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No. de catalogue :
BT31-4/84-2005
ISBN :
0-660-62889-9
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RMR 2004 - 2005
Parcs Canada

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Section 2 : Rendement par activité de programme

ACTIVITÉ DE PROGRAMME 1 : CRÉER DES LIEUX PATRIMONIAUX

Description et dépenses

Cette activité de programme englobe la planification du réseau, la négociation avec les intervenants aux fins d'intégration dans les réseaux nationaux, l'obtention de l'approbation ministérielle, la création de parcs nationaux, d'aires marines nationales de conservation et de lieux historiques nationaux du Canada, ainsi que d'autres lieux patrimoniaux (p. ex., rivières, édifices fédéraux, gares ferroviaires). Les dépenses globales relatives à l'activité de programme pour les deux derniers exercices sont indiquées ci-dessous :

(En milliers de dollars)

2004-2005

2003-2004

Total

Dépenses d'exploitation*

Salaires

9 493

8 597

   

Autres

5 871

8 067

   

Total

15 364

16 664

 

Dépenses en capital

 

6 178

5 370

* Les dépenses d'exploitation n'incluent pas l'amortissement.

L'activité de programme globale a représenté 3 p. 1002 des dépenses totales d'exploitation de Parcs Canada au cours des deux derniers exercices.Les dépenses en capital d'importance effectuées en 2004-2005 incluent 1,4 M$ pour l'acquisition de terres dans la réserve de parc national du Canada des Îles-Gulf, 0,71 M$ pour des travaux effectués dans le parc national du Canada de la Péninsule-Bruce et 2,6 M$ pour des réparations dans le lieu historique national du Canada Fort-Henry.

Initiatives et réalisations

Parcs nationaux et aires marines nationales de conservation

Résultats prévus

Attentes en matière de rendement

Statut

Créer des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation dans des régions non représentées.

Faire en sorte que 34 des 39 régions terrestres et huit des 29 régions marines soient représentées d'ici mars 2008.

Progrès raisonnables : Des ententes qui mèneront à la représentation d'une région terrestre au Labrador ont été signées. Une entente de principe pour un projet d'aire marine de conservation est sur le point d'être signée. Des études de faisabilité concernant deux parcs nationaux et deux aires marines nationales de conservation ont été entreprises officiellement.

Achever ou agrandir certains parcs existants.

Agrandir trois parcs nationaux d'ici mars 2008 et augmenter la proportion du territoire possédé dans trois parcs nationaux inachevés.

Progrès raisonnables : Les négociations visant l'agrandissement d'un parc national ont progressé de façon significative. Des terres ont été ajoutées à trois parcs nationaux existants.

Créer des parcs nationaux et des réserves de parc national du Canada

Le Plan du réseau des parcs nationaux (1997) sert de guide pour l'achèvement du réseau des parcs nationaux (consulter la section « Bibliothèque » sur le site www.pc.gc.ca). Ce plan divise le Canada en 39 « régions naturelles de parc national » distinctes, en se fondant sur la physiographie (l'apparence du terrain) et la végétation. L'objectif est de représenter chacune des régions naturelles par au moins un parc national.

Attente en matière de rendement

Faire en sorte que 34 des 39 régions terrestres soient représentées d'ici mars 2008.

Parcs Canada prévoit représenter 34 des 39 régions terrestres par un parc national ou une réserve de parc national3 d'ici mars 2008. Pour remplir cet engagement, l'Agence cherche à ajouter neuf régions qui n'étaient pas représentées au réseau en mars 2003. Depuis mars 2005, deux nouvelles régions sont représentées. Toutefois, le niveau de financement actuel pour la création de nouveaux parcs est insuffisant pour atteindre cet objectif.4 Parcs Canada poursuivra les négociations et conclura le plus d'ententes possibles dans les limites des niveaux de financement approuvés.

Le processus de création d'un parc comporte cinq étapes :

  1. Détermination des superficies représentatives d'une région naturelle;
  2. Choix d'une proposition de parc éventuel;
  3. Réalisation d'une étude de faisabilité, incluant des consultations, sur la proposition de parc;
  4. Négociation d'ententes de parc;
  5. Protection officielle du parc national ou de la réserve de parc national en vertu de la Loi sur les parcs nationaux du Canada. (Voir « Contexte du Rapport sur le rendement de Parcs Canada » sur le site www.pc.gc.ca qui fournit de plus amples renseignements sur les étapes de la création d'un parc.)

La figure 2 présente le réseau complet des 39 régions naturelles et des parcs nationaux et réserves de parc national existants. Elle montre également les régions qui jouissent d'une protection intérimaire (c'est-à-dire où des terres ont été soustraites aux utilisations industrielles aux fins de la création d'un parc national en attendant la signature d'une nouvelle entente de parc), ainsi que les zones d'intérêt (c'est-à-dire des zones représentatives d'une région naturelle, qui ont été choisies pour la réalisation d'une étude de faisabilité relative à la création d'un parc). Trente-cinq des 41 parcs nationaux et réserves de parc national actuels sont protégés en vertu de la Loi sur les parcs nationaux du Canada (étape 5), les six autres étant en exploitation mais n'étant pas encore reconnus de façon officielle en vertu de la Loi.

La figure 3 résume l'état d'achèvement du réseau de parcs nationaux en mars 2005 dans les 12 régions qui n'étaient pas représentées au début de la période du rapport. En 2004-2005, deux ententes appuyant la création de la réserve de parc national du Canada des Monts-Torngat ont été signées, l'une avec le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador et l'autre, avec l'Association des Inuit du Labrador. La région naturelle des montagnes du Labrador du Nord sera considérée comme étant « représentée » dans le réseau des parcs nationaux une fois que les terres destinées à la réserve de parc auront été transférées au gouvernement du Canada et que la réserve de parc sera en exploitation. La réserve de parc sera officiellement créée lorsque la loi fédérale mettant en vigueur l'Accord sur les revendications territoriales des Inuit du Labrador sera adoptée par le Parlement, modifiant en conséquence la Loi sur les parcs nationaux du Canada. La réserve de parc national des Monts-Torngat permettra d'ajouter quelque 9 700 km carrés au réseau de parcs nationaux.

