arrangements voulus pour la prestation de tels services si les parties en cause jugent que ce processus peut les aider à en arriver à une entente sur toute question liée aux revendications particulières des Indiens. On a fait des enquêtes et publié des rapports. On a fourni des services de médiation. Voir les détails à la section II.7 .

Nota :
1. Les priorités et les engagements correspondent aux thèmes évoqués par les résultats visés/priorités constantes définies dans le RPP de 2004–2005 et aux activités de programme décrites dans le présent Rapport sur le rendement.
2. L'activité de programme Gestion et administration du Ministère soutient chacun des cinq résultats stratégiques d' AINC . La section IV du présent Rapport sur le rendement renferme plus de détails sur cette activité.


Rendement global

Affaires indiennes et du Nord Canada

On comprend mieux les résultats obtenus par AINC grâce aux renseignements plus complets sur son cadre de travail, sa situation, ses partenaires, sa méthode de gestion, ses risques et ses défis. Le RPP de 2004–2005 et celui de 2005–2006 offrent d'excellents résumés à ces chapitres.

Consulter le RPP de 2004–2005, au sujet de ce qui suit :
  • le contexte de la planification
  • la gestion propice à l'obtention de résultats
  • les partenaires fédéraux
  • le profil de la population autochtone au Canada
  • le profil du Nord canadien.
Ces renseignements ont été mis à jour dans le RPP de 2005–2006, et ils sont organisés comme suit :
  • le contexte stratégique
  • l'environnement opérationnel
  • les partenaires fédéraux
  • le Cadre de responsabilisation axé sur les résultats — Trois cercles d'influence
  • les risques et les défis
  • l'objectif du Ministère en matière de développement durable
  • le profil des populations autochtones au Canada
  • le profil du Nord canadien.

Au cours de l'année financière 2004–2005, Affaires indiennes et du Nord Canada ( AINC ) a accompli de grandes réalisations. De par les activités qu'il entreprend à travers le pays, sa structure organisationnelle et les partenariats qu'il établit, le Ministère demeure le chef de file quant à la mise en œuvre d'un programme de transformation qui revêt une importance historique. Parallèlement, AINC continue de répondre aux besoins permanents et de remplir les obligations permanentes prescrites par la Loi sur le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien et la Loi sur les Indiens et en vertu des traités et des ententes sur les revendications territoriales globales et l'autonomie gouvernementale.

Pour obtenir un juste équilibre entre son programme de changement et son programme de maintien, le Ministère a pris les mesures suivantes : des décisions historiques et importantes dans le cadre de la Table ronde Canada-Autochtones, une entente pour la mise en place de la Stratégie pour le Nord, des engagements internes à l'égard du professionnalisme et de la modernisation et la mise de l'avant de sa vision et de sa stratégie en matière de développement durable. Ces facteurs ont grandement influencé la façon dont AINC a géré et mesuré son rendement par rapport à chacun de ses résultats stratégiques.

La Table ronde — Le gouvernement fédéral, les Premières nations, les Inuits et les Métis ont lancé la Table ronde Canada-Autochtones en 2004 afin de s'attaquer aux circonstances toutes particulières des trois groupes de populations autochtones reconnus dans la Loi constitutionnelle de 1982 . De concert avec d'autres ministères fédéraux, les gouvernements provinciaux et territoriaux et les organisations des Premières nations, des Inuits et des Métis, AINC et le Bureau de l'Interlocuteur fédéral établissent des priorités découlant de la Table ronde. Les accords qui en découlent ouvriront une nouvelle ère de collaboration marquée par la pleine participation de toutes les parties à l'élaboration des politiques visant les Autochtones. La Table ronde et ses produits ont contribué de façon significative aux résultats obtenus à l'égard de chacun des résultats stratégiques et gagneront encore en importance dans les années à venir.

La Stratégie pour le Nord — Le 14 décembre 2004, le premier ministre du Canada et ses trois homologues territoriaux ont annoncé leur intention de mettre en place une stratégie globale pour le Nord, avec la collaboration des gouvernements et des organismes autochtones et la participation des gens du Nord. La responsabilité fédérale de la Stratégie a été confiée à AINC , et celle-ci représente une grande priorité pour le ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien.

Le professionnalisme et la modernisation — En vertu du paragraphe 91(24) de la loi établissant compétence fédérale sur les Indiens, le Ministère est autorisé à gérer des affaires personnelles de certains membres des Premières nations en respectant des normes de service professionnelles dictées par ses responsabilités juridiques et fiduciaires. De plus, AINC continue d'appuyer la mise en place d'une fonction publique professionnelle des Premières nations. Par la force de l'engagement pris à l'égard des normes professionnelles productives, dans la limite des ressources allouées au Ministère, la modernisation des politiques et des systèmes et l'amélioration continue des pratiques constituent un thème constant dans tous les résultats stratégiques.

La vision et la stratégie en matière de développement durable — La vision d' AINC en matière de développement durable englobe ce que le Ministère tente de réaliser à travers ses résultats stratégiques, pris à part ou ensemble. Cependant, chaque communauté des Premières nations, des Inuits, des Métis et des gens du Nord est unique en soi. C'est pourquoi la vision à long terme en vue d'une communauté saine et viable de même que l'orientation de cette vision seront différentes d'une communauté à l'autre. Alors que les discussions se sont déroulées dans les provinces au niveau des collectivités, la collaboration avec les gouvernements territoriaux et autochtones s'impose dans les trois territoires. En 2004–2005, AINC a choisi de concentrer ses efforts sur quelques aspects fondamentaux de cette stratégie, en reconnaissant que les impacts seront plus importants dans certaines collectivités que dans d'autres.

1. Résultat stratégique — Le gouvernement

Bonne gouvernance et institutions efficaces pour les Premières nations, les Inuits et les résidents du Nord, le tout fondé sur des négociations et des relations de collaboration.

L'année financière 2004–2005 a été marquée par une amélioration des relations de travail entre les Premières nations, les Inuits et les gens du Nord, d'une part, et Affaires indiennes et du Nord Canada, d'autre part. Les tâches que devait accomplir le Ministère sous le résultat stratégique « Le gouvernement » en ont été facilitées. AINC a pu aider les collectivités inuites et des Premières nations à faire des progrès en matière de gouvernance en finançant des programmes, en participant à de nouveaux forums intergouvernementaux, en préparant de l'information sur les pratiques exemplaires et en fournissant des services consultatifs. L'octroi de fonds et autres modes d'assistance sont venus concrétiser l'appui que le Ministère donne aux institutions. La Loi sur la gestion financière et statistique des Premières nations a reçu la sanction royale en mars 2005. Sous les relations de coopération, on continue de faire des progrès aux tables de discussion exploratoires sur les traités, on s'est occupé de nouvelles revendications particulières, et la législation visant la mise en œuvre de l'Entente sur l'autonomie gouvernementale de la Première nation de Westbank (mai 2004) et de l'Entente sur la revendication territoriale globale et l'autonomie gouvernementale du peuple Tlicho (février 2005) ont reçu la sanction royale. Les activités de mise en œuvre ont permis d'améliorer les relations et, en 2004–2005, on a renouvelé le plan de mise en œuvre de l'Entente sur la revendication territoriale globale des Dénés et des Métis du Sahtu.

Les négociations se sont poursuivies en 2004–2005 en vue d'une entente de principe sur le transfert des responsabilités de type provincial dans les Territoires du Nord-Ouest. En décembre 2004, le premier ministre a annoncé que le Canada tentera d'obtenir, dans un intervalle d'un an, le mandat d'entamer des négociations visant le transfert de responsabilités dans le Nunavut. À la même époque, le premier ministre et ses trois homologues territoriaux ont annoncé leur intention de collaborer à la mise en place d'une stratégie pour le Nord; ils ont rendu public un projet de cadre stratégique pour orienter les consultations à cet effet.

2. Résultat stratégique — Les gens

Améliorer le bien-être des personnes et des familles pour les Premières nations, les Inuits et les résidents du Nord.

Au cours de l'exercice 2004–2005, le Ministère a facilité l'instauration de collectivités saines, sécuritaires et viables, en gérant de façon professionnelle les affaires de chaque Première nation, en appuyant la prestation efficace et rentable de services sociaux de soutien et la prestation de programmes d'éducation de grande qualité et adaptés à la culture locale.

La gestion des affaires individuelles, depuis l'enregistrement des naissances jusqu'à l'administration des successions et des comptes fiduciaires au nom de personnes mineures et de personnes ayant un handicap intellectuel, a favorisé la tranquillité d'esprit chez les familles. De même, en honorant les obligations découlant des traités et les obligations législatives, le Ministère a confirmé les relations spéciales que les Premières nations entretiennent avec la Couronne.

Le Ministère continue de travailler avec les Premières nations de façon à pourvoir aux besoins essentiels de toutes les personnes et de toutes les familles vivant dans des réserves, et à promouvoir la sécurité de la personne et de la famille pour lutter contre la violence, les mauvais traitements et l'abandon. Malgré certains progrès, les indicateurs socio-économiques montrent qu'il existe encore un écart entre les Canadiens autochtones et non autochtones. Dans la même veine, les résultats scolaires des Premières nations et des Inuits demeurent inférieurs à ceux des Canadiens non autochtones.

Bref, le Ministère s'efforce toujours, de concert avec les Premières nations et les Inuits, d'améliorer l'efficacité et le rendement des programmes, mais des écarts persistent et se rétrécissent trop lentement. C'est pourquoi l'éducation et le développement social demeurent des priorités permanentes pour AINC .

En 2004–2005, le Ministère a également fait des recherches sur les niveaux des contaminants et sur leurs incidences sur la santé humaine, en accordant une attention particulière aux collectivités présentant les plus hauts risques. Ces recherches ont été effectuées par l'intermédiaire du Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord. Sous l'égide du Programme d'action pour les collectivités autochtones et nordiques sur le changement climatique, le Ministère a donné une formation poussée sur l'efficacité énergétique et les sources d'énergie renouvelable dans tous les bureaux régionaux. Il a aussi mené des enquêtes sur le prix des aliments dans près de 30 collectivités, par l'intermédiaire du Programme Aliments-poste et des centres d'approvisionnement du Sud. Les ministres peuvent s'appuyer sur les conclusions de ces enquêtes et sur les projets pilotes mis en œuvre à Kangiqsujauq (Québec), Fort Severn (Ontario) et Kugaaruk (Nunavut) pour prendre des décisions éclairées au sujet du financement du Programme.

3. Résultat stratégique — Les terres

Transférer les titres fonciers et favoriser l'utilisation durable des terres et la gestion judicieuse des ressources par les Premières nations, les Inuits et les résidents du Nord.

Le gouvernement du Canada et les Premières nations doivent trouver un juste équilibre dans le partage des responsabilités afin d'assurer la gouvernance et une exploitation viable des terres, des ressources et de l'environnement. D'un côté, la Couronne détient au bout du compte le titre des terres de réserves et en assure la gestion, et elle est responsable de la réglementation des terres fédérales, les réserves comprises. De l'autre côté, les Premières nations prennent de nombreuses décisions importantes quant à l'éventualité d'une autonomie gouvernementale et d'une exploitation viable des terres et des ressources par les Autochtones. Trouver le juste équilibre signifie également qu'il convient de reconnaître, dans certains dossiers, les rôles que jouent les gouvernements territoriaux et autochtones dans le Nord.

Dans le Nord, il faudra collaborer avec les gouvernements des territoires et des populations autochtones pour atteindre un juste équilibre.

Le défi demeure, pour le gouvernement du Canada, de mettre en place des cadres de gestion du risque qui orienteront la prise de décisions liées à la gérance (par exemple, la Stratégie de gérance de l'environnement du Programme des affaires indiennes et inuites, et la Loi sur le pétrole et le gaz des terres indiennes ), tout en fournissant aux Premières nations les outils dont elles ont besoin pour atteindre leurs objectifs (par exemple, l'autonomie gouvernementale) et développer leurs compétences professionnelles et leurs capacités institutionnelles (par exemple, le Programme de gestion des terres et de l'environnement dans les réserves).

Le Ministère a comblé ou dépassé les attentes aux chapitres suivants : la mise en place de la Stratégie de gérance de l'environnement, l'établissement de la politique sur les fiducies applicable aux dépenses engagées à des fins déterminées, l'élaboration d'approches législatives visant à réglementer les projets importants et complexes de développement commercial et industriel dans les réserves, le règlement des questions en suspens concernant l'expropriation de terres par les provinces, la mise en place du Programme de gestion des terres et de l'environnement dans les réserves et le dépôt du projet de loi sur la gestion du pétrole et du gaz et des fonds des Premières nations.

AINC a continué d'assurer une gestion responsable des terres, des eaux et des ressources dans le Nord, assurant entre autres le nettoyage des lieux contaminés. Par le processus de la réglementation, on a approuvé des plans d'assainissement des mines Colomac et Discovery ainsi qu'un plan d'abandon et de remise en état de la mine Giant. En 2004–2005, on a décontaminé à 80 p. 100 l'île Resolution des biphényles polychlorés ( BPC ) qui s'y trouvent.

Agissant au nom de sept ministères et organismes, le Ministère a co-dirigé avec Ressources naturelles Canada les efforts visant à obtenir l'engagement du gouvernement envers la mise en valeur responsable des ressources énergétiques dans le Nord. Le budget de 2004 a prévu un financement de 75 millions de dollars sur trois ans destiné à accroître la capacité du gouvernement fédéral et des bureaux régionaux d'effectuer des évaluations environnementales et de rationaliser le processus réglementaire. Des ressources ont été affectées à la recherche scientifique sur les enjeux associés aux projets de développement dans la vallée du Mackenzie et dans la mer de Beaufort. Au cours de l'exercice 2004–2005, le Ministère a consacré ses attributions de 5 millions de dollars au Bureau de préparation pour les projets de gazoduc, au Secrétariat du projet gazier dans le Nord, à la conduite de projets scientifiques et au soutien de l'évaluation environnementale et du processus réglementaire.

Le ministre d' AINC a annoncé un financement de 9 millions de dollars pour la mise en œuvre du plan d'action quinquennal relatif à la conservation de la vallée du Mackenzie [ NWT Protected Areas Strategy Five-Year Action Plan for the Mackenzie Valley: Conservation Planning for Pipeline Development ]. Le ministre a également sanctionné le plan directeur de la mise en œuvre du Cadre de gestion et d'évaluation des effets cumulatifs dans les Territoires du Nord-Ouest et régions (Plan directeur, juillet 2004).

Le Ministère aurait souhaité qu'il y ait eu plus de progrès dans le dossier d'ajouts de terres aux réserves. De plus, on a dû tout simplement reporter certains projets comme l'apport de modifications à la Loi sur le pétrole et le gaz des terres indiennes et à son règlement. Un certain nombre de mesures demeurent donc à l'étape de développement.

4. Résultat stratégique — L'économie

Accroître la participation des Autochtones et des résidents du Nord à l'économie.

Jeter des bases solides pour le développement économique des collectivités inuites et des Premières nations et des gens du Nord demeure une priorité du Ministère. Même si les collectivités ont commencé à mobiliser les ressources humaines, financières, physiques et naturelles nécessaires pour produire des biens et des services compétitifs, il faudra du temps pour combler l'écart qui existe entre elles et les collectivités voisines en ce qui a trait à l'expérience de travail, à l'éducation, à l'esprit d'entreprise et aux capitaux d'investissement. Toutefois, Affaires indiennes et du Nord Canada a facilité certains progrès en accordant un financement de base à près de 500 organisations communautaires des Premières nations et des Inuits. De plus, le Ministère a approuvé 411 projets communautaires d'une valeur de 161,5 millions de dollars, dont 44,4 millions provenaient d' AINC . Par ailleurs, des ententes sur la participation des Autochtones au marché de travail et des ententes sur la passation de marchés ont permis d'améliorer les stratégies globales pour l'emploi et les débouchés économiques.

En 2004–2005, AINC a accordé un appui financier de base aux Premières nations pour la construction, l'entretien et l'administration des parcs de logement dans les réserves. Grâce à ces investissements, les conditions d'habitation se sont améliorées dans les collectivités et les gens ont pu profiter des retombées économiques occasionnées par les diverses activités liées à l'habitation. Cependant, le Ministère voit le logement dans les réserves comme étant une priorité parce que le problème des logements défectueux et les retards en matière de logements demeurent des préoccupations.

En 2004–2005, AINC a aussi accordé un appui financier de base aux Premières nations pour l'acquisition, la construction, l'exploitation et l'entretien des infrastructures communautaires. Grâce à ces investissements, les collectivités ont pu appliquer des méthodes viables, économiques et efficaces pour planifier, protéger et gérer leurs infrastructures. Ces investissements ont également permis de créer des débouchés économiques et de tirer le meilleur profit des retombées qui découlent des activités de construction et d'entretien, tout en répondant aux priorités nationales et aux objectifs particuliers définis dans le Plan d'immobilisations à long terme du Ministère.

Le règlement des revendications particulières et des revendications territoriales globales permet aux Premières nations et aux Inuits d'accéder plus facilement à des capitaux qu'ils peuvent utiliser pour repérer des possibilités de croissance économique et les exploiter. Les recettes supplémentaires découlant de cette croissance pourraient être investies dans des programmes locaux afin d'aider les membres des groupes communautaires autochtones à améliorer leur vie en fonction de leur situation et de leurs priorités individuelles.

Des 10 millions de dollars prévus dans la première année des nouveaux investissements de 90 millions annoncés dans le budget de 2004 pour le développement économique du Nord, AINC a versé 3,1 millions de dollars. Cette somme initiale doit servir à appuyer, à renforcer et à diversifier l'économie dans chacun des trois territoires. AINC a tenu une série de discussions ciblées avec les principaux acteurs économiques dans chaque territoire. Il en est ressorti une entente générale sur les grandes priorités d'investissement. Le Ministère s'appuiera sur cette entente pour effectuer, entre 2005 et 2009, le versement du reste des fonds prévus pour le développement économique du Nord. Les paramètres du programme ont été approuvés au début de 2005–2006; ils sont axés sur l'élaboration de plans d'investissement quadriennaux qui répondent aux besoins de chaque territoire. De même, AINC a dirigé, au nom du gouvernement fédéral, la prestation du programme Infrastructure Canada dans les trois territoires. Tous les projets réalisés en 2004–2005 concernaient des infrastructures « écologiques », par exemple, la construction d'une nouvelle canalisation d'alimentation en eau à Gjoa Haven, au Nunavut. AINC a financé plusieurs projets de coopération, en partenariat avec le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, pour effecteur des analyses avantages-coûts relatives aux améliorations des services de base (eaux, eaux usées).

5. Résultat stratégique — Le Bureau de l'Interlocuteur fédéral

Consolider les relations avec les Métis, les Indiens non inscrits et les Canadiens autochtones vivant en milieu urbain afin de mieux faire connaître leurs besoins, d'améliorer l'accès aux services fédéraux et de resserrer les liens horizontaux entre les organisations fédérales et les autres partenaires.

Le Bureau de l'Interlocuteur fédéral a permis d'améliorer les relations de travail avec les Métis, les Indiens non inscrits et les organisations autochtones en milieu urbain. Au cours de l'année financière, on a consenti des investissements aux organismes des Métis et des Indiens non inscrits afin qu'ils puissent se doter des capacités pour devenir autosuffisants. On a également financé des projets novateurs, en collaboration avec les gouvernements provinciaux, territoriaux et municipaux et avec les organisations autochtones. Le Bureau de l'Interlocuteur fédéral continue de développer des relations solides avec les provinces, les municipalités et les Autochtones grâce à la mise en application de la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain, dont les efforts initiaux visant à accroître le nombre de villes désignées, qui passe de 8 à 12. Le Bureau a également organisé, pour la première fois, une conférence des collectivités, rassemblant des intervenants communautaires touchés par la Stratégie. Parmi les principales initiatives prises, mentionnons : la stratégie gouvernementale de gestion du risque intitulée « Powley : une approche stratégique », prise à la suite de l'arrêt de la Cour suprême du Canada; le rapport du Comité sénatorial sur la réponse du gouvernement au dossier des jeunes Autochtones vivant en milieu urbain; le cadre stratégique visant les Métis et les Indiens non inscrits, et le processus de la Table ronde qui a abouti à la signature d'accords avec le Conseil national des Métis et le Congrès des peuples autochtones. Le Ministère juge que cette priorité a été comblée avec succès.

