4. COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES
Pourquoi les communautés autochtones sont une priorité
En février 2004, la gouverneure-générale a déclaré dans le discours du
Trône que les Autochtones du Canada n’avaient pas eu l’occasion de partager
pleinement la prospérité de notre pays.
Elle a exprimé le désir de la part
du gouvernement de voir les Canadiens et Canadiennes autochtones participer
pleinement à la vie nationale sur la base de leurs droits et des traités
historiques. En octobre, le gouvernement du Canada s’est engagé à rendre
compte des activités entreprises pour réduire les écarts éprouvés par les
Autochtones à la Table ronde Canada-Autochtones.
La priorité stratégique de la GRC visant les Autochtones est directement liée
aux priorités du gouvernement du Canada. Notre
résultat stratégique est de
contribuer à la santé et à la sécurité des communautés autochtones. Cet
objectif, combiné à divers facteurs, oriente notre approche en matière de
prestation de services.
Parmi les facteurs dont la GRC tient compte figurent les données démographiques, l’emploi et la surreprésentation des Autochtones dans le système de justice pénale. La croissance de la population autochtone, dont le tiers est âgé de moins de 14 ans
comparativement à 19 % dans le reste de la population, est l’un des facteurs considérés. L’âge moyen des Autochtones est beaucoup moins élevé comparativement aux autres Canadiens. Le taux de chômage est plus élevé chez les Autochtones. On prévoit que 160 000 nouveaux emplois seront requis d’ici 2006 pour maintenir la participation actuelle de la main d’œuvre autochtone, ce qui représente une hausse de 50 % du
nombre d’Autochtones occupant actuellement en emploi. Les Autochtones représentent 18 % de la population carcérale dans les établissements fédéraux, alors qu’ils ne constituent que 3,3 % de la population canadienne.
La GRC reconnaît l’important lien entre la santé, les services sociaux,
l’infrastructure communautaire, les conditions économiques et les choix de
vie restreints qui peuvent donner lieu à des démêlés avec le système de
justice pénale. En
outre, nombre des défis que doivent relever les communautés
autochtones exigent une solution concertée entre plusieurs organismes. La GRC
se fonde donc sur les principes de la police communautaire pour obtenir la
participation des communautés autochtones.
La GRC offre actuellement des services de police à plus de 600 communautés
autochtones, dont plusieurs ont élaboré des plans visant l’atteinte
d’objectifs précis dans la communauté. En misant sur l’engagement et la
mobilisation de la communauté, la GRC
peut offrir des services de police adaptés
culturellement et renforcer, en collaboration avec la communauté, la capacité
de cette dernière de prévenir le crime par le développement social. La
prestation globale des services aux communautés autochtones s’en trouve donc
améliorée.
Résultat stratégique
-
Contribuer à améliorer la santé et la sécurité des communautés
autochtones
Énoncé du résultat
-
Contribuer au bien-être et à la
sécurité à long terme des communautés
autochtones en participant à des initiatives liées à l’éducation, à
l’emploi, à la santé et au développement culturel, tout en trouvant en
même temps des façons de prévenir et de résoudre les conflits en privilégiant
les partenariats axés sur la prévention du crime, les mécanismes de
justice réparatrice et la résolution des problèmes holistique et adaptée
à la culture autochtone
Résultat intermédiaire
-
Prestation de services de police
adaptés à la culture
Résultats immédiats
-
Amélioration de la prestation des services au sein des Services de police
autochtones
-
Démonstration de la valeur des services fournis
-
Formation de nouveaux partenariats et renforcement de ceux qui existent déjà
Secteurs d’activité/principaux programmes responsables
-
Services de police communautaires, contractuels et autochtones (SPCCA);
Services de police autochtones
(SPA)
-
Structure organisationnelle/Orientation stratégique (OS), Gestion des
ressources humaines (GRH)
-
Services nationaux de police (SNP)
Plans et priorités
-
Faire participer les communautés autochtones à l’établissement de
plans ciblant leurs préoccupations principales et travailler en
collaboration afin de trouver des solutions aux défis ou problèmes cernés
(SPCCA/SPA)
-
Élaborer une base de données sur les sources de
diamants – ce nouveau
service est nécessaire principalement en raison de l’intérêt et de
l’implication du crime organisé dans l’industrie du diamant. La base de
données permettra d’aider les services de police canadiens et étrangers
dans leurs enquêtes, d’appuyer les accusations au pénal devant les
tribunaux, de prévenir le crime au Canada et d’assurer la sécurité
publique dans les communautés les plus touchées par cette industrie qui,
à l’heure actuelle, regroupent un grand nombre de travailleurs
autochtones et
de jeunes du Nord (SNP – SLJ)
-
Communiquer efficacement – améliorer les mécanismes de communication
avec les clients et les partenaires à l’interne et à l’externe (OS)
-
Assurer l’élaboration de politiques opérationnelles judicieuses –
investir dans la recherche stratégique et y avoir recours (SPCCA)
-
Assurer l’intégrité et la qualité des données – examiner les mécanismes
de collecte de données opérationnelles (à l’interne et à l’externe)
et proposer des moyens d’accroître la capacité
en matière de
renseignements et améliorer ainsi la prestation des services (SPCCA)
-
Améliorer la prestation des services dans le secteur de service de la
Police des Autochtones – examiner/réduire ou éliminer les obstacles
structurels à l’amélioration des services et harmoniser les ressources
existantes par l’examen des mesures prises pour améliorer le secteur de
service de la Police des Autochtones (SPCCA/ SPA)
-
Accroître la capacité communautaire de recourir aux mécanismes de
réparation
– faire participer la communauté à une approche collaborative à la prévention
du crime et à la résolution de problèmes; employer des techniques et des
pratiques qui se sont avérées efficaces à long terme pour prévenir la
criminalité et intervenir tant auprès des victimes que des contrevenants (SPCCA)
-
Offrir des services de police adaptés à la culture – offrir des
services de police professionnels et adaptés à la culture qui répondent
aux besoins de la communauté, en se fondant sur diverses
réactions et
recommandations; s’assurer que notre effectif comprend les différents
besoins de nos clients autochtones et possède les connaissances et les
outils nécessaires pour offrir les services appropriés (SPCCA)
-
Démontrer la valeur des services – promouvoir et mettre en vedette les
services de police autochtones au moyen d’une approche systématique à
l’égard des communications destinées à nos clients actuels et éventuels,
afin de mieux faire connaître ces services et ainsi accroître la
compréhension
et la sensibilisation en ce qu concerne notre engagement envers les peuples
autochtones (SPCCA)
-
Établir de nouveaux partenariats et renforcer ceux qui existent déjà
– repérer et cultiver les partenariats stratégiques avec les
organisations et les particuliers qui s’occupent des besoins et des problèmes
des Autochtones; rechercher les occasions de consulter les partenaires, y
compris les divers ordres de gouvernement, les organismes non
gouvernementaux, les communautés autochtones et les
organismes de service
aux Autochtones, et de collaborer ou de travailler en coordination avec eux
afin d’atteindre des buts précis et des objectifs communs (SPCCA)
-
Contribuer à l’élaboration de politiques publiques en consultation
avec les partenaires fédéraux et provinciaux/territoriaux (SPCCA/SPA)
-
Recruter, former et maintenir en poste les personnes compétentes –
continuer d’attirer, de recruter et de former des membres autochtones et
de maintenir en poste cet effectif (RH)
Principaux partenaires
Communautés et dirigeants autochtones; organisations autochtones nationales;
AINC; MJ; SCC; Bureau de l’interlocuteur fédéral auprès des Métis et des
Indiens non inscrits; ministère des Pêches et des Océans (MPO); CIC; Santé
Canada; Patrimoine canadien; DRHC (MDS); procureurs généraux des provinces;
représentants des services de santé provinciaux et territoriaux et de
l’industrie du diamant internationale
Des communautés autochtones plus sûres et en meilleure santé – Attentes respectées
|
Principales mesures du rendement
|
Principaux résultats en matière de rendement
|
-
Exécution et mise à
jour des plans communautaires établis en consultation avec les communautés autochtones en 2003-2004
|
-
Nombre des quelque 600 communautés protégées par la GRC ont établi et exécutent des plans communautaires visant à atteindre des objectifs communs qui ont donné lieu à une réduction de la criminalité et à une augmentation des initiatives de prévention du crime et des activités de développement communautaire
|
-
Taux de changement dans le nombre d’infractions signalées/problèmes mesurables dans les détachements servant des communautés autochtones
|
-
Nombre de communautés autochtones ont constaté un changement dans le taux d’infractions signalées/de problèmes mesurables qui résulte de consultations et d’engagements
|
-
Nombre de
membres qui ont reçu une formation sur les « perceptions autochtones »
|
-
En 2004-2005, 320 policiers de la GRC ont reçu cette formation
-
En 2004, une formation sur les perceptions inuit (FPI) a été élaborée en partenariat avec le gouvernement du
Nunavut. Vingt employés ont été formés à titre de formateurs en FPI et 9 autres ont reçu une FPI comme telle en 2004
|
-
Nombre de politiques internes auxquelles contribuent les SPA pour s’assurer qu’on tient compte des besoins particuliers des Autochtones
|
-
Les SPA ont travaillé à plusieurs initiatives, politiques et processus au sein de l’organisation qui appuient et rehaussent les besoins particuliers des Autochtones
|
-
Nombre de communautés autochtones protégées par la GRC
où des
programmes/mécanismes de justice réparatrice sont en place
|
-
Les SPA ont sondé les détachements offrant des services de police aux communautés autochtones afin de repérer les programmes et processus de justice réparatrice en place, en vue de les répertorier
-
Le répertoire de justice réparatrice de la GRC identifie le détachement et la communauté et contient des renseignements généraux sur le programme ou processus de justice
réparatrice, comme le nombre d’années
d’existence, s’il cible des mécanismes criminels ou non, l’auditoire visé