La figure 4 montre le statut des six régions (2, 16,18, 27, 29 et 34) représentées par des parcs nationaux et des réserves de parcs nationaux en exploitation qui ne sont pas actuellement reconnus de façon officielle en vertu de la Loi sur les parcs nationaux du Canada. Ainsi, des ententes de parc en vue de la création de la réserve de parc national du Canada des Îles-Gulf et du parc national du Canada Ukkusiksalik (régions 2 et 16) ont été signées en 2003-2004, mais elles n'ont pas encore été inscrites dans la Loi. En 2004-2005, on n'a relevé aucun changement en ce qui concerne le statut des autres parcs nationaux en exploitation.

Agrandissement et achèvement de parcs nationaux

L'acquisition de terres supplémentaires tant à l'extérieur des limites actuelles d'un parc (agrandissement) qu'à l'intérieur d'un parc national existant (achèvement) peut permettre d'achever la représentation d'une région naturelle et d'accroître l'intégrité écologique d'un parc national.

Agrandissement : Parcs Canada prévoit agrandir trois parcs nationaux existants d'ici mars 2008. Les progrès réalisés en ce qui concerne les propositions d'agrandissement de trois parcs nationaux existants sont résumés à la figure 5.

Attente en matière de rendement

Agrandir trois parcs nationaux d'ici mars 2008 et augmenter le pourcentage de territoire dans trois parcs nationaux inachevés.

Augmentation du territoire des parcs nationaux existants : Parcs Canada participe à un processus permanent visant à achever, par l'acquisition de terres, trois parcs nationaux existants, dont deux ont des limites convenues (parc national du Canada de la Péninsule-Bruce, en Ontario, et parc national du Canada des Prairies, en Saskatchewan). L'acquisition de terres dans ces parcs, qui progresse depuis quelques années, dépend de la bonne volonté des vendeurs, suivant les ententes relatives à l'établissement d'un parc qui ont été signées. L'achèvement de ces parcs prendra de nombreuses années. Les acquisitions de terres effectuées en 2004-2005 sont présentées à la figure 6.

Figure 2 : Régions naturelles et parcs nationaux du Canada

Figure 2 : Régions naturelles et parcs nationaux du Canada

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Figure 3 : État d'avancement de la création de parcs nationaux dans 12 régions non représentées (2004-2005)

Étape

2. Choix de proposition de parc

7 : Plateaux et montagnes intérieurs du Nord (site potentiel – Lac Wolf) : Parcs Canada manifeste depuis longtemps de l'intérêt pour la région du lac Wolf comme parc national éventuel. L'étude de faisabilité ne commencera pas avant d'avoir obtenu l'appui du gouvernement territorial, du Conseil de Teslin Tlingit (Première nation), du Teslin Renewable Resources Council et de la collectivité. Cette situation dure depuis plusieurs années et n'a pas changé en 2004-2005.

 

 

 

3. Étude de faisabilité

3 : Plateau intérieur (site potentiel – Sud de l'Okanagan-Similkameen) : En 2004-2005, on a entrepris une étude de faisabilité de trois ans. Des consultations publiques ont eu lieu à l'automne 2004. On a entrepris des études techniques, notamment l'établissement d'une carte des ressources naturelles et l'ébauche d'un cadre de référence pour une étude socio-économique. L'étude est dirigée par un comité directeur composé de hauts fonctionnaires du gouvernement fédéral et du gouvernement de la ColombieBritannique.

17 : Hautes terres boréales du Nord-Ouest (site potentiel – Bras est du Grand lac des Esclaves – W*) : Un accord de contribution entre Parcs Canada et la Première nation des Dénés Lutsel K'e a permis aux membres de la bande d'étudier l'engagement des Autochtones à l'égard des parcs nationaux. En 2004-2005, cela a conduit à une Résolution du conseil de bande en faveur d'une étude de parc national dans le cadre d'une initiative globale de protection touchant leur territoire traditionnel.

21: Région boréale de la côte est (site potentiel – Monts-Mealy) : L'étude de faisabilité s'est poursuivie, les travaux mettant l'accent sur la recherche et l'analyse afin de résoudre les problèmes qui se sont posés durant les consultations publiques relativement aux activités traditionnelles d'utilisation du territoire et aux limites écologiques. Les analyses, l'établissement des cartes et les rapports relatifs aux objectifs en matière de conservation se poursuivent.

38: Extrême-Arctique Ouest (site potentiel – île de Bathurst – W* ) : Le Community Lands and Resources Committee de Resolute Bay a approuvé la prolongation et la restructuration de l'ordonnance de mise de côté des terres en vue de la création d'un parc national. Son appui à l'ordonnance ne signifie pas qu'il accepte les limites de parc proposées par le gouvernement. La mise de côté des terres se poursuivra jusqu'en octobre 2009. On organisera un atelier à Resolute Bay en 2005 afin de discuter des limites proposées par le gouvernement.

4. Négociations

14: Basses-Terres du Manitoba (site potentiel -Basses-Terres du Manitoba) : La dernière série de consultations a été retardée. Les consultations publiques débuteront l'an prochain. Les discussions sur les terres et les ressources menées avec le gouvernement du Manitoba se sont poursuivies. Une étude sur les retombées économiques et l'aménagement du parc, achevée en septembre 2004, a contribué aux efforts déployés pour favoriser de nouveaux débouchés au chapitre de l'économie et du renforcement des capacités en faveur des collectivités situées près de la zone de parc proposée.

24: Montagnes du Labrador du Nord (site potentiel – Monts-Torngat – W*) Des ententes qui conduiront à la création de la réserve de parc national du Canada des Monts-Torngat ont été signées. Il s'agit du Protocole d'entente sur la création d'une réserve de parc national du Canada et d'un parc national du Canada dans les Monts-Torngat, signé avec le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, et de l'Entente sur les répercussions et les avantages découlant de la création d'un parc pour les Inuit du Labrador, signée avec l'Association des Inuit du Labrador.

Les régions naturelles des parcs nationaux

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Les régions où l'on a réalisé des progrès sensibles en 2004-2005 sont surlignées. Quatre régions (20, 22, 23 et 25) n'ont accompli aucun progrès en raison du manque d'appui local ou provincial aux propositions de parc national. La région 28 est considérée comme étant à faible priorité. En vertu du plan d'action du gouvernement, aucun financement n'a été accordé pour la création de parcs nationaux dans ces régions.