Commission canadienne des affaires polaires

Résultat stratégique — Accroître les connaissances sur les régions polaires du Canada

Renseigner les Canadiens sur les sciences polaires.

Accentuer la présence du Canada au sein des organisations circumpolaires internationales.

Promouvoir et défendre les connaissances sur les régions polaires au Canada

La Commission canadienne des affaires polaires a œuvré pour accroître la connaissance, à l'échelle nationale et internationale, des questions polaires et pour intensifier les activités de recherche. Pour ce faire, elle s'est servi de ses publications régulières, Méridien et le Bulletin du Réseau canadien de recherches antarctiques , de son site Web ainsi que du cinquième rapport sur les indicateurs de la connaissance polaire. Ce dernier donne à la Commission l'occasion de faire des rapports systématiques et réguliers sur le rendement du Canada dans le domaine de la recherche polaire. Le Réseau canadien d'information sur les régions polaires s'est élargi, avec l'ajout de 200 nouveaux abonnés.

La Commission a participé activement aux réunions du Volet nordique, à celles de l'Université de l'Arctique (dont elle est membre) et à celles du Conseil de l'Arctique. Elle a également participé aux rencontres du Comité international pour les sciences arctiques et à celles du Comité scientifique pour les recherches antarctiques, la Commission représentant le Canada au sein de ces deux organes. Elle était l'un des organisateurs du Forum de recherches nordiques à Yellowknife, et a participé à ses travaux.

La Commission a continué de diriger les préparatifs du Canada en vue de l'Année polaire internationale ( API ) 2007–2008. Elle a plus spécifiquement organisé des consultations auprès des collectivités partout dans le Nord, créé le site Web de l' API et mis sur pied le comité d'orientation national et le secrétariat de l' API pour le Canada.

La Commission continue de suivre de près l'état de la connaissance des questions polaires au Canada et d'en faire rapport chaque année par l'entremise du projet sur les indicateurs. Même si le projet est encore trop récent pour permettre de cerner les tendances, plusieurs indicateurs sont très prometteurs pour ce qui est de déterminer les forces et les faiblesses des entreprises de recherche polaire.

La Commission se sert de publications, d'exposés, de sa présence sur Internet et de rencontres pour promouvoir la formulation d'une politique nationale pour les sciences arctiques et antarctiques ainsi que l'engagement des ressources requises à ce chapitre. Elle continue également de prôner un appui au programme de recherche antarctique canadien. La conduite d'activités scientifiques dans l'Antarctique est une obligation du Canada en tant que signataire du Traité sur l'Antarctique, mais cela nécessite l'engagement de ressources.

Le contexte actuel se caractérise par une communauté de recherche diversifiée et dispersée, où de petits instituts s'occupent d'un large éventail d'activités de recherche. Les gens du milieu donnent leur soutien et participent à des degrés différents aux projets, et le gouvernement attribue des priorités diverses à la recherche polaire. La Commission canadienne des affaires polaires doit assumer la coordination des activités de recherche menées par le gouvernement fédéral et le secteur privé et faciliter un échange plus nourri de l'information.

À l'heure actuelle, d'autres pays polaires financent et entreprennent activement des projets visant à combler les lacunes critiques dans la connaissance des régions arctiques du Canada. Si le Canada ne se donne pas plus de moyens pour la recherche polaire, il devra se fier à des intérêts étrangers pour résoudre les problèmes de portée mondiale. Le pays présenterait alors l'image d'un maillon faible parmi ses homologues, au moment où la recherche polaire gagne en importance dans le monde.

 

Commission des revendications particulières des Indiens

Résultat stratégique — Tenir des audiences justes et impartiales concernant les revendications particulières

Faire enquête sur des revendications territoriales particulières, à la demande d'une Première nation, lorsque celle-ci a présenté une revendication qui a été rejetée par le ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien ou lorsqu'une Première nation s'oppose aux critères d'indemnisation devant être utilisés par le gouvernement lors des négociations du règlement de sa revendication; offrir des services de médiation durant les négociations sur les revendications.

En 1991, dans la foulée de la crise d'Oka de 1990, le gouvernement fédéral a créé la Commission des revendications particulières des Indiens, en vertu de la Loi sur les enquêtes . Cette loi autorise le gouverneur en conseil à établir des commissions indépendantes pour mener des enquêtes sur les questions ayant trait au bon gouvernement. On a confié à la Commission le mandat d'enquêter ou de faire une étude plus approfondie sur les questions ayant rapport avec les revendications particulières, afin de garantir qu'elles sont traitées indépendamment du gouvernement.

Afin de trouver, comme le stipule son mandat, des moyens plus efficaces pour régler les revendications particulières, la Commission a instauré un processus d'enquête et d'examen des décisions prises par le gouvernement relativement au bien-fondé d'une revendication et aux critères d'indemnisation applicables, lorsque les négociations aboutissent à une impasse. N'étant pas un tribunal, la Commission n'est pas régie par des règles rigoureuses de la preuve, des délais de prescriptions ni tout autre moyen de défense de nature technique qui pourrait constituer un obstacle à la procédure relative aux griefs contre la Couronne. Cette souplesse supprime de tels obstacles et accorde à la Commission la liberté de tenir des audiences justes et objectives aussi promptement que possible. Ces audiences offrent quant à elles des solutions novatrices aux parties dans leurs tentatives de régler de nombreuses questions complexes et litigieuses ayant rapport avec la politique et le droit. Par ailleurs, le processus met l'accent sur les principes d'impartialité, d'équité et de justice, ce qui favorise la réconciliation et la guérison entre les Canadiens autochtones et non autochtones. Par exemple, il permet de recueillir oralement auprès des membres de la collectivité l'histoire concernant les aspects importants de leur vie et il reconnaît le témoignage des aînés et d'autres intervenants locaux.

À toutes les étapes de l'enquête, la Commission prend soin de cerner et de proposer des possibilités de médiation. Elle offre des services généraux de médiation et de facilitation, à la demande de la Première nation concernée et du gouvernement du Canada. De concert avec le médiateur, les parties décident du déroulement du processus. On s'assure ainsi que l'exercice tient compte des spécificités de la négociation en cours.

D'ordinaire, la Commission termine son examen d'une revendication, y compris la publication d'un rapport final, deux à cinq ans après avoir reçu la demande initiale. La durée de l'enquête dépend de la complexité du dossier. À l'heure actuelle, la Commission mène 43 enquêtes. Elle a diffusé quatre rapports en 2004–2005.

Les activités de la Commission se sont considérablement multipliées au cours des dernières années, en raison de l'accroissement de la demande de ses services de médiation et de ses efforts de sensibilisation du public, qui viennent s'ajouter aux enquêtes régulières. À l'heure actuelle, la Commission mène 21 négociations. Elle n'a pas de calendrier fixe pour terminer son plein mandat.

La législation créant un nouveau centre de règlement des revendications particulières a reçu la sanction royale en novembre 2003. Le gouvernement continue de travailler avec les Premières nations et leurs organisations pour trancher des questions reliées à la mise en œuvre de cette législation. Au cours de l'exercice 2005–2006, AINC s'efforcera de clarifier le rôle futur et le financement de la Commission des revendications particulières des Indiens afin d'assurer une transition méthodique vers la mise en fonction du Centre.

Parmi ses principaux défis, la Commission doit veiller à maintenir l'excellence de ses opérations pendant que le gouvernement règle avec les Premières nations les questions concernant la mise en œuvre de la Loi sur le règlement des revendications particulières . Elle doit également documenter les connaissances spécialisées dont elle a profité dans ses enquêtes et ses services de médiation afin que ces connaissances puissent servir de fondement à la mise en œuvre éventuelle de la Loi.



SECTION II — ANALYSE DU RENDEMENT SELON LE RÉSULTAT STRATÉGIQUE

Affaires indiennes et du Nord Canada

II.1 Résultat stratégique — LE GOUVERNEMENT
Bonne gouvernance et institutions efficaces pour les Premières nations, les Inuits et les résidents du Nord, le tout fondé sur des relations de collaboration

Que suggère ce résultat stratégique?

Ce résultat stratégique touche l'aide accordée aux collectivités inuites et des Premières nations pour que celles-ci puissent progresser dans l'exercice d'une saine gouvernance et la création d'institutions efficaces permettant d'améliorer leur qualité de vie. Les collectivités inuites et les gouvernements des Premières nations assument une part de plus en plus importante de leurs propres affaires, comme en témoignent les ententes de transfert de responsabilités, les ententes sur l'autonomie gouvernementale ainsi que les nouvelles relations intergouvernementales et issues de traités. De telles activités viennent appuyer les efforts que les collectivités inuites et les Premières nations déploient pour définir plus clairement leurs responsabilités à l'endroit de leurs citoyens et pour améliorer leurs conditions sociales et économiques. En offrant un soutien constant à l'exercice d'une saine gouvernance et à la création d'institutions efficaces, AINC aide les collectivités inuites et des Premières nations à tirer avantage du développement économique. Parallèlement, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux instaurent des relations de coopération avec les collectivités inuites et les Premières nations.

Les avancées du programme autochtone et de la création des institutions nordiques favorisent la revitalisation sociale et culturelle des collectivités du Nord et le renforcement des partenariats qui sont essentiels au développement économique d'aujourd'hui et de demain. Ces priorités méritent davantage d'attention, tout comme les mesures de soutien à apporter aux gouvernements des territoires en ce qui a trait à leur capacité d'assurer la prestation de leurs programmes et services dans leur sphère de compétence. La gouvernance solide dans le Nord revêt par ailleurs une dimension importante quant au règlement des questions circumpolaires.


Ressources financières
(en millions $)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles

La gouvernance 56,9 66,8 66,5
Les institutions 473,9 466,3 464,2
Les relations de coopération 217,2 208,0 183,9
La gouvernance dans le Nord 14,8 10,7 10,6


Ressources humaines
(équivalents temps plein)
Prévues Réelles Écart

La governance 47 44 (3)
Les institutions 299 252 (47)
Les relations de coopération 476 443 (33)
La gouvernance dans le Nord 60 41 (19)

Nota : Selon les lignes directrices du Conseil du Trésor, les données fournies ici relativement aux équivalents temps plein représentent une estimation des ressources qui ont été entièrement consacrées à ce résultat stratégique auxquelles s'ajoute une part au prorata (en dollars et en équivalents temps plein) imputée à la gestion et à l'administration du ministère, en fonction des dépenses réelles du ministère concerné. Dans certains cas, ces chiffres peuvent paraître élevés en raison de la nature même des activités d' AINC , soit assurer la gestion des relations financières pendant que la responsabilité de la prestation des services est essentiellement confiée à ses partenaires.

II.1.1 Activité de programme — LA GOUVERNANCE

De quoi s'agit-il?
Exercice d'une saine gouvernance en s'appuyant sur des mesures législatives, des programmes, des politiques et des processus administratifs qui favorisent la mise en place de collectivités inuites et de gouvernements des Premières nations stables, légitimes et efficaces, adaptés à la culture et responsables envers leurs citoyens.

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/gov_f.html pour obtenir plus de détails) :

II.1.2 Activité de programme — LES INSTITUTIONS

De quoi s'agit-il?
Assistance fournie aux Premières nations pour les aider à payer les coûts liés à la gouvernance locale et à l'autonomie gouvernementale ainsi qu'à l'administration des services financés par le Ministère. Cette aide se veut une base de financement stable pour les institutions au sein desquelles les Premières nations et les Inuits sont bien représentés, afin de faciliter la bonne gouvernance des collectivités et la prestation efficace des services.

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/gov_f.html pour obtenir plus de détails) :

II.1.3 Activité de programme — LES RELATIONS DE COOPÉRATION

De quoi s'agit-il?
Établissement de relations intergouvernementales et découlant de traités avec les Premières nations et les Inuits qui favorisent la collaboration et l'efficacité, en vue d'optimiser la poursuite et l'atteinte des objectifs communs; conciliation des intérêts autochtones et autres par la recherche, l'évaluation, la négociation et la mise en œuvre d'ententes sur les revendications territoriales et d'ententes sur l'autonomie gouvernementale; quête d'interprétations communes en ce qui a trait aux relations découlant des traités historiques; élaboration d'arrangements législatifs et administratifs qui tiennent compte de l'évolution des capacités de gouvernance et des relations.

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/gov_f.html pour obtenir plus de détails) :

II.1.4 Activité de programme — LA GOUVERNANCE DANS LE NORD

De quoi s'agit-il?
Soutien du renforcement des gouvernements nordiques par le transfert des responsabilités de type provincial, par la mise en place de mécanismes intergouvernementaux efficaces qui favorisent la gestion des questions stratégiques, et par la consolidation de la collaboration entre les gouvernements au niveau international en ce qui a trait aux questions circumpolaires.

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/gov_f.html pour obtenir plus de détails) :

Aspects à améliorer et leçons apprises

Au cours de la période visée par le présent Rapport, on a constaté que pour instaurer une collaboration plus entretenue entre les institutions et les gouvernements, il importe de bien connaître ce qui existe actuellement en matière d'institutions au sein des collectivités inuites et des Premières nations, des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, et du secteur privé. Le rôle que chacune de ces institutions exerce doit aussi être bien compris de manière à renforcer la collaboration entre elles et avec les gouvernements. Une telle connaissance permettra de déterminer si le besoin d'en créer de nouvelles se fait sentir. La réalisation de ces objectifs exige une meilleure coordination au sein du Ministère, des autres ministères fédéraux et d'autres gouvernements.

L'expérience des nombreuses années passées à mettre en œuvre des ententes sur les revendications territoriales et sur l'autonomie gouvernementale montre que l'acquittement des obligations d' AINC passe par la transformation des relations avec les collectivités inuites et des Premières nations. Certains problèmes ont mis en évidence la nécessité de définir plus clairement la nature des plans de mise en œuvre et des processus de révision et de renouvellement ainsi que leur champ d'application.

Les discussions exploratoires avec les Premières nations visées par les traités historiques contribuent au partage d'une même vision des choses et au renouvellement des relations.

Compte tenu du fait que, d'une région à l'autre, les peuples autochtones au Canada composent avec des réalités extrêmement différentes, il serait inutile de chercher une approche universelle pour régler la question des droits ancestraux et des droits issus des traités des différents groupes au pays. Chaque groupe autochtone se distingue par sa culture, ses coutumes et ses traditions. Aussi, les provinces et les territoires ont leur propre opinion et position sur la façon de régler les revendications et de consentir à l'autonomie gouvernementale. En outre, les évolutions survenues dans le domaine du droit constitutionnel depuis 1982 ont permis de mieux comprendre la nature et la portée des droits ancestraux et des droits issus des traités. Elles incitent les gouvernements et les groupes autochtones à songer à de nouvelles approches, comme la reconnaissance expresse des droits ancestraux, la tenue de consultations et le respect des droits des groupes autochtones dans le cadre des négociations, ainsi que des solutions pour accélérer les négociations.

Les traités historiques, les ententes sur les revendications territoriales et les ententes sur l'autonomie gouvernementale sont à la base des relations de coopération qui tiennent compte des droits ancestraux, des droits issus des traités et des obligations juridiques de longue date non acquittées. Ils procurent aussi la certitude quant aux droits sur les terres et les ressources et apportent des précisions sur les pouvoirs inhérents à l'autonomie gouvernementale. Ces relations de coopération sont entre autres le résultat des ententes négociées. La négociation des ententes sur les revendications territoriales globales et particulières et sur l'autonomie gouvernementale est un processus complexe qui exige un engagement de longue haleine de toutes les parties concernées. Les négociations sont souvent très délicates et portent sur des questions dont la nature et la portée sont telles qu'il faut de nombreuses années pour parvenir à un règlement. Étant donné que l'établissement de relations fait intervenir deux ou même trois parties, les équipes fédérales n'ont pas le pouvoir unilatéral de déterminer l'issue des négociations. Autrement dit, le fait que des négociations piétinent peut être imputable à certains facteurs qui sont hors du contrôle de l'une ou l'autre des parties.



II.2 Résultat stratégique — LES GENS
Améliorer le bien-être des personnes et des familles chez les Premières nations, les Inuits et les résidents du Nord

Que suggère ce résultat stratégique?

Les Inuits et les membres des Premières nations comptent parmi les groupes les plus défavorisés au Canada, comme en témoignent les indicateurs socio-économiques. Selon certaines recherches, les secteurs les plus susceptibles d'améliorer de façon durable la qualité de vie des collectivités sont l'éducation et le développement économique. Parallèlement, pour être aptes à tirer le maximum des possibilités d'études, des débouchés économiques et des possibilités d'emploi, les personnes, les familles et les collectivités ont besoin de vivre en santé dans un environnement stable et sécuritaire.

Le résultat stratégique dont il est question ici favorise l'accès des Premières nations à toute une série de services qui s'apparentent raisonnablement à ceux dont jouissent les autres Canadiens dans une situation semblable. Étant donné qu'il concerne la fourniture des besoins essentiels et l'éducation, il influe sur les principaux facteurs socio-économiques et se rapproche du résultat stratégique portant sur l'économie.

L'atteinte du résultat stratégique lié aux gens permet aussi aux Premières nations et aux Inuits de gérer les politiques, les programmes et les services qui influent le plus directement sur leur qualité de vie. Les activités concrétisent une suite de services essentiels tout le long de la vie, favorisant ainsi le bien-être de la personne — et, par extension, celui de la famille et de la collectivité.

Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont le défi de trouver les méthodes les plus efficaces pour offrir aux personnes vivant dans les collectivités éloignées et isolées du Nord canadien les moyens physiques et financiers d'accéder, en tout temps, à une quantité suffisante d'aliments sains et nutritifs. De nombreux facteurs influent sur la sécurité alimentaire, notamment le prix des aliments importés et la consommation prudente des aliments traditionnels. Sur un plan plus général, les scientifiques acquièrent de nouvelles connaissances sur le changement climatique et ses répercussions dans l'Arctique. Le fruit de leur recherche montre l'importance d'élaborer, d'évaluer et d'adopter des stratégies d'adaptation au changement climatique dans le Nord.


Ressources financières
(en millions $)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles

La gestion des affaires individuelles 16,7 18,1 18,0
L'éducation 1 555,1 1 587,3 1 580,2
Le développement social 1 249,9 1 306,3 1 300,4
Des collectivités nordiques saines 84,9 92,8 91,8


Ressources humaines
(équivalents temps plein)
Prévues Réelles Écart

La gestion des affaires individuelles 93 93
L'éducation 901 876 (25)
Le développement social 614 614
Des collectivités nordiques saines 55 56 1

Nota : Selon les lignes directrices du Conseil du Trésor, les données fournies ici relativement aux équivalents temps plein représentent une estimation des ressources qui ont été entièrement consacrées à ce résultat stratégique auxquelles s'ajoute une part au prorata (en dollars et en équivalents temps plein) imputée à la gestion et à l'administration du ministère, en fonction des dépenses réelles du ministère concerné. Dans certains cas, ces chiffres peuvent paraître élevés en raison de la nature même des activités d' AINC , soit assurer la gestion des relations financières pendant que la responsabilité de la prestation des services est essentiellement confiée à ses partenaires.