(jeunes ou adultes), les partenaires de l’initiative et le nom d’une personne-ressource
|
-
Nombre de rencontres tenues à l’appui de l’objectif de fournir des services de police adaptés à la culture
|
-
En plus des nombreux comités en place
conçus pour faciliter le dialogue et un changement
positif, un nouveau comité de travail, le Conseil des employés autochtones de la
GRC, a été constitué en février 2005
-
Le Comité consultatif national du Commissaire sur les Autochtones
(CCNCA) a tenu deux séances en 2004-2005 qui ont donné lieu à neuf
recommandations, dont huit ont fait l’objet d’un suivi
|
-
Pourcentage de détachements servant des communautés autochtones qui
ont élaboré des profils de prestation des services aux communautés autochtones et qui les ont affichés dans des sites intranet/internet divisionnaires
|
-
Nombre de détachements de la GRC servant des communautés autochtones ont collaboré à l’élaboration de
profils, dont certains ont été affichés dans des sites intranet /internet divisionnaires (provinces et
territoires)
|
Contributions à l’amélioration de la
santé et de la sécurité des
communautés autochtones
Les initiatives de la GRC ont contribué à l’atteinte des résultats prévus
relativement à la priorité liée aux Autochtones et se sont appuyées sur la
formation de nouveaux partenariats et le renforcement de ceux qui existent déjà
avec nos clients. La GRC reste informée des défis que doivent relever les
communautés autochtones et s’affaire à élaborer et exécuter des plans
communautaires afin de faire face à ces défis. La consultation entre les
dirigeants des communautés autochtones, les organisations autochtones
nationales et la direction de la GRC est permanente. (SPCCA)
Le recrutement d’Autochtones au sein de la GRC est un moyen efficace
d’offrir des services de police adaptés culturellement aux communautés
autochtones et aide la GRC à être représentative des communautés qu’elle
sert. L’effectif de la GRC comptait en 2004 environ 850 policiers d’origine
autochtone, soit 5,6 % de l’effectif policier total de la GRC. La GRC
s’efforce de faire
augmenter ce chiffre grâce à divers programmes. Elle
contribue également directement à assurer la santé et la sécurité des
Autochtones en travaillant avec plus de 600 communautés métis, inuit et des
Premières Nations. (SPCCA)
En tant que dépôt central des casiers judiciaires canadiens, l’ITR
offrira des renseignements qui contribueront à améliorer la prestation des
services de police aux communautés autochtones. Ces renseignements soutiendront
les recherches continues visant l’élaboration de
politiques et fourniront des
renseignements d’appui en matière de justice réparatrice. (SNP)
Ces approches combinées nous permettent de maintenir un modèle de
prestation des services adapté culturellement. Cette façon de procéder repose
sur l’élaboration de stratégies et l’examen des défis à long terme afin
de répondre aux besoins de nos clients autochtones. (SPCCA)
Programmes/projets/initiatives d’intérêt spécial
Évaluations des services de police autochtones
–
Plusieurs évaluations parallèles des services de police autochtones ont été effectuées en 2004-2005, notamment une évaluation interne par la GRC, une évaluation externe du programme de police des Premières Nations par Sécurité publique et Protection civile Canada et une évaluation par le Bureau de la vérificatrice générale. Les SPA prévoient que les résultats de ces évaluations
fourniront des renseignements précieux sur le secteur de service de la Police des Autochtones et serviront de catalyseur en matière de croissance et de changement. (SPCCA)
Plans des communautés autochtones –
La GRC a travaillé en collaboration avec de nombreuses communautés
autochtones afin de cerner leurs principales préoccupations et d’élaborer un
plan d’action sur la façon de venir à bout de ces problèmes. Des relations
entre la GRC et les communautés autochtones
ont ainsi été formées ou renforcées
et des plans ont été élaborés. On s’est efforcé d’atteindre des
objectifs communs qui ont donné lieu à une réduction de la criminalité et
une augmentation des initiatives de prévention du crime et des activités de développement
communautaire. (SPCCA)
Formation sur les perceptions autochtones –
La GRC reconnaît les expériences particulières des Autochtones au Canada
et a donc élaboré une formation sur les perceptions autochtones (FPA) en 1999.
La
FPA se fonde sur les comptes rendus historiques des expériences des
Autochtones et sur la façon dont elles ont façonné leur perception et leurs
vues sur le monde qui les entoure, en particulier à l’égard du système de
justice pénale canadien. En 2004-2005, 320 policiers de la GRC avaient reçu
cette formation. (SPCCA)
Formation sur les perceptions inuit –
Une formation sur les perceptions inuit (FPI) a été élaborée en 2004, en
collaboration avec le gouvernement du Nunavut. Elle
s’inspire de la FPA mais
fait état des facteurs géographiques, environnementaux et culturels qui
distinguent la culture inuit de la culture autochtone. Vingt employés ont été
formés à titre de formateurs en FPI et neuf autres ont reçu une FPI comme
telle. (SPCCA)
Programmes de justice réparatrice –
Les SPA ont sondé les détachements offrant des services de police aux
communautés autochtones afin de repérer les programmes et processus de justice
réparatrice en place, en vue de les
répertorier. Le répertoire de justice réparatrice
de la GRC identifie le détachement et la communauté et contient des
renseignements généraux, comme le nombre d’années d’existence, s’il
cible des mécanismes criminels ou non, l’auditoire visé (jeunes ou adultes),
les partenaires de l’initiative et le nom d’une personne-ressource. Il
importe de noter que les programmes identifiés ne sont pas tous dirigés par la
GRC; certains sont dirigés par la communauté en partenariat avec la GRC. (SPCCA)
Comité
consultatif national du Commissaire sur les Autochtones –
La GRC est résolue à faciliter le changement concernant les Autochtones au
Canada. L’un des mécanismes employés est le Comité consultatif national du
Commissaire sur les Autochtones (CCNCA). Ce comité réunit des représentants
de chaque division (province ou territoire) pour qu’ils discutent des problèmes
et défis en matière de prestation des services aux communautés autochtones
dans leur division respective. Le comité rencontre deux fois
l’an des cadres
supérieurs de la GRC, dont :
-
Le commissaire
-
Le commissaire adjoint des Services de police communautaires, contractuels
et autochtones (SPCCA)
-
Le commandant de la division d’accueil
-
L’officier responsable des Services de police autochtones (SPA)
-
L’officier responsable de l’équité en matière d’emploi (EE)
-
L’officier responsable des services de police autochtones de la division
Le CCACA a tenu deux séances en
2004-2005 qui ont donné lieu à neuf
recommandations dont huit ont fait l’objet d’un suivi. Des mesures ont été
prises concernant la dernière recommandation liée au bien-être des employés
autochtones. On a décidé que cette recommandation figurerait à l’ordre du
jour permanent afin de veiller à ce que les activités liées au bien-être des
employés autochtones continuent d’être examinées. (SPCCA)
En plus des nombreux comités en place conçus pour faciliter le dialogue et
un changement positif (par ex. le
Comité consultatif national du Commissaire
sur les Autochtones (CCNCA) et le comité consultatif du Commissaire sur les
minorités visibles (CCCMV)), un nouveau comité de travail (le Conseil des
employés autochtones de la GRC) a été constitué en février 2005. (RH)
Étude des systèmes d’emploi –
Dans le cadre de notre programme d’équité en matière d’emploi, nous
effectuons une étude des systèmes d’emploi (ESE), parmi nos efforts
permanents en vue de nous conformer aux exigences du
Document cadre : Vérifications
de la conformité de la Commission canadienne des droits de la personne. L’ESE
a pour but de déterminer les politiques et pratiques qui pourraient nuire aux
groupes désignés dans la Loi sur l’équité en matière d’emploi (soit les
femmes, les Autochtones, les personnes handicapées et les membres des minorités
visibles). Des changements seront recommandés aux politiques, pratiques ou
mesures qui pourraient nuire à ces groupes, afin d’obtenir une représentation
équitable dans un
délai raisonnable et de mieux harmoniser notre programme à
la population diversifiée et changeante du Canada. (RH)
Faire place au changement –
Le gouvernement a prévu de nouveaux fonds en 2004-2005 au titre de
l’initiative Faire place au changement. La GRC a reçu confirmation d’un
financement de 1,2 M$ pour engager une centaine de candidats autochtones et
faisant partie des groupes désignés. La Section de l’équité en matière
d’emploi, du secteur des Ressources humaines, surveillera
nos progrès vers
l’atteinte de cette cible. (RH)
Vision d’avenir
Du point de vue de la planification, la priorité liée aux Autochtones
continuera d’exister en 2005-2006 mais la structure de la GRC appuyant les
priorités va changer. En 2004-2005, le responsable de la priorité était le
commissaire adjoint des Services de police communautaires, contractuels et
autochtones (SPCCA), ce qui a favorisé une approche ciblée pour atteindre les
objectifs stratégiques relevant de la priorité. En
2005-2006, la gestion de la
priorité sera confiée à un sous-commissaire qui dirigera un groupe de travail
sur la priorité stratégique composé de cadres supérieurs provenant des
divers secteurs d’activité au sein de l’organisation. On prévoit que cette
façon de procéder intégrée optimisera les ressources de l’organisation et
accentuera la priorité liée aux Autochtones, ce qui accroîtra la contribution
de l’organisation à la priorité. (SPCCA)
Les Services de police communautaires, contractuels et
autochtones ont jugé
nécessaire d’aider les policiers de première ligne en matière de
planification. On prévoit produire un guide d’élaboration de plans
communautaires afin de combler cette lacune et de veiller à ce que le personnel
de première ligne aborde le processus de planification de manière similaire. (SPCCA)
5. JEUNESSE
Pourquoi la jeunesse est une priorité
Il est reconnu au pays comme à l’étranger que la disparité économique
peut accroître
le risque de criminalité et de victimisation. Les jeunes hommes
urbanisés et sous-employés constituent un groupe particulièrement instable
qui peut être attiré facilement dans le crime organisé ou mobilisé pour
l’action politique violente.