Source : Direction de l'établissement des parcs, Parcs Canada

*Terres mises de côté

Figure 4 : Statut de cinq parcs nationaux en exploitation et d'une réserve de parc national non reconnus officiellement dans la Loi sur les parcs nationaux du Canada (2004-2005)

Régions

2 et 16

34 et 27

18 et 29

Le parc national du Canada des Îles-Gulf et le parc national du Canada Ukkusiksalik seront créés par décret en vertu de la Loi sur les parcs nationaux du Canada. La mise en œuvre des dispositions pertinentes de la loi s'effectuera en 2005-2006.

Le parc national du Canada du Gros-Morne et le parc national du Canada Wapusk n'ont pas encore été proclamés en attendant une entente relative aux règlements sur la gestion des activités traditionnelles de collecte des ressources renouvelables. En 2004-2005, le règlement sur le parc du Gros-Morne a été élaboré. On s'attend à ce qu'il entre en vigueur en 2005 et que le Gros-Morne obtienne alors le statut de parc national par proclamation. Le règlement sur le parc Wapusk est plus complexe et son élaboration prendra plus de temps.

Le parc national du Canada Pukaskwa et le parc national du Canada de la Péninsule-Bruce n'ont pas été inclus dans la Loi sur les parcs nationaux du Canada en raison de questions autochtones non résolues qui continuent de faire l'objet de discussions. Le statut de ces parcs nationaux n'a pas changé en 2004-2005.

Source : Division de la législation et de la politique, Parcs Canada

Figure 5 : Progrès relatifs aux propositions d'agrandissement de trois parcs nationaux existants

Régions

8 : Monts Mackenzie

15 : Collines de la toundra

5 : Montagnes Rocheuses

Réserve de parc national du Canada Nahanni : Parcs Canada et les Premières nations Deh Cho poursuivent la mise en œuvre du protocole d'entente signé en 2003. Plusieurs projets de recherche sont achevés. On a entrepris une évaluation des ressources minérales et énergétiques et environ la moitié de l'étude sur le terrain est achevée. Dans le secteur de l'accord du Sahtu, les organisations des Dénés et Métis du Sahtu examinent actuellement une proposition voulant que la partie supérieure du bassin hydrographique de la Nahanni Sud soit ajoutée au parc.

Parc national du Canada Tuktut Nogait : Secteur du Sahtu – W – Parcs Canada et les Dénés et Métis du Sahtu sont sur le point de conclure une entente sur les répercussions et les avantages visant à agrandir le parc national du Canada Tuktut Nogait dans le secteur de l'accord du Sahtu. Secteur du Nunavut – W – Une rencontre avec la collectivité s'est tenue en novembre afin de permettre un échange de renseignements sur le parc national et la proposition d'ajouter des terres au Nunavut, à proximité de Bluenose Lake. En janvier 2005, Parcs Canada a participé aux audiences publiques sur l'ébauche de plan régional d'utilisation des terres pour West Kitikmeot et a confirmé son intérêt à ajouter des terres.

Parc national du Canada des Lacs-Waterton – Proposition de la vallée Flathead : Le Canada est intéressé à ajouter des parties de la vallée de la rivière Flathead, dans le sud-est de la Colombie-Britannique, au parc national du Canada des Lacs-Waterton. Toutefois, le gouvernement provincial n'appuie pas d'étude de faisabilité dans cette région. Si la province donne son accord, le Canada sera intéressé à entreprendre cette étude.

Source : Direction de l'établissement des parcs, Parcs Canada.

Figure 6 : Acquisition de terres dans les parcs nationaux existants

Parc national du Canada de la Péninsule-Bruce

Parc national du Canada des Prairies

Réserve de parc national du Canada des Îles-Gulf (Région 2)

Acquisition de 35 hectares (achevée à 32,8 % en mars 2005 comparativement à 29,9 % en mars 2000).

Acquisition de 323 hectares (achevée à 48,4 % en mars 2005 comparativement à 47 % en mars 2000).

Créée en 2003-2004 à partir d'une superficie de base de 33,3 km2 s'étendant sur 15 îles. La réserve de parc n'a pas de limites définies. En 2004-2005, 182,1 hectares ont été ajoutés au parc, portant sa superficie totale à 35,1 km2.

Source : Gestion du portefeuille des investissements, Parcs Canada

Créer des aires marines nationales de conservation et des réserves d'aires marines nationales de conservation du Canada

La Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada de 2002 comprend un cadre de création et de gestion d'un réseau des aires marines nationales de conservation du Canada. Un plan du réseau, intitulé D'un océan à l'autre (www.pc.gc.ca) divise les eaux océaniques et des Grands Lacs du Canada en 29 régions marines naturelles. Les aires marines nationales de conservation sont gérées en vue de leur utilisation viable sur le plan écologique et comprennent des zones fortement protégées entourées de zones polyvalentes où des activités comme la pêche, l'aquaculture et le transport maritime sont autorisées. Parcs Canada collabore avec Pêches et Océans Canada et Transports Canada afin de gérer ces activités dans les limites d'une aire marine nationale de conservation, afin de protéger et de conserver ses écosystèmes marins. L'objectif de l'Agence est de représenter chacune de ces régions par une aire marine nationale de conservation (voir Contexte du Rapport sur le rendement de Parcs Canada sur le site www.pc.gc.ca pour obtenir de plus amples renseignements sur la façon dont les aires marines de conservation sont créées).

Attente en matière de rendement

Faire en sorte que huit des 29 régions marines soient représentées d'ici mars 2008.

Il existe actuellement deux endroits en exploitation qui représentent deux des 29 régions marines naturelles (7 p. 100) et couvrent une superficie de 1 251 km2. Le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, au Québec (Atlantique, Région 5), est géré en vertu de sa propre loi, dont les objectifs sont semblables à ceux de la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada. Le parc marin national du Canada Fathom Five, en Ontario (Grands Lacs, Région 2), est géré en vertu d'une entente fédérale-provinciale conclue en 1987, qui exigeait la création du parc marin. Le réseau complet des 29 régions marines et des aires marines nationales de conservation ou des réserves d'aires marines nationales de conservation en exploitation et proposées dans ces régions est illustré à la figure 7.

L'Agence prévoit représenter huit des 29 régions marines d'ici mars 2008. Toutefois, le niveau de financement actuel pour la création d'AMNC est insuffisant pour atteindre cet objectif. Les progrès dans la réalisation de cette attente sont résumés à la figure 8.