II.2.1 Activité de programme — LA GESTION DES AFFAIRES INDIVIDUELLES

De quoi s'agit-il?
Gestion professionnelle des affaires individuelles des Premières nations pour que les responsabilités du ministre en matière de fonds en fiducie, d'inscription et d'appartenance et de successions, qui lui sont confiées en vertu de la Loi sur les Indiens , soient exercées comme il se doit et que les obligations en matière de rentes découlant des traités soient remplies.

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/peo_f.html pour obtenir plus de détails) :

II.2.2 Activité de programme — L'ÉDUCATION

De quoi s'agit-il?
Soutien de la prestation de programmes et de services d'éducation primaire et secondaire, y compris l'éducation spéciale, qui sont adaptés à la culture et qui s'apparentent raisonnablement aux normes et aux programmes provinciaux dans une même région géographique, contribuant, du fait, à faire grimper les niveaux de réussite scolaire chez les élèves des Premières nations; création de possibilités pour les jeunes des Premières nations et les jeunes inuits de perfectionner leurs compétences d'emploi et d'acquérir de l'expérience professionnelle; fourniture d'aide financière aux Indiens inscrits et aux Inuits pour qu'ils puissent faire des études postsecondaires et augmenter leur niveau de participation, de réussite et d'employabilité; soutien de la prise en charge, par les Premières nations elles-mêmes, de leur système d'éducation.

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/peo_f.html pour obtenir plus de détails) :

II.2.3 Activité de programme — LE DÉVELOPPEMENT SOCIAL

De quoi s'agit-il?
Soutien de la fourniture d'aide au revenu dans les réserves pour combler les besoins fondamentaux que sont la nourriture, les vêtements et l'abri, pour assurer la sécurité et le bien-être des personnes et des familles conformément aux normes et aux programmes provinciaux; soutien de la fourniture de services à l'enfance et à la famille des Premières nations, pour améliorer leur bien-être et leur sécurité; fourniture d'aide à la vie autonome pour les services de soutien social de nature non médicale comme les soins à domicile, le placement familial et les soins en établissement, d'une façon qui répond aux besoins spéciaux des personnes atteintes d'incapacité, des personnes gravement malades et des personnes handicapées, selon des normes qui s'apparentent raisonnablement à celles de la province ou du territoire de résidence; prestation du Programme de financement de la lutte contre la violence familiale pour améliorer la sécurité et la sûreté, surtout des femmes et des enfants à risque; prestation du Programme de réinvestissement de la prestation nationale pour enfants, pour soutenir les familles à faible revenu avec des enfants, prévenir ou réduire la pauvreté chez les enfants et favoriser le rattachement à la population active; et fourniture d'autres services sociaux en vertu d'ententes fédérales-provinciales.

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/peo_f.html pour obtenir plus de détails) :

II.2.4 Activité de programme — DES COLLECTIVITÉS NORDIQUES SAINES

De quoi s'agit-il?
Soutien de l'amélioration de la santé et du bien-être des gens du Nord, par l'octroi de contributions pour les services hospitaliers et médicaux offerts aux Indiens et aux Inuits résidant dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut; soutien du transport à prix réduits d'aliments nutritifs périssables et autres produits essentiels, à destination des collectivités éloignées du Nord; soutien de la recherche sur les sources et les effets des contaminants sur la chaîne alimentaire de l'Arctique; et projets pour aider les gens du Nord à composer avec des problèmes d'ordre plus général, comme les conséquences du changement climatique.

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/peo_f.html pour obtenir plus de détails) :

Aspects à améliorer et leçons apprises

En vertu du paragraphe 91(24) de la loi établissant compétence fédérale sur les Indiens, le Ministère est autorisé à gérer des affaires personnelles de certains membres des Premières nations en respectant des normes de service professionnelles dictées par ses responsabilités juridiques et fiduciaires. S'étant engagé à appliquer ces normes, le Ministère s'emploie à moderniser les politiques et les systèmes actuels ainsi qu'à améliorer sans cesse les pratiques en usage. L'objectif visé est d'appliquer les critères d'admissibilité à l'inscription de façon juste et opportune, d'assurer la gestion appropriée des successions, de protéger les fonds personnels et d'en faire usage en temps opportun et enfin d'effectuer le paiement des rentes et des allocations conformément à ce qui est prévu dans les traités.

Le Rapport de la vérificatrice générale de novembre 2004 portant sur les programmes d'enseignement du Ministère a mis en évidence l'environnement complexe dans lequel AINC exerce son mandat. En raison de la relation spéciale qui existe entre le gouvernement fédéral et les Premières nations, le Ministère ne peut décider seul de la façon dont les programmes d'enseignement sont conçus, exécutés et évalués. Les Premières nations doivent participer, du début à la fin. Le Rapport de la vérificatrice générale a formulé neuf recommandations. Celles touchant le programme d'enseignement sont les suivantes : mettre en place une stratégie et un plan d'action, clarifier le rôle d' AINC en la matière, élaborer des indicateurs de rendement et de résultat, communiquer les renseignements sur les coûts et les repères, mettre en place des accords sur les frais de scolarité et veiller à leur application uniforme, effectuer l'évaluation des écoles. Pour ce qui est des études postsecondaires, le Rapport recommandait ce qui suit : mettre en place un régime de reddition de comptes relativement au Programme d'aide aux étudiants de niveau postsecondaire, fournir des renseignements exacts et améliorer les rapports au Parlement. La réponse du Ministère aux recommandations est formulée dans un plan d'action qui a été établi en consultation avec les principaux intervenants. Le ministre a déposé le plan d'action devant le Comité permanent des comptes publics en mai 2005.

De plus, les travaux qui font suite à la Table ronde Canada-Autochtones ont clairement révélé que les ministères fédéraux, tous les ordres de gouvernement, les Premières nations les Inuits, les Métis et les autres principales parties ont tout intérêt à travailler en collaboration. À l'heure actuelle, 16 ministères fédéraux se partagent la responsabilité de plus de 70 programmes offrant aux Autochtones un éventail complet de services favorisant l'acquisition continue du savoir, allant de la petite enfance à l'enseignement postsecondaire en passant par la formation spécialisée. Dans ce contexte général, l'examen des programmes d'enseignement que le Ministère offre aux Premières nations fait comprendre hors de tout doute le caractère prioritaire d'une coordination et d'une harmonisation plus poussées des activités du gouvernement fédéral. Cette « leçon apprise » s'applique également aux programmes de développement social.

L'exécution des programmes d'enseignement est presque entièrement confiée aux Premières nations, qui, à leur tour, en délèguent la responsabilité à certaines de leurs organisations, aux ministères des gouvernements provinciaux, aux conseils scolaires municipaux ou provinciaux ou encore au secteur privé. Le Ministère établit le cadre de travail et les normes d'application nationales, mais les Premières nations et les mandataires ont une large autonomie pour gérer les programmes au quotidien. Le Ministère, les Premières nations et les autres partenaires doivent définir plus clairement leurs rôles et leurs responsabilités respectifs en tenant compte du fait que chacun doit justifier sa gestion et les résultats obtenus. Cette « leçon apprise » s'applique également aux programmes de développement social.

Le renouvellement des pouvoirs liés aux programmes et aux services de développement social est nécessaire s'il l'on souhaite édifier et soutenir des collectivités viables et assurer leur santé et leur sécurité. Afin de répondre aux besoins des collectivités, il faut établir un cadre stratégique exhaustif et cohérent pour le développement social. Il importe aussi que les pratiques et les processus de collecte des données soient le résultat d'un travail d'équipe, y compris la définition des indicateurs et des mesures du rendement nécessaires pour concevoir le cadre stratégique, justifier les décisions et faire le suivi des programmes et des services. La collecte des données doit être un exercice rentable et ne doit pas compliquer indûment la production des rapports.

II.3 Résultat stratégique — LES TERRES
Transférer les titres fonciers et favoriser l'utilisation durable des terres et la gestion judicieuse des ressources par les Premières nations, les Inuits et les résidents du Nord

Que suggère ce résultat stratégique?

Les Premières nations entretiennent une relation étroite avec la terre. Pourtant, exception faite des ententes contemporaines sur les revendications territoriales et sur l'autonomie gouvernementale et de la Loi sur la gestion des terres des premières nations , c'est au gouvernement fédéral que les lois fédérales actuelles confèrent presque tous les pouvoirs sur les terres de réserve des Premières nations, sur leurs ressources, sur leur environnement et sur l'argent tiré de ces ressources (l'argent des Indiens). Pour que se concrétise la vision associée au résultat stratégique des terres, il faut que les Premières nations arrivent à faire reconnaître et à exercer leurs pouvoirs et leur compétence sur leurs terres, leurs ressources et leur environnement.

Dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut, AINC continue d'assumer la responsabilité quant à la gestion des terres, de l'eau et des ressources naturelles. La quête internationale de nouvelles sources de pétrole et de gaz naturel conduit à une forte détermination de prospecter et d'investir dans le Nord. Entre autres, on a mis de l'avant une proposition pour exploiter les grands champs de gaz naturel situés dans le delta du Mackenzie et construire un pipeline le long de la vallée du fleuve. On investit également dans l'exploration et l'exploitation minières. À l'heure actuelle, AINC gère de grands projets de développement dans les deux territoires.

AINC reconnaît que la complexité des régimes de lois et de règlements, en particulier dans le Nord, pourrait freiner l'exploitation des débouchés économiques exigeant un accès aux terres. Pour faciliter le transfert des responsabilités et des pouvoirs liés aux terres, aux ressources et à l'environnement, le Ministère établit des cadres juridiques et institutionnels sous forme d'ententes sectorielles ou globales sur l'autonomie gouvernementale.

Encourager l'exploitation, à des fins économiques, de l'immense potentiel que recèlent les territoires tout en protégeant le fragile environnement nordique, voilà un défi de taille qu' AINC est appelé à relever dans le Nord. La gestion environnementale dans cette région revêt une importance d'autant plus grande qu'on projette d'y mener une multitude d'activités d'exploration et de mise en valeur et qu'on y trouve un grand nombre de lieux contaminés.


Ressources financières
(en millions $)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles

La certitude quant aux titres fonciers et à l'accès aux terres et aux ressources 99,8 22,5 16,2
La gestion responsable des affaires fédérales 22,5 17,9 17,8
La gestion autonome des terres, des ressources et de l'environnement par les Premières nations 64,9 59,7 59,4
Les terres et les ressources dans le Nord 73,4 151,9 149,8


Ressources humaines
(équivalents temps plein)
Prévues Réelles Écart

La certitude quant aux titres fonciers et à l'accès aux terres et aux ressources 73 35 (38)
La gestion responsable des affaires fédérales 39 39
La gestion autonome des terres, des ressources et de l'environnement par les Premières nations 156 185 29
Les terres et les ressources dans le Nord 292 379 87

Nota : Selon les lignes directrices du Conseil du Trésor, les données fournies ici relativement aux équivalents temps plein représentent une estimation des ressources qui ont été entièrement consacrées à ce résultat stratégique auxquelles s'ajoute une part au prorata (en dollars et en équivalents temps plein) imputée à la gestion et à l'administration du ministère, en fonction des dépenses réelles du ministère concerné. Dans certains cas, ces chiffres peuvent paraître élevés en raison de la nature même des activités d' AINC , soit assurer la gestion des relations financières pendant que la responsabilité de la prestation des services est essentiellement confiée à ses partenaires.

II.3.1 Activité de programme — LA CERTITUDE QUANT AUX TITRES FONCIERS ET À L'ACCÈS AUX TERRES ET AUX RESSOURCES

De quoi s'agit-il?
Activités : ajouts aux réserves, garantir la clarté du titre pour faciliter les transactions foncières futures au moyen de levés et d'ententes négociées sur les terres, et mettre en œuvre les transferts de terres dans le cadre des revendications particulières et globales.

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/lan_f.html pour obtenir plus de détails) :

II.3.2 Activité de programme — LA GESTION RESPONSABLE DES AFFAIRES FÉDÉRALES

De quoi s'agit-il?
Activités : s'acquitter des responsabilités du gouvernement fédéral envers les Premières nations (par exemple en vertu de la Loi sur les Indiens et de la Loi sur le pétrole et le gaz des terres indiennes et des règlements afférents); s'acquitter de ses propres responsabilités et coordonner avec d'autres ministères fédéraux ayant des responsabilités semblables, par exemple Environnement Canada; assainir les sites contaminés qui relèvent de la compétence fédérale; assurer la collecte et la gestion des revenus des Indiens découlant de l'exploitation des terres et des ressources.

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/lan_f.html pour obtenir plus de détails) :

II.3.3 Activité de programme — LA GESTION AUTONOME DES TERRES, DES RESSOURCES ET DE L'ENVIRONNEMENT PAR LES PREMIÈRES NATIONS

De quoi s'agit-il?
Activités : aider les Premières nations à renforcer leurs capacités professionnelles et institutionnelles en travaillant notamment avec leurs nouvelles institutions et associations professionnelles; appuyer l'élaboration d'options et d'ententes sectorielles concernant l'autonomie gouvernementale; collaborer avec les Premières nations pour mettre en œuvre ces ententes, par exemple travailler avec le Conseil consultatif des terres à la mise en œuvre de la Loi sur la gestion des terres des Premières nations .

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/lan_f.html pour obtenir plus de détails) :

II.3.4 Activité de programme — LES TERRES ET LES RESSOURCES DANS LE NORD

De quoi s'agit-il?
Activités : soutien du développement durable des ressources naturelles du Nord en mettant l'accent sur une meilleure gestion et intendance de l'environnement, dont l'assainissement des sites contaminés; élargissement de la base de connaissances pour pouvoir prendre des décisions solides; amélioration de l'efficacité du contexte réglementaire nordique.

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/lan_f.html pour obtenir plus de détails) :

Aspects à améliorer et leçons apprises

Sur les assises d'une vision commune, produit des investissements faits à la conception et à la gestion des programmes, on pourra repérer plus aisément les possibilités d'accroître encore la certitude quant aux titres fonciers et à l'accès aux terres et aux ressources. Les principales leçons tirées de l'expérience vécue dans ce domaine soulignent la nécessité de faire participer plusieurs parties au processus d'ajout de terres aux réserves. L'utilisation actuelle des terres recèle de nombreuses complexités, et chaque lot fait l'objet de servitudes. Ce sont là des facteurs qui influent considérablement sur le délai de traitement de chaque soumission. C'est pourquoi le Ministère continue de mettre l'accent sur le développement de partenariats productifs, sur la conception globale du système ainsi que sur la mise en place de systèmes de gestion et de rapport.

Le régime de la Loi sur les Indiens est désuet quant à la gestion des terres, de l'environnement et des ressources. Il n'est pas adapté à la complexité ni au champ d'application du concept contemporain de la gérance responsable. Telles sont certaines des principales leçons retenues. Le défi que doivent surmonter le Ministère et le gouvernement est de continuer à favoriser l'autonomie gouvernementale tout en trouvant tous les moyens d'améliorer, dans l'immédiat, la gestion des terres, de l'environnement et des ressources pour les Premières nations sous l'égide de l'appareil fédéral. La grande priorité concerne désormais la « gestion du risque » dans les activités du fédéral, comme le souligne le rapport du Comité consultatif sur la réglementation intelligente, alors que des investissements sont consentis au développement des capacités des Premières nations.

Les nouvelles approches envisagées doivent respecter les responsabilités législatives et autres de la Couronne et tenir compte des intérêts des Premières nations ainsi que des objectifs que celles-ci poursuivent. Ceci repose sur l'établissement de liens serrés entre le Ministère, les Premières nations et leurs organisations. Il convient de reconnaître que le Ministère a sous-estimé le temps et les efforts requis pour nouer les partenariats nécessaires afin d'apporter des changements concrets.

Le Ministère doit continuer de déployer des efforts pour transformer les relations qu'il entretient avec les conseils de gestion des ressources dans le Nord. Il pourra alors profiter de ce rapprochement pour aider ces conseils à perfectionner leurs compétences et leur permettre de prendre des décisions éclairées, qui sont favorables aux intérêts des Premières nations, des Inuits, des gens du Nord et de l'ensemble des Canadiens ainsi qu'à l'exploitation viable des ressources nordiques.

On a mis de l'avant des méthodes sectorielles destinées à concrétiser la priorité accordée à la gestion autonome des terres, des ressources et de l'environnement par les Premières nations. Cette expérience montre clairement qu'il n'est pas prudent de s'occuper, en marge des négociations globales sur l'autonomie gouvernementale, des domaines dans lesquels la Loi sur les Indiens prescrit des responsabilités fiduciaires au gouvernement ni des domaines qui présentent des risques éventuels tant pour les Premières nations que pour le gouvernement en ce qui a trait à la formulation des lois.

Autre leçon retenue : il faut consacrer plus de temps et d'efforts si l'on veut informer ou consulter les Premières nations qui étaient exclues du processus d'élaboration des options sectorielles et obtenir leur appui au moment d'adopter ces dernières, et si l'on veut les inciter à mettre ces méthodes en application au moment voulu.

Enfin, on a retenu qu'il importe prendre en compte la politique sur les langues officielles du Canada ainsi que le caractère bijuridique de son système (droit civil et common law) dès qu'on amorce le développement de ces initiatives.



II.4 Résultat stratégique — L'ÉCONOMIE
Accroître la participation des Autochtones et des résidents du Nord à l'économie

Que suggère ce résultat stratégique?

Le résultat stratégique dont il est question ici exige l'instauration d'un climat propice aux investissements et aux affaires pour permettre aux personnes, aux collectivités et aux entreprises inuites et des Premières nations de tirer parti des débouchés économiques. Ce résultat stratégique nécessite aussi la mise en place d'infrastructures économiques et communautaires de base pour intensifier la participation des Autochtones à l'économie.

Le règlement des revendications particulières et des revendications territoriales globales permet aux Premières nations et aux Inuits d'accéder à des capitaux qu'ils peuvent utiliser pour repérer des possibilités de croissance économique et les exploiter. Les recettes supplémentaires découlant de cette croissance pourraient être investies dans des programmes locaux afin d'aider les membres de la collectivité à améliorer leur qualité de vie en fonction de leur situation et de leurs priorités individuelles.

Les activités de développement économique du secteur public favorisent une participation plus intense des Premières nations et des Inuits à l'économie. Elles augmentent aussi les occasions d'affaires et appuient le développement économique, le renforcement des capacités et l'infrastructure économique. Comme il a été annoncé dans le budget de 2005, le Ministère prévoit éliminer, à compter de l'exercice 2005–2006, les programmes actuels d'aide financière aux entreprises et d'autres programmes d'accès aux capitaux.

Pour que les gens du Nord et les groupes autochtones du Nord participent véritablement à la mise en valeur des ressources et profitent des retombées générées, il est nécessaire que le gouvernement fédéral prenne des mesures pour augmenter les capacités économiques dans le Nord. Les gouvernements territoriaux assument des responsabilités en matière de développement économique, mais leurs sources de revenu sont limitées, tout comme leur marge de manœuvre budgétaire. AINC a le mandat de stimuler le développement régional dans l'ensemble des territoires et de favoriser le développement des ressources dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut. Le Ministère est donc bien placé pour travailler avec les groupes autochtones du Nord, les gouvernements du Nord, le secteur privé et d'autres parties intéressées afin de créer des possibilités de développement économique au nord du 60 e parallèle.