Au Canada, près de 20 % des enfants vivent dans des ménages à faible
revenu. Ces enfants sont deux fois plus susceptibles de connaître la violence
et plus de trois fois plus susceptibles de vivre avec un parent dépressif.
Chaque année, plus de
75 % des dossiers sur des enfants disparus portent sur
des enfants ou des jeunes en fugue. Les recherches indiquent que les enfants et
les jeunes fugueurs ont une faible estime de soi et risquent d’être victimisés
(par ex. : prostitution juvénile). Ils sont facilement exposés à la vie
dans la rue, commettent des délits pour survivre et deviennent toxicomanes.
L’exploitation sexuelle des enfants dans Internet est un problème mondial
croissant qui englobe des délits comme les images d’exploitation
sexuelle
d’enfants, le leurre dans Internet, la prostitution juvénile et le pédotourisme
sexuel. Au cours des dernières années, l’attention s’est portée sur le
problème de l’exploitation sexuelle en ligne des enfants au Canada. Internet
a changé la façon dont les infractions dans ce domaine sont commises, dont les
enquêtes sont menées et dont les poursuites sont amorcées. Internet a également
déstabilisé la capacité du système de justice pénale canadien de lutter
efficacement contre ce type d’activité
criminelle. En raison du caractère
sans frontières d’Internet et des infractions commises par ordinateur, les
enquêtes sur ce type d’infractions exigent une coordination accrue entre les
organismes d’application de la loi, dans l’ensemble du pays et à l’échelle
internationale.
La stratégie sur la jeunesse de la GRC continue de cibler la prévention et
la réduction de la criminalité chez les jeunes, à titre de victimes et de
contrevenants, en s’attaquant aux causes et en offrant des services qui
répondent
aux besoins des Canadiens. L’intervention précoce s’est avérée très
importante. Le meilleur moyen d’y parvenir est de mettre l’accent sur les
jeunes et d’employer des programmes éducatifs et de prévention et des stratégies
de déjudiciarisation et de justice réparatrice chaque fois que c’est
possible. Ces stratégies sont plus efficaces si elles sont combinées à des
programmes communautaires de prévention du crime. Nous continuerons
d’insister sur l’uniformité, la continuité et les efforts collectifs
soutenus pour tirer parti de nos réalisations antérieures
Le règlement des problèmes liés aux jeunes et la réalisation d’un
changement important sont des objectifs à long terme dans lesquels la GRC et les
partenaires au sein des communautés jouent un rôle important et qui exigent
des efforts soutenus. Les membres de la GRC continuent de traiter des jeunes
victimes, des jeunes à risque et des jeunes contrevenants et il importe donc de
maintenir une approche stratégique pour faire face aux jeunes et
aux problèmes
les concernant, afin d’effectuer un changement positif, à court terme et à
long terme. C’est grâce à une pareille approche que nous pouvons mieux prévenir
la criminalité et améliorer la santé et la sécurité des enfants, renforcer
les familles et rendre les écoles meilleures et les communautés plus homogènes.
Résultat stratégique
-
Prévenir et réduire la criminalité chez les jeunes, à titre de
victimes et de contrevenants
Énoncé des résultats
-
Mettre en œuvre des mesures à long terme efficaces, complètes et
durables pour lutter contre la victimisation et la criminalité chez les
jeunes, en s’attaquant aux causes profondes et en misant sur les capacités
des communautés
-
Guider les ressources, les interventions et les activités de première
ligne afin qu’elles appuient des approches éprouvées conformes au système
de justice pour les jeunes
Résultats intermédiaires
-
Prévenir et réduire
les cas de disparition et d’exploitation
d’enfants
-
Mettre l’accent sur l’intervention précoce et les causes profondes de
la victimisation et de la criminalité chez les jeunes
-
Insister davantage sur la réadaptation et la réinsertion des jeunes
contrevenants
Résultats immédiats
-
Réponse améliorée aux problèmes touchant les jeunes, axée sur les
renseignements et fondée sur la connaissance
-
Participation de la communauté à la prévention du
crime et à la résolution
des problèmes en collaboration
Secteurs d’activité/principaux programmes responsables
-
Services de police à contrat (SPC)/Services de police communautaires,
contractuels et autochtones (SPCCA)
-
Services nationaux de police – Centre national de coordination contre
l’exploitation des enfants (SNP – CNCEE)
Plans et priorités
-
Prévenir la criminalité chez les jeunes – s’attaquer aux causes
sous-jacentes et
répondre aux besoins des jeunes, particulièrement ceux à
risque (SPCCA) (SNP – CNCEE)
-
Optimiser l’intervention auprès des jeunes contrevenants; mettre
l’accent sur la réadaptation et la réinsertion grâce à
l’intervention précoce, aux conséquences significatives, aux mesures de
réparation et à la participation communautaire
-
Solliciter la contribution des communautés, particulièrement des jeunes
et des organismes de services aux jeunes; offrir une expertise et un
leadership pour faciliter la
résolution des problèmes à l’échelle de
la communauté, au moyen de stratégies conciliant la prévention et
l’intervention (SPCCA) (SNP – CNCEE)
-
Privilégier les efforts d’intervention communautaire précoce visant
les causes profondes du crime et de la victimisation – dans le cadre de la
Stratégie nationale pour la prévention du crime et avec l’appui des
partenariats de financement conclus avec le Centre national de prévention
du crime (SPCCA)
-
Assurer la qualité des données – en termes
d’actualité,
d’exactitude, d’intégralité, de validité et de fiabilité (SNP –
CNCEE) (SPCCA)
-
Élaborer des pratiques policières d’avant-garde, maximiser la
recherche, l’information et l’expertise pour mettre au point et améliorer
les pratiques policières visant les jeunes et les collectivités (SPCCA) )
(SNP – CNCEE)
-
Accroître la capacité des communautés de recourir aux mécanismes de
justice réparatrice pour les jeunes et les communautés autochtones (SPCCA)
-
Optimiser
le soutien et les interventions auprès des jeunes qui sont
victimes de crime – promouvoir des valeurs sociales positives, réduire le
risque et accroître les facteurs de protection pour les enfants, les jeunes,
leurs familles et la communauté (SPCCA)
-
Renforcer les partenariats existants et en établir de nouveaux –
chercher les occasions de consulter les divers ordres du gouvernement, les
organismes non gouvernementaux, les communautés, les jeunes et les
organismes de services aux jeunes, et de
collaborer ou de travailler en
coordination avec eux (SPCCA)
-
Contribuer aux politiques publiques – participer à l’élaboration des
politiques du gouvernement en communiquant notre expérience; favoriser la
mise en commun de l’expertise, des outils et des techniques en matière de
recherche et d’élaboration de politiques, tant à l’interne qu’à
l’externe
-
Communiquer efficacement – diffuser à l’interne et à l’externe de
l’information sur les bonnes pratiques policières opérationnelles à
l’égard des
jeunes et sur les avantages potentiels/obtenus de la prévention
du crime par le développement social
-
Fournir une formation et des ressources documentaires aux organismes
d’application de la loi et au grand public pour accroître la
sensibilisation au problème des enfants disparus et exploités (par ex. en
soulignant la Journée nationale des enfants disparus, le 25 mai de chaque
année) (SPCCA) (SNP – CNCEE)
-
Collaborer avec les partenaires de l’application de la loi dans
l’ensemble du
Canada et à l’étranger et avec le gouvernement et
l’industrie, afin de lutter contre l’exploitation sexuelle des enfants
dans Internet (SNP – CNCEE)
-
Fournir un environnement national et intégré pour assurer la
coordination, la recherche et l’élaboration de stratégies de lutte
contre l’exploitation mondiale en ligne des enfants ainsi que la
coordination, l’éducation et la collecte de renseignements dans ce
domaine (SNP – CNCEE)
-
Renseigner et éduquer les jeunes et leurs parents sur la
prévalence de
l’exploitation sexuelle en ligne pour qu’ils puissent se protéger
contre ce type d’activité criminelle au moyen d’activités de concert
avec Cyberaide.ca et la Coalition canadienne contre l’exploitation des
enfants sur Internet (SNP – CNCEE)
-
Élaborer des méthodes efficaces pour identifier et localiser les enfants
victimes d’exploitation dans Internet pour que ces derniers puissent être
traités et mis à l’abri (SNP – CNCEE)
-
Élargir le réseau d’organismes d’application de la
loi qui utilisent
le Child Exploitation Tracking System (CETS) (système d’analyse contre la
pornographie juvénile) (SNP – CNCEE)
-
En réponse à l’engagement des pays du G8 concernant l’identification
des enfants victimes d’exploitation sexuelle, lancer la base de données
canadienne d’images d’enfants exploités (CIDEC) (SNP – CNCEE)
Principaux partenaires
MJ; SPCCA (SGC); Centre national de prévention du crime (CNPC); Santé
Canada; Développement des