Figure 7 : Régions marines naturelles et aires marines nationales de conservation

Figure 7 : Régions marines naturelles et aires marines nationales de conservation

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Figure 8 : Statut des AMNC du Canada – Création dans les régions prioritaires non représentées (2004-2005)

Étape

3. Étude de faisabilité/plan directeur provisoire

Océan Pacifique 1 et 2 : Détroit d'Hécate et Plate-forme Reine-Charlotte, Gwaii Haanas : Même si ce projet en est toujours à l'étape 3, certaines négociations (étape 4) sont en cours. L'entente fédérale-provinciale de 1988 comprend l'engagement de créer une réserve d'aire marine nationale de conservation afin de représenter les régions marines 1 et 2 de l'Océan Pacifique. Les négociations se sont poursuivies avec le Conseil de la nation Haïda relativement à un protocole d'entente qui permettrait au processus d'établissement d'un plan directeur provisoire d'aller de l'avant.

Océan Pacifique 5 – Détroit de Georgia, Sud du Détroit de Georgia : Parcs Canada et le gouvernement de la Colombie-Britannique ont approuvé le cadre de référence de l'étude de faisabilité sur le Sud du Détroit de Georgia. La première étape des consultations publiques a été réalisée grâce à une série de journées portes ouvertes tenues au printemps 2005.

Océan Atlantique 6 – Bancs de la Madeleine, Îles de la Madeleine : Plusieurs organisations et groupes des Îles de la Madeleine ont été invités à participer à un comité consultatif afin de contribuer à la réalisation de l'étude. Des représentants du gouvernement du Québec et des ministères fédéraux concernés ont été mis au courant du projet.

4. Négociations

Grands Lacs 1 – Lac Supérieur : Une entente de principe entre le Canada et l'Ontario concernant le projet d'aire marine nationale de conservation dans la partie ouest du Lac Supérieur est en attente de signature. Une fois signée, cette entente régira le reste des travaux d'établissement de cette aire marine de conservation. Les discussions entre Parcs Canada et les chefs autochtones de la partie nord du Lac Supérieur se sont poursuivies en 2004-2005.

Status des régions marines des AMNC

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Les aires où des progrès sensibles ont été réalisés en 2004-2005 sont surlignées. Aucun progrès n'a été réalisé relativement à la création d'AMNC dans les 22 autres régions non représentées, Parcs Canada ayant une capacité limitée de donner suite à ces propositions d'aires marines nationales de conservation. La priorité est de représenter huit régions marines d'ici 2008.

Source : Direction de l'établissement des parcs, Parcs Canada.

Lieux historiques nationaux du Canada

Résultats prévus

Attentes en matière de rendement

Statut

Désigner et commémorer des lieux, des personnes et des événements d'importance historique nationale, particulièrement dans les domaines prioritaires non représentés.

Désigner en moyenne 27 nouveaux lieux, personnes et événements par année, dont 11 en moyenne ont un lien avec l'histoire des Autochtones, des communautés ethnoculturelles et des femmes.

Apposer en moyenne 30 plaques commémoratives par année.

Mise en garde : En 2004-2005, on a procédé à six désignations, dont trois étaient liées aux priorités stratégiques. Il convient de noter que le ministre n'a pas eu la possibilité d'examiner les recommandations formulées par la CLMHC au cours de ses deux réunions tenues en 2004-2005, mais qu'il le fera en 2005-2006. Entre-temps, Parcs Canada surveille les tendances et évaluera ses attentes en matière de rendement en 2005-2006.

Mise en garde : 17 plaques commémoratives ont été dévoilées en 2004-2005, la moyenne pour les quatre dernières années ayant été de 24 plaques par année.

Désigner d'autres lieux patrimoniaux (p. ex. Initiative des endroits historiques, BEEFP, rivières du patrimoine, gares ferroviaires, lieux de sépulture des premiers ministres, sites du patrimoine mondial, réserves de la biosphère).

Atteindre les objectifs des programmes du patrimoine en matière d'inscription ou de désignation.

Progrès raisonnables : On a progressé de façon raisonnable dans la mise en œuvre du Répertoire canadien des lieux patrimoniaux, la désignation de 17 édifices fédéraux du patrimoine et la désignation de trois rivières du patrimoine. Le nombre de gares ferroviaires patrimoniales désignées et de lieux de sépulture des premiers ministres commémorés n'a pas changé.

Désigner des lieux, des personnes et des événements d'importance historique nationale

Les Canadiens et les Canadiennes sont très fiers des lieux, des personnes et des événements qui ont marqué l'histoire et façonné l'identité de leur pays. La désignation commémore et fait connaître l'importance de ces lieux, personnes et événements. Il s'agit là d'un legs inestimable qu'il incombe aux Canadiens et aux Canadiennes de perpétuer pour le bénéfice des générations futures.

Le Plan du réseau des lieux historiques nationaux du Canada (lancé en octobre 2000) présente une stratégie à long terme visant à améliorer le système de commémoration des lieux, des personnes et des événements qui ont marqué notre histoire (www.pc.gc.ca). Le plan souligne le fait que l'histoire des Autochtones, l'histoire des collectivités ethnoculturelles et l'histoire des femmes sont sous-représentées au sein du réseau. Elles constituent les trois priorités stratégiques de Parcs Canada en matière de désignation.

Contrairement à celle des plans des réseaux des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation du Canada, la responsabilité de la mise en œuvre du Plan du réseau des lieux historiques nationaux du Canada incombe à plusieurs intervenants. Outre Parcs Canada, il y a le public, qui présente la plupart des mises en candidature aux fins de désignation, la Commission des lieux et monuments historiques du Canada (CLMHC), qui analyse toutes les propositions et recommande la désignation des lieux, des personnes et des événements qui représentent des aspects d'importance historique nationale, et le ministre de l'Environnement, qui procède aux désignations définitives.

Désignations : Les principales étapes menant à la désignation, ainsi que l'information sur le rendement pertinente sont résumées à la figure 9.