Ressources financières
(en millions $)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles

Les débouchés économiques et les possibilités d'emploi pour les Autochtones 79,8 157,2 71,0
L'accès aux capitaux et aux possibilités de développement économique 717,6 686,4 465,1
L'infrastructure communautaire 1 158,3 1 114,5 1 098,8
L'économie du Nord 22,5 46,1 32,7


Ressources humaines
(équivalents temps plein)
Prévues Réelles Écart

Les débouchés économiques et les possibilités d'emploi pour les Autochtones 55 43 (12)
L'accès aux capitaux et aux possibilités de développement économique 358 236 (122)
L'infrastructure communautaire 573 538 (35)
L'économie du Nord 6 29 23

Nota : Selon les lignes directrices du Conseil du Trésor, les données fournies ici relativement aux équivalents temps plein représentent une estimation des ressources qui ont été entièrement consacrées à ce résultat stratégique auxquelles s'ajoute une part au prorata (en dollars et en équivalents temps plein) imputée à la gestion et à l'administration du ministère, en fonction des dépenses réelles du ministère concerné. Dans certains cas, ces chiffres peuvent paraître élevés en raison de la nature même des activités d' AINC , soit assurer la gestion des relations financières pendant que la responsabilité de la prestation des services est essentiellement confiée à ses partenaires.

II.4.1 Activité de programme — LES DÉBOUCHÉS ÉCONOMIQUES ET LES POSSIBILITÉS D'EMPLOI POUR LES AUTOCHTONES

De quoi s'agit-il?
Soutien de l'expansion des débouchés économiques et des perspectives d'emploi pour les populations autochtones; et promotion des biens et des services offerts par les entreprises autochtones par l'entremise de marchés publics.

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/econo_f.html pour obtenir plus de détails) :

II.4.2 Activité de programme — L'ACCÈS AUX CAPITAUX ET AUX POSSIBILITÉS DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

De quoi s'agit-il?
Soutien financier du règlement des revendications globales, des revendications particulières et des revendications spéciales afin que les collectivités inuites et des Premières nations puissent disposer de capitaux d'investissement. Les programmes de développement économique facilitent la création de débouchés économiques et la mise en place de stratégies pertinentes.

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/econo_f.html pour obtenir plus de détails) :

II.4.3 Activité de programme — L'INFRASTRUCTURE COMMUNAUTAIRE

De quoi s'agit-il?
Soutien financier pour l'acquisition, la construction, l'exploitation et l'entretien des installations de la collectivité (notamment les routes, les ponts, les systèmes d'eau potable et d'égout ainsi que les bureaux administratifs), des installations éducatives (comme les écoles et les résidences pour les instituteurs), les logements dans les réserves et l'assainissement des sites contaminés dans les réserves.

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/econo_f.html pour obtenir plus de détails) :

II.4.4 Activité de programme — L'ÉCONOMIE DU NORD

De quoi s'agit-il?
Soutien de la croissance durable des économies territoriales par des investissements dans l'innovation et le savoir, par des programmes de développement régional, par la défense des intérêts et par des activités qui permettent aux gens du Nord de participer au développement des ressources et d'en tirer profit.

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/econo_f.html pour obtenir plus de détails) :

Aspects à améliorer et leçons apprises

Le développement économique devrait être perçu comme diverses mesures à prendre pour atteindre des objectifs tels que la création d'emplois, la formation, le perfectionnement des compétences et l'amélioration de la qualité de la vie. Cela exige une coordination plus efficace des ressources et des efforts engagés par le gouvernement fédéral, en tenant compte des compétences et des objectifs régionaux. Il faut également recueillir des données de rendement plus fiables qui inspireront la prise de décisions favorables à une gestion efficace et économique des programmes.

À défaut d'investir dans le développement économique, on assistera à une baisse des possibilités d'emploi et à un taux de dépendance à la hausse, et on continuera de désenchanter les jeunes Autochtones. Sur une note positive, les gouvernements provinciaux élèvent de plus en plus le développement économique chez les Autochtones au rang des priorités, en particulier dans les provinces de l'Ouest, où il existe d'immenses possibilités de former des partenariats avec le mouvement des coopératives. On pourrait aussi utiliser le potentiel d'autres investisseurs et des partenariats publics-privés pour s'appuyer sur des modèles ayant fait leurs preuves et créer des institutions financières des Premières nations.

Le gouvernement du Canada a profité de la Table ronde Canada-Autochtones pour s'engager à élaborer un cadre de développement économique autochtone, en consultation avec les organisations autochtones, les gouvernements provinciaux et territoriaux et le secteur privé, afin de répondre aux besoins des communautés des Premières nations, des Inuits et des Métis. Il a aussi promis d'éliminer les obstacles législatifs et réglementaires qui entravent le développement économique et de rendre plus efficace la collaboration entre les programmes fédéraux et les institutions autochtones.

De façon générale, AINC offre un soutien financier pour diverses activités liées au logement, notamment des capitaux pour les nouvelles constructions et les travaux de rénovation ainsi que des fonds pour l'entretien des biens, les assurances, l'administration et la gestion du portefeuille de logements, la formation et le service de la dette.

Dans la foulée de la Table ronde Canada-Autochtones tenue en avril 2004, on a établi un processus sectoriel pour s'occuper de la question du logement et confié sa direction à la Société canadienne d'hypothèques et de logement ( SCHL ). Les 24 et 25 novembre 2004, une rencontre réunissait à Ottawa la SCHL , AINC , d'autres ministères fédéraux, toutes les organisations autochtones nationales ainsi que les gouvernements provinciaux et territoriaux, pour explorer les nouvelles orientations à prendre au chapitre du logement autochtone dans les réserves et en dehors de celles-ci. Le processus sectoriel se poursuit, avec la participation active d' AINC . Le Ministère s'est engagé à collaborer avec les organisations autochtones nationales, d'autres ministères fédéraux ainsi qu'avec les provinces et les territoires pour élaborer de nouvelles mesures axées sur le changement, destinées à améliorer les conditions d'habitation des Autochtones.

Selon les conclusions d'une évaluation du Fonds pour le savoir et l'innovation effectuée en 2003–2004 sur l'économie du Nord, le programme a obtenu des résultats positifs et a atteint ses objectifs à court terme. L'évaluation a également constaté que, même s'il était trop tôt pour mesurer les résultats à moyen et à long terme, certains des projets ont déjà donné lieu à d'autres investissements ou partenariats. D'après les résultats obtenus, le Fonds a dépassé les attentes quant à apporter un complément à la participation d'autres gouvernements et du secteur privé, et à nouer des partenariats avec d'autres programmes fédéraux. L'évaluation a constaté qu'il serait nécessaire de mettre en place un ensemble de programmes beaucoup plus élaborés et plus étendus pour le développement économique du Nord, et de prévoir des ressources beaucoup plus importantes afin de planifier un mélange optimal de projets, de suivre de près les résultats et de coordonner les activités avec d'autres programmes, ainsi que pour aider à perfectionner les compétences des organisations locales. Les nouveaux investissements dans l'économie du Nord annoncés dans le budget de 2004, d'une valeur de 90 millions de dollars, viennent répondre à ces nouveaux besoins en matière de programmes et de modes de prestation.

II.5 Résultat stratégique — LE BUREAU DE L'INTERLOCUTEUR FÉDÉRAL
Consolider les relations avec les Métis, les Indiens non inscrits et les Canadiens autochtones vivant en milieu urbain afin de mieux faire connaître leurs besoins, d'améliorer l'accès aux services fédéraux et de resserrer les liens horizontaux entre les organisations fédérales et les autres partenaires

Que suggère ce résultat stratégique?

Ce résultat stratégique concerne l'établissement, le maintien et l'entretien de bonnes relations avec les principaux groupes de Métis et d'Indiens non inscrits et leurs organisations affiliées, avec les Autochtones vivant en milieu urbain, avec les gouvernements provinciaux, et avec les administrations municipales, en particulier dans l'Ouest canadien. Une des priorités dans ce domaine reste la même : les mesures destinées à renforcer les capacités des organisations de Métis et d'Indiens non inscrits et à leur donner les moyens d'accroître leur autosuffisance, d'être davantage responsables envers leurs membres, de mieux défendre les intérêts de leurs commettants lors des négociations avec les gouvernements fédéral et provinciaux et de mieux rendre compte de l'utilisation des fonds publics aux gouvernements fédéral et provinciaux ainsi qu'à leurs membres. L'autre priorité concerne la coordination des activités fédérales afin de mieux répondre aux besoins des populations autochtones vivant en milieu urbain, dont le nombre ne cesse d'augmenter. En qualité de ministère fédéral responsable de la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain, le Bureau de l'Interlocuteur fédéral s'efforce de répondre, en partenariat avec d'autres intervenants, aux besoins socio-économiques criants des Autochtones en milieu urbain.


Ressources financières
(en millions $)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles

Le Bureau de l'Interlocuteur fédéral 37,8 34,4 27,4


Ressources humaines
(équivalents temps plein)
Prévues Réelles Écart

Le Bureau de l'Interlocuteur fédéral 31 37 6

Nota : Selon les lignes directrices du Conseil du Trésor, les données fournies ici relativement aux équivalents temps plein représentent une estimation des ressources qui ont été entièrement consacrées à ce résultat stratégique auxquelles s'ajoute une part au prorata (en dollars et en équivalents temps plein) imputée à la gestion et à l'administration du ministère, en fonction des dépenses réelles du ministère concerné. Dans certains cas, ces chiffres peuvent paraître élevés en raison de la nature même des activités d' AINC , soit assurer la gestion des relations financières pendant que la responsabilité de la prestation des services est essentiellement confiée à ses partenaires.

II.5.1 Activité de programme — LE BUREAU DE L'INTERLOCUTEUR FÉDÉRAL

De quoi s'agit-il?
Fourniture de soutien aux Métis, aux Indiens non inscrits et aux Canadiens autochtones vivant en milieu urbain, à l'échelle nationale, provinciale et régionale, pour les aider à perfectionner les compétences des organisations et à renforcer leurs mécanismes de responsabilisation envers leurs membres, ainsi qu'à développer leur capacité de former des partenariats avec le gouvernement fédéral, les gouvernements provinciaux et le secteur privé, afin qu'ils puissent participer de façon concrète aux projets interministériels et intergouvernementaux dirigés par l'Interlocuteur fédéral.

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/ofi_f.html pour obtenir plus de détails) :

Aspects à améliorer et leçons apprises

Par l'intermédiaire de la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain, le Bureau de l'Interlocuteur fédéral donne un appui financier à un certain nombre de projets communautaires novateurs, en marge des programmes existants. Ces projets font l'objet d'une évaluation afin de savoir ce qui fonctionne et où sont les failles dans ce secteur stratégique. On s'inspirera des leçons apprises dans ce domaine pour déterminer les moyens que le gouvernement du Canada devrait utiliser pour régler à long terme les questions touchant les Autochtones qui vivent en milieu urbain.

D'une année à l'autre, les capacités des groupes de Métis et d'Indiens non inscrits varient en raison des contraintes financières auxquelles ils se heurtent constamment et du caractère opportun du financement axé sur des projets, en l'absence d'un financement de base. Ils éprouvent donc de la difficulté à garder du personnel à temps plein d'un exercice à l'autre.

Commissions indépendantes

II.6 Résultat stratégique — LA COMMISSION CANADIENNE DES AFFAIRES POLAIRES
Accroître les connaissances sur les régions polaires du Canada

Que suggère ce résultat stratégique?

Ce résultat stratégique vise à permettre au Canada de maintenir son rôle de nation polaire de renom. Pour ce faire, il faut, d'une part, veiller à ce que les scientifiques canadiens aient accès à une aide financière, à des ressources, à un soutien logistique et à une infrastructure de recherche appropriés afin de pouvoir maintenir les normes élevées auxquelles on s'attend dans le domaine des sciences polaires. D'autre part, il faut s'assurer que les Canadiens ont une meilleure compréhension des questions qui concernent l'Arctique et l'Antarctique, des répercussions du changement climatique sur les régions polaires et des façons de vivre et de prospérer de façon durable dans les régions nordiques du Canada.


Ressources financières
(en millions $)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles

Facilitation de la recherche et coordination 1 1 1


Ressources humaines
(équivalents temps plein)
Prévues Réelles Écart

Facilitation de la recherche et coordination 5 5

II.6.1 Activité de programme — FACILITATION DE LA RECHERCHE ET COORDINATION

De quoi s'agit-il?
Dans l'exécution de son mandat, la Commission sera appelée à organiser, à parrainer et à financer des conférences, des séminaires et des rencontres; à participer à l'établissement de réseaux d'information polaire pour transmettre le savoir sur les régions polaires; à entreprendre et à financer des études spéciales concernant les régions polaires; à reconnaître les réalisations et les contributions qui relèvent de son mandat; à déposer un rapport annuel au Parlement.

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/cpc_f.html pour obtenir plus de détails) :

Aspects à améliorer et leçons apprises

Ayant consolidé sa réputation au cours des dernières années, la Commission canadienne des affaires polaires constate que le milieu de la recherche polaire nourrit des attentes de plus en plus grandes à son égard, auxquelles elle ne peut répondre. En effet, les demandes se multiplient pour que la Commission organise des conférences et des rencontres, réalise des études spéciales et apporte d'autres mesures de soutien, par exemple des bourses d'études. Or, ses affectations budgétaires ont chuté d'environ 25 p. 100 depuis sa création en 1991, et sont demeurées au même niveau depuis huit ans. La Commission se contente donc de poursuivre ses activités courantes, n'étant pas en mesure de se lancer dans de nouvelles initiatives telles que la vérification de la pertinence des infrastructures de recherche, la mise sur pied d'un processus de consultation relatif à la stratégie nationale sur les sciences polaires, l'établissement d'un processus pour le règlement des questions urgentes liées à la gouvernance dans le Nord ou encore l'exercice des fonctions de Secrétariat de l'Année polaire internationale 2007–2008.

II.7 Résultat stratégique — LA COMMISSION DES REVENDICATIONS PARTICULIÈRES DES INDIENS
Tenir des audiences justes et impartiales concernant les revendications particulières

Que suggère ce résultat stratégique?

La Commission des revendications particulières des Indiens tient des audiences, présente des recommandations et rédige des rapports concernant le règlement des revendications particulières entre les Premières nations et le gouvernement du Canada. Elle offre également des services de médiation et de facilitation et elle sensibilise le public à l'égard des revendications particulières.


Ressources financières
(en millions $)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles

Commission des revendications particulières des Indiens 6,9 6,8 6,6


Ressources humaines
(équivalents temps plein)
Prévues Réelles Écart

Commission des revendications particulières des Indiens 50 45 (5)

II.7.1 Activité de programme — LA COMMISSION DES REVENDICATIONS PARTICULIÈRES DES INDIENS

De quoi s'agit-il?
La Commission mène des enquêtes impartiales lorsqu'une Première nation conteste la décision du ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien de rejeter sa revendication particulière ou lorsqu'une Première nation s'oppose aux critères d'indemnisation devant être utilisés par le gouvernement lors des négociations sur le règlement de sa revendication. En plus des enquêtes officielles, la Commission offre, sur demande du gouvernement et de la Première nation, des services de médiation ou de facilitation ou prend les arrangements voulus pour la prestation de tels services si les parties en cause jugent que ce processus peut les aider à en arriver à une entente sur toute question liée aux revendications particulières des Indiens.

La législation créant le nouveau Centre de règlement des revendications a reçu la sanction royale en novembre 2003. Le gouvernement continue de travailler avec les Premières nations et leurs organisations pour trancher des questions reliées à la mise en œuvre de cette législation. Au cours de l'exercice 2005–2006, AINC s'efforcera de clarifier le rôle futur et le financement de la Commission sur les revendications particulières des Indiens afin d'assurer une transition méthodique vers la mise en fonction du Centre.

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/iscc_f.html pour obtenir plus de détails) :

Aspects à améliorer et leçons apprises

Depuis sa création, en 1991, la Commission des revendications particulières des Indiens a acquis une crédibilité auprès des divers intervenants à titre d'organisme indépendant et impartial chargé de mener des enquêtes publiques sur les différends concernant les revendications particulières qui opposent les Premières nations et le gouvernement du Canada. Pour demeurer efficace, la Commission doit préserver sa réputation d'organisme indépendant, neutre et objectif, qu'elle a gagnée auprès des Premières nations et du gouvernement.

Le fait que les commissaires et les employés clés de la Commission se rendent dans la collectivité pour entendre en direct les témoignages des aînés et des membres de la Première nation confère au processus d'enquête un caractère distinctif et important. Le processus de la Commission s'inspire des principes d'impartialité, de justice et d'intégrité et favorise, de ce fait, la réconciliation des Canadiens autochtones et non autochtones ainsi que la guérison. Les réunions et l'examen attentif des témoignages oraux enrichissent le processus de règlement des revendications.

La Commission offre des services généraux de médiation et de facilitation, à la demande de la Première nation concernée et du gouvernement du Canada. De concert avec le médiateur, les parties décident du déroulement du processus. On s'assure ainsi que l'exercice tient compte des spécificités de la négociation en cours.

Vérification — La division des dossiers du Ministère, chargée d'assurer les services intégrés à la Commission des revendications particulières des Indiens, conserve tous les documents qui ont trait aux transactions administratives et financières officielles de la Commission. Depuis 1991, la Direction générale des finances du Bureau du Conseil privé assure la vérification de toutes les transactions financières. À l'avenir, les transactions de la Commission seront soumises aux procédures habituelles de vérification interne qui sont en vigueur à la Direction générale des finances de la Commission canadienne des droits de la personne.



SECTION III – RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES

Renseignements organisationnels

Le diagramme suivant illustre les résultats stratégiques et les activités de programme pour l'exercice 2004–2005 et donne les renseignements organisationnels afférents.