ressources humaines Canada (ministère du Développement
social) (DRHC [MDS]); Affaires indiennes et Nord canadien (AINC); Patrimoine
canadien: Agence des services frontaliers du Canada (ASFC); Citoyenneté et
Immigration Canada (CIC); Industrie Canada; Affaires étrangères Canada (AEC);
organismes provinciaux, communautés, organisations nationales et
internationales dont le mandat vise les enfants et les jeunes; Interpol;
organismes d’aide aux victimes, autres services de police et secteur de l’éducation
Prévenir et réduire la criminalité chez les
jeunes, à titre de victimes
et de contrevenants – Attentes respectées
|
Principales mesures du rendement
|
Principaux résultats en matière de rendement
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-
Taux d’accusation chez les jeunes; nombre de jeunes traités hors cour par division
|
-
En 2004, le nombre de jeunes accusés par la GRC d’infractions avec violence et d’autres infractions a diminué de 11 % par rapport à 2003
|
|
-
Lorsqu’on
compare les données de référence de la GRC (1997-2004) aux données de la moyenne des huit dernières années, le nombre total de jeunes accusés en 2004 d’infractions avec violence est inférieur de 7 % à la moyenne des huit dernières années; le nombre total de jeunes accusés d’autres infractions est inférieure de 18 % à la moyenne des huit dernières années
|
-
Nombre de jeunes légalement responsables non accusés
|
-
En 2004, le nombre de jeunes légalement responsables non accusés d’infractions avec violence et d’autres infractions, à l’exclusion des infractions aux lois
provinciales, en matière de circulation et aux arrêtés municipaux, a diminué de 6 % comparativement à 2003
-
En 2004, le nombre de jeunes ayant bénéficié de mesures de déjudiciarisation par la GRC a augmenté de
106 % comparativement à 2003
|
-
Nombre de jeunes dirigés vers des forums de justice communautaire
|
-
En 2004, le nombre de jeunes dirigés vers des forums de justice communautaire a diminué de 24 % comparativement à 2003; cette réduction est attribuée à une augmentation de 106 % du nombre de jeunes ayant bénéficié d’autres mesures extrajudiciaires au cours de la même période
|
-
Pourcentage de
détachements à avoir mis en oeuvre un plan visant à régler un problème de criminalité ou une question touchant les jeunes
|
-
99 % des détachements ont mis en oeuvre un plan communautaire pour régler un problème de criminalité ou une question touchant les jeunes
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Nombre de membres qui ont assisté à l’atelier sur l’établissement de communautés plus sûres
(prévention du crime
par le développement social)
|
-
406 membres ont assisté à l’atelier sur l’établissement de communautés plus sûres
(prévention du crime par le développement social) dans neuf provinces et deux territoires
En 2004, le nombre de jeunes dirigés vers des forums de justice communautaire a diminué de 24 % comparativement à 2003; cette réduction est attribuée à une augmentation de 106 % du nombre de jeunes ayant bénéficié d’autres mesures extrajudiciaires au
cours de la même période
|
Autres mesures principales du rendement
|
Autres résultats principaux en matière de rendement
|
-
Nombre de dossiers traités par l’intermédiaire du Centre national de coordination contre l’exploitation des enfants (CNCEE)
|
-
Depuis juillet 2004, le CNCEE a reçu 1240 tuyaux dont 80 % portaient sur des enquêtes multijuridicitionnelles et transfrontalières
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Nombre de services de police qui utilisent le CETS
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-
16 services de police canadiens
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Nombre de personnes formées
|
-
Quelque 75 personnes ont assisté au deuxième atelier national annuel à l’intention des enquêteurs, composées de représentants des 10 provinces et de un territoire, de 21 services de police et de deux ministères américains ainsi que d’un représentant d’Interpol, de trois représentants de l’Agence des services frontaliers du Canada et de trois procureurs de la Couronne
Seize participants de l’ensemble du Canada et un participant de l’Australie ont suivi le cours pilote sur l’exploitation des
enfants dans Internet mis au point par le CNCEE (grâce à un détachement de l’OPP)
125 enquêteurs canadiens ont suivi la formation liée au CETS.
|
-
Nombre d’initiatives de sensibilisation du public auxquelles le CNCEE participe ou collabore à titre de partenaire
|
-
15 initiatives de sensibilisation du public ont été effectuées
|
-
Nombre de correspondances dans le site Web du CNCEE
|
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Environ 650 par mois
-
Nombre de policiers ou d’enquêteurs détachés au CNCEE
-
A ce jour, des enquêteurs de la Police provinciale de l’Ontario et du Service de police d’Ottawa ont été détachés auprès du CNCEE
|
Nota: D’après les données extraites du rapport « Chiffres de
la GRC sur les accusations portées contre des jeunes et sur les jeunes aiguillés vers des mécanismes autres que des mesures judiciaires 1997-2004 (Sondage du Système de rapports statistiques sur les opérations et de Déclaration uniforme de la GRC) ».
|
Contributions à la prévention et à la réduction de la criminalité chez les jeunes, à titre de victimes et de contrevenants
Le rapport intitulé « Chiffres de la GRC sur les accusations portées
contre des jeunes et sur les
jeunes aiguillés vers des mécanismes autres que
des mesures judiciaires 1997-2004 (sondage du Système de rapports statistiques
sur les opérations et Déclaration uniforme de la criminalité) » démontre
que la GRC a fait des progrès en ce qui concerne la réduction du nombre
d’accusations portées contre des jeunes et l’augmentation du nombre de
jeunes traités hors cour. Il souligne également les principales infractions
commises par les jeunes à l’échelle nationale et par province et territoire,
afin d’orienter les
décisions sur le genre d’outils à obtenir ou élaborer
pour aider les détachements de la GRC à accomplir leur travail auprès des
jeunes. Au Canada, les principales infractions sont les suivantes :
circulation, biens, infractions à des lois provinciales (autres que
circulation), autres infractions au Code criminel et voies de fait. (SPCCA)
À la suite des ateliers sur l’établissement de communautés plus sûres,
les membres de la GRC ont consulté leurs partenaires dans les communautés et
sollicité
leur aide pour déterminer les problèmes au sein de la communauté
touchant les jeunes. Ils ont établi de nouveaux partenariats et renforcé ceux
qui existent et cerné des solutions à l’échelle de la communauté
concernant les problèmes touchant les jeunes. (SPCCA)
La mise en oeuvre de plans communautaires destinés aux jeunes a donné lieu
à des initiatives entreprises par les détachements de la GRC en partenariat
avec les partenaires et intervenants au sein des communautés, afin de régler
les problèmes de
victimisation des jeunes comme l’intimidation et la violence
familiale et de s’attaquer aux causes sous-jacentes de la criminalité chez
les jeunes comme la toxicomanie. (SPCCA)
Des évaluations sommaires des trois projets pilotes sur le développement de la
petite enfance et l’intervention auprès des jeunes ont été effectuées en
vue de partager les expériences et les leçons tirées de ces projets et
d’offrir une orientation et un appui aux communautés qui tentent d’améliorer
les conditions par leurs
propres initiatives de développement social. Ces
projets étaient financés au départ pour traiter la réponse à long terme aux
efforts de la communauté d’intervention précoce portant sur les causes
profondes de la criminalité et de la victimisation. (SPCCA)
Les recherches ont abouti à la rédaction d’un document d’information
sur le rôle des membres de la GRC dans les écoles et d’un cadre pour les
activités de la GRC dans les écoles, en vue d’élaborer une stratégie
nationale visant les policiers
éducateurs. Cette stratégie guidera l’élaboration
d’une approche polyvalente, conforme à la loi sur le système de justice pour
les jeunes, concernant l’interaction des policiers avec les enfants et les
jeunes à risque, et avec les intervenants et partenaires de la communauté
oeuvrant auprès des jeunes. L’approche visera le renforcement de la capacité
des communautés d’aider les jeunes à risque en matière de criminalité, à
titre de victimes ou de contrevenants. (SPCCA)
Grâce à son leadership et à des
partenariats, le Centre national de
coordination contre l’exploitation des enfants offre un environnement national
intégré de travail, en collaboration avec les partenaires de l’application
de la loi canadiens et étrangers et avec le gouvernement et l’industrie, en
vue de lutter contre l’exploitation sexuelle mondiale en ligne des enfants. (SNP)
Il est prévu dans la loi que la GRC a pour mandat de maintenir et de gérer
le dépôt central des casiers judiciaires relativement aux jeunes Canadiens.