Figure 9 : Étapes menant à la désignation des lieux, des personnes et des événements d'importance historique nationale

Étape et processus

Statut

Mises en candidature : Parcs Canada joue un rôle dans le processus de mise en candidature en élaborant et en faisant connaître le Plan du réseau des lieux historiques nationaux du Canada et en faisant connaître le programme national de commémoration et le rôle de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada (CLMHC). Parcs Canada propose à l'occasion des lieux, des personnes ou des événements aux fins de désignation éventuelle, en fonction des études relatives au cadre du plan du réseau. De plus, en organisant des ateliers et des réunions, l'Agence offre son appui afin de développer la capacité des collectivités autochtones et ethnoculturelles à présenter des mises en candidature à la CLMHC. Parcs Canada assure le service de secrétariat pour la CLMHC. Le secrétariat reçoit les demandes de renseignements du public concernant le programme de commémoration historique et d'éventuelles désignations.

En 2004-2005, Parcs Canada a reçu 71 mises en candidature (635, 65 et 47 respectivement au cours de chacune des trois années antérieures), la plupart (67) étant présentées par le public. Au cours des quatre dernières années, 90 % des mises en candidature ont été reçues du public.

Trente-huit pour cent des mises en candidature reçues au cours des quatre dernières années représentent une ou plusieurs des trois priorités stratégiques indiquées dans le plan du réseau (38 en 2004-2005).

Examen initial des mises en candidature et préparation des rapports sur les mises en candidature : Parcs Canada est directement responsable de l'examen initial des mises en candidature et de la préparation de rapports sur les mises en candidature qui satisfont aux critères de sélection. (Voir Contexte du Rapport sur le rendement de Parcs Canada sur le site www.pc.gc.ca pour obtenir de plus amples renseignements sur le processus de sélection.)

Au cours des quatre dernières années, Parcs Canada a présenté à la Commission 130 rapports sur les mises en candidature (27 en 2004-2005), dont 42 % étaient liés aux priorités stratégiques.

Recommandations aux fins de désignation : La CLMHC fait des recommandations au ministre de l'Environnement en fonction du rapport de mise en candidature reçu, de ses critères d'évaluation et de sa connaissance experte de l'histoire du Canada. La Commission se réunit deux fois l'an (au printemps et à l'automne) pour évaluer les mises en candidature. Elle peut recommander ou non la désignation, ou la reporter en demandant que des renseignements supplémentaires lui soient fournis et, par la suite, réexaminer la mise en candidature lors d'une réunion ultérieure.

La Commission a organisé des réunions en juin et en décembre 2004. Les recommandations formulées au cours de ces réunions ont été transmises au ministre pour approbation. Au cours des quatre années antérieures à avril 2004, la Commission a recommandé la désignation pour 57 % des mises en candidature qu'elle a examinées.

Désignations ministérielles : À la suite de chacune des réunions semi-annuelles du Comité, Parcs Canada, à titre de Secrétariat, prépare le procès-verbal identifiant les recommandations du Comité et le soumet au ministre de l'Environnement. Ce processus dure environ 6 mois. Le ministre peut approuver ou rejeter les recommandations du Comité.

Attente en matière de rendement

Désigner chaque année en moyenne 27 nouveaux lieux, personnes et événements, dont 11 en moyenne sont liés à l'histoire des Autochtones, des communautés ethnoculturelles et des femmes.

L'ensemble des désignation (T) et le nombre de désignations liées aux priorités stratégiques (PS) des quatre dernières années sont indiqués ci-dessous.

 
2004-2005
2003-2004
2002-2003
2001-2002
 
T
PS
T
PS
T
PS
T
PS
Au début de l'exercice
1 849
355
1 823
346
1 799
334
1 775
326
Nombre de désignations
6
3
24
9
27
12
24
8
Ajustements nets6
4
5
2
 
-3
 
 
 
À la fin de l'exercice
1 859*
363**
1 849
355
1 823
346
1 799
334

*912 lieux, 5877 personnes et 360 événements d'importance historique nationale.

**166 lieux, 112 personnes et 85 événements d'importance historique nationale.

En 2004-2005, le ministre a effectué six désignations dont trois liées aux priorités stratégiques (voir la description des trois lieux liés aux priorités stratégiques dans l'historique d'information sur le rendement au www.pc.gc.ca). Ce nombre est nettement inférieur au nombre de désignations des trois années antérieures (soit 24 et 27). Il faudrait prendre note que le ministre n'a pas eu l'occasion d'examiner les recommandations découlant des deux rencontres de la CLMHC en 2004-2005, et qu'il le fera en 2005-2006. Entre temps, Parcs Canada surveille les tendances et évaluera ses objectifs de rendement en 2005-2006.

Source : Base de données du Secrétariat de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada et répertoire de la désignation patrimoniale fédérale

Plaques commémoratives : Une fois la désignation approuvée par le ministre, Parcs Canada, en collaboration avec l'organisme des mises en candidature et la CLMHC, est responsable de la commémoration du lieu, de la personne ou de l'événement d'importance historique nationale. Cette commémoration est le plus souvent effectuée par l'apposition d'une plaque de bronze portant une inscription bilingue en un endroit étroitement associé au sujet commémoré. Parcs Canada négocie des ententes avec les propriétaires afin d'obtenir la permission d'installer des plaques et des cairns, et elle est chargée de leur entretien. Certaines désignations se voient attribuer plus d'une plaque (p. ex., quatre plaques ont été apposées en relation avec Sir John A. Macdonald).

Attente en matière de rendement

En moyenne, 30 plaques commémoratives apposées chaque année.

En mars 2005, on comptait en tout 1 486 plaques commémoratives. La figure 10 indique le nombre de plaques commémoratives apposées au cours de chacune des quatre dernières années.

Depuis avril 2001, 96 plaques ont été dévoilées, ce qui représente une moyenne de 24 pour chacune des quatre dernières années. La plupart des plaques (91) se trouvent au Canada. En mars 2005, il y avait procédé à 4378 désignations pour lesquelles la cérémonie de dévoilement n'avait pas encore eu lieu. Une ébauche de stratégie élaborée en 2003-2004 par Parcs Canada afin de remédier aux problèmes posés par l'arriéré n'a pas été approuvée par la CLMHC. On ne prévoit pas aller de l'avant avec cette stratégie dans un proche avenir en raison des ressources limitées.

Figure 10 : Nombre de plaques commémoratives

2004-2005

2003-2004

2002-2003

2001-2002

17*

22*

33*

24

* Quelques plaques se trouvent à l'extérieur du Canada.