Ministre
Affaires indiennes et du Nord Canada

Sous-ministre
Sous-ministres délégués
Résultats stratégiques Activités de programme

Le gouvernement
(725,3 millions de dollars)
Sous-ministre adjoint responsable :
Revendications et Gouvernement indien (Sud)
Affaires du Nord (Nord)
La gouvernance
(66,5 millions de dollars)
Directeur général responsable : Services fonciers et fiduciaires

Les institutions
(464,2 millions de dollars)
Directeur général responsable : Revendications et Gouvernement indien

Les relations de coopération
(183,9 millions de dollars)
Directeur général responsable : Revendications et Gouvernement indien

La gouvernance dans le Nord
(10,6 millions de dollars)
Directeur général responsable : Affaires du Nord

Les gens
(2 990,5 millions de dollars)
Sous-ministre adjoint responsable :
Politiques socio-économiques et Opérations régionales (Sud)
Affaires du Nord (Nord)
La gestion des affaires individuelles
(18,0 millions de dollars)
Directeur général responsable : Services fonciers et fiduciaires

L'éducation
(1 580,2 millions de dollars)
Directeur général responsable : Politiques socio-économiques et Opérations régionales

Le développement social
(1 300,4 millions de dollars)
Directeur général responsable : Politiques socio-économiques et Opérations régionales

Des collectivités nordiques saines
(91,8 millions de dollars)
Directeur général responsable : Affaires du Nord

Les terres
(243,2 millions de dollars)
Sous-ministre adjoint responsable :
Services fonciers et fiduciaires (Sud)
Affaires du Nord (Nord)
La certitude quant aux titres fonciers et à l'accès aux terres et aux ressources
(16,2 millions de dollars)
Directeur général responsable : Revendications et Gouvernement indien

La gestion responsable des affaires fédérales
(17,8 millions de dollars)
Directeur général responsable : Services fonciers et fiduciaires

La gestion autonome des terres, des ressources et de l'environnement par les Premières nations
(59,4 millions de dollars)
Directeur général responsable : Services fonciers et fiduciaires

Les terres et les ressources dans le Nord
(149,8 millions de dollars)
Directeur général responsable : Affaires du Nord

L'économie
(1 667,7 millions de dollars)
Sous-ministre adjoint responsable :
Politiques socio-économiques et Opérations régionales (Sud)
Affaires du Nord (Nord)
Les débouchés économiques et les possibilités d'emploi pour les Autochtones
(71,0 millions de dollars)
Directeur général responsable : Politiques socio-économiques et Opérations régionales

L'accès aux capitaux et aux possibilités de développement économique
(465,1 millions de dollars)
Directeur général responsable : Politiques socio-économiques et Opérations régionales

L'infrastructure communautaire
(1 098,8 millions de dollars)
Directeur général responsable : Politiques socio-économiques et Opérations régionales

L'économie du Nord
(32,7 millions de dollars)
Directeur général responsable : Affaires du Nord

Le Bureau de l'Interlocuteur fédéral
(27,4 millions de dollars)
Sous-ministre adjoint responsable : Bureau de l'Interlocuteur fédéral
Le Bureau de l'Interlocuteur fédéral
(27,4 millions de dollars)
Directeur général responsable : Bureau de l'Interlocuteur fédéral


Gestion et administration ministérielles
Opérations de programme
Sous-ministre adjoint principal — Direction des politiques et de l'orientation stratégique
Sous-ministre adjoint principal ou délégué — Politiques socio-économiques et Opérations régionales
Sous-ministre adjoint — Revendications et Gouvernement indien
Sous-ministre adjoint — Services fonciers et fiduciaires
Sous-ministre adjoint — Services ministériels
Sous-ministre adjoint — Affaires du Nord

Activités régionales
Sous-ministre adjoint principal responsable : Politiques socio-économiques et Opérations régionales

Directeurs généraux régionaux (Sud)
Colombie-Britannique
Alberta
Saskatchewan
Manitoba
Ontario
Québec
Atlantique

Sous-ministre adjoint responsable: Affaires du Nord

Directeurs généraux régionaux (Nord)
Yukon
Territoires du Nord-Ouest
Nunavut

Politiques socio-économiques et Opérations régionales regroupe deux organisations autrefois distinctes : Politiques et Programmes socio-économiques, et Soutien aux opérations régionales et Prestation de services.
Nota : Les montants correspondent aux dépenses réelles pour l'exercice 2004–2005 et comprennent la part au prorata imputée à la gestion et à l'administration du Ministère.
Tableau 1 : Comparaison des dépenses prévues (équivalents temps plein compris)
  2004–2005
(en millions $) Réelles 2002–2003 Réelles 2003–2004 Budget principal des dépenses Dépenses prévues Autori-
sations totales
Réelles

Affaires indiennes et du Nord Canada
La gouvernance 65,4 66,8 54,9 56,9 66,8 66,5
Les institutions 443,0 454,5 472,6 473,9 466,3 464,2
Les relations de coopération 143,0 130,9 133,5 141,3 134,4 132,1
La gouvernance dans le Nord 13,0 11,9 14,8 14,8 10,7 10,6
La gestion des affaires individuelles 17,2 19,1 16,6 16,7 18,1 18,0
L'éducation 1 484,3 1 538,3 1 552,7 1 555,1 1 587,3 1 580,2
Le développement social 1 250,9 1 247,1 1 234,9 1 249,9 1 306,3 1 300,4
Des collectivités nordiques saines 81,6 88,0 84,9 84,9 92,8 91,8
La certitude quant aux titres fonciers et à l'accès aux terres et aux ressources 45,1 44,0 97,7 99,8 22,5 16,2
La gestion responsable des affaires fédérales 13,9 9,7 22,5 22,5 17,9 17,8
La gestion autonome des terres, des ressources et de l'environnement par les Premières nations 58,3 62,1 64,9 64,9 59,7 59,4
Les terres et les ressources dans le Nord 100,8 121,2 72,9 73,4 151,9 149,8
Les débouchés économiques et les possibilités d'emploi pour les Autochtones 86,4 75,3 79,8 79,8 108,8 71,0
L'accès aux capitaux et les possibilités de développement économique 432,4 468,8 691,7 717,6 686,4 465,1
L'infrastructure communautaire 1 125,0 1 109,7 1 153,8 1 158,3 1 114,5 1 098,8
L'économie du Nord 8,3 12,2 12,5 22,5 34,2 32,7
Le Bureau de l'interlocuteur fédéral 20,3 37,8 34,4 27,4
 
Total partiel des dépenses budgétaires 5 368,6 5 459,5 5 781,0 5 870,3 5 913,0 5 602,2
Les relations de coopération 58,6 63,6 73,6 75,8 73,6 51,9
L'accès aux capitaux et les possibilités de développement économique (0,4) 48,5
L'économie du Nord 11,9
 
Total partiel des dépenses non budgétaires 58,1 63,6 73,6 75,8 133,9 51,8
Total des dépenses budgétaires et non budgétaires 5 426,7 5 523,1 5 854,6 5 946,2 6 046,9 5 654,1
Moins : Revenus non disponibles 173,5 212,6 172,0 172,0 338,2 338,2
Plus : Coût des services reçus à titre gracieux 71,7 64,1 64,9 64,9 63,5 63,5

Coût net pour le Ministère 5 325,0 5 374,5 5 747,6 5 839,1 5 772,2 5 379,3

Équivalents temps plein 4 023 4 179 4 106 4 128 3 940 3 940

Commission canadienne des affaires polaires
Facilitation de la recherche et coordination 0,9 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0
 
Total 0,9 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0
Moins : Revenus non disponibles
Plus : Coût des services reçus à titre gracieux

Coût net pour la Commission 0,9 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0

Équivalents temps plein 5 5 5 5 5 5

Commission des revendications particulières des Indiens
Commission des revendications particulières des Indiens 6,9 6,9 6,8 6,6
 
Total 6,9 6,9 6,8 6,6
Moins : Revenus non disponibles
Plus : Coût des services reçus à titre gracieux 0,2 0,2 0,7 0,7

Coût net pour la Commission 7,1 7,1 7,5 7,3

Équivalents temps plein 50 50 45 45

Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.
Tableau 2 : Utilisation des ressources par activité de programme
2004–2005
  Budgétaires
Plus : Non budgé-
taires

 
Activités de programme
(en millions $)
Fonction-
nement
Biens en capital Subven-
tions et contri-
butions
Total : Dépenses budgé-
taires brutes
et nettes
Prêts, place-
ments et avances
Total

Affaires indiennes et du Nord Canada
La gouvernance
Budget principal des dépenses
6,3 48,6 54,9 54,9
Dépenses prévues 6,3 50,6 56,9 56,9
Autorisations totales 6,3 60,4 66,8 66,8
Dépenses réelles 6,0 60,4 66,5 66,5
Les institutions
Budget principal des dépenses
33,1 439,5 472,6 472,6
Dépenses prévues 33,1 440,8 473,9 473,9
Autorisations totales 33,3 433,0 466,3 466,3
Dépenses réelles 31,2 433,0 464,2 464,2
Les relations de coopération
Budget principal des dépenses
69,4 64,1 133,5 73,6 207,1
Dépenses prévues 70,9 70,4 141,3 75,8 217,2
Autorisations totales 64,6 69,8 134,4 73,6 208,0
Dépenses réelles 62,3 69,8 132,1 51,9 183,9
La gouvernance dans le Nord
Budget principal des dépenses
14,4 0,4 14,8 14,8
Dépenses prévues 14,4 0,4 14,8 14,8
Autorisations totales 8,0 2,7 10,7 10,7
Dépenses réelles 7,9 2,7 10,6 10,6
La gestion des affaires individuelles
Budget principal des dépenses
8,9 7,7 16,6 16,6
Dépenses prévues 8,9 7,7 16,7 16,7
Autorisations totales 9,4 8,6 18,1 18,1
Dépenses réelles 9,4 8,6 18,0 18,0
L'éducation
Budget principal des dépenses
104,2 1 448,5 1 552,7 1 552,7
Dépenses prévues 104,4 1 450,7 1 555,1 1 555,1
Autorisations totales 115,4 1 471,9 1 587,3 1 587,3
Dépenses réelles 108,3 1 471,9 1 580,2 1 580,2
Le développement social
Budget principal des dépenses
76,2 1 158,7 1 234,9 1 234,9
Dépenses prévues 76,2 1 173,7 1 249,9 1 249,9
Autorisations totales 86,6 1 219,7 1 306,3 1 306,3
Dépenses réelles 80,8 1 219,7 1 300,4 1 300,4
Des collectivités nordiques saines
Budget principal des dépenses
33,9 51,0 84,9 84,9
Dépenses prévues 33,9 51,0 84,9 84,9
Autorisations totales 46,5 46,3 92,8 92,8
Dépenses réelles 45,6 46,3 91,8 91,8
La certitude quant aux titres fonciers et à l'accès aux terres et aux ressources
Budget principal des dépenses
13,6 6,3 78,1 97,7 97,7
Dépenses prévues 13,8 7,3 78,7 99,8 99,8
Autorisations totales 7,5 6,3 8,7 22,5 22,5
Dépenses réelles 7,0 3,0 6,2 16,2 16,2
La gestion responsable des affaires fédérales
Budget principal des dépenses
7,2 15,3 22,5 22,5
Dépenses prévues 7,2 15,3 22,5 22,5
Autorisations totales 5,7 12,1 17,9 17,9
Dépenses réelles 5,7 12,1 17,8 17,8
La gestion autonome des terres, des ressources et de l'environnement par les Premières nations
Budget principal des dépenses
31,6 33,3 64,9 64,9
Dépenses prévues 31,6 33,3 64,9 64,9
Autorisations totales 29,9 1,0 28,7 59,7 59,7
Dépenses réelles 29,7 1,0 28,7 59,4 59,4
Les terres et les ressources dans le Nord
Budget principal des dépenses
57,6 15,3 72,9 72,9
Dépenses prévues 58,1 15,3 73,4 73,4
Autorisations totales 100,8 51,1 151,9 151,9
Dépenses réelles 100,0 49,8 149,8 149,8
Les débouchés économiques et les possibilités d'emploi pour les Autochtones
Budget principal des dépenses
7,5 72,3 79,8 79,8
Dépenses prévues 7,5 72,3 79,8 79,8
Autorisations totales 43,3 65,5 108,8 48,5 157,2
Dépenses réelles 5,5 65,5 71,0 71,0
L'accès aux capitaux et aux possibilités de développement économique
Budget principal des dépenses
50,1 641,6 691,7 691,7
Dépenses prévues 50,1 667,6 717,6 717,6
Autorisations totales 49,0 637,4 686,4 686,4
Dépenses réelles 32,7 432,5 465,1 465,1
L'infrastructure communautaire
Budget principal des dépenses
102,4 11,0 1 040,4 1 153,8 1 153,8
Dépenses prévues 102,4 11,0 1 044,9 1 158,3 1 158,3
Autorisations totales 101,3 10,0 1 003,3 1 114,5 1 114,5
Dépenses réelles 95,7 0,9 1 002,3 1 098,8 1 098,8
L'économie du Nord
Budget principal des dépenses
7,1 5,4 12,5 12,5
Dépenses prévues 7,6 14,9 22,5 22,5
Autorisations totales 26,8 7,5 34,2 11,9 46,1
Dépenses réelles 25,2 7,5 32,7 32,7
Le Bureau de l'interlocuteur fédéral
Budget principal des dépenses
4,7 15,5 20,3 20,3
Dépenses prévues 8,4 29,4 37,8 37,8
Autorisations totales 9,3 25,0 34,4 34,4
Dépenses réelles 6,6 20,8 27,4 27,4
 
Total
Budget principal des dépenses
628,1 17,3 5 135,6 5 781,0 73,6 5 854,6
Dépenses prévues 634,9 18,3 5 217,1 5 870,3 75,8 5 946,2
Autorisations totales 743,9 17,3 5 151,8 5 913,0 133,9 6 046,9
Dépenses réelles 659,6 5,0 4 937,7 5 602,2 51,8 5 654,1

Commission canadienne des affaires polaires
Facilitation de la recherche et coordination
Budget principal des dépenses
1,0 1,0 1,0
Dépenses prévues 1,0 1,0 1,0
Autorisations totales 1,0 1,0 1,0
Dépenses réelles 1,0 1,0 1,0

Commission des revendications particulières des Indiens
Commission des revendications particulières des Indiens
Budget principal des dépenses
6,9 6,9 6,9
Dépenses prévues 6,9 6,9 6,9
Autorisations totales 6,8 6,8 6,8
Dépenses réelles 6,6 6,6 6,6

Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.


Tableau 3 : Postes votés et législatifs
  2004–2005
Poste voté
ou législatif
(en millions $) Budget principal des dépenses Dépenses prévues Autori-
sations totales
Dépenses réelles

Affaires indiennes et du Nord Canada
1 Dépenses de fonctionnement 537,7 540,7 595,8 547,1
5 Dépenses en capital 17,3 18,3 17,3 5,0
6 Remboursement à Sa Majesté du chef du Canada d'une dette de 18 000 000 $, constituant le solde d'un billet à terme variable détenu par la Société d'énergie du Yukon, lequel billet a été remboursé à sa juste valeur marchande 18,0 17,5
10 Subventions et contributions 4 970,1 5 037,7 4 981,2 4 770,9
15 Paiements à la Société canadienne des postes 27,6 27,6 37,0 36,5
26 Bureau de l'Interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non inscrits — Dépenses de fonctionnement* 4,3 7,9 6,9 4,7
27 Bureau de l'Interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non inscrits — Contributions* 15,5 29,4 25,0 20,8
(L) Ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien — Salaire et allocation de voiture 0,1 0,1 0,1 0,1
(L) Fonds d'aide aux membres des bandes indiennes de Grassy Narrows et d'Islington souffrant d'incapacité due à la pollution au mercure
(L) Passif relatif aux garanties d'emprunt accordées au titre du développement économique et du logement des Indiens 2,0 2,0 1,5 1,5
(L) Rentes versées aux Indiens — Paiements en vertu de traités 1,4 1,4 1,5 1,5
(L) Subventions aux organisations autochtones désignées pour recevoir les versements au titre d'ententes de règlement sur les revendications territoriales, aux termes des lois sur le règlement des revendications territoriales globales 148,6 148,6 144,1 144,1
(L) Paiements tenant lieu de redevances au titre de l'exploitation des ressources, versés aux bénéficiaires du règlement de revendications globales 1,5 1,5 5,0 5,0
(L) Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés* 54,5 54,7 43,6 43,6
(L) Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés — Bureau de l'Interlocuteur fédéral* 0,4 0,5 0,2 0,2
(L) Paiement par le Trésor, de prêts garantis octroyés à même le Compte de développement économique des Indiens 32,0 0,1
(L) Montants adjugés par la cour 2,4 2,4
(L) Remboursement des sommes portées aux revenus des exercices antérieurs 1,2 1,2
(L) Dépense des produits de l'aliénation des biens excédentaires de la Couronne 0,2 0,1
 
  Total des dépenses budgétaires 5 781,0 5 870,3 5 913,0 5 602,2
L20 Prêts et garanties d'emprunt à même le Compte de développement économique des Indiens 48,5
L20 Prêts aux requérants autochtones 35,5 35,5 38,1 23,1
L25 Prêts aux Premières nations en Colombie-Britannique pour leur permettre de participer aux travaux de la Commission des traités de la Colombie-Britannique 38,1 40,3 35,5 28,8
L40 Prêts au gouvernement du Yukon pour qu'il puisse consentir des prêts hypothécaires de deuxième rang à ses résidents 0,3
L55 Provision à la Caisse de prêts aux Inuits pour l'octroi de prêts à la promotion des activités commerciales 6,6
L81 Prêts pour l'établissement ou l'expansion des petites entreprises au Yukon 5,0
 
  Total des dépenses non budgétaires 73,6 75,8 133,9 51,8
 
  Total pour le Ministère 5 854,6 5 946,2 6 046,9 5 654,1

Commission canadienne des affaires polaires
30 Dépenses de programme 0,9 0,9 0,9 0,9
(L) Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés 0,1 0,1 0,1 0,1
 
  Total pour la Commission 1,0 1,0 1,0 1,0

Commission des revendications particulières des Indiens
28 Dépenses de programme* 6,3 6,3 6,3 6,1
(L) Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés 0,6 0,6 0,5 0,5
 
  Total pour la Commission 6,9 6,9 6,8 6,6

Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.
*Des rajustements ont été faits compte tenu des montants provenant du Bureau du Conseil privé (pour le Bureau de l'Interlocuteur fédéral et pour la Commission des revendications particulières des Indiens).
Tableau 4 : Coût net
(en millions $) Affaires indiennes et du Nord Canada Commission canadienne des affaires polaires Commission des revendications particulières des Indiens

Total des dépenses réelles 5 654,1 1,0 6,6

Plus : Services reçus à titre gracieux      
Locaux fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada 23,2 0,4
Contributions de l'employeur aux primes du régime d'assurance des employés et dépenses payées par le Secrétariat du Conseil du Trésor (les fonds renouvelables exclus) 21,5 0,3
Indemnisation des victimes d'accidents du travail assurée par Développement social Canada 1,0
Traitements et dépenses connexes liés aux services juridiques fournis par Justice Canada 17,8
 
Total partiel 63,5 0,7
Moins : Revenus non disponibles 338,2

Coût net pour l'exercice 2004–2005 5 379,3 1,0 7,3

Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.
Tableau 5 : Passif éventuel
  Montant du passif éventuel
(en millions $)

Liste du passif éventuel 31 mars 2004 Actuel, au
31 mars 2005

Affaires indiennes et du Nord Canada
Prêts 1 290,7 1 307,7
Revendications et affaires en instance ou imminentes 14 008,2 15 354,8
 
Total (Ministère) 15 298,9 16 662,4

Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.
Tableau 6 : Prêts, placements et avances (non budgétaires)
  2004–2005
(en millions $) Réelles 2002–2003 Réelles 2003–2004 Budget principal des dépenses Dépenses prévues Autori-
sations totales
Réelles

Affaires indiennes et du Nord Canada
Les relations de coopération            
Prêts à des requérants autochtones 31,8 36,0 38,1 38,1 38,1 23,1
Prêts aux Premières nations en Colombie-Britannique pour leur permettre de participer aux travaux de la Commission des traités de la Colombie-Britannique 26,7 27,6 35,5 37,7 35,5 28,8
Débouchés économiques et possibilités d'emploi pour les Autochtones            
Prêts et garanties d'emprunt à même le Compte de développement économique des Indiens (0,4) 48,5
L'économie du Nord            
Prêts au gouvernement du Yukon pour qu'il puisse consentir des prêts hypothécaires de deuxième rang à ses résidents 0,3
Provision à la Caisse de prêts aux Inuits pour l'octroi de prêts à la promotion des activités commerciales 6,6
Prêts pour l'établissement ou l'expansion des petites entreprises au Yukon par l'intermédiaire du compte de prêts aux petites entreprises du Yukon 5,0
 
Total (Ministère) 58,1 63,6 73,6 75,8 133,9 51,8

Commission canadienne des affaires polaires
Sans objet

Commission des revendications particulières des Indiens
Sans objet

Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.
Tableau 7 : Sources des revenus non disponibles
  2004–2005
(en millions $) Réels 2002–2003 Réels 2003–2004 Budget principal
des
dépenses
Revenus prévus Autori-
sations totales
Réels

Affaires indiennes et du Nord Canada*
Affaires indiennes et inuites
Rendement des produits de placement
           
• Fonds du développement économique des Indiens 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5
• Requérants autochtones 8,5 7,6 8,5 8,5 7,1 7,1
Recouvrement de prêts garantis 1,0 0,9 0,5 0,5 1,0 1,0
Remboursement de dépenses d'exercices antérieurs 12,2 13,7 12,7 12,7 15,7 15,7
Rajustements en fin d'exercice des effets débiteurs de l'exercice précédent 1,5 2,0 1,5 1,5 5,0 5,0
Produits            
• Aliénation des biens excédentaires de la Couronne 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1
Autres revenus non fiscaux 7,7 6,2 7,1 7,1 7,5 7,5
Affaires du Nord
Rendement des produits de placement
           
• Profits du projet Norman Wells 90,2 99,4 78,0 78,0 115,0 115,0
• Autres 0,6 1,2 0,5 0,5 0,8 0,8
Remboursement de dépenses d'exercices antérieurs 1,9 0,9 1,1 1,1 18,1 18,1
Rajustements en fin d'exercice des effets débiteurs de l'exercice précédent 0,4 0,3 1,1 1,1 0,8 0,8
Exploitation minière au Canada 26,3 63,8 41,0 41,0 146,6 146,6
Redevances issues de l'exploitation des carrières 0,2 0,2 0,2 0,2 0,1 0,1
Redevances issues de l'exploitation du pétrole et du gaz 13,5 10,7 16,0 16,0 13,0 13,0
Exploitation forestière 0,1
Location de terres, de bâtiments et de machines 0,2 0,2 0,2 0,2
Droits d'utilisation des terres 0,2 0,2
Autres revenus non fiscaux 8,6 4,2 2,9 2,9 5,9 5,9
Gestion et administration du Ministère            
Remboursement de dépenses d'exercices antérieurs 0,2 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1
Rajustements en fin d'exercice des effets débiteurs de l'exercice précédent 0,6 0,8 0,8
 
Total (Ministère) 173,5 212,6 172,0 172,0 338,2 338,2

Commission canadienne des affaires polaires
Sans objet

Commission des revendications particulières des Indiens
Sans objet

Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.
*L'information sur les revenus non disponibles par activité de programme sera communiquée à compter du Rapport sur le rendement ministériel de 2005–2006.