L’ITR fournira
l’infrastructure nécessaire pour assurer la gestion exacte
et à temps des renseignements sur les jeunes. (SNP)
Les coordonnateurs du Service de la sensibilisation aux drogues offrent des
services d’éducation et de sensibilisation à la toxicomanie et autres
questions connexes aux écoles, aux communautés et dans les lieux de travail au
Canada et servent de catalyseurs pour mobiliser les policiers et autres
partenaires à offrir ces services. Ces activités transmettent des
renseignements importants aux
Canadiens, à nos jeunes en particulier.
Communautés mobilisées :
-
DARE: En 2004, DARE a rejoint 1324 écoles canadiennes provenant de
quelque 200 arrondissements scolaires canadiens différents
-
Course contre les drogues: Vingt (20) communautés mobilisées réunissant
720 écoles et 35 000 étudiants, enseignants, parents et commerces
sympathisants
-
Drug Endangered Children: Une (1) communauté mobilisée – le premier
modèle canadien
Nature des séances/programmes
de sensibilisation aux drogues offerts :
-
Le Service de la sensibilisation aux drogues de la GRC a offert des présentations
sur diverses questions liées aux drogues à 57 527 Canadiens dans les écoles,
les communautés et les lieux de travail
-
Environ 600 présentations à plus de 12 000 jeunes Canadiens
-
Environ 104 présentations à 4469 professionnels (médecins, policiers,
infirmières, premiers intervenants, travailleurs auprès des jeunes et des
enfants, travailleurs sociaux,
fonctionnaires de la santé, enseignants)
-
Environ 34 séances de formation des formateurs sur des sujets liés aux
drogues (PF)
Programmes/projets/initiatives d’intérêt spécial
Coordonnateurs du Service de la sensibilisation aux drogues de la GRC –
Coordonnateurs du Service de la sensibilisation aux drogues de la GRC offrent
des services d’éducation et de sensibilisation à la toxicomanie et autres
questions connexes aux écoles, aux communautés et dans
les lieux de travail au
Canada et servent de catalyseurs pour mobiliser les policiers et autres
partenaires à offrir ces services. Ces activités transmettent des
renseignements importants aux Canadiens, en particulier à nos jeunes. (PF)
Centre national de coordination contre l’exploitation des enfants (CNCEE)
–
Le CNCEE a reçu des fonds en avril 2004. Depuis lors, le CNCEE est devenu
l’un des membres fondateurs du « groupe de travail virtuel international »,
le responsable canadien
du groupe de travail sur la base de données d’images
du G8 et a lancé la Coalition canadienne contre l’exploitation des enfants
sur Internet. En avril 2004 et avril 2005, le CNCEE a tenu des ateliers
nationaux à l’intention des enquêteurs spécialisés dans l’exploitation
des enfants et en 2004-2005 a mis sur pied et offert le premier cours sur
l’exploitation des enfants dans Internet à l’intention des agents de
l’application de la loi. Le CNCEE a également constitué un comité
consultatif de jeunes sur
l’exploitation sexuelle des enfants dans Internet, a
élaboré et lancé le système CETS (Child Exploitation Tracking System) à
l’échelle nationale en collaboration avec Microsoft. De plus, le CNCEE a créé
le groupe de l’identification des victimes, a préparé une analyse de
l’environnement sur l’exploitation sexuelle des enfants dans Internet et a
dirigé de nombreuses enquêtes sur l’exploitation des enfants dans Internet.
(SNP)
Le programme America’s Missing Broadcast Emergency Response (AMBER)
–
AMBER est un partenariat volontaire entre l’application de la loi et les
diffuseurs pour lancer un bulletin urgent lorsqu’un cas grave d’enlèvement
d’un enfant est signalé à la police. La GRC est maintenant dotée d’un
coordonnateur national des alertes Amber, qui a pour rôle d’aider les
services de police nationaux à mettre sur pied un plan d’alerte Amber dans
leur juridiction. (SNP)
Programme de transport / de réunion –
La GRC dispose d’un programme de transport / de
réunion conçu pour aider
un parent ou tuteur légal qui ne peut se permettre d’aller à la rencontre de
l’enfant enlevé. (SNP)
Services de vieillissement et rajeunissement des photographies –
La GRC offre des services de vieillissement et rajeunissement des
photographies pour tout enfant disparu depuis plus de deux ans, à tous les
services de police et de recherche. (SNP)
Vision d’avenir
Nous continuerons de prendre des mesures afin de réduire la criminalité
chez les jeunes.
Le
Guide d'élaboration et Guide de l'assurance de la qualité de Plans communautaires destinés aux Autochtones et aux jeunes
a été rédigé afin de favoriser l'élaboration uniforme de plans et de faire état des points forts et des limites, des réalisations et des répercussions globales des plans dans l'ensemble de la GRC. Le guide a été élaboré pour répondre aux
demandes des policiers qui voulaient obtenir des lignes directrices et des outils afin d'élaborer, d'actualiser et d'évaluer les plans communautaires. (SPCCA)
Plans et priorités liés aux initiatives de gestion du gouvernement du Canada
1. Fonction moderne de contrôleur
En 1999-2000, la GRC s'est jointe au groupe de sites-pilotes du projet de
modernisation de la fonction de contrôleur et en 2000, elle a créé un bureau responsable de ce programme. Depuis lors, la GRC poursuit l'intégration et l'application des principes de la fonction moderne de contrôleur (FMC) de sorte qu'ils sont maintenant intégrés dans la planification stratégique et de gestion et dans les processus décisionnels de la Gendarmerie. Les pratiques de gestion saines et améliorées liées à la FMC font
dorénavant partie intégrante de nos diverses pratiques et procédures financières, administratives et de gestion des ressources humaines. Par conséquent, la fonction moderne de contrôleur n'est plus considérée comme une initiative gouvernementale distincte.
La GRC a élaboré et perfectionné un cadre et un processus de planification stratégique, de rapport et de responsabilisation qui harmonise les priorités et les
plans avec l'affectation des ressources et les résultats visés. D'abord dans l'énoncé directionnel annuel du Commissaire, puis dans le cadre et les priorités stratégiques de la GRC, un lien est établi entre des énoncés de résultats précis pour les secteurs d'activité et des priorités organisationnelles ou pangouvernementales ou des mandats ministériels cohérents.
La GRC s'est dotée d'un
processus structuré d'affectation des ressources axé sur ses priorités stratégiques. Les énoncés des résultats sont les éléments clés de l'outil du tableau de bord prospectif, outil de gestion du rendement entièrement intégré dans la culture et les processus de gestion de la GRC.
En 2003-2004, la GRC a nommé un commissaire adjoint à l'Éthique et à l'Intégrité;
elle a établi un bureau de l'éthique et de l'intégrité; elle a adopté le nouveau Code de valeurs et d'éthique de la fonction publique, qui vient compléter son propre code de déontologie énoncé à l'article 37 de la Loi sur la GRC; elle a distribué à tous les employés un livret intitulé Éthique et intégrité à la GRC.
De plus, afin de favoriser une compréhension
commune de la FMC par les gestionnaires de la GRC, on a diffusé par l'entremise de l'intranet La trousse du gestionnaire, qui contient des renseignements à ce sujet. La FMC est aussi l'un des éléments du module sur la gestion générale et le contrôle offert dans le cours d'orientation et de perfectionnement des officiers.