Source : Base de données du Secrétariat de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada.

Lieux historiques nationaux administrés par Parcs Canada

Cent cinquante-trois des 912 lieux historiques nationaux du Canada, soit environ un sur six, sont administrés directement par Parcs Canada, en totalité ou en partie avec les propriétaires des lieux. De ces 153 lieux, 24 sont exploités par des tiers au nom de Parcs Canada, généralement au moyen d'un bail ou d'un autre type d'entente d'exploitation. Un grand nombre des lieux administrés par Parcs Canada ont été acquis par transfert d'un autre ministère fédéral à Parcs Canada, au moment où le bien n'était plus nécessaire aux besoins opérationnels du ministère mais demeurait d'importance historique nationale. Un certain nombre de lieux ont été acquis expressément pour combler des lacunes thématiques, tel que cela avait été défini dans les plans du réseau pertinents. Les lieux historiques nationaux qui ne sont pas administrés par Parcs Canada sont la propriété de citoyens, d'organismes patrimoniaux, de sociétés, de ministères fédéraux ou d'autres ordres de gouvernement. La figure 11 présente une carte des lieux historiques nationaux administrés par Parcs Canada. Plusieurs modifications ont été apportées à la liste des lieux administrés par Parcs Canada en 2004-2005.

  • Le lieu historique national du Canada de la Tour-Cathcart a été retiré de la liste, car on a déterminé que sa désignation n'était plus valide.
  • Une partie du lieu historique national du Canada des Fortifications de Kingston sont administrées par Parcs Canada; elles ont donc été ajoutées à la liste.
  • On a établi que les lieux historiques nationaux du Canada Fort Lawrence et Kootenay House faisaient partie des terres acquises par Parcs Canada.
  • L'Ancien Palais de Justice Territorial et les Logements des Agents Mariés de la Police montée du Nord-ouest, qui figuraient auparavant sur la liste sous le lieu historique national du Canada du Complexe-Historique-de-Dawson, ont été désignés individuellement par la CLMHC et sont maintenant indiqués de cette façon.

Cela a donné lieu à une augmentation nette de quatre lieux historiques nationaux administrés par Parcs Canada en 2004-2005.

Figure 11 : Les 153 lieux historiques nationaux du Canada administrés par Parcs Canada

Figure 11 : Les 153 lieux historiques nationaux du Canada administrés par Parcs Canada

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Figure 11 : Les 153 lieux historiques nationaux du Canada administrés par Parcs Canada (suite)

Lieux historiques nationaux du Canada administrés par Parcs Canada

Terre-Neuve et Labrador

  1. Cap-Spear
  2. Signal Hill
  3. Cottage-Hawthorne
  4. Castle Hill
  5. Établissement-Ryan
  6. L'Anse aux Meadows
  7. Port au Choix
  8. Red Bay
  9. Mission-de-Hopedale

Nouvelle-Écosse

  1. Fortresse-de-Louisbourg
  2. Marconi
  3. Fort-de-l'Île-Grassy
  4. Îles-Canso
  5. Canal-de-St. Peters
  6. St. Peters
  7. Alexander-Graham-Bell
  8. Fort-McNab
  9. Île-Georges
  10. Citadelle-d'Halifax
  11. Tour-Prince-de-Galles
  12. Redoute-York
  13. Fort-Edward
  14. Grand-Pré
  15. Kejimkujik
  16. Fort-Anne
  17. Fort-Scots
  18. Port-Royal
  19. Établissement-Melanson
  20. Fort-Lawrence

Île-du-Prince-Édouard

  1. Port-la-Joye Fort-Amherst
  2. Ardgowan
  3. Province House
  4. Hôtel-Dalvay-by-the-Sea

Nouveau-Brunswick

  1. Fort-Gaspareaux
  2. Fort-Beauséjour
  3. Cale-Sèche-La Coupe
  4. Monument-Lefebvre
  5. Boishébert
  6. Construction-Navale-à-l'Île-Beaubears
  7. Tour-Martello-de-Carleton
  8. Blockhaus-de-St. Andrews

Québec

  1. Bataille-de-la-Ristigouche
  2. Phare-de-Pointe-au-Père
  3. Grosse-Île-et-le-Mémorial-des-Irlandais
  4. Forts-de-Lévis
  5. Forts-et-Châteaux-Saint-Louis
  6. Cartier-Brébeuf
  7. Fortifications-de-Québec
  8. Maison-Maillou
  9. Cercle-de-la-Garnison-de-Québec
  10. Parc-Montmorency
  11. Louis-S.-St-Laurent
  12. Forges-du-Saint-Maurice
  13. Canal-de-Saint-Ours
  14. Canal-de-Chambly
  15. Fort-Chambly
  16. Fort-Lennox
  17. Commerce-de-la-Fourrure-à-Lachine
  18. Canal-de-Lachine
  19. Louis-Joseph-Papineau
  20. Sir-George-Étienne-Cartier
  21. Bataille-de-la-Châteauguay
  22. Canal-de-Sainte-Anne-de-Bellevue
  23. Sir-Wilfrid-Laurier
  24. Coteau-du-Lac
  25. Caserne-de-Carillon
  26. Canal-de-Carillon
  27. Manoir-Papineau
  28. Fort-Témiscamingue

Ontario

  1. Cairn-de-Glengarry
  2. Maison-de-Sir-John-Johnson
  3. Maison-Inverarden
  4. Bataille-du-Moulin-à-Vent
  5. Fort-Wellington
  6. Maison-Laurier
  7. Canal-Rideau
  8. Blockhaus-de-Merrickville
  9. Villa-Bellevue
  10. Tour-Murney
  11. Fortifications-de-Kingston
  12. Tour-Shoal
  13. Fort-Henry
  14. Voie-Navigable-Trent-Severn
  15. Écluse-Ascenseur-de-Peterborough
  16. Barrages-de-Pêche-Mnjikaning
  17. N.C.S.M. Haida
  18. Île-Navy
  19. Hauteurs-de-Queenston
  20. Casernes-de-Butler
  21. Fort-George
  22. Fort-Mississauga
  23. Phare-de-la-Pointe-Mississauga
  24. Champ-de-bataille-du-Fort-George
  25. Maison-Commémorative-Bethune
  26. Mission-Saint-Louis
  27. Woodside
  28. Remblais-de-Southwold
  29. Phare-de-la-Pointe-Clark
  30. Fort-Malden
  31. Phare-de-l'Île-Bois Blanc
  32. Fort-St. Joseph
  33. Canal-de-Sault Ste. Marie