Tableau 10 : Frais d'utilisation

Selectionnez pour voir le tableau des frais d'utilisation

Tableau 14 : Renseignements sur les programmes de paiements de transfert
Nom du programme de paiements de transfert : Paiements pour les Premières nations, les Inuits et les gens du Nord — Le gouvernement
Date de mise en œuvre : sans objet
Date de clôture : permanent
Total des affectations : sur une base continue
But du programme : Améliorer la qualité de vie et favoriser l'autosuffisance des Premières nations, des Inuits et des gens du Nord.
Objectifs et résultats attendus : En se fondant sur des relations de coopération, favoriser une saine gouvernance et la création d'institutions efficaces pour les Premières nations, les Inuits et les gens du Nord.
Résultats atteints ou progrès accomplis : Voir les détails à la la section II .
  Dépenses réelles 2002–2003 Dépenses réelles 2003–2004 Dépenses prévues 2004–2005 Autori-
sations totales
2004–2005
Dépenses réelles 2004–2005 Compa-
raison des dépenses réelles et prévues

La gouvernance
Subventions 5,2 5,6 5,6 5,6 5,6
Contributions 52,5 53,3 45,0 54,9 54,9 9,9
 
Total partiel 57,6 58,8 50,6 60,4 60,4 9,9

Les institutions
Subventions 199,0 203,7 302,5 209,2 209,2 (93,3)
Contributions 201,8 213,3 138,2 223,8 223,8 85,5
 
Total partiel 400,8 417,0 440,8 433,0 433,0 (7,8)

Les relations de coopération
Subventions
Contributions 58,4 64,1 70,4 69,8 69,8 (0,6)
 
Total partiel 58,4 64,1 70,4 69,8 69,8 (0,6)

La gouvernance dans le Nord
Subventions 1,3
Contributions 3,5 2,5 0,4 2,7 2,7 2,3
 
Total partiel 4,9 2,5 0,4 2,7 2,7 2,3

Total du programme de paiements de transfert 521,7 542,4 562,2 566,0 566,0 3,8

Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.


Nom du programme de paiements de transfert : Paiements pour les Première nations, les Inuits et les gens du Nord — Les gens
Date de mise en œuvre : sans objet
Date de clôture : permanent
Total des affectations : sur une base continue
But du programme : Améliorer la qualité de vie et favoriser l'autosuffisance des Premières nations, des Inuits et des gens du Nord.
Objectifs et résultats attendus : Améliorer le bien-être des personnes et des familles chez les Premières nations, les Inuits et les gens du Nord.
Résultats atteints ou progrès accomplis : Voir les détails à la la section II .
  Dépenses réelles 2002–2003 Dépenses réelles 2003–2004 Dépenses prévues 2004–2005 Autori-
sations totales
2004–2005
Dépenses réelles 2004–2005 Compa-
raison des dépenses réelles et prévues

La gestion des affaires individuelles
Subventions 2,1 2,2 1,7 1,8 1,8 0,1
Contributions 5,8 5,3 6,0 6,9 6,9 0,8
 
Total partiel 8,0 7,4 7,7 8,6 8,6 0,9

L'éducation
Subventions 30,4 30,5 32,5 28,8 28,8 (3,7)
Contributions 1 322,5 1 389,1 1 418,2 1 443,1 1 443,1 24,9
 
Total partiel 1 353,0 1 419,6 1 450,7 1 471,9 1 471,9 21,2

Le développement social
Subventions 7,5 8,2 16,6 7,6 7,6 (9,1)
Contributions 1 137,6 1 149,0 1 157,1 1 212,1 1 212,1 55,0
 
Total partiel 1 145,1 1 157,3 1 173,7 1 219,7 1 219,7 45,9

Des collectivités nordiques saines
Subventions
Contributions 43,7 44,9 51,0 46,3 46,3 (4,8)
 
Total partiel 43,7 44,9 51,0 46,3 46,3 (4,8)

Total du programme de paiements de transfert 2 549,8 2 629,2 2 683,2 2 746,4 2 746,4 63,2

Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.


Nom du programme de paiements de transfert : Paiements pour les Premières nations, les Inuits et les gens du Nord — Les terres
Date de mise en œuvre : sans objet
Date de clôture : permanent
Total des affectations : sur une base continue
But du programme : Améliorer la qualité de vie et favoriser l'autosuffisance des Premières nations, des Inuits et des gens du Nord.
Objectifs et résultats attendus : Transférer les titres fonciers et favoriser l'utilisation durable des terres et la gestion judicieuse des ressources par les Premières nations, les Inuits et les gens du Nord.
Résultats atteints ou progrès accomplis : Voir les détails à la section II .
  Dépenses réelles 2002–2003 Dépenses réelles 2003–2004 Dépenses prévues 2004–2005 Autori-
sations totales
2004–2005
Dépenses réelles 2004–2005 Compa-
raison des dépenses réelles et prévues

La certitude quant aux titres fonciers et à l'accès aux terres et aux ressources
Subventions 27,1 28,5 71,3 6,1 3,6 (67,7)
Contributions 2,9 2,2 7,4 2,6 2,6 (4,8)
 
Total partiel 30,1 30,7 78,7 8,7 6,2 (72,5)

La gestion responsable des affaires fédérales
Subventions
Contributions 9,4 4,9 15,3 12,1 12,1 (3,2)
 
Total partiel 9,4 4,9 15,3 12,1 12,1 (3,2)

La gestion autonome des terres, des ressources et de l'environnement par les Premières nations
Subventions
Contributions 31,2 36,0 33,3 28,7 28,7 (4,6)
 
Total partiel 31,2 36,0 33,3 28,7 28,7 (4,6)

Les terres et les ressources dans le Nord
Subventions 0,7 0,8 0,7 1,1 1,1 0,4
Contributions 18,5 34,8 14,5 50,1 48,7 34,2
 
Total partiel 19,2 35,6 15,3 51,1 49,8 34,5

Total du programme de paiements de transfert 89,9 107,2 142,6 100,7 96,8 (45,8)

Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.


Nom du programme de paiements de transfert : Paiements pour les Premières nations, les Inuits et les gens du Nord — L'économie
Date de mise en œuvre : sans objet
Date de clôture : permanent
Total des affectations : sur une base continue
But du programme : Améliorer la qualité de vie et favoriser l'autosuffisance des Premières nations, des Inuits et des gens du Nord.
Objectifs et résultats attendus : Accroître la participation des peuples autochtones et des gens du Nord à l'économie.
Résultats atteints ou progrès accomplis : Voir les détails à la section II .
  Dépenses réelles 2002–2003 Dépenses réelles 2003–2004 Dépenses prévues 2004–2005 Autori-
sations totales
2004–2005
Dépenses réelles 2004–2005 Compa-
raison des dépenses réelles et prévues

Les débouchés économiques et les possibilités d'emploi pour les Autochtones
Subventions
Contributions 77,0 67,6 72,3 65,5 65,5 (6,8)
 
Total partiel 77,0 67,6 72,3 65,5 65,5 (6,8)

L'accès aux capitaux et aux possibilités de développement économique
Subventions 310,5 339,5 561,4 538,5 333,6 (227,8)
Contributions 81,6 91,4 106,2 98,9 98,9 (7,3)
 
Total partiel 392,1 430,9 667,6 637,4 432,5 (235,1)

L'infrastructure communautaire
Subventions 60,4 74,3 74,8 74,7 74,7 (0,1)
Contributions 951,6 932,1 970,0 928,5 927,5 (42,5)
 
Total partiel 1 012,0 1 006,4 1 044,9 1 003,3 1 002,3 (42,6)

L'économie du Nord
Subventions 1,0 1,0 1,0
Contributions 6,5 10,7 14,9 6,5 6,5 (8,4)
 
Total partiel 6,5 10,7 14,9 7,5 7,5 (7,5)

Total du programme de paiements de transfert 1 487,6 1 515,6 1 799,7 1 713,6 1 507,7 (292,0)

Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.


Nom du programme de paiements de transfert : Paiements pour les Métis, les Indiens non inscrits et les Canadiens autochtones vivant en milieu urbain — Le Bureau de l'Interlocuteur fédéral
Date de mise en œuvre : sans objet
Date de clôture : permanent
Total des affectations : sur une base continue
But du programme : Améliorer la qualité de vie et favoriser l'autosuffisance des Métis, des Indiens non inscrits et des Canadiens autochtones vivant en mileu urbain.
Objectifs et résultats attendus : Consolidation des relations avec les Métis, les Indiens non inscrits et les Canadiens autochtones vivant en milieu urbain afin de mieux faire connaître leurs besoins, d'améliorer l'accès aux services fédéraux et de resserrer les liens horizontaux entre les organisations fédérales et les autres partenaires.
Résultats atteints ou progrès accomplis : Voir les détails à la section II .
  Dépenses réelles 2002–2003 Dépenses réelles 2003–2004 Dépenses prévues 2004–2005 Autori-
sations totales
2004–2005
Dépenses réelles 2004–2005 Compa-
raison des dépenses réelles et prévues

Bureau de l'Interlocteur fédéral
Subventions
Contributions     29,4 25,0 20,8 (8,6)
 
Total partiel s. o. s. o. 29,4 25,0 20,8 (8,6)

Total du programme de paiements de transfert     29,4 25,0 20,8 (8,6)

Tableau 16 : États financiers des établissements publics et des mandataires du Parlement

 

Commission canadienne des affaires polaires
Les états financiers de la Commission canadienne des affaires polaires pour l'année financière se terminant le 31 mars 2005 se trouvent dans le rapport annuel.



Tableau 17 : Réponse aux comités parlementaires, aux vérifications et aux évaluations pour l'exercice 2004–2005
Affaires indiennes et du Nord Canada

Réponse aux comités parlementaires
Question
Le 3 novembre 2004, le Sénat adoptait une motion demandant que le ministre dépose une réponse complète et détaillée, pour donner suite au sixième rapport du Comité sénatorial permanent des peuples autochtones, intitulé Les jeunes Autochtones vivant en milieu urbain – Un plan d'action pour le changement . Le rapport a été déposé au Sénat le 30 octobre 2003, au cours de la deuxième session de la trente-septième législature; il a été adopté par le Sénat le 1 er avril 2004 au cours de la deuxième session de la trente-septième législature.
Réponse
La réponse du gouvernement du Canada au sixième rapport du Comité sénatorial permanent des peuples autochtones, intitulé Les jeunes Autochtones vivant en milieu urbain — Un plan d'action pour le changement , a été déposée le 19 avril 2005.

Réponse à la vérificatrice générale
Le chapitre 5 du Rapport de la vérificatrice générale de novembre 2004 s'est intéressé au programme d'enseignement et au Programme d'aide aux étudiants de niveau postsecondaire. Le Rapport a formulé neuf recommandations touchant la mise en place d'une stratégie et d'un plan d'action, la clarification du rôle d' AINC en matière d'éducation, l'élaboration d'indicateurs de rendement et de résultats, la communication de renseignements sur les coûts et les repères, la mise en place d'accords sur les frais de scolarité et leur application uniforme, l'évaluation des écoles, la mise en place d'un régime de reddition de comptes relativement au Programme d'aide aux étudiants de niveau postsecondaire, la fourniture de renseignements exacts sur ce programme et l'amélioration des rapports au Parlement à son sujet. La réponse du Ministère est formulée dans un plan d'action qui a été établi au début de 2005 et déposé devant le Comité permanent des comptes publics par le ministre en mai 2005.

Vérifications et évaluations externes
Vérification du programme d'enseignement et du Programme d'aide aux étudiants de niveau postsecondaire par le Bureau du vérificateur général Voir ci-dessus

Vérifications et évaluations internes
Programme de prévention de la violence familiale Disponible sur demande
Stratégie globale de guérison des Innus du Labrador En cours
Programme des services à l'enfance et à la famille des Premières nations Disponible sur demande
Programme des avantages sociaux des employés des bandes Disponible sur demande
Programme de formation des gestionnaires indiens et inuits Disponible sur demande
Programme de financement des conseils tribaux et Programme des services consultatifs des bandes Disponible sur demande
Table de discussions exploratoires de la Saskatchewan et Bureau du commissaire aux traités Disponible sur demande
Stratégie de développement durable Disponible sur demande

Tableau 18 : Stratégie de développement durable

Vision du développement durable selon AINC
D'ici deux générations, plusieurs collectivités des Premières nations, des Inuits et des gens du Nord seront devenues des modèles sains et sûrs de durabilité. Elles disposeront de logements, d'infrastructures et de services de soutien comparables à ceux des collectivités de même envergure ailleurs au Canada. Évoluant au sein d'un environnement protégé, elles seront reliées au reste du pays par des moyens de transport et de communication efficaces en plus de bénéficier de sources d'énergie propre, abordable et en quantité suffisante. Une majorité des collectivités des Premières nations et des Inuits assumeront une gestion efficace de leurs propres institutions, qui seront dotées de structures de gouvernance solides. Les membres des collectivités, mais tout particulièrement les femmes et les jeunes, se verront offrir des occasions intéressantes pour s'instruire, participer à l'économie et jouer un rôle dans la gouvernance locale.

On aura réglé par la négociation la plupart des revendications territoriales, des méthodes de tenure et des questions telles la gestion et l'accès aux ressources naturelles. La planification et le développement communautaires seront à long terme, poussés par des efforts locaux et de nature globale.

Les territoires du Nord deviendront davantage autosuffisants et prospères, alors que les gens s'occuperont de gérer leurs propres affaires et d'apporter une plus grande contribution au pays dans l'ensemble. À mesure que les Premières nations, les Inuits et les gens du Nord deviendront autosuffisants et sauront développer leurs capacités, les services qu'ils requièrent du gouvernement fédéral changeront. À mesure que les collectivités deviendront plus prospères, plus sécuritaires et plus stables sur le plan économique et environnemental, un ministère plus restreint et autonome verra le jour.

La mise en œuvre des ententes d'autonomie gouvernementale des Premières nations et des Inuits deviendra une importante priorité du Ministère. AINC se fera un défenseur implacable des peuples autochtones et nordiques en plus de jouer un rôle actif en tant que facilitateur dans le but de mettre sur pied des partenariats avec toutes les parties impliquées dans les questions autochtones tout en respectant les traditions, les structures de gouvernance, la langue et la culture.

En s'efforçant de réaliser cette vision, les obligations du gouvernement fédéral augmentent sur les plans juridique, constitutionnel, fiduciaire et au niveau des traités, de sorte qu'il lui faudra faire appel à la concertation.

Mise en œuvre de la Stratégie de développement durable et progrès accomplis

Les activités menées au cours de l'exercice 2004–2005 relativement à la Stratégie de développement durable ( SDD ) de 2004–2006 concernaient pour la plupart la concrétisation des engagements pris dans la SDD et la mise au point de la structure de rapport et de responsabilisation sur laquelle on s'appuiera pour assurer la gestion et la surveillance et faire le compte rendu des progrès accomplis.

Au fil des années, les bureaux régionaux et les secteurs ont élaboré des plans d'action afin de concrétiser des objectifs précis. On y trouve le détail de tâches ou d'opérations particulières, accompagnées chacune d'un indice de rendement qui permet de surveiller la mise en œuvre et de mesurer les résultats obtenus. La qualité des plans d'action n'est pas la même partout, mais la plupart d'entre eux ont été reçus à la date limite du 30 juin 2004. Les faits saillants seront affichés sur Internet et reliés au système de suivi et de rapport sur le développement durable ( STARS ).

L'ancien sous-ministre délégué d' AINC souhaitait que les cadres supérieurs soient informés, tous les six mois, des progrès accomplis. On a donc demandé aux bureaux régionaux et aux secteurs de faire, avant le 30 septembre 2004, un rapport sur les objectifs qui leur ont été spécifiquement confiés. Bon nombre de ces rapports ont été consignés à temps dans le STARS , et le premier rapport semi-annuel a été produit en octobre 2004. En janvier 2005, le Comité de gestion nationale d' AINC a reçu une mise au point sur le déroulement de la SDD au sein du Ministère.

Toute stratégie et tout plan comporte des enjeux qui sont plus importants que les autres et qui présentent des risques divers pour l'organisation. Guidée par la Direction générale de la vérification et de l'évaluation interne, la Division du développement durable a effectué une analyse du risque par rapport aux engagements pris. Cette analyse avait pour but de savoir quels sont les risques qui, en cas de non-concrétisation de ces engagements, sont les plus susceptibles d'empêcher le Ministère de réaliser ses objectifs stratégiques. Dans l'ensemble du pays, on a constaté d'excellents progrès par rapport à tous les engagements présentant des risques élevés. La section suivante relate la plupart des accomplissements.

On ne saurait contester le fait que le mandat d' AINC consiste à veiller, sur le plan social, économique, culturel et environnemental, à la prospérité à long terme des gens et des collectivités des Premières nations, des Inuits et du Nord. Il s'agit en d'autres termes d'assurer leur viabilité. Au cours des quatre dernières années, le concept de la durabilité a fait bonne figure dans le Rapport sur les plans et les priorités ( RPP ), tout comme les éléments de la SDD . Le Ministère tente de regrouper les principales initiatives prévues au sein d'un système appelé « Un plan, un processus ». Pendant la dernière année, la Division du développement durable a participé à cet exercice afin de faire en sorte que la SDD et le RPP soient en harmonie sur la question du développement durable. Les activités sont dans l'ensemble bien intégrées, et la plupart des plans stratégiques régionaux reflètent les engagements pris dans la SDD et dans le RPP . Ces engagements sont intégrés dans les plans des tableaux de résultats stratégiques.

Autre fait qu'il convient de noter : les marchés conclus avec la haute direction font état des engagements pris dans la SDD . Travaillant de concert avec les responsables de Ressources humaines, la Division du développement durable tente d'uniformiser, dans tous les marchés de gestion applicables aux directeurs généraux régionaux délégués et aux sous-ministres adjoints, l'interprétation du concept de développement durable et des engagements particuliers pris dans le domaine.

Progrès accomplis relativement à des engagements spécifiques pris dans la Stratégie de développement durable pour 2004–2005

Les cinq thèmes de la SDD sont : consultation et prise de décisions conjointe, planification à long terme, gestion de l'eau, changement climatique et gestion de l'énergie, intégration du développement durable aux politiques et aux processus du Ministère. Les quatre premiers thèmes concernent directement la durabilité des collectivités, et c'est à leur égard que bon nombre des engagements régionaux ont été pris. Le cinquième thème touche quant à lui à des changements plus subtils dans les opérations et dans les comportements au sein du Ministère.