Résultats prévus |
Résultats atteints – Attentes respectées |
- Planifier des initiatives de communication visant à mieux faire connaître le Cadre de responsabilisation de gestion (CRG) du Conseil du Trésor
|
- La GRC travaille en collaboration étroite avec le SCT afin de veiller non seulement à respecter les attentes du Parlement et des Canadiens mais aussi à continuer d’assumer un rôle de chef de file au sein du gouvernement, afin de poursuivre la mise en œuvre et l’adoption des pratiques de responsabilisation de gestion moderne décrites dans le Cadre de responsabilisation de gestion (CRG)
|
- Assurer le suivi continu du Plan d’amélioration de la gestion de la GRC
|
- Dans le contexte du plan d’amélioration de la gestion de la GRC, cette dernière a fait des progrès marqués vers la mise en œuvre des éléments de responsabilisation de gestion moderne du SCT dans tous les aspects de la gestion au sein de la GRC
- Des progrès importants ont été faits en 2004-2005 vers l’intégration des éléments du CRG dans les activités opérationnelles
|
- Continuer d’agir à titre de mentor en donnant des avis et des conseils à d’autres ministères et en servant de ressource à l’École de la fonction publique
|
- La GRC sert de ministère pilote et est responsable de plusieurs initiatives horizontales, y participe et y contribue. Ce faisant, elle donne des avis et des conseils à d’autres ministères ainsi qu’aux partenaires de l’application de la loi au pays et à l’étranger
|
- Continuer de participer à divers comités de travail d’organismes centraux à différents niveaux (p. ex. Groupe de travail des sous-ministres sur la modernisation, Conseil des sous-ministres adjoints sur la fonction de contrôleur et Groupe de travail des directeurs généraux)
|
- La GRC, par sa participation à une vaste gamme de comités consultatifs, comités directeurs et groupes de travail, participe activement à l’orientation des politiques et programmes dans l’ensemble du gouvernement
- La GRC est responsable de plusieurs initiatives horizontales, y participe et y contribue, qui permettent de tirer parti de la capacité de la GRC au moyen de partenariats, d’objectifs communs et de buts partagés afin de maximiser les résultats pour les Canadiens – par exemple EIPF, EISN, EIPM, UMECO, EIPP, UMPC
- La GRC participe à titre d’intervenant clé à nombre d’initiatives de sécurité, de protection et d’application de la loi aux plans des données, des renseignements et des connaissances. Parmi ces initiatives figurant l’initiative sur l’interopérabilité, l’initiative de l’intégration de l’information de la justice et le comité des connaissances et de l’information des organisations de sécurité publique
- Autres exemples de la participation de la GRC à des comités consultatifs et comités directeurs liés à la modernisation de la gestion du secteur public :
- Comité consultatif des SMA sur la modernisation de la politique sur les voyages (TPSGC)
- Conseil consultatif de gestion financière -Contrôleur général (SCT, Bureau du Contrôleur)
- Groupe consultatif externe sur la modernisation de la gestion des dépenses (SCT)
- Groupe de travail des SMA sur le développement durable
- Comité consultatif supérieur de projet – Vision et plan à long terme (TPSGC)
- Comité consultatif supérieur de projet – Vision et plan à long terme pour la Cité parlementaire (TPSGC)
- Comité directeur de SMA sur les biens immobiliers (SCT)
- Comité directeur SAP/SIFM (coprésidé avec le Contrôleur général)
- Comité directeur de SMA sur les sites contaminés fédéraux (coprésidé par Environnement Canada et CT)
- Comité des mises en candidature de l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public (SCT)
- Comité directeur de la Chaîne d’approvisionnement électronique (CAE) (TPSGC)
- Comité des systèmes administratifs ministériels partagés (SCT)
- Comité directeur de la stratégie d’approvisionnement auprès des entreprises autochtones (Affaires indiennes et du Nord)
- Forum consultaltif de gestion pour les services communs
|
Contributions à l'atteinte de l'initiative de gestion du gouvernement du Canada
En tant qu'organisation, nous sommes résolus à combler les besoins changeants de tous les Canadiens en recherchant constamment de nouvelles façons d'assurer la sécurité des foyers et des collectivités.
Le cadre
stratégique en place à la GRC est durable et adaptable. Il continuera de servir de base permettant d'assurer que la GRC demeure axée sur les valeurs et les résultats.
La GRC continuera de veiller à ce que la vision permanente d'une fonction publique moderne reste une priorité et que cette vision continue de se traduire en résultats pour les Canadiens.
Le graphique suivant résume la façon dont la GRC respecte le cadre de responsabilisation de
gestion du Secrétariat du Conseil du Trésor.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Programmes/projets/initiatives d'intérêt spécial
Vérification et Évaluation
– Les cadres supérieurs continuent d'appuyer la fonction de vérification interne et d'évaluation au sein de la GRC. En 2004-2005 le BVG a qualifiée récemment la fonction de
vérification interne comme « meilleure dans sa catégorie »
Restructuration de la haute direction
– La GRC a modifié la structure de sa haute direction pour qu'elle corresponde davantage à la façon dont l'organisation est gérée et pour harmoniser et attribuer les responsabilités en conformité avec l'architecture des activités de programme (AAP).
Tableau de bord prospectif
– Le tableau de bord
prospectif de la GRC a accédé au panthéon « Balanced Scorecard Hall of Fame » en reconnaissance de notre emploi de l'outil et de la méthodologie de gestion du rendement pour obtenir des avantages mesurables par les résultats.
Gestion des initiatives de SPAT
– La gestion et le rapport des ressources de SPAT par la GRC ont été soulignés par le SCT comme « pratique exemplaire ».
Gouvernance du
projet de GI/TI
– Les principaux projets de GI/TI ont tous des structures de gouvernance étendues en place, des comités d'examen et consultatifs, des fonctions de révision, des processus de surveillance et de vérification, des méthodes de projet standards, des pratiques et procédures d'assurance de la qualité.
Initiative Combler les écarts
– Les Ressources humaines ont mis en œuvre l'initiative Combler les écarts
qui est considérée comme une meilleure pratique dans la fonction publique. Le but vise était d'établir un lien opérationnel entre Des résultats pour les Canadiens et les Canadiennes et la Fonction moderne de contrôleur, de sorte que les comportements de première ligne appuient directement le service axé sur la clientèle et la responsabilisation en matière de rendement et de résultats.
Système de
priorisation des dossiers opérationnels (SPDO)
– Afin de veiller à ce que les ressources limitées soient centrées sur les priorités des programmes et de l'organisation, la GRC a mis au point le Système de priorisation des dossiers opérationnels (SPDO) pour aider les groupes opérationnels à gérer leurs dossiers efficacement en évaluant systématiquement et en priorisant les dossiers en fonction de critères
pondérés. En outre, le SPDO recueille des renseignements précieux qui contribuent à la mesure du rendement et à la gestion.
Structure concernant les achats et les marchés
– La GRC a mis au point une structure concernant les achats et les marchés, un programme d'assurance de la qualité pour examiner toutes les activités liées aux achats et aux marchés, un cadre de gestion immobilière, un cadre de gestion de
l'actif et un plan d'investissement à long terme.
Cadre comptable
– La GRC a mis au point et en œuvre un cadre comptable pour offrir des directives concernant les fonctions liées à la comptabilité au sein de la GRC. Cette dernière a établi un groupe d'assurance de la qualité des marchés chargé d'introduire des contrôles et des mesures de conformité, des politiques, des processus, des lignes directrices
et des pratiques exemplaires, au sein des activités liées aux achats et aux marchés dans l'ensemble de l'organisation.
Cadre amélioré de la gestion
– Le dirigeant principal de l'Information a établi un cadre amélioré de la gestion, un comité d'examen des projets, un bureau de gestion des projets et s'affaire actuellement à l'élaboration d'une méthode uniformisée de gestion des projets.
Divulgation proactive
– Concernant l'initiative de divulgation proactive à l'échelle du gouvernement, la GRC dépasse les exigences du SCT en matière de rapport des frais d'accueil et de voyage en exigeant que tous les cadres supérieurs (commissaire adjoint/niveau EX-03 et supérieurs) divulguent leurs dépenses.
Vision d'avenir
On s’efforce actuellement d’améliorer encore la gestion financière et
le contrôle à la GRC. Nous élaborons un cadre de gestion financière et de
contrôle afin d’améliorer l’information financière et d’accroître la
transparence dans nos rapports avec les organismes centraux, ainsi que d’accroître
les capacités de contrôle financier et de surveillance.
La GRC relève le défi de satisfaire les attentes plus élevées du public
en matière de service, d’ouverture et de responsabilisation compte tenu des
ressources accordées, en faisant meilleur usage des nouvelles
technologies
d’information et de communication afin d’améliorer la prise de décisions,
de donner suite au changement et de se concentrer sur la prestation de services
axés sur les citoyens.
Le renforcement de nos capacités de gestion des ressources humaines est un
objectif de gestion important pour la GRC.
La GRC continuera de participer activement à la mise en œuvre de la nouvelle
Loi sur la modernisation de la fonction publique
, sur laquelle porte maintenant une grande part de
notre attention. Un plan de mise en œuvre qui fait état de notre nouveau modèle de dotation a été établi.
L’initiative de renouvellement du programme de recrutement de la GRC a été
lancée pour accroître notre processus courant d’attraction et de maintien en
poste du bon nombre de personnes aux antécédents variés et possédant les
compétences voulues pour satisfaire à la demande présente et future.
Pour terminer, des travaux sont en cours également afin
d’élaborer une
infrastructure correspondant au cadre de responsabilisation de gestion de la
dotation. Nous sommes convaincus que toutes les exigences obligatoires seront
satisfaites avec l’entrée en vigueur de la nouvelle loi.
2. GRC en direct dans Internet
Dans le cadre de Gouvernement en direct (GED), la GRC s’est engagée à
utiliser Internet pour accroître et améliorer la prestation de services
d’information électroniques au public canadien.
Le
secteur du Dirigeant principal de l’information (DPI) de la GRC, de
concert avec les Services nationaux de communication, coordonne les initiatives
liées au Gouvernement en direct (GED) concernant la GRC. Plusieurs projets de
services en direct sont en cours, notamment :
•
www.choix.org
: initiative « par des jeunes pour des jeunes » axée sur
des questions qui touchent ces derniers;
•
www.recol.ca
: site de signalement en direct des crimes économiques qui
permet aux citoyens de transmettre à la police des renseignements concernant
des délits économiques; et,
•
www.ccp.gc.ca
: Le DPI collabore avec le Collège canadien de police (CCP)
à une initiative de commerce électronique qui permettra aux services de police
canadiens de s’inscrire à des cours du CIPC en ligne et d’exécuter des
transactions avec ce dernier. Le CCP offre également des occasions de
télé-apprentissage
à tous les employés des services de police et organismes d’application de la
loi canadiens, par l’intermédiaire d’un fournisseur de services Internet à
contrat.