Manitoba

  1. York Factory
  2. Fort-Prince-de-Galles
  3. Lower Fort Garry
  4. Presbytère-St. Andrew's
  5. La Fourche
  6. Maison Riel
  7. Centre-d'Inscription-de-l'Entrée-Est-du-Parc-du-Mont-Riding
  8. Monticules-Linéaires

Saskatchewan

  1. Fort-Espérance
  2. Fort-Pelly
  3. Fort-Livingstone
  4. Homestead-Motherwell
  5. Batoche
  6. Bataille-de-Fish Creek
  7. Fort-Battleford
  8. Frenchman Butte
  9. Fort-Walsh

Alberta

  1. Lac-La Grenouille
  2. Premier-Puits-de-Pétrole-de-l'Ouest-Canadien
  3. Ranch-Bar U
  4. Rocky Mountain House
  5. Auberge-de-Ski-Skoki
  6. Cave and Basin
  7. Col-Howse
  8. Musée-du-Parc-Banff
  9. Refuge-du-Col-Abbot
  10. Station-d'Étude-des-Rayons-Cosmiques-du-Mont-Sulphur
  11. Centre-d'Accueil-du-Parc-Jasper
  12. Col-Athabasca
  13. Col-Yellowhead
  14. Jasper House
  15. Henry House

Colombie-Britannique

  1. Salon-de-Thé-des-Chutes-Twin
  2. Col-Kicking Horse
  3. Kootenae House
  4. Col-Rogers
  5. Fort-Langley
  6. Parc-Stanley
  7. Gulf of Georgia Cannery
  8. Phare-de-Fisgard
  9. Fort Rodd Hill
  10. Fort-St. James
  11. Fort-Kitwanga
  12. Nan Sdins
  13. Piste-Chilkoot

Territoire du Yukon

  1. S.S. Klondike
  2. Drague-Numéro-Quatre
  3. Complexe-Historique-de-Dawson
  4. S.S. Keno
  5. Ancien-Palais-de-Justice-Territorial
  6. Logement-des-Agents-Mariés-de-la-Police-montée

mars 2005

Autres programmes d'inscription et de désignation des ressources patrimoniales

Parcs Canada gère plusieurs programmes d'inscription et de désignation du patrimoine naturel et culturel du Canada et leur fournit un service de secrétariat. Des renseignements sur le Répertoire canadien des lieux patrimoniaux sont présentés ci-dessous. Un résumé des résultats est présenté relativement à plusieurs autres programmes, dont le Programme national des lieux de sépulture des premiers ministres canadiens, le bureau d'examen des édifices fédéraux du patrimoine, les gares ferroviaires patrimoniales, le Réseau des rivières du patrimoine canadien, la convention du patrimoine mondial et les réserves de la biosphère.

Attente en matière de rendement

Atteindre les objectifs des programmes du patrimoine en matière d'inscription ou de désignation.

Initiative des endroits historiques : Il s'agit d'un projet de collaboration pancanadien entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux qui est géré par Parcs Canada. En juin 2001, le gouvernement a alloué 24 M$ à l'Initiative des endroits historiques (IEF) pour :

  • créer un Répertoire canadien des lieux patrimoniaux (RCLP),
  • élaborer les Normes et lignes directrices pour la conservation des lieux patrimoniaux du Canada,
  • instaurer un processus de certification relatif aux projets pour lesquels on cherche à obtenir des incitatifs financiers.
  • Obtenir la participation des provinces et des territoires à l'Initiative. Le programme des classes de contributions d'endroits historiques, administré par Parcs Canada, appuie leur participation.9

Le Répertoire, les Normes et lignes directrices, ainsi que l'accréditation des agents qui veillent à ce que les interventions portant sur les lieux patrimoniaux satisfont aux Normes et lignes directrices relèvent de Parcs Canada (un directeur doté d'un effectif de neuf personnes et disposant d'un budget de 2,6 M$ en 2004-2005).

Le nombre de lieux à inscrire au Répertoire (www.historicplaces.ca) ainsi que les progrès réalisés au cours des deux dernières années sont indiqués à la figure 12. L'objectif est de faire en sorte que les quelques 17 751 lieux historiques reconnus satisfassent aux normes en matière de documentation du Répertoire d'ici le 31 mars 2009.10 Le rythme auquel ces objectifs seront atteints dépendra de celui auquel les administrations présenteront les dossiers au Répertoire.

Une évaluation formative de l'Initiative des endroits historiques a été effectuée en 2004-2005 (voir la section « Bibliothèque » sur le site www.pc.gc.ca). Compte tenu de cette évaluation et du nombre de lieux inscrits au Répertoire en mars 2005, Parcs Canada est d'avis que des progrès raisonnables sont réalisés relativement à l'atteinte de l'objectif de mars 2009 mentionné ci-dessus.

Statut des autres programmes : Les résultats relatifs aux autres programmes du patrimoine sont présentés sous forme de résumé à la figure 13. Des détails concernant le bien-fondé et le rendement de chacun de ces programmes sont présentés à la section Contexte du Rapport sur le rendement de Parcs Canada sur le site www.pc.gc.ca. Dans le cadre de chacun de ces programmes, Parcs Canada doit collaborer avec divers partenaires et intervenants afin d'atteindre les objectifs du programme. L'Agence intervient de façon limitée dans ces programmes et ne peut fixer par elle-même des attentes définitives en matière de rendement.

Même si aucun objectif définitif n'a été établi relativement à ces programmes, le nombre d'édifices, de rivières patrinomiales, et de réserves de biosphères qui ont été commémorés ou désignés a progressé. Parcs Canada estime que les progrès réalisés au chapitre de ces programmes sont raisonnables.

Figure 12 : Estimation du nombre de lieux historiques inscrits au Répertoire canadien des lieux patrimoniaux

 

Estimation provinciale/territoriale

Fédéraux

Estimation totale

 

N = 15 379

N = 2 372*

N = 17 751**

Inscrits en

2003-2004

15

15

30

 

2004-2005

1 224

77

1 301

Pourcentage d'achèvement

8 %

4%

7,5 %

* 897 lieux nationaux historiques, 1 309 édifices fédéraux du patrimoine désignés et 166 gares ferroviaires patrimoniales.