Cadre de consultation d' AINC

Dans ses arrêts Haida et Taku River de novembre 2004, la Cour suprême du Canada a déclaré que la Couronne fédérale et la Couronne provinciale pourraient avoir l'obligation de consulter les groupes autochtones et de protéger leurs intérêts lorsqu'elles envisagent des mesures susceptibles d'avoir un effet négatif sur les droits ou les titres autochtones revendiqués par ces groupes. On a mis sur pied un groupe de travail interministériel au niveau des sous-ministres adjoints pour évaluer ces arrêts et élaborer la réponse du gouvernement fédéral. Ce processus garantira la cohérence dans tout l'appareil gouvernemental. AINC mettra en place un cadre de consultation qui fera fond sur le résultat de cette initiative.

Mise sur pied du processus d'établissement de priorités conjointes AINC /Premières nations/Inuits/gens du Nord

En 2004–2005, on a mis sur pied plusieurs nouveaux processus pour l'établissement des priorités conjointes en matière de développement durable. Le bureau régional de l'Atlantique a créé à Terre-Neuve-et-Labrador un forum fédéral sur les questions autochtones et organisé deux séances de travail. Les divers ministères fédéraux y étaient bien représentés. Une troisième séance est prévue à l'automne 2005. Le bureau régional de l'Atlantique, les Innus et Santé Canada tiennent actuellement des discussions en vue de décider de l'ordre de priorité des prochaines étapes qui conduiraient à la guérison. On a également mis sur pied un comité directeur en matière d'éducation.

Au bureau régional de la Colombie-Britannique, des comités conjoints des Premières nations et d' AINC ont organisé trois forums sur la responsabilité, les débouchés économiques et le logement durable. Ces séances ont permis de mieux comprendre les priorités des Premières nations, d'une part, et les politiques et programmes d' AINC , d'autre part. On a remis à toutes les Premières nations un rapport d'étape semestriel sur la réalisation des engagements pris.

Le bureau régional du Québec a travaillé de concert avec les organisations régionales des Premières nations pour faire en sorte que les priorités de ces dernières soient incluses dans les plans stratégiques se rapportant à la planification communautaire, au logement, à l'éducation et au développement économique. Il collabore étroitement avec l'Institut de développement durable des Premières nations du Québec et du Labrador ( IDDPNQL ). Une entente de coopération conclue entre l' IDDPNQL et les ministres et organismes fédéraux a été remise au Comité interministériel fédéral sur le développement durable afin de promouvoir le plan d'action de l'Institut.

Le bureau régional du Manitoba a lancé un processus d'établissement conjoint des priorités avec les trois organisations politiques régionales, à savoir l'Assemblée des chefs du Manitoba, Manitoba Keewatinook Ininew Okimowin et la Southern Chiefs Organization. Les travaux visant l'élaboration de ce processus d'établissement conjoint des priorités se poursuivent.

Profitant des assemblées et des ateliers régionaux ou axés sur les traités, le bureau régional de l'Alberta invite tant les aînés que les jeunes à donner leur avis sur les questions autochtones liées à la SDD .

Planification communautaire globale

Au cours des années précédentes, le Ministère s'est efforcé de sensibiliser les Premières nations à la planification communautaire globale et de leur offrir des outils et des modèles à cet égard. On estime que, dans l'ensemble du pays, environ 20 p. 100 des collectivités disposent aujourd'hui de plans communautaires, que bon nombre d'entre elles s'efforcent de mettre en œuvre. C'est pourquoi le Ministère a récemment confirmé l'adoption d'une approche en deux étapes pour remplir les engagements qu'il a pris dans la SDD : d'abord élaborer une stratégie de planification communautaire globale pour AINC et, ensuite, en élaborer une pour l'ensemble du gouvernement fédéral, chaque fois avec la collaboration des principales parties intéressées.

Des projets pilotes ont été mis sur pied en 2004 dans le bureau régional de l'Atlantique et dans celui de la Colombie-Britannique. Ils offriront une approche régionale commune pour aider les Premières nations à élaborer et à mettre en œuvre des plans communautaires globaux. L'approche nationale d' AINC se fondera sur les pratiques exemplaires découlant des projets pilotes. Outre qu'elle facilitera la mise en place d'initiatives propres aux collectivités des régions du Sud, cette approche nationale servira également de modèle pour la stratégie fédérale de planification communautaire globale.

Élaboration d'un plan d'action intégré pour la gestion des terres, de l'environnement et des ressources naturelles

Afin de faciliter l'atteinte de l'objectif à long terme consistant à amener les Premières nations à assumer la gestion autonome de leurs terres, de leurs ressources et de leur environnement, le Ministère met sur pied un projet pilote dans le cadre du nouveau Programme de gestion des terres et de l'environnement dans les réserves ( PGTER ). Ont participé à la conception du PGTER , les Premières nations qui souhaitaient perfectionner leurs compétences afin qu'elles puissent assumer davantage la gestion des terres dans leurs réserves. Le PGTER offre aux Premières nations le cadre nécessaire à la gestion de leurs terres en vertu des exigences de la Loi sur les Indiens . Le Programme comporte trois volets élargis : 1) un éventail plus large d'activités de gestion des terres et de l'environnement, où les rôles et les responsabilités sont clairement définis; 2) une approche intégrée à l'égard de la formation; et 3) un nouveau mode de financement.

Stratégie de gestion de l'eau des Premières nations

La Stratégie de gestion de l'eau des Premières nations a fait du chemin en 2004–2005. Un financement supplémentaire de 80,1 millions de dollars a été octroyé en 2003–2004, ce qui portait à 255,1 millions de dollars le total estimé des investissements faits pour la construction et la modernisation des installations de traitement des eaux et des eaux usées, pour la fourniture de ressources suffisantes en vue de l'exploitation et de l'entretien des installations existantes et pour la formation des conducteurs d'installations en vue de leur accréditation. Depuis la mise en application de la Stratégie en 2003–2004, le nombre de conducteurs d'installations certifiés a grimpé en tout de quelque 30 p. 100, dont 7 p. 100 au cours de l'année dernière, grâce aux investissements faits dans le domaine de l'eau. Par ailleurs, le nombre d'installations à hauts et à moyens risques a chuté en tout de 21 et de 26 p. 100 respectivement. On a créé ou élargi des programmes de formateurs ambulants dans toutes les régions, afin d'assurer un appui adéquat aux conducteurs d'installations dans les collectivités des Premières nations. La phase I d'un programme de sensibilisation du public a été achevée; la phase II se déroulera en 2005–2006. On a établi des protocoles de qualité de l'eau, et leur mise en application est en cours dans tous les bureaux régionaux. De concert avec Santé Canada et Environnement Canada, on a mis la main finale à un cadre national d'examen des aqueducs et des égouts. Le cadre sera concrétisé au cours de l'exercice suivant et facilitera la coordination des activités entre les ministères fédéraux. On a signé un protocole d'entente avec Environnement Canada qui vise à aider les Premières nations à se doter des compétences nécessaires dans les domaines de la protection des bassins hydrographiques et de l'utilisation durable de l'eau. AINC étudie également la possibilité de partenariats privés-publics pour s'occuper de la gestion des installations de traitement des eaux.

Changement climatique

En 2004–2005, AINC a accompli des progrès considérables dans la réalisation des engagements qu'il a pris à l'égard du changement climatique. L'essentiel des efforts a été déployé sous l'égide du Programme d'action pour les collectivités autochtones et nordiques. Chacun des bureaux régionaux du Ministère s'est doté de compétences suffisantes pour faciliter la concertation avec les collectivités au chapitre de l'utilisation et de la production de l'énergie afin de réduire les gaz à effet de serre. Les compétences ont été acquises au moyen de la formation, du financement, du soutien aux ressources humaines et d'une planification de base sérieuse de l'énergie communautaire. Ces mesures ont eu des retombées collectives, par exemple la purification de l'air, la réduction des déversements de combustible diesel, la formation et l'éducation.

Le Groupe de travail des projets écoénergétiques d'envergure collabore avec les collectivités et d'autres partenaires clés pour mettre ces projets sur pied à travers le pays. On a repéré de nombreuses possibilités d'utilisation d'énergies renouvelables (mini-centrale, énergie éolienne, combustibles de la biomasse) et l'efficacité énergétique (mesures d'efficacité dans les grands édifices), et on en a approuvé le financement.

Les principaux secteurs d' AINC chargés de l'accès aux capitaux et du développement économique continuent de travailler à intégrer les critères énergétiques dans les décisions. Cette intégration est essentielle à la réalisation des engagements généraux pris par le Ministère afin de remplir les obligations du Canada aux termes du Protocole de Kyoto.

On a commencé à élaborer des stratégies sur les impacts du changement climatique et les mesures d'adaptation pour les collectivités autochtones et du Nord. On a aussi commencé une évaluation des faiblesses du Ministère en termes de politiques, de programmes et de procédures. Les consultations avec les principaux partenaires du Nord (les organisations autochtones, les ministères fédéraux, les gouvernements et les organismes territoriaux) et la création du Comité du changement climatique dans le Nord ont produit un projet de stratégie sur les impacts et les mesures d'adaptation dans le Nord. On consulte également des partenaires clés au sud du 60 e parallèle afin d'élaborer une stratégie semblable pour les régions du Sud.

Opérations internes viables

Les Services ministériels d' AINC continuent de concrétiser les engagements du Ministère dans la SDD à l'égard de la réduction des répercussions environnementales de ses activités internes. La première phase du système de gestion environnementale s'achèvera d'ici 2006. Elle concerne la conduite, à l'échelle du pays, d'un examen complet de toutes les politiques des Services ministériels et d'une analyse des écarts. L'apport des bureaux régionaux sera essentiel à cet exercice, tout comme dans les activités récentes, telles que l'examen des biens immobiliers. Important projet lancé en 2005, cet examen s'avère nécessaire si AINC veut gérer les biens du Ministère selon les principes de durabilité. Perfectionnant ses compétences en matière de mesure du rendement dans le domaine des opérations écologiques, les Services ministériels rassemblent les données de base relatives à la production de déchets et à la consommation de l'énergie dans toutes les installations où se déroulent les activités du Ministère.

AINC a mis en place une stratégie de communications internes sur le développement durable pour y sensibiliser davantage ses employés, et ce jusqu'à la fin de la Stratégie de développement durable pour 2004–2006. On a mis au point l'outil devant aider la sensibilisation aux opérations internes viables. Il sera activement offert en compagnie des mesures environnementales comme la Semaine verte au Canada et le Défi d'une tonne d'Environnement Canada.

Mise en œuvre du Système de gestion environnementale pour le Programme des affaires indiennes et inuites

L'une des grandes réalisations au cours de la période visée est l'établissement de la Directive de gestion environnementale pour le Programme des affaires indiennes et inuites ( PAII ). La directive précise les rapports hiérarchiques ainsi que les rôles et les responsabilités. Elle renforce en outre l'application et l'intégration des principes énoncés dans la politique environnementale de 2003 dans les activités sectorielles et régionales menées par le PAII . La Directive s'appuie sur le rapport final de l'examen environnemental fonctionnel du PAII . Cet examen a permis de repérer les lacunes critiques qui existaient dans la gestion environnementale par les secteurs et les bureaux régionaux. Au cours de la même période, on a aussi élaboré un projet de directive sur la gestion des sites contaminés et un projet de directive sur l'évaluation environnementale dans le cadre du PAII . Ces réalisations entérinent les principes et les orientations énoncés dans la Politique de 2002 sur les sites contaminés et la Politique environnementale de 2003. Outre ces réalisations, on a mis sur pied un programme d'apprentissage écologique qui aidera les employés du PAII à comprendre leurs responsabilités environnementales et à s'en acquitter comme il faut.

Perspective de développement durable

La Perspective de développement durable a pour objectif de renforcer le processus de formulation des politiques et de prise de décisions. Elle permet de poser les grandes questions concernant la durabilité au moment de planifier, d'élaborer et de mettre en œuvre les politiques, les programmes et les projets d' AINC . En juillet 2004, on a organisé un atelier de deux jours animé par un consultant de renommée internationale et auquel participaient des employés choisis du Ministère ainsi qu'un représentant de l'Assemblée des Premières nations. L'atelier a produit un avant-projet appelé « perspective de développement durable pour AINC », où l'on retrouve huit questions fondamentales et des critères d'évaluation devant permettre de savoir si une mesure quelconque d' AINC (politique, programme ou projet) favorisera la viabilité à long terme et l'autosuffisance des collectivités inuites, des Premières nations et du Nord.

En mars 2005, on a organisé un deuxième atelier à Yellowknife pour mettre à l'essai la perspective et l'appliquer à un cas hypothétique fondé sur des scénarios réels d'exploitation minière (en l'occurrence, le Plan de gestion des sites contaminés). Cet exercice aura pour aboutissement l'élaboration d'une perspective de développement durable dans le Nord, dans le contexte de la mise en valeur des ressources du Nord. Le cadre de gestion des ressources dans le Nord constitue un engagement pris dans la SDD de 2004–2006, par lequel on tente d'intégrer les principes de développement durable au processus décisionnel, dans le contexte opérationnel lié au Nord.

Aspects à améliorer et leçons apprises

La concrétisation des engagements pris dans la SDD de 2004–2006 a offert un certain nombre de leçons aux bureaux régionaux et aux secteurs et leur a montré des aspects à améliorer. L'élaboration et la mise en œuvre d'initiatives horizontales complexes, comme la stratégie fédérale de planification communautaire globale, présentent certaines difficultés en ce qui a trait à l'établissement d'un calendrier réaliste pour obtenir les résultats voulus. L'élaboration de la stratégie exige la participation d'une multitude de partenaires, notamment les collectivités des Premières nations, les organisations nationales autochtones, les secteurs et les bureaux régionaux d' AINC ainsi que d'autres ministères fédéraux. On peut devoir consacrer beaucoup de temps à déterminer qui seront les partenaires, et à mettre en place un processus de coopération qui favorise l'hamonisation des intérêts et des objectifs que chaque partie poursuit dans la promotion du développement durable.

La coordination fédérale des questions liées à la gestion de l'eau a posé certaines difficultés pour ce qui est de la mise en œuvre de la Stratégie de gestion de l'eau des Premières nations, en particulier au chapitre de la communication des données et devant l'absence d'un cadre fédéral de réglementation et de mesures d'application.

Enfin, le bureau régional du Québec a souligné le besoin de sensibiliser les autres ministères fédéraux aux efforts importants que les Premières nations déploient pour promouvoir le développement durable dans leurs collectivités, et ce en dépit de l'absence d'un financement sûr. Selon certaines suggestions, le Ministère devrait penser à assigner la responsabilité à l'égard de la concrétisation des engagements pris dans la SDD non seulement aux cadres supérieurs, mais aussi dans les marchés de gestion et dans les plans de travail des directeurs et des gestionnaires qui sont directement chargés de réaliser les activités et les programmes.

Tableau 19 : Approvisionnement et passation des marchés

  1. L'approvisionnement et la passation des marchés dans la prestation des programmes
    Les activités d'approvisionnement et de passation des marchés appuient la prestation des programmes à l'administration centrale et dans les 11 bureaux régionaux d' AINC . En plus de permettre à tout le personnel d' AINC d'acquérir le mobilier, les accessoires, les ordinateurs de bureau, la papeterie, les fournitures et le matériel nécessaires, cette activité permet aussi à AINC d'obtenir des services de consultants et de professionnels du secteur privé et ainsi, de mieux s'acquitter de ses responsabilités envers les Premières nations, les Inuits et les gens du Nord. Au nombre de ces divers services figurent l'évaluation des diamants, la gestion des mines, la vérification des programmes, les recherches en matière de revendications territoriales particulières et de litiges, les services de négociateurs fédéraux et le soutien de la formation.


  2. Aperçu de la stratégie et des processus de gestion des marchés au Ministère
    Le processus ministériel de gestion des marchés est décentralisé. Il relève principalement du milieu des marchés publics, sauf en ce qui concerne les biens et les services de faible valeur, que les employés du Ministère se procurent au moyen de cartes de crédit (MasterCard et Visa) ou au moyen de contrats de services (à hauteur de 15 000 $, la TPS / TVH incluse).

    Tous les bons de commande, les commandes subséquentes à une offre à commandes de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada et les réquisitions à ce même ministère sont traités par des spécialistes de l'approvisionnement qui se consacrent à cette fonction. Les gestionnaires des centres de responsabilité s'occupent des marchés de services de moins de 25 000 $, qui sont attribués par des spécialistes des marchés travaillant à l'administration centrale ou dans les bureaux régionaux. Tous les marchés concurrentiels ou non concurrentiels de plus de 25 000 $ relèvent exclusivement des spécialistes des marchés travaillant à l'administration centrale ou dans les bureaux régionaux.

    Tous les gestionnaires des centres de responsabilité du Ministère ont le pouvoir d'attribuer des marchés non concurrentiels d'une valeur allant jusqu'à 25 000 $, des marchés concurrentiels d'une valeur maximale de 400 000 $ conclus à la suite d'un appel d'offres restreint et des marchés d'une valeur maximale de 2 millions de dollars conclus à la suite d'un appel d'offres lancé par l'entremise du Système électronique d'appel d'offres, ou système MERX. Le Ministère a le pouvoir d'acheter des biens d'une valeur allant jusqu'à 25 000 $. Pour les achats à hauteur de 5 000 $, les gestionnaires des centres de responsabilité utilisent des cartes de crédit; les demandes d'achats de plus de 5 000 $ sont traités par les agents d'approvisionnement du Ministère.

    AINC a passé 5 810 marchés pour biens et services en 2004–2005, d'une valeur totale de 13,5 millions de dollars. Ce montant exclut les transactions par cartes de crédit, qui se chiffrent à 14,5 millions de dollars.


  3. Les progrès réalisés et les nouvelles mesures permettant des pratiques efficaces et rentables en matière d'acquisition

Tableau 21 : Initiative sur l'amélioration des services

Le Ministère cherche toujours des moyens pour améliorer la façon dont il transige avec ses clients. Voici un résumé des principales intitiatives d'amélioration des services mises en place ou qui sont en cours.

Questionnaire sur la satisfaction des clients à l'égard des services

On procède actuellement à l'élaboration d'une stratégie d'amélioration des services. Cette stratégie tiendra compte du transfert élevé de la prestation des services au Ministère. En s'appuyant sur l'Outil de mesures communes, on a mis au point un questionnaire sur la satisfaction des clients à l'égard des services, avec la participation des Premières nations en Ontario. Le questionnaire a été adapté au contexte du transfert de la prestation des services, et mis en application au bureau régional de l'Ontario sous forme de projet pilote. Les résultats obtenus guideront les améliorations à apporter avant d'obtenir l'approbation des cadres supérieurs en vue de la mise en œuvre à l'échelle nationale en 2005–2006.

Appui aux intervenants de première ligne

Lancée en 1999, l'initiative d'appui aux intervenants de première ligne continue de servir à offrir des outils pratiques et du soutien aux employés de première ligne d' AINC . Elle a pour objectif d'améliorer leurs capacités d'assurer les services. Parmi les outils fournis au cours de l'année passée, mentionnons des trousses de communication (Questions et réponses) sur les questions importantes, le manuel des agents des services de financement (sur mini cédérom) ainsi qu'un guide condensé sur les programmes et les services régionaux d' AINC . De plus, le secteur a formé un partenariat avec d'autres initiatives ministérielles visant le développement des ressources humaines (par exemple, Combler l'écart, l'Équipe de soutien de l'apprentissage et du leadership) afin de mieux coordonner les besoins de formation et de perfectionnement professionnel. Ce partenariat se traduira en une approche intégrée et rationalisée quant au renforcement des compétences du Ministère au chapitre de l'amélioration des services.