On s’emploie également à fournir et intégrer des renseignements en
direct sur tous les secteurs d’activités de la GRC via notre site Internet (
www.rcmp-grc.gc.ca
),
ou en association avec Sécurité publique et Protection civile Canada (Solliciteur
général du Canada) dans les
portails
« Sécurité publique » (
www.safecanada.ca
) et « La justice et le
droit » (
www.GoL-ged.gc.ca/pathfinder-expl/summaries-sommaires/2/159-30-JLC-PS_e.asp
).
Les services et renseignements offerts seront conformes aux autres mécanismes
de prestation de services – par téléphone, courrier, kiosque et en personne.
Résultats prévus
|
Résultats atteints – Attentes respectées
|
-
Faire des recherches en vue de trouver la façon la plus efficace d’utiliser Internet pour faciliter la prestation de services aux Canadiens et saisir les occasions d’employer ce moyen
|
-
La GRC est résolue à employer Internet comme mécanisme de prédilection chaque fois que l’offre en ligne de services ou de programmes peut profiter aux Canadiens
|
-
Effectuer des analyses de rentabilisation sur des nouveaux projets de développement de sites Internet policiers informationnels et transactionnels faisant appel aux
citoyens, en fonction de la nature et de l’étendue des besoins des clients, et accorder la priorité à
ces projets
|
-
Les services offerts couramment en ligne se sont poursuivis en 2004-2005,
notamment: CHOIX, une initiative « par des jeunes pour les jeunes » axée sur des questions touchant les
jeunes; RECOL, l’initiative de signalement en direct des crimes économiques qui permet aux citoyens de transmettre à la police des renseignements concernant les délits économiques; et l’accès en ligne à la boutique de cadeaux du Musée de la GRC
-
L’offre
de nouveaux services Internet est envisagée
actuellement, par exemple :
-
L’inscription en ligne au Collège canadien de police
-
Un système de gestion du contenu pédagogique
-
Le recrutement en ligne est en voie de planification
|
-
Rester en communication avec le bureau GED du Conseil du Trésor pour obtenir toute approbation nécessaire, demeurer au fait des dernières politiques, méthodes et meilleures
pratiques en matière de développement de sites, et s’assurer que les nouvelles initiatives GED de la GRC sont conformes à celles-ci
|
-
Les rapports avec le bureau du GED du Conseil du Trésor se sont poursuivis en 2004-2005, et seront renforcés en 2005-2006
|
Contributions à l’atteinte de l’initiative de gestion du gouvernement
du Canada
La contribution de la GRC au Gouvernement en direct comprend un
partenariat
actif dans le portail de la Sécurité publique du Canada. Depuis le 11
septembre et à l’appui de la lutte internationale contre le terrorisme, la
GRC affiche sa ligne Info-sécurité nationale dans le portail de la sécurité
publique. La GRC transmet aussi des renseignements au portail qui aident à
assurer la sécurité et la protection des Canadiens.
En outre, dans le cadre des efforts de GED de la GRC, certaines formules plus
populaires comme le Consentement à la divulgation de renseignements sur le
casier judiciaire et la Demande de renseignements personnels-Info Source ont été
ajoutées à son site Web à l’intention du public canadien. Une analyse plus
poussée des besoins et attentes des clients formera la base des activités
futures de GED (par ex. consécutivement aux sondages auprès des clients) et
permettra d’améliorer les renseignements et services fournis en ligne aux
Canadiens.
En augmentant l’accès en ligne aux services d’inscription du CCP, en
augmentant les occasions de téléapprentissage,
en facilitant la participation
des citoyens à la répression des délits économiques, en adoptant le
recrutement en ligne et en fournissant l’accès électronique aux produits du
Musée de la GRC, les initiatives de GED de la GRC appuient directement
l’objectif fédéral de GED d’accroître la prestation des services électronique
aux Canadiens.
Sujets d’intérêt spécial
Signalement en direct des crimes économiques (RECOL)
– Toutes les plaintes reçues par Internet
(RECOL) sont stockées dans une base de données en ligne. Des rapports mensuels et spéciaux sont effectués pour mesurer les tendances et les statistiques courantes. Des rapports statistiques mensuels sont également produits à partir de ce système en ligne concernant la répartition des plaintes. Le volume des rapports statistiques mensuels accuse une hausse exponentielle.
Vision d’avenir
Le CCP et le DPI sont en voie
d’acquérir un logiciel qui permettra
l’inscription en ligne au CCP et qui offrira également d’autres services du
CCP par Internet. La date de livraison prévue est l’automne 2005. (SNP)
La mise en oeuvre d’un système de gestion du contenu pédagogique pour
appuyer l’apprentissage en ligne est en cours. (SNP)
Le recrutement en ligne est en voie de planification, et comprendra des
renseignements sur des carrières dans le domaine de l’application de la loi
à la GRC, et la capacité de postuler un emploi en
ligne (SNP/RH)
Nous avons le fort sentiment que le public canadien préfère les contacts face
à face avec la police et en matière d’application de la loi; toutefois, des
sondages seront effectués afin de déterminer d’autres domaines de prestation
des services en ligne. (SNP)
3. Initiative d’amélioration des services
La GRC relève le défi de satisfaire les attentes plus élevées du public
en matière de service, d’ouverture et de responsabilisation
compte tenu des
ressources accordées, en faisant meilleur usage des nouvelles technologies
d’information et de communication afin d’améliorer la prise de décisions,
de donner suite au changement et de se concentrer sur la prestation de services
axés sur les citoyens.
Nous continuons de préconiser l’amélioration continue et la prestation de
services axés sur les citoyens. L’Initiative d’amélioration des services (IAS)
a été intégrée au régime de gestion du rendement (fondé sur la méthode du
tableau
de bord prospectif) qui a été adopté à l’appui du cadre stratégique
de la GRC . À cet égard, nous avons :
-
adopté une approche globale en matière de planification, de mise en œuvre
et de surveillance de l’amélioration continue des services et de la
satisfaction de la clientèle dans le contexte de notre régime de
planification et de gestion du rendement;
-
établi des mesures de base documentées qui transcendent la simple
satisfaction de la clientèle et qui reposent sur l’Outil de
mesures
communes; et,
-
incorporé à nos processus intégrés de planification des activités les
moyens d’établir et de mettre en œuvre des cibles et des plans annuels
en matière d’amélioration des services, en se fondant sur les résultats
de sondages documentés.
En termes plus concrets, en 2003-2004, la GRC a entrepris une importante
initiative pour mesurer la satisfaction de ses clients, partenaires,
intervenants et employés. Un programme de sondage a été mis en oeuvre afin de
recueillir des
données de base en vue de la planification des programmes et de
la gestion du rendement dans l’ensemble de l’organisation.
Des sondages de base ont été établis afin d’évaluer la satisfaction des
groupes suivants : les citoyens; les clients avec lesquels nous avons conclu un
contrat sur les services de police (provinces, territoires, municipalités et
Premières Nations); les autres organismes policiers (tant au pays qu’à l’étranger);
les autres partenaires et intervenants fédéraux; les employés.
Les sondages ont été élaborés avec l’aide de l’Institut des services
axés sur les citoyens et d’autres organismes, afin d’assurer leur conformité
aux principes de l’IAS et aux lois et politiques fédérales. L’Outil de
mesures communes a servi de fondement aux sondages.
Contributions à l’atteinte de l’initiative de gestion du gouvernement
du Canada
Le programme de sondage de la GRC a été établi en 2003 en consultation
avec les Services axés sur les citoyens afin d’en assurer la
conformité à
l’Initiative d’amélioration des services.
Collectivement, le sondage relève les impressions au sujet de la GRC –
comme la sensibilité aux besoins des clients, l’efficacité, la rentabilité,
la sensibilisation aux réalités culturelles et la coordination avec les
partenaires – et de ses services. On évalue maintenant annuellement la
satisfaction des citoyens, des clients des contrats de police, des partenaires
policiers et autres partenaires. Les résultats du sondage sont accessibles au
public dans
le site Web de la GRC.
En 2004-2005, nous avons effectué une deuxième série de sondages. Nous en
comparons les résultats à ceux des sondages de base de 2003-2004 afin de déterminer
où il y a eu amélioration et où des initiatives s’imposent pour améliorer
les services que la GRC fournit aux Canadiens et à nos partenaires de
l’application de la loi.
En vertu de la Constitution, l’administration de la justice est une
responsabilité provinciale et les provinces ont en général adopté
des lois
sur les services policiers qui établissent et régissent les fonctions et
normes de la police. La GRC offre des services professionnels qui respectent ou
dépassent les normes de service établies dans les juridictions où nous
offrons des services de police provinciaux, territoriaux et municipaux et aux
Premières Nations.