**En janvier 2004.

Source : Répertoire canadien des lieux patrimoniaux.

Figure 13 : Situation des autres programmes de commémoration ou de désignation des ressources culturelles

Le programme et le rôle joué par Parcs Canada

Statut

Programme national des lieux de sépulture des premiers ministres canadiens : Les cérémonies visant la reconnaissance sont organisées en collaboration avec les familles des anciens premiers ministres et les cimetières respectifs où ils sont enterrés. Le choix du moment de ces activités ne dépend pas de Parcs Canada.

Les cérémonies visant la reconnaissance pour les lieux de sépulture de 12 anciens premiers ministres ont eu lieu avant mars 2004. Aucune cérémonie n'a eu lieu en 2004-2005 pour les trois premiers ministres restants (Sir John Abbott, Louis S. St-Laurent et Pierre Elliott Trudeau).

Bureau d'examen des édifices fédéraux du patrimoine : Selon la Politique du Conseil du Trésor, tous les édifices âgés de 40 ans ou plus qui sont de propriété publique doivent être évalués selon des critères qui ont trait à leur importance historique et architecturale et à leur place dans le contexte actuel afin de protéger ceux qui ont une grande valeur patrimoniale. Parcs Canada confie la réalisation de ces évaluations à Travaux publics et Services gouvernementaux Canada. Il incombe aux autres ministères et agences de soumettre des candidatures, suivant les exigences de la Politique du Conseil du Trésor. Les désignations sont faites par le ministre de l'Environnement.

Les édifices peuvent être classés (on leur a accordé la plus haute désignation patrimoniale), ou reconnus (on leur a accordé la deuxième désignation patrimoniale en importance)

 
2004-200511
1982-200412
Nombre d'édifices désignés au début de l'exercice
1 338
0
Nombre d'édifices évalués durant l'exercice
400
n/a
Nombre d'édifices classés
4
269
Nombre d'édifice reconnus
13
1 069
Rajustements nets13
-2014
n/a
Nombre d'édifices désignés
1 335
1 338

En 2004-2005, 17 édifices, dont un appartenant à Parcs Canada, ont été recommandés pour être reconnus ou classés comme édifice fédéral patrimonial. Au cours des trois dernières années, le programme a permis de désigner 56 édifices.

Gares ferroviaires patrimoniales : Le gouverneur en conseil procède à des désignations de ces gares sur la recommandation du ministre de l'Environnement, qui est lui-même conseillé par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada. L'Agence offre à la Commission un soutien touchant la recherche et la tenue à jour de la base de données, et obtient des conseils professionnels et techniques dans le cadre d'un contrat avec TPSGC.

En mars 2004, on comptait 166 gares ferroviaires patrimoniales désignées au Canada, deux appartenant à l'Agence. On n'a procédé à aucune nouvelle désignation en 2004-2005. Soixante-quatorze gares désignées ont été vendues à des tiers sous réserve de protection en vertu d'une loi provinciale/territoriale.

Réseau des rivières du patrimoine canadien (RRPC) : Ce réseau est une fiducie d'intérêt public. Des citoyens assurent la promotion du programme. Les gouvernements (fédéral, provinciaux et territoriaux) offrent un soutien et une orientation, et délivrent les approbations nécessaires. Parcs Canada administre un petit bureau de secrétariat pour le programme dont le rôle consiste à présenter au ministre de l'Environnement des recommandations concernant les désignations et à offrir une aide technique et financière à d'autres organismes qui présentent des mises en candidature ou formulent des recommandations.

En mars 2004, on comptait 32 rivières désignées et huit autres mises en candidature aux fins de désignation au Canada. Six des rivières désignées sont situées dans un parc national ou un lieu historique national. Aucune nouvelle rivière n'a été mise en candidature en 2004-2005. Trois des huit rivières mises en candidature ont été désignées en 2004-2005 :

  • la rivière Tatshenshini au Yukon,
  • la rivière Missinaibi en Ontario,
  • les Trois Rivières à l'Île-du-Prince-Édouard,

faisant passer à 35 le nombre total de rivières du patrimoine canadien désignées (pour un total de 8 192 km). Aucune des nouvelles rivières désignée n'est située dans des lieux patrimoniaux administrés par Parcs Canada.

Convention du patrimoine mondial : Parcs Canada est l'agence fédérale qui dirige la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial au Canada. Elle administre un bureau de secrétariat pour appuyer les obligations du Canada découlant de la Convention, notamment un centre de documentation pour les dossiers relatifs au programme. Le Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO est responsable d'inscrire les propriétés sur la liste du patrimoine mondial.

En juin 2004, 785 sites, dont 13 sont situés au Canada, figuraient sur la Liste du patrimoine mondial. Neuf sites du patrimoine mondial sont gérés en tout ou en partie par Parcs Canada. En 2004-2005, l'Agence a préparé et présenté le dossier de mise en candidature aux fins de désignation du lieu historique national du Canada du Canal-Rideau comme site du patrimoine mondial. Elle a également fourni de l'information et offert de l'aide dans le cadre de la préparation des dossiers de mise en candidature des sites figurant sur la Liste indicative des sites du patrimoine mondial du Canada. Les 11 sites indiqués sur cette liste provisoire peuvent être mis en candidature pour une désignation de site du patrimoine mondial au cours d'une période de dix ans à partir de 2005.

Réserves de la biosphère Ce programme est un projet conjoint de collectivités locales, d'entreprises et de gouvernements qui a donné lieu à la création de réserves de la biosphère au Canada. Parcs Canada est membre de l'Association canadienne des réserves de la biosphère, à laquelle elle alloue des fonds à l'appui de son assemblée générale et de son bulletin.

En novembre 2004, il existait dans le monde 459 biosphères, dont 13 étaient situées au Canada. La toute nouvelle réserve de la biosphère canadienne, le Littoral de la baie Georgienne, a été désignée en octobre 2004, son aire centrale étant le parc national du Canada des Îles-de-la-Baie-Georgienne. Ce qui porte à sept le nombre de réserves de biosphères incluant des parcs nationaux.

Source : Diverses bases de données de Parcs Canada.

 

 
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