Tableau 22 : Initiatives horizontales

AINC est le ministère responsable en ce qui a trait aux trois initiatives horizontales suivantes. Voici la description sommaire de chacune des initiatives, suivie des détails présentés dans le modèle correspondant.

Stratégie de gestion de l'eau des Premières nations

AINC et Santé Canada ont élaboré une stratégie de gestion de l'eau des Premières nations, qui comporte sept volets et sera mise en application sur une période de cinq ans à compter de 2003–2004. Elle prévoit ce qui suit : 1) un plan de modernisation et de construction d'installations pour le traitement des eaux et des eaux usées, selon les normes applicables à la conception, à la construction, et à la qualité de l'eau, donnant la priorité aux installations désignées; 2) un programme de surveillance efficace de l'eau, qui s'accompagne d'un régime exhaustif de conformité et de rapport axé sur la coordination, pour faciliter la détection rapide des problèmes de l'eau potable et réduire ainsi les risques pour la santé; 3) un programme d'exploitation et d'entretien efficace et durable qui garantit la sécurité des résidents et la protection des biens, donnant la priorité aux installations présentant de hauts risques; 4) un plan d'expansion et d'amélioration continues des programmes de formation, afin d'assurer que les conducteurs d'installations possèdent les compétences, les connaissances et l'expérience requises pour s'acquitter de leurs responsabilités, programmes qui s'accompagnent des impératifs d'accréditation pour tous les conducteurs d'installations; 5) un ensemble de protocoles de gestion intégrée de la qualité de l'eau, accompagnés de rôles et de responsabilités clairement définis et conformes aux normes de rendement nationales ainsi que des améliorations dans les procédures d'intervention d'urgence; 6) une campagne de sensibilisation du public pour informer les décideurs des Premières nations au sujet de leurs rôles et responsabilités en matière de protection de la sécurité de l'alimentation en eau dans leurs collectivités, d'une part, et les familles des Premières nations quant aux mesures qu'elles peuvent prendre pour protéger la qualité de l'eau dans leurs maisons et dans leurs collectivités; 7) un ensemble exhaustif de normes, de protocoles et de politiques bien définis, en tenant compte d'obstacles multiples.

La mise en œuvre de la stratégie exige une collaboration étroite entre les principaux partenaires fédéraux, provinciaux, territoriaux, du secteur privé et d'autres intervenants gouvernementaux. Ces partenariats faciliteront la gestion des bassins hydrographiques et la protection des eaux de source ainsi que les progrès dans les domaines scientifique et technologique. Plus important encore, la collaboration avec les Premières nations s'impose afin d'assurer la mise en application de la stratégie et l'élaboration d'un plan détaillé. La stratégie s'aligne sur l'approche nationale globale et sur les régimes de gestion améliorée qui sont en vigueur dans la plupart des provinces et territoires ou qui sont sur le point de l'être. La Stratégie de gestion de l'eau des Premières nations prévoit des fonds supplémentaires de 600 millions de dollars sur cinq ans (de l'exercice 2003–2004 à l'exercice 2007–2008). De cette somme, Santé Canada recevra 116 millions de dollars et 484 millions seront versés à AINC pour sa participation. Les 600 millions de dollars viennent s'ajouter au financement annuel ordinaire d' AINC destiné aux initiatives sur l'eau prises par les Premières nations ainsi qu'aux fonds de Santé Canada pour le Programme de la qualité de l'eau potable, lequel est également destiné aux Premières nations et inclus dans ce modèle. En ajoutant les fonds de la Stratégie de gestion de l'eau des Premières nations et le financement annuel ordinaire accordé aux deux ministères, les affectations du gouvernement fédéral sur une période de cinq ans totalisent 1,5 milliard de dollars.

Stratégie de gestion de l'eau des Premières nations — modèle d'initiative horizontale

Stratégie globale de guérison des Innus du Labrador

AINC , Santé Canada et Sécurité publique et Protection civile Canada ( SPPCC ) (anciennement le Cabinet du solliciteur général du Canada) ont mis sur pied la Stratégie globale de guérison des Innus du Labrador afin de résoudre la crise d'inhalation d'essence à laquelle étaient confrontés les Innus du Labrador en 2000. La Stratégie avait pour objectif de s'attaquer aux graves problèmes sociaux, de santé et de sécurité dans les collectivités de Davis Inlet et de Sheshatshiu. Malgré les progrès considérables qui ont été accomplis, de sérieuses questions demeurent. C'est pour cette raison que les trois organismes demandent le maintien de la Stratégie, dont les objectifs sont les suivants : fournir les ressources ponctuelles requises pour améliorer et maintenir les programmes et les services qui faciliteront la guérison durable, à long terme des Innus Mushuau et des Innus de Sheshatshiu du Labrador. Très concrètement, ces collectivités demeurent sujettes à de nombreux problèmes sociaux, économiques, de santé et d'éducation. Les solutions et les améliorations continues à apporter aux programmes et aux services de base devraient donc être de longue haleine, intégrées, exhaustives, inclusives et respectueuses de la langue et de la culture distinctes des Innus. De plus, il faudra redresser les lacunes qui existent actuellement au niveau des programmes, développer les compétences des Innus et assurer que le gouvernement fédéral prend les mesures nécessaires pour faciliter la participation des Innus à la stratégie, notamment en ce qui concerne sa gestion et sa planification pour l'avenir.

Stratégie globale de guérison des Innus du Labrador — modèle d'initiative horizontale

Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain

La Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain est une initiative de 50 millions de dollars, d'une durée de quatre ans, que le gouvernement du Canada a mise en place pour aider à résoudre les problèmes auxquels sont confrontés les Autochtones vivant dans les principales grandes villes du pays. En partenariat avec d'autres paliers de gouvernement, des organismes communautaires et les populations autochtones, le gouvernement donne un appui financier à des projets qui répondent aux priorités locales. Des comités communautaires se chargent de l'administration de base de la Stratégie. Ils se fondent sur un modèle de partenaires multiples dans chacune des 12 collectivités désignées en vertu de la Stratégie. Chaque comité a la responsabilité de déterminer les besoins locaux et de recommander des projets pilotes permettant de les combler. Les comités locaux reçoivent le soutien de groupes de travail officiels ou officieux composés de fonctionnaires fédéraux régionaux. Ceux-ci représentent les intérêts de leur ministère et coordonnent les efforts fédéraux visant à répondre aux besoins des collectivités. Le Bureau de l'Interlocuteur fédéral travaille en étroite collaboration avec un certain nombre de ministères fédéraux, notamment Ressources humaines et Développement des compétences Canada et Diversification de l'économie de l'Ouest Canada. En effet, le Bureau a élaboré des modalités horizontales pour lui permettre de coordonner les activités de huit ministères fédéraux clés, soit Ressources humaines et Développement des compétences Canada, Diversification de l'économie de l'Ouest Canada, Patrimoine canadien, Santé Canada, l'Agence de santé publique du Canada, Industrie Canada, Justice Canada et Sécurité publique et Protection civile Canada.

Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain — modèle d'initiative horizontale

Stratégie pour le Nord

En décembre 2004, le premier ministre du Canada et ses trois homologues territoriaux ont annoncé leur intention de mettre en place une stratégie globale pour le Nord, avec la collaboration des gouvernements et des organisations autochtones et la participation des gens du Nord. Ils ont à cet effet rendu public le « Cadre d'une stratégie pour le Nord » qui a été conjointement élaboré et qui devait orienter les consultations devant mener à la mise en place de la Stratégie. Le Cadre proposait sept objectifs à long terme : 1) renforcer la gouvernance, les partenariats et les institutions; 2) établir des assises solides pour le développement économique; 3) protéger l'environnement; 4) édifier des collectivités saines et sécuritaires; 5) renforcer la souveraineté, la sécurité nationale et la coopération circumpolaire; 6) préserver, revitaliser et promouvoir la culture et l'identité; 7) développer les sciences et la recherche nordiques.

Le premier ministre du Canada a insisté sur le fait que l'initiative devait adopter une approche pangouvernementale, et il a demandé au ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien de coordonner la participation du gouvernement fédéral. Un groupe de travail interministériel a été mis sur pied avec les gouvernements territoriaux et chargé d'élaborer les éléments devant figurer dans la Stratégie, dans un esprit de collaboration.

La Stratégie naîtra après de vastes consultations. Dans cette perspective, on a tenu des séances officielles à l'hiver et au début du printemps dans chaque territoire ainsi que dans un cadre pan-nordique. Le processus de consultations intégrait plusieurs activités, entre autres des visites ministérielles, des rencontres bilatérales et multilatérales avec les principaux intervenants du Nord, ainsi qu'un questionnaire électronique et imprimé mis à la disposition des collectivités dans le Nord. On a également organisé des tables rondes sur les thèmes de la souveraineté, de la sécurité et la coopération circumpolaire et du changement climatique, afin de recueillir le point de vue d'universitaires éminents et des parties intéressées.

La Stratégie pour le Nord constituera un document dynamique sur lequel le gouvernement fédéral et les responsables territoriaux continueront de travailler pour atteindre les objectifs communs fixés pour le Nord.

Tableau 23 : Politiques sur les voyages

Comparaison avec les Autorisations spéciales de voyager du Secrétariat du Conseil du Trésor ( SCT )

Comparaison avec la Directive sur les voyages, les taux et les indemnités du Secrétariat du Conseil du Trésor



SECTION IV — AUTRES SUJETS D'INTÉRÊT

Activité de programme — LA GESTION ET L'ADMINISTRATION DU MINISTÈRE

De quoi s'agit-il?
Le résultat lié à la gestion et à l'administration du Ministère soutient tous les résultats stratégiques et toutes les activités de programme; il permet en effet d'offrir des services essentiels et une orientation stratégique à l'appui des activités courantes du Ministère.

En outre, il vise à édifier et à maintenir une culture d'excellence en gestion axée sur les valeurs et les résultats, qui appuie AINC , à l'interne comme à l'externe, dans la réalisation de son mandat et de ses objectifs stratégiques. Il veille également à renforcer les capacités du Ministère et à consolider ses processus liés à la production de rapports, à la prise de décision, à la planification et à son fonctionnement général; à fixer les priorités en collaboration avec les Inuits, les Premières nations, les Métis et les gens du Nord; à aider la société canadienne et la communauté internationale à mieux comprendre les questions qui concernent les Inuits, les Premières nations, les Métis et les gens du Nord.

Ressources financières
(en millions $)
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles

La gestion et l'administration du Ministère 352,3 392,2 342,9


Ressources humaines
(équivalents temps plein)
Prévues Réelles Écart

La gestion et l'administration du Ministère 2 895 2 671 (224)

Nota : Les ressources financières et humaines ont été réparties au prorata entre les différentes activités de programme en se fondant sur les dépenses prévues. Le tableau suivant présente la répartition des ressources financières et humaines par activité de programme.


Répartition des ressources associées à la gestion et à l'administration du Ministère pour d'autres activités de programme
  Réelles 2004–2005
  en millions $ Équivalents temps plein

La governance 4,0 31
Les institutions 28,2 219
Les relations de coopération 11,2 87
La gouvernance dans le Nord 0,6 5
La gestion des affaires individuelles 1,1 9
L'éducation 95,8 746
Le développement social 78,9 614
Des collectivités nordiques saines 5,6 43
La certitude quant aux titres fonciers et à l'accès aux terres et aux ressources 1,0 8
La gestion responsable des affaires fédérales 1,1 8
La gestion autonome des terres, des ressources et de l'environnement par les Premières nations 3,6 28
Les terres et les ressources dans le Nord 9,1 71
Les débouchés économiques et les possibilités d'emploi pour les Autochtones 4,3 34
L'accès aux capitaux et les possibilités de développement économique 28,2 220
L'infrastructure communautaire 66,6 519
L'économie du Nord 2,0 16
Le Bureau de l'Interlocuteur fédéral 1,7 13

Total 342,9 2 671

Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.

Les faits saillants des résultats liés à cette activité de programme sont indiqués ci-après (voir http://www.ainc-inac.gc.ca/rmr-dpr/dma_f.html pour obtenir plus de détails) :

Aspects à améliorer et leçons apprises

La cohérence de la réponse fédérale est imputable à l'attention qu' AINC a portée à une planification plus approfondie des éventualités et à l'adoption d'une approche plus proactive pour communiquer les décisions judiciaires. Cela a aussi permis d'améliorer la collaboration entre les ministères. Les réseaux mis en place pour réagir aux décisions des tribunaux ont renforcé la capacité du gouvernement de donner suite à ces décisions. AINC continuera d'appliquer une telle méthode à un éventail de décisions judiciaires.

Pour que la Direction générale de l'évaluation et de la vérification interne puisse faire une contribution utile à la planification des vérifications et des évaluations, on a constaté qu'il était essentiel de la faire participer dès le départ au processus de planification et de développement des autorisations en matière de politiques et de programmes. La préparation du plan de vérification et d'évaluation a permis de savoir qu'on avait besoin de dresser la liste des activités liées à la responsabilisation qui se déroulent à l'extérieur de la Direction générale. Un tel inventaire réduirait le chevauchement et favoriserait une meilleure intégration de la planification et de l'établissement des rapports parce qu'il indiquerait les secteurs qui ont été suffisamment couverts et là où des failles existent.

La Direction générale des communications d' AINC s'intéresse surtout à la prestation efficace des services de communications, tant à l'interne qu'à l'externe, à travers le Canada. L'adoption d'une approche axée sur le client et la réaffectation des ressources se conjuguent pour mieux réaliser cet objectif. Le dépouillement des médias, les relations avec les médias et l'analyse du contexte public sont des activités grâce auxquelles la Direction générale continue de donner du soutien utile et stratégique en matière de communications à des auditoires précis (le cabinet du ministre, la haute direction, les secteurs, les organisations autochtones nationales, par exemple) ainsi qu'à l'auditoire plus élargi du Ministère.

À l'instar de nombreux ministères fédéraux, AINC continuera de perfectionner ses compétences en matière de planification intégrée. L'harmonisation des divers processus de planification et de rapport en vigueur au Ministère — technologie de l'information et gestion de l'information, locaux, budget, communications, ressources humaines — est un exercice itératif. Au cours de l'année écoulée, le Ministère s'est efforcé de tenir compte des enjeux liés à la gestion des ressources humaines dans le cycle de planification annuel. Cette décision confirmait l'importance accordée au Cadre de responsabilisation de gestion et aux exigences de planification et de rapport prescrites dans la Loi sur la modernisation de la fonction publique . Même si les choses peuvent encore s'améliorer, on a pris note de l'importance et des avantages d'un processus de planification intégré et axé sur les résultats.

On doit aussi garder un œil ouvert sur le dossier important du soutien aux langues officielles. L'amélioration des services aux citoyens, de la langue de travail et de l'intégrité des données à communiquer sont des objectifs permanents.

Si l'on en croit les résultats de l'analyse de l'effectif, AINC doit déployer encore des efforts pour accroître ses taux de recrutement et de maintien en poste des Autochtones, en particulier au niveau des postes exécutifs. De plus, le Ministère entend mettre sur pied un comité de la diversité culturelle dans la région de la capitale nationale afin d'obtenir une rétroaction qui servira à élaborer le plan d'action sur l'équité en emploi pour 2005–2008.

Fiabilité des données statistiques

Les statistiques démographiques tirées du système d'inscription des Indiens et vérifiées par son intermédiaire

Le système d'inscription des Indiens ( SII ), maintenu par AINC , existe depuis 1951. Son format actuel remonte à 2003. Le système est considéré comme faisant autorité puisqu'il comporte le nom de chaque personne inscrite en vertu des dispositions de la Loi sur les Indiens . Il est mis à jour régulièrement par l'entremise des employés du Ministère et de 450 administrateurs de l'inscription des Indiens.

Le système représente une source fiable de données, exception faite d'une lacune majeure : le signalement tardif des événements de la vie comme les naissances et les décès. Pour obtenir plus de renseignements sur le SII , veuillez communiquer avec l'Unité de l'information, Direction de l'inscription et des listes de bandes, au (819) 997-9265. Pour obtenir plus de renseignements sur les répercussions du signalement tardif des événements de la vie, veuillez téléphoner au centre d'appels du Ministère, au 1 800 567-9604 (sans frais).

Les statistiques tirées des projections démographiques et vérifiées par leur intermédiaire

La population des Indiens inscrits vivant dans les réserves
Le Ministère se sert des projections démographiques fondées sur le SII de 2000, qui ont été élaborées à son intention par Statistique Canada. Ces projections ont été rajustées en fonction du signalement tardif de certains décès et naissances, ainsi que de l'omission d'en rapporter un certain nombre; elles diffèrent donc des données du SII . Même si ces projections ne sont pas des prédictions, elles représentent les tendances que suivra la population des Indiens inscrits si les hypothèses sous-jacentes (concernant les naissances, les décès, divers ajouts, la migration, la réintégration et la transmission héréditaire du statut) sont exactes.

La population canadienne
Le Ministère se sert des Projections démographiques pour le Canada, les provinces et les territoires — 2000–2026 (la publication nº 91-520 de Statistique Canada). Ces données sont considérées fiables quand les hypothèses sous-jacentes sont exactes.

Les statistiques démographiques tirées du Recensement du Canada de 2001 et vérifiées par son intermédiaire

Les statistiques du Recensement de 2001 présentent les caractéristiques de la population canadienne sur une base ponctuelle. Elles se fondent sur les données fournies par les citoyens.

L'une des principales limitations des statistiques du Recensement est le sous-dénombrement causé par l'omission d'y participer ou du recensement incomplet des collectivités. Selon une estimation provisoire publiée le 21 janvier 2003 par Statistique Canada, de 30 000 à 35 000 personnes environ n'ont pas été recensées durant l'exercice de 2001. Même s'il s'agit principalement d'Indiens inscrits vivant dans des réserves, il n'y a pas eu de problème de recensement incomplet au sein des collectivités des Premières nations dans les territoires. Les statistiques pour le Nord sont donc très fiables.

Il convient de signaler que les données sur la population autochtone dans le Nord se fondent sur la définition d'un Autochtone. Elle tient compte des répondants qui se sont identifiés eux-mêmes comme : 1) étant un Amérindien, un Métis ou un Inuit; ou 2) étant inscrit en vertu de la Loi sur les Indiens ; ou 3) étant membre d'une bande.

Autres sources d'information

Affaires indiennes et du Nord Canada

Terrasses de la Chaudière
10, rue Wellington, Tour Nord
Gatineau (Québec)
Adresse postale : Ottawa (Ontario) K1A 0H4
Internet : http://www.ainc-inac.gc.ca
Courriel : webmaster@ainc-inac.gc.ca

Renseignements généraux et statistiques, et publications
Téléphone : 1 800 567-9604 (sans frais)
Téléscripteur : 1 866 553-0554 (sans frais)
Courriel : InfoPubs@ainc-inac.gc.ca
Les publications sur les statistiques socio-démographiques sont affichées à l'adresse : http://www.ainc-inac.gc.ca/pr/sts/index_f.html

Bibliothèque du Ministère
Téléphone : (819) 997-0811
Courriel : Reference@ainc-inac.gc.ca

Médias – Communications
Téléphone : (819) 994-2044

Programme des affaires du Nord
Téléphone : (819) 953-3760
Courriel : NAPInfo@ainc-inac.gc.ca

Commission canadienne des affaires polaires

Constitution Square
360, rue Albert, bureau 1710
Ottawa (Ontario) K1R 7X7
Téléphone : (613) 943-8605 ou 1 888 POLAR01 (sans frais)
Internet : http://www.polarcom.gc.ca
Courriel : mail@polarcom.gc.ca

Commission des revendications particulières des Indiens

Édifice Minto Enterprise
427, avenue Laurier Ouest, bureau 400
Ottawa (Ontario) K1R 7Y2
Téléphone : (613) 943-2737
Internet : http://www.indianclaims.ca
Courriel : gmail@indianclaims.ca


Gouvernement du Canada