La GRC remplit également ses obligations en vertu des lois fédérales et
est régie par la Loi sur la GRC et son règlement connexe en ce qui concerne le
respect de normes
élevées en matière de prestation de services.
Programmes/projets/initiatives d’intérêt spécial
Échange d'informations et de renseignements
– En sa qualité d'organisation axée sur les renseignements, la GRC doit être en mesure d'échanger des renseignements pertinents et d'actualité avec ses partenaires au pays et à l'étranger, notamment : les services de police canadiens, les organismes d'application de la loi et
de sécurité, les organismes internationaux, la communauté de la justice canadienne et le secteur public.
Pratiques exemplaires
– Les systèmes et applications d'envergure de la GRC, comme SIRP, IQT et LEIP, adoptent les pratiques exemplaires de CIPC-R et sont maintenant conçus et offerts en consultation avec les partenaires afin de tirer parti de la planification et des investissements communs de GI/TI.
Programme
d'amélioration continue du service
– Un programme d'amélioration continue du service est mis en place afin de veiller au soutien efficace et de qualité supérieure de l'infrastructure informatique de l'organisation pour atteindre les objectifs visés. Cette initiative englobe l'amélioration de la gouvernance des TI et de la gestion des services de TI. L'orientation stratégique afin de mettre en oeuvre les pratiques exemplaires dans l'industrie est conforme à
des initiatives similaires entreprises par plusieurs ministères fédéraux dont Travaux publics et Services gouvernementaux Canada. L'adoption de pratiques, de termes et de processus communs au sein de l'administration fédérale augmentera la capacité d'échanger des activités visant l'amélioration des services.
Vision d’avenir
Nous continuerons de faire meilleur usage des nouvelles technologies
d’information et de communication
afin d’améliorer la prise de décisions,
de donner suite au changement et de se concentrer sur la prestation de services
axés sur les citoyens.
4. Stratégie de développement durable (SDD) – Collectivités+2003
Collectivités+ 2003
définit trois priorités stratégiques :
1) Des collectivités durables
2) L’intendance des ressources
3) La responsabilité organisationnelle
Nos buts, objectifs et cibles
appuient ces priorités grâce à des plans
d’action progressifs favorisant l’intégration à l’échelle de la GRC.
La SDD « Collectivités+ 2003 » décrit le processus d’intégration
accompagné d’échéanciers qui permettra de mettre en oeuvre ces principes
dans nos secteurs opérationnels.
La SDD de la GRC est passée d’une stratégie axée sur l’environnement
à une stratégie d’intégration complète des principes de développement
durable dans tous les secteurs d’activité de l’organisation au cours de la
prochaine génération de gestion.
Nous avons fixé des cibles à court terme (2008), des objectifs à moyen
terme (2012) et des buts à long terme (2025).
Collectivités+ 2003 a amorcé des partenariats internes au sein de la
collectivité opérationnelle et nous continuerons d’établir des ponts afin
de poursuivre et de soutenir l’essor continu des principes du développement
durable à la GRC.
L’intégration d’initiatives de développement durable dans les tableaux
de bord prospectifs de nos
principaux partenaires témoigne des premiers résultats
positifs de cette collaboration.
Collectivités+ 2003
– 2008-2012-2025
|
Buts et thèmes
|
Résultats prévus
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Résutalts
atteints – attentes respectées
|
Collectivités durables (amélioration de la santé et de la sécurité des collectivités)
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Enquête sur les liens, les rôles et les partenariats de la GRC concernant la durabilité des collectivités (2006-2007)
-
Relations améliorées avec les collectivités autochtones (2010)
-
Connaissance accrue des peuples et des collectivités autochtones (perceptions, défis, culture) (2007)
-
Participation active à la lutte contre les causes profondes de la criminalité chez les jeunes (2005)
-
Lien entre la durabilité et les initiatives ciblant les causes profondes de la criminalité chez les jeunes et ses conséquences (2005)
-
Elaboration de modalités de contrat pour la collecte d’information sur la lutte intégrée contre les parasites, communication des avantages et mise en œuvre d’une stratégie à cet égard (2007)
|
Les
sondages de la GRC :
-
Serviront à établir une base de référence pour mesurer les progrès par rapport à tous les résultats prévus énumérés
-
Serviront d’indicateurs pour mesurer les progrès afin de comprendre les liens et les rôles de la GRC relativement aux collectivités durables
(sonde la sensibilité aux besoins des collectivités, des Autochtones et des
jeunes, la contribution à la sécurité des collectivités, le rôle dans la durabilité des collectivités et la qualité de vie à long
terme, etc)
-
Avantages et principes de lutte contre les parasites communiqués à l’échelle nationale au moyen de publications et de séances de sensibilisation lors de la Semaine de l’environnement 2005
|
Intendance des ressources (capacité accrue de préserver les ressources naturelles au Canada et à l’échelle
mondiale)
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-
Sensibilisation et information sur les véhicules à carburant de remplacement (2007)
-
Politiques sur les bâtiments écologiques et principes de développement durable intégrés dans la conception et la gestion des installations (2008)
-
Formation en matière de sensibilisation à la réduction des déchets (2005)
-
Pour mieux comprendre le lien entre les activités du crime organisé et la dégradation de l’environnement (2005)
|
-
Comprendre le lien entre les activités du crime organisé et la dégradation de l’environnement
(2006)
-
Production d’un rapport sur le lien entre la sécurité et la durabilité (étudie les questions aux niveaux
communautaire, national et international)
-
Offre de formation et de renseignements sur les tendances actuelles en matière de crime contre l’environnement aux gestionnaires au niveau des politiques
-
Séances de sensibilisation et d’information sur les véhicules à carburant de remplacement d’ici 2007
-
Promotion de l’utilisation d’éthanol dans les véhicules du
parc de la GRC au niveau des détachements au moyen d’un partenariat avec la Gestion du parc
-
Établissement d’une politique sur l’écologisation des immeubles
-
Intégration des principes de développement durable à la construction de diverses nouvelles installations. Exemples :
-
Détachement de Hollyrood (Terre-Neuve)
-
Détachement d’Iqaluit (Nunavut)
-
Détachement de Keremeos (Colombie-Britannique)
-
Détachement de Rimouski (Québec)
-
Sensibilisation à la réduction des déchets dans la région de la capitale nationale (au niveau des employés)
-
Communication comme thème pendant la Semaine de l’environnement 2005
(activités « Zéro Déchets », renseignements fournis sur le recyclage et le
compostage)
-
Mise en oeuvre d’un programme de recyclage multi-matériaux dans diverses installations
(sensibilisation pendant la mise en oeuvre afin d’assurer une pleine participation)
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Responsabilité organisationnelle (pour une organisation visant l’excellence, le développement durable est une façon de
fonctionner)
|
-
Comprendre la valeur des principes de développement durable dans le
recrutement, la formation, le perfectionnement et l’appui des membres autochtones et des autres membres à tous les grades (2005)
-
Comprendre le rôle de la GRC dans les collectivités durables grâce à des programmes de sensibilisation
-
Les procédures et processus de travail intègrent les principes du développement durable/ la responsabilisation (2011)
-
Partenariats efficaces en matière de main d’œuvre durable (2007)
|
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Rôle dans les collectivités durables compris au moyen de programmes de sensibilisation
-
Communication au niveau des cadres supérieurs
-
Production de diverses publications mettant l’accent sur les collectivités durables et le rôle de
la GRC
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Distribution de publications à l’échelle nationale pendant la Semaine de l’environnement
-
Les procédures et processus de travail intègrent les principes de développement durable/la responsabilisation
-
Mise en place d’un ensemble de politiques sur l’environnement et incorporation aux manuels de la gestion des biens et de l’actif
|
Contributions à l’atteinte de l’initiative de gestion du gouvernement
du Canada :
L’actuelle stratégie de développement durable de la GRC, Collectivités+2003,
marque un tournant dans la manière dont l’organisation aborde le développement
durable. Cette stratégie mise sur une vision à long terme et tient compte de
chacune des trois dimensions du développement durable par rapport au rôle de
la GRC dans la sécurité des foyers et des collectivités. Pour assurer l’intégration
complète des principes de développement durable dans les politiques, les
programmes et les opérations, les buts,
objectifs et cibles liés à chacune de
ces trois priorités sont harmonisés aux priorités stratégiques de la GRC. (SDGA)
Vision d’avenir
Comme la stratégie actuelle se fonde sur une vision stratégique à long
terme, les résultats doivent aussi être quantifiés à long terme. Grâce aux
cibles à court terme, aux objectifs à moyen terme et aux buts à long terme
qui s’échelonnent de 2008 à 2012, les travaux en cours se traduiront en bout
de ligne par des résultats mesurables. Cette approche
prend appui sur le modèle
logique, qui facilite la planification et la compréhension des activités à
court terme qui donnent lieu à des résultats concrets à long terme.
Les progrès accomplis dans la SDD ont donc été communiqués en fonction
des activités qui correspondent aux priorités stratégiques de la SDD, soit
collectivités durables, intendance des ressources et responsabilité
organisationnelle, et qui visent à atteindre les buts, objectifs et cibles
connexes futurs. (SDGA)